CONVENTION DE PARTENARIAT

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1 CONVENTION DE PARTENARIAT RIAT A Commission scolaire des Navigateurs Hissons nos voiles vers la réussite

2 TABLE DES MATIERES Le but de la convention... 3 Les références au cadre légal et réglementaire... 3 Préambule... 4 Vision et mission de la CSDN... 4 Le contexte général de la commission scolaire des Navigateurs... 5 Le territoire et les établissements... 5 Les caractéristiques de notre milieu... 5 Quelques défis importants... 9 Les particularités de l offre de service L analyse du continuum de service But 1 L augmentation de la diplomation et de la qualification avant l âge de 20 ans Position de la commission scolaire à l égard des indicateurs nationaux But 2 L augmentation de la maîtrise de la langue française But 3 L amélioration de la persévérance scolaire et de la réussite scolaire chez certains groupes cibles, particulièrement les élèves handicapés ou en difficulté d adaptation ou d apprentissage But 4 L amélioration de l environnement sain et sécuritaire But 5 L augmentation du nombre d élèves de moins de 20 ans en formation professionnelle Les mécanismes de suivi et de reddition de compte Les engagements des parties La durée de la convention Les signataires de la convention Annexes Le continuum de service Le calendrier des rencontres du comité de pilotage de la planification stratégique Le tableau de positionnement de la planification stratégique en lien avec les cinq buts

3 CONVENTION DE PARTENA RIAT LE BUT DE LA CONVENTI ON Comme prévu à l article 459 de la Loi sur l instruction publique, le but de la convention de partenariat est de convenir entre la ministre et la commission scolaire des mesures requises pour assurer la mise en œuvre du plan stratégique de la commission scolaire. L article stipule qu elle porte notamment sur les éléments suivants : les modalités de la contribution de la commission scolaire à l atteinte des buts fixés et des objectifs mesurables déterminés par la ministre ; les moyens que la commission scolaire entend prendre pour s assurer de l atteinte des objectifs spécifiques qu elle a établis dans son plan stratégique ; les mécanismes de suivi et de reddition de compte mis en place par la commission scolaire. LES REFER ENCES AU CADRE LEGAL ET REGLEMENTAIRE La convention de partenariat entre la ministre et la commission scolaire est conclue dans le cadre des dispositions de la Loi sur l instruction publique et des règlements applicables aux commissions scolaires. Elle permet de mettre en lien la responsabilité confiée à la ministre, par l article 459 de la loi, de veiller à la qualité des services éducatifs dispensés par les commissions scolaires avec celle confiée à la commission scolaire par l article 207.1, de veiller à la qualité des services éducatifs et à la réussite des élèves en vue d un plus haut niveau de scolarisation et de qualification de la population. En vertu de l article 209.1, en préalable à la conclusion de la convention de partenariat, la commission scolaire doit inclure dans son plan stratégique des orientations stratégiques et des objectifs qui tiennent compte : des objectifs du plan stratégique établi par le ministère ; des autres orientations, des buts fixés et des objectifs mesurables déterminés par la ministre, en application de l article 459.2, en fonction de la situation de la commission scolaire. Convention de partenariat Commission scolaire des Navigateurs 3

4 PREAMBULE La Commission scolaire des Navigateurs a amorcé sa démarche le 14 octobre 2009, en invitant tous ses partenaires engagés dans la convention de partenariat à assister à la conférence de M. Gilles Paquet, professeur doyen à l Université d Ottawa et fondateur du Centre d études en gouvernance. Cette conférence fut le point de départ de la démarche de réflexion afin d assurer une cohérence dans les actions actuelles et à venir. Le comité de persévérance et de réussite scolaires a été créé et s est arrimé au comité de la planification stratégique de la CSDN. Les travaux du comité de persévérance et de réussite scolaires ont porté principalement sur l élaboration et l analyse du continuum de service offert aux élèves de 4 ans jusqu à l âge adulte. La présentation et l analyse du continuum de service ont permis d identifier les différents parcours scolaires et les zones de vulnérabilité. Un processus de consultation a été mis en place auprès des cadres scolaires et des commissaires afin de préciser les cibles, d énoncer les objectifs et de dégager les moyens priorisés en s appuyant sur des éléments de recherche. Les représentants du comité de parents et les présidents des syndicats ont été rencontrés et informés de la démarche de la commission scolaire, des résultats statistiques et des cibles à poursuivre. Les directions générales adjointes, lors des rencontres de supervision des établissements, ont entrepris auprès des cadres scolaires des échanges autour de l analyse de situation des écoles en lien avec les cibles de la convention de partenariat. En annexe, sont présentés les documents suivants : le continuum de service ; le calendrier des rencontres du comité de pilotage de la planification stratégique ; le tableau de positionnement de la planification stratégique en lien avec les cinq buts. VISION ET MISSION DE LA CSDN Vision Contribuer à l émergence de jeunes et d adultes engagés dans leur démarche, qu elle soit scolaire ou professionnelle, en favorisant, chez les élèves, le développement de la coopération, du rôle citoyen et de saines habitudes de vie, et en soutenant, chez les employés, la valorisation de leurs pratiques professionnelles. Mission À l avant-garde des besoins éducatifs, la Commission scolaire des Navigateurs a pour mission de soutenir le développement d une école autonome et responsable, orientée vers la réussite de chaque élève, jeune ou adulte. Convention de partenariat Commission scolaire des Navigateurs 4

