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1 DIAGNOSTIC DU SECTEUR AGRICOLE DE PAYS: Dépenses Publiques October 2010 Dans le cadre de la préparation du PDDAA pour les tables rondes au niveau des pays, des revues diagnostiques ont été préparés sous la coordination du ReSAKSS / IFPRI; un châpitre de ces rapports est consacré à une étude des tendances des dépenses publiques et autres questions. Le présent document est une compilation de ces sections sur les dépenses publiques extraites des rapports disponibles à la date de Décembre

2 Table Des Matieres INTRODUCTION... 5 BURKINA FASO SENEGAL NIGER MALI BENIN TOGO COTE D IVOIRE

3 SIGLES ET ABREVIATIONS BRS Banque Régionale de Solidarité AFD Agence Française de Développement AIPB Appuis aux Initiatives Productives de Base AssEF Association pour l Entraide des Femmes ADCVI Association pour le Développement des Cultures Vivrières Intensives () ASF Associations des Services Financiers BAD Banque Africaine de Développement BADEA Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique BID Banque Islamique de Développement BOAD Banque Ouest Africaine de Développement CNCA Caisse Nationale de Crédit Agricole CLCAM Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel CLCAM Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel CREP Caisses Rurales d Epargne et de Prêts CDEAO Communauté des Etats de l'afrique de l'ouest CEDEAO Communauté Economique des Etats de l Afrique de l Ouest DANIDA coopération danoise FECECAM Crédit Agricole Mutuel DSDI Direction des statistiques et de la Documentation et de l'informatique du MINAGRI CEDEAO Etats de la Communauté Economique des Etats de l Afrique de l Ouest FIDA Fond International pour le Développement Agricole FODESA Fonds de Développement en zones Sahéliennes FGCCC Fonds de Garantie des Coopératives Café-Cacao FIDA Fonds International pour le Développement Agricole FIRCA Fonds Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricoles FCFA Franc de la Communauté Financière Africaine IMF Institutions de Micro Finance. AFD l Agence Française pour le Développement APD l Aide Publique au Développement PISEA le Programme d Insertion des Sans Emploi dans l Agriculture PAPME le Projet d Appui aux Petites et Moyennes Entreprises PROMIC le projet de Micro-finance et de Commercialisation MINAGRI Ministère de l Agriculture MINAGRA Ministère de l Agriculture et des Ressources Animales (remplacé par MINAGRI + MIPARH) MAEP Ministère de l Agriculture, de l Elevage et de la Pêche Benin) NEPAD Nouveau Partenariat pour le Développement de l'afrique OPEP Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole OPA Organisation Professionnelle Agricole 3

4 ONG PPTE PME/PMI PFR PIB PIBA PASAOP PNIR PDDAA PIP PNIR PGT PADER PAPIM PAGER PAIMAF PDIAM PDRIK PADME SDR SFD TES TPMC organisations non gouvernementales Pays Pauvres Très Endettés Petites et Moyennes Entreprises et Industries Plans Fonciers Ruraux Produit Intérieur Brut Produit Intérieur Brut Agricole Programme d Appui aux Services Agricoles et Organisations Paysannes Programme des Nations Unies pour le Développement Programme Détaillé pour le Développement de l'agriculture en Afrique Programme d'investissements Publics Programme National d Infrastructures Rurales programmes de gestion des terroirs Projet Appui au Développement Rural Région Mopti Projet d Aménagement du Périmètre Irrigué de Maninkoura projet d appui aux activités génératrices de revenus projet d appui institutionnel à la modernisation de l agriculture familiale Projet de Développement Intégré Aval Manantali Projet de développement intégré de la Région de Kita Promotion et l Appui au Développement des Micro-Entreprises Stratégie de Développement Rural Systèmes Financiers Décentralisés Tableau d Entrée Sortie Economique Taux de Productivité Marginale du Capital 4

5 INTRODUCTION Le présent rapport de synthèse a été élaboré dans le but de rendre disponibles, de façon générale, des informations sur les pays liées à l analyse des dépenses publiques du secteur agricole, laquelle a été effectuée dans le cadre du plan d action fondé sur des éléments probants du processus relatif au Programme intégré pour le développement de l agriculture en Afrique (CAADP). Dans le cadre des préparatifs du CAADP en vue des tables rondes nationales, des rapports de synthèse ont été établis sous la coordination des ReSAKSS/IFPRI (Systèmes régionaux d analyse stratégique et de gestion des connaissances/institut international de recherche sur les politiques alimentaires), chaque rapport consacrant un chapitre à l examen des tendances et des questions relatives aux dépenses publiques. Le présent document est une compilation des sections sur les dépenses publiques, tirées de l ensemble des rapports disponibles au début de Le CAADP a été conçu en tant qu initiative impulsée par les Africains pour améliorer le secteur agricole du continent et faire reculer considérablement la pauvreté. Le programme du CAADP vise à améliorer les résultats du secteur agricole en adoptant de meilleures politiques, en renforçant les capacités et en élaborant des programmes d investissement destinés à accroître l efficacité des ressources. En vertu du processus du CAADP, les pays étaient tenus de réaliser des interventions en quatre points : i) engagement et établissement de partenariats, ii) planification fondée sur des éléments probants, iii) formation d une alliance pour l investissement (secteurs public et privé et partenaires de développement) et iv) mise en œuvre, suivi et évaluation des programmes et système d examen par les pairs. Les renseignements fournis dans le présent rapport sont tirés de la composante «planification fondée sur des éléments probants» qui comporte cinq volets : analyse technique, analyse des écosystèmes, analyse économique, analyse de la politique et analyse institutionnelle. Ce rapport s attache à présenter les informations disponibles liées à l analyse des dépenses publiques du secteur agricole, telles que mises en évidence dans l analyse économique de la composante «planification fondée sur des éléments probants». Cette analyse a été effectuée dans le cadre des travaux préparatoires de l actuelle initiative d examen 1 des dépenses agricoles par la cellule Développement agricole et rural de la Banque mondiale. En 2003, les gouvernements africains se sont engagés, lors du sommet de l Union africaine tenu à Maputo, à accroître les dépenses publiques consacrées à l agriculture en les portant à au moins 10 % du total des ressources budgétaires de l État. Bien des pays africains ont certes accru leur allocation budgétaire à l agriculture depuis lors, mais la plupart des pays du continent n ont pas encore atteint cet objectif. En avril 2010 (figure 1), huit pays Burkina Faso, Éthiopie, Mali, Malawi, Ghana, Niger, Sénégal et Zimbabwe avaient atteint ou dépassé la cible de 10 % ; neuf pays avaient atteint des parts de dépenses situées entre 5 et 10 %, tandis que dans 28 pays, 1 Pour de plus amples renseignements sur les examens des dépenses publiques allouées à l agriculture et sur l importance de la réalisation de cette opération, voir 5

