Plus de protection, plus de responsabilité

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Plus de protection, plus de responsabilité"

Transcription

1 Plus de protection, plus de responsabilité Positions sur la protection des enfants et des jeunes Approuvées par la présidence du parti le 19 mai 2014 à Berne

2 Les neuf exigences les plus importantes du PDC suisse 1. Protéger les enfants de la violence! Former les professionnels à reconnaître la maltraitance des enfants. 2. Punir le harcèlement! Les nouvelles infractions telles que le stalking et le grooming doivent être inscrites dans le code pénal. 3. Traquer systématiquement la pédocriminalité sur Internet! Il faut poursuivre et punir sévèrement les criminels qui draguent les enfants sur le net. 4. Plus de cybercops pour protéger les enfants! Il faut davantage de policiers spécialement formés et une base légale fédérale pour leur travail essentiel! 5. Interdire les images d enfants posant nus! Les images de mineurs posant nus doivent être interdites. 6. Soyons attentifs ensemble, au lieu de fermer les yeux! Les compétences médiatiques doivent être au programme des écoles et de la formation des adultes. 7. Les médias sociaux ne doivent pas devenir une arme de crime! Une loi sur les médias sociaux est nécessaire. Le sexting, le cyber-mobbing et l exaltation de la violence doivent entraîner des conséquences légales. 8. Mieux vaut prévenir que guérir! La prévention du suicide, de la toxicomanie et de l anorexie devient une priorité. 9. Combler le piège de l endettement! Le marécage de l endettement ne doit pas noyer les jeunes! Mettons un terme aux petits crédits et aux offres alléchantes de leasing pour les jeunes. 1

3 Pourquoi les enfants ont besoin de notre protection Nous plaçons les enfants et les jeunes au centre de nos préoccupations. Leur bienêtre et leur bon développement sont centraux pour notre société. L environnement dans lequel grandissent les enfants et les jeunes jouant un rôle important pour leur développement et leur intégration sociale, c est au sein de la maison familiale que commence la protection des enfants. Mais il y a des domaines difficilement accessibles pour les parents. Et il est souvent difficile pour les familles de s ouvrir à des tiers et d accepter de l aide. Dans les deux cas, les autorités tout comme les organisations privées doivent malgré tout rester à disposition et soutenir les familles. Protéger nos enfants et nos jeunes est l une des principales tâches de notre société. Elle concerne tous les niveaux de l Etat et de nombreux domaines de la politique. Une politique efficace de l enfance et de la jeunesse implique une coordination de tous les domaines de la politique, des acteurs sociaux et de tous les niveaux de l Etat. Les mesures doivent être harmonisées entre elles afin de rentabiliser au maximum les moyens mis en œuvre. Par conséquent, le PDC s engage en faveur d un regroupement des mesures et projets. La politique menée par le PDC dans le domaine de la protection de l enfance et de la jeunesse se fonde sur les principes de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l enfant. L acceptation claire de l initiative populaire «Pour que les pédophiles ne travaillent plus avec des enfants» montre l importance que cette préoccupation revêt pour la population. Nous lui avons déjà apporté notre soutien dans le cadre des négociations concernant la loi fédérale sur l interdiction d exercer une activité, l interdiction de contact et l interdiction géographique. Si le PDC continue à soutenir la préoccupation principale de l initiative, il exige toutefois une mise en œuvre adaptée à la jeunesse, c est-à-dire qui ne criminalise pas inutilement les amours de jeunesse. Prévention et intervention L intérêt supérieur de l enfant doit être le principe directeur suprême. La protection de l enfance est une priorité absolue, car un enfant qui a subi la violence physique et psychique en conserve les stigmates jusqu à l âge adulte. La maltraitance d enfants qu il s agisse de la violence corporelle ou physique ou encore de négligences ou d abus de toutes sortes entraîne des conséquences graves et profondes. Il n est pas rare que ces dernières soient non seulement susceptibles d entraver le développement de l enfant, mais qu elles occasionnent aussi de sérieux problèmes à l âge adulte. Pour éviter que cela se produise, il faut mettre à disposition les ressources nécessaires : tant au niveau de la prévention que de la guérison. 2

4 Les adultes doivent respecter le droit constitutionnel qui accorde aux enfants et aux jeunes le droit à une protection particulière de leur intégrité et à l encouragement de leur développement. Les nombreux adultes qui entourent l enfant, l école et les autorités, de même que les tiers qui assurent l éducation et la garde de l enfant à titre privé doivent tous assumer cette tâche. Tous doivent prendre leurs responsabilités. Une intervention précoce pour protéger l enfant implique une collaboration sans accroc entre les particuliers et les autorités. La priorité doit être accordée à la prévention et à l intervention. Pour ce faire, il importe d améliorer les offres de soutien aux familles, aux parents et aux enfants ainsi que de mettre en place une collaboration ciblée entre les différents acteurs concernés (pédiatres, consultations pour parents, offices de protection de la jeunesse, etc.) et avec les commissions cantonales de protection de la jeunesse. Fournir une aide précoce Les mères et les pères sont souvent exposés à une forte pression et ne doivent pas être livrés à eux-mêmes dans une telle situation. Ceux qui en souffrent sont les enfants, généralement les plus petits. Dans ces situations, les familles ont besoin d un soutien à bas seuil et adapté à la vie de tous les jours. Il importe d encourager et de soutenir financièrement l extension de la consultation pour parents ainsi que de diverses offres dans le domaine de la petite enfance en particulier à l échelon communal. mais aussi punir les auteurs mineurs avec des peines appropriées et surtout les inciter à observer un comportement correct Les jeunes ne sont pas seulement des victimes, mais peuvent pour diverses raisons être les auteurs d actions répréhensibles notamment envers leurs pairs. Les auteurs mineurs doivent assumer la responsabilité de leurs actes. La société ne peut accepter que les limites du droit pénal soient transgressées. Les peines relevant du droit pénal des mineurs laissent de la marge au développement de modes de réaction différenciés face aux comportements répréhensibles des mineurs. Il ne faut toutefois pas limiter la prise en charge de ces cas à de simples procédures de l ordonnance pénale formelles. Dans certains cas, le passage dans un court délai devant un juge s impose. Une sanction adéquate et rapide, perçue en tant que telle par le jeune mais également ressentie comme juste, aide à clore à ce qui est arrivé, à ouvrir de nouvelles perspectives ainsi qu à inciter le jeune à se comporter de manière appropriée dans une situation semblable à l avenir. 3

5 Protection contre la violence et le harcèlement Protéger les enfants de la violence : affronter le problème et non l ignorer! Nombre de maltraitances d enfant sont commises dans le contexte familial. Le surmenage et le stress des parents, de même que la non-reconnaissance de l enfant en tant que sujet autonome en sont à l origine. Il est rare qu un seul facteur soit à l origine de la violence envers les enfants. La plupart du temps divers facteurs de risques interviennent simultanément. La famille a un rôle important à jouer dans la protection de l enfant, mais lorsqu elle ne se sent pas à la hauteur elle doit pouvoir compter sur l appui de professionnels. Les professionnels et le personnel d encadrement doivent suivre une formation spéciale afin de détecter les maltraitances le plus tôt possible. Le professionnel ou le personnel d encadrement doit signaler la maltraitance dès sa détection à l autorité de protection de l enfant. Celle-ci prend à son tour les mesures nécessaires pour protéger l enfant concerné et pour éviter la survenance d autres mauvais traitements. Le PDC pense cependant que l obligation absolue d aviser risque d altérer le rapport de confiance que le professionnel entretient avec l enfant, respectivement avec des tiers. En cas d infractions sur des enfants, il y a toutefois lieu d examiner la suppression d éventuelles obligations de confidentialité convenues par contrat, dans la mesure où elle est dans l intérêt de l enfant. Poursuivre pénalement le stalking (harcèlement obsessionnel) Le stalking 1 ne touche pas seulement les adultes, mais également les jeunes. La persécution et le harcèlement réitérés représentent une atteinte psychique grave pour la victime. Des agressions physiques ou sexuelles n en sont pas exclues. Bon nombre de victimes souffrent d anxiété et se sentent privés de leur liberté de mouvement. Il est difficile de poursuivre pénalement les auteurs de stalking, puisque les actes individuels ne sont souvent pas punissables et que seules les infractions graves, telles que par exemple la contrainte, sont passibles de poursuites judiciaires répressives. L addition des actions «légères» cause une souffrance non négligeable à la victime. Raison pour laquelle le PDC exige que le code pénal soit complété pour rendre le stalking punissable. 1 Le stalking est le fait de persécuter et de harceler une personne à dessein et de façon réitérée, en menaçant son intégrité physique ou psychique et en lui faisant du tort, directement ou indirectement, à court ou à long terme. 4

