Israël et le Conflit israélo-arabe Petit guide pour gens perplexes (version révisée et augmentée)

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1 Israël et le Conflit israélo-arabe Petit guide pour gens perplexes (version révisée et augmentée) Par David A. Harris Directeur exécutif du Comité Juif Américain Août 2005

2 1 L histoire d Israël est l extraordinaire concrétisation d un lien vieux de 3500 ans entre une terre, une foi, une langue, un peuple et une vision. C est une histoire exemplaire de ténacité et de détermination, de courage et de renouveau, de l espoir vainqueur du désespoir. David A. Harris Extrait de In the Trenches (2000)

3 2 Le Moyen-Orient semble toujours faire la une des médias. Il ne se passe pas un jour sans un article à propos d Israël ou du conflit israélo-arabe. Malheureusement, étant donné la nature volatile du journalisme d aujourd hui, le débat manque le plus souvent de contexte historique. Ce document, qui ne se veut pas exhaustif, vise à fournir certaines perspectives et des considérations à la fois historiques et contemporaines sur la question. Les arguments que l on peut avancer pour la cause d Israël aujourd hui sont plus solides que jamais. Si on leur présente les faits, les personnes sensées sont en mesure de comprendre que : a) Israël recherche depuis 57 ans la paix et la sécurité. b) Israël est confronté à des dangers réels, étant un pays minuscule équivalant à l Etat du New Jersey ou au pays de Galles, aux deux tiers de la Belgique ou à un pourcent de l Arabie Saoudite, entouré de voisins tumultueux et lourdement armés. c) Israël est attaché de manière inébranlable à la démocratie, ce qui comprend des élections libres et justes, des transferts de pouvoirs sans difficulté, le contrôle civil de l armée, la liberté d expression, de presse, de culte et de rassemblement, ainsi qu un pouvoir judiciaire indépendant autant de qualités uniques dans la région. d) Israël, tout comme les Etats-Unis, l Europe, l Inde, l Australie, la Russie, les pays musulmans modérés et d autres encore, doit faire face à des ennemis communs que sont l extrémisme et le terrorisme. e) Israël a apporté une contribution impressionnante, voire révolutionnaire à la civilisation mondiale dans les domaines scientifique, médical, technologique, agricole et culturel des contributions d autant plus remarquables que le pays est relativement jeune et qu il paie un lourd tribut pour sa défense. Malheureusement, ces faits sont souvent absents des reportages sur le conflit et son cortège de violence. Aucun pays ne peut se prévaloir d une histoire sans faille et Israël, comme les autres nations démocratiques, a commis sa part d erreurs. Mais reconnaître sa propre faillibilité constitue une force nationale, non une faiblesse. Les réalisations d Israël en ce qui concerne les valeurs démocratiques peuvent être favorablement comparées à celles de tout autre pays de la région et même au-delà. Israël peut se targuer d un beau palmarès et les pays amis ne doivent pas hésiter à le crier sur les toits. Cela remonte bien avant l établissement de l Etat moderne d Israël en Les liens du peuple juif avec la terre d Israël sont incontestables et ininterrompus. Ces liens remontent à près de quatre mille ans. La première pièce à l appui de cette affirmation est constituée par la Bible hébraïque. Le livre de la Genèse, le premier des cinq livres de la Bible, raconte l histoire d Abraham, son alliance avec le Dieu unique et son départ de la ville de Ur

4 3 (dans l Irak actuel) pour Canaan, une région correspondant approximativement à l Israël d aujourd hui. Le livre des Nombres, le quatrième livre de la Bible, contient les mots suivants : «L Eternel parla à Moïse et dit : Envoie des hommes explorer la terre de Canaan, que je vais donner aux Israélites.» Cet épisode est situé à la fin de quarante ans d exode enduré par les Israélites en quête non seulement d un refuge pour se protéger des Egyptiens, mais aussi de la Terre Promise le pays que nous connaissons aujourd hui sous le nom d Israël. Ces deux exemples font partie des nombreuses références à cette terre et à sa centralité pour l histoire juive et pour l identité nationale. La deuxième pièce à l appui de cette affirmation est constituée par n importe lequel des livres de prières juifs à travers le monde. La liturgie juive abonde en références à Sion et à la terre d Israël. Des liens identiques existent entre le peuple juif et Jérusalem. Ces liens remontent, eux, à l époque du roi David, qui vécut il y a environ trois mille ans et qui fit de Jérusalem la capitale d Israël. Depuis ce jour, Jérusalem a représenté non seulement le centre géographique du peuple juif, mais également le coeur spirituel et métaphysique de sa foi et de son identité. Quel que soit le lieu où les Juifs prient, ils se tournent toujours en direction de Jérusalem. De fait, la relation entre Jérusalem et le peuple juif est unique dans les annales de l Histoire. Jérusalem fut le site des deux Temples le premier, construit par le roi Salomon au cours du dixième siècle av. J.C. et détruit en 586 av. J.C. pendant la conquête babylonienne, le deuxième construit moins d un siècle plus tard, rénové par le roi Hérode et détruit en l an 70 de l ère commune par les forces romaines. Comme l écrivait le Psalmiste, «Si je t oublie, Ô Jérusalem, que ma main droite se dessèche. Que ma langue se colle à mon palais si je cesse de penser à toi, si je ne garde pas Jérusalem en mémoire même pendant mon heure de bonheur exalté.» Un commentaire des Ecritures hébraïques affirme ce qui suit: «Vous verrez aussi qu il y a une Jérusalem céleste qui correspond à la Jérusalem terrestre. Par pur amour pour la Jérusalem terrestre, Dieu s en est construite une dans les cieux.» Et depuis plus de trois mille ans, les Juifs célébrant le Séder de la Pâque répètent, chaque année, «l an prochain à Jérusalem.» Malgré la dispersion qui leur a été imposée pendant près de dix-neuf siècles, les Juifs n ont jamais cessé d envisager leur retour à Sion et à Jérusalem. Il est écrit dans le livre d Isaïe : «Pour Sion je ne garderai pas le silence, pour Jérusalem je ne resterai pas immobile...» En plus de ce credo exprimé avec ferveur dans les prières, il y a de tout temps eu des Juifs vivant sur la terre d Israël, et notamment à Jérusalem, malgré les menaces régulières contre leur intégrité physique. En effet, depuis le XIXe siècle, les Juifs ont représenté la majorité de la population de cette ville. C est ainsi que, selon le

