LES INTERRUPTIONS VOLONTAIRES DE GROSSESSES EN BASSE-NORMANDIE

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1 LES INTERRUPTIONS VOLONTAIRES DE GROSSESSES EN BASSE-NORMANDIE Décembre 2007

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3 Cette étude a été réalisée par l Observatoire Régional de la Santé avec le soutien financier du Groupement Régional de Santé Publique. Nous tenons à remercier tous les établissements hospitaliers de la région pour leur participation au bon déroulement de l enquête, ainsi que les femmes ayant accepté de répondre au questionnaire. Réalisation : Isabelle Grimbert, Directeur d études ORS Avec la participation : - d Elodie Broudin, Assistante d études, ORS - de Laurence Burnouf, Chargée d études, ORS - d Emeline Duroy, Interne en santé publique, Faculté de médecine de Caen Sous le pilotage du Conseil scientifique de l ORS : - Professeur Xavier Le Coutour, président du conseil scientifique de l ORS - Madame Pascale Desprès, Directrice de l ORS - Docteur André Flachs, ORS - Docteur Maryvonne Gournay, ORS - Professeur Jean-Yves Le Talaer, ORS - Monsieur Jean-Pierre Ketterer, ORS - Docteur Isabelle Asselin, CHU de Caen 3

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5 SIGLES IVG : Interruption Volontaire de Grossesse ORS : Observatoire Régional de la Santé DRASS : Direction Régionale des Affaires Sanitaires et Sociales BIVG : Bulletin d Interruption Volontaire de Grossesse SAE : Statistique Annuelle des Etablissements PMSI : Programme de Médicalisation des systèmes d Information INED : Institut Nationale des Etudes Démographiques DREES : Direction de la recherche et des Etudes Economiques et Statistiques CepiDC : Centre d'épidémiologie sur les causes médicales de décès INSEE : Institut Nationale de la Statistique et des Etudes Economiques CH : Centre Hospitalier CHU : Centre Hospitalier Universitaire CHRU : Centre Hospitalier Régional Universitaire JO : Journal Officiel DGS : Direction Générale de la Santé DOM : Départements d Outre Mer 5

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7 SOMMAIRE INTRODUCTION p. 9 CONTEXTE p. 11 MÉTHODOLOGIE p.17 RÉSULTATS p.19 Partie I : Évolution des IVG & comparaison entre les différentes sources de données p.19 I.1 Évolution des IVG entre 1995 et 2006 (BIVG, SAE et PMSI) p.19 I.2 Confrontation d informations selon les BIVG et le PMSI p.22 I.3 Particularité et évolution des avortements déclarés par les BIVG p.23 Partie II : Enquête auprès des femmes ayant eu recours à l avortement entre le 1 er août et le 31 octobre 2007 en Basse-Normandie p.29 II.1 Caractéristiques sociodémographiques des femmes p.30 II.2 Les raisons de l IVG p.33 II.3 Antécédents d IVG et autres grossesses p.34 II.4 Type de contraception et profil des femmes p.35 II.5 Le contexte de l IVG p.38 II.6 Profil des femmes selon leur détresse psychologique p.40 II.7 Satisfaction de la prise en charge p.41 II.8 Les délais de prise en charge p.43 II.9 Un exemple d activité : le CHU de Caen p.44 Partie III : Présentation des résultats de l enquête téléphonique auprès des médecins libéraux pratiquant l IVG médicamenteuse en médecine ambulatoire p.45 III.1 les médecins pratiquant l IVG médicamenteuse en ville p.46 Partie IV : Evolution des IVG et du nombre des naissances en Basse-Normandie : La place de la région parmi les autres régions de France p.48 IV.1 Evolution du nombre de naissances et d IVG en Basse-Normandie p.48 IV.2 Activité hospitalière IVG et accouchements en Basse-Normandie en 2005 p.50 CONCLUSION p.51 PRÉCONISATIONS p.55 BIBLIOGRAPHIE p. 57 ANNEXES p. 59 Annexe 1 : Questionnaire p. 61 Annexe 2 : Loi du 4 juillet 2001 p. 71 7

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9 INTRODUCTION Depuis 1975, la loi 1 rendant légal le recours à l avortement à condition que l acte fasse l objet d une déclaration obligatoire à partir d un bulletin statistique anonyme, a connu des modifications et des allègements. En 1982 la Loi Roudy prévoit le remboursement de l'ivg par la Sécurité sociale. En 1988, la pilule abortive RU 486, mise au point par Etienne-Emile Baulieu, est mise sur le marché. En 1990, l'ivg médicamenteuse est autorisée en milieu hospitalier (RU 486). En 1999, la pilule du lendemain est en vente libre dans les pharmacies. Elle devient disponible dans les infirmeries scolaires en En , présentée par la ministre de l'emploi et de la solidarité, Elisabeth Guigou, la loi allonge de dix à douze semaines le délai légal de grossesse pour l'avortement. Les mineures dépourvues d'autorisation parentale peuvent désormais faire appel à un adulte référent de leur choix. Cette loi supprime le caractère obligatoire de l entretien psycho-social préalable à l IVG, il est proposé aux femmes majeurs mais reste obligatoire pour les mineures. De même, la nécessité de résidence (3mois) pour les femmes étrangères est supprimée. Enfin, en 2004, l'avortement en dehors d une structure hospitalière, pratiqué par les médecins dans leurs cabinets, est autorisé sous condition qu ils soient rattachés à un établissement hospitalier. En 30 ans, l IVG a connu une véritable libéralisation. Pourtant, elle reste encore le seul acte médical ou médicochirurgical, dont la réalisation nécessite une déclaration. L obligation de déclarer l acte d IVG a permis depuis 1976 d obtenir des informations sur les femmes concernées. La France dispose ainsi, grâce à cet enregistrement permanent des avortements provoqués, de séries statistiques qu'aucune enquête ne pourrait lui offrir et qui permettent de décrire l'évolution du phénomène. Toutefois, ces enregistrements ont eux aussi connu des modifications dans le temps. Depuis 1998, les bulletins ne sont plus saisis systématiquement, une saisie optique a été mise en place (CepiDC), mais les bulletins photocopiés sont inadaptés à ce type de saisie. Entre 1999 et 2003 les bulletins ont été numérisés mais pour certaines années pas encore saisis. En 2004, le BIVG passe de 18 questions (sur 2 pages) à 7 questions, il sera à nouveau revu en 2006 pour ramener le nombre de questions à 14. Différentes sources de données existent pour comptabiliser le nombre d avortements pratiqués : les BIVG, la Statistique de l Activité des Etablissements (SAE) et le Programme de Médicalisation du Système d Information (PMSI). Toutefois, quelle que soit la source une «sous-déclaration» est probable. D après les différentes études réalisées en France sur l évolution de nombre d IVG, celle de Chantal Blayo 34 met l accent sur la sous-déclaration des IVG dans les établissements publics et surtout privés. Ainsi, pour l année 1994, ses estimations conduisent à IVG pratiquées en France contre déclarées (soit une différence de +35%). 1 La Loi Veil du 29 novembre Loi du 4 juillet 2001, voir en annexe 2 p Professeur de démographie, Responsable de la formation doctorale en démographie. Ex Directrice de l'i.e.d.u.b. (Institut d'etudes Démographiques de l'université Montesquieu Bordeaux IV, équipe d accueil EA 509). Montesquieu - Bordeaux IV, France. 4 L évolution du recours à l avortement en France depuis 1976, Population 50 ième années, N 3, Mai-Juin

