Le réchauffement climatique menace le Sahel

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1 Septembre Le réchauffement climatique menace le Sahel 3 Stop à la coupe des arbres 5 Réaménagement des cuisines 7 Il était une fois un grand lac

2 Nous sommes tous concernés Editorial les plus marquées dans l histoire de notre monde au cours des prochaines décennies. La détérioration des terres, causée entre autre par la déforestation, en est une autre. Face à ces constats, nous sommes tous concernés et chacun est appelé à changer ses comportements. Au Burkina Faso, dans nos Centres de récupération et d éducation nutritionnelle (CREN) de Ouagadougou et de Nobéré, au Centre pour handicapés de Kaya (CHK) ainsi qu à la cantine de l école Paalga, la forte consommation de bois de chauffe a été remise en question. Nous avons introduit récemment l énergie au gaz dans les cuisines pour remplacer les foyers «améliorés» au bois et lutter par conséquent encore plus activement contre le déboisement et l avancée du désert. Des ouragans de plus en plus violents, le Toit du monde et la banquise de l Arctique qui fondent comme neige au soleil, la Méditerranée en surchauffe: les dérèglements climatiques ne sont plus à démontrer. Et plus personne n ignore que les gaz à effet de serre rejetés dans l atmosphère provoquent un réchauffement climatique désastreux. L Afrique subsaharienne est l une des premières régions concernées. Si le rythme actuel des précipitations continue d y baisser, le lac Tchad, par exemple, qui alimente en eau 20 millions de personnes vivant sur ses rives, pourrait s évaporer complètement d ici deux décennies. Les précipitations ne sont que l une des raisons qui explique le changement climatique au Sahel, qui se manifestera notamment par une hausse des températures parmi Les puits que nous continuons de forer ont pour objectif de tirer le meilleur parti possible des ressources en eau des régions concernées. Il en va de la santé de centaines de villageois et de leur survie alimentaire. «Le réchauffement climatique nous touche de diverses manières, résume Claude Yabré, infirmier dans l un de nos CREN. Nous essayons de contribuer à atténuer ses désagréments et revers parfois dramatiques selon nos moyens.» Nous vous remercions de vous associer à nous pour apporter aux villageois victimes du réchauffement climatique aide et secours. L équipe de Morija Association humanitaire En Reutet D 1868 Collombey-le-Grand Tél Fax relat.publique@morija.org CCP Association sans but lucratif Fondée en 1979 selon les articles 60ss du Code civil Suisse But Aide aux plus déshérités d Afrique, du Sahel en particulier, sans distinction de race ou de religion. Les 3 piliers de l aide sont le secours d urgence l amélioration des conditions de vie les projets de développement Morija France: Jérôme Prékel Les Ecorets St Eustache CCP W 029 Banque: Crédit Agricole, Annecy Mensuel d information Rédaction: Morija Mise en page / Impression: Jordi SA, Belp Prix de l abonnement: CHF 25. / 15. Abonnement de soutien: CHF 50. / 30. Siège social Collombey-le-Grand (VS) Vérificateur des comptes Fiduciaire R. Künzlé SA Monthey L esprit dans lequel notre aide est apportée prend ses racines dans l Evangile. Tout don supplémentaire est le bienvenu. MERCI