5 Les quatre orientations de la planification stratégique L ELEVE JEUNE ET ADULTE - Soutenir la réussite La commission scolaire vise à assurer la réussite des élèves jeunes et adultes par la qualité des services, et en complicité avec les parents. LE PERSONNEL - Accroître l engagement, la reconnaissance mutuelle, la fidélisation et la relève La commission scolaire vise à soutenir ses employés et à favoriser le développement d une culture de collaboration et d appréciation. LES ETABLISSEMENTS - Contribuer à leur dynamisme et à leur rayonnement La commission scolaire vise, par le dynamisme des établissements, à favoriser leur rayonnement dans leur milieu et à promouvoir la qualité des formations offertes. LES PARTENAIRES - Développer et consolider des liens, des services et des formations La commission scolaire vise à participer activement aux défis communautaires et économiques du territoire. LE CONTEXTE GENERAL D E LA COMMISSION SCOL AIRE DES NAVIGATEURS LE TERRITOIRE ET LES ETABLISSEMENTS La Commission scolaire des Navigateurs est née du regroupement des commissions scolaires des Chutes-de-la-Chaudière, de Lévis et de Lotbinière. Elle a commémoré ses 10 ans d existence en Elle s étend sur un vaste territoire d environ 90 kilomètres le long de la rive sud du Saint-Laurent. En plus de la ville de Lévis et d une majorité de municipalités de la MRC de Lotbinière, elle couvre les municipalités de Saint-Henri et de Saint-Lambert. La Commission scolaire des Navigateurs regroupe 54 établissements répartis dans 71 bâtiments dont certains sont destinés à des fins éducatives et d autres à des fins administratives ou d entretien. Ainsi, on peut compter trente-sept écoles primaires, deux écoles primaires-secondaires, neuf écoles secondaires, un centre d éducation des adultes (trois bâtiments) et cinq centres de formation professionnelle. Les différents services administratifs sont partagés entre deux centres situés à Lévis, l un dans l arrondissement Desjardins et l autre dans l arrondissement Chutes-de-la-Chaudière Est. Compte tenu de sa situation géographique, certaines écoles de la CSDN sont situées en milieu urbain et d autres en milieu rural, et ce, particulièrement dans le secteur des Chutes-de-la-Chaudière Ouest et de la MRC de Lotbinière (Référence : Planification stratégique). LES CARACTERISTIQUES DE NOTRE MILIEU Aspects socioéconomiques L économie de notre territoire est marquée, entre autres, par l agriculture et l agroalimentaire, l industrie manufacturière ainsi que les commerces et services. Ces trois secteurs d activités sont soumis à des changements profonds provoqués en partie par la conjoncture de l économie mondiale. Les défis importants de la région sont le recrutement et la rétention de la maind œuvre, le bilinguisme et même le multilinguisme, l intégration de nouvelles technologies, l augmentation de la compétitivité et de la productivité, ainsi que le maintien et le développement des entreprises dans les marchés locaux et internationaux (Référence : Planification stratégique). Convention de partenariat Commission scolaire des Navigateurs 5

6 Caractéristiques du milieu familial des élèves (recensement 2006) Scolarité des parents La proportion des familles où la mère n a aucun diplôme est légèrement inférieure (12,2 %) dans notre commission scolaire par rapport à l ensemble du Québec (13,6 %). La proportion des familles où aucun des deux parents n est diplômé est également légèrement inférieure à la CSDN (8,5 %) par rapport à l ensemble du Québec (9,1 %). Source : DRSI, MELS, octobre 2009 Structure de la famille La proportion des familles monoparentales avec un parent de sexe féminin est supérieure dans notre commission scolaire (20,2 %) par rapport à l ensemble du Québec (18,8 %). La proportion des familles monoparentales avec un parent de sexe masculin est supérieure à la CSDN (6,6 %) par rapport à l ensemble du Québec (5,3 %). Source : DRSI, MELS, octobre 2009 Convention de partenariat Commission scolaire des Navigateurs 6

7 Activité de travail et revenu (recensement 2006) La proportion des familles où les parents sont inactifs sur le territoire de la CSDN est inférieure à l ensemble du Québec : 4,7 % par rapport à 7,1 %. La proportion des familles vivant sous le seuil de faible revenu est inférieure dans notre commission scolaire par rapport à l ensemble du Québec : 14,1 % par rapport à 18,2 %. Source : DRSI, MELS, octobre 2009 En et en , selon les données du recensement de l année 2001, quatre écoles primaires ont participé à la stratégie d implantation Agir autrement (SIAA). Elles sont toutes situées dans la MRC de Lotbinière. Toutefois, en considérant le recensement de l année 2006, les écoles SIAA ont changé d indice de milieu socioéconomique passant des niveaux 8 et 9 aux niveaux 6 et 7. Elles continuent tout de même à bonifier leurs pratiques en s inspirant des voies de renforcement de la SIAA. En se référant aux différentes études des territoires portant sur les caractérisations des populations locales de l Agence de la santé et des services sociaux de la Chaudière-Appalaches, nous constatons que certains secteurs de notre commission scolaire vivent plus de problématiques et de vulnérabilité aux plans matériel, social, de la santé et du bien-être. Nous constatons également que certains secteurs affichent des taux parmi les plus élevés d élèves handicapés ou en difficulté d apprentissage et des taux très élevés de signalements traités au Centre jeunesse Chaudière-Appalaches. Convention de partenariat Commission scolaire des Navigateurs 7

8 Favorisation versus défavorisation des communautés locales : Secteurs Communautés locales très avantagées ou avantagées Communautés locales en équilibre Communautés locales qui vivent de la vulnérabilité ou des problématiques Chutes-de-la-Chaudière 83 % 6 % 11 % Desjardins 31 % communautés très avantagées et aucune communauté avantagée 25 % 44 % MRC de Lotbinière 21 % 36 % 43 % Les descriptions se lisent comme suit : Les communautés locales très avantagées : Elles ont souvent des situations socioéconomique et sociosanitaire des plus enviables. Elles peuvent contribuer au développement local du territoire et ainsi, à son bien-être. Les communautés locales avantagées : Elles ont habituellement des situations enviables aux plans socioéconomique et sociosanitaire. Parfois, certaines caractéristiques demeurent préoccupantes et sont à surveiller. Les communautés locales en équilibre (moyennes) : Ce sont des communautés locales ayant généralement une situation socioéconomique moyenne et un état de santé et de bien-être moyens. Certaines caractéristiques favorables sont parfois contrebalancées par des caractéristiques défavorables. Les communautés locales en situation de vulnérabilité : Elles vivent un certain niveau de défavorisation matérielle et sociale ainsi que des problèmes de santé et de bien-être relativement importants. Les communautés locales vivant des problématiques : Elles font face à de grands défis et ont des besoins les plus criants. Elles vivent généralement une grande défavorisation matérielle et sociale et des problèmes de santé et de bien-être importants. 8