6 la proportion du budget total affecté à ce secteur (ReSAKSS, ) restait en deçà de 5 %. En Afrique, le secteur agricole occupe plus de 70 % de la population active, aussi sa croissance estelle essentielle pour la réduction de la pauvreté. Il importe non seulement d accroître les dépenses en faveur du secteur, mais aussi d améliorer l efficacité des fonds alloués à celui-ci. En raison d une croissance plus faible que prévu de la productivité agricole depuis le milieu des années 80, ainsi que d un nombre de crises alimentaires, dans le secteur l accent a été mis pour l essentiel sur la fourniture d aide alimentaire d urgence et de denrées alimentaires importées (ReSAKSS, 2010), et non sur le développement agricole à long terme. Dans la région, pour assurer une croissance durable et plus rapide du secteur agricole et réduire en définitive le niveau de pauvreté, il convient de privilégier les programmes et politiques susceptibles d accroître la productivité et d améliorer l efficacité des dépenses publiques. Figure 1. Dépenses consacrées au secteur agricole par rapport à la cible du CAADP de 10% en 2008 (sauf indication contraire) Agriculture expenditure share in total (%) Seychelles Congo, Rep.*** Guinea Bissau** Djibouti** Congo, Dem. Rep.** Comoros**** Kenya* Cote d'ivoire** Liberia* Morocco*** Tanzania Central African Rep.** Sierra Leone*** Egypt*** Uganda Rwanda*** Botswana** Lesotho** Mauritius Angola** Swaziland** Mozambique** Zambia** Madagascar** Burundi** Cameroon*** Nigeria Benin Chad** Gambia** Mauritania*** Sao Tome and Principe** Zimbabwe** Tunisia*** Sudan** Namibia** Togo Ghana*** Ethiopia* Agriculture expenditures/total expenditures CAADP 10% Target * = 2009 ** = 2007 *** = 2006 **** = 2005 Niger Mali Malawi** Burkina Faso Senegal** Guinea Sources : Rapport circonstancié de suivi et d évaluation des ReSAKSS, avril 2010 Le présent rapport comporte deux parties, lesquelles donnent des renseignements tirés de rapports de synthèse sur les pays élaborés au départ respectivement en anglais (première partie) et en français (deuxième partie). Les rapports en anglais couvrent la Zambie, le Rwanda, le Libéria, le Kenya, l Ouganda, le Ghana, le Nigéria et Swaziland. Les rapports en français portent notamment sur le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d Ivoire, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. Au tableau I figurent quelques informations générales sur le secteur agricole des pays qui ont été inclus dans cette opération. La deuxième et la troisième colonnes fournissent des renseignements sur la valeur ajoutée agricole par travailleur et en pourcentage du PIB respectivement pour chaque pays, lorsque ces informations sont disponibles. La quatrième colonne indique le taux de croissance annuel ( ) de la valeur ajoutée agricole. La cinquième et la sixième colonnes 2 Rapport circonstancié de suivi et d évaluation pour le Programme intégré pour le développement de l agriculture en Afrique. (CAADP), par Babatunde Omilola, Mbaye Yade, Joseph Karugia, Pius Chilonda et Melissa Lambert (document rédigé pour le compte des Systèmes régionaux d analyse stratégique et de gestion des connaissances (ReSAKSS), Institut international de recherche sur les politiques alimentaires, avril 2010). 6

7 montrent respectivement les cinq plus importantes denrées agricoles (selon la valeur) et les bailleurs de fonds actifs dans chaque pays. Le tableau 2 présente un récapitulatif des renseignements disponibles dans l analyse des dépenses publiques figurant dans les rapports de synthèse. Au début de l opération de synthèse, les pays présentaient les informations sous différents formats, ce qui rendait difficiles les comparaisons d un pays à l autre. Cela dit, le présent rapport n a ni pour objet ni l intention d effectuer une analyse comparative ; il est plutôt question de présenter les renseignements disponibles provenant de l opération de synthèse. La deuxième colonne montre la période d analyse couverte dans le rapport en général, en précisant les périodes de couverture des investissements effectifs et prévus, lorsque ces informations sont disponibles. La quatrième colonne présente les catégories de programmes/dépenses couvertes dans les rapports, tandis que la cinquième colonne indique si les rapports sont cohérents avec la définition des domaines qui constituent le secteur agricole, telle qu établie dans la classification des fonctions des administrations publiques. La dernière colonne indique si les rapports présentaient à la fois les dépenses de fonctionnement et celles d investissement. 7

