LES ROMA DE BRUXELLES
|
|
- Rodolphe Delorme
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1
2 Remerciements à la cellule Gens de voyage et Roma du Centre Régional d Intégration Foyer Bruxelles asbl E.R.: Loredana Marchi, Foyer asbl Rue des Ateliers 25, 1080 Bruxelles
3 Les Roma de Bruxelles La situation à Bruxelles des Roma venant de l Europe de l Est. Leur vie, Foyer, réd. une publication du Centre Régional d Intégration Foyer Bruxelles asbl
4 4
5 TABLE DE MATIÈRES Préface... 9 Explications concernant l enquête Introduction: histoire, situation dans le pays de provenance, migration et nombres Chapitre 1. Situation de séjour, répartition, provenance et nombres à Bruxelles Introduction 2. Les Roma venant de la Roumanie 3. Les Roma roumains dans la région de Bruxelles-capitale 4. Les Roma de l ex-yougoslavie a. Les Roma venant de Bosnie, Kosovo et Serbie-Montenegro b. Les Roma venant de la Macédoine 5. Les Roma venant de la Bulgarie 6. Les Roma venant de Slovaquie 7. Les Roma d autres nationalités 8. Nombre total des Roma dans la région de Bruxelles-capitale Chapitre 2. Enseignement La situation de l enseignement des Roma en Europe de l Est 2. Analyse socioculturelle, relevante pour la situation en Belgique 3. Cadre légal en Belgique 4. Scolarisation des minorités ethnoculturelles 5. Méthode de recherche 6. Carrière scolaire des Roma 7. Les Roma dans l enseignement à Bruxelles 8. L école : pas une option évidente pour les Roma 9. Solutions appliquées 10. Autres acteurs 11. Recommandations 5
6 Chapitre 3. Santé La situation de santé des Roma en Europe de l Est 2. L aide médicale urgente pour les personnes sans papiers 3. La situation de santé des minorités ethnoculturelles 4. La méthode de recherche 5. La situation de santé des Roma à Bruxelles 6. La prévention 7. Les médicaments 8. L appel fait aux services médicaux de Bruxelles 9. Les obstacles dans l assistance médicale 10. Recommandations Chapitre 4. Logement La situation du logement des Roma en Europe de l Est 2. La situation du logement des Roma dans la région de Bruxelles-capitale 3. Recommandations Chapitre 5. Emploi et formation La situation de l emploi des Roma en Europe de l Est 2. L importance de l emploi pour les Roma et leur situation concrète 3. Les Roma sur le marché de l emploi 4. La formation 5. Recommandations Chapitre 6. Les Roma et l aide sociale Les services d aide sociale 2. Les difficultés dans les relations entre Roma et l aide sociale 3. Recommandations 4. Cas : la mendicité des enfants 6
7 Chapitre 7. Les Roma et la culture : quelques remarques Un certain succès du Pentecôtisme 2. Le problème de s organiser 3. L honneur 4. Les bébés et les enfants au centre de la vie familiale Notes Annexes, dont annexe 3 : bibliographie
8 8
9 PRÉFACE PRÉFACE Cette analyse porte sur les Roma qui sont des réfugiés immigrés de l Europe de l Est qui veulent s établir chez nous. Ils espèrent pouvoir clôturer une longue histoire de marginalisation et de discrimination. Mais cela ne paraît pas évident. Les Roma à Bruxelles se trouvent dans une situation de séjour précaire et sont condamnés à vivre dans la pauvreté. Quand leur statut de séjour est en ordre, la plupart des Roma sont confrontés à d autres problèmes : rechercher un logement décent, un travail adapté, etc. Des facteurs culturels jouent un rôle et font que l intégration dans la société belge ne va pas de soi. Les Roma que nous observons à Bruxelles, sont pour la plupart originaires de la Roumanie, de l ex-yougoslavie et de la Bulgarie. On estime que leur nombre s élève à 5500 à 7000 personnes dans la région de Bruxelles Capitale. Depuis longtemps, ils vivent de façon sédentaire et se distinguent des tziganes Roms nomades qui vivent dans des roulottes et qui ont tous la nationalité belge, française ou d un autre pays de l Europe de l Ouest. La population Roma a beaucoup de caractéristiques communes, mais il s agit en même temps d une population diverse avec une manière de vivre, une culture et un passé socio-économique différents selon le pays et la région d origine, l histoire, le clan, etc. A cause de leur situation de séjour instable, les personnes et les groupes changent beaucoup avec le temps, en fonction de la saison, du climat politique, des possibilités européennes d obtenir un statut de séjour etc. C est pourquoi dans la présente analyse du milieu nous parlerons surtout des Roma qui sont venus en Belgique depuis les années 90. La situation d un grand groupe de Roma macédoines, par exemple, qui séjournent souvent déjà depuis un certain temps à Bruxelles et qui ont un statut de séjour et sont en général bien intégrés, n y correspond pas. Par conséquent, l étude ne concerne pas ce groupe. Le centre régional d intégration Foyer Bruxelles asbl a estimé qu il est important de faire une analyse la plus complète possible de la situation des Roma. La cellule Gens de voyage et Roma du Foyer a en grande partie rédigé ce document qui se veut être le point de départ d un travail à poursuivre. En plus, il essaie de présenter une image plus positive des Roma qui vivent parmi nous. Nous ne prétendons pas que cette analyse soit complète et exhaustive. Avec les 9
10 années, les idées s affineront et les relations pourront être corrigées. Tous les services et personnes qui rencontrent des Roma dans leur travail ou vie privée, sont invités à nous transmettre leurs suggestions, à échanger et collaborer avec nous si possible. Des réactions sont donc plus que bienvenues! Bruxelles, septembre 2004, CRI Foyer asbl 10
11 EXPLICATIONS EXPLICATIONS CONCERNANT L ENQUÊTE Dans le cadre de cette analyse du milieu, une enquête a été menée à partir de janvier 2004 jusqu à mi-mai En premier lieu, la situation d une dizaine de familles a été examinée. Certaines familles ont été suivies pendant un certain temps par le service Roma, Roms et Gens de voyage du Centre régional d intégration Foyer asbl (Foyer) pour l aide administrative et sociale. Finalement, une interview semi-structurée a été faite avec toutes les familles sur les différents thèmes traités dans l analyse. Nous avons opté pour 7 familles roumaines, 2 de l ex- Yougoslavie, 1 bulgare, ce qui reflète plus ou moins les proportions des différentes nationalités dans la région de Bruxelles Capitale. Le groupe examiné présente aussi une variation selon le statut de séjour, la durée du séjour et la répartition à Bruxelles. De plus, il y a eu des contacts, entretiens et des interviews structurées avec toute une série de services et d organisations à Bruxelles qui sont en contact avec des Roma. Les collaborateurs ont parlé de leurs expériences et ont renvoyés à d autres contacts pertinents. Dans les chapitres sur l enseignement, la santé et le logement, les contacts spécifiques à ces sujets sont expliqués. Ensuite, d autres contacts avec des Roma et avec des personnes étroitement impliquées dans le milieu Roma complètent l image. Koen Geurts du service Gens du voyage et Roma du Foyer a effectué le travail de recherche et la plus grande partie de la rédaction. Un grand merci à tous ceux qui ont collaboré : tout d abord les familles Roma impliquées dans l enquête, les CPAS de Bruxelles Béguinage, Bruxelles St. Roche, Bruxelles Blaes, Schaerbeek et Molenbeek, les brigades de la jeunesse de Bruxelles-Ouest et Bruxelles-Ixelles, les 11 écoles de Schaerbeek, Molenbeek, Bruxelles, Forest, St. Gilles et Anderlecht, les différents collaborateurs du CAW Archipel Welkom, de Kind&Gezin et du bureau de consultation de Foyer, l O.N.E., la Maison médicale 35, Marolles, Quart Monde et Médecins sans frontières, la maison de quartier Bonnevie, ATD Quart Monde, Solidarité Socialiste, le service social de l hôpital St. Pierre, la maison culturelle roumaine Arthis et les membres de groupe de femmes Roma, le CGVS Cedoca, départements Europe de l Est et Balkan, Fedasil service dispatching la commission de régularisation, la direction statistique de la 11