6 Pédocriminalité Protéger les enfants de la pédocriminalité sur Internet Afin de protéger les enfants contre les pédophiles sur Internet, la Confédération et les cantons doivent coordonner leurs efforts contre toute forme de pédocriminalité et de Grooming 2. Depuis longtemps, le PDC 3 s engage au Parlement pour que le grooming soit enfin reconnu comme une infraction. Dans le domaine des nouveaux médias (les médias sociaux tels que Facebook), la protection des enfants et des jeunes mérite une attention toute particulière. La collaboration entre la Confédération et les cantons est un point central dans le domaine de la pédocriminalité. Une collaboration dans laquelle le Service national de coordination de la lutte contre la criminalité sur Internet (SCOCI) joue un rôle important, comme le montre entre autres le projet pilote dans le canton de Schwyz. Ce service permet de mener sur Internet des investigations et des recherches secrètes à titre préventif et ce également de manière centralisée à l échelon national. Suite à ce projet pilote, le PDC exige que dans le contexte d enquêtes préliminaires une solution fédérale institutionnalisée soit mise sur pied. Le PDC exige en outre que SCOCI se voie attribuer davantage de moyens et de personnel. Il s engagera dans ce sens au Parlement. Interdire les images d enfants posant nus En Allemagne, une affaire a récemment été dévoilée : il s agit d un politicien allemand ayant commandé des photos sur lesquelles posent des mineurs dénudés. Ce type d images ne met pas en avant les parties génitales ; il se situe d ailleurs dans flou juridique car, il ne s agit pas explicitement de pornographie enfantine. L union allemande pour la protection de l enfance a exigé l interdiction généralisée de la production, du commerce, de l acquisition et de la possession d images d enfants nus. Le PDC exige pour la Suisse aussi une orientation plus stricte en matière d images d enfants posant nus, car c est la pose et par conséquent la représentation implicite de la sexualité qui est mis en avant avec ce type d images. Le Département fédéral de justice et police est désormais enjoint de traiter cette problématique. D une manière générale, le PDC en appelle à la responsabilité des parents en ce qui concerne les photos d enfants. Même les plus jeunes doivent mettre un maillot de bain à la piscine. Les photos d enfants en train de se baigner ou nus pour toute autre raison ne doivent pas être publiées sur des médias sociaux. Internet n oublie pas et les photos restent accessibles à tous, même des années plus tard. 2 Prise de contact ciblée avec un mineur via Internet pour se livrer avec lui à des actes d ordre sexuel Motion Amherd Rendre punissables les abus virtuels commis sur des enfants par le biais d Internet ; Motion Schmid- Federer Protection des jeunes contre la victimisation sexuelle dans les forums de discussion 5

7 Protection des victimes plutôt que des auteurs La plupart des actes pédocriminels laissent des traces pour les inspecteurs sous forme électronique. Les enlèvements sont préparés par courriel, les téléphones mobiles des ravisseurs révèlent le parcours emprunté, les images pornographiques sont mises en lignes et font l objet d un trafic. La protection des données ne doit pas empêcher un traitement immédiat de ces pistes. Les pédocriminels ne doivent pas pouvoir se cacher derrière la protection des données! Et : Internet permet de commettre des actes pédocriminels par-delà les frontières. Les criminels n ont pas besoin de poser le pied sur le sol helvétique pour contraindre ou faire chanter des enfants ou des jeunes ou pour se livrer au trafic d images d enfants suisses. C est pourquoi il est essentiel que les autorités de poursuite pénale collaborent intensément avec leurs homologues étrangers, même de pays à faible Etat de droit. Il incombe à la Confédération de créer les conditions-cadres et accords y relatifs. Compétences médiatiques et information de la jeunesse Pour les enfants et les jeunes, les nouveaux médias font désormais partie intégrante du quotidien. En les utilisant, ils acquièrent d importantes compétences pour prendre part activement à notre société en réseau. Dans la même mesure qu augmente la signification des médias pour le quotidien des enfants et des jeunes, s accroissent aussi les exigences en matière de compétences médiatiques. Les compétences médiatiques permettent aux enfants et aux jeunes une utilisation autodéterminée, responsable et critique des médias destinés à leur âge. Les nouveaux médias sont une chance, mais comportent aussi des risques. C est pourquoi les enfants et les jeunes doivent également être protégés dans le monde virtuel. Les parents, les enseignants et les jeunes eux-mêmes doivent être sensibilisés aux phénomènes du mobbing, du stalking et du sexting sur Internet. La Confédération et les cantons doivent élaborer des mesures efficaces de prévention et d intervention dans les domaines suivants. Etat actuel de la situation Le cyberespace évolue très vite ; ce qui est la norme aujourd hui peut déjà être dépassé demain. Facebook, par exemple, perd fortement de sa popularité auprès des jeunes Etatsuniens et se voit remplacé par d autres plates-formes. Il en va de même pour les risques. Les services de préventions sont débordés par un tel dynamisme. Le PDC exige que la Confédération élabore un état de situation régulièrement mis à jour ainsi que les informations relatives à la prévention. 6

8 Les compétences médiatiques au programme scolaire Le PDC exige que les compétences médiatiques soient traitées à l école, comme le souhaitent nombre de jeunes eux-mêmes. Internet, les smartphones, les réseaux sociaux, etc. prennent de plus en plus d importance. Beaucoup d enfants et de jeunes n ont toujours pas conscience que ce qui est mis en ligne une fois y reste pour toujours. Chose qui peut ouvrir la porte au mobbing et en fermer d autres pour l avenir, par exemple en matière d emploi (ou de place d apprentissage). C est pourquoi les enfants et les jeunes doivent être familiarisés au plus tôt avec les risques d Internet afin qu ils apprennent à utiliser Internet de manière responsable et bénéfique. Dans ce domaine, il convient de ne pas oublier la formation destinée aux parents. Il faut accroître le nombre de cours, de présentations et de manifestations proposés sur le sujet, afin que les parents apprennent à connaître les différents médias et les risques qu ils comportent ; ils pourront ainsi montrer l exemple d une utilisation responsable des nouveaux médias. Création d une loi sur les médias sociaux Les médias sociaux apportent une nouvelle dimension dans la communication et l utilisation des médias qui risque de suspendre l application des droits fondamentaux, voire même des lois nationales. Il s agit notamment des règles sur la protection des données et contre le racisme ou de façon générale du respect de la vie privée. L évolution est fulgurante, les possibilités techniques sont en constant changement, un changement pour lequel notre législation n est pas conçue. Par conséquent, il convient de répondre aux particularités d Internet et notamment des médias sociaux par une loi spéciale, semblable à la loi fédérale sur la radio et la télévision. Il importe de vérifier si par exemple les réglementations existantes dans les domaines de la protection des données ou du droit pénal sont également applicables aux médias sociaux. L aspect international d Internet doit aussi être pris en considération. La conclusion d accords de coopération spécifiques s impose au besoin. Limiter l accessibilité des représentations de la violence Les (nouveaux) médias ont le potentiel d accroître la propension des jeunes à la violence. C est pourquoi le PDC demande la stricte observation des limites d âge légales dans le cadre de la vente de produits aux contenus violents et dangereux pour la jeunesse (p. ex. jeux, films, magazines) aux enfants et aux jeunes, comme c est le cas pour l interdiction de vendre de l alcool. Un système de classification unifié et contraignant ainsi que des contrôles efficaces, par exemple par le biais d achats tests comme ceux déjà effectués pour l alcool, permettent de garantir l application pratique de cette interdiction. 7