9 QUELQUES DEFIS IMPORT ANTS La décroissance de la clientèle scolaire Entre et , les effectifs ont diminué d environ 2100 élèves, ce qui représente une perte d environ 300 élèves par année. La baisse démographique se fera encore sentir jusqu en 2012, mais avec des pertes annuelles estimées à 130 élèves (Référence : Planification stratégique). La perte de la clientèle au profit des écoles privées Sur le territoire de la CSDN, plusieurs écoles privées sont présentes, et ce, du préscolaire au secondaire. Ces écoles sont situées dans les secteurs des Chutes-de-la-Chaudière et Desjardins. Aussi, les voies d accès terrestre et fluviale étant très faciles et largement utilisées, on ne peut passer sous silence l impact du secteur privé sur l autre rive. Nous observons l impact de la perte de la clientèle plus spécifiquement lors de la transition du primaire vers le secondaire. Entre 2003 et 2008, la perte de la clientèle au profit du secteur privé, lors du passage du primaire vers le secondaire, varie entre 24 % et 29 % selon les années. L école publique que représente la Commission scolaire des Navigateurs doit continuer à mettre à l avant-plan la qualité, la diversité et l accessibilité de ses services (Référence : Planification stratégique). 9

10 Enjeux pour les Services des ressources financières Dans un contexte de baisse démographique et de déperdition de clientèle au secondaire, l un des défis pour les Services des ressources financières est de continuer à maintenir une qualité de services aux élèves qui présentent des besoins diversifiés. Selon ce contexte, un autre défi consiste à assurer la qualité des services complémentaires et des services administratifs. Les solutions reposent sur la capacité de notre commission scolaire à innover, à être proactive, à s évaluer dans ses façons de voir et de faire les choses tout en tenant compte des enjeux actuels. Enjeux pour les Services des ressources humaines Dans le cadre de la planification de la main-d œuvre, nous constatons que l organisation a vécu de nombreux départs massifs à la retraite dans plusieurs secteurs d emploi en Pour le moment, une pénurie d enseignants en mathématiques, en sciences et en anglais est présente et amène certaines problématiques de remplacement. Le défi perpétuel des Services des ressources humaines est de s assurer de l attraction et de la rétention de ressources de qualité et en quantité suffisante. La relève entretient des valeurs et une culture du monde du travail différentes des générations précédentes. Ainsi, on ne parle plus de conciliation travail-famille, mais plutôt de la recherche d un équilibre entre la famille, le travail et les loisirs. Cette nouvelle approche en regard du monde du travail a des conséquences directes sur l organisation des services et cela requiert davantage de maind œuvre. De plus, elle génère implicitement une augmentation substantielle de la proportion d emplois précaires devant être comblés pour répondre aux absences temporaires. Les enjeux majeurs de la commission scolaire en matière des ressources humaines relèvent de sa capacité à se positionner, à oser, à être proactive tout en allant au-delà des façons de faire traditionnelles et à adopter une vision intégrée de ses valeurs et ses actions. Enjeux pour les Services des ressources matérielles Le budget relié à l entretien du parc immobilier ne dépend pas de la clientèle scolaire. Donc, la déperdition de la clientèle n a pas d effet sur les ressources matérielles quant à l entretien du parc immobilier. Depuis les 10 dernières années, notamment en raison de l ajout d espace en formation professionnelle, le parc immobilier a augmenté. L un des défis aux ressources matérielles réside dans l atteinte de l objectif de résorber le déficit d entretien d ici cinq ans et, par la suite, de maintenir le budget d entretien à 2 % de la valeur du parc immobilier, soit environ 4,6 M $ annuellement en réinvestissements. Un autre défi est de contrer les augmentations tarifaires dans le domaine énergétique. À cet égard, le MELS a imposé un objectif de réduction de la consommation énergétique de 5 % d ici 2010, objectif déjà atteint à notre commission scolaire. D autres objectifs viennent orienter nos actions, notamment ceux ayant trait au développement durable et environnemental en cherchant à améliorer la qualité de vie des gens. Nous constatons une problématique majeure à la CSDN au niveau du manque d espace pour répondre aux besoins grandissants des services de garde concernant la disponibilité des locaux. Bien que la clientèle des élèves ait diminué, nous observons une augmentation de près de 10 % depuis deux ans au niveau de la fréquentation des services de garde dans notre commission scolaire. En effet, le pourcentage de la clientèle inscrite à l école au préscolaire - primaire et au service de garde est passé de 70,4 % en 2007 à 79,5 % en

11 Le décrochage scolaire En , la région de la Chaudière-Appalaches se positionne au premier rang provincial en matière de persévérance scolaire. Le taux de décrochage régional de 17,8 %, pour l année , est inférieur à celui des régions de la Capitale-Nationale et du Saguenay-Lac-Saint-Jean, respectivement avec des taux de 23,3 % et de 23,5 %. Taux de décrochage scolaire régional de la Chaudière-Appalaches pour l année Fière de ces résultats encourageants, la CSDN entend poursuivre les efforts pour contrer l abandon des études sans qualification. Les perspectives d emploi étant favorables, ce défi est d autant plus difficile à relever, car une partie de la population jeune ou adulte ressent peu le besoin de se former. Nous observons qu il est possible de se faire embaucher facilement sans la détention d une qualification ou d un diplôme et de devenir employé régulier au sein d une entreprise. De plus, le nombre d heures de travail à temps partiel confié aux élèves augmente avec leur âge. Considérant ce contexte, il est essentiel de développer le partenariat avec les entreprises. 11

12 Le tableau ci-dessous présente de façon plus spécifique les taux annuels de sorties sans diplôme ni qualification (décrocheurs) parmi les élèves inscrits en FGJ de 2003 à 2007 en comparant la CSDN au réseau public et à l ensemble du Québec. Constats La CSDN affiche des taux inférieurs au réseau public ainsi que par rapport à l ensemble du Québec. Depuis , on observe, à la CSDN, une augmentation du taux de décrochage, garçons et filles réunis et chez les filles. On remarque un écart significatif entre les garçons et les filles. Taux annuel de sorties sans diplôme ni qualification (décrocheurs), parmi les élèves inscrits en FGJ CS des Navigateurs Réseau public Ensemble du Québec Année d inscription Sexes réunis 20,2 17,0 18,5 18,7 28,1 27,8 27,6 29,0 24,9 24,5 24,2 25,3 Sexe masculin 29,6 22,8 24,7 24,2 35,4 35,1 34,6 35,8 31,4 31,0 30,3 31,3 Sexe féminin 10,8 11,3 12,3 13,5 20,7 20,5 20,8 22,2 18,5 18,3 18,4 19,5 Source : DRSI, MELS 2009 Caravane de la persévérance scolaire Presque sept mois après la tenue des Assises régionales sur la persévérance scolaire, les présidents des quatre commissions scolaires de la Chaudière-Appalaches ont entrepris une tournée médiatique à l automne 2009, La caravane de la persévérance scolaire, afin d'interpeller les parents, mobiliser les entreprises et s'associer tous les partenaires pour faire de celle-ci un enjeu régional. À cet effet, les présidents se sont donné des cibles précises à atteindre : S'assurer du soutien des parents par une meilleure sensibilisation au phénomène du décrochage et à ses conséquences ; Viser une amélioration du taux de diplomation de la région ; Valoriser l'école et la profession d'enseignant ; Interpeller les professionnels et les entrepreneurs afin qu'ils deviennent des porte-parole auprès des jeunes dans les écoles du message lié à l'importance de persévérer ; Poursuivre la facilité d'accès à la formation professionnelle ; Mettre en place un mécanisme de relance et de suivi auprès des décrocheurs. Au cours de cette grande première, les présidents en ont profité pour promouvoir les actions concrètes et les nouvelles initiatives mises de l avant dans chacune de leurs commissions scolaires, notamment depuis la tenue des Assises sur la persévérance scolaire au printemps 2009 et auxquelles plus de 250 personnes provenant des divers secteurs socioéconomiques de la grande région de la Chaudière-Appalaches ont assisté. 12