5 4 Political Dictionary of the State of Israel, les Juifs constituaient 61,9 pourcent de la population de Jérusalem en Ces rapports historiques et religieux avec Jérusalem sont particulièrement importants face à la volonté de certains Arabes de réécrire l histoire et d affirmer que les Juifs sont des «occupants étrangers» ou des «colonialistes» sans lien véritable avec cette terre. De telles tentatives pour nier la légitimité d Israël sont manifestement fallacieuses et doivent être dénoncées pour ce qu elles sont : des mensonges. Elles ignorent également le fait «pour le moindre troublant» qu à l époque où Jérusalem était sous domination musulmane (d abord ottomane, puis jordanienne), elle était considérée comme un lieu secondaire. Elle n a jamais été un centre politique, religieux ou économique. Ainsi, lorsque Jérusalem était en mains jordaniennes entre 1948 et 1967, aucun chef arabe n y vint en visite, et aucun membre de la famille Saud au pouvoir en Arabie Saoudite, ne vint prier à la mosquée d Al-Aksa à Jérusalem-Est. Le sionisme a pour but l autodétermination nationale du peuple juif. Bien que ce désir pressant pour une patrie juive remonte à des milliers d années et soit exprimé dans les textes juifs classiques, il procède aussi d une réalité beaucoup plus contemporaine. Théodore Herzl, considéré comme le père du sionisme moderne, était un juif laïc et un journaliste viennois horrifié par l antisémitisme virulent qui avait nourri la notoire affaire Dreyfus en France, premier pays d Europe à accorder aux Juifs des droits pleins et entiers, ainsi que l Empire Austro-hongrois où il était né. Il en vint à la conclusion que les Juifs ne pourraient jamais jouir de l égalité complète, comme minorité au sein des sociétés européennes, parce que le triste héritage de siècles d antisémitisme y était trop profondément enraciné. Il appela donc à la création d un Etat juif qu il décrivit dans son ouvrage fondamental Der Judenstaat («L Etat Juif»), publié en La vision de Herzl fut appuyée par le Ministre britannique des Affaires étrangères, Lord Balfour, qui fit cette déclaration le 2 novembre 1917 : Le gouvernement de Sa Majesté envisage avec faveur l établissement en Palestine d un foyer national pour le peuple juif et fera diligence pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu qu il ne sera rien fait qui puisse porter atteinte aux droits civils et religieux des communautés non juives présentes en Palestine, ou aux droits et au statut politique dont les Juifs bénéficient dans tout autre pays. En 1922, la Société des Nations, qui avait confié à la Grande-Bretagne un mandat sur la Palestine, reconnut «le lien historique du peuple juif avec la Palestine.» L arrivée de Hitler au pouvoir et la mise en oeuvre de la «Solution Finale» menée par les Nazis et leurs alliés et facilitée par une complicité et une indifférence généralisées dans le monde entier à l égard du sort des Juifs révélèrent dans toute sa dimension tragique le besoin désespéré d un Etat juif. (Rappelons en passant que

6 5 Hadj Amin el-husseini, le mufti de Jérusalem, fut au nombre des partisans enthousiastes du génocide nazi du peuple juif.) C est seulement dans un tel Etat, estimaient les adeptes du mouvement sioniste et de leurs alliés non juifs, que les Juifs n auraient plus à dépendre de la «bonne volonté» des autres pour déterminer leur propre destin. Tous les Juifs seraient les bienvenus, invités à y trouver un refuge contre les persécutions, ou une réponse à leur «nostalgie de Sion». Cette idée forte enflamma de nombreux Juifs qui vinrent s installer dans une Palestine alors plus ou moins inculte, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Poussés par leur idéalisme, ces pionniers ont jeté les fondations de l État moderne d Israël. À propos du paysage désolé, l écrivain et humoriste américain Mark Twain visita la région en 1867 et la décrivit en ces termes : «Un pays désolé dont le sol est assez riche, mais qui est abandonné aux mauvaises herbes une triste conquête silencieuse... Une désolation telle que même l imagination ne peut lui insuffler vie ou mouvement... Nous n avons pas croisé un seul être humain sur tout notre itinéraire... Il y avait à peine un arbre ou un arbuste. Même les oliviers et les cactus, qui se lient rapidement aux sols sans valeur, ont pour ainsi dire déserté le pays.» Pour revenir un instant au présent, tout visiteur d Israël peut voir les transformations miraculeuses du pays, avec le repeuplement soigné de forêts, l irrigation et la cultivation des terres, ainsi que la construction de villes et de localités. A ce jour, les adversaires d Israël réduisent avec malveillance la signification du sionisme le mouvement en faveur de l autodétermination du peuple juif en essayant de le présenter comme une force démoniaque. De plus, ils cherchent à dépeindre la région comme ayant été bien développée par les Arabes locaux qui auraient été en quelque sorte chassés par les arrivants juifs. Leur véritable objectif est de saper les fondements mêmes de l Etat d Israël et de l isoler de la communauté des nations. Cela s est produit en 1975, par exemple, quand les Nations Unies, malgré les vigoureuses objections de pays démocratiques, adoptèrent une résolution assimilant le sionisme au «racisme». La résolution fut finalement révoquée par les Nations Unies en 1991, mais ce même déni refit surface en 2001 à la Conférence mondiale contre le racisme à Durban, en Afrique du Sud. Cependant le bloc arabe échoua dans ses efforts pour condamner le sionisme dans les documents de la conférence. Cette fois-ci, de nombreuses nations ont compris que le conflit entre Israël et les Palestiniens est de caractère politique et non racial, et qu il en a toujours été ainsi. Soit dit en passant, la tentative répétée de qualifier le sionisme de racisme est un exemple frappant de «l hôpital qui se moque de la charité». Les nations arabes se définissent elles-mêmes formellement par leur ethnie, à savoir arabe, et excluant par-là même tous les groupes ethniques non arabes comme les Berbères et les Kurdes. Il en va de même pour la religion. L Islam est la religion officielle dans tous les pays arabes à une exception près (le Liban), marginalisant forcément les religions non islamiques, en particulier les minorités chrétiennes.