9 Combattre le sexting et le cyber-mobbing Le sexting, l échange via Internet ou téléphone portable d images ou de films intimes de soimême ou de tiers produits par soi-même, fait régulièrement les gros titres. Ces images intimes se diffusent à une vitesse fulgurante via Internet ou les applications telles que WhatsApp ou Snapchat, ce qui peut porter gravement préjudice aux personnes concernées souvent des mineurs. Par conséquent, le PDC invite le Conseil fédéral à élaborer les bases légales en matière de sexting dans le but de sanctionner lourdement la diffusion de données par des tiers, car les auteurs des photos ou des films ont en général déjà été punis par leur diffusion. Lorsque les images ou les films ont été diffusés de mauvaise foi, on parle de «cybermobbing». Bon nombre de jeunes ignorent que la diffusion peut avoir des conséquences juridiques. C est pourquoi le PDC demande au Conseil fédéral d élaborer une stratégie nationale visant à lutter contre le cyber-mobbing. Elle a, entre autres, pour but de préciser la façon dont le Conseil fédéral entend coordonner et combattre le cyber-mobbing à l échelle nationale. Cette stratégie comprend en plus la mise en place d un centre de contact et d accueil pour les victimes et les responsables de l éducation de celles-ci ainsi qu une campagne de sensibilisation d envergure sur les dangers du cyber-mobbing, menée à l échelle nationale. Prévention Prévention ciblée du suicide chez les enfants et les jeunes Le suicide reste une des principales causes de mortalité chez les personnes entre 15 et 44 ans. Surtout pendant la puberté, les jeunes peuvent être sujets à des idées suicidaires. Parmi les raisons invoquées, on relèvera le mobbing, la dépression, les pressions en termes de performance, etc. Le PDC demande aux cantons de créer les bases légales ou des stratégies de santé publique visant à promouvoir l introduction de mesures efficaces en matière de prévention du suicide, répondant spécialement aux besoins des enfants et des jeunes. Prévention de la toxicomanie promouvoir la formation des parents Il importe de promouvoir la formation des parents en matière de toxicomanie chez les jeunes, car ce sont surtout eux qui doivent s acquitter de leurs obligations dans ce domaine. C est pourquoi le PDC place la responsabilité individuelle à la première place. Lorsque les parents se sentent dépassés, des tiers, aussi bien des organisations privées que des autorités publiques, sont chargés de les soutenir. Le PDC salue explicitement toutes les initiatives et actions menées par des acteurs privés. Plus les organisations privées s engagent, moins l Etat est appelé à prendre des mesures. 8

10 Il y a lieu de proposer davantage de cours, de conférences ou de manifestations portant sur des questions relatives à la toxicomanie et de garantir le financement de l offre. Il importe de veiller à ce que l offre atteigne également les parents issus de classes socioculturelles défavorisées. Cependant, il est nécessaire que les écoles assument aussi leurs responsabilités et participent à la lutte contre la consommation de produits addictifs (alcool, tabac, drogues, Internet ou jeux vidéo). Le PDC demande en outre d engager une procédure sévère à l encontre des personnes majeures qui incitent nos mineurs à consommer des drogues. La vente de drogues aux mineurs doit être poursuivie et sanctionnée de manière conséquente. Prévention et conseils pour les enfants et les jeunes souffrant de troubles alimentaires L anorexie et la boulimie posent un véritable problème à notre société. Elles touchent souvent les jeunes, en particulier les jeunes femmes. Etre mince correspond aujourd hui à un idéal social qui peut devenir une forme dangereuse d addiction. C est précisément pour cette raison que la société doit prendre au sérieux l anorexie, qui peut, dans les cas extrêmes, entraîner la mort. Le PDC demande la mise en place d une prévention ciblée visant à éviter ou à déceler le plus tôt possible les troubles alimentaires. Dans ce contexte, la Confédération s est engagée jusqu ici surtout dans la prévention de l excès de poids et de l obésité. Il est urgent qu elle aussi bien que les cantons s impliquent dans la prévention de l anorexie et de la boulimie. Mettre un terme à l endettement des jeunes Beaucoup de jeunes gèrent l argent de manière responsable. Mais il y en a tout de même de plus en plus qui succombent aux tentations de notre époque. Les leasings de voiture, les abonnements de mobile ou les petits crédits : ils peuvent tous plonger les jeunes dans l endettement. S y ajoutent les factures à régler et les impôts. Raison pour laquelle le PDC exige une prévention ciblée contre l endettement des jeunes. Une prévention qui doit entre autres inclure la promotion de la compétence financière et un renforcement responsabilité individuelle. Il incombe en premier lieu aux parents d enseigner à leurs enfants un usage responsable de l argent. Puisque tous les parents n en sont pas capables, certaines bases de compétence financière doivent être transmises par l école. Le PDC veut en outre une interdiction des publicités agressives pour les petits crédits qui ciblent spécialement les jeunes. Il faut également imposer des obligations plus stricts à ceux qui proposent des petits crédits ou des leasings à de jeunes adultes. Ils doivent élaborer un concept de protection sociale afin de prévenir la dépendance aux achats par une détection précoce. 9

11 Annexe : interventions du PDC en matière de protection des jeunes (ces 5 dernières années) Médias / Internet / jeux vidéo Motion Amherd Viola Protection de la jeunesse. Création d un centre de compétences national pour les médias électroniques Postulat Schmid-Federer Barbara Dangers potentiels d Internet et des jeux en ligne Motion Bischofberger Ivo Internet. Renforcer la protection des jeunes et la lutte contre la cybercriminalité Interpellation Amherd Viola Protection de la jeunesse et médias. Comment poursuivre au-delà des programmes de prévention Postulat Schmid-Federer Barbara Lutte contre le mobbing et la cyberintimidation. Instituer un préposé fédéral Motion Amherd Viola Protection de la jeunesse. Création d un centre de compétences national pour les médias électroniques Motion Amherd Viola Résolution de l ONU pour lutter contre la pédopornographie sur l Internet Postulat Amherd Viola Donnons un cadre juridique aux médias sociaux Motion Amherd Viola Label de qualité pour les sites destinés aux enfants et aux adolescents Postulat Amherd Viola Accès des enfants à Facebook Motion Schmid-Federer Barbara Pour une stratégie nationale contre le cyberharcèlement Postulat Schmid-Federer Barbara Lutter contre la dépendance au jeu en ligne Interpellation Amherd Viola Lutter contre le phénomène du sexting Heure des questions. Question Amherd Viola Images montrant des enfants dans des poses à caractère sexuel. Nécessité d agir au plan juridique Postulat Amherd Viola Création d un centre de compétences consacré à l utilisation des nouveaux médias Motion Amherd Viola Sexting bekämpfen (titre non disponible en français) Pédophilie / violence / prostitution / alcoolisme Motion Amherd Viola Représentation de la violence. Protéger efficacement les jeunes Initiative parlementaire Barthassat Luc Interdire la prostitution des mineurs Motion Amherd Viola Mieux lutter contre la prostitution enfantine Motion Schmid-Federer Barbara Eriger en infraction pénale la sollicitation d enfants à des fins sexuelles Postulat Schmid-Federer Barbara Service Conseils et aide 147 de la fondation Pro Juventute 10

12 Motion Darbellay Christophe SCOCI. Doublement de l effectif et clarification du mandat et de la structure organisationnelle Motion Schmid-Federer Barbara Prévenir la consommation excessive d alcool par les jeunes Initiative parlementaire Müller-Altermatt Stefan Droit d aviser les autorités en cas d infraction pédocriminelle Confédération / politique Interpellation Amherd Viola Politique de l enfance et de la jeunesse. Coordination des mesures Motion Schmid-Federer Barbara Audition personnelle des enfants lors de l examen des cas de rigueur Motion Glanzmann-Hunkeler Ida Interdire la mendicité impliquant des enfants Motion Humbel Ruth Fixer le même âge dans toute la Suisse pour la remise de produits du tabac Motion Bulliard-Marbach Christine Régime de l autorisation pour les organisations qui placent des enfants sur mandat de l Etat 12,3476 Motion Schmid-Federer Barbara Harcèlement sexuel des mineurs. Adapter les éléments constitutifs de l infraction Motion Amherd Viola Troisième protocole facultatif à la Convention de l ONU relative aux droits de l enfant. Ratification Motion Regazzi Fabio Abus commis sur des enfants. Obligation de dénoncer et de témoigner Motion Schmid-Federer Barbara Catalogue de mesures pour les enfants et les adolescents hébergés plus de six mois dans des foyers d aide d urgence Postulat Bulliard-Marbach Christine Article 12 de la Convention des Nations Unies relatives aux droits de l enfant. Bilan de la mise en œuvre en Suisse 11

