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1 LeSoleilSurMonOrdi.ca - Le Soleil - 17 octobre Fini la «psychose du bac brun» Page 1 sur 2 17 octobre 2015 Le Soleil VALÉRIEGAUDREAU vgaudreau@lesoleil.com Fini la «psychose du bac brun» Les citoyens de Québec n auront pas besoin de bac brun pour y placer leurs restes de table lorsque l usine de biométhanisation sera en place. «La psychose du bac brun, elle n existera plus. Il n y aura pas de bac supplémentaire», a lancé le maire Régis Labeaume. Des sacs contenant les coeurs de pommes, les pelures de bananes ou les os de poulet seront jetés directement dans les ordures et triés par un voyant optique une fois rendus à l incinérateur. PHOTOTHÈQUE LE SOLEIL Danslebutdefaciliter la vieàtouslescitoyens, la VilledeQuébecn aurapasdenouveaubacpourles résidus alimentaires. Les sacs à ordures seront triés par un voyant optique une fois rendus à l incinérateur. «On veut faciliter la vie à tous ces gens, et l objectif est d avoir un seul contenant pour les ordures

2 LeSoleilSurMonOrdi.ca - Le Soleil - 17 octobre Fini la «psychose du bac brun» Page 2 sur 2 et les résidus alimentaires», a dit le directeur du projet d usine de biométhanisation, Carl Desharnais. «On parle d aucun nouveau bac et d aucun camion supplémentaire», a poursuivi l ingénieur au tout début d un comité plénier vendredi matin à l hôtel de ville de Québec. Les sacs compostables remplis de restes de table seront collectés à la maison dans le même contenant que les ordures et triés par la suite, a-t-il expliqué lors de cette séance d information aux élus. La méthode utilisée sera le tri optique, où un lecteur cible les sacs d une certaine couleur, par exemple. Cette technologie n est pas encore utilisée au Québec. «On a visité des centres qui ont cette technologie-là, comme en Norvège. Mais, au Québec, je dirais qu on est avant-gardistes», a dit M. Desharnais en mêlée de presse. Régis Labeaume a aussi donné l exemple de l Institut national d optique, qui a développé un procédé par lequel la lumière distingue différents types de plastique. Le comité plénier de vendredi visait à faire le point sur cette usine de 98,5 millions $ qui, à partir de 2022, transformera en compost et en biogaz tonnes de résidus alimentaires et de boues municipales (égouts). On doit ajouter à ce montant les coûts de la collecte pour un projet total de 124,5 millions $. L usine sera située dans le secteur de la Baie de Beauport, voisine de l usine de traitement des eaux usées. Dès les premières minutes du comité plénier, Régis Labeaume a insisté pour dire que la Ville est obligée d opter pour la biométhanisation, car une loi du gouvernement du Québec interdira tout enfouissement ou incinération de matières organiques d ici «La biométhanisation n est pas une lubie de la Ville de Québec», a-t-il dit à propos de ce projet subventionné à hauteur de 45 millions $ par le gouvernement provincial et de 15 millions $ du fédéral. La Ville de Québec payera environ 60 millions $. OPPOSITIONABSENTE Tel qu ils l avaient annoncé mercredi, les trois élus de l opposition, Paul Shoiry, Anne Guérette et Yvon Bussières, ont boycotté le comité plénier de vendredi matin. Ils estiment ne pas avoir eu en main l information nécessaire pour se préparer à poser les questions lors de cette séance d information avec les hauts fonctionnaires de la Ville malgré leurs démarches répétées des derniers mois à l accès à l information et auprès de la direction générale de la Ville. Avant le comité plénier de vendredi, M. Labeaume et le directeur général de la Ville, André Legault, ont soutenu que les documents demandés pardémocratie Québec sont en partie des avis juridiques, qui doivent demeurer confidentiels. D autres documents demandés «auront de l incidence sur les appels d offres», a dit M. Labeaume selon qui ils ne doivent donc pas être publics afin de ne pas influencer les soumissions d éventuels fournisseurs. «Leur place est ici. Qu ils viennent poser toutes les questions», a lancé le maire à l endroit des députés de l opposition. LETTREAUMINISTREMOREAU Vendredi matin, les élus de Démocratie Québec en ont remis en écrivant au ministre des Affaires municipales, PierreMoreau. Dans leur missive, M. Shoiry, Mme Guérette etm. Bussières déplorent une «iniquité dans le traitement accordé aux élus de la Ville de Québec». Ils estiment que «des élus du parti politique du maire semblent avoir un accès privilégié aux documents qui [leur] sont refusés».