8 Tableau 1. Informations générales sur le secteur agricole Pays Valeur ajoutée agricole par travailleur (en USD constants Valeur ajoutée agricole (en pourcentage du PIB) Valeur ajoutée agricole (taux de croissance Cinq plus importantes denrées alimentaires et agricoles (selon la valeur), en USD de de 2000) 3 annuel ) Bénin ,2 % 4,4 % Igname, manioc, coton Burkina Faso Côte d Ivoire fibre, maïs, haricot ,3 % 2,7 % Coton fibre, viande de bœuf indigène, sorgho, mil, arachides non décortiquées ,0 % 0,5 % Ignames, fèves de cacao, banane-plantain, viande de gibier, manioc Ghana ,0 % 5,1 % Ignames, manioc, banane-plantain, fèves de cacao, piment rouge et piment sec Kenya ,0 % -5,0 % Lait de vache, viande de bœuf indigène, thé, maïs, tomate Libéria 61,3 % Riz paddy, caoutchouc naturel, manioc, banane, huile de palme Bailleurs de fonds actifs 5 Non indiqué France, Pays-Bas, Danemark, Coopération autrichienne pour le développement, Chine, Belgique, Japon, Fonds koweïtien, Libye, Agence de développement international des États-Unis (USAID), Agence allemande de coopération technique (GTZ), Banque mondiale, Banque africaine de développement (BAD), Banque ouest-africaine de développement (BOAD), Union européenne, Banque islamique de développement (BID), Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), Fonds international de développement agricole (FIDA), Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) Non indiqué Fonds africain de développement (FAD), Agence japonaise de coopération internationale (JICA) BAD, FIDA, FAD, Commission européenne (CE), Banque allemande de développement (KFW), Banque mondiale, Agence suédoise de coopération internationale au développement (ASDI), JICA Programme alimentaire mondial (PAM), ministère britannique du Développement international (DFID), USAID, Banque mondiale, Agence danoise de 3 Source : Banque mondiale, Indicateurs de développement dans le monde. Toutes les valeurs agricoles se rapportent à 2008, à l exception de celles du Niger (2003) ; du Bénin et du Togo (2005) ; du Burkina Faso (2006) ; du Mali et du Nigéria (2007) 4 Source : FAOSTAT 5 Renseignements tirés des examens des dépenses publiques contenus dans les rapports de synthèse. 8

9 Mali ,5 % 2,4 % Riz paddy, viande de bœuf indigène, mil, arachides non décortiquées, sorgho Niger 40,0 % 6,0 % Mil, viande de bœuf indigène, niébé sec, sorgho, arachides non décortiquées Nigéria 32,7 % 7,4 % Ignames, manioc, arachides, mil, agrumes Rwanda ,4 15,0 Banane-plantain, pomme de terre, haricot sec, patate douce, viande de bœuf indigène Sénégal ,7 19,6 Arachides, viande de bœuf indigène, mil, riz paddy, manioc. Swaziland ,0 % 2,4 % Canne à sucre, viande de bœuf indigène, lait de vache, orange, pamplemousse Togo ,7 3,7 Ignames, manioc, maïs, fèves de cacao, haricot sec Ouganda ,7 9,1 Banane-plantain, manioc, patate douce, viande de bœuf indigène, lait de vache Zambie ,2-0,1 Maïs, viande de bœuf indigène, tabac (à l état brut), coton fibre, manioc développement international, ASDI, BAD, CE, JICA, Allemagne, Italie Non indiqué PNUD, Fonds des Nations Unies pour l enfance, Organisation des Nations Unies pour l alimentation et l agriculture, PAM, Organisation mondiale de la santé), Fonds des Nations Unies pour la population, Organisation des Nations Unies pour l éducation, la science et la culture, Banque mondiale, BAD, BID, FIDA, BOAD, OPEP, États- Unis, France, Allemagne, Belgique, Danemark, Luxembourg, Pays-Bas, Italie, Arabie saoudite, Canada, Chine, Japon, Libye, Maroc, Suisse, Norvège FIDA, DFID, Banque mondiale, BAD, Fonds pour l environnement mondial, USAID Banque mondiale, BAD, FIDA, États-Unis, Pays-Bas, Belgique, Chine Non indiqué FIDA, États-Unis, USAID, Nations Unies, Taïwan, Fonds européen de développement, Allemagne, République sudafricaine, Banque de développement de l Afrique australe et BAD Non indiqué Non indiqué BAD, FIDA, USAID, ASDI, Banque mondiale, GRZ, Finlande, Union européenne, JICA, Belgique, FAD, DFID 9

10 Tableau 2. Résumés des pays: renseignements provenant des extraits de l analyse des dépenses publiques consacrées à l agriculture Pays Années couvertes Dépenses effectives et prévues Catégorie de programmes /dépenses Kenya (prévues ; effectives ) Couverture au moyen de financements extérieurs Les deux Oui Cultures, pêches, élevage, domaines, environnement et des ressources naturelles, coopérative et commercialisation, autorités de développement régional Le rapport est-il cohérent avec la définition de la classification des fonctions des administrations publiques 6 (Oui/Non) Libéria Non indiqué Oui Pas clair Non 8 Non Nigéria (effectives ) Rwanda (prévues ; effectives ) Ouganda (prévues ; effectives ) Dépenses effectives Non 7 Les dépenses de fonctionnement et celles d investissement sont-elles toutes présentées? Les deux types de dépenses Oui Cultures, pêches, élevage Oui Peu de renseignements sur les dépenses de fonctionnement ; dépenses d investissement Oui Les deux Oui Cultures, pêches, élevage, financement agricole, vulgarisation Les deux Oui Cultures, élevage, pêches, foresterie, eau destinée à la production agricole et autres questions liées aux terres Oui Oui Les deux types de dépenses Les deux types de dépenses 6 La plupart des pays africains n ayant pas encore établi la classification des fonctions des administrations publiques (COFOG)), pour définir ce en quoi consiste le secteur agricole, les parties prenantes du CAADP ont convenu d utiliser une classification abrégée aux fins de collecte des données pour contrôler la conformité à la décision du sommet 2003 de l Union africaine tenu à Maputo. En utilisant les critères de la classification abrégée, les parties prenantes du CAADP ont décidé que les domaines de base devant servir pour suivre l allocation de 10 % du budget national au développement agricole et rural doivent comprendre uniquement les investissements dans les cultures, l élevage, la foresterie et la pêche (cellule de l agriculture, NEPAD, 2008) 7 Le secteur agricole du Kenya comprend le ministère de l Agriculture, le ministère du Développement de l Élevage et des Pêches, le ministère du Développement coopératif et de la Commercialisation ; le ministère des Domaines et de l Habitat ; les autorités de développement régional ; et les ressources environnementales et naturelles. 8 Les programmes et les investissements du secteur agricole présentés pour le Libéria couvraient notamment l amélioration de l infrastructure rurale. 10