Droits de l enfant au parlement Aperçu de la session d automne 2014

Droits de l enfant au parlement Aperçu de la session d automne 2014 Droits de l enfant au parlement Aperçu de la session d automne 2014 Durant cette session le Conseil national traitera plusieurs infractions concernant les droits de l enfant. Le postulat Bilan de la mise

Plus en détail

1/ LES CARACTÉRISTIQUES DU CYBER-HARCÈLEMENT

1/ LES CARACTÉRISTIQUES DU CYBER-HARCÈLEMENT LE CYBER-HARCÈLEMENT Avec l utilisation massive des nouvelles technologies, le harcèlement entre élèves peut se poursuivre, voire débuter, en dehors de l enceinte des établissements scolaires. On parle

Plus en détail

Mémento. A l usage des parents et de leurs enfants

Mémento. A l usage des parents et de leurs enfants Mémento A l usage des parents et de leurs enfants Quelques adresses utiles Département de l instruction publique, de la culture et du sport www.ge.ch/dip/ Centrale de la police www.ge.ch/police tél. 022

Plus en détail

Cinzia Grassi, Loredana Ceccacci, Anna Elisa D Agostino Observatoire pour le contraste de la pédophilie et de la pornographie enfantine

Cinzia Grassi, Loredana Ceccacci, Anna Elisa D Agostino Observatoire pour le contraste de la pédophilie et de la pornographie enfantine 14. La collecte de données sur la violence envers les enfants Cinzia Grassi, Loredana Ceccacci, Anna Elisa D Agostino Observatoire pour le contraste de la pédophilie et de la pornographie enfantine Introduction

Plus en détail

Nouveaux médias. Guide pour les écoles obligatoires. Utilisation des téléphones mobiles Le cyber-harcèlement

Nouveaux médias. Guide pour les écoles obligatoires. Utilisation des téléphones mobiles Le cyber-harcèlement Nouveaux médias Guide pour les écoles obligatoires Utilisation des téléphones mobiles Le cyber-harcèlement 1 Police cantonale bernoise Etat-major/Prévention Groupe nouveaux médias Case postale 7571, 3001

Plus en détail

Safersurfing Sécurité sur les réseaux sociaux

Safersurfing Sécurité sur les réseaux sociaux Safersurfing Sécurité sur les réseaux sociaux En collaboration avec École et TIC Mentions légales Éditeur Auteur Photos educa.ch Prévention Suisse de la Criminalité www.skppsc.ch büro z {grafik design},

Plus en détail

Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence

Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence ministérielle sur la migration et le développement. Plan d Action

Plus en détail

Politique Institutionnelle. Politique de protection de l enfance. Direction Générale Fédérale 2007 PI 01

Politique Institutionnelle. Politique de protection de l enfance. Direction Générale Fédérale 2007 PI 01 Politique Institutionnelle Politique de protection de l enfance Direction Générale Fédérale 2007 PI 01 Politique Institutionnelle Politique de protection de l enfance 2 1. PRINCIPES : PRÉVENTION DES ABUS

Plus en détail

Dangers potentiels d Internet et des jeux en ligne

Dangers potentiels d Internet et des jeux en ligne Le Conseil fédéral Dangers potentiels d Internet et des jeux en ligne Rapport du Conseil fédéral en réponse aux postulats Forster-Vannini (09.3521) du 9.6.2009 et Schmid-Federer (09.3579) du 10.6.2009

Plus en détail

Pacte européen pour la santé mentale et le bien-être

Pacte européen pour la santé mentale et le bien-être Pacte européen pour la santé mentale et le bien-être CONFERENCE DE HAUT-NIVEAU DE L UE ENSEMBLE POUR LA SANTÉ MENTALE ET LE BIEN-ÊTRE Bruxelles, 12-13 juin 2008 Slovensko predsedstvo EU 2008 Slovenian

Plus en détail

Les victimes et auteur-e (s) de violences domestiques dans la procédure pénale

Les victimes et auteur-e (s) de violences domestiques dans la procédure pénale Les victimes et auteur-e (s) de violences domestiques dans la procédure pénale (Le contenu de cette présentation n engage pas le Ministère public) 1 Objectifs et plan I. Tour d horizon des différentes

Plus en détail

Les autorités judiciaires françaises n ont pas mis en œuvre de politique nationale de prévention dans ce domaine.

Les autorités judiciaires françaises n ont pas mis en œuvre de politique nationale de prévention dans ce domaine. COMITE D EXPERTS SUR LE TERRORISME (CODEXTER) CYBERTERRORISME L UTILISATION DE L INTERNET A DES FINS TERRORISTES FRANCE Avril 2008 Kapitel 1 www.coe.int/gmt A. Politique Nationale 1. Existe-t-il une politique

Plus en détail

Orientations. gouvernementales. en matière. d agression. sexuelle. Plan d action

Orientations. gouvernementales. en matière. d agression. sexuelle. Plan d action Orientations gouvernementales en matière d agression sexuelle Plan d action Édition produite par : La Direction des communications du ministère de la Santé et des Services sociaux Pour obtenir d autres

Plus en détail

RECOMMANDATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE N 13 DE L ECRI

RECOMMANDATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE N 13 DE L ECRI CRI(2011)37 RECOMMANDATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE N 13 DE L ECRI SUR LA LUTTE CONTRE L ANTI-TSIGANISME ET LES DISCRIMINATIONS ENVERS LES ROMS ADOPTÉE LE 24 JUIN 2011 Strasbourg, Septembre 2011 Publication

Plus en détail

_Règlement Caritas Protection des enfants

_Règlement Caritas Protection des enfants _Règlement Caritas Protection des enfants 2 Convaincus que les enfants ont le droit d être protégés et stimulés dans leur développement, respectés comme des acteurs indépendants et associés aux décisions,

Plus en détail

GROUPE DE RÉDACTION SUR LES DROITS DE L HOMME ET LES ENTREPRISES (CDDH-CORP)

GROUPE DE RÉDACTION SUR LES DROITS DE L HOMME ET LES ENTREPRISES (CDDH-CORP) Strasbourg, 22 août 2014 CDDH-CORP(2014)10 COMITÉ DIRECTEUR POUR LES DROITS DE L'HOMME (CDDH) GROUPE DE RÉDACTION SUR LES DROITS DE L HOMME ET LES ENTREPRISES (CDDH-CORP) Projet de recommandation du Comité

Plus en détail

Guide pratique pour lutter contre le cyber-harcèlement entre élèves

Guide pratique pour lutter contre le cyber-harcèlement entre élèves Guide pratique pour lutter contre le cyber-harcèlement entre élèves AVANT-PROPOS A l occasion des premières Assises Nationales sur le harcèlement à l École des 2 et 3 mai 2011, Luc CHATEL, ministre de

Plus en détail

INTERNET ET LA LOI. Marie-Ange CORNET (CAL/Luxembourg)

INTERNET ET LA LOI. Marie-Ange CORNET (CAL/Luxembourg) INTERNET ET LA LOI Marie-Ange CORNET (CAL/Luxembourg) QUELQUES PRINCIPES Internet, c est aussi la vraie vie Le monde virtuel est aussi le monde réel : les lois s y appliquent Nous sommes toutes et tous

Plus en détail

Service de presse 15 20 novembre 2014

Service de presse 15 20 novembre 2014 Service de presse 15 20 novembre 2014 40 ans après la ratification de la Convention européenne des droits de l homme (CEDH) Les droits fondamentaux remis en question Isabelle Bindschedler Un soutien pour

Plus en détail

Initiative parlementaire Prévention de l endettement par l interdiction de la publicité en faveur des petits crédits

Initiative parlementaire Prévention de l endettement par l interdiction de la publicité en faveur des petits crédits ad 10.467 Initiative parlementaire Prévention de l endettement par l interdiction de la publicité en faveur des petits crédits Rapport du 28 janvier 2014 de la Commission de l économie et des redevances

Plus en détail

Apprenez à votre enfant la Règle «On ne touche pas ici».