12 DE ROMA VAN BRUSSEL région Bruxelles Capitale, le Petit-Château, le Comité d Union du Peuple Rom, la plate-forme des organisations des droits de l enfant Code, Pagasa, le Regionaal Overleg Roma Aangelegenheden, Nasci, plusieurs collaborateurs du service juridique et d autres services du Foyer, ERIO, Sireas, les communes qui ont mis à disposition des chiffres du registre de la population, Kim Janssens (Schoolopbouwwerk VGC), Ann Huybrechs (Ondersteuningstems allochtone jeugdbijstand Antwerpen), Léon Tambour, Wolf Bruggen, Toon Machiels et tous les membres du groupe des collègues Woonwagenwerk, Annuska Bento du service Gens du voyage et Roma du Foyer, Johan Leman, président du Foyer, Christian Paris, Muriel Renaut, Sabine Roblet et toute personne contactée pour un entretien téléphonique. 12
13 INTRODUCTION INTRODUCTION Le ICMPD-Report, Current Roma Migration from the EU Candidate States (février 2001) estime que le nombre de Roma vivant en Europe est de 7 à 9 millions, dont 6 millions en Europe Centrale et en Europe de l Est. Dans un rapport du Minority Rights Group International de 95/4, Roma/Gypsies : a European Minority (p. 38), le nombre pour la Belgique est estimé entre 10 et Le VMC pense qu il est de l ordre de Roma en 2003 pour Bruxelles et la Flandre, dont vivant dans la région de Bruxelles. Dans notre étude, nous voulons proposer ce qui est connu jusqu ici et ce que nous pouvons communiquer après une recherche de six mois au sujet de ces nouveaux habitants de Bruxelles, communément nommés Roma dans la littérature scientifique. 13
14 14
15 SITUATION DE SEJOUR CHAPITRE 1. SITUATION DE SÉJOUR, RÉPARTITION, PROVENANCE ET NOMBRES À BRUXELLES 1. Introduction Le problème de fond pour les Roma cherchant à être reconnus comme demandeurs d asile, est qu ils ne correspondent pas aux exigences de la Convention de Genève, selon les autorités belges, sauf s ils viennent de régions en guerre comme, il y a quelques années, l ex-yougoslavie et le Kosovo. Une grande partie des Roma ne disposent donc pas de documents légaux. Ce qui reste à certains, c est de faire une demande de régularisation sur base de l art. 9 3, les critères humanitaires. Les Roma ayant un statut légal l ont obtenu, la plupart du temps, durant la campagne de régularisation de janvier Ce qui caractérise le séjour de la plupart des Roma à Bruxelles, c est la précarité. 2. Les Roma venant de la Roumanie De loin la communauté la plus nombreuse parmi les Roma est celle venant de la Roumanie. Les gens viennent par des réseaux informels d amis, de famille, d agences de voyage Beaucoup vendent leur maison avant de partir. Beaucoup aussi ont déjà séjourné dans un autre pays, comme la Suisse, la France, l Allemagne. Dû à la mendicité de plusieurs parmi eux, la répression envers les Roma roumains a augmenté. L art. 9 3 est le seul espoir pour la plupart de ces gens. Les Roma roumains essaient de justifier leur séjour en Belgique en référant à des problèmes avec la police ou avec l extrême droite en Roumanie. Les vrais problèmes de discrimination ne sont pas posés. Des Roma roumains reconnus comme réfugiés politiques sont rares. Entre 1999 et 2003 cela n a été le cas que de sept Roumains, dont la plupart sont des Roma. S il y a régularisation, d habitude c est dû ou à la campagne de régularisation ou à une maladie sérieuse et un séjour très long. Les Roma essaient cette régularisation deux - trois fois. Cette pratique est inspirée par l espoir et parce qu cela leur donne une apparence de légalité. Plusieurs ont encore une demande en cours auprès du Conseil d Etat. Certains vivent ici depuis 6 à 8 ans, d autres sont à peine arrivés. On 15
16 veut prouver à tout prix qu on veut rester en Belgique, p.ex. en suivant des cours de langues, ou en appelant leur nouveaux nés Belgiana ou Belgicano. L extrême précarité est à la base d une mobilité extrême. 3. Les Roma roumains dans la région de Bruxelles-capitale Au moins la moitié des Roma roumains qui vivent en Belgique habitent à Bruxelles. La région de provenance en Roumanie explique aussi qui habite en quelle ville en Belgique. A Bruxelles, il s agit de Roma venant de la région (moins pauvre) de Arad et Timisoara, et la région (plus pauvre) autour de Boucarest. Très souvent la famille est éparpillée dans plusieurs pays de l Europe. Le pentecôtisme est très populaire parmi les Roma roumains à Bruxelles. Selon certains, trois quarts des Roma roumains à Bruxelles fréquentent des églises pentecôtistes. Il y en a trois : à la rue de l Instruction à Anderlecht, à la rue du Canal près de Yser, et à la rue des Commerçants. Il y a aussi des Témoins de Jéhovah et des orthodoxes. Nombre de familles Quelques estimations : Les plus grandes concentrations de Roma roumains se situent, en ordre d importance, à Schaerbeek, Molenbeek, Bruxelles ville, et Anderlecht. En nombre de familles (estimations avec l aide de témoins privilégiés pentecôtistes) Par famille, on peut compter jusqu à 5 à 6 membres. Minimum Maximum Ouest Roemanie: Région d'arad (Sintana: ) Timisoara Région de Cluj Sud Roumanie: Région de Boucarest Buzau Giurgiu Autres régions: Bacau (Nord-est) Craiova (Sud) Total: Cela voudrait dire qu il y a entre et Roma roumains dans la région de Bruxelles-capitale. Deux autres témoins privilégiés nous parlent de 3000 à 4000 Roma roumains. Cependant, il faut tenir compte de l énorme mobilité. 16
17 SITUATION DE SEJOUR 4. Les Roma de l ex-yougoslavie Pour ces communautés-ci, il est typique qu ils ont pu jouir plus facilement du statut de réfugiés et qu ils ont pu participer à la campagne de régularisation de a. Les Roma venant de Bosnie, Kosovo et Serbie-Montenegro Plusieurs Roma bosniaques ont trouvé leur chemin à Bruxelles, surtout les jeunes qui ont trouvé du travail ou qui jouissent d un statut. Il s agit d une toute petite communauté à Bruxelles. Ils sont tous musulmans, à la façon bosniaque, c.- à.-d. très flexibles. On estime à une centaine de familles les familles Roma de l ex-yougoslavie (sans Macédoine) à Bruxelles. Mais, les familles bosniaques peuvent compter jusqu à huit personnes. On estime le nombre des Roma de l ex-yougoslavie (sans Macédoine) à b. Les Roma venant de la Macédoine Ces Roma-ci sont déjà arrivés à Bruxelles dans les années 60. Il s agit d un groupe plutôt spécifique. Plusieurs ont la double nationalité. Ils ont un emploi. Les Roma macédoniens ont reçu une grande influence turque ottomane. Ils parlent un autre dialecte que le Romanes et se sentent supérieurs aux autres Roma. On estime leur nombre autour de 150 à 170 familles à Bruxelles, avec une moyenne de 5 personnes, ce qui nous mène à 750 à 850 personnes. 5. Les Roma venant de la Bulgarie Il s agit d une migration plutôt récente. Beaucoup parmi eux déclarent avoir une origine turque. Ils ont très rarement un statut régulier. Les Roma bulgares fréquentent les milieux bulgaro-turcs (et macédoniens). A Bruxelles la plupart habitent près du quartier Nord (jusqu à Laeken) et, un petit nombre dans les quartiers turcs de Schaerbeek. Il y a bien sûr encore d autres familles ailleurs. On estime qu il y a 50 familles à Schaerbeek et une quinzaine à Anderlecht,ce qui nous mène à 65 familles Roma bulgares à Bruxelles. Nous estimons leur nombre à personnes. 17
18 6. Les Roma venant de la Slovaquie Les Roma slovaques ont commencé à demander l asile en Belgique en 1993, avec une pointe de 1392 demandes en La plupart vient de villes comme Kosice et Presov. A Bruxelles on ne trouve les Roma slovaques que dans le cadre de l asile, donc au Petit Château et dans les alentours. On estime leur nombre à 124 Roma slovaques pour Bruxelles. Leurs enfants fréquentent souvent l enseignement néerlandophone. 7. Les Roma d autres nationalités Il y a un nombre limité de Roma polonais et tchèques à Bruxelles, et quelques familles isolées venant encore d autres pays. On les estime, en tout, à familles. 8. Nombre total des Roma dans la région de Bruxelles-capitale Nous estimons qu il y a entre 1050 et 1300 familles Roma à Bruxelles, ce qui veut dire 6200 personnes Roma dans la région de Bruxelles (c.-à.-d. entre 5500 et 6900), cfr. une estimation faite il y a quelque temps par le VMC (en 2003). Le VMC estimait à 6500 les Roma à Bruxelles. 18