11 Pays Années couvertes Dépenses effectives et prévues Zambie (effectives , ; prévues ) Ghana Dépenses effectives Couverture au moyen de financements extérieurs Catégorie de programmes /dépenses Le rapport est-il cohérent avec la définition de la classification des fonctions des administrations publiques 6 (Oui/Non) Les dépenses de fonctionnement et celles d investissement sont-elles toutes présentées? agricoles Les deux Oui Agriculture, foresterie, pêches et élevage Oui Les deux types de dépenses Oui Cultures, infrastructure agricole, domaines ; irrigation Non 9 Les deux types de dépenses Swaziland Dépenses effectives Oui Cultures, gestion foncière, irrigation, élevage et nutrition Non 10 Les deux types de dépenses Burkina Faso (effectives ; prévues ) Sénégal (effectives ) ; (prévues ) Niger Dépenses effectives Les deux Oui Cultures, élevage, gestion de l eau, environnement, infrastructure ; ainsi que la recherche agricole en tant que catégorie distincte de dépenses Les deux Oui Cultures, développement rural, infrastructure agricole Oui Développement agricole, ressources animales, planification et développement communautaire, gestion de l eau, environnement et lutte contre la désertification, autres départements et Non 11 Oui Non 12 Non 13 Les deux types de dépenses Les deux types de dépenses 9 Le secteur agricole du Ghana comprend le ministère de l Alimentation et de l Agriculture, l Office ghanéen du cacao, le ministère des Pêches et le Conseil de recherche scientifique et industrielle 10 Le secteur agricole du Swaziland comprend le ministère des Ressources naturelles et de l Énergie, qui met en œuvre un nombre de projets d irrigation. 11 Le secteur agricole du Burkina Faso couvre les cultures, la gestion de l eau, l environnement et l élevage. 12 Le secteur agricole du Niger couvre le développement agricole, l élevage, la gestion foncière et le développement communautaire, la gestion des ressources hydriques, l environnement et un développement peu favorable à la désertification. 13 Les dépenses sont comparées par secteur et par source des fonds, et non par catégorie de dépenses 11

12 Pays Années couvertes Dépenses effectives et prévues Mali Dépenses effectives Bénin Dépenses effectives Togo Dépenses effectives Couverture au moyen de financements extérieurs Catégorie de programmes /dépenses Le rapport est-il cohérent avec la définition de la classification des fonctions des administrations publiques 6 (Oui/Non) Les dépenses de fonctionnement et celles d investissement sont-elles toutes présentées? organismes Oui Cultures, pêches, foresterie Oui Les deux types de dépenses Oui Agriculture, élevage et pêches Oui Les deux types de dépenses Oui Non fourni 14 Pas évident Les deux types de dépenses Côte d Ivoire Dépenses effectives Oui Pêches, élevage, foresterie Oui Les deux types de dépenses 14 Le rapport s est concentré sur la détérioration du secteur agricole et les causes de cette situation, avec peu d informations sur les catégories de dépenses ou les domaines constituant le secteur. 12

13 BURKINA FASO Adapté de Programme National D investissement Agricole (PNIA) du Burkina Faso Rapport d Etape I Tendances des Investissements Agricoles et Mécanismes de Financement. La formulation du PISA s est basée sur les principes du CLSP révisé et la LPDRD qui sont (i) la promotion de la bonne gouvernance ; (ii) le développement du capital humain ; (iii) le renforcement du programme. Tableau 1: Montant des projets/programmes en cours (en millions de F CFA) par axes de la SDR) Axes de la SDR Nbre Projets Coûts 1. Accroissement des productions Liaison production/ marché et Diversification des sources de revenus 3. AEP et assainissement Gestion des ressources naturelles Renforcement des capacités Aspect genre Total Source: Données collectées (2008) - SP/CPSA L axe 1 de la SDR relatif à l'accroissement de la production comporte le plus grand nombre de projets et programmes avec 32 projets et programmes pour un montant total d environ milliards de FCFA. Ces projets/programmes s'achèvent pour la plupart entre 2009 et L'axe 2, portant sur la Liaison production/ marché et Diversification des sources de revenus comprend 5 projets d un montant total de 95,902 milliards de FCFA dont un seul, le PAFASP avec un budget de milliards de FCFA est relatif à la Liaison production/marché. L'axe 3, correspondant à l approvisionnement en eau potable et à l'assainissement, s'exécute à travers 9 projets/programmes pour un montant d environ milliards de FCFA. L axe 4, «gestion des ressources naturelles» s'exécute à travers 6 projets/programmes pour un montant de milliards de FCFA. L axe 5 couvrant le renforcement des capacités des acteurs est mis en œuvre dans 5 projets/programmes pour un montant de milliards de FCFA. Les plus importants sont le PADAB II/AI, le PRGA et le PADSEA II/AI. Le nombre de projets/programmes en cours est de 57 avec un montant total évalué à milliards de FCFA. Comme on peut le constater, les programmes en cours d'exécution sont fortement domi nés par les axes 1 (accroissement des productions). Les Principaux Partenaires Financiers des Projets et Programmes au Burkina Faso sont les Multi Latéraux (BM, BAD, BOAD, UE, BID, OPEP, FIDA, PNUD, etc.), les Bilatéraux (France, Pays- Bas, Danemark, Coopération Autrichienne, Chine, Belgique, Japon, Fonds Koweitien, Libye, USAID, GTZ), les Nationaux (Etat, sociétés d Etat et bénéficiaires eux-mêmes), les Sociétés Cotonnières et les Institutions de financement (BRS, BACB, SFD) La Communauté 13