Apprenez à votre enfant la Règle «On ne touche pas ici». 1. Apprenez à votre enfant la Règle «On ne touche pas ici». Près d un enfant sur cinq est victime de violence sexuelle, y compris d abus sexuels. Vous pouvez empêcher que cela arrive à votre enfant. Apprenez

Plus en détail

Copie préliminaire du texte authentique. La copie certifiée par le Secrétaire général sera publiée ultérieurement.

Copie préliminaire du texte authentique. La copie certifiée par le Secrétaire général sera publiée ultérieurement. PROTOCOLE ADDITIONNEL À LA CONVENTION DES NATIONS UNIES CONTRE LA CRIMINALITÉ TRANSNATIONALE ORGANISÉE VISANT À PRÉVENIR, RÉPRIMER ET PUNIR LA TRAITE DES PERSONNES, EN PARTICULIER DES FEMMES ET DES ENFANTS

Plus en détail

Violence au travail Un organisme national

Violence au travail Un organisme national Violence au travail Un organisme national Violence au travail : prévention, protocoles et sanctions Politique La Société s engage à offrir un milieu de travail sécuritaire. Elle reconnaît que la violence

Plus en détail

www.cyberactionjeunesse.ca

www.cyberactionjeunesse.ca www.cyberactionjeunesse.ca CyberAction Jeunesse Canada 2011 Présentation de l organisme Projet pilote Prévention (approche en amont) Mission Objectif CyberAction Jeunesse Canada 2011 Plan de la présentation

Plus en détail

Description de la prestation Webhosting / HomepageTool

Description de la prestation Webhosting / HomepageTool Description de la prestation Webhosting / HomepageTool 1 Domaine d application La «description de la prestation Webhosting / HomepageTool» («description de la prestation») de la Swisscom (Suisse) SA («Swisscom»)

Plus en détail

Loi fédérale sur l agrément et la surveillance des réviseurs

Loi fédérale sur l agrément et la surveillance des réviseurs Loi fédérale sur l agrément et la surveillance des réviseurs (Loi sur la surveillance de la révision, LSR) 221.302 du 16 décembre 2005 (Etat le 1 er septembre 2007) L Assemblée fédérale de la Confédération

Plus en détail

AVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION

AVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION AVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION NOVEMBRE 2014 La Fédération québécoise de l'autisme (FQA) est un regroupement

Plus en détail

LES DANGERS QUE L ON PEUT

LES DANGERS QUE L ON PEUT LES DANGERS QUE L ON PEUT ENCOURIR SUR INTERNET Table des matières Introduction...1 1 Des pourcentages étonnants et assez effrayants...1 2 La commission nationale de l informatique et des libertés (C.N.I.L.)...2

Plus en détail

Rapport : Sur mandat de Promotion Santé Suisse Avenue de la Gare 52, 1003 Lausanne

Rapport : Sur mandat de Promotion Santé Suisse Avenue de la Gare 52, 1003 Lausanne Croix-Rouge suisse Département santé et intégration Service santé Werkstr. 18 3086 Wabern Rapport : Examen et ajustement des politiques cantonales dans le cadre du programme «Poids corporel sain» sous

Plus en détail

Guide d intervention sur. l intimidation. destiné aux intervenants - 1 -

Guide d intervention sur. l intimidation. destiné aux intervenants - 1 - Guide d intervention sur l intimidation destiné aux intervenants - 1 - Rédaction Linda Laliberté : Mélanie Blais : Michèle Gariépy : Joanie Charrette : Espace Bois-Francs InterVal Pacte Bois-Francs organisme

Plus en détail

La cybercriminalité et les infractions liées à l utilisation frauduleuse d Internet : éléments de mesure et d analyse pour l année 2012

La cybercriminalité et les infractions liées à l utilisation frauduleuse d Internet : éléments de mesure et d analyse pour l année 2012 La cybercriminalité et les infractions liées à l utilisation frauduleuse d Internet : éléments de mesure et d analyse pour l année 2012 Jorick Guillaneuf, chargé d études statistiques à l ONDRP DOSSIER

Plus en détail

N 2345 ASSEMBLÉE NATIONALE PROPOSITION DE LOI

N 2345 ASSEMBLÉE NATIONALE PROPOSITION DE LOI N 2345 ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 DOUZIÈME LÉGISLATURE Enregistré à la Présidence de l Assemblée nationale le 25 mai 2005. PROPOSITION DE LOI abrogeant l article 434-7-2 du code

Plus en détail

Dossier pratique n 6

Dossier pratique n 6 Dossier pratique n 6 Internet, mineurs et législation Contributeurs : Action Innocence France et Maître Ségolène Rouillé-Mirza, Avocate au Barreau de Paris - Mai 2010 www.actioninnocence.org france@actioninnocence.org

Plus en détail

Chaque Jour, les enfants sont victimes d intimidation.

Chaque Jour, les enfants sont victimes d intimidation. Chaque Matin... Chaque heure de MIDI... Chaque AprÈs-midi... Chaque Jour, les enfants sont victimes d intimidation. Apprenez comment vous pouvez faire cesser l intimidation. Les communautés et les écoles

Plus en détail

Programme intercantonal de lutte contre la dépendance au jeu (PILDJ) Actions neuchâteloises

Programme intercantonal de lutte contre la dépendance au jeu (PILDJ) Actions neuchâteloises 1 Programme intercantonal de lutte contre la dépendance au jeu (PILDJ) Actions neuchâteloises Luca Fumagalli Adjoint au chef du Service des établissements spécialisés et délégué du canton au groupe d accompagnement

Plus en détail

Informations complémentaires au communiqué de presse conducteur-d-elit.ch

Informations complémentaires au communiqué de presse conducteur-d-elit.ch Le 29 janvier 2015 Informations complémentaires au communiqué de presse conducteur-d-elit.ch Campagne conducteur-d-elite.ch: suivre des cours, c est avoir une conduite plus sûre. L objectif de la campagne

Plus en détail

POLITIQUE FAMILIALE DU CANTON DE WESTBURY

POLITIQUE FAMILIALE DU CANTON DE WESTBURY POLITIQUE FAMILIALE DU CANTON DE WESTBURY «Penser et agir famille» LES OBJECTIFS 1. Accueillir les familles avec respect et ouverture d esprit dans toutes leurs formes et leurs différences. 2. Stimuler

Plus en détail

Loi fédérale sur l agrément et la surveillance des réviseurs

Loi fédérale sur l agrément et la surveillance des réviseurs Loi fédérale sur l agrément et la surveillance des réviseurs (Loi sur la surveillance de la révision, LSR) 221.302 du 16 décembre 2005 (Etat le 1 er janvier 2013) L Assemblée fédérale de la Confédération

Plus en détail

Du 1 er juillet 2014 au 30 juin 2015

Du 1 er juillet 2014 au 30 juin 2015 Place Vignioboul Mon Pass Loisirs Du 1 er juillet 2014 au 30 juin 2015 Prénom : / Nom : Ma date de naissance : / / Téléphone (domicile) : / Mon portable : / Mon mail : / Cocher 1 possibilité : (OBLIGATOIRE)

Plus en détail

GUIDE DE PRÉVENTION DE LA CYBERVIOLENCE ENTRE ÉLÈVES

GUIDE DE PRÉVENTION DE LA CYBERVIOLENCE ENTRE ÉLÈVES GUIDE DE PRÉVENTION DE LA CYBERVIOLENCE ENTRE ÉLÈVES AVANT-PROPOS Les médias numériques et notamment les médias sociaux offrent aux élèves de nombreuses possibilités d expression, de collaboration et d

Plus en détail

C est quoi l intimidation?