3 Stop à la coupe des arbres! Pollution de l atmosphère par l émission de gaz carbonique, désertification due à la coupe abusive de bois: comme les autres pays de l Afrique subsaharienne, le Burkina Faso connaît une forte demande en bois de chauffe. Celle-ci favorise les spéculations. Le gouvernement burkinabé entreprend des actions de lutte contre la désertification Il est vrai que ces dernières années, le climat s est montré capricieux: les saisons sèches ont été de plus en plus chaudes, les saisons des pluies incertaines et violentes. En juillet dernier, nous avons par exemple vu en ville comme en campagne des dizaines d arbres déracinés suite à de grosses pluies. Ils ont parfois provoqué d importants dégâts matériels. De façon générale, les pluies ont tendance à commencer plus tard dans l année et à finir plus tôt. Nous constatons alors des poches de sécheresse et des inondations dans une même saison, ce qui compromet souvent les récoltes. Les paysans cultivent généralement deux types de champs: les bas-fonds et les hauteurs. Ils espèrent récolter dans l un ou l autre champ, suivant les caprices de la météo. Quand la sécheresse et des pluies trop abondantes se superposent, la récolte est nulle. Le gouvernement burkinabé met sur pied des programmes de lutte contre la désertification. Par le biais de son département de l agriculture, il apporte un soutien technique aux paysans dans la lutte contre la dégradation des sols: cordons pierreux, fosses fumières, etc. Chaque année, pendant la saison des pluies, il y a des actions de reboisement sur toute l étendue du territoire. Des concours sont organisés en vue d encourager chacun à planter un arbre et à éviter surtout d en couper. Des associations sensibilisent la population sur l écocitoyenneté. Cette année, la journée mondiale de l environnement a été particulière. Elle était placée sous le signe d une «journée sans émission de gaz carbonique». Il fallait éviter d émettre du CO2. Pour donner l exemple, certains ministres se sont déplacés à pied ou à vélo. D autres ont fait du covoiturage pour se rendre au conseil des ministres qui se tenait ce jour-là. Au CREN de Ouagadougou, des foyers améliorés ont été introduits pour réduire la consommation du bois. Depuis peu, le gaz y est le seul combustible utilisé. Nous essayons ainsi de collaborer à la lutte contre le réchauffement climatique. Car notre région affiche déjà des taux de malnutrition extrêmement élevés, même les années où les précipitations sont suffisantes et les récoltes meilleures. Cathy Sawadogo, responsable administrative du CREN de Ouagadougou L Afrique ne produit que 3,8% des émissions de gaz à effet de serre, mais elle sera la première à en souffrir. Merci de financer des bonbonnes de gaz qui reviennent chacune à CHF 10. / 6.20 Et de prendre en charge un mois un enfant malnutri dans l un de nos CREN à raison de CHF 90. / 60.

4 Pas assez ou trop d eau: une catastrophe dans les deux cas Tibo Issa Guigma est jardinier au CREN de Nobéré. Il assiste à un faible rendement de sa production agricole, malgré l utilisation de nouvelles techniques. «Avant», dit-il, «nos parents labouraient à la main, mais ils arrivaient à nourrir toute la famille. Aujourd hui, le cycle des pluies a changé: elles commencent tard dans l année et s arrêtent au moment où les plantes ont besoin d eau pour produire leurs fruits. Il ne pleut plus quand on en a besoin! Et c est sans parler des inondations. Quand j étais encore enfant ce problème n était pas aussi marqué: aujourd hui, l eau emporte parfois tout sur son passage.» A l heure actuelle, en effet, les précipitations annuelles s abattent sous la forme de violentes et brèves averses qui détruisent les cultures et les semences et qui emportent des villages entiers. Les changements climatiques entraînent également une extension des zones infectées par les maladies comme le choléra ou le paludisme. Pour lutter contre ces phénomènes, plusieurs actions sont entreprises par les autorités gouvernementales. Le Burkina Faso promeut par exemple les foyers améliorés et à gaz, la lutte contre la coupe abusive du bois. Des taxes ont été introduites pour l obtention d un permis de coupe d arbres. Le CREN de Nobéré participe à cette lutte en utilisant les foyers améliorés depuis 1990, et des foyers à gaz depuis Pour palier au manque chronique de nourriture, les bénéficiaires des CREN apprennent des techniques de jardinage cette année. Le réchauffement climatique nous touche, vous le voyez, de diverses manières. Nous essayons de contribuer à atténuer ses désagréments et revers parfois dramatiques selon nos moyens. Dans ce contexte de manque de nourriture, nous cherchons à améliorer l alimentation des mères et à diminuer nos dépenses en leur apprenant des techniques de jardinage. Nous les incitons à cultiver entre autres des oignons, des aubergines et des haricots. Claude Yabré CREN de Nobéré Un peu de mil pour échapper à la faim Entre mai et septembre de l année dernière, il est tombé tellement d eau que la grande partie, voire la totalité de la production de plusieurs champs a été détruite. Les cultures de mil et de haricot de la famille de Marou Ouédraogo ont par exemple été dévastées. «Nous avons tout perdu pendant la saison des pluies en 2007, témoigne la mère de famille. Mon mari est aveugle et nous avons à charge quatre enfants, dont deux jumeaux de 9 mois. Afin de survivre, nous nous sommes adonnés à la mendicité à travers la ville de Kaya.» En juin dernier, elle s est rendue auprès du Centre de secours pour orphelins (CSO) qui organisait une distribution de vivres. Bien que non inscrite, elle a pu repartir avec du mil, une manne inespérée pour les membres de cette famille qui ne mange pas même un repas par jour habituellement. Gédéon Kaboré, délégué pour le Burkina Faso et le Togo Madame Ouédraogo a bénéficié de vivres