13 LES PARTICULARITES DE L OFFRE DE SERVICE La commission scolaire dispense des services éducatifs à des clientèles jeunes et adultes. Les établissements sont fréquentés par un peu plus de élèves et près de 10 % de cette clientèle se retrouve dans les secteurs de l éducation des adultes et de la formation professionnelle. De plus, 2000 parents bénéficient annuellement des services de L École des parents en participant aux différentes activités de formation qu elle offre sur l ensemble du territoire. Depuis 2008, les services éducatifs jeunes ont privilégié une offre intégrée de services des différents plans d action du MELS. Cette coordination des services entre les deux ordres d enseignement s actualise par une structure divisée en six réseaux reliés à trois secteurs : Secteur Est (Desjardins), Secteur Centre (Chutes-de-la-Chaudière), Secteur Ouest (MRC de Lotbinière) (Référence : Planification stratégique). L'Îlot des Appalaches est un établissement scolaire, à vocation particulière, qui accueille des élèves de 6 à 18 ans provenant des quatre coins de la région administrative 12. Ces jeunes sont hébergés au Centre jeunesse Chaudière-Appalaches, sis sur le territoire de la Commission scolaire des Navigateurs. Érigée au coeur des locaux de notre partenaire (CJCA), l'école offre des services pédagogiques de niveaux primaire et secondaire. La formation offerte au Centre de formation en entreprise et récupération (CFER) est d'une durée de trois ans, sanctionnée par une reconnaissance officielle du MELS : le «Certificat de formation en entreprise et récupération». Le CFER offre à des jeunes de 15 à 18 ans d'actualiser leur potentiel et de se préparer à l'intégration du marché du travail ou à la poursuite des études. L ANALYSE DU CONTINUUM DE SERVICE Le mandat du comité de la persévérance et de la réussite scolaires, en , a consisté en l opérationnalisation des travaux de la convention de partenariat, principalement par l analyse du continuum de service, dans le but de s assurer que chacun de nos élèves puisse bénéficier de services appropriés favorisant leur cheminement vers la réussite scolaire. Les deux principaux objectifs de l analyse du continuum : Développer une connaissance globale de ce qui se fait au sein de notre commission scolaire; Permettre l identification de la vulnérabilité. Éléments observés lors de l analyse du continuum de service : 1. À propos du parcours de formation Il n y a pas de parcours sans issue, c est-à-dire sans diplomation ou qualification. 1.1 Admission en formation professionnelle Pour être admis en formation professionnelle (FP), l élève doit être âgé de 16 ans et avoir les acquis de la 3 e ou de la 4 e année du secondaire, selon le programme auquel il s inscrit. Pour être admis en FP selon la formule de la concomitance, l élève doit posséder les acquis de la 3 e année du secondaire. 13

14 1.2 Vulnérabilité Aucun des programmes offerts en FP à la CSDN n est de catégorie 2, ce qui aurait permis ainsi aux élèves du secondaire ayant un certificat de formation aux métiers semispécialisés (CFMS) d avoir accès à une passerelle pour la FP. Les élèves potentiellement décrocheurs au 1 er cycle du secondaire et âgés de moins de 15 ans n ont pas accès au CFMS ni à la FP. Les élèves âgés de moins de 16 ans n ont pas accès à la formation générale aux adultes (FGA). 2. À propos de l accompagnement Il y a de l accompagnement pédagogique plus spécifique pour les élèves présentant des difficultés d apprentissage (Périodes d appui, récupération, enseignant-ressources, etc.). 2.1 Vulnérabilité Les élèves qui présentent des difficultés d apprentissage et des difficultés d ordres personnel et social doivent bénéficier d un accompagnement plus global. 3. À propos des transitions Il y a plusieurs activités mises en place pour faciliter les passages de la maison à l école et entre le primaire et le secondaire. 3.1 Vulnérabilité De façon générale, les processus de transitions inter ordres d enseignement accentuent sur les transitions procédurales et moins sur les transitions scolaires et sociales (Référence : Nadia Desbiens, SOUTIEN À LA TRANSITION DU PRIMAIRE VERS LE SECONDAIRE, GRÈS, Université de Montréal, 2009). Il y a peu d activités de transition facilitant le passage du secondaire vers la formation générale des adultes (FGA) et vers la formation professionnelle (FP). 14