14 internationale intervient à travers les conventions régionales, sous régionales et internationales auxquelles a souscrit le pays. La contribution de l Etat se fait selon plusieurs scénarios: apport financier sous forme d inscription d une ligne «Fonds de crédit» dans le budget de l Etat, la réduction des droits et taxes sur les intrants, les apports en équipement, la création d un environnement favorable aux investissements dans la fertilisation des sols. La contribution des ONG dans le développement socio-économique du Burkina Faso se fait de façon multiforme. Cette contribution augmente d année en année. Les opérateurs privés interviennent en général en tant que fournisseurs/distributeurs d intrants et d équipements agricoles. Les financements des projets et programmes en cours sont assurés à 90 % par les PTF et à 10 % par la contrepartie nationale. Il s avère donc nécessaire, dans le cadre du PNIA, de développer des stratégies pour une contribution plus significative de la contre partie nationale (contribution du privé). Réalisations en termes de financement de 1992 à 2006 Les allocations budgétaires en faveur du secteur agricole ont progressé en moyenne de 16 % par an, contre 14 % pour le budget total. Le financement du secteur qui représentait 16 % des recettes propres et 8,3 % des dépenses de l Etat en 1994 est passé respectivement à 28,8 % et 16,7 % en Cette évolution relativement forte est à lier à la fusion des secteurs de l agriculture et de l eau et ressources halieutiques intervenues en De 1997 à 2007, les investissements effectifs ont été de 327,5 milliards de FCFA, soit une moyenne annuelle de 32,7.mi l l iards de FCFA. Les dépenses de fonctionnement pour le secteur ont observé une certaine stabilité au cours de la période. La part du budget national alloué à l agriculture dans le budget total excède les 10 % à l exception de l année 2005 où elle est de 8 % (voir Figure I). L allocation budgétaire agricole du Burkina Faso est globalement conforme aux engagements qu il a pris à Maputo avec les autres Etats Africains qui stipulent qu au moins 10 % du budget annuel doit être alloué à l agriculture. L évolution des allocations budgétaires depuis les années 91, montre une baisse tendanciel le des montants alloués à l agriculture. Jusqu en 1993, la part du budget alloué à l agriculture dans le budget total dépassait les 20 %. A partir de 1998, cette part n excède plus 14 %. Ceci peut s expliquer par l orientation du pays vers d autres secteurs comme le secondaire ou le tertiaire peut-être beaucoup plus porteurs. C est même le cas puisque la structure du PIB national montre que le secteur tertiaire plus précisément les sous secteurs bâtiment et travaux publics, transport et commerce contribuent beaucoup plus dans la formation du PIB national. 14

15 15

16 Figure I : Evolution des allocations et des dépenses budgétaires de l Etat Source: INSD En ce qui concerne le ratio des dépenses totales publiques pour l agriculture par rapport à la valeur ajoutée agricole, on constate que les coefficients techniques dans l agriculture sont presque en deçà de 10 %. Alors qu il était supérieur à ce taux avant 1998, le ratio de dépenses publiques par rapport à la valeur ajoutée agricole a connu une nette régression pour se situer en dessous de la barre de 10 % à partir de 1998 au moment où le secteur commence à enregistrer une nette progression (supérieur à 5 % par an). Cette faiblesse du ratio dépenses publiques sur valeur ajoutée est typique des pays en voie de développement où le secteur agricole est moins modernisé et utilise très peu d intrants. Les revenus tirés de l agriculture servent beaucoup plus à la rémunération des facteurs de production (travail, terre, capital) ; les revenus générés par l agriculture étant relativement faibles, les ménages ruraux détenteurs de ces facteurs restent parmi les pauvres de la nation. Structure des Dépenses Publiques dans le Secteur Agricole Les dépenses d investissement au Burkina Faso proviennent essentiellement de deux sources le gouvernement et les partenaires techniques et financiers. Elles se décomposent en dépenses de financement de projets agricoles, en dépenses d infrastructures, en dépenses d équipements et en dépenses de financement des mesures et actions institutionnelles. Les dépenses de financement de projet: Il s agit des contributions de l Etat à la mise en place et à la réalisation des projets spécifiques à l agriculture. Ces dépenses constituent la principale composante des dépenses d investissement agricole. Les principaux projets 16

17 financés varient plus ou moins selon les sous secteurs de l agriculture mais d une maniere globale il s agit essentiellement de programmes de développement des services agricoles, de projets d appui direct aux filières, des contributions spéciales au développement du monde rural, des programmes de développement des ressources agropastorales, et du développement rural intégré. De manière spécifique, les projets centrés sur la production végétale consistent en des aménagements des terroirs accompagnés de projets d appui à la fixation des jeunes ruraux dans leur terroir. Dépenses d infrastructures agricoles: Ce sont des dépenses de construction de fosses fumières, des postes phytosanitaires et vétérinaires et de laboratoires d enseignement et de traitement. Ces dépenses sont spécifiques aux sous secteurs tels que la production végétale et l élevage. Dépenses d équipements agricoles: elles concernent l achat de matériels et d équipements administratifs et techniques de laboratoire et des bibliothèques agricoles, d achats de matériels audio visuels pour la vulgarisation, et des dépenses d installation d agriculteurs et d éleveurs sur des sites aménagés. Dans ce volet, sont comptabilisées les dépenses de manifestations culturelles comme la journée du paysan et des dépenses d équipement des stations comme la station piscicole de Bazèga et autres stations si milliaires. Dépenses de financement des mesures et actions institutionnel les : el les se composent essentiellement des dépenses de financement des enquêtes agricoles, des études de diagnostic permanent, de projet d évaluation et d assistance, des appuis aux programmes (PASA, mécanisation agricole, lutte contre les feux de brousse et la désertification, les unités de conservation de la faune et De la flore, etc.). Ce volet prend en compte également les dépenses d appui aux institutions telles que le BUNASOL (Bureau National des Sols), les Secrétariats Permanents (SP) de coordination des politiques et dans une moindre mesure d autres structures. Dépenses de fonctionnement elles proviennent principalement de l Etat, et c est le gouvernement central qui finance ces dépenses. Elles sont constituées des dépenses de personnel, d achats de biens et services et de transferts courants (subventions) de l administration et des services en charge de l agriculture. L analyse de la structure des dépenses publiques en faveur du secteur agricole montre que les dépenses d investissement agricole représentent pres de 80 % du volume des dépenses (Figure II). On remarque aussi que les dépenses de fonctionnement en agriculture sont presque équivalentes aux dépenses d investissement du budget national et sont mêmes supérieures dans la période avant l année Ceci s explique par le fait que les dépenses de fonctionnement agricoles des ministères en charge de l agriculture, tout comme d ailleurs les autres ministères sont entièrement financées par le budget national alors que l Etat n a plus les moyens nécessaires pour investir. 17