7 6 Dans ce même contexte, il vaut la peine de se rappeler les propos du pasteur Martin Luther King Jr. sur l antisionisme : Qu est-ce que l antisionisme? C est le déni au peuple juif du droit fondamental de ce que nous revendiquons à juste titre pour les peuples de l Afrique et pour toutes les autres nations du globe. C est de la discrimination contre les Juifs, mes amis, parce qu ils sont des Juifs. En clair, c est de l antisémitisme... Que mes paroles retentissent dans les profondeurs de votre âme : Quand les gens critiquent le sionisme, ils songent aux Juifs ne vous y trompez pas! Il importe aussi de souligner que les non Juifs n ont pas été exclus de la construction de l Etat d Israël. Bien au contraire, vingt pourcent des citoyens du pays ne sont pas juifs, y compris plus d un million d Arabes. En outre, l arabe est une langue nationale officielle. Par ailleurs, la population juive d Israël a tout le temps reflété une diversité nationale, ethnique, culturelle et linguistique immense, encore plus marquée dans les années 1980, quand Israël sauva des dizaines de milliers de Juifs noirs de la sécheresse en Ethiopie, qui rêvaient d une nouvelle vie en Israël. Les remarques éloquentes faites à l époque par Julius Chambers, directeur général de la Défense judiciaire et du Fonds d éducation de la National Association for the Advancement of Colored People (la plus grande organisation noire américaine), méritent d être reproduites ici : Si les victimes de la famine en Ethiopie avaient été blanches, d innombrables nations leur auraient peut-être accordé refuge. Mais ceux qui meurent tous les jours de faim en Ethiopie et au Soudan sont noirs, et dans un monde où le racisme est officiellement déploré par pratiquement tous les gouvernements organisés, une seule nation non africaine leur a ouvert ses portes et ses bras. L action humanitaire discrète de l Etat d Israël, entreprise sans tenir compte de la couleur des personnes secourues, est une condamnation du racisme autrement plus parlante que de simples allocutions ou résolutions. Le conflit israélo-arabe aurait pu être évité. Peu après sa création en 1945, l ONU s intéressa à l avenir de la Palestine mandataire, alors sous domination anglaise. L UNSCOP, la Commission spéciale des Nations Unies sur la Palestine, recommanda aux Nations Unies un partage du territoire entre Juifs et Arabes. Aucune des deux parties n obtiendrait tout ce qu elle réclamait, mais la division envisagée reconnaîtrait l existence sur cette terre de deux populations, l une juive et l autre arabe, méritant chacune un Etat. Le 29 novembre 1947, l Assemblée générale des Nations Unies, par 33 voix pour, 13 contre et 10 abstentions, adopta la résolution 181, appelée «Plan de partage». L acceptation de ce Plan aurait signifié la création de deux Etats. Cependant, les pays arabes et les populations arabes locales s y opposèrent avec véhémence. Ils refusèrent de reconnaître une revendication juive sur une quelconque partie de la terre de Palestine et choisirent la guerre pour en chasser les Juifs. Ce refus est toujours resté au centre du conflit, hier et aujourd hui.

8 7 Certains pays arabes et l Iran, sans parler des organisations terroristes palestiniennes, ne reconnaissent toujours pas le droit à l existence d Israël, quelles que soient ses frontières définitives, et ce 57 ans après l établissement de l Etat. Le 14 mai 1948, l Etat d Israël était fondé. Winston Churchill en saisit l importance: La création d un Etat juif... constitue un événement de l histoire mondiale qu il convient d envisager dans la perspective non d une génération ou d un siècle, mais dans la perspective de mille, deux mille ou même trois mille ans. Bien des années plus tard, le Président John F. Kennedy donna son point de vue sur la signification de la renaissance de l Etat d Israël qui retrouvait sa souveraineté après 1900 ans: Israël n a pas été créé afin de disparaître Israël perdurera et prospérera. Il sera l enfant de l espoir et le séjour des braves. Il ne peut être ni brisé par l adversité ni démoralisé par le succès. Il porte le bouclier de la démocratie et honore l épée de la liberté. En ce qui concerne la paix, la Déclaration d Indépendance de l Etat d Israël dit expressément : Nous tendons la main à tous les Etats voisins et à leurs peuples dans une offre de paix et de bon voisinage ; nous les invitons à nouer des liens de coopération et d entraide avec le peuple juif souverain installé sur sa propre terre. Tragiquement, cette offre fut ignorée, tout comme celles qui avaient étaient faites par les dirigeants juifs dans les mois qui ont précédé la création de l Etat. Le 15 mai 1948, les armées d Égypte, d Irak, de Jordanie, du Liban et de Syrie attaquèrent l Etat juif à peine né, cherchant à le détruire. Au cours de cette guerre lancée par les nations arabes, des populations civiles furent touchées, comme dans toutes les guerres. La polémique se poursuit à ce jour sur la question de savoir combien d Arabes locaux ont fuit Israël parce que les dirigeants arabes les sommaient de le faire ou les menaçaient en cas de refus, combien ont fuit par crainte des combats, et combien ont été contraints de partir par les forces israéliennes. Considération plus importante, des centaines de milliers d Arabes ont fini par rester en Israël, pour devenir des citoyens de ce pays. Cependant, le point essentiel ne doit pas être oublié, à savoir que les pays arabes ont commencé cette guerre en visant à liquider les 650'000 Juifs vivant dans le nouvel Etat d Israël et qu en agissant ainsi, ils ont défié le plan des Nations Unies pour la création de deux Etats, l un juif, l autre arabe. Le conflit israélo-arabe a créé deux populations de réfugiés et non une seule. Alors que l attention du monde s est concentrée sur les réfugiés palestiniens, on a largement ignoré le sort des Juifs qui vivaient dans les pays arabes. Ce sont des centaines de milliers de juifs qui sont devenus aussi des réfugiés. De fait, de l avis de

9 8 nombreux experts, l importance numérique de ces deux groupes était grosso modo comparable. Mais il y eut une différence essentielle: Israël a immédiatement absorbé les réfugiés juifs, alors que les réfugiés palestiniens ont été placés dans des camps où on les a délibérément confinés, génération après génération, dans le cadre d une politique arabe calculée, avec la complicité des Nations Unies. Il n existe pas de situation comparable ailleurs dans le monde, où une population réfugiée a été exploitée d une façon aussi cynique. A ce jour, un seul pays arabe, la Jordanie, a offert la citoyenneté aux réfugiés palestiniens. Les vingt et un autres pays arabes, avec leur immense territoire et leur langue unique, la même religion et des racines ethniques communes avec les Palestiniens, ont refusé de le faire. Pourquoi? Tristement, ils ne semblent guère intéressés à alléger le sort des réfugiés vivant dans des camps souvent sordides. Ils préfèrent cultiver la haine d Israël et donc utiliser les réfugiés comme une arme-clé dans leur lutte continue contre Israël. Soit dit en passant, afin de donner une idée de la manière dont les Palestiniens sont traités dans le monde arabe, le Koweït a sommairement expulsé plus de 300'000 Palestiniens qui travaillent dans ce pays (sans jamais se voir accorder le passeport koweïtien) le jour où Yasser Arafat a soutenu l Irak de Saddam Hussein, lors de la guerre du Golfe en Ces Palestiniens étaient perçus comme une cinquième colonne potentielle. Les protestations ont été presque inexistantes dans les pays arabes face à l expulsion d une communauté palestinienne entière. Plus encore, même si cela semble difficile à croire, le Liban, qui a abrité plusieurs centaines de milliers de réfugiés palestiniens durant plusieurs décennies, a pris des mesures légales pour les empêcher de travailler dans plusieurs secteurs professionnels. Malheureusement, l histoire des réfugiés juifs qui vivaient dans les pays arabes n est pas souvent relatée. Lorsqu on soulève la question des réfugiés juifs des pays arabes, les porte-parole arabes feignent souvent l ignorance ou affirment avec force que les Juifs vivaient bien sous le règne musulman (à la différence des Juifs de l Europe chrétienne). Ils s emploient parfois, avec malveillance, à soutenir que les Arabes, par définition, ne peuvent pas être antisémites puisqu ils sont eux-mêmes, comme les Juifs, des Sémites. Il est vrai que les Juifs qui ont vécu dans le monde musulman n ont jamais connu l équivalent de la Shoah et il est également vrai qu ils y ont connu des périodes de coopération et d harmonie. Mais l histoire ne s arrête pas là, car les Juifs (et les Chrétiens) dans les pays islamiques n y ont jamais joui de droits pleins et entiers, égaux à ceux reconnus aux musulmans. En tant que citoyens de seconde zone, ils avaient à observer des règles de comportement clairement délimitées. En outre, les violences contre les Juifs n étaient pas inconnues dans le monde musulman. Pour ne citer qu un exemple du sort des Juifs dans les pays arabes, en Libye les Juifs ont vécu sans interruption depuis l époque des Phéniciens, c est-à-dire de nombreux siècles avant l arrivée des Arabes venus de la Péninsule arabique, qui ont introduit