15 BUT 1 L AUGMENTATION DE LA D IPLOMATION ET DE LA QUALIFICATION AVANT L AGE DE 20 ANS Hausser le taux de qualification et de diplomation à 80 % chez les moins de 20 ans d ici L objectif pour notre commission scolaire est d atteindre 85 % d ici 2020 (Cible énoncée par la ministre). ÉTAT DE SITUATION Parmi tous les élèves inscrits en première secondaire au 30 septembre 2001, 76,6 % ont obtenu un premier diplôme (DES, DEP, ASP) ou une première qualification (CFER, ISPJ, AFP, CFMS, CFPT). La répartition du 76,6 % se lit comme suit : 69,5 % en FGJ après 8 ans, 5,3 % en FGA et 1,8 % en FP avant l âge de 20 ans. On note un écart de 17,2 points entre les garçons 68,3 % et les filles 85,5 %. En formation générale des jeunes, l écart est aussi de 17 points. La formation générale des adultes, l écart est de 2,3 points, alors qu en formation professionnelle, l écart de 2,2 points est en faveur des garçons. Parmi l ensemble des décrocheurs de la CSDN, la proportion des élèves ayant atteint la 5 e secondaire est plus importante (42 % en ) que celle de l ensemble du réseau public (28,4 %) ou de l ensemble du Québec (28,1 %), ce qui est positif. Parmi l ensemble des garçons qui ont décroché à la CSDN, 37,3 % avaient atteint la 5 e secondaire. Ce pourcentage est plus élevé que le pourcentage de ceux du réseau public (27,0 %) et que le pourcentage de ceux de l ensemble du Québec (26,7 %). Parmi l ensemble des filles qui ont décroché à la CSDN, 49,5 % avaient atteint la 5 e secondaire. Ce pourcentage est plus élevé que le pourcentage de celles du réseau public (30,6 %) et que le pourcentage de celles de l ensemble du Québec (30,2 %), ce qui est positif. Pour la CSDN, le taux de décrochage en fin de parcours (5 e secondaire) est plus faible chez les garçons que chez les filles. À la CSDN, sur 253 décrocheurs, 106 élèves décrochent en 5 e secondaire (42 %). De ces 253 décrocheurs, 158 sont des garçons, 95 sont des filles. La majorité de ces garçons décrochent en 4 e secondaire (44 élèves) et en 5 e secondaire (59 élèves). La majorité de ces filles décrochent en 5 e secondaire 47 sur 95 (50 %). Le plan d action ministériel de la persévérance et de la réussite scolaires nous indique que la 4 e et la 5 e secondaire constituent des moments névralgiques. Proportion des élèves sortants sans diplôme ni qualification parmi l'ensemble des élèves sortants du secondaire et en formation générale des jeunes, selon le sexe, pour la CSDN, Source : Indicateurs nationaux MELS. En , pour l ensemble des élèves sortants du secondaire et de la formation générale des jeunes, il y a eu, à la CSDN, sorties totales dont sorties avec diplôme ou qualification et 268 sorties sans diplôme ni qualification ce qui représente un pourcentage de 17,3. Pour les garçons, il y a eu 761 sorties totales dont 583 sorties avec diplôme ou qualification et 178 sorties sans diplôme ni qualification ce qui représente un pourcentage de 23,4. Pour les filles, il y a eu 784 sorties totales dont 694 sorties avec diplôme ou qualification et 90 sorties sans diplôme ni qualification ce qui représente un pourcentage de 11,5. 15

16 Taux de diplomation et de qualification au secondaire avant l âge de 20 ans (Obtention d un premier diplôme, cohorte Dernière année d obtention d un diplôme ou d une qualification, 2008 pour la CSDN) Source : DRSI, MELS, octobre Le taux de diplomation et de qualification est de 76,6 % (au total, filles et garçons). Ce pourcentage comprend la formation générale des jeunes, des adultes et de la formation professionnelle. Pour les garçons, le taux de diplomation et de qualification est de 68,3 %. Ce pourcentage comprend la formation générale des jeunes, des adultes et de la formation professionnelle. Pour les filles, le taux de diplomation et de qualification est de 85,5 %. Ce pourcentage comprend la formation générale des jeunes, des adultes et de la formation professionnelle. Note : Cela comprend également les élèves qui obtiennent un diplôme ou une qualification en formation générale des jeunes après une durée de 8 ans. 16

17 P OSITION DE LA COMMIS SION SCOLAIR E A L L EGARD DES INDICATEUR S NATIONAUX Taux de réussite aux épreuves du ministère (MELS) en juin et juin CSDN Réseau public 17

18 ÉLEMENTS DE CONTEXTE L état de la situation nous amène à nous préoccuper de l écart entre les garçons et les filles ainsi que des élèves qui décrochent en fin de parcours scolaire. Ces préoccupations nous dirigent vers la question suivante : quels sont les facteurs qui peuvent jouer en défaveur d une qualification ou d une diplomation? Les retards scolaires et la prolongation de cycle Les garçons éprouvent plus de difficultés d apprentissage que les filles, accumulent plus de retards scolaires, redoublent davantage et abandonnent l école plus souvent. Les élèves qui vivent une prolongation de cycle, notamment dès le premier cycle du primaire, sont plus à risque de décrocher. Les difficultés d apprentissage en lecture et en écriture ainsi qu en mathématiques Les difficultés d apprentissage en lecture et en écriture continuent de poser problème et restent associées à l échec scolaire, selon Marie-France Morin (Université de Sherbrooke, 2006) et Isabelle Montésinos-Gelet (Université de Montréal). Au Québec, 52,5 % des élèves sont classés fragiles ou incompétents en écriture aux épreuves de français en 3 e année du primaire et plus de garçons que de filles sont concernés par ce problème. Les recherches relatées dans la stratégie d intervention Agir autrement mentionnent que les élèves qui éprouvent des difficultés en mathématiques ont moins de chance de poursuivre des études postsecondaires. Le déclin de la motivation scolaire La motivation scolaire est fragile notamment pour les élèves qui éprouvent des difficultés. Selon Thérèse Bouffard (UQAM, 2005), la motivation scolaire est sensible et tend à baisser au fur et à mesure qu il y a progression dans le système scolaire. Aussi, le sentiment d efficacité ou de compétence personnelle des élèves est un facteur déterminant de la motivation. Plus un élève vit des difficultés à l école, plus il développe un réseau de croyances inappropriées qui se cristallise avec le temps. Tenter de défaire ce réseau de croyances est un défi important. L illusion d incompétence L illusion d incompétence a un impact majeur sur le concept de soi et peut insidieusement amener vers le décrochage scolaire. Selon une recherche effectuée par Geneviève Marcotte (UQAM, 2007) auprès d élèves de 3 e et 4 e année, «certaines personnes, malgré des compétences manifestes et des habiletés mentales normales ou élevées, considèrent que leurs capacités d apprendre sont limitées et perçoivent leurs compétences inférieures à la réalité. Ce phénomène, appelé l illusion d incompétence, serait même répandu chez certains enfants d âge scolaire et aurait un lien avec le décrochage prématuré». Cette recherche révèle que 20 % des enfants de 3 e et 4 e année avaient une illusion d incompétence et ce phénomène est comparable autant chez les garçons que chez les filles. Toutefois, les garçons, plus que les filles, ont rapporté un perfectionnisme négatif, soit des standards de réussite élevés et un sentiment de honte en cas d échec et d insatisfaction persistante devant le travail accompli. Les filles ont une plus grande estime d elles-mêmes que les garçons du même âge. Selon Thérèse Bouffard, à cet âge, la compétence scolaire est le premier déterminant de l estime de soi, alors qu au secondaire, l apparence physique prend le dessus. La recherche a également permis de découvrir que les élèves qui ont une illusion d incompétence expliquent leurs réussites et leurs échecs par des raisons sur lesquelles ils ne peuvent exercer de contrôle. Ils vont, par exemple, attribuer leur succès à la chance, à leur habileté personnelle ou à l aide reçue plutôt qu aux efforts qu ils peuvent contrôler (Geneviève Marcotte). Pour l élève, être très perfectionniste et se fixer des standards d excellence élevés ont comme conséquences d avoir plus souvent le sentiment de ne pas y arriver et de vivre des émotions négatives comme la honte ou la culpabilité. Une autre étude de l équipe de recherche de Thérèse Bouffard a relevé une baisse de rendement scolaire chez ces élèves qui entretiennent l illusion d incompétence, ce qui amène des questionnements quant aux effets à plus long terme, comme l isolement social, l abandon scolaire prématuré et les difficultés d orientation au moment de choisir un métier ou une profession. 18