19 ENSEIGNEMENT CHAPITRE 2. ENSEIGNEMENT 1. La situation de l enseignement des Roma en Europe de l Est Le rapport du PNUD (2002) 1 décrit la situation dramatique de l enseignement des Roma dans 5 pays de l Europe de l Est (Roumanie, Bulgarie, Hongrie, Tchéquie, Slovaquie). Un tiers des enfants Roma terminent l école élémentaire, seuls 6% fréquentent une école secondaire et 1% l enseignement supérieur (voir tableau 1). Un autre rapport (Kpotova A. & Lacko M.) constate qu en Slovaquie, 30 fois plus d enfants Roma abandonnent leurs études que d autres enfants, 14 fois plus répètent une année et 28 fois plus d enfants Roma sont orientés vers des écoles pour enfants ayant un retard scolaire. Beaucoup d autres rapports donnent également des chiffres poignants. Niveaux d'enseignement 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Bulg Tchèque Hong Slov Roum enseignement secondaire ou supérieure enseignement secondaire incomplet enseignement élémentaire peuoupas d'enseignement élémentaire" Tableau 1 : Niveau d enseignement des Roma en 5 pays de l Europe de l Est Source : rapport du PNUD sur les Roma, 2002 Le rapport du PNUD sur la situation des Roma indique comme raison principale une spirale vicieuse de pauvreté. Souvent, il est impossible de pourvoir le matériel le plus élémentaire pour fréquenter l école (matériel scolaire, vêtements appropriés, nourriture suffisante, ) et les enfants sont souvent, par nécessité, impliqués dans des activités pour acquérir un revenu. Le manque d enseignement conduit au chômage, ce qui aboutit à une marginalisation encore plus grande à 19
20 travers les générations, comparable à celle de la grande pauvreté. Les parents sont également peu-qualifiés et ne stimulent pas leurs enfants à suivre l enseignement. Mais, outre la pauvreté, la tradition d enseignement orale des Roma joue aussi un rôle important : on n est pas assez familiarisé avec l enseignement par des livres, un élément de la culture gadgé. La moitié des enfants Roma vont à des écoles avec une prépondérance d enfants de la population majoritaire. Plus que 1 enfant Roma sur 3 fréquente une école avec principalement des enfants Roma. Ceci est entre autre dû au fait que les Roma s installent (de manière obligatoire ou non) dans des lieux avec une prépondérance de la population Roma (ghettos Roma). La pauvreté joue aussi un rôle. Après le communisme, le budget pour l enseignement a diminué petit à petit. Ce sont surtout les écoles Roma et les Roma eux-mêmes qui en ont subi les conséquences. Les enfants de parents pauvres recevaient un enseignement pauvre d un niveau plus bas. Lorsque des enfants d une communauté marginalisée forment une majorité à l école, cela engendre automatiquement des mécanismes de sélection négative conduisant à la ghettoïsation de l enseignement et une ultérieure ségrégation. La discrimination qui en découle, catalyse encore la spirale négative. Pourtant, dans l enseignement, l intégration dans la population majoritaire a un effet positif sur le parcours des Roma et elle mérite donc d être stimulée en permanence. Dans les écoles pour handicapés mentaux et dans les orphelinats, le nombre d enfants Roma dépasse le nombre d enfants non-roma dans les 5 pays examinés, sans qu il y ait, dans la plupart des cas, une raison médicale. Selon le rapport du PNUD sur les Roma, 14% des familles enquêtées répondent qu elles ont au moins un enfant dans de telles écoles. La raison principale indiquée est que le programme scolaire y est plus facile. La connaissance de la langue dominante est également faible. Mais pour la plupart, ce sont des éléments liés à la pauvreté qui jouent un rôle (problèmes de santé et malnutrition). L enseignement maternel est le moment critique à partir duquel à l école des limites du processus d apprentissage commencent à apparaître. Si les enfants n apprennent pas suffisamment la langue de la majorité, ils seront pour la plupart envoyés aux écoles spéciales pour Roma. Après le communisme, le budget pour 20
21 ENSEIGNEMENT l enseignement maternel a fortement été limité. Le nombre d enfants à l école maternelle a fortement diminué parce que les familles ne pouvaient plus prendre en charge les frais supplémentaires. En Roumanie, en 1998 seulement 17% des enfants Roma fréquentaient une école maternelle, contre 60% de la population totale. Pourtant, des études mettent en évidence que les enfants Roma qui ont fréquenté l école maternelle, ont beaucoup plus de chances de continuer leur scolarisation dans un milieu intégré que ceux qui entrent à l école plus tard (Reger Z., 1999). En tout cas, plus jeune un enfant Roma entre à l école, plus de chances il a d éviter la spirale de pauvreté, de chômage et de marginalisation. Roumanie Article 5 de la Loi sur l enseignement de 1995 dit que chaque citoyen a droit à un accès égal à tous les niveaux et formes d enseignement, quelles que soient les conditions sociales ou matérielles. En Roumanie, l enseignement est gratuit, de l accueil préscolaire jusqu à l université. Selon la loi, il existe une obligation scolaire pour les enfants à partir de 7 ans jusqu à l âge de 16 ans. Les enfants entre 3 et 6 ans vont à l école maternelle. A partir de 7 ans, les enfants vont à l école élémentaire qui compte 8 années. En dernière année, ils doivent passer des examens. Sur base des résultats de ces examens, ils peuvent choisir entre deux formations de suite: le lycée de quatre années où les jeunes sont préparés aux études supérieures, ou l école secondaire de deux années qui mène à l enseignement professionnel. Depuis une dizaine d années, les autorités publiques ont pris une série d initiatives pour lutter contre la marginalisation et l exclusion socioprofessionnelle des Roma. Une loi de 1993 prévoit une aide sociale pour les enfants (4 US $/mois), à condition qu ils fréquentent l école. Pour les familles Roma qui ont beaucoup d enfants, cette aide représente une partie essentielle de leur revenu. L investissement dans l enseignement reste pourtant faible en comparaison avec la période communiste antérieure. Les minorités ethniques-culturelles ont le droit de suivre des études dans leur langue maternelle, les Roma 2 aussi. Des gens qui voyagent beaucoup, peuvent s inscrire à n importe quel moment et il n y a pas de condition concernant un domicile fixe. Depuis quelques années, un certain nombre de places dans différentes universités sont réservées aux Roma (150 en 1998). 21
22 Malgré l apparent accroissement de l aide publique pour les Roma dans l enseignement, pas mal de problèmes subsistent sur le plan du suivi et de l évaluation de cette aide. Le Comité Discrimination Raciale des NU notait dans son rapport de 1999 que le degré de scolarisation des enfants Roma restait faible et qu il n y avait pas d améliorations quant au taux de chômage élevé des Roma. Selon le Comité, ceci contribuait à une stéréotypisation négative, permanente et inacceptable des Roma en comparaison avec le reste de la société. Une étude a mis en évidence qu en Roumanie seuls 17% des enfants Roma entre 3 et 6 ans allaient à l école maternelle ( 97-98), contre 60% de la population totale ( 96-97). En ce qui concerne les enfants entre 7 et 10 ans, 94% de la population totale fréquentaient l école élémentaire contre 70% des enfants Roma ( 97-98). Ceci s expliquait en partie par la pauvreté. Selon le Romania Integrated Household Survey ( 97) 79% des Roma vivaient en pauvreté contre 31% de la population totale. Bien que cet élément ressortait moins de l enquête des familles Roma, des informants roumains confirmaient que la pauvreté est un obstacle sérieux pour beaucoup de Roma. Certains ne peuvent même pas acheter des vêtements appropriés pour aller à l école. D autres raisons mentionnées étaient le mauvais état de santé et les problèmes de transport à cause des grandes distances entre la campagne et les écoles. On peut dire que le degré d analphabétisme a augmenté après la chute du communisme. Les parents, quant à eux, ont encore suivi l enseignement. On constate aussi des différences régionales. Les Roma vivant en région rurale sont plus souvent analphabètes que les Roma en zone urbaine (Timisoara, Boucarest, ). A la campagne, pendant la saison agricole, les enfants doivent souvent aider les parents à travailler les champs, garder les petits enfants à la maison ou à gagner de l argent. La plupart des Roma enquêtés lors de cette étude, se plaignaient de discrimination et racisme à l école en Roumanie, sous forme de refus d inscription et de vexations, avec souvent des lésions physiques pour conséquences. Bogdan : 3 Depuis qu elles étaient toutes petites, ils ne voulaient pas accueillir mes filles. Ils savaient qu elles étaient malades et en avaient peur. La plupart des Roma a été repoussés. Mon fils a suivi l école jusqu à la quatrième année. Les enfants le traitaient brutalement. Souvent, les enseignants ne s occupent pas de ces problèmes ou du 22