3 Journal de Québec en édition électronique - Le Journal de Québec - 17 oct Pas de... Page 1 sur 2 Classement de l'article 17 oct Le Journal de Québec Stéphanie Martin l Smartinjdq Pas de bac brun à Québec Les résidus alimentaires iront au vert dans un sac avec l arrivée de la biométhanisation L arrivée de la biométhanisation dans la vie des citoyens de Québec n apportera pas de nouveau bac ni de collecte supplémentaire. Fini la «psychose du bac brun», selon Régis Labeaume. Les fonctionnaires responsables du dossier des matières résiduelles à la Ville de Québec ont répondu aux questions des élus, hier, lors d un comité plénier sur le centre de biométhanisation. Debout, au centre, le maire Labeaume. «Il n y aura pas de bac supplémentaire. La psychose du bac brun n existera plus. Il n y aura pas de

4 Journal de Québec en édition électronique - Le Journal de Québec - 17 oct Pas de... Page 2 sur 2 bac brun», a insisté le maire de Québec, Régis Labeaume. En pratique, cela signifie que les citoyens mettront leurs résidus alimentaires dans un sac qu ils placeront ensuite dans leur bac vert, avec les autres ordures. Le camion apportera le tout à l incinérateur où on triera avec un système optique les deux types de matières. Les résidus alimentaires seront ensuite envoyés à l usine de biométhanisation, par une conduite souterraine, et y seront traités. Les horaires et le nombre de collectes resteront les mêmes, ont insisté les représentants de la Ville qui se sont adressés aux élus lors d un comité plénier, hier. «Il n y aura aucun camion supplémentaire sur les routes», a indiqué Carl Desharnais, directeur du projet de l usine de biométhanisation CAMIONS DE MOINS Les fonctionnaires ont expliqué que la biométhanisation était un choix plus avantageux que le compostage, puisque les subventions gouvernementales sont plus élevées. Mais aussi parce que le compostage ajouterait quelque 5000 camions supplémentaires dans le quartier Limoilou. La biométhanisation permet donc de réduire la production de gaz à effet de serre. La Ville anticipe des revenus additionnels de 1 à 2,5 millions $ en vente de gaz naturel à Gaz Métro, qui récupérera le gaz produit par l usine. Cela lui permettra de chauffer ses bâtiments gratuitement. Le Conseil régional de l environnement a applaudi le projet de centre de biométhanisation, et a même souhaité que la Ville «mette le pied sur l accélérateur» pour le réaliser plus tôt qu en «La biométhanisation demeure une excellente solution sur le plan environnemental, énergétique, économique et sur le plan de la nuisance pour les citoyens», a commenté le directeur général, Alexandre Turgeon. OPPOSITION ABSENTE Comme ils l avaient annoncé, les élus de l opposition étaient absents au plénier. Ils ont même fait appel au ministre des Affaires municipales, Pierre Moreau, lui demandant d intervenir puisqu ils se disent «privés d informations essentielles» à la prise de décision. Le maire a rejeté du revers de la main leurs doléances. «Leur place est ici. Qu ils viennent s asseoir ici pour poser toutes leurs questions.»