19 La toxicomanie et les autres dépendances Bien qu on ne puisse établir de lien de cause à effet entre le décrochage scolaire et la consommation problématique de substances psychotropes, la documentation illustre tout de même le lien très important qui existe entre les deux. La consommation problématique de substances psychoactives et la dépendance à ces substances sont plus présentes chez les jeunes décrocheurs, selon France Victor et Michel Janosz. De plus, il est souvent mentionné dans les recherches que les pratiques d intervention de l école sont déterminantes pour ces élèves dans le fait de persévérer ou non dans leur cheminement scolaire. L attrait du marché du travail et les besoins grandissants de biens de consommation L attrait du marché du travail et les besoins de consommation des jeunes sont une réalité qui semble influencer davantage les garçons que les filles dans leur persévérance scolaire. Selon notre contexte géographique et socioéconomique, nous observons qu il est assez facile pour notre clientèle scolaire d occuper un emploi durant ses études. Nous constatons que plusieurs élèves se voient offrir un nombre d heures de travail important durant leurs études et que l embauche, selon un statut de travailleur régulier, est possible sans nécessairement posséder une qualification ou un diplôme. La culture masculine des milieux populaires Selon Lévesque et Lavoie (UQAR, 2009), les garçons provenant de milieux populaires aspirent tôt à devenir des adultes. Le monde des adultes correspond souvent au monde du travail, tandis que l école correspond davantage à l enfance. Aussi, les garçons intègrent souvent une culture masculine de compétition et cela se concrétise par une entrée hâtive sur le marché du travail. Ils considèrent que la formation s acquiert en milieu de travail et ne voient donc pas, à court terme, l intérêt de poursuivre leurs études. Les moments de transition Le plan d action de la persévérance et de la réussite scolaires nous indique quatre moments névralgiques importants à considérer dans la prévention du décrochage scolaire : le passage de la maison à l école ; le passage du primaire au secondaire ; les élèves en 4 e et 5 e secondaire ; le raccrochage scolaire. Dans notre commission scolaire s ajoute la transition du 1 er cycle du secondaire vers le 2 e cycle du secondaire. En effet, nous avons quatre écoles offrant le 1 er cycle au secondaire et une école offrant le 3 e cycle du primaire et le 1 er cycle du secondaire. Nous observons que les élèves qui chevauchent plusieurs niveaux scolaires à partir de la 3 e secondaire, ce que permet la promotion par matière, semblent se décourager en fin de parcours alors qu ils réalisent véritablement les acquis qu ils doivent obtenir, soit : l obtention d un DES ; l entrée dans le programme qu ils envisagent au collégial. Bien qu on leur offre la possibilité d aller chercher leurs acquis à la formation générale des adultes ou à l accès collégial, plusieurs s y inscrivent, mais certains sont aussi aux prises avec des responsabilités financières qui s ajoutent aux difficultés vécues et au découragement. 19

20 Depuis novembre 2009, une nouvelle école a vu le jour pour les décrocheurs à Lévis : l École du milieu. Cette école se définit comme un milieu transitoire d apprentissage sur mesure qui offre un programme éducatif adapté à des élèves qui éprouvent des difficultés à fonctionner dans un milieu scolaire traditionnel. L idée de cette école est née au sein des Carrefours jeunesse-emploi de Lévis. La CSDN et le Centre local d emploi (Emploi-Québec) n ont pas tardé à y adhérer. Le premier groupe de garçons et de filles rencontre diverses problématiques de vie et souhaite néanmoins retourner aux études traditionnelles après avoir fréquenté l École du milieu. Au cours de leur démarche d une durée de 34 semaines, les élèves assistent à des cours de français et de mathématiques, dont le nombre d heures augmente progressivement au fil des semaines, et ont aussi la possibilité de développer un projet entrepreneurial. Une grande attention est accordée à la situation personnelle de chaque élève en regard de problèmes de toxicomanie, de dépendance affective et de gestion du budget personnel. But 1 L augmentation de la diplomation et de la qualification avant l âge de 20 ans Convention de partenariat PREMIER OBJECTIF MESURABLE Commission scolaire des Navigateurs DEUXIÈME OBJECTIF MESURABLE MOYENS 20