23 ENSEIGNEMENT suivi individuel des enfants. A cause de toutes ces difficultés, on se contente de pouvoir apprendre à lire, écrire et faire les calculs à l école élémentaire, des compétences qui seront bien utiles plus tard pour pouvoir faire du commerce, entre autres. C est pourquoi beaucoup de Roma essaient de cacher leurs origines pour ne pas devenir victimes de discriminations. Elena : Mon père a gardé le secret sur ma vraie origine pendant toute ma jeunesse. De cette façon, j ai évité beaucoup de problèmes. Le fait que nous venions de Hongrie était déjà assez grave. De toutes les femmes enquêtées, celle-ci avait le niveau d enseignement le plus haut : après l école secondaire elle avait encore fait quatre années d études d économie. Ses enfants ne disaient pas non plus qu ils étaient Roma. Ils ont tous pu fréquenter l école normalement. Officiellement, il n y a pas d écoles Roma créées seulement pour les Roma. Pourtant, il existe des écoles pauvres dans les villages et les régions urbaines qui sont surtout fréquentées par des Roma, vu que la majorité de la population y est d origine Roma. Dans d autres écoles, ils sont souvent refusés ou visés de façon à ce qu ils abandonnent et aboutissent donc automatiquement dans les écoles Roma, ce qui confirme la ségrégation. Des études récentes montrent que 5% des Roma n ont pas de certificat de naissance et 4% des enfants âgés de plus de 14 ans n ont pas de carte d identité. Or, comme il est souvent obligatoire de disposer de ces documents pour avoir accès aux services publics, souvent ils n arrivent pas à s inscrire dans une école. On estime également que entre 1200 et 6000 Roma sont devenus apatrides en Roumanie après avoir quitté le pays pour demander asile à l Ouest. Ces personnes n arrivent pas, non plus, à s inscrire dans une école après leur retour. Calin, un des pères, témoignait : Nous demandions les droits au bourgmestre, mais celui-ci refusait de nous parler. Isaac était malade depuis Ils nous détestaient et on nous traitait comme des chiens. Nous recevions des réactions racistes. Aucun des enfants a été accueilli à l école. En Belgique, ils sont allés à l école pour la première fois. Depuis que nous avions été demander nos droits, la police venait régulièrement chez nous. On me cherchait. Ils demandaient pourquoi j étais allé à la maison communale. Je disais que je 23
24 demandais les droits de l homme. On me menaçait de coups et de blessures. On me suspectait. Si il y avait un vol, on signalait que j en étais l auteur. J ai eu peur et j ai quitté le pays. Quand j allais au contrôle médical avec mes enfants, on ne voulait pas me donner de médicaments ou faire des examens. On ne tenait pas compte de nous : ni à l école, ni à la maison communale, ni chez le docteur Je souhaite un meilleur avenir pour mes enfants. En Roumanie, cela n est pas possible sans argent. 2. Analyse socio-culturelle, relevante pour la situation en Belgique Ann Huybrechs de Ondersteuningsteam allochtone jeugdbijstand (équipe de soutien de l aide à la jeunesse allochtone) à Anvers a analysé le comportement collectif ou individuel des minorités ethniques culturelles qui au cours de leur histoire ont développé une forte méfiance vis-à-vis de l aide et de la société dans son ensemble. Ce comportement provient d un engrenage de différentes images du monde et de l homme qui sont chacune à la base d une autre vision de l aide. Pour mieux comprendre l attitude des Roma et organiser l aide d une manière efficiente, il importe d analyser l influence des différentes images du monde et de l homme. Par là, on obtient également des réponses aux questions comme comment motiver des Roma à l enseignement? et comment motiver l enseignement par rapport aux Roma?. Chez les Roma, un facteur important est la logique culturelle du groupe. Celle-ci est orientée sur la survie du groupe, la lutte quotidienne pour satisfaire les besoins de base. Les Roma portent en eux cette lutte depuis des siècles, de façon qu elle est presque devenue une partie de leur identité culturelle. Pour que cette lutte contre le monde extérieur soit fructueuse, chacun a une place bien déterminée au sein du groupe. Pour en accroître l efficacité, des ordres sont transmis selon une logique hiérarchique du haut vers le bas. On s adapte aux décisions prises par les personnes plus âgées qui marquent les limites du propre comportement. Cette logique de survie a un impact sur différents domaines. Tandis que nous nous basons sur l idée que les parents doivent être disponibles pour les enfants,de la même façon, pour les Roma vaut que les enfants doivent être disponibles pour les parents (aider à gagner de l argent, donner un statut au clan, ). 24
25 ENSEIGNEMENT Dans cette logique, l accent n est pas mis sur la responsabilité individuelle. Des problèmes arrivent et les Roma ne voient pas toujours dans quelle mesure ils y contribuent. Par conséquent, ils attendent de l intervenant qu il produise des changements dans leur situation par l extérieur (motivation externe). Les intervenants gagneront plus facilement leur confiance s ils arrivent à évaluer correctement les besoins et les intérêts qu ils ressentent. Pour aboutir, il peut être important que l aide offerte soit traduite vers la culture du groupe de façon à ce que les personnes concernées en comprennent elles-mêmes les intérêts. Les risques d un comportement non-coopératif et les avantages d une collaboration doivent être rendus visibles sans prendre soi-même position. Ann Huybrechs souligne l importance d une greffe : rechercher les intérêts au sein du groupe cible pour y accrocher les buts du travailleur social en - donnant des arguments qui correspondent aux vrais arguments (de survie) pour eux - rendant l offre (p.ex. offre de l école) intéressante pour les enfants et les parents - mettant la famille dans une position de demande par une stratégie d offre défiante toute critique, en définissant en concertation avec toutes les personnes concernées le rôle et la position de chacun. Au cours du dernier siècle, en Europe de l Ouest et de l Est, des évolutions socio-politiques telles que l émancipation et l avancement social ont également joué un rôle très important. Quand au début du 20 ème siècle, la logique du groupe ne suffisait plus pour survivre face au patronat, en Europe de l Ouest, progressivement, des changements sociaux ont été forcés à partir de la base, tels les droits individuels (évolution). Des syndicats, un cadre juridique, la sécurité sociale, un réseau d aide etc. ont été créés. Finalement, en tant qu individu, on arrivait à survivre matériellement, indépendamment de la grande famille. Ainsi, on était obligé de développer une propre opinion, de faire ses propres choix et de créer une propre perspective pour le futur, ce qui agrandissait le sentiment de responsabilité individuelle. Cette évolution devint partie de la culture et notre aide fut aussi imprégnée de cette logique axée sur la personne. On suppose que des personnes ne peuvent être aidées que si elles sont prêtes (motivation interne) à comprendre quelle part 25
Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas
Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas Prise de position de Caritas_mars 2011 Migration: un plus pour la Suisse En bref: Quel est l effet de
Plus en détailLe CPAS (Centre Public d Action Sociale), qu est-ce que c est?