5 Les pluies: pas toujours synonymes de bonnes récoltes La saison des pluies est souvent accueillie avec soulagement par les populations sahéliennes. Au Tchad cependant, elle se traduit souvent par des pannes d électricité, des routes endommagées, des fleuves qu on ne parvient plus à franchir et donc des populations comme coupées du monde. Une pluie fine et régulière garantit de bonnes récoltes, prédit une suffisance alimentaire. Mais les précipitations que le pays connaît ces derniers temps (voir page 7) emportent tout sur leur passage et dévastent les champs, non sans provoquer des maladies consécutives au brassage des déchets charriés par l eau. Juste avant la saison des pluies, les familles démunies vivant en brousse avec un orphelin à charge viennent désormais nous trouver pour s approvisionner en lait et en médicaments contre la malaria notamment. Nous leur donnons également des onguents antibiotiques pour les yeux et des antidiarrhéiques, car une fois que la pluie s abat sur le pays, il peut s écouler quatre mois jusqu à leur prochaine visite possible dans nos locaux. Irène Löwen, SMI d Abéché Réaménagement des cuisines de réduire considérablement la consommation du bois, de maîtriser parfaitement le feu, d assurer une cuisson optimale des repas, de faciliter la tâche des cuisinières. Avec les deux foyers traditionnels, la cuisine utilisait pour CFA 1500 (CHF 3.75/ 2.30) de bois pour la cuisson de 1,5 sac de riz (75 kg). Avec les foyers améliorés, CFA 1000 (CHF 2.50/ 1.50) suffisent. Les camionneurs vont chercher le bois à plus de 100 km de Ouagadougou. Le coût du bois est très élevé, surtout en saison des pluies, quand les camionneurs rencontrent beaucoup de difficultés avec leur véhicule qui s embourbe. Les habitants de la capitale ont coutume de dire que les vivres coûtent moins chers que le bois, ou qu il est plus facile d acheter des vivres que du bois! La préparation des repas se faisait dans la cour Notre gouvernement est engagé depuis plus de dix ans dans une lutte en faveur de la préservation des quelques arbres qui nous restent. Cette lutte se concrétise par la présence un peu partout d agents forestiers qui effectuent des contrôles réguliers sur les principaux axes routiers. Le but: réduire la consommation du bois de chauffe. A Ouagadougou, l école Paalga avait alors participé au mouvement. Ses responsables avaient choisi de construire une nouvelle cuisine et deux foyers améliorés. Auparavant, la préparation des repas s effectuait dans un coin de la cour, à l air libre. Avec deux foyers traditionnels, formés chacun de trois grosses pierres, la cuisson était exposée aux vents de l harmattan et à la poussière. Elle nécessitait une consommation abusive de bois. Les foyers améliorés construits en béton permettaient: Cette année, grâce au soutien Morija, la cantine a pu se doter de deux foyers à gaz. Nous pouvons désormais contribuer encore davantage à la lutte contre la déforestation et à moindre coût. Dans le plan de lutte contre la désertification, l Etat burkinabé a en effet prévu une subvention au prix du gaz pour encourager son utilisation et favoriser la sauvegarde de l environnement. Issaka Nikiéma, président de l école Paalga Les enfants y mangent aujourd hui toujours à leur faim, mais de façon rationnelle et sans bois de chauffe