5 LeSoleilSurMonOrdi.ca - Le Soleil - 17 octobre Un «excellent projet», dit lecons... Page 1 sur 1 17 octobre 2015 Le Soleil VALÉRIE GAUDREAU AVEC PATRICIA CLOUTIER Un «excellent projet», dit leconseil régional de l environnement Le Conseil régional de l environnement qualifie «d excellent» le projet de centre de biométhanisation tel que présenté vendredi. «Pour nous, le projet de biométhanisation est excellent tant sur le plan environnemental, énergétique, économique et également sur celui de la réduction des nuisances pour les citoyens», a réagi le directeur général Alexandre Turgeon, qui a assisté au comité plénier sur ce projet d usine de 98,5 millions $ prévue d ici «C est un excellent projet. On le dit depuis les premières annonces en 2010», a poursuivi M. Turgeon, qui souhaite maintenant que Québec mette le «pied sur l accélérateur». «L année 2022 nous apparaît quand même assez loin. Maintenant que les services de la Ville ont des orientations claires sur comment ils veulent bâtir cet équipement, on devrait mettre en place les choses un peu plus rapidement.» M. Turgeon voit aussi d un bon oeil le fait que les gens n auront pas de bacs bruns, mais qu ils pourront mettre leurs matières organiques dans la poubelle dans des sacs distincts à la poubelle. «Ça va simplifier les choses, notamment pour le multilogement», a-t-il dit. Mais, attention, la population devra quand même faire un peu de travail, rappelle- t- il. «Ça ne changera rien dans le tri à la source dans leur cuisine. On espère que les gens vont bien comprendre et qu ils ne vont pas banaliser l importance de bien trier à la source.» COMPOSTAGEÀLÉVIS À Lévis, où le compostage se fait avec un bac brun, la méthode de tri optique choisie parquébec ne sera pas considérée. «Nous, le bac, c est la meilleure solution. On ramasse tonnes par année. Vous ne pouvez pas comparerquébec et Lévis», a dit le maire de Lévis, Gilles Lehouillier. «C est pas du tout les mêmes quantités. Nous, on utilise le bac brun, mais ce n est pas nécessairement ce que tu peux appliquer dans des grands ensembles comme Québec, où on veut faire de la biométhanisation.»

6 Journal de Québec en édition électronique - Le Journal de Québec - 17 oct Labea... Page 1 sur 1 Classement de l'article 17 oct Le Journal de Québec JEAN-LUC LAVALLÉE Le Journal de Québec Labeaume trouve le Canada «arriéré» en transport collectif Régis Labeaume a reproché hier à tous les chefs de partis fédéraux d avoir occulté le transport en commun durant la plus longue campagne électorale de l histoire moderne du Canada. «Moi, je pense qu on est un pays arriéré en termes de transport collectif. Et, là, la campagne se termine. Y a-t-il quelqu un qui a entendu parler de transport? Pourtant, elle a duré à peu près 100 jours», a-t-il ironisé lors d un dînerconférence de l association du transport urbain du Québec (ATUQ), au Hilton. Le maire de Québec est revenu à la charge avec son idée de plan national de transport collectif. «Comment ça se fait qu on n en ait pas? C est une des bases de l économie. Juste en termes de transport à grande vitesse, quand tu penses que les États-unis de Bush, un gars qui a du pétrole dans le sang, étaient en avance sur nous, il faut le faire!» a-t-il lâché. PAS SUR SA LISTE D ÉPICERIE Le maire n a pourtant jamais abordé lui-même cet enjeu durant la présente campagne. «Je ne devrais même pas avoir besoin de demander ça. Ça devrait aller naturellement, ça fait à peu près 20 fois que je le dis [ ] que ça prend un plan national avec l argent du fédéral», a-t-il répondu aux journalistes. Le projet de Service rapide par bus (SRB) à 1,1 milliard de dollars n était pas non plus sur sa liste d épicerie. «On avait nos quatre demandes locales, et c est comme ça qu on a procédé.» Il a rappelé que le SRB dépend davantage du provincial. L AUTOBUS EST TROP LENT Invité à la même tribune, le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, a appuyé son homologue de la Rivenord. «Je suis d accord. On a beaucoup de chemin à faire. Je vais vous faire un aveu: je ne prends pas l autobus et je ne le prendrai pas, pour le moment. Pourquoi? Parce que c est plus efficace de prendre l auto», a-t-il admis candidement.