Le CPAS (Centre Public d Action Sociale), qu est-ce que c est? Version n : 1 Dernière actualisation : 13-10-2006 1) A quoi sert cette fiche? 2) Qu est-ce qu un CPAS (Centre Public d Action Sociale)? 3)
Plus en détailRECOMMANDATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE N 13 DE L ECRI
CRI(2011)37 RECOMMANDATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE N 13 DE L ECRI SUR LA LUTTE CONTRE L ANTI-TSIGANISME ET LES DISCRIMINATIONS ENVERS LES ROMS ADOPTÉE LE 24 JUIN 2011 Strasbourg, Septembre 2011 Publication
Plus en détailUne école adaptée à tous ses élèves
PRENDRE LE VIRAGE DU SUCCÈS Une école adaptée à tous ses élèves PLAN D'ACTION EN MATIÈRE D'ADAPTATION SCOLAIRE Québec Ministère de l'éducation Une école adaptée à tous ses élèves PRENDRE LE VIRAGE DU SUCCÈS
Plus en détailNouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser»
Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser» Odile Quintin Directrice générale de la DG Education et Culture Commission européenne Bruxelles,
Plus en détailPERMIS DE TRAVAIL A, B, C. Viktor BALLA Juriste, Ce.R.A.I.C. asbl Le 7 Mai 2013
PERMIS DE TRAVAIL A, B, C Viktor BALLA Juriste, Ce.R.A.I.C. asbl Le 7 Mai 2013 Loi du 30 avril 1999 relative à l occupation des travailleurs étrangers Arrêté royal du 9 juin 1999 portant exécution de la
Plus en détailGarth LARCEN, Directeur du Positive Vibe Cafe à Richmond (Etats Unis Virginie)
Garth LARCEN, Directeur du Positive Vibe Cafe à Richmond (Etats Unis Virginie) Commentaire du film d introduction de l intervention de Garth Larcen et son fils Max, entrepreneur aux U.S.A. Garth Larcen
Plus en détailCOMMUNIQUÉ DE PRESSE. La microfinance : un outil important de réinsertion sociale en Belgique depuis 10 ans
COMMUNIQUÉ DE PRESSE 14,7% de la population belge sous le seuil de pauvreté 1 La microfinance : un outil important de réinsertion sociale en Belgique depuis 10 ans Forte hausse des demandes de microcrédits
Plus en détailNOTE DE SYNTHÈSE DU REM (INFORM)
NOTE DE SYNTHÈSE DU REM (INFORM) Politiques, pratiques et données statistiques sur les mineurs isolés étrangers (MIE) dans les États membres de l UE et en Norvège 1. INTRODUCTION Cette note de synthèse
Plus en détailNOUS SOIGNONS CEUX QUE LE MONDE OUBLIE PEU A PEU
1/ Résultats de l enquête sur la couverture vaccinale et l accès aux soins de santé des populations roms sur Bruxelles 2/ Quelques bonnes pratiques: «film» 3/ Piste pour la suite NOUS SOIGNONS CEUX QUE
Plus en détailTOUR DE FRANCE NOUVEAU DIALOGUE FORUM-DEBAT POITIERS
TOUR DE FRANCE NOUVEAU DIALOGUE FORUM-DEBAT POITIERS Synthèse des débats rédigée par : 26 janvier 2012 Dans le cadre de son Tour de France du Dialogue, la CFE-CGC a organisé à Poitiers, le 26 janvier 2012,
Plus en détailStatuts de séjour et soins de santé pour étrangers. Séance d information à l attention du personnel des mutualités
Statuts de séjour et soins de santé pour étrangers Séance d information à l attention du personnel des mutualités Contenu de la présentation - Introduction - Affiliation AMI En tant que personne titulaire
Plus en détailFiche de projet pour les institutions publiques
POLITIQUE SCIENTIFIQUE FEDERALE rue de la Science 8 B-1000 BRUXELLES Tél. 02 238 34 11 Fax 02 230 59 12 www.belspo.be Fiche de projet pour les institutions publiques Cette fiche est remplie par une institution
Plus en détailIntroduction. 1 Communication de la Commission au Conseil, au Parlement européen, au Comité économique et social
Observations du HCR sur la Communication de la Commission européenne «Programme commun pour l intégration : Cadre relatif à l intégration des ressortissants de pays tiers dans l Union européenne» (COM
Plus en détailCOMMENTAIRE DU FORMULAIRE DE DEMANDE 2015
COMMENTAIRE DU FORMULAIRE DE DEMANDE 2015 Après avoir lu la circulaire, nous vous invitons à suivre le présent guide pour vous aider à remplir les différentes rubriques de votre (vos) formulaire(s) de
Plus en détailBerne, mai 2007. Questions fréquentes au sujet de l aide sociale
1 Berne, mai 2007 Questions fréquentes au sujet de l aide sociale 2 Pourquoi la CSIAS en tant qu association privée peut-elle établir des normes en matière d aide sociale? La CSIAS est l association professionnelle
Plus en détailÉvaluation et recommandations
ÉVALUATION ET RECOMMANDATIONS 13 Évaluation et recommandations Les personnes souffrant de troubles mentaux s intègrent mal sur le marché du travail. En Belgique, par rapport aux personnes qui ont une bonne
Plus en détailB. L ENGAGEMENT DE PRISE EN CHARGE COMME PREUVE DE MOYENS DE SUBSISTANCE SUFFISANTS (Annexe 3bis)
L ENGAGEMENT DE PRISE EN CHARGE INFORMATION AUX GARANTS (Article 3 bis de la loi du 15 décembre 1980 sur l accès au territoire, le séjour, l établissement et l éloignement des étrangers) Cette information
Plus en détailFaits et chiffres. Résultats de la recherche sur l emploi. Conditions de travail exceptionnelles
RECHERCHE ORMIT 412 Avenue de Tervueren 1150 Bruxelles Telefoon: 02/533 98 90 Site Web: www.ormit.be E-mail: info@ormit.be Faits et chiffres Secteur: Prestations de services Chiffre d affaires annuel (national):
Plus en détailCirculaire n 5051 du 04/11/2014
Circulaire n 5051 du 04/11/2014 Collaboration entre les Centres psycho-médico-sociaux, le Service de médiation scolaire et le Service des équipes mobiles missions et rôles Réseaux et niveaux concernés
Plus en détailDocuments nécessaires pour l inscription
Documents nécessaires pour l inscription Annexe 2 Le dossier administratif et le dossier médical complets doivent être obligatoirement déposés au secrétariat de l école avant le 15 septembre 2013 (prendre
Plus en détailAVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION
AVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION NOVEMBRE 2014 La Fédération québécoise de l'autisme (FQA) est un regroupement
Plus en détailCartes électroniques. 1 décembre 2008
Cartes électroniques 1 décembre 2008 Nécessité de modernisation Mobilité Lutte contre la fraude/criminalité Nouveaux besoins sociaux Simplification administrative Réglement (CE) nr. 1030/2002 du Conseil
Plus en détailLes préoccupations des enseignants en 2014
Les préoccupations des enseignants en 204 Une profession en quête de valorisation Date Rapport rédigé par : Jean-Daniel Lévy, Directeur du Département Politique Opinion Magalie Gérard, Directrice de clientèle
Plus en détailPrise de position de l initiative des villes pour la formation quant à la politique de formation. La ville fait école
Prise de position de l initiative des villes pour la formation quant à la politique de formation La ville fait école Avant-propos Barbara Eberhard Conseillère municipale, St-Gall Direction école et sport
Plus en détailEnquête publique sur les changements climatiques -------- Compléments aux graphiques
Enquête publique sur les changements climatiques -------- Compléments aux graphiques Les résultats de l enquête sont analysés d après le nombre de variables explicatives pouvant influencer le comportement,