C est quoi l intimidation? C est quoi l intimidation? Définition de l intimidation (Olweus, 1996) : «Un élève est intimidé ou victimisé lorsqu il est exposé de façon répétée et soutenue à des gestes négatifs de la part d un ou de

Plus en détail

Berne, mai 2007. Questions fréquentes au sujet de l aide sociale

Berne, mai 2007. Questions fréquentes au sujet de l aide sociale 1 Berne, mai 2007 Questions fréquentes au sujet de l aide sociale 2 Pourquoi la CSIAS en tant qu association privée peut-elle établir des normes en matière d aide sociale? La CSIAS est l association professionnelle

Plus en détail

152.1. Loi fédérale sur l archivage. (LAr) Dispositions générales. du 26 juin 1998 (Etat le 1 er août 2008)

152.1. Loi fédérale sur l archivage. (LAr) Dispositions générales. du 26 juin 1998 (Etat le 1 er août 2008) Loi fédérale sur l archivage (LAr) 152.1 du 26 juin 1998 (Etat le 1 er août 2008) L Assemblée fédérale de la Confédération suisse, vu l art. 85, ch. 1, de la constitution 1, vu le message du Conseil fédéral

Plus en détail

Avertissement. Le Conseil général. L association ADEJ. Les jeunes connaissent bien les dangers d Internet.

Avertissement. Le Conseil général. L association ADEJ. Les jeunes connaissent bien les dangers d Internet. 2 Le Conseil général Equiper l ensemble d une tranche d âge d ordinateurs portables et lui permettre d accéder à l informatique et aux moyens de communication : c est le pari très ambitieux fait au cours

Plus en détail

CHARTE D UTILISATION DES MATERIELS, DE L INTERNET, DES RESEAUX ET DES SERVICES MULTIMEDIAS DANS LE CADRE EDUCATIF DE L ETABLISSEMENT SCOLAIRE

CHARTE D UTILISATION DES MATERIELS, DE L INTERNET, DES RESEAUX ET DES SERVICES MULTIMEDIAS DANS LE CADRE EDUCATIF DE L ETABLISSEMENT SCOLAIRE CHARTE D UTILISATION DES MATERIELS, DE L INTERNET, DES RESEAUX ET DES SERVICES MULTIMEDIAS DANS LE CADRE EDUCATIF DE L ETABLISSEMENT SCOLAIRE ENTRE : L établissement scolaire Jean Baptiste de la Salle,

Plus en détail

Plan et résumé de l intervention de Jean-Philippe Dunand

Plan et résumé de l intervention de Jean-Philippe Dunand Faculté de droit Prof. Jean-Philippe Dunand Prof. Pascal Mahon Avenue du 1 er -Mars 26 CH-2000 Neuchâtel Tél. ++41 32 718.12.00 Fax ++41 32 718.12.01 Centre d étude des relations de travail (CERT) Neuchâtel,

Plus en détail

CHARTE D HEBERGEMENT DES SITES INTERNET SUR LA PLATE-FORME DE L ACADEMIE DE STRASBOURG

CHARTE D HEBERGEMENT DES SITES INTERNET SUR LA PLATE-FORME DE L ACADEMIE DE STRASBOURG CHARTE D HEBERGEMENT DES SITES INTERNET SUR LA PLATE-FORME DE L ACADEMIE DE STRASBOURG Version Octobre 2014 Rectorat de l académie de Strasbourg 6 Rue de la Toussaint 67975 Strasbourg cedex 9 1 Page 1/14

Plus en détail

Recommandation CP(2014)17 sur la mise en œuvre de la Convention du Conseil de l Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains par Saint-Marin

Recommandation CP(2014)17 sur la mise en œuvre de la Convention du Conseil de l Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains par Saint-Marin Comité des Parties de la Convention du Conseil de l'europe sur la lutte contre la traite des êtres humains Recommandation CP(2014)17 sur la mise en œuvre de la Convention du Conseil de l Europe sur la

Plus en détail

AZ A^kgZi Yj 8^idnZc

AZ A^kgZi Yj 8^idnZc Bienvenue à l âge de la majorité! l État vous présente vos droits et devoirs ainsi que les principes fondamentaux de la République à travers «Le Livret du Citoyen» Nom... Prénom... Date de naissance...

Plus en détail

Regard critique de D.E.I.-France sur le 2 rapport de la France relatif à l application de la CIDE. Genève le 6 février 2004

Regard critique de D.E.I.-France sur le 2 rapport de la France relatif à l application de la CIDE. Genève le 6 février 2004 Regard critique de D.E.I.-France sur le 2 rapport de la France relatif à l application de la CIDE Genève le 6 février 2004 intervention de Fabienne Bonnet-Cogulet et Jean-Pierre Rosenczveig 1 La légitimité

Plus en détail

A/RES/55/25 II. Protection des victimes de la traite des personnes

A/RES/55/25 II. Protection des victimes de la traite des personnes 2. L original de la présente Convention, dont les textes anglais, arabe, chinois, espagnol, français et russe font également foi, sera déposé auprès du Secrétaire général de l Organisation des Nations

Plus en détail

Notice sur les allégements dans l exécution des peines et mesures

Notice sur les allégements dans l exécution des peines et mesures Notice sur les allégements dans l exécution des peines et mesures 1. Situation actuelle De l article 123 al. 2 de la Constitution fédérale (RS 101) découle le principe selon lequel l exécution des sanctions

Plus en détail

Loi fédérale sur le transfert international des biens culturels

Loi fédérale sur le transfert international des biens culturels Loi fédérale sur le transfert international des biens culturels (Loi sur le transfert des biens culturels, LTBC) 444.1 du 20 juin 2003 (Etat le 1 er janvier 2012) L Assemblée fédérale de la Confédération

Plus en détail

Secrétariat du Grand Conseil PL 8785-A

Secrétariat du Grand Conseil PL 8785-A Secrétariat du Grand Conseil PL 8785-A Date de dépôt: 2 décembre 2003 Messagerie Rapport de la Commission des finances chargée d'étudier le projet de loi de M mes Françoise Schenk-Gottret et Loly Bolay

Plus en détail

Conditions générales de AgenceWeb SA. I. Dispositions générales

Conditions générales de AgenceWeb SA. I. Dispositions générales Conditions générales de AgenceWeb SA I. Dispositions générales Art. 1 Champ d application 1.1 Les présentes conditions générales s appliquent à l ensemble des prestations de services Internet de AgenceWeb

Plus en détail

TABLE DES MATIÈRES. PARTIE 1 Des agissements destructeurs de la dignité humaine... 21. 1 Le droit et la psychologie à la rescousse de la victime...

TABLE DES MATIÈRES. PARTIE 1 Des agissements destructeurs de la dignité humaine... 21. 1 Le droit et la psychologie à la rescousse de la victime... TABLE DES MATIÈRES Préface.............................................................. V Remerciements.................................................... 3 Abréviations et explications......................................

Plus en détail

CHARTE D ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE DU GROUPE AFD

CHARTE D ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE DU GROUPE AFD CHARTE D ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE DU GROUPE AFD AVANT-PROPOS Établissement public, l Agence Française de Développement exerce une mission d intérêt public, principalement à l international. CHARTE D ÉTHIQUE

Plus en détail

Jurisanimation.fr 2012 - Tous droits réservés. Les docs de LA RESPONSABILITE DU DIRECTEUR D ACM

Jurisanimation.fr 2012 - Tous droits réservés. Les docs de LA RESPONSABILITE DU DIRECTEUR D ACM 2012 - Tous droits réservés Les docs de LA RESPONSABILITE DU DIRECTEUR D ACM LA RESPONSABILITE DU DIRECTEUR D ACM En principe, on qualifie la responsabilité comme le fait d assumer la conséquence de ses

Plus en détail

Fondements éthiques et domaines d'activités des services de probation en Suisse

Fondements éthiques et domaines d'activités des services de probation en Suisse Fondements éthiques et domaines d'activités des services de probation en Suisse Conférence Suisse des Directrices et Directeurs de la Probation (CSDP) 1 2 INTRODUCTION 2 4 BASES LÉGALES 3 6 PRINCIPES ÉTHIQUES

Plus en détail

Un seul droit de la famille pour toutes les femmes.