18 Figure II: Evolution des allocations et des dépenses budgétaires de l Etat Source: DGPSA (2008) En ce qui concerne la répartition des dépenses publiques par sous-secteur, on s aperçoit que celles-ci sont en grande partie orientées vers le sous-secteur production végétale (50 % à 36 %) suivi de près par le sous-secteur eau et aménagement hydro agricole (18% à 38%). Ensuite viennent l environnement (6 % à 26 %), l élevage (2 % à 11 %) et la recherche à moi ns de 7 % (Figure III). De 1991 à 2006, en termes de dépenses de l Etat par rapport à la richesse générée par chaque sous secteur, on observe que l Etat a consacré 19 FCFA pour 100 FCFA de richesse générée par le sous secteur environnement, 11 FCFA pour 100 FCFA de richesse générée par le sous secteur production végétale, 2 FCFA pour 100 FCFA générée par l élevage. Toutefois, cette contribution de l Etat à la génération de la richesse du secteur primaire a connu une baisse significative pour le sous secteur production végétale. En effet, alors qu en 1991, l Etat consacrait 17 FCA pour 100 FCFA générée par ce sous secteur, en 2006 ce ratio n est plus que de 7 FCFA pour 100 FCFA de richesse générée. Dans le même temps, le sous secteur de l environnement a connu une croissance significative des injections publiques de 12% à 47 % de sa valeur ajoutée générée alors que le sous secteur élevage est resté quasiment stationnaire à 2 %. 18

19 Figure III: Répartition sectoriel le des dépenses gouvernementales dans l agriculture. Source: DGPSA (2008 Evolution et impact de l assistance au développement L investissement extérieur contribue énormément dans les dépenses d investissement total du pays. A l exclusion des années 2001 et 2005 où on note des baisses de l aide extérieure, la contribution de l investissement a toujours été supérieure à 85 %. Ainsi, de nombreux projets et programmes ont été exécutés depuis l indépendance dans les domaines du secteur agricole que sont l amélioration de la gestion de l eau, le développement durable des exploitations agricoles, la gestion améliorée des autres ressources naturel les, le développement des filitires et la promotion des marchés et la gestion des crises alimentaires et autres calamités naturelles. A titre illustratif on peut citer, entre autres : Le projet CES-AGF financé par le FIDA depuis 1988 et qui a contribué à récupérer des terres dégradées dans le nord du Plateau Central ; une autre phase sous la forme d un programme de développement durable et décentralisé est en cours d exécution dans la même région ; Le PNGT 1 et 2 financé par la Banque Mondiale depuis le début des années 1990 dont l objectif est d aider les villages couverts à améliorer la gestion de leurs ressources naturelles en vue de les rendre durables ; à la phase actuelle, le PNGT 2 apporte un appui aux communautés rurales dans la dynamique de la communalisation intégrale ; Le PATECORE financé par la GTZ est intervenue dans la zone du Bam pour appuyer les producteurs en vue de la récupération des terres dégradées et de leur gestion durable Le Programme de Développement de la petite irrigation villageoise (PPIV) lancé en 2003 Les programmes d aménagement des périmètres agricoles (Sourou, Kou, Bagré,) Les différents projets de développement local 19

20 D autres projets plus récents tels le Programme d Appui au Développement de l Agriculture au Burkina (PADAB II) financé par le Danemark, le Programme d'appui aux Filières Agro- Sylvo-Pastorales (PAFASP), le Projet de Partenariat pour l Amélioration de la Gestion des Ecosystèmes Naturels, sont en cours d exécution. On note la prépondérance de l aide extérieure dans le financement des projets (en moyenne 88 % sur la période ) (Tableau 2) ; ce qui rend compte de la grande incertitude dans le développement de l agriculture burkinabé. En effet, le caractère erratique de cette aide, surtout à partir de 1998 vient encore renforcer l idée d un manque total de maîtrise de cette source de financement, rendant presque hasardeuse la construction de toute stratégie soutenue de croissance durable. En tout état de cause, la tendance de la contribution de l aide extérieure est à la baisse : de 94 % en moyenne entre 1991 et 1997, elle est passée à 83 %, soit une contraction de 11 %. Au caractère erratique de l aide s ajoute la réduction de sa contribution aux dépenses d investissement agricole, toutes choses qui compliquent la planification du développement du secteur agricole Tableau 2: Evolution des dépenses d'investissement agricole selon l'origine du financement, Années Dépenses Aide extérieure Budget national d investissement agricole % (milliers FCFA) (milliers FCFA) % (milliers FCFA) % Moyenne

21 Résultats des projets récents de développement en termes de leur contribution à la réalisation de l objectif de croissance Le développement du secteur rural a toujours été considéré comme une priorité depuis des décennies. Plusieurs acteurs institutionnels contribuent au financement du secteur rural; il s agit de l Etat, des partenaires techniques et financiers, des institutions bancaires et de la micro - finance, et des bénéficiaires. Mais compte tenu de l ampleur des défis à relever, tant au niveau des capacités en ressources humaines que des besoins technologiques, le financement du secteur paraît insuffisant pour enclencher un véritable processus de développement accéléré. C est d ailleurs pourquoi les réformes structurelles engagées depuis 1991 visaient, entre autres, l amélioration de l efficacité du financement dans le secteur; plus récemment la Déclaration de Paris (mars 2005) vise également l efficacité de l aide en passant de l'approche projet à l approche programme. C est dire que les résultats des projets récents de développement en termes de leur contribution à la réalisation de l objectif de croissance sont franchement mitigés malgré le volume des investissements consentis. Etant donné le rôle important que joue l agriculture dans l économie nationale compte tenu de sa contribution au PIB (autour de 33 % entre 1990 et 2006), l objectif de croissance continue de 6 % selon la déclaration de Maputo peut être atteint à condition, entre autres, de: soustraire l agriculture burkinabé à sa dépendance vis-à-vis des aléas climatiques (le secteur primaire a été la principale cause de la faible croissance économique pendant la période ) en vue de lui permettre de jouer son rôle de moteur de la croissance (une grande partie des activités menées dans les autres secteurs dépend des résultats de ce secteur). Il en est ainsi de la production de coton graine dont la transformation en coton fibre est comptabilisée dans le secteur secondaire, et son transport jusqu au port d embarquement induit la création de la valeur ajoutée dans les services; d établir un meilleur dialogue entre les institutions nationales d élaboration et de mise en œuvre des projets et programme ; mieux coordonner les actions des différents projets et programmes pour une plus grande synergie et une meilleure efficacité ; Etc. La qualité de la planification et la mise en œuvre des politiques et stratégies Au vu des résultats précédents, on se pose un certain nombre de questions 1) dans quelle mesure les politiques, stratégies, plans d action et projets nationaux en cours contribuent à l objectif de croissance? Il faut rappeler que les grands objectifs de la stratégie de croissance agricole étaient: accroître la production agricole de 5 à 10 % (LPDRD) par an au cours des 10 prochaines années. Il ressort des études que la croissance de ce secteur est due principalement à une relance de la production cotonnière qui est passée de tonnes en 1996 à tonnes en 2006 soit un coefficient multiplicateur de 2,71. Mais dans le même temps le prix au kg de coton est resté 21