10 9 l Islam en Afrique du Nord et se sont installés sur des terres déjà habitées par d autres, en particulier les Berbères. La grande majorité des 40'000 Juifs de Libye ont quitté ce pays entre 1948 et 1951, à la suite des pogroms de 1945 et de En 1951, la Libye devint un pays indépendant. Malgré les garanties constitutionnelles, les Juifs qui s y trouvaient encore n avaient pas le droit de voter, d occuper des fonctions publiques, d obtenir des passeports libyens, de superviser leurs propres affaires communautaires, ou d acheter des biens immobiliers. Après le troisième pogrom de 1967, les 4000 Juifs qui restaient en Libye prirent la fuite, n étant autorisés à prendre avec eux qu une valise et l équivalent de 50 dollars. En 1970, le gouvernement libyen promulgua une série de lois pour confisquer les avoirs des Juifs exilés de Libye, émettant des bons du trésor public prévoyant une indemnisation équitable, payable dans les quinze ans. Cependant, l année 1985 s écoula sans qu une quelconque indemnisation ne fût versée. Dans le même temps, le gouvernement libyen entreprit de détruire les cimetières juifs, utilisant les pierres tombales pour le revêtement de nouvelles routes, dans le cadre d un effort concerté afin d effacer tout vestige d une présence historique juive dans le pays. En 1948, année de la fondation de l Etat d Israël, on estimait à 750'000 le nombre des Juifs vivant dans les pays arabes. Aujourd hui, on estime cette population à 6000 âmes, vivant essentiellement au Maroc et en Tunisie. Où était la soutien arabe pour les Palestiniens entre 1948 et 1967? Lorsque l accord d armistice mit fin à la guerre d indépendance d Israël, la bande de Gaza fut placée sous administration égyptienne. Au lieu de songer à l indépendance de la population arabe locale et des réfugiés palestiniens installés sur ce territoire, l Égypte y imposa une administration militaire. De leur côté, la Cisjordanie et la moitié de Jérusalem furent administrées par la Jordanie. Là aussi, aucune démarche ne fut entreprise pour créer un Etat palestinien indépendant. Bien au contraire, la Jordanie annexa le territoire, initiative qui ne fut reconnue que par deux pays, la Grande- Bretagne et le Pakistan. Ce fut durant cette période, en 1964 pour être précis, que l Organisation de Libération de la Palestine (OLP) vit le jour. Son but n était pas de créer un Etat dans les territoires sous administration égyptienne et jordanienne, mais plutôt d oeuvrer à l élimination d Israël et à la fondation d un Etat arabe palestinien sur l ensemble de la Palestine. L Article 15 de la Charte de l OLP l exprime clairement : La libération de la Palestine, du point de vue arabe, constitue un devoir national visant à repousser l invasion sioniste et impérialiste, hors de la grande patrie arabe et de purger la Palestine de la présence sioniste. Au cours des années suivantes, le terrorisme fomenté par l OLP devait sévir de façon meurtrière contre des cibles israéliennes, américaines, européennes et juives. Des écoliers, des athlètes olympiques, des passagers d avions, des diplomates et même un touriste en chaise roulante, sur un paquebot de croisière, furent la cible des terroristes.

11 10 Comment Israël est-il entré en possession de la Cisjordanie, du Golan, de la bande de Gaza, du Sinaï et de la moitié est de Jérusalem, Vieille Ville comprise? Aujourd hui, certains se plaisent à parler des «territoires occupés» sans jamais se poser la question de savoir comment ces derniers sont tombés entre les mains d Israël en Là encore, il y a dans le monde arabe ceux qui entendent réécrire l histoire et imputer des mobiles expansionnistes à Israël. Cependant, les faits sont clairs. Voici un bref résumé de la guerre des Six Jours. Le 16 mai 1967, Radio Le Caire annonçait : «L existence d Israël n a duré que trop longtemps. Le moment de la bataille est arrivé où nous allons détruire Israël.» Le même jour, l Égypte exigea le retrait des forces de l ONU stationnées à Gaza et à Charm elcheikh depuis Trois jours plus tard, pour leur plus grande honte, les Nations Unies annoncèrent qu elles se plieraient à la demande égyptienne. Le 19 mai, Radio Le Caire proclamait : «Voici notre chance, Arabes, de porter à Israël un coup mortel d annihilation...» Le 23 mai, le président égyptien Gamal Abdel Nasser déclara son intention de fermer le détroit de Tiran à la navigation israélienne, coupant les liaisons maritimes vitales du pays avec l Asie et l Afrique de l Est. Israël répliqua en soulignant qu en droit international, ceci constituait un casus belli, un acte de guerre. Le 27 mai Nasser déclara : «Notre objectif fondamental sera la destruction d Israël.» Le 30 mai, le roi Hussein de Jordanie plaça les forces de son pays sous le contrôle de l Égypte. Des troupes égyptiennes, irakiennes et saoudiennes furent envoyées en Jordanie. Le 1 er juin, le dirigeant de l Irak ajouta ses propres réflexions : «Nous sommes résolus, déterminés et unis en vue d achever notre objectif clair qui est d effacer Israël de la carte du monde.» Le 3 juin, Radio Le Caire salua le déclenchement imminent de la guerre sainte musulmane. Le 5 juin, Israël, entouré de forces arabes lourdement armées et prêtes à attaquer à tout moment, lança une frappe préventive. En l espace de six jours, Israël devait battre ses adversaires et, ce faisant, s emparer de terres sur les fronts égyptien, jordanien et syrien. Israël a consentis des efforts soutenus documentés par des canaux onusiens en vue de persuader le roi Hussein de rester à l écart de cette guerre. A la différence de l Égypte et de la Syrie, dont l hostilité contre Israël était implacable, la Jordanie avait discrètement coopéré avec Israël et partagé ses préoccupations face aux visées agressives des Palestiniens. Plusieurs années plus tard, le roi Hussein reconnut publiquement que sa décision d entrer dans la guerre de 1967, au cours de laquelle il perdit le contrôle de la Cisjordanie et de l est de Jérusalem, fut l une des plus grandes erreurs de sa vie.