10 En 1992, l étude réalisée par Frédérique Papin «I.V.G : photographie d une pratique», en Basse-Normandie, fait ressortir une sous déclaration entre le nombre d IVG déclaré par le bulletin et les données issues des registres d activité (RA), la sous-déclaration était de l ordre de 10%. Plus récemment, une étude a été menée et publiée par l INED 5, elle met l accent sur les écarts substantiels des différentes sources de données, en comparaison avec les estimations de l INED. Elle montre aussi que la hausse du nombre d avortements indiquée par les statistiques hospitalières de la fin des années 1990 semble être un artefact lié à l amélioration de ces données. Face aux différences persistantes des statistiques entre les sources de données des IVG, à l allongement des délais et à la stagnation du phénomène, la Direction Régionale des Affaires Sanitaires et Sociales (DRASS) de Basse-Normandie a confié à l Observatoire Régional de la Santé (ORS) la réalisation d une étude sur les IVG en Basse-Normandie. L étude porte sur l analyse de l évolution du nombre d IVG entre 1995 et 2004 (BIVG, SAE et PMSI), l analyse descriptive des bulletins d IVG pour l année 2004, l analyse de la base PMSI de De plus, pour comprendre le contexte socio économique, familial et professionnel de la femme en demande d IVG, une enquête a été réalisée auprès d un échantillon de femmes ayant subi une IVG entre le 1 er août et le 31 octobre 2007, dans les établissements hospitaliers de la région. 5 Évolution du nombre d interruptions de grossesse en France entre 1976 et 2002, volume 62-1,

11 CONTEXTE Avant toute chose, il est intéressant de connaître la place de la Basse-Normandie dans les IVG en France. Grâce aux données issues de l étude sur les interruptions volontaire de grossesse en 2004 de la DREES, nous pouvons observer la place de la Basse-Normandie parmi les autres régions de France Tableau A : Interruptions volontaires selon les régions de France en 2004 Région IVG IVG pour femmes de ans % IVG médicamenteuses % IVG auprès de mineures Île-de-France ,3 38,2 4,3 Champagne-Ardenne ,0 45,9 8,4 Picardie ,8 52,8 8,3 Haute-Normandie ,0 29,6 7,2 Centre ,9 54,9 6,5 Basse-Normandie ,6 45,3 8,0 Bourgogne ,8 29,2 6,3 Nord - Pas-de-Calais ,1 48,6 8,6 Lorraine ,8 43,4 6,8 Alsace ,2 75,5 6,3 Franche-Comté ,0 26,7 7,0 Pays de la Loire ,3 37,8 6,3 Bretagne ,8 40,6 6,4 Poitou-Charentes ,4 52,9 6,7 Aquitaine ,2 34,1 5,0 Midi-Pyrénées ,4 50,2 5,2 Limousin ,2 53,3 5,6 Rhône-Alpes ,4 35,9 5,1 Auvergne ,8 38,2 6,2 Languedoc-Roussillon ,4 44,4 6,1 Provence-Alpes-Côte d'azur ,1 44,6 5,9 Corse ,3 70,5 5,7 France métropolitaine ,6 42,2 5,8 Guadeloupe ,7 31,0 Martinique ,3 41,7 8,5 Guyane ,8 56,1 La Réunion ,9 32,0 11,4 DOM ,4 36,5 9,5 France entière ,0 41,9 6,0 Sources : SAE, PMSI-MCO (DHOS-DREES) ; INSEE. En 2004, la France métropolitaine enregistre 14,6 IVG pour 1000 femmes de ans. La Basse-Normandie est inférieure au taux national (10,6) et se place ainsi au 21ième rang des régions métropolitaines, derrière les Pays de la Loire qui enregistrent le taux le plus faible (10,3 IVG pour 1000 Femmes). Voir carte 1, page

12 En métropole, les régions Corse, Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côte d Azur et Île de France, demeurent celles où les IVG sont les plus fréquentes avec des recours supérieurs à 17 IVG pour 1000 femmes de ans. En revanche, la Basse-Normandie se place au 4ièmè rang des régions métropolitaines concernant la proportion des IVG chez les mineures (8% contre 5,8% en France métropolitaine). Voir carte 2, page 14. La part des IVG médicamenteuses en Basse-Normandie est légèrement supérieure à la moyenne nationale métropolitaine (45,3% contre 42,2%), mais elle ne se distingue pas de l ensemble des autres régions de France. Notons qu en Corse la proportion des IVG médicamenteuses est de 70,5%. La Franche-Comté enregistre la proportion la plus faible (26,7%). Tableau B : Evolution du nombre d IVG pour femmes entre 1995 et 2004 Région Taux de variation % Pays de la Loire 8,5 10,3 +21,4 Basse-Normandie 8,9 10,6 +19,1 Auvergne 10,1 10,8 +7,7 Bourgogne 9,5 10,8 +14,3 Haute-Normandie 10,4 11,0 +6,1 Champagne-Ardenne 9,3 11,0 +18,6 Alsace 9,5 11,2 +17,2 Poitou-Charentes 9,8 11,4 +15,6 Bretagne 10,1 11,8 +16,4 Picardie 10,5 11,8 +12,2 Lorraine 10,4 11,8 +13,3 Centre 9,2 11,9 +29,2 Franche-Comté 9,7 12,0 +23,7 Nord - Pas de Calais 11,0 12,1 +9,7 Limousin 10,0 12,2 +21,7 Rhône-Alpes 12,4 13,4 +8,0 Aquitaine 11,4 14,2 +25,2 Midi-Pyrénées 12,0 14,4 +19,5 Languedoc-Roussillon 14,9 17,4 +16,8 Provence-Alpes-Côte d'azur 15,8 20,1 +27,5 Île-de-France 17,3 20,3 +17,6 Corse 16,1 25,3 +56,6 DOM 28,8 27,4-4,7 Sources : SAE (DREES), INSEE En 10 ans, toutes les régions de France métropole ont connu une augmentation du taux d IVG pour 1000 femmes. Alors que les DOM enregistrent la proportion d IVG la plus importante en 2004, nous constatons, néanmoins qu ils ont connu une diminution de 4,7%. Voir carte 3, page 15. La Basse-Normandie se place au 9 ème rang des régions métropolitaines avec une augmentation du nombre d IVG pour 1000 femmes de 19,1%. 12