22 stagnant voire baissé alors que le prix des intrants augmentait, sans oublier le taux d inflation qui est passé de 4,9 % en 2001 à prés de 30 % en 2007 avec la hausse continue des prix du carburant contribuer à une croissance des revenus des exploitants agricoles et des éleveurs d au moins 3 % (LPDRD) par personne et par an A ce niveau, le taux reste faible dans la mesure où le taux de croissance démographique dans le secteur agricole de 2,3 %. Dans ces conditions, il suffit qu il y ait une légère baisse de la production pour que le niveau des revenus de cette population baisse. Compte tenu de ce constat, il est raisonnable que le taux soit d au moins 5 % pour atteindre les objectifs fixés. Créer les conditions favorables à la disponibilité et à l accessibilité des populations à une alimentation suffi sante et équilibrée assurant une couverture des besoins caloriques de 2500kcal/personne/jour et une consommation de viande et «équivalent viande» de 21 kg/personne/an (SNSA) Au cours des six dernières années, le taux de couverture des besoins alimentaires s est situé entre 102 % et 128 %. Selon les données de la FAOSTAT (2007), le disponible par habitant et par jour est supérieur à la norme généralement admise de kcal depuis les années On estime aujourd hui que ce disponible se situe autour de kcal. De ce point de vue, on pense que les quantités consommées suffisent à assurer un niveau nutritionnel adéquat. Néanmoins, la part des produits d origine animale reste encore tres faible et ne représente que 4 % contre une contribution céréalière de 73 %. En fait, un des problèmes actuels reste le manque d équilibre en apport énergétique. Il s ajoute aussi les alternances de bonnes et mauvaises saisons rendant précaire la sécurité alimentaire. Au regard des résultats, on peut dire que les politiques, stratégies, plans d action et projets nationaux contribuent à l objectif de croissance. Il reste cependant que les résultats sont insuffisants pour une amélioration qualitative des besoins alimentaires. Un des points faibles au niveau de la stratégie et des plans d action est le déséquilibre qu il y a entre les régions. Il y a des zones constamment déficitaires, comme le Plateau central, le Sahel, plus ou moins le Centre est et le Centre nord. Il y a d une part, un problème de désenclavement des régions et de transport afin que les zones excédentaires puissent faire parvenir leurs produits aux zones déficitaires et d autre part, le problème des coûts de transport qui restent assez élevés. 2) Quel est le niveau d intégration et d appui mutuel des efforts visant à maximiser la synergie d impact? A ce niveau, il y a un véritable problème de coordination des politiques. Logiquement les trois principaux ministères d impulsion de la croissance agricole sont : le Ministère de l Agriculture, le Ministère de l Elevage et le Ministère de l Environnement. A ces ministères doivent s adjoindre trois autres ministères que sont : l Economie et les Fiances, le Commerce et les Infrastructures. Mal heureusement i l y a souvent une faible coordination et ceci au sein même du principal ministère qui est celui de l Agriculture. Cette insuffisance de coordination est aussi constatée entre les différents ministères chargés de la mise en œuvre des programmes agricoles. A l heure actuelle, on dispose d au moins quatre plans relatifs à l agriculture et aucun n est 22

23 réellement fonctionnel encore moins en concordance avec l autre. Ainsi, on a les programmes suivants : le SNSA, le PISA (juillet 2007), PA-SISA (juillet 2004), Révolution Verte, les Programmes Régionaux de Spécialisation, etc. La lecture de ces différents documents ne laisse pas entrevoir un véritable lien. De plus, il y a un véritable problème de données statistiques et de mémoire qui fait défaut. Il subsiste un sentiment de perpétuel recommencement, donc des pertes de temps. Cette situation doit être probablement liée à des problèmes de financement et donc de coordination du Ministère avec les principaux partenaires au développement. En d autres termes, l efficacité des précédentes mesures est amoindrie par la faible intégration et d appui mutuel des efforts de politiques et de stratégies. 3) La qualité des mesures d accompagnement S il existe effectivement des bonnes intentions, il reste cependant que les mesures d accompagnement sont faibles et ceci à plusieurs niveaux : il y a une véritable insuffisance de suivi évaluation des projets et programmes. Le résultat est le manque de données pour évaluer à mi-parcours le stade atteint aussi bien en investissement acquis, en pourcentage de réalisation etc. ; le disfonctionnement entre les projets et programmes d une part, et entre ces derniers et les directions techniques déconcentrées d autre part ; faiblesse de la mise en place d une coordination institutionnelle pour appuyer les mesures. 4) Amélioration pour faciliter la transition vers la planification et la mise en œuvre Durant la période , l économie du pays a connu un taux de croissance de l ordre de 6%, avec un pic de 7,4 % en Le secteur agricole a été l un des moteurs de cette croissance, ayant contribué pour 4 % environ au taux de croissance global de 7,4 % en Mais les conditions de vie des populations ne se sont pas améliorées de manière significative, notamment en zones rurales, malgré ce taux de croissance du PIB de 6% et une allocation budgétaire agricole d environ 14 %, au-dessus de l engament de Maputo qui est de 10 % l an. La principale contrainte ou défi auquel le Burkina Faso doit faire face a trait au niveau et à la durabilité de la croissance de l économie et en particulier du secteur rural. Le recul de la pauvreté pour lequel le CSLP constitue le cadre de toutes les interventions nécessitera un taux de croissance supérieur aux 6 % par année, qu il sera difficile d atteindre étant donné la vulnérabilité du secteur agricole aux aléas climatiques. C est pour cette raison que l accent doit être mis sur la maîtrise de l eau et l amélioration des infrastructures rurales afin de diminuer les risques entraînés par les variations climatiques, la promotion et la diversification des filières de production afin de rendre l économie moins dépendante du coton. Deux éléments sont étroitement liés à la progression et à la durabilité des cultures: le maintien de la fertilité des sols et la gestion rationnel le des ressources naturelles. 23