12 11 Une autre occasion de paix perdue. Peu après la guerre des Six Jours, Israël signifia son désir d échanger la paix contre des territoires avec ses voisins arabes. Toutefois, Israël n était pas disposé à abandonner la moitié est de Jérusalem qui contenait les sites les plus sacrés du judaïsme dont il avait été interdit d accès pendant dix-neuf ans, en violation flagrante de l accord d armistice israélo-jordanien (la Jordanie avait profané cinquante huit synagogues dans le quartier juif de la Vieille Ville et le monde garda le silence). Par contre Israël était prêt à échanger les territoires saisis en échange d un accord global. Cependant les ouvertures d Israël furent rejetées. Une réponse sans équivoque lui fut donnée à Khartoum, où les dirigeants arabes publièrent le 1 er septembre une résolution annonçant leur triple non : «pas de paix, pas de reconnaissance, pas de négociation» avec Israël. En novembre 1967 le Conseil de sécurité des Nations Unies adopta la Résolution 242. Cette résolution que l on évoque souvent dans les discussions sur le conflit israéloarabe, en la présentant comme la base de toute solution, n est pas toujours citée avec précision. Ce texte souligne «l inadmissibilité de l acquisition des territoires par la guerre et la nécessité d oeuvrer en faveur d une paix juste et durable dans laquelle tous [accentuation de l auteur] les Etats de la région pourront vivre en sécurité.» En outre, la résolution appelle au «retrait des forces armées israéliennes de territoires occupés dans le récent conflit» mais évite délibérément d utiliser le mot «des» avant «territoires». L ambassadeur des Etats-Unis auprès des Nations Unies à cette époque, Arthur Goldberg, fit remarquer que ce libellé était intentionnel afin qu un règlement final puisse permettre des réajustements frontaliers non spécifiés, tenant compte des besoins sécuritaires israéliens. Avant la guerre des Six Jours, par exemple, la largeur d Israël dans sa partie la plus étroite, au nord de Tel Aviv, sa plus grande ville, ne dépassait pas quinze kilomètres. La résolution comporte aussi un appel à «la fin de toutes les revendications ou états de belligérance» et au «respect et à la reconnaissance de la souveraineté, l intégrité territoriale et l indépendance de tous les Etats de la région et de leur droit à vivre en paix à l intérieur de frontières sûres et reconnues, à l abri de menaces ou actes de force.» Et ce n est pas le moins important, la résolution affirme la nécessité (a) de garantir la libre navigation par les voies maritimes internationales de la région ; (b) de parvenir à un juste règlement du problème des réfugiés [Remarque de l auteur : Notons ici l absence de référence aux réfugiés dont il s agit, autorisant plus d une seule interprétation des populations réfugiées visées.] ; et (c) de garantir l inviolabilité et l indépendance de chaque Etat de la région au moyen de mesures prévoyant l établissement de zones démilitarisées.» Le 22 octobre 1973, lors d une autre guerre déclenchée par les armées arabes connue sous le nom de guerre du Kippour, car elle commença le jour le plus saint du calendrier juif, le Conseil de sécurité des Nations Unies adopta la Résolution 338, appelant à un cessez-le-feu, à la mise en oeuvre de la résolution 242 dans son intégralité et à l amorce

13 12 de discussions entre les parties. Les Résolutions 242 et 338 sont généralement citées ensemble dans le contexte de toute négociation de paix israélo-arabe. Les implantations juives ont donné lieu à un problème délicat. Indéniablement, mais comme tout ce qui a trait au conflit israélo-arabe, le dossier est plus compliqué qu il n y paraît. Au lendemain de la victoire d Israël en 1967 et quand il fut devenu clair que les Arabes n étaient pas intéressés à négocier un accord de paix, Israël, sous une coalition conduite par les Travaillistes, se mit à encourager la construction d implantations, ou de nouvelles communautés juives, dans les territoires saisis. Cette pratique s accéléra sous les gouvernements du Likoud à partir de Quelles que soient les opinions individuelles au sujet des implantations, il importe de comprendre la motivation des initiatives israéliennes sur ce plan : (a) Israël estimait que la terre était l objet d un litige, car les Arabes comme les Juifs y avaient des prétentions, et qu en raison de l absence de toute autorité souveraine, Israël avait autant le droit de s y implanter que les Palestiniens (qui n avaient jamais eu leur propre Etat); (b) Il y avait eu des communautés juives en Cisjordanie bien avant 1948, par exemple à Hébron et Goush Etzion, deux lieux de massacres exécutés par des Arabes au XXe siècle, au cours desquels de nombreux Juifs furent tués ; (c) D après la Bible hébraïque, la Cisjordanie représente le berceau de la civilisation juive et certains Juifs, animés par leur foi et par l histoire, voulaient réaffirmer ce lien ; (d) Le gouvernement israélien estimait que certaines implantations pouvaient servir à des fins sécuritaires utiles, étant donné l importance de la géographie, et plus particulièrement de la topographie dans cet espace réduit ; (e) Certains responsables israéliens considéraient que la construction d implantations et, partant, la création d une situation de fait sur le terrain, pouvait hâter le jour où les Palestiniens, se rendant peut-être compte que le temps ne jouait pas nécessairement en leur faveur, seraient prêts à parler de paix. Dans le même temps, des sondages ont systématiquement montré qu une majorité d Israéliens reconnaissent que tout accord de paix avec les Palestiniens entraînera nécessairement le démantèlement de nombreuses implantations, mais pas dans leur totalité. Les implantations qui sont aujourd hui des villes importantes et qui sont les plus proches de Jérusalem et d autres régions limitrophes de la ligne de 1967 seront vraisemblablement conservées par Israël quel que soit l accord de paix. Il est important de remarquer que la frontière de 1967 n a jamais été une frontière reconnue internationalement, mais plutôt une ligne d armistice marquant les positions tenues à la fin de la guerre d Indépendance d Israël en 1949.