6 Des aides extrêmement précieuses pour les pensionnaires du CHK La distribution de mil est vitale pour des familles démunies La flambée des prix que nous traversons actuellement en Afrique, et notamment au Burkina Faso, affecte surtout les denrées alimentaires. De nombreuses personnes ont des difficultés à se nourrir. Les malades hospitalisés au Centre pour handicapés de Kaya (CHK) n échappent pas au phénomène et doivent parfois interrompre leur séjour faute d argent pour acheter des vivres. Face à cette situation, nous intervenons au cas par cas. Nous avons par exemple soutenu financièrement Rasmané, un jeune de 25 ans, originaire de Djibo. Atteint de déformations orthopédiques aux genoux et aux chevilles depuis l âge de trois ans, son état péjorait au fil des ans et il ne parvenait pratiquement plus à marcher. Constatant l aggravation de l état de leur fils, ses parents se sentaient terriblement impuissants. Aucun remède traditionnel ne pouvait venir à bout ou stopper l évolution de ces déformations. Avec l aide d une sœur religieuse, Rasmané nous a été amené au CHK en avril. Ses appareillages et les frais d hospitalisation ont été pris en charge par une fondation. De son côté, la famille du jeune homme devait assumer son alimentation ainsi que celle de sa mère qui l accompagnait pendant son séjour. Mais au bout de deux mois, les provisions apportées par la maman ont été épuisées. Nous leur avons alors offert 30 kg de mil et CFA 5000, soit de quoi se nourrir encore un mois. Le CHK offre le repas de midi six jours sur sept. Le budget prévu pour l achat des denrées alimentaires en 2008 s est toutefois vite révélé insuffisant face à la flambée des prix. Nous étions sans cesse tourmentés. Alors que nous étions en plein désarroi, nous avons bénéficié de dons privés en plus de l aide de Morija. Nous en avons été grandement soulagés! Nous remercions chaleureusement chaque donateur: leur aide nous encourage dans la poursuite de notre travail. Elle soulage aussi les malades dans le besoin qui ne doivent plus se préoccuper de leurs provisions alimentaires, mais qui peuvent enfin se focaliser sur leur guérison. Albert Zongo, directeur du CHK Impressions de la cuisinière Je m appelle Adissa Zoré, je suis cuisinière au CHK depuis le 1er juillet Je prépare le repas de midi pour les malades hospitalisés au centre. J avais toujours utilisé le bois de chauffe et un foyer amélioré pour la cuisson des repas. Mais en avril dernier, j ai reçu une formation pour cuisiner au gaz. Au début, j ai eu très peur d utiliser la nouvelle infrastructure, parce qu on m avait mise en garde sur les dangers occasionnés par une mauvaise utilisation du gaz. Je me suis pourtant bien faite aux équipements que cette énergie requiert et témoigne aujourd hui de ses avantages: L allumage est désormais facile et rapide; en saison pluvieuse, je perdais beaucoup de temps pour que le bois humide commence à brûler convenablement. Le gaz ne dégage pas de fumée et il salit peu les marmites. On n a pas besoin de souffler ou de ventiler pour attiser le feu. Avec le bois, il fallait être constamment à coté pour pousser le combustible au fond du foyer pour que ça brûle toujours sous la marmite. La flamme du gaz est par contre toujours là, bien centrée et régulière. Les aliments ne s attachent plus. Adissa Zoré cuisine désormais au gaz La cuisson au gaz est rapide: je finis actuellement la préparation en cuisine aux alentours de onze heures et, à midi, le repas est servi. Adissa

7 Il était une fois un grand lac Les enfants sont les premiers touchés par des problèmes de déshydratation Le lac Tchad s évapore progressivement. Point d eau vital pour plus de 20 millions d habitants, il est situé au cœur d un territoire aride et chaud, à la frontière sud du désert du Sahara. Il s assèche rapidement en raison du réchauffement climatique et de la consommation d eau des populations riveraines. Sa superficie est passée de km2 en 1963, à 5000 km2 dans les années Il a donc connu un recul de 500 km2 par an. La diminution de la pluviosité a été accentuée par de graves sécheresses dans les années 80. D après certaines prévisions climatiques, au rythme actuel, le lac Tchad pourrait disparaître d ici une vingtaine d années. Les précipitations ont diminué de 15 à 20%. Ce déficit en pluie se fait également ressentir sur tous les fleuves de la région. Selon les hydrologues, la quantité d eau qui les alimente a baissé de 40 à 60% depuis le début des années 70, années qui marquent la fin des années humides. En plus du manque de précipitations, la baisse du niveau des nappes souterraines explique également le rétrécissement de ces cours d eau qui, auparavant, contribuaient à entretenir le niveau du lac Tchad. Le lac Tchad fournit l eau aux habitants de quatre pays limitrophes: le Tchad, le Cameroun, le Niger et le Nigeria. Le déficit de pluviosité combiné à une plus grande utilisation des eaux du lac et des rivières pour l irrigation expliquent son recul dramatique. Sa faible profondeur, au maximum de 7 mètres, le rend fragile et très dépendant des fluctuations saisonnières. La navigation y est désormais impossible. Son recul n a toutefois pas eu que des inconvénients. Les nouvelles terres émergées, encore humides, ont permis d entreprendre des cultures très productives surtout au sud du lac, côté tchadien. Ces rives sont devenues un véritable potager pour N Djaména. Christiane Raboud Morija Suisse Vents violents et inondations Au Tchad, le réchauffement climatique se manifeste