13 La Région Corse enregistre la plus forte augmentation du nombre d IVG pour 1000 femmes (soit +56,6%), suivi de la région Centre (+29,2%) et de la région Provencealpes-Côte d Azur (+27,5%). Tableau C : Evolution du nombre d IVG pour 100 naissances entre 1995 et 2004 Région Taux de variation % Pays de la Loire 16,9 18,2 +7,4 Basse-Normandie 17,6 20,7 +17,3 Haute-Normandie 19,9 21,1 +5,7 Champagne-Ardenne 18,8 21,6 +14,9 Picardie 20,4 21,7 +6,6 Nord - Pas-de-Calais 20,2 21,7 +7,5 Bretagne 20,8 22,0 +5,8 Franche-Comté 19,2 22,0 +14,9 Bourgogne 20,5 22,1 +7,8 Centre 19,3 22,7 +17,8 Alsace 18,8 23,0 +22,5 Auvergne 24,9 23,3-6,5 Poitou-Charentes 22,2 23,5 +6,2 Lorraine 21,6 24,3 +12,5 Rhône-Alpes 24,5 24,6 +0,7 Limousin 25,5 27,1 +6,4 Midi-Pyrénées 27,2 30,1 +11,0 Aquitaine 26,4 30,5 +15,5 Île-de-France 32,0 34,1 +6,5 Languedoc-Roussillon 31,3 35,5 +13,4 Provence-Alpes-Côte d'azur 32,3 39,1 +21,1 Corse 34,5 59,5 +72,7 Sources : SAE (DREES), INSEE Toutes les régions de France métropolitaine excepté l Auvergne, ont connu une augmentation du nombre d IVG pour 100 naissances entre 1995 et Voir carte 4, page 15. La Basse-Normandie se place au 5 ième rang des régions avec une augmentation de 17,3%. La Corse est la région de France qui enregistre la plus forte augmentation (72,7%), suivi de l Alsace (22,5%) et de la région Provence-Alpes-Côte d Azure (21,1%). 13

14 Cartographies Carte 1 : IVG pour 1000 femmes de 15 à 49 ans Carte 2 : Proportion d IVG auprès des mineures 14

15 Carte 3 : Taux de variation du nombre d IVG pour femmes entre 1995 et 2004 Carte 4 : Taux de variation du nombre d IVG pour 100 naissances entre 1995 et

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17 MÉTHODOLOGIE Pour analyser l évolution des IVG en Basse-Normandie, plusieurs champs d investigation ont été conduits. Exploitation et analyse des différentes sources de données L évolution des IVG depuis 1995 porte sur la confrontation des différentes sources de données existantes (BIVG / SAE / PMSI). Nous avons obtenu de la part de l INED les bases IVG des BIVG pour les années 1995, 1996, 1997, 1998 et De la part de la DREES, nous avons obtenu les BIVG numérisés pour l année 2003 et les avons saisi avec le logiciel SPAD. Les données SAE concernent les années 1995 à L extraction des IVG issues des données du PMSI nous ont été données par la DRASS pour les années allant de 2002 à Les données des BIVG ont été utilisées pour analyser l évolution entre 1995 et 2003/2004. Enquête auprès des femmes ayant eu recours à l IVG Une enquête a été réalisée auprès des femmes ayant eu recours à l IVG entre le 1 er août et le 31 octobre 2007 : Un questionnaire a été donné à toutes les femmes ayant subi une IVG en Basse- Normandie sur une durée de 3 mois, dans les établissements de la région. La patiente devait remplir seule le questionnaire qui lui a été remis le jour de l intervention. Le questionnaire devait être proposé par le soignant. Une enveloppe T a permis à la patiente de le renvoyer directement à l ORS. Le questionnaire anonyme comprenait des variables signalétiques de la patiente (âge, situation familiale et professionnelle, nombre d enfants à charge, origine ethnique et code postal du domicile), les antécédents obstétricaux, les raisons et le vécu de l IVG, le moyen de contraception avant et après l IVG et les délais de prise en charge. Enquête téléphonique auprès des médecins de ville conventionnés pour pratiquer les IVG médicamenteuses Une seconde enquête a été réalisée par téléphone au mois de novembre 2007 auprès des médecins de ville conventionnés avec un établissement de santé et pouvant réaliser des IVG médicamenteuses. Il s agissait d évaluer la mise en œuvre de la possibilité offerte par la loi du 4 juillet 2001 relative à l interruption volontaire de grossesse et à la contraception, d autoriser les praticiens à réaliser des IVG en cabinet de ville. Au total, 13 médecins sur les 20 recensés dans la région, ont répondu au questionnaire. 17

18 Analyse de l activité IVG et Accouchements par établissement Le dernier champ d investigation a consisté à mesurer l évolution des IVG, comparée au nombre de naissances de 1998 à 2005 pour l ensemble de la région. Une analyse comparative de l activité d IVG par rapport à celle liée aux accouchements par établissement. Les questionnaires ont été saisis et analysés avec le logiciel SPAD. Les bases de données régionales des BIVG ont été extraites des bases nationales à partir d Access, les cartes ont été réalisées avec le logiciel Cartes et données, les tableaux et graphiques ont été réalisés sous Excel. 18

19 RÉSULTATS Partie I : Évolution des IVG et comparaison entre les différentes sources de données Il existe aujourd hui trois sources de données sur l IVG : les bulletins d IVG, la statistique annuelle des établissements (SAE) et le programme de médicalisation des systèmes d information (PMSI). Ces sources de données, toutes aussi variées, contiennent des biais. Les bulletins d IVG (BIVG) sont assez complets au niveau de l information sur l acte d IVG et sur la femme. Cependant, selon l INED, les bulletins sous estimeraient le nombre réel d IVG pratiquées. Ce sous enregistrement s expliquerait par un oubli, une désorganisation dans le service, une rupture de stock des bulletins vierges, ou alors par des interruptions volontaires de grossesse «transformées» en fausses couches 6. Les données de la SAE ont pour but de fournir des informations sur la structure de l offre de soins hospitaliers. Elles sont le plus souvent issues des fichiers des admissions de l établissement. Toutes les femmes entrées pour une IVG, font l objet d un enregistrement. Cette enquête annuelle est complétée par les établissements avec une qualité variable. Le programme de médicalisation des systèmes d information (PMSI) a pour but d enregistrer tous les actes médicaux réalisés dans l ensemble de l établissement. Le fichier du PMSI contient des informations sur le patient, relevées en fin de séjour. Les données sur les IVG sont individuelles et contiennent des informations sur la patiente et l acte médical. Notons que certaines interruptions médicales de grossesse peuvent être déclarées à tord comme une IVG. I.1 Évolution des IVG entre 1995 et 2006 (BIVG, SAE et PMSI) Tableau 1 : IVG issues des bulletins, du SAE et du PMSI, entre 1995 et BIVG SAE PMSI Sources : BIVG , SAE , PMSI Vilain A. «Les interruption volontaire de grossesse en France en 2003», Etudes et Résultats, n