Plus en détailFocus. Lien entre rémunération du travail et allocation de chômage
Focus Lien entre rémunération du travail et allocation de chômage Introduction Le travailleur qui devient chômeur et qui est admissible sur base de prestations de travail se voit, en application du principe
Plus en détailBilan de l an 1 de SOMMAIRE RAPPORT DU COMITÉ AVISEUR DE SOLIDARITÉ JEUNESSE
Bilan de l an 1 de SOMMAIRE RAPPORT DU COMITÉ AVISEUR DE SOLIDARITÉ JEUNESSE Le Sommaire constitue un abrégé du document intitulé Bilan de l an I de Solidarité jeunesse : Rapport du Comité aviseur de Solidarité
Plus en détailEnquête internationale 2013 sur le Travail Flexible
Enquête internationale 2013 sur le Travail Flexible En octobre 2013, BakkerElkhuizen a mené une enquête en ligne parmi les professionnels RH en Allemagne, en Angleterre, en Belgique et aux Pays-Bas portant
Plus en détaildaycare 2012 Un jour pour notre avenir Sous le patronage de www.daycare.lu
daycare 2012 PwC / CARE Sous le patronage de Un jour pour notre avenir Madame Mady Delvaux-Stehres, Ministre de l Éducation nationale et de la Formation professionnelle Monsieur Nicolas Schmit, Ministre
Plus en détailIntervention: Pauvreté et Acces à la Justice
Intervention: Pauvreté et Acces à la Justice Je travaille pour le Réseau flamand de lutte contre la pauvreté 58 associations où les pauvres prennent la parole en Flandre et à Bruxelles sont affiliés à
Plus en détailPROJET D ETABLISSEMENT
PROJET D ETABLISSEMENT «Amener chacun à une autonomie responsable» INTRODUCTION Dans l esprit du Projet Educatif défini par le Pouvoir Organisateur du Collège Notre-Dame et dans la volonté de respecter
Plus en détailPasseport pour ma réussite : Mentorat Vivez comme si vous mourrez demain. Apprenez comme si vous vivrez éternellement Gandhi
Passeport pour ma réussite : Mentorat Vivez comme si vous mourrez demain. Apprenez comme si vous vivrez éternellement Gandhi Éléments principaux de Passeport pour ma réussite Passeport pour ma réussite
Plus en détailComment les pratiques en milieu scolaire agissent-elles au regard des inégalités sociales de santé? Regard sur trois continents
Comment les pratiques en milieu scolaire agissent-elles au regard des inégalités sociales de santé? Regard sur trois continents Rencontre francophone internationale sur les inégalités sociales de santé
Plus en détailService de presse 15 20 novembre 2014
Service de presse 15 20 novembre 2014 40 ans après la ratification de la Convention européenne des droits de l homme (CEDH) Les droits fondamentaux remis en question Isabelle Bindschedler Un soutien pour
Plus en détailPROMOUVOIR LA SANTÉ ET LES DROITS SEXUELS ET REPRODUCTIFS
PROMOUVOIR LA SANTÉ ET LES DROITS SEXUELS ET REPRODUCTIFS Positionnement en vue de la session spéciale des (22 septembre 2014) 2 1. FACE À UN AVENIR INCERTAIN, LES GOUVERNEMENTS DOIVENT SE REMOBILISER
Plus en détailGuide d utilisation en lien avec le canevas de base du plan d intervention
Guide d utilisation en lien avec le canevas de base du plan d intervention Guide d utilisation en lien avec le canevas de base du plan d intervention À moins d indications contraires, toutes les définitions
Plus en détailEN BELGIQUE, LES MUTUELLES NE REMBOURSENT PAS LES
EN BELGIQUE, LES MUTUELLES NE REMBOURSENT PAS LES SÉANCES DE LOGOPÉDIE POUR LES ENFANTS DONT LE QUOTIENT INTELLECTUEL EST INFÉRIEUR À 86 PAR THOMAS DABEUX ANAHM ASBL 29 OCTOBRE 2014 Des études récentes
Plus en détailSaint-Marin Allemagne. Monaco. Saint-Siège Andorre. Norvège. Slovaquie Autriche. Pays-Bas. Slovénie Belgique. Pologne. Suède Bulgarie.
Jeunes demandeurs d asile tchétchènes jouant au centre d accueil de BialaPodlaska(Pologne). Albanie France Monaco Saint-Marin Allemagne Grèce Norvège Saint-Siège Andorre Hongrie Pays-Bas Slovaquie Autriche
Plus en détailL endettement chez les jeunes Rapport final
L endettement chez les jeunes Rapport final Résultats du sondage pour le secteur d Alma L école secondaire Séminaire Marie-Reine-du-Clergé ainsi que le Collège d Alma Remis au : Service budgétaire de Lac-
Plus en détailLES OUTILS EUROPÉENS DE PROTECTION SOCIALE EN BREF
LES OUTILS EUROPÉENS DE PROTECTION SOCIALE EN BREF La présente publication est soutenue financièrement par le programme de l Union européenne pour l emploi et la solidarité sociale PROGRESS (2007-2013)
Plus en détailJ ai droit, tu as droit, il/elle a droit
J ai droit, tu as droit, il/elle a droit Une introduction aux droits de l enfant Toutes les personnes ont des droits. Fille ou garçon de moins de 18 ans, tu possèdes, en plus, certains droits spécifiques.
Plus en détailAnalyse de l offre et des besoins d accueil petite enfance à l échelle des quartiers bruxellois sur base du Monitoring des quartiers
Analyse de l offre et des besoins d accueil petite enfance à l échelle des quartiers bruxellois sur base du Monitoring des quartiers L analyse qui suit se penche sur la situation en termes de besoins et
Plus en détailLa recherche d assurance maladie à l étranger Procédure à l usage des CPAS
La recherche d assurance maladie à l étranger Procédure à l usage des CPAS CAAMI Service Relations internationales (iri.enquete@caami.be) www.caami.be Introduction La Caisse Auxiliaire d Assurance Maladie-Invalidité
Plus en détailPROJET EDUCATIF 1/ INTRODUCTION AU PROJET EDUCATIF : BUT, PUBLIC VISE ET DUREE DU PROJET
PROJET EDUCATIF 1/ INTRODUCTION AU PROJET EDUCATIF : BUT, PUBLIC VISE ET DUREE DU PROJET 2/LES INTENTIONS EDUCATIVES 3/ LES VALEURS PRINCIPALES 4/ LES ACTEURS EDUCATIFS, LEUR CHAMPS D INTERVENTION ET LES
Plus en détailCHAPITRE 2. Population, ménages et familles
CHAPITRE 2 Population, ménages et familles Les faits saillants Enquête sur les conditions de vie en Haïti Distribution spatiale, structure par âge et par sexe de la population Le taux d urbanisation de
Plus en détailCIRCULAIRE N 1792 DU 09/03/2007
CIRCULAIRE N 1792 DU 09/03/2007 Objet : Bourse pour un programme d immersion didactique, à l intention des professeurs et maîtres spéciaux de langues. Réseaux : Tous Niveaux et services : Primaire - Secondaire
Plus en détailP opulation. ATLAS DES POPULATIONS IMMIGRÉES en Ile-de-France / Regards sur l immigration / Population 2. Photo : Philippe Desmazes/AFP
P opulation Photo : Philippe Desmazes/AFP Près de 40 % des immigrés résidant en métropole vivent en Ile-de-France en 1999. Environ 15 % de la population francilienne est immigrée, c est une proportion
Plus en détailLE REGROUPEMENT FAMILIAL LE DROIT AU REGROUPEMENT FAMILIAL AVEC UN RESSORTISSANT DE PAYS TIERS
LE REGROUPEMENT FAMILIAL LE DROIT AU REGROUPEMENT FAMILIAL AVEC UN RESSORTISSANT DE PAYS TIERS Viktor BALLA Juriste,Ce.R.A.I.C. asbl Le 25 avril 2013 I. INTRODUCTION le regroupement familial est un droit
Plus en détailLes allocations familiales après 18 ans : pour qui et comment?