Un seul droit de la famille pour toutes les femmes. 2 Protection de l enfance et droit de la famille FR 002 LE DROIT DE LA FAMILLE ET LES FEMMES EN ONTARIO Un seul droit de la famille pour toutes les femmes. Renseignez-vous sur vos droits. Protection de

Plus en détail

«ENFANTS ET INTERNET» BAROMETRE 2011 de l opération nationale de sensibilisation :

«ENFANTS ET INTERNET» BAROMETRE 2011 de l opération nationale de sensibilisation : avec le soutien de «ENFANTS ET INTERNET» BAROMETRE nationale de sensibilisation : Génération Numérique Fiche technique Le cinquième baromètre et a été réalisé par Calysto dans le cadre de sensibilisation

Plus en détail

La sécurité sur Internet

La sécurité sur Internet La sécurité sur Internet si on en parlait en famille? Petit guide à l usage des parents Internet pour tous Internet de demain Réalisé avec l aide du ministère de l Enseignement supérieur et de la Recherche

Plus en détail

ENFANTS ET INTERNET BAROMETRE 2009-2010 de l opération nationale de sensibilisation : Un clic,déclic le Tour de France Des Etablissements Scolaires

ENFANTS ET INTERNET BAROMETRE 2009-2010 de l opération nationale de sensibilisation : Un clic,déclic le Tour de France Des Etablissements Scolaires ENFANTS ET INTERNET BAROMETRE de l opération nationale de sensibilisation : Un clic,déclic le Tour de France Des Etablissements Scolaires 1 Fiche technique Le quatrième baromètre et a été réalisé par Calysto

Plus en détail

Règlement d INTERPOL sur le traitement des données

Règlement d INTERPOL sur le traitement des données BUREAU DES AFFAIRES JURIDIQUES Règlement d INTERPOL sur le traitement des données [III/IRPD/GA/2011(2014)] REFERENCES 51 ème session de l Assemblée générale, résolution AGN/51/RES/1, portant adoption du

Plus en détail

Le monitoring cannabis 2004-2008 et les recommandations pour la prévention

Le monitoring cannabis 2004-2008 et les recommandations pour la prévention Le monitoring cannabis 2004-2008 et les recommandations pour la prévention Présentation lors du congrès «Pour un bon développement! Nouvelles approches en prévention pour enfants, jeunes et familles» 30

Plus en détail

Avocat pour la défense des droits des animaux

Avocat pour la défense des droits des animaux Avocat pour la défense des droits des animaux Nécessité d avocats pour la défense des droits des animaux sur l ensemble du territoire helvétique Incapables de se défendre par eux-mêmes, les animaux ne

Plus en détail

République Algérienne Démocratique et Populaire

République Algérienne Démocratique et Populaire République Algérienne Démocratique et Populaire Journée mondiale des Télécommunications Séminaire protection des enfant dans le cyberespace Hôtel El-Jazaïr Alger, le 17 Mai 2009. L ENFANT ET INTERNET «pour

Plus en détail

Motion pour «L interdiction des affiches publicitaires pour le petit crédit»

Motion pour «L interdiction des affiches publicitaires pour le petit crédit» Motion pour «L interdiction des affiches publicitaires pour le petit crédit» De par mon métier d assistante sociale, je peux constater les ravages de l endettement sur la vie des familles et des jeunes

Plus en détail

Les Nouvelles Technologies de l Information et de la Communication

Les Nouvelles Technologies de l Information et de la Communication Les Nouvelles Technologies de l Information et de la Communication Diaporama réalisé à partir des résultats du questionnaire passé par 648 lycéens du Lycée Hector Berlioz Définition des nouvelles technologies

Plus en détail

LA REBELLION. a) il faut que l'agent ait agi dans l'exercice de ses fonctions.

LA REBELLION. a) il faut que l'agent ait agi dans l'exercice de ses fonctions. LA REBELLION La rébellion est le fait de s'opposer violemment aux fonctionnaires et officiers publics qui agissent pour l'exécution et l'application des lois. I - ELEMENTS CONSTITUTIFS A - L ELEMENT LEGAL

Plus en détail

LE DOCUMENT UNIQUE DE DELEGATION

LE DOCUMENT UNIQUE DE DELEGATION LE DOCUMENT UNIQUE DE DELEGATION 1 Document Unique de Délégation Un document qui permet de définir les responsabilités : civiles - pénales Des dirigeants pleinement conscients de leur périmètre de responsabilité,

Plus en détail

HARCÈLEMENT CRIMINEL. Poursuivre quelqu un, ce n est pas l aimer!

HARCÈLEMENT CRIMINEL. Poursuivre quelqu un, ce n est pas l aimer! HARCÈLEMENT CRIMINEL Poursuivre quelqu un, ce n est pas l aimer! Qu est-ce que c est? Le harcèlement criminel est un crime. Généralement, il s agit d une conduite répétée durant une période de temps qui

Plus en détail

Loi fédérale sur la mise en œuvre des recommandations du Groupe d action financière, révisées en 2012

Loi fédérale sur la mise en œuvre des recommandations du Groupe d action financière, révisées en 2012 Délai référendaire: 2 avril 2015 Loi fédérale sur la mise en œuvre des recommandations du du 12 décembre 2014 L Assemblée fédérale de la Confédération suisse, vu le message du Conseil fédéral du 13 décembre

Plus en détail

CHARTE D UTILISATION de la Page Facebook officielle TAG

CHARTE D UTILISATION de la Page Facebook officielle TAG CHARTE D UTILISATION de la Page Facebook officielle TAG La Page Facebook officielle TAG est hébergée par Facebook et éditée par : SÉMITAG (Société d Économie Mixte des Transports de l Agglomération Grenobloise)

Plus en détail

LUTTER CONTRE LE HARCÈLEMENT

LUTTER CONTRE LE HARCÈLEMENT LUTTER CONTRE LE HARCÈLEMENT Prix À «Mobilisons-nous L ÉCOLE : L AFFAIRE contre DE le TOUS! harcèlement» 2ème édition 2014/2015 Préambule Dans le cadre de la politique conduite pour diminuer le harcèlement

Plus en détail

Politique Utilisation des actifs informationnels

Politique Utilisation des actifs informationnels Politique Utilisation des actifs informationnels Direction des technologies de l information Adopté le 15 octobre 2007 Révisé le 2 juillet 2013 TABLE DES MATIÈRES 1. OBJECTIFS... 3 2. DÉFINITIONS... 3

Plus en détail

INFORMATIONS UTILES À DESTINATION DES ÉTUDIANTS VENANT À MALTE ET GOZO POUR APPRENDRE L ANGLAIS

INFORMATIONS UTILES À DESTINATION DES ÉTUDIANTS VENANT À MALTE ET GOZO POUR APPRENDRE L ANGLAIS INFORMATIONS UTILES À DESTINATION DES ÉTUDIANTS VENANT À MALTE ET GOZO POUR APPRENDRE L ANGLAIS INTRODUCTION Bienvenue. Cette brochure a pour but de vous donner des conseils pratiques et des informations

Plus en détail

Les approches de réduction des méfaits trouvent un certain appui dans la population québécoise*

Les approches de réduction des méfaits trouvent un certain appui dans la population québécoise* INSTITUT NATIONAL DE SANTÉ PUBLIQUE DU QUÉBEC Les approches de réduction des méfaits trouvent un certain appui dans la population québécoise* Denis Hamel, statisticien Unité Connaissance-surveillance MISE

Plus en détail

Mécanismes techniques de Protection dans les domaines de l Internet et des smartphones

Mécanismes techniques de Protection dans les domaines de l Internet et des smartphones Mécanismes techniques de Protection dans les domaines de l Internet et des smartphones Patrick Britschgi Swisscom (Suisse) SA 7 mars 2013, Berne 2 e Forum national pour la protection de la jeunesse face

Plus en détail

Section 3. Utilisation des ressources informatiques et du réseau de télécommunication

Section 3. Utilisation des ressources informatiques et du réseau de télécommunication SECTION 3 : ADMINISTRATION CENTRALE Titre de la procédure: Utilisation des ressources informatiques et du réseau de télécommunication Politique : En vertu de la politique 3.1 : Relations : La direction