20 Graphique 1 : Nombre d IVG en Basse-Normandie selon différentes sources, BIVG SAE PMSI La confrontation des différentes sources de données, montre qu il existe des écarts substantiels d une source à l autre, en volume comme en tendance. Le nombre d interruptions volontaires de grossesse reportées dans les bulletins diminue au cours de la période étudiée. Cette tendance ne traduit pas une diminution des IVG mais plutôt une augmentation de l incomplétude des bulletins. A partir de 1998, les chiffres des BIVG sont en dessous des deux autres sources de données (SAE et PMSI). L écart augmente avec le temps et montre que les bulletins ne sont plus exhaustifs. Jusqu en 2004, les chiffres issus du SAE sont plus réguliers en tendance (augmentation). A partir de 2002, les données issues du PMSI traduisent bien les IVG (les interruptions de grossesse pratiquées pour motif médical ayant été retirées). A la différence des données SAE, elles permettent de connaître l âge précis de la patiente, son département d origine et la technique utilisée pour l IVG. En 2005 ces données sont supérieures à celles du SAE. Par exemple, en 2004, selon la source BIVG, 2418 IVG ont été réalisées en Basse- Normandie. Selon le SAE, ce chiffre monte à 3509 et selon le PMSI à La différence entre les données du PMSI et de la SAE n est pas significative, alors qu elle l est entre la source BIVG et PMSI. En revanche, on observe que 30% des IVG, tous secteurs confondus, n ont pas donné lieu au remplissage d un bulletin cette année là. 20

21 Depuis la légalisation de l IVG en France, seul le bulletin faisait foi de l activité IVG au sein d un établissement hospitalier, d un département ou d une région. Au début de la libéralisation de cet acte, il était important de connaître le profil des femmes ayant recours à l avortement. Depuis, les études nationales comme régionales se confortent dans l idée que le profil de ces femmes évolue peu. La diminution du nombre d avortements rapportés par les bulletins s expliquerait en partie par un désengagement de la part des services médicaux et/ou administratifs des établissements à remplir correctement un bulletin pour chaque acte d IVG. L étude réalisée par la DREES en auprès du personnel des établissements montre que le remplissage du dit bulletin n est plus systématique. Certains professionnels du secteur privé ont déclaré ne jamais avoir entendu parlé du bulletin. «Dans les établissements publics, en revanche, le travail de remplissage est assuré soit par les infirmières, soit par le personnel paramédicale, avec seulement une aide ponctuelle du médecin. Dans la plupart des cas, le secrétariat effectue de plus un contrôle du nombre de bulletins remplis par rapport au nombre d admissions enregistrées [ ] dans quelques cas, des dysfonctionnements dans l organisation des services des établissements publics perturbent temporairement le remplissage des bulletins». Cette étude fait aussi ressortir une division au sein du personnel de santé sur la pertinence actuelle d une statistique mise en place il y a 30 ans dans un contexte très différent. Pour certains le bulletin reste important, pour d autres, inutile à la vue des autres sources de données. Parallèlement, les données du SAE et plus précisément du PMSI font l objet de consignes bien spécifiques concernant le codage des interruptions de grossesse. L observation du suivi des IVG repose, pour partie, sur les informations issues du PMSI ; la nécessité d un codage soigneux est donc la consigne énoncée à l attention des DIM 8. Ce qui expliquerait l écart qui existe entre les données du PMSI (codage rigoureux des IVG) et celles des bulletins (négligence, sous déclaration, incomplétude). Sans oublier le rôle central du PMSI dans le système d allocation de ressources aux établissements de santé (T2A). Tous ces facteurs contribuent au désintéressement du remplissage systématique du bulletin d IVG, expliquant aujourd hui une sous déclaration plausible des avortements en Basse-Normandie, alors que l activité mesurée continue toujours d augmenter. 7 Buisson G. «Redressement du Programme de médicalisation des systèmes d informations», 2005, document de travail de la Drees, série statistiques, n Département d information médicale 21

22 I.2 Confrontation d informations selon les BIVG et le PMSI Nous avons vu précédemment que les bulletins faisaient de moins en moins l objet d un remplissage systématique après chaque avortement. La sous déclaration et l incomplétude de ces derniers provoqueraient-elles une désinformation de l activité réelle des IVG en Basse-Normandie? Pour répondre à cette question nous allons confronter les résultats obtenus dans les BIVG et le PMSI pour l année 2004 en fonction du département, de l âge de la femme et de la méthode utilisée. Tableau 2 : Nombre d IVG par département 2004 PMSI BIVG IVG réalisées en BN 96% 93% dont le Calvados 55% 59% dont la Manche 23% 30% dont l'orne 18% 4% IVG réalisées hors BN 4% 7% Tableau 3 : L âge de la femme 2004 PMSI BIVG Age moyen 27 27,3 Proportion de moins de 20 ans 18% 16% Proportion des ans 45% 47% Proportion des ans 30% 30% Proportion des 40 ans et + 6% 7% Tableau 4 : Les techniques utilisées 2004 PMSI BIVG Technique médicamenteuse 48% 44% Technique chirurgicale 51% 55% Nous pouvons constater qu il existe une sous déclaration des IVG par le BIVG dans le département de l Orne, car la proportion d IVG réalisée dans l Orne en 2004 issue des données du PMSI est de 18% contre 4% pour les BIVG. L absence de données relatives à l établissement dans les bases BIVG de 2004 ne nous permet pas de cibler l origine de la sous déclaration. L âge des femmes ayant recours à l IVG ainsi que la technique utilisée ne différent pas entre les deux sources de données. La confrontation des deux sources de données nous permet de constater que les informations relatives à l âge de la femme et la technique utilisée semblent 22