14 13 Les Etats-Unis ont reconnu ce fait essentiel très récemment, lorsque le Président George W. Bush écrivit au Premier ministre Ariel Sharon le 14 avril 2004 qu il «n est pas réaliste de penser que l issue des négociations sur le statut final impliquera un retour complet et entier aux lignes d armistices de 1949.» Les possibilités de paix. En 1977, Menahem Begin accéda à la tête du premier gouvernement Likoud d Israël. Cela n empêcha pas le président égyptien Anouar Sadate de faire une visite historique en Israël cette même année et de prendre la parole devant la Knesset, le Parlement israélien. Il s ensuivit un extraordinaire processus de paix, avec les hauts et les bas d une série délicate de négociations. Le mois de septembre 1978 vit l adoption des accords-cadres de Camp David en vue d une paix globale, dont une proposition d autonomie limitée pour les Palestiniens (proposition rejetée par ces derniers). Six mois plus tard, un accord de paix fut signé mettant fin ainsi à l état de guerre qui avait duré 31 ans entre Israël et l Égypte. Il s agissait d un moment historique remarquable. Sadate, un virulent antisémite et ennemi d Israël presque toute sa vie durant, l architecte de l attaque surprise de l Égypte (et de la Syrie) contre Israël, à l origine de la guerre du Kippour en 1973, s associa à Begin, le chef du premier parti israélien de droite, pour inaugurer un nouveau chapitre des relations israélo-arabes. Cela démontrait qu avec de la bonne volonté, du courage et une vision, tout était possible. Mais tous les autres pays arabes, hormis le Soudan (dont le gouvernement d alors était beaucoup plus modéré qu aujourd hui) et Oman, rompurent leurs relations diplomatiques avec Le Caire. En 1981, le dirigeant égyptien fut assassiné par des membres du Djihad islamique égyptien, qui allaient devenir plus tard les compagnons d armes d Oussama Ben Laden et de son réseau Al-Qaida. Pour sa part, Israël céda la grande étendue du Sinaï (environ 40'000 kilomètres carrés, soit plus de deux fois la superficie même d Israël), qui avait servi de zone tampon d une importance cruciale entre son territoire et l Égypte. Israël renonça également aux précieux champs pétroliers qu il avait découverts dans le Sinaï, un gros sacrifice pour un pays sans grandes ressources naturelles. Il ferma également les importantes bases aériennes qu il avait construites. Et malgré l engagement ferme pris par Begin en matière d implantations juives, il démantela ces enclaves dans le Sinaï. Ainsi, Israël démontrait clairement son désir de paix, sa volonté de prendre des risques en consentant à des sacrifices, et son engagement à respecter scrupuleusement les termes des accords. Connaît-on dans l histoire moderne un autre pays sorti victorieux d une guerre pour sa survie qui renonce à un territoire et à des biens stratégiques tangibles afin de parvenir à la paix? Israël et la Jordanie sont parvenus à un accord de paix historique en La négociation de cet accord fut bien plus aisée qu avec l Égypte, car Israël et la Jordanie entretenaient déjà de bonnes relations, bien que discrètes, fondées sur des intérêts nationaux communs vis-à-vis des Palestiniens. (Les Jordaniens craignaient autant qu Israël les ambitions territoriales des Palestiniens.) Israël démontra à nouveau

15 14 son profond désir de paix et sa volonté de prendre les mesures nécessaires pour y parvenir, y compris les réajustements de frontières et les dispositions de partage des eaux demandées par Amman. Stimulés par l exemple de l Égypte d abord, puis de la Jordanie, un certain nombre de pays arabes commencèrent à envisager l établissement de liens avec Israël. Le plus avenant fut la Mauritanie, qui devint le troisième état arabe à établir des relations diplomatiques officielles avec Israël. D autres, comme le Maroc, Oman, Qatar et la Tunisie, sans aller jusqu à la reconnaissance complète, recherchèrent ouvertement à créer des relations politiques ou économiques. D autres pays arabes, préférant rester anonymes, développèrent avec Israël des points de contact sous des formes diverses. Mais ces pays ne voulurent pas aller plus loin, dirent-ils, tant qu un accord de paix global entre Israël et tous ses voisins n aurait pas été conclu. Une autre occasion de paix fut rejetée par les Palestiniens en Quand Ehud Barak devint Premier ministre en 1999, il annonça un programme ambitieux. Le dirigeant israélien de gauche déclara qu il tenterait de conclure un accord historique pour mettre fin au conflit avec les Palestiniens dans un délai de treize mois, prenant le relais de ses prédécesseurs après l impulsion donnée par la conférence de Madrid en 1991 les premières négociations de paix depuis l accord de Camp David et les accords d Oslo de 1993 qui avaient donné lieu à une Déclaration de Principes entre Israël et les Palestiniens. De fait, il alla au-delà de ce que l on croyait possible en Israël tant sa volonté était grande de trouver un compromis dans l intérêt de la paix. Avec le soutien actif de l administration Clinton et dans l espoir de parvenir à un accord, Barak fit avancer le processus aussi rapidement et aussi loin qu il le pouvait, en réalisant du même coup des percées sur des thèmes particulièrement sensibles, notamment celui de Jérusalem. Malheureusement, Barak et Clinton ont échoué. Arafat n était pas prêt à s engager dans le processus et à le faire aboutir. Au lieu d aller de l avant dans des conversations qui auraient mené à l instauration du tout premier Etat palestinien, avec pour capitale Jérusalem-Est, Arafat quitta la table des négociations après avoir défendu devant le président Clinton la thèse insensée selon laquelle il n y avait pas de lien historique entre les Juifs et Jérusalem, et après avoir lâché la bombe d un soi-disant «droit au retour» pour les réfugiés palestiniens et leurs générations de descendants. Arafat devait sûrement savoir que ces exigences brisèrent aussitôt l accord, puisqu aucun gouvernement israélien n envisagerait sérieusement de permettre à des millions de Palestiniens de s installer en Israël et ainsi totalement saper le caractère juif de l Etat. Tragiquement, Arafat se révéla incapable ou non désireux, ou les deux à la fois, de rechercher la paix à la table des négociations. Il préféra reprendre un comportement plutôt familier : parler de paix de temps à autre tout en encourageant régulièrement le terrorisme. Arafat avait compris que les images médiatiques de troupes israéliennes fortement armées face à des Palestiniens descendus dans la rue, y compris des enfants