Les allocations familiales après 18 ans : pour qui et comment? chapitre 1 Dix-huit ans! âge de la majorité, de l autonomisation, des premiers pas dans la vie adulte. Mais aussi de toute une série de droits
Plus en détailJe suis sous procédure Dublin qu est-ce que cela signifie?
FR Je suis sous procédure Dublin qu est-ce que cela signifie? B Informations pour les demandeurs d une protection internationale dans le cadre d une procédure de Dublin en vertu de l article 4 du Règlement
Plus en détailDemandes d asile. Qualité des informations nécessaires à l Office des étrangers et à Fedasil pour le suivi
Demandes d asile Qualité des informations nécessaires à l Office des étrangers et à Fedasil pour le suivi Rapport de la Cour des comptes transmis à la Chambre des représentants Bruxelles, mai 2012 Demandes
Plus en détailRetenir les meilleurs talents
Adecco Finance Focus Retenir les meilleurs talents Lundi matin, 9 h Vous vous réjouissez de commencer une nouvelle semaine de travail productif. Vous êtes en pleine forme. Alors que vous entamez votre
Plus en détailCanada. Bulletin d information. Réfugiés pris en charge par le gouvernement. Réinstallation des réfugiés au
Réfugiés pris en charge par le gouvernement Canada Réinstallation des réfugiés au Bulletin d information Vous souhaitez vous réinstaller au Canada et votre demande a fait l objet d un examen initial par
Plus en détailPOLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES
POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES MAI 2008 POLITIQUE D EGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES 1. LE CONTEXTE L égalité entre les femmes et les hommes est une condition essentielle au développement
Plus en détailDocument d information n o 1 sur les pensions
Document d information n o 1 sur les pensions Importance des pensions Partie 1 de la série La série complète des documents d information sur les pensions se trouve dans Pensions Manual, 4 e édition, que
Plus en détailLes personnes handicapées ont les mêmes droits
Les personnes handicapées ont les mêmes droits La stratégie européenne 2010-2020 en faveur des personnes handicapées Commission européenne Égalité des droits, égalité des chances La valeur ajoutée européenne
Plus en détailInscrire un nouvel élève
Système d éducation publique de la Nouvelle-Écosse Inscrire un nouvel élève Dernière révision : 1. Aide-mémoire EST-CE QUE VOUS AVEZ?...4 2. Documents qu il est possible qu on exige au moment de l inscription...5
Plus en détailCOMMENT PROUVER QUE LES SOINS NÉCESSAIRES NE SONT PAS DISPONIBLES OU ACCESSIBLES DANS VOTRE PAYS D ORIGINE?
COMMENT PROUVER QUE LES SOINS NÉCESSAIRES NE SONT PAS DISPONIBLES OU ACCESSIBLES DANS VOTRE PAYS D ORIGINE? Il est essentiel de joindre de solides preuves médicales à votre demande d autorisation de séjour
Plus en détail10 REPÈRES «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF
10 REPÈRES POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 MEN-DGESCO 2013 Sommaire 1. LES OBJECTIFS DU DISPOSITIF 2. LES ACQUISITIONS PRIORITAIREMENT VISÉES 3. LES LIEUX
Plus en détailSi votre demande concerne plusieurs personnes, vous devez payer une redevance par personne.
Redevance couvrant les frais de traitement d'une demande d autorisation de séjour, d une demande d admission au séjour, ou d une demande de changement de statut Entrée en vigueur le 02 mars 2015 Depuis
Plus en détailAPERÇU DE LA POLITIQUE EN FAVEUR DES PERSONNES HANDICAPEES EN BELGIQUE
APERÇU DE LA POLITIQUE EN FAVEUR DES PERSONNES HANDICAPEES EN BELGIQUE - 1 - Les fondements de la politique belge actuelle en faveur des personnes handicapées datent des années 60. Ils répondaient à une
Plus en détailLa coordination des soins de santé en Europe
La coordination des soins de santé en Europe Droits des personnes assurées et des membres de leur famille selon les règlements (CE) n 883/2004 et (CE) n 987/2009 La coordination des soins de santé en
Plus en détailDécision du Défenseur des droits MDE-MSP-2014-187
Décision du Défenseur des droits MDE-MSP-2014-187 RESUME ANONYMISE DE LA DECISION Décision de recommandations - article 25 de la loi organique Domaine(s) de compétence de l Institution : Défense des droits
Plus en détailMobilisation contre le décrochage scolaire. Bilan de l action entreprise sur l année 2013 et perspectives pour l année 2014
Mobilisation contre le décrochage scolaire Bilan de l action entreprise sur l année 2013 et perspectives pour l année 2014 Mercredi 8 janvier 2014 SOMMAIRE Introduction : la Nation mobilisée contre le
Plus en détailREGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA
REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA Regards sur l éducation est un rapport annuel publié par l Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et portant sur
Plus en détailComité national d évaluation du rsa Annexes
Comité national d évaluation du rsa Annexes Annexe 11 La mise en place du Rsa dans les caisses d allocations familiales (*) Pauline Domingo, Stéphane Donné (Cnaf) Décembre 2011 Les documents d études sont
Plus en détailMÉTHODOLOGIE DE L ASSESSMENT CENTRE L INSTRUMENT LE PLUS ADÉQUAT POUR : DES SÉLECTIONS DE QUALITÉ DES CONSEILS DE DÉVELOPPEMENT FONDÉS
MÉTHODOLOGIE DE L ASSESSMENT CENTRE L INSTRUMENT LE PLUS ADÉQUAT POUR : DES SÉLECTIONS DE QUALITÉ ET DES CONSEILS DE DÉVELOPPEMENT FONDÉS 1. Introduction Placer la «bonne personne au bon endroit» représente
Plus en détailL état de la pauvreté en France
Notes de l Observatoire N 1, octobre 2013 L état de la pauvreté en France Combien compte-t-on de pauvres en France? Comment évolue leur nombre? Qui est le plus concerné par la crise? A l heure où une partie
Plus en détailDes compétences numériques à la littératie numérique
Note d éducation permanente de l ASBL Fondation Travail-Université (FTU) N 2014 10, juin 2014 www.ftu.be/ep Des compétences numériques à la littératie numérique Quels enjeux derrière l évolution de ces
Plus en détailLes élèves nouveaux arrivants non francophones en 2010-2011
note d information 12.1 MARS 38 1 nouveaux arrivants non francophones de plus de 6 ans ont été scolarisés au cours de l année scolaire 21-211 : 18 5 dans les écoles élémentaires, 16 2 dans les collèges
Plus en détailGuide du programme Transition vers l'après-secondaire
Guide du programme Juin 2008 Attributs du diplômé de la Colombie-Britannique Au cours de consultations qui se sont échelonnées sur toute une année dans l ensemble de la province, des milliers de citoyens
Plus en détail5 bonnes pratiques. Crédit fair-play 2006-2007
5 bonnes pratiques Crédit fair-play 2006-2007 Crédit fair-play 2006-2007 5 bonnes pratiques 1. KVC WINGENE (2 e prov. A) Ketfootplus ; 2. STANDARD DE LIEGE Supporters et fans responsables pour que le match
Plus en détailCHARTE DES UNIVERSITÉS EUROPÉENNES POUR L APPRENTISSAGE TOUT AU LONG DE LA VIE
CHARTE DES UNIVERSITÉS EUROPÉENNES POUR L APPRENTISSAGE TOUT AU LONG DE LA VIE European University Association Association Européenne de l'université Copyright 2008 par l Association Européenne de l Université
Plus en détailBelgique et migration. L Office des Étrangers
FR Belgique et migration L Office des Étrangers Table des matières Avant-propos 1 Mission et valeurs 2 Structure et organisation 3 Compétences 4 Accès et séjour 4 Asile 6 Retour 7 Litiges et recours 8
Plus en détailFaut-il développer la scolarisation à deux ans?