23 correspondre. Cependant, elle fait ressortir une sous déclaration des IVG déclarées par les BIVG pour le département de l Orne. Cette sous-déclaration des IVG par les BIVG dans le département de l Orne semble être une exception pour l année Lorsque l on compare avec les années 2002 et 2003, il n existe pas de différence de répartitions des IVG dans l Orne entre le PMSI et les BIVG ; il n existe donc pas de sous déclaration des IVG dans l Orne avant Si, ce phénomène de sous déclaration est récent, l absence des bases BIVG de 2005 et 2006 ne nous permet pas de vérifier si cela se poursuit dans le temps. I.3 Particularité et évolution des avortements déclarés par les BIVG Même s il existe une sous déclaration des IVG issues des bulletins, nous venons de constater que les informations relatives à la femme ne diffèrent pas des bases PMSI. Pour analyser l évolution des IVG entre 1995 et 2002/2003/2004 nous allons donc utiliser les données issues des BIVG. A partir de 2002, les informations recueillies sur les bulletins ont connues des modifications. Selon les données disponibles dans les BIVG, nous avons donc utilisé trois années différentes (2002, 2003 ou 2004). I.3.a Evolution de l âge des femmes à l IVG entre 1995 et 2004 Tableau 5 : Evolution des l âge des femmes à l IVG ans 13,7% 14,0% 14,9% 13,9% 15,2% 14,0% 14,5% 16,2% ans 44,7% 44,7% 43,0% 45,5% 42,6% 48,4% 46,3% 47,5% ans 34,7% 35,0% 34,2% 34,2% 35,1% 35,2% 33,1% 29,8% 40 ans & + 7,8% 7,5% 8,8% 7,9% 7,9% 7,6% 6,8% 6,8% En 2004, près des deux tiers des IVG concernent des femmes âgées de moins de 30 ans. Elles représentaient 58% en En 1995, la répartition par âge à l IVG présentait une tendance centrale (distribution symétrique), l âge moyen était égal à l âge médian et modal soit 28 ans. En 2004, la tendance est étalée vers la droite, la distribution est non symétrique, l âge médian est inférieur à l âge moyen. Les femmes sont en moyenne plus jeunes d un an soit 27 ans. Sur la période , on constate un rajeunissement des femmes à l IVG. Nous pouvons constater qu à partir de 2002, le nombre d IVG des femmes âgées entre 30 à 40 ans et 40 ans et plus tend à diminuer. En revanche, celui des femmes âgées de 20 à 30 ans et de moins de 20 ans tend à augmenter. L augmentation est plus accentuée chez les femmes âgées de 20 à 25 ans, elle passe de 23,4% à 26,5%. Des taux standardisés (standardisation directe) ont été calculés pour les années 1999, 2002 et Nous avons utilisé les données du PMSI pour les années 2002 et 2006 et celles des BIVG pour l année La population de référence est la population féminine française âgée de 15 à 49 ans issue des estimations de 23

24 population de l INSEE pour les années 2002 et 2006 et du recensement de la population pour Définition : Le taux standardisé direct est le taux que l on observerait dans la région ou le département si celle-ci avait la même structure par âge que la population de référence (population féminine française âgée de 15 à 49 ans). Graphique 3 : Taux standardisés des IVG par groupes d âges en Basse-Normandie 25,0 Taux standardisés des IVG pour 1000 femmes de ans en Basse-Normandie 20,0 Augmentation des ans 15, = 11,7 10, = 9, = 8,7 5,0 Augmentation des moins de 20 ans 0, ans ans ans ans ans ans ans L analyse des taux standardisés d IVG sur trois périodes différentes montre bien un changement de structure de la population féminine en demande d IVG, avec une augmentation de la part des femmes âgées de moins de 30 ans, mais aussi une augmentation globale des IVG (11,7 IVG pour 1000 femmes de ans en 2006 contre 8,7 en 1999). Ceci est contraire à l étude réalisée par la DREES intitulée Les interruptions volontaires de grossesse en , où les calculs des taux standardisés des IVG à partir des BIVG montrent «un changement de structure de la population féminine entre 1990 et 2004, avec une légère baisse de la part des femmes âgées de moins de 30 ans. Ces changements ont joué dans le sens de la baisse des taux d IVG : le taux standardisé global d IVG pour 1000 femmes âgées de 15 à 49 ans pour l année 1990 et supérieur de 1 point au taux relevé pour 2004». Nous avons vu plus haut que les bulletins ne sont plus exhaustifs et calculer des taux standardisés d IVG à partir de cette source de données entraîne un biais systématique. Si nous avions utilisé les données des BIVG pour calculer les taux 9 Etudes et résultats N 522 Septembre 2006, Annick VILAIN 24

25 standardisés d IVG nous aboutirions, sans doute, aux mêmes conclusions que la DREES, mais ces chiffres ne traduiraient pas l activité réelle des IVG dans la région ainsi que son évolution. Des phénomènes démographiques peuvent expliquer le rajeunissement des femmes recourant à l IVG : le premier est dû à l augmentation de l âge à la première maternité. Aujourd hui en France, l âge moyen à la maternité pour les femmes est de 29,4 ans. Ces dernières projètent plutôt une grossesse programmée que spontanée. L allongement de la durée des études, l arrivée plus tardive sur le marché de l emploi, le retard à la stabilité économique, professionnelle, matérielle et affective, retarde l âge des femmes à la maternité. De même, nous pourrions émettre l hypothèse que l augmentation de l espérance de vie viendrait renforcer l augmentation de l âge à la première maternité. Même si elle n agit pas directement sur le choix des femmes à différer la maternité et donc à refuser une grossesse survenant à un âge trop jeune, ce phénomène influence déjà le comportement des femmes et des hommes dans la société. L allongement de la durée de la vie et de l espérance de vie en bonne santé, permettrait aux femmes d assurer à un âge plus tardif l éducation d un enfant. Toutefois, malgré cet allongement de la vie, un phénomène physiologique ne change pas : l âge à la procréation reste toujours compris entre 15 et 49 ans et l âge à la ménopause se situe toujours autour de 50 ans. I.3.b Situation familiale et professionnelle de la femme Si les différentes études nationales réalisées sur le profil des femmes ayant recours à l IVG en France, montrent que celui-ci évolue peu, nous pouvons constater qu en Basse-Normandie des différences significatives existent pour la situation familiale et professionnelle de la femme. En 2002/2003, les femmes ayant eu recours à l IVG sont significativement plus nombreuses à vivre seules qu en 1995 (44% contre 38%). En 2002/2003, les femmes ayant recours à l IVG sont significativement plus nombreuses à occuper un emploi qu en 1995 (45% contre 41%). De même, la structure familiale change, le nombre moyen d enfants par femme ayant eu recours à l IVG a diminué de moitié entre 1995 et 2002/2003 (2,2 en 1995 contre 1,2 en 2002/2003). Nous avons vu plus haut que les femmes à l IVG sont en moyenne plus jeunes d un an en 2002/2003 comparé à Ces changements constatés chez les femmes ayant recours à l IVG correspondent à l image de la femme française du 21 ième siècle (activité professionnelle, mère célibataire, ). Néanmoins ces constats soulèvent des questions : Quelle place occupe l IVG dans la vie affective et sexuelle des femmes? L IVG serait-elle pour certaines femmes une méthode de contraception? 25