16 15 cyniquement lâchés en première ligne, tourneraient à son avantage. Israël serait perçu comme l agresseur et l oppresseur, et les Palestiniens comme des victimes écrasées. Arafat faisait le calcul qu il n y aurait pas à attendre longtemps pour que le monde arabe dénonce Israël à grands cris, que les pays non alignés leur emboîtent fidèlement le pas, que les Européens appellent à encore plus de concessions de la part des Israéliens pour apaiser les Palestiniens, que les organisations internationales des droits de l homme accusent Israël d user de force excessive et que le monde, faisant montre d une mémoire bien courte, oublie que le leader palestinien venait de rejeter une occasion sans précédent de conclure un accord de paix. Arafat n avait pas tout à fait tort. La plupart des médias, de nombreux gouvernements européens et la majorité des organisations pour les droits de l homme ont joué son jeu. C est seulement après sa mort en 2004 que certains d entre eux, mais pas tous, se sont finalement rendu compte qu ils avaient été trompés par le dirigeant rusé et corrompu qu ils avaient inexplicablement choisi de croire, voire d idéaliser. En outre, Arafat le pensait probablement, Washington serait amené à adopter une ligne plus dure face à Israël sous la pression conjuguée de l Égypte et de l Arabie Saoudite, deux pays arabes qui occupent une place importante dans la vision mondiale des décideurs américains, ainsi que de l Union Européenne. Il y avait aussi la possibilité qu à long terme, Israël, un pays industrialisé, commence à se lasser de la lutte et des pertes civiles et militaires subies au quotidien, ainsi que des répercussions négatives sur le moral de la nation, sans parler du coût économique et du risque croissant d isolement sur la scène internationale. Mais sur ce point, il fait un très mauvais calcul. Israël ne se lassa pas ; au contraire, il maintint le cap. Les Etats-Unis soutinrent Israël, dénonçant Arafat pour ce qu il était en refusant d avoir à faire avec lui à l avenir. Que doit faire Israël, au juste, pour assurer la sécurité de ses citoyens? Qu auraient fait d autres États dans la même situation? Peut-être que les récents attentats en Grande-Bretagne, en Égypte, en Indonésie, au Maroc, en Russie, en Espagne, en Tunisie, en Turquie, aux Etats-Unis et ailleurs auront fait comprendre au monde la vraie nature de la menace terroriste à laquelle Israël est confronté et la réaction stoïque d Israël. Stoïque, en effet, mais également mesurée. En vérité, Israël aurait pu infliger un coup bien plus terrible aux Palestiniens, étant donné sa force militaire, mais il a préféré s abstenir pour une série de raisons diplomatiques, politiques, stratégiques et humanitaires. Jénine en est un exemple parfait. Malgré le fait que les porte-parole palestiniens se dépêchèrent de qualifier de «massacre» l opération militaire israélienne dans cette ville de Cisjordanie en 2002, Israël choisit en réalité la méthode la plus risquée pour entrer dans la ville et y débusquer des caches de terroristes, tout en évitant précisément de causer des victimes civiles palestiniennes. En conséquence, Israël perdit 23 soldats et tua une cinquantaine de tireurs palestiniens. Israël aurait pu choisir comme alternative une attaque aérienne de Jénine, comme les avions de l OTAN avaient bombardé

17 16 Belgrade dans les années 1990, mais cela aurait provoqué la mort d innocents, ce qu Israël voulait éviter à tout prix. Il est intéressant de remarquer que les nombreux Occidentaux qui avaient critiqué les tactiques d Israël en réaction au terrorisme adoptent maintenant les mêmes méthodes, comme le renforcement des services de renseignement, la surveillance, l infiltration et la prévention. A en juger par la couverture des médias dans le monde, il ne semble pas que les mots «retenue», «dialogue», «compromis» et «compréhension» fassent partie ni ne doivent faire partie - du vocabulaire actuel face à ceux qui nous attaquent. Mais ce sont les mêmes mots qui furent adressés à Israël par la communauté internationale en guise de conseil pour faire face à la menace, il n y a pas si longtemps. En fin d analyse, malgré le fait qu Israël dispose d une supériorité militaire, Jérusalem sait que la victoire ne pourra pas être obtenue exclusivement par les armes. Pour le dire simplement, aucune des parties en présence ne va disparaître. Le conflit ne peut être résolu que par des pourparlers de paix, si les Palestiniens se rendent finalement compte qu ils ont perdu plus d un demi-siècle et de nombreuses occasions de construire un État à côté d Israël, et non à sa place. L aspect le plus controversé de la politique d Israël est peut-être sa clôture de défense ou la barrière de sécurité en cours de construction, que ses adversaires appellent, à tort, un «mur». Il est nécessaire de garder en mémoire trois faits. Premièrement, il a été prouvé que la barrière a nettement empêché les terroristes palestiniens d entrer dans des zones de population israéliennes et d y causer des ravages. Deuxièmement, la barrière a été construite uniquement à cause d actions terroristes répétées : on estime à 25'000 le nombre de tentatives d attentats contre des Israéliens par des groupes et des individus palestiniens au cours de ces cinq dernières années. Troisièmement, les barrières peuvent être déplacées dans toutes les directions, et même être démantelées, tandis que la vie des victimes innocentes du terrorisme ne peut jamais être remplacée. Gaza est un test pour juger des intentions palestiniennes. Le retrait d Israël de Gaza, conçu par le Premier ministre Ariel Sharon, offre non seulement une nouvelle impulsion au processus de paix, mais donne aussi aux Palestiniens, sous la direction du Président de l Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, une occasion historique de se gouverner eux-mêmes. Commenceront-ils à construire une société civile paisible, sans la corruption généralisée, la violence et l anarchie qui étaient omniprésentes dans le passé? Ou Gaza deviendra-t-elle une région essentiellement sans loi, un havre pour des terroristes et leurs alliés? Les Palestiniens aspireront-ils à établir un état modèle vivant paisiblement aux côtés d Israël, ou utiliseront-ils Gaza comme nouvelle base pour des lancements de missiles et des attentats terroristes contre leur voisin israélien? Le défi posé par les groupes terroristes qui opèrent au sein de la société palestinienne constitue un test-clé pour l autorité du Président Abbas. La nouvelle direction palestinienne a parfois condamné les attentats commis par ces groupes, mais a rarement

18 17 confronté directement les responsables et n a jamais cherché à les désarmer. Sans action sur ce front, les chances de progresser sur le chemin de la paix diminuent nettement. En outre, l Autorité palestinienne ne pourra jamais asseoir son autorité si des groupes armés se paient le luxe d opérer à la fois en tant que factions politiques et milices séparées. Le Hamas et le Djihad islamique, en particulier, deux groupes radicaux qualifiés par les Etats-Unis et l Union Européenne d organisations terroristes, opèrent avec une relative impunité dans les régions sous contrôle palestinien. Le Hezbollah fait de même, de manière croissante. Ces trois groupes ont des liens logistiques et financiers avec l Iran et la Syrie. Il faut mentionner encore un autre point important. Si, après les accords d Oslo en 1993, l Autorité palestinienne avait commencé à introduire les valeurs de tolérance et de coexistence dans les programmes scolaires, peut-être que la génération des jeunes auteurs d attentats suicides que nous avons connus ces dernières années aurait agi différemment. Au lieu de cela, on les a régulièrement nourri de haine, enseigné le dénigrement et la diabolisation des Juifs, du judaïsme, d Israël et du sionisme. On leur a fait croire qu il n y avait pas de mission plus élevée pour les Arabes et les musulmans que de devenir des soi-disant martyrs en tuant autant d infâmes Juifs que possible ces «fils de singes et de porcs» comme certains porte-parole appellent couramment les Juifs. Ces enseignements ont été renforcés par la haine distillée constamment dans les mosquées lors des sermons du vendredi, par la popularité de livres antisémites notoires comme Mein Kampf et Les Protocols des Sages de Sion, et par l utilisation des médias palestiniens pour des appels à la violence. Lorsque les écoles, médias et mosquées palestiniens cesseront de diffuser l antisémitisme et l antisionisme, les chances de construire les bases d une paix véritable augmenteront alors. Israël est une démocratie qui pense et agit comme tel. Cela n est pas toujours facile dans la situation à laquelle le pays doit faire face. Cependant, si Israël ne manque pas d être critiqué pour ses méthodes prétendument brutales, les Palestiniens, malgré toute leur rhétorique criarde, comprennent, mieux que quiconque, que les valeurs démocratiques d Israël et ses lois constituent précisément son talon d Achille. Car les Palestiniens savent, même s ils ne le reconnaissent pas publiquement, que ce système démocratique pose des freins et des limites aux options politiques israéliennes. Ils savent qu Israël possède un système politique pluraliste et que ses différents partis doivent se distinguer les uns des autres pour espérer un succès électoral. De fait, les partis israéliens représentent tout l éventail des points de vue, en allant de l extrême gauche à l extrême droite, du laïc au religieux, du Juif russe au citoyen Arabe. Notons aussi que les Arabes israéliens occupent actuellement environ le dixième des sièges à la Knesset (et que certains de ces parlementaires ont ouvertement pris le parti des ennemis d Israël dans le conflit actuel).