24 Au vu des insuffisances de coordination, il y a lieu de faire en sorte qu il y ait un seul programme dans le domaine de l agriculture avec les différents objectifs. Il peut être demandé par la suite, sur la base de ce programme général, à des Ministères (Elevage, Environnement, Transport, Commerce etc) de faire des sous-programmes sur la base de ce PRIA et du PDDAA. Pour sensibiliser les différentes parties prenantes, i l faut une Table ronde de tous les ministères en charge du programme pour l information et la sensibilisation. Eu égard aux contraintes et insuffisances constatées, l initiative du Programme national d Investissement agricole (PNIA) vient à propos. C est un programme comme nous l avons souligné au départ qui s inscrit dans un cadre régional et africain et au-delà, des objectifs du millénium. Le PNIA, tirant les leçons de toutes les expériences passées, prend en compte à travers ses six thématiques, l ensemble de tous les secteurs qui concourent directement ou indirectement à la promotion de l agriculture dans le contexte d une croissance qui contribue à atteindre les objectifs suivants à long terme : augmentation de la croissance, réduction de la pauvreté, sécurisation alimentaire et nutritionnelle. Aussi, pour répondre à ces objectifs, le PRIA se présente sous la forme de six thématiques qui sont : l amélioration de la gestion de l eau ; le développement durable des exploitations ; la gestion améliorée des autres ressources naturelles ; le développement des filières agricoles et la promotion des marchés ; - la prévention et la gestion des crises alimentaires et autres calamités ; le renforcement institutionnel LE PROGRAMME NATIONAL D INVESTISSEMENT AGRICOLE De façon générale, il s agit de définir les différentes options relatives aux politiques et aux investissements pour la réalisation des objectifs de croissance, de budget et de sécurité alimentaire du PNIA. Présentation synthétique du Programme Ici, nous synthétisons les différents sous-programmes et renvoyons pour les détails le lecteur aux annexes jointes Sous programme amélioration de la gestion de l eau L irrigation n occupe que 0,6 % des terres cultivées et 14 % des terres irrigables du pays. La Stratégie Nationale de Développement Durable de l Irrigation (SNDDI) dont le but est de compenser les déficits des productions de cultures sèches et de procurer des revenus monétaires aux producteurs par le biais de l irrigation doit relever un certain nombre de défis. Le Sousprogramme «Amélioration de la gestion de l eau» du PNIA qui comprend deux Composantes («Promotion de l irrigation» et «Gestion intégrée des ressources en eau») est élaboré en tenant largement compte de cette stratégie. 24

25 a) 0bjectifs L objectif global de la Composante «Promotion de l irrigation» est de promouvoir l irrigation pour assurer une production durable, la sécurité alimentaire et l amélioration des revenus. Celui de la Composante «Gestion intégrée des ressources en eau» est de contribuer à la mise en œuvre d une gestion intégrée des ressources en eau adaptée au contexte national, et respectant les principes reconnus au plan international en matière de gestion durable et rationnelle des ressources en eau. Les objectifs spécifiques de la Composante «Promotion de l irrigation» sont : pour la Grande irrigation, assurer la production durable sur les grands et moyens aménagements, réaliser des actions pilotes d agrobusiness sur grands aménagements, aménager de nouveaux grands et moyens périmètres collectifs; pour la Petite irrigation, développer la Petite irrigation villageoise et la Petite irrigation individuelle pour les aménagements de bas-fonds, aménager ha de bas-fonds, protéger les bassins versants, valoriser par l intensification et la diversification la riziculture en hivernage et renforcer les capacités socio-économiques des organisations paysannes. Les objectifs spécifiques de la Composantes «Renforcement des Agences de bassin» sont : créer un environnement habilitant pour les agences de bassins ; mettre en place un Système d information approprié sur l eau ; définir des procédures et modalités pratiques d application des lois et réglements sur l eau ; assurer la Recherche/Développement sur l eau et les ressources en eau ; développer des capacités des Ressources humaines en matière de gestion de l eau et des ressources en eau ; informer, éduquer et sensibiliser les acteurs sur la gestion intégrée des ressources en eau; mettre en place un cadre institutionnel approprié; prendre des mesures d urgence pour trouver des ressources en eau de surface alternatives, pour la protection des écosystèmes aquatiques fragiles et des berges des cours d eau et pour la restauration des plans d eau menacés par la prolifération des végétaux aquatiques. b) Activités Les activités de la composante «Promotion de l irrigation» sont: pour la Grande irrigation, production durable sur les grands et moyens aménagements, réalisation d actions pilotes d agrobusiness, aménagement de nouveaux grands et moyens périmètres collectifs ; pour la Petite irrigation, aménagement de périmètres villageois, appui à la mise en valeur, à la prise de mesures d accompagnement spécifiques, diffusion de technologies d irrigation adaptées et rentables, mise en place ha de petits périmètres individuels, soutien aux activités connexes, atténuation des effets négatifs des impacts environnementaux et sociaux ; 25

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