26 1.3.c Les antécédents d IVG Graphique 4 : Evolution des antécédents d IVG Antécédents d'ivg 90 % Aucune Une ou plus Selon le graphique 4, nous constatons que le nombre de femmes ayant un antécédent d IVG augmente à partir de 2002 comparé aux primo IVG. En 2003, les femmes sont significativement plus nombreuses à avoir un antécédent d IVG qu en 1995 (29% contre 20%). Toutefois, le nombre moyen d IVG par femme ayant un antécédent en 2003 n est pas significativement différent de celui de 1995 (respectivement, 1,4 contre 1,3 IVG). Tableau 6 : Probabilité d avoir une IVG supplémentaire Années 2 ème IVG 3 ème IVG 4 ème IVG 5 ème IVG ,19 0,21 0,23 0, ,28 0,29 0,31 0,4 Le tableau ci-dessus représente la probabilité d avoir une IVG supplémentaire en fonction du nombre d IVG antérieures. En 2003, le risque d avoir une seconde, troisième ou quatrième IVG, est supérieur à celui de L IVG appelle l IVG ; plus le nombre d IVG antérieure est élevé, plus le risque d en subir une à nouveau est élevé. Près de la moitié des femmes ayant subi une quatrième IVG risque d en subir une cinquième. 26

27 Tableau 7 : Taux répétitifs (%) d IVG selon les années Antécédent Une 15,4 17,0 17,0 20,2 Deux 3,2 3,0 3,9 5,9 Trois ou plus 1,1 0,6 1,6 2,8 Les taux ont été calculés sur l ensemble des femmes ayant eu recours à l IVG l année donnée. Entre 1995 et 2003, l augmentation la plus forte (+61%) s observe parmi les femmes ayant eu au moins trois IVG. Tableau 8 : Profil des femmes ayant un antécédent d IVG (comparaison 1995 et 2003) Age moyen 30,3 ans 30,3 ans Durée moyenne de gestation (semaine) 8,75 8,4 Nombre moyen de naissances vivantes 2,3 1,7 Femme occupant un emploi 41% 50% Le profil des femmes ayant un antécédent d IVG a changé du point de vue de la structure familiale. Si, l âge moyen et la durée moyenne de gestation ne sont pas significativement différents. En revanche, le nombre moyen d enfants par femme est moins élevé en 2003 qu en 1995 (1,7 contre 2,3). De même, leur situation professionnelle tend à s améliorer puisque 50% d entre elles occupent un emploi stable (contre 41% en 1995). 1.3.d Les techniques employées Plusieurs méthodes existent pour l IVG, la médicamenteuse et/ou la chirurgicale. a. La technique médicamenteuse La méthode consiste à prendre deux médicaments différents (comprimés) en présence du médecin au cours de deux consultations, puis, à vérifier que la grossesse est bien interrompue au cours d une visite de contrôle. Les 2 consultations de prise des médicaments La consultation de prise de la mifépristone (Mifégyne ) Ce médicament interrompt la grossesse. Il bloque l action de l hormone nécessaire au maintien de la grossesse (la progestérone), favorise les contractions de l utérus et l ouverture du col utérin. À l issue de cette première étape, il peut survenir des saignements plus ou moins importants. Exceptionnellement, l oeuf peut déjà être évacué à ce stade. La consultation de prise du misoprostol (Gymiso ), de 36 à 48 h plus tard Cemédicament augmente les contractions et provoque l expulsion de l oeuf. Les contractions utérines provoquent des douleurs ressemblant à celles des règles, parfois plus fortes. Des antalgiques, qui agissent contre la douleur, sont le plus souvent prescrits. 27

28 Les saignements peuvent parfois se produire très vite après la prise du misoprostol, mais parfois plus tardivement : - dans 60 % des cas, l avortement (expulsion de l oeuf) se produit dans les 4 heures suivant la prise du misoprostol; - dans 40 % des cas, l avortement aura lieu dans les 24 à 72 heures suivant la prise du misoprostol. Les saignements durent généralement une dizaine de jours. Cette méthode ne nécessite donc ni anesthésie ni intervention chirurgicale. Elle est pratiquée jusqu'à la 7ème semaine d'aménorrhée (à compter depuis le début des dernières règles), c'est-à-dire environ 5 semaines après la fécondation. b. La technique chirurgicale La méthode La technique chirurgicale consiste en une aspiration de l oeuf, précédée d une dilatation du col de l utérus : - l ouverture du col utérin peut être facilitée par l administration d un médicament ; - une canule de calibre adapté à l âge de la grossesse, introduite par le médecin dans l utérus est reliée à un système permettant l aspiration du contenu de l utérus. L anesthésie L intervention peut être réalisée sous anesthésie locale ou générale. La femme choisit avec l aide du médecin le mode d anesthésie le mieux adapté à sa situation. L hospitalisation Une hospitalisation de quelques heures est suffisante, le plus souvent, pour une IVG, même si elle est pratiquée sous anesthésie générale. L intervention se déroule dans un bloc opératoire. Elle dure une dizaine de minutes. Tableau 9 : Techniques employées en 1995 et Chirurgicale 88% 58% Médicamenteuse 17% 42% Au cours de la période étudiée, nous pouvons constater que la technique médicamenteuse est de plus en plus utilisée. Alors qu elle ne représentait que 17% en 1995, en % des IVG déclarées par le BIVG se sont réalisées par la méthode médicamenteuse. Deux phénomènes explicatifs : - l arrivée moins tardive des femmes à l IVG, les délais pour l IVG médicamenteuse devant être inférieurs 8 semaines, - Meilleure fiabilité de la Mifépristone ou Mifégyne L augmentation de la technique médicamenteuse peut aussi traduire une prise en charge plus rapide de l IVG dans les établissements hospitalier de la région. 28

29 Partie II : Enquête auprès des femmes ayant eu recours à l avortement entre le 1 er août et le 31 octobre 2007 en Basse-Normandie L analyse des bases de données BIVG et PMSI soulève plusieurs interrogations sur le comportement des femmes face à l IVG. Ces dernières sont plus jeunes, de plus en plus nombreuses à réitérer l acte, elles ont moins d enfants, sont plus nombreuses à travailler et à vivre seules et la technique médicamenteuse est de plus en plus pratiquée. Pour comprendre ces changements, une enquête a été menée auprès des femmes ayant eu recours à l IVG entre le 1 er août et le 31 octobre 2007 en Basse-Normandie. Il s agissait d évaluer d une part le ressenti des femmes concernant l efficacité de l organisation actuelle de la prise en charges des IVG et de connaître d autre part le contexte qui les a amené à l avortement. Sur 860 IVG attendues au départ de l étude, 289 questionnaires ont été reçus. Soit un taux de réponse de 33,6%. En raison du désengagement ou du refus de participer de certains établissements, le nombre d IVG attendues a été réduit à 762. Le taux de participation sur l ensemble des établissements qui ont mené l enquête s élève donc à 38%. Ce taux est satisfaisant dans la mesure où aucune relance n a pu être réalisée auprès des patientes. Par rapport aux effectifs attendus, suite à une sur représentativité dans l Orne et une sous représentativité dans le Calvados, les résultats ont été redressés par une variable de pondération. On peut d emblée constater la très bonne participation dans les départements de l Orne et de la Manche. Tableau 10 : Répartition départementale Département Effectifs % Calvados % Manche 74 26% Orne 45 16% Total % L échantillon est représentatif du point de vue de l âge des femmes ayant recours à une IVG dans les établissements de Basse Normandie Représentatif des classes d âge, base PMSI 2006 de Basse-Normandie 29