21 D ici 2013, augmenter à 78 % le taux moyen de diplomation et de qualification avant l âge de 20 ans. * taux moyen, basé sur trois ans ( , , ) Indicateur Taux de diplomation et de qualification des moins de 20 ans. (Portrait statistique du MELS, tableau 1A) Indicateurs internes Primaire Taux de réussite en Français 6 e année (Résultat disciplinaire au bilan) Taux de réussite en Lecture 2 e, 4 e et 6 e année (En 2 e et 4 e année, épreuves CS, 6 e année épreuve MELS) Taux de réussite en Anglais 6 e année (Épreuve CS) Secondaire Taux de réussite au 1 er cycle (Épreuves CS et MELS en 2 e sec. Français, Maths, Anglais, répartition gars/filles). Taux de réussite au 2 e cycle (Épreuves CS et MELS Français, Maths, Anglais, répartition gars/filles). FP-FGA Taux de diplomation et de qualification Situation de départ D ici 2013, augmenter la persévérance de 20 élèves potentiellement décrocheurs, ce qui signifie que l on passe de 253 à 233 élèves sortants sans diplôme. Indicateur Nombre d élèves potentiellement décrocheurs qui ont persévéré, en se basant sur la situation de départ : 253 décrocheurs. Indicateurs internes Primaire Nombre et pourcentage d élèves ayant 12 ans au primaire au 30 septembre. Secondaire Taux de rétention des élèves (novembre, mars, juin) FP-FGA Taux d élèves sortants sans diplôme ni qualification Situation de départ Mettre en place une structure rigoureuse afin d assurer la coordination des services lors des transitions (préscolaire, primaire, secondaire, formation générale des adultes, formation professionnelle). Référence : lettre adressée à la ministre de l Éducation, du Loisir et du Sport, le 31 mars 2010 en lien avec : 1) Le continuum de service de la CSDN. 2) Le plan d action intitulée L école, j y tiens! Cette structure doit engager les différents intervenants (élève, parent, personnel de la commission scolaire, communauté) et permettre de cibler les élèves ayant des besoins particuliers, lors des transitions et assurer un service adapté à leurs besoins. RESPONSABILITÉ : Direction des Services éducatifs jeunes, Direction des Services éducatifs adultes et formation professionnelle. À court terme : Référence : lettre adressée à la ministre de l Éducation, du Loisir et du Sport, le 31 mars 2010 en lien avec : 1) Le continuum de service de la CSDN. 2) Le plan d action intitulé L école, j y tiens! Dresser le portrait commission scolaire des élèves en difficulté à risque de décrocher. Accompagner le personnel dans l application des trajectoires, dont la Trajectoire des services EHDAA, la Trajectoire d intervention et la Trajectoire concertée en toxicomanie. Offrir des services en concomitance pour trois programmes de la formation professionnelle (DEP - Vente-conseil, DEP - Électromécanique de systèmes automatisés et DEP Mécanique de véhicules lourds). Procéder à un exercice de rappel des décrocheurs du secteur des jeunes qui ont quitté leur école durant l année afin d assurer un suivi à leur démarche et leur proposer une rencontre individuelle ou de groupe. Ce service est assuré par les SARCA en lien avec les Carrefours jeunesse-emploi (CJE) % 78 % 82 % 85 % Principaux éléments de recherche qui ont guidé la priorisation des moyens 21

22 Il faut prévoir une démarche d accompagnement orientée sur le changement des pratiques professionnelles et organisationnelles par l élaboration, la planification, la mise en œuvre et l évaluation d un projet d intervention axé sur le soutien à la transition scolaire, scénarisé en fonction du plan de réussite de l école, les apprentissages visés et le milieu (Nadia Desbiens, Groupe de recherche sur les environnements scolaires, GRES, Université de Montréal, 2009). La transition du primaire au secondaire est non seulement souvent perçue comme une source d anxiété par les élèves du troisième cycle du primaire, mais elle représente aussi un risque de désertion précoce de l école pour ceux qui accusent un retard scolaire (François Larose, Université de Sherbrooke, 2006). LIENS AVEC LES MESURE S ET PLANS MINISTERI ELS Stratégie d action Jeunesse intitulée Enrichir le Québec de sa relève Plan stratégique du ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport Plan d action sur la persévérance et la réussite scolaires intitulé L école, j y tiens! Tous ensemble pour la réussite scolaire Plan d action sur la lecture à l école intitulé Qui lira verra, Et toi, que lis-tu? Plan d amélioration du français à l enseignement primaire et secondaire Plan d action Éducation, Emploi et Productivité Plan de rapprochement en matière de formation professionnelle et technique 22

23 BUT 2 L AUGMENTATION DE LA M AITRISE DE LA LANGUE FRANÇAISE ÉTAT DE SITUATION Nous constatons que les élèves de la CSDN réussissent bien en français ce qui ne nous empêche pas de maintenir notre préoccupation quant à l écart des taux de réussite entre les garçons et les filles. Concernant «Lire des textes variés», nous remarquons une légère baisse de 3 % du taux de réussite pour les élèves de 6 e année de 2008 à 2009 (voir tableau cidessous). Cette diminution est peut-être attribuable à la complexité de l épreuve obligatoire. L an dernier, pour l épreuve «De la plume à la souris», le texte courant que les élèves devaient lire contenait neuf pages et cette année, pour l épreuve «Cap sur le Grand Nord», le nombre de pages s élevait à dix-sept. L augmentation du nombre de pages à lire rendait la tâche plus complexe et constituait un défi pour certains élèves. De plus, le texte courant proposé par l épreuve «Cap sur le Grand Nord» était présenté sous la forme d un guide d information touristique - ce qui ne collait possiblement pas au type de texte courant lu par les élèves de cet âge. Nous constatons également qu il y a des différences en ce qui a trait au texte littéraire imposé dans les épreuves. La lecture proposée en 2008 était visuellement plus aérée que celle proposée en En 2008, les élèves devaient lire des lettres et en 2009, il s agissait d un récit. Concernant «Écrire des textes variés», nous remarquons tout d abord une baisse de 7,2 % du taux de réussite pour le critère «Syntaxe et ponctuation» pour les élèves de 6 e année de 2008 à Pour ce qui est du critère «Orthographe», nous conservons le même taux de réussite que l an dernier pour les élèves de 6 e année de 2008 à 2009 (voir tableau ci-dessous). Pour ce qui est du critère «Syntaxe et ponctuation», la baisse est peut-être attribuable d une part à la présence d un plus grand nombre d élèves en difficulté en ce qui a trait à la construction de phrases élaborées et de la ponctuation. D autre part, puisque l évaluation de ce critère repose davantage sur un jugement qualitatif plutôt que sur des observations quantitatives (facilement mesurables), il est possible que des interprétations différentes aient été faites par les enseignants. Pour ce qui est du critère «Orthographe», l utilisation de plus en plus généralisée par les élèves de codes de correction communs dans les écoles a une influence positive sur les résultats des élèves et contribue à maintenir le taux de réussite. FRANÇAIS LANGUE MATERNELLE PRIMAIRE 6 e ANNÉE ÉPREUVES UNIQUES DU MELS JUIN 2009 COMPÉTENCE CLASSE % de REUSSITE Français Lire des textes variés 2 e année du 3 e cycle Français Écrire des textes variés 2 e année du 3 e cycle Critère 1 : Syntaxe et ponctuation 94,2 Critère 2 : Orthographe 88 Critère 1 : Syntaxe et ponctuation 87 Critère 2 : Orthographe 88 Source : MELS 23