Plus en détail

Projet de loi n o 491

Projet de loi n o 491 PREMIÈRE SESSION QUARANTIÈME LÉGISLATURE Projet de loi n o 491 Loi sur la neutralité religieuse de l État et la lutte contre l intégrisme religieux et modifiant la Charte des droits et libertés de la personne

Plus en détail

Autorité cantonale de la transparence et de la protection des données ATPrD Kantonale Behörde für Öffentlichkeit und Datenschutz ÖDSB

Autorité cantonale de la transparence et de la protection des données ATPrD Kantonale Behörde für Öffentlichkeit und Datenschutz ÖDSB Autorité cantonale de la transparence et de la protection des données ATPrD Kantonale Behörde für Öffentlichkeit und Datenschutz ÖDSB Rue des Chanoines 2, 1700 Fribourg Autorité cantonale de la transparence

Plus en détail

Code à l intention des partenaires commerciaux

Code à l intention des partenaires commerciaux Code à l intention des partenaires commerciaux Groupe Axpo Code à l intention des partenaires commerciaux 02 03 Table des matières Introduction... 05 I. Éthique commerciale et intégrité... 07 II. Respect

Plus en détail

Le vol à l étalage 1

Le vol à l étalage 1 Le vol à l étalage 1 Le vol à l étalage, c est du vol tout court Définition ; Le vol consiste à prendre sans en avoir la permission quelque chose, si petit que soit-il, qui appartient à autrui, à un magasin

Plus en détail

DISPOSITIF FEMMES EN TRES GRAND DANGER BILAN D UNE ANNÉE D EXPÉRIMENTATION

DISPOSITIF FEMMES EN TRES GRAND DANGER BILAN D UNE ANNÉE D EXPÉRIMENTATION DISPOSITIF FEMMES EN TRES GRAND DANGER BILAN D UNE ANNÉE D EXPÉRIMENTATION 30 téléphones portables disponibles 27 femmes ont été admises au dispositif. Le bénéfice du TGD pendant une durée de 6 mois a

Plus en détail

La République fédérale d Allemagne est composée de

La République fédérale d Allemagne est composée de La criminalité en France Rapport annuel 2014 de l ONDRP Premier ministre La criminalité enregistrée en Allemagne en Olivier gourdon, Chargé d études à l ONDRP Présentation du système policier allemand

Plus en détail

l L immense majorité des condamnations concernent des délits

l L immense majorité des condamnations concernent des délits Prévention de la récidive et individualisation des peines Chiffres-clés Juin 2014 Les condamnations En 2012, environ 900 000 infractions ont donné lieu à environ 600 000 condamnations pénales prononcées

Plus en détail

Charte de déontologie SMS+ applicable au 01/10/2013

Charte de déontologie SMS+ applicable au 01/10/2013 Charte de déontologie SMS+ applicable au 01/10/2013 Principales évolutions : Les principales évolutions par rapport aux versions précédentes ont été surlignées en jaune. Article modifié Charte de déontologie

Plus en détail

Table des matières. 1. Mesures législatives Loi sur la protection des personnes recevant des soins Généralités 3 Principaux éléments 3

Table des matières. 1. Mesures législatives Loi sur la protection des personnes recevant des soins Généralités 3 Principaux éléments 3 OFFICE DE PROTECTION DES PERSONNES RECEVANT DES SOINS RAPPORT STATISTIQUE 2007-2008 1 Table des matières 1. Mesures législatives Loi sur la protection des personnes recevant des soins Généralités 3 Principaux

Plus en détail

Normes de formation au pré-déploiement pour la Police des Nations Unies

Normes de formation au pré-déploiement pour la Police des Nations Unies Normes de formation au pré-déploiement pour la Police des Nations Unies Introduction et raison d être 1. La Police des Nations Unies fut déployée pour la première fois dans les années 1960 au sein d une

Plus en détail

PRESENTATION DU RAPPORT DU GROUPE DE TRAVAIL DU CONSEIL NATIONAL DE L AIDE AUX VICTIMES SUR LA PRISE EN CHARGE DES VICTIMES EN URGENCE

PRESENTATION DU RAPPORT DU GROUPE DE TRAVAIL DU CONSEIL NATIONAL DE L AIDE AUX VICTIMES SUR LA PRISE EN CHARGE DES VICTIMES EN URGENCE PRESENTATION DU RAPPORT DU GROUPE DE TRAVAIL DU CONSEIL NATIONAL DE L AIDE AUX VICTIMES SUR LA PRISE EN CHARGE DES VICTIMES EN URGENCE SYNTHESE Le 15 septembre 2003, Madame Anne D HAUTEVILLE, professeur

Plus en détail

LES HABITATIONS NOUVEAU DÉPART 251-2 pointe-gatineau Gatineau,Qc J8t2c8. Code de vie du «137»

LES HABITATIONS NOUVEAU DÉPART 251-2 pointe-gatineau Gatineau,Qc J8t2c8. Code de vie du «137» LES HABITATIONS NOUVEAU DÉPART 251-2 pointe-gatineau Gatineau,Qc J8t2c8 Code de vie du «137» Bienvenue parmi nous! Ce code de vie est conçu pour expliquer le fonctionnement du «137». Étant donné que cet

Plus en détail

Le VIGOR L inventaire des victimes de leurs objectifs, options et risques

Le VIGOR L inventaire des victimes de leurs objectifs, options et risques Le VIGOR L inventaire des victimes de leurs objectifs, options et risques Un outil de planification de la sécurité pour aider les personnes victimes de violence à évaluer les risques et décider comment

Plus en détail

Loi sur le transport de voyageurs

Loi sur le transport de voyageurs Projet de la Commission de rédaction pour le vote final Loi sur le transport de voyageurs (LTV) Modification du 26 septembre 2014 L Assemblée fédérale de la Confédération suisse, vu le message du Conseil

Plus en détail

Directive de la Direction 6.2. Utilisation d Internet, de la messagerie électronique, des réseaux sociaux, de la téléphonie et du poste de travail

Directive de la Direction 6.2. Utilisation d Internet, de la messagerie électronique, des réseaux sociaux, de la téléphonie et du poste de travail Directive de la Direction Directive de la Direction 6.2. Utilisation d Internet, de la messagerie électronique, des réseaux sociaux, de la téléphonie et du poste de travail 1 Base La présente directive

Plus en détail

CRC/C/GC/13. Convention relative aux droits de l enfant

CRC/C/GC/13. Convention relative aux droits de l enfant Nations Unies Convention relative aux droits de l enfant Distr. générale 18 avril 2011 Français Original: anglais CRC/C/GC/13 Comité des droits de l enfant Observation générale n o 13 (2011) Le droit de

Plus en détail

POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES

POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES MAI 2008 POLITIQUE D EGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES 1. LE CONTEXTE L égalité entre les femmes et les hommes est une condition essentielle au développement

Plus en détail

Nations Unies Haut Commissariat aux Droits de l Homme, réf: NVebU mes 2011

Nations Unies Haut Commissariat aux Droits de l Homme, réf: NVebU mes 2011 Nations Unies Haut Commissariat aux Droits de l Homme, réf: NVebU mes 2011 Initiatives montrant des bonnes pratiques ainsi que des pratiques efficaces dans l adoption d une approche fondée sur les droits

Plus en détail

RESTRICTIONS PUBLICITAIRES M6 ET W9 FENÊTRE PUBLICITAIRE SUISSE

RESTRICTIONS PUBLICITAIRES M6 ET W9 FENÊTRE PUBLICITAIRE SUISSE RESTRICTIONS PUBLICITAIRES M6 ET W9 FENÊTRE PUBLICITAIRE SUISSE Goldbach Media est tenu de respecter les restrictions publicitaires françaises. M6 Publicité se réserve le droit de refuser des spots ou

Plus en détail

1 von 5 07.05.2013 11:59. Vie numérique Dimanche5 mai 2013

1 von 5 07.05.2013 11:59. Vie numérique Dimanche5 mai 2013 1 von 5 07.05.2013 11:59 Vie numérique Dimanche5 mai 2013 Par Propos recueillis par Mehdi Atmani «Je pars en guerre contre le Big Data» Le préposé fédéral à la protection des données et à la transparence,

Plus en détail