30 Tableau 11 : Nombre de questionnaires reçu selon les établissements ayant participé à l enquête Nom de l'établissement Effectifs % CH DE CHERBOURG-OCTEVILLE 53 22% CH D'ARGENTAN 7 3% CH DE FALAISE 13 6% CH DE GRANVILLE 5 2% CH DE SAINT LO 10 4% CHIC ALENCON MAMERS 22 9% CHRU CAEN CLEMENCEAU % Total répondants % Pour 48 questionnaires, le nom de l établissement n a pas été précisé. II.1 Caractéristiques sociodémographiques des femmes II.1.a Origine des femmes Environ neuf femmes sur dix (91,5%) résident en Basse Normandie. Les femmes domiciliées en dehors de la région habitent pour une majorité d entre elles dans les départements limitrophes (5%). Tableau 12 : Répartition selon le département de domicile Région Département de Effectifs % domicile Basse Normandie 14 Calvados ,1% 50 Manche 73 26,2% 61 Orne 40 14,2% Pays de la Loire 72 Sarthe 6 2,1% 53 Mayenne 3 1,0% Haute Normandie 27 Eure 4 1,3% 76 Seine Maritime 1 0,3% Autre 22 Côtes d'armor 1 0,5% 35 Ille et Vilaine 1 0,3% 37 Indre et Loire 1 0,3% 75 Paris 1 0,5% 92 Hauts-de-Seine 1 0,5% 93 Seine-Saint-Denis 1 0,5% 94 Val-de-Marne 3 1,1% 95 Val-d'Oise 1 0,2% Total % 30

31 II.1.b L âge des femmes à l IVG L âge moyen des femmes ayant recours à l IVG est de 26,8 ans et la médiane de 26 ans (âge séparant la population étudiée en deux groupes de même effectif). Près de deux tiers des femmes (63,9%) ont moins de 30 ans. Tableau 13 : Répartition selon les groupes d âges Groupes d'âges Effectifs % 14 à 20 ans 50 17,7% 20 à 25 ans 67 24,1% 25 à 30 ans 62 22,1% 30 à 35 ans 54 19,3% 35 à 40 ans 31 11,1% 40 à 45 ans 16 5,7% Total % II.1.c Situation familiale et enfants à charge Tableau 14 : Situation matrimoniale de la femme au moment de l IVG Situation matrimoniale Effectifs % Célibataire ,6% Vie maritale 68 24,7% Mariée 48 17,5% Séparée 14 4,9% Divorcée 6 2,3% Total % Une femme sur deux est célibataire au moment de l IVG (50,6%). Elles sont sans enfant pour les ¾ d entre elles environ (74,5%) Les femmes vivant en couple représentent 42,2% des répondantes. Plus de 2/3 de ces femmes (67,8%) ont au moins deux enfants à charge. Les femmes séparées ou divorcées représentent 7,2% des répondantes. Elles sont sans enfant dans 30% des cas. Il faut noter que l enquête n a pas permis de déterminer le statut réel de ces femmes, c'est-à-dire qu une femme se déclarant célibataire peut très bien vivre en couple. Il en est de même pour les femmes divorcées et séparées. 31

32 II.1.d Situation professionnelle Seule la situation professionnelle de la femme est prise en compte dans cette étude. Tableau 15 : Activité professionnelle de la femme au moment de l IVG Exerce activité Activité Effectifs % professionnelle Oui (148) Agricultrice 4 1,4% Artisans, commerçants et chefs 0 0% d'entreprises Cadres, professions intellectuelles 10 3,6% supérieures Professions intermédiaires 42 15,2% Employées 79 28,5% Ouvrières 7 2,5% Autres 6 2,2% Non (129) Elève scolarisée 20 7,2% Etudiante 27 9,7% Chômeur, personne en recherche d'emploi, 41 14,8% allocataire du RMI Personne au foyer, personne ne 22 7,9% recherchant pas d'emploi Autre 19 6,9% Total % Parmi l ensemble des femmes, plus de la moitié d entre elles ont une activité professionnelle (53,4%). Ce sont pour la plupart des employées (28,5% de l ensemble des femmes), les professions intermédiaires venant en deuxième position (15,2% de l ensemble des femmes). Pour plus de la moitié de ses femmes, elles ont un contrat à durée indéterminée. Mais pour près de quatre femmes sur dix le statut de l emploi est précaire (38%). Pour les femmes n ayant pas d activité professionnelle, ce sont des étudiantes ou des élèves dans 17% des cas et dans 14,8% des cas, elles sont en recherche d emploi. 32

33 II.2 Les raisons de l IVG Nous avons demandé aux femmes les raisons ayant motivé la demande d IVG. Plusieurs raisons pouvaient faire l objet de cette demande. Tableau 16 : Les raisons ayant motivé la demande d IVG Raison de demande d'ivg Nombre de % réponses Situation de couple instable 91 32,6% Situation financière défavorable 87 31,1% Age 77 27,5% Raison professionnelle 62 22,1% Nombre d'enfants jugé suffisant 54 19,1% Grossesse sous contraception 48 17,3% Problème de logement 34 12,0% Grossesse trop rapprochée 31 11,1% Autre 26 9,3% Age du conjoint 24 8,5% Problème de santé 16 5,7% Problème majeur de contraception 14 5,1% Refus total d'enfant 10 3,4% Viol 1 0,2% Parmi l ensemble des répondantes, les deux premières raisons de demande d IVG sont la situation de couple instable (32% des femmes) et la situation financière défavorable (31% des femmes). Situation de couple instable Deux tiers des patientes ayant répondu que la situation instable de leur couple était une des raisons de leur demande d IVG sont célibataires. Elles ont moins d enfants et sont plus nombreuses à occuper un emploi. Situation financière défavorable Les femmes ayant recours à l IVG à cause d une situation financière défavorable sont le plus souvent sans activité professionnelle et sans enfant. Les étudiantes sont significativement plus nombreuses à avoir recours à l IVG en raison d une situation financière défavorable. 33