24 En ce qui concerne la 5 e secondaire, les résultats en écriture représentent la note obtenue par les élèves à l épreuve unique, administrée et corrigée par le MELS. Pour les volets lecture et communication orale, les résultats représentent la note annuelle des élèves. De façon générale, il n y a pas d écart marqué entre les résultats de l année scolaire et ceux de l année précédente. Les résultats obtenus par les élèves de 5 e secondaire de la Commission scolaire des Navigateurs demeurent légèrement supérieurs à ceux des élèves de la région 12 et clairement supérieurs à ceux des élèves de la province. MATIÈRE / 5 e sec. Français écriture (MELS) FRANÇAIS LANGUE MATERNELLE SECONDAIRE - RÉSULTATS ANNUELS DESCRIPTION CSDN RÉGION 12 PROVINCE Nb MOYENNE % DE RÉUSSITE MOYENNE % DE RÉUSSITE MOYENNE % DE RÉUSSITE d élèves ,2 74,3 88,9 87,7 74, , ,7 71,9 82,2 82, / 5 e sec. Français lecture 69,2 69,9 80,7 83, e sec. Français comm. orale 75,5 75, ,2 Français / 5 e sec. Cumulatif des 3 volets ,4 73,1 89, ,2 73,2 90,2 90,9 70,8 71,4 85,4 86,5 Source : MELS et GPI de la CSDN Il est possible de retrouver des changements de résultats plus significatifs en juin 2010, car la pondération en écriture passera de 50 % à 40 % et la pondération en communication orale passera de 10 % à 20 %. Comme les élèves réussissent davantage en communication orale par rapport à l écrit, il y aura peut-être une augmentation de la note globale au cumulatif des trois volets. Par contre, le seuil de réussite, en juin 2011, en français écriture passera de 50 % à 60 % pour les élèves en 2 e secondaire. Cette augmentation du seuil va progressivement passer d un niveau scolaire à l autre. En juin 2011, 2 e secondaire, juin 2012, 3 e secondaire, juin 2013, 4 e secondaire, et ainsi de suite. ÉLEMENTS DE CONTEXTE L état de situation démontre que les élèves de la CSDN réussissent bien en français. Nous tentons d expliquer ces résultats favorables à la réussite scolaire avec les éléments suivants : La CSDN est plutôt avant-gardiste par ses projets pilotes à l interne en collaboration avec le ministère ainsi qu avec ses partenaires et avec certaines universités. Un dossier fort important pour notre commission scolaire concerne l élaboration et la validation d outils permettant d évaluer autrement la compétence à lire au primaire et au secondaire. Nous avons la préoccupation de développer la compétence à lire, en s appuyant sur la recherche qui confirme que la compétence à lire est déterminante dans l apprentissage des autres matières. Au secondaire, en complémentarité avec ce dossier, nous avançons à grands pas dans le développement des stratégies de lecture au sein des autres disciplines, telles : mathématiques, sciences, univers social. 24

25 L an prochain, la CSDN participera à un projet de recherche sur les critères d évaluation en lecture avec une université. Nous constatons que les défis se situent dans les domaines de l intégration et des mécanismes de suivi et d évaluation. Pour être prometteurs et gagnants, les changements de pratiques doivent être reçus avec ouverture, être implantés avec de l accompagnement et le suivi doit être assuré de façon rigoureuse et régulière. Pour ce faire, les Services éducatifs jeunes proposent, dès l an prochain, de mettre en place un projet pilote qui permettra une approche d accompagnement soutenu des services aux écoles en lien avec le développement et l organisation pédagogiques. En fait, les formations de type clé en main feront dorénavant place à l analyse des besoins en rencontre avec l équipe-école en présence de la direction et des services complémentaires afin d offrir des services personnalisés et d assurer ainsi une gestion efficiente des ressources. Notre commission scolaire est avant-gardiste : Quant à l implantation, il y a quatre ans au préscolaire, de la démarche des orthographes approchées et depuis trois ans en première année au primaire. L implantation s est faite progressivement vers les autres niveaux sous la formule de «communauté apprenante» en collaboration avec une université. En ce qui concerne le développement de l approche intégrée en lecture et en écriture qui a d abord débuté au préscolaire, puis s est déployée au premier et au deuxième cycle. En ce qui a trait au développement de la conscience phonologique chez les jeunes et, à ce titre, du matériel a été élaboré sous forme de trousses d activités offertes et vendues par une maison d édition en fournitures scolaires. DIVERSES ACTIONS PROACTIVES EN PARTENARIAT AVEC LE MELS ET DES UNIVERSITES En , élaboration et déploiement de nouvelles grilles de correction en écriture au primaire. Participation au camp «La lecture chez les 4 à 7 ans du MELS» en suivi, l organisation d activités dans la commission scolaire. Septembre 2009, implantation du programme de mise à l essai de la démarche d intervention auprès des élèves en difficulté en classe régulière. À venir : un suivi aux résultats pour préciser le déploiement. Élaboration et implantation d un guide de correction en écriture au primaire et en assurer l accompagnement. Mise en place d un continuum en lecture au primaire; cela demande beaucoup d accompagnement afin que l enseignant soit assez confiant pour le faire lui-même. Développement de la compétence à écrire au secondaire en assurant, entre autres, la promotion et le déroulement du concours littéraire «Un monde à découvrir, le tien à écrire». Formation «Vers un meilleur enseignement de l oral» en collaboration avec une université. Introduction d une épreuve obligatoire en lecture en 1 re, 2 e et 3 e année au secondaire. Introduction d une épreuve MELS en écriture en 2 e secondaire. Élaboration et validation d outils permettant d évaluer autrement la compétence à lire. Création de communautés d apprentissage en lien avec la littérature jeunesse. Travail sur les stratégies de lecture dans les autres disciplines (mathématiques, sciences, univers social). Rehaussement des exigences de réussite des critères en 4 e et 5 e année en écriture. Élaboration d une politique linguistique. 25

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