19 18 Ils savent que l opinion publique en Israël joue un rôle prépondérant et peut influencer les décisions politiques. Ils savent qu Israël jouit d une presse libre et dotée de pouvoirs d investigation réels. Ils savent qu en Israël, le pouvoir judiciaire est indépendant et occupe une place respectée dans la vie de la nation ; qu il n hésite pas à annuler des décisions gouvernementales voire militaires si elles sont jugées non conformes à l esprit ou à la lettre de la loi israélienne. Ils savent qu Israël possède une société civile active ainsi que de nombreux groupes de défense de droits de l homme qui imposent sur leur objectivité et leur impartialité. Ils savent qu Israël protège la liberté de culte de toutes les communautés religieuses, allant jusqu à empêcher les Juifs de prier sur le Mont du Temple, l un des sites les plus saints du judaïsme, pour éviter les tensions avec les musulmans venant prier dans les deux mosquées construites à cet endroit beaucoup plus tard. Depuis la guerre des Six Jours en 1967, Israël a cédé l administration de cette zone au Waqf, l autorité religieuse musulmane. Qui pourrait imaginer une attitude réciproque dans un pays arabe? Ils savent qu Israël a été fondé sur les valeurs essentielles de la tradition juive et qu il accorde une grande importance aux normes éthiques et morales du comportement, même si, parfois, il ne les respecte pas entièrement. De ce fait, ils savent que le comportement d Israël est soumis à des contraintes autoimposées pour la bonne raison que le pays est un Etat démocratique et parce qu en définitive, son gouvernement doit rendre des comptes au peuple. Si seulement le Moyen-Orient ressemblait à la Scandinavie! Une telle perspective n augurerait-elle pas favorablement une résolution des conflits et de la coopération régionale? Quand une nation démocratique a-t-elle attaqué une autre nation démocratique pour la dernière fois? Malheureusement, la démocratie est une denrée très rare au Moyen-Orient. Les Palestiniens sont conscients de la manière dont l ancien président syrien Hafez el- Assad a réglé leur compte aux intégristes islamiques de Syrie, tuant 10'000 à 20'000 d entre eux, selon les estimations, dans la ville de Hama qui fut ensuite rasée pour adresser un message très clair aux autres intégristes du pays. Ils savent comment l ancien président irakien Saddam Hussein a traité les Kurdes, en utilisant des gaz pour en tuer des milliers et en détruisant des centaines de villages kurdes. Ils savent comment l Arabie Saoudite a réagi au soutien du Yémen à Saddam Hussein pendant la guerre du Golfe en Du jour au lendemain, l Arabie Saoudite a expulsé environ 600'000 Yéménites.

20 19 Ils savent comment l Égypte a traité ses propres radicaux islamiques dans les années Loin des projecteurs des médias, sans fanfare, plusieurs milliers de ces extrémistes ont été tués ou jetés en prison sans autre forme de procès. Les Palestiniens tablent sur le fait qu Israël ne suivra aucun de ces exemples. Telle est la force d Israël en tant que démocratie, mais elle a aussi son prix. Les Palestiniens cherchent à en tirer parti. Cependant, ils ont commis une erreur fondamentale : ils ont sous-estimé la volonté israélienne de survie. Les Israéliens aspirent désespérément à la paix. Mais une paix à n importe quel prix n est pas une paix. Les Israéliens voudraient ne plus devoir s inquiéter de la présence de bombes dans les bus et les centres commerciaux. Ils ne veulent plus devoir enterrer leurs enfants, qu ils soient victimes du terrorisme ou de combats militaires. En bref, ils veulent vivre normalement et ils ont plus d une fois montré leur volonté à accepter des compromis considérables voire même risqués dans leur quête de paix. Les Israéliens ont cependant appris les douloureuses leçons de l Histoire. La paix sans la sécurité peut équivaloir à un suicide national. Et qui est mieux placé que les citoyens d Israël, parmi lesquels se trouvent des survivants de la Shoah et des réfugiés de régimes communistes et de l extrémisme arabe, pour savoir à quel point il peut être dangereux de baisser sa garde trop rapidement et trop facilement? Les Israéliens doivent-ils simplement ignorer les appels de l Iran visant à l anéantissement d Israël et sa volonté d acquérir des armes de destruction massive? L hospitalité accordée par la Syrie à des groupes terroristes voués à la destruction d Israël? L accumulation par le Hezbollah au Sud-Liban d un arsenal de milliers de missiles à courte portée capables d atteindre la moitié nord d Israël? Les effrayants appels aux attentats-suicides contre Israël que l on entend à Gaza et en Cisjordanie? Notre monde ne s est guère montré aimable envers les naïfs, les crédules et les rêveurs. Malgré tous les sceptiques de l époque, Hitler était tout à fait sérieux quand il écrivait Mein Kampf, Saddam Hussein était tout à fait sérieux en affirmant que le Koweït était une province de l Irak et Oussama Ben Laden était tout à fait sérieux dans ses appels à tuer le plus grand nombre d Américains possible. Israël se trouve dans un voisinage particulièrement dur. Pour survivre, il doit faire preuve de courage à la fois sur le champ de bataille et à la table de négociation, et en ressortir avec honneur sur les deux plans. Á l heure où Israël fait face aux défis non résolus de sa région, il mérite tout à la fois compréhension et soutien. Israël ne se résume pas à un conflit et à la résolution de ce conflit. Alors que les discussions publiques et l attention des médias ont tendance à se concentrer sur des questions de guerre, de violence et de terrorisme dans la région, il y a une autre dimension d Israël qui est rarement appréciée, sauf peut-être par ceux qui ont la chance d aller en Israël et de voir cette réalité par eux-mêmes.

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