34 Âge de la femme L âge de la patiente vient en troisième position comme raison de demande de l IVG. L âge moyen de ces femmes est de 24,1 ans et pour 77,6% des patientes mettant en avant cette raison, elles sont âgées de moins de 26 ans. Ces femmes sont significativement plus souvent des élèves scolarisées. Raisons professionnelles Pour les femmes avançant les raisons professionnelles comme motif d IVG, ce sont à 29,5% des employées, 21,3% des étudiantes ou élèves, 18% des professions intermédiaires et 6,6% des cadres ou professions intellectuelles supérieures. Nombre d enfants Les femmes répondant que le nombre d enfants est jugé suffisant sont en moyenne plus âgées (31,8 ans) et ont en moyenne 2,7 enfants. Elles sont majoritairement mariées ou vivent maritalement. II.3 Antécédents d IVG et autres grossesses Le nombre moyen de grossesses menées à terme chez les femmes ayant répondu à cette enquête est de 2,7 grossesses, la médiane étant de 2. Sur les 283 répondantes, 150 femmes (53%) ont accouché au moins une fois. Ces femmes ont eu en moyenne 2,1 accouchements. Le nombre moyen d IVG chez les répondantes est de 1,3 IVG. Tableau 17 : Répartition des antécédents d IVG et autres grossesses selon l âge Groupes d'âges Nombre moyen d'enfants à charge Nombre moyen de grossesses Nombre moyen d'accouchement Nombre moyen d'ivg 14 à 20 ans 0,03 1,12 1,08 20 à 25 ans 0,43 1,76 1,35 1,22 25 à 30 ans 1,24 2,93 1,89 1,39 30 à 35 ans 1,84 3,67 2,37 1,40 35 à 40 ans 2,12 4,33 2,33 1,36 40 à 45 ans 2,37 4,03 2,53 1,20 Total 1,12 2,69 2,09 1,28 Plus l âge de la femme augmente, plus le nombre de grossesses augmente. Pour plus d un tiers des femmes, il s agit de la première grossesse au moment de l IVG (ces femmes ont en moyenne 21,4 ans) et pour plus des trois quart (73,2%), il s agit de la première IVG au moment de l enquête (âge moyen 26,2 ans). Pour deux femmes sur dix (19,7%), il s agit de leur deuxième IVG (âge moyen 28,1 ans). Parmi les répondantes, un quart des femmes a au moins un antécédent d IVG (26,8%). 34

35 Tableau 18 : Profil des femmes selon un antécédent d IVG ou pas IVG antérieur Pas Antécédent Significativit d'antécédent s é Age moyen 26,2 ans 28,6 ans NS Durée moyenne de gestation 7,5 semaines 8 semaines NS Nombre moyen d'accouchements 2 2,2 NS Femmes occupant un emploi 54% 48% NS Femme au foyer 7,9% 10,10% NS Chômeur, personne en recherche d'emploi 12,9% 21,7% NS Elève scolarisée 9,8% 0,0% DS Les élèves scolarisés n ont pas d antécédents d IVG. Pour les autres critères, les femmes ayant des antécédents d IVG ne diffèrent pas de celles qui n en n ont pas. II. 4 Type de contraception et profil des femmes II.4.a Contraception au cours des six mois ayant précédé l IVG Plus d un quart (soit 27%) des femmes de l enquête ayant subi une IVG, ont déclaré n avoir aucun moyen de contraception dans les six mois précédant la conception. Parmi les trois quart ayant déclaré un moyen de contraception : 38,6% ont déclaré prendre la pilule, 24,2% des femmes utilisaient un moyen de contraception locale, pour une minorité d entre elles, le stérilet (5,3%) et la contraception naturelle (4,9%). II.4.b Contraception au moment du rapport fécondant Au moment de la fécondation, 41% des femmes n avaient aucun moyen de contraception. Lorsqu il y a échec de la contraception, un oubli de pilule est en cause dans 19,5% des cas, et pour 18,6% de ces femmes, il s agit d un échec de contraception locale. Tableau 19 : Type de contraception au moment de la fécondation Moyens de contraception au moment de la fécondation Effectifs % Aucun ,7% Pilule avec oubli 54 19,5% Echec de contraception locale 52 18,6% Pilule sans oubli 26 9,3% Oubli de la contraception locale 14 4,9% Autre 11 3,9% Echec de la pilule du lendemain 9 3,2% Total % 35

36 Il faut noter que 24% des femmes n ont déclaré aucun moyen de contraception ni au cours des six mois ayant précédé l IVG ni au moment de la fécondation. On constate que plus de deux tiers des femmes n avaient pas changé de moyen de contraception au cours des six derniers mois précédant la conception. II.4. c Typologie des femmes à l IVG selon le moyen de contraception Pour définir des profils types de femmes ayant recours à l IVG selon le moyen de contraception utilisé au cours des six derniers mois précédent la conception et au moment de la fécondation, une analyse factorielle, mettant en évidence des correspondances multiples a été réalisée. Les variables retenues pour cette analyse sont les suivantes : - Age de la femme - Moyen de contraception au cours des six derniers mois - Moyen de contraception à la fécondation - Nombre total d IVG - Nombre d enfants - Les raisons ayant motivé le recours à l IVG - Le moyen de contraception envisagé pour l avenir Au final, l analyse factorielle définit quatre catégories de profils types distincts de femmes ayant recours à l IVG selon les moyens de contraception. Première catégorie : La première catégorie représente 29% des femmes ayant eu recours à l IVG en Basse-Normandie. Elle est définie par des femmes âgées de 30 à 40 ans, mères de deux ou trois enfants et plus, ayant déclaré aucun moyen de contraception ni dans les 6 mois, ni au moment de la fécondation. Les raisons évoquées sont des grossesses trop rapprochées et un nombre d enfants jugé suffisant et le moyen de contraception envisagé est le stérilet. Deuxième catégorie : La deuxième catégorie représente 8% des femmes ayant eu recours à l IVG. Ces femmes sont peu nombreuses, mais elles se distinguent par le fait qu elles sont tombées enceintes sous stérilet, puisque le moyen de contraception déclaré à 6 mois et au moment de la fécondation est le stérilet. La motivation évoquée pour le recours à l IVG est la grossesse sous contraception. De plus, ces femmes sont mères de trois enfants voire plus. Troisième catégorie : La troisième catégorie représente 27% des femmes ayant eu recours à l IVG. Elles sont généralement âgées entre 20 et 30 ans et mères d un enfant. Ce sont des femmes qui utilisent la pilule comme moyen de contraception, aussi bien dans les 6 derniers mois qu au moment de la fécondation. Toutefois pour la moitié d entre elle la fécondation a eu lieu à la suite d un oubli de la pilule. Pour plus d un tiers, il y a eu 36

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