Faut-il développer la scolarisation à deux ans? 01 L école maternelle française est fréquemment citée comme l un des points forts de notre système éducatif et la pression de certaines familles est aujourd'hui
Plus en détailThème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale
Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale 1. Le secteur informel en Afrique : définition et caractéristiques générales Le secteur informel est défini comme l'ensemble des unités
Plus en détailProtection des renseignements personnels, publicité ciblée et médias sociaux : Ampleur du problème : certaines observations déconcertantes
Protection des renseignements personnels, publicité ciblée et médias sociaux : Ampleur du problème : certaines observations déconcertantes Avner Levin * * Professeur agrégé et directeur, Privacy and Cyber
Plus en détailFormulaire de demande de plan de consolidation en diversité
Ministère de la Région de BruxellesCapitale Territoriaal Pact(e) territorial Diversité en Région de BruxellesCapitale La politique de diversité en entreprise ne s arrête pas après l élaboration d un plan
Plus en détailComparaison des différentes versions des cadres du PAAS ACTION
Comparaison des différentes versions des cadres du PAAS ACTION Au cours de l année 2014-2015, Emploi Québec a modifié deux fois le chapitre du Programme d aide et d accompagnement social (PAAS) ACTION
Plus en détailTableau de bord des communautés de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES
Tableau de bord des communautés de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES Communauté locale de la Vallée de la Missisquoi Nord MRC de Memphrémagog Ce que les chiffres
Plus en détailMinistère du travail, de l emploi et de la santé Direction de la sécurité sociale
Ministère du travail, de l emploi et de la santé Direction de la sécurité sociale Sous-direction de l accès aux soins, des prestations familiales et des accidents du travail Bureau couverture maladie universelle
Plus en détailPROGRAMME DE MENTORAT
CONSEIL SCOLAIRE ACADIEN PROVINCIAL PROGRAMME DE MENTORAT ÉNONCÉ PRATIQUE Le Conseil scolaire acadien provincial désire promouvoir un programme de mentorat qui servira de soutien et d entraide auprès des
Plus en détailANALYSE QUALITATIVE RESTREINTE
Uniquement disponible sur le site web du CELV: http//www.ecml.at Document de référence 3: ANALYSE QUALITATIVE RESTREINTE Objet et méthode: Nous avons voulu comprendre au-delà des réponses au questionnaire
Plus en détailÉNERGISER L AVENIR Étude d information sur le marché du travail 2008
Construire un avenir brillant ÉNERGISER L AVENIR Étude d information sur le marché du travail 2008 www.avenirbrillant.ca Financé par le gouvernement du Canada par l entremise du Programme des conseils
Plus en détailLa loi du 1% au Québec et son impact sur la formation 1
La loi du 1% au Québec et son impact sur la formation 1 Daniel Parent, McGill ASDEQ, 13 mai 2010 1 Mes remerciements à Thomas Lemieux pour m avoir fourni quelques un des graphiques apparaissant dans cette
Plus en détailBaromètre de la diversité > Logement. Chapitre 2. Recommandations
26 Baromètre de la diversité > Logement Chapitre 2 Recommandations 27 28 Baromètre de la diversité > Logement I. LA DISCRIMINATION DANS LE DOMAINE DU LOGEMENT VUE DU CENTRE Le logement constitue assurément
Plus en détailAide pour une complémentaire santé
Aide pour une complémentaire santé Vous trouverez dans ce dossier tout ce dont vous avez besoin pour obtenir l Aide pour une complémentaire santé, une présentation du dispositif, une demande à compléter,
Plus en détailOrdonnance sur la formation professionnelle initiale
Ordonnance sur la formation professionnelle initiale 1 avec certificat fédéral de capacité (CFC) du 14 décembre 2006 70610 Assistante en pharmacie CFC/Assistant en pharmacie CFC Pharma-Assistentin EFZ/Pharma-Assistent
Plus en détailVolet thématique «Prévention des crises et consolidation de la paix»
Volet thématique «Prévention des crises et consolidation de la paix» Résumé des résultats clés et réalisations Problématique Prévention des crises et consolidation de la paix : les défis Quelque 1,5 milliard
Plus en détailInégalités sociales de Santé Propositions du SMG dans le cadre de la discussion conventionnelle
Inégalités sociales de Santé Propositions du SMG dans le cadre de la discussion conventionnelle Le constat Des études de plus en plus nombreuses (1) (2) montrent que les déterminants socioéconomiques ont
Plus en détailBonsoir, Mesdames et Messieurs,
Bonsoir, Mesdames et Messieurs, Tout d abord je souhaiterais remercier les organisateurs de ce symposium, la Division de la Population des Nations Unies et la Fondation Roselli, pour leur invitation de
Plus en détailDéfinitions. Définitions sur le logement
Définitions sur le logement Logement Un logement est défini par son utilisation : c est un local séparé et indépendant utilisé pour l habitation. Il doit être séparé d autres locaux par des murs ou cloisons
Plus en détailQuel est le temps de travail des enseignants?
Quel est le temps de travail des enseignants? Dans les établissements publics, les enseignants donnent, en moyenne et par an, 779 heures de cours dans l enseignement primaire, 701 heures de cours dans
Plus en détailIntroduction à l évaluation des besoins en compétences essentielles
Introduction à l évaluation des besoins en compétences essentielles Cet outil offre aux conseillers en orientation professionnelle : un processus étape par étape pour réaliser une évaluation informelle
Plus en détailDevoirs, leçons et TDA/H1 Gaëtan Langlois, psychologue scolaire
Devoirs, leçons et TDA/H1 Gaëtan Langlois, psychologue scolaire Pourquoi traiter des devoirs et leçons avec les TDA/H? Parce que c est un des problèmes le plus souvent rencontrés avec les enfants hyperactifs
Plus en détailF RSE Plan d action A04 Bruxelles, le 14.09.2006 MH/JC/LC A V I S. sur
F RSE Plan d action A04 Bruxelles, le 14.09.2006 MH/JC/LC A V I S sur L AVANT-PROJET DE PLAN D ACTION EN MATIERE DE RESPONSABILITE SOCIETALE DES ENTREPRISES EN BELGIQUE *** 2 Dans sa lettre du 10 juillet
Plus en détailAccord intercantonal sur l harmonisation des régimes de bourses d études
Version de consultation du 25 octobre 2007 Accord intercantonal sur l harmonisation des régimes de bourses d études du I. Dispositions générales A. Objectifs et principes Art. 1 But de l accord Le présent
Plus en détailLa transition école travail et les réseaux sociaux Monica Del Percio
Institut de psychologie et éducation Faculté des lettres et sciences humaines Espace Louis-Agassiz 1 CH-2000 Neuchâtel La transition école travail et les réseaux sociaux Monica Del Percio Institut de psychologie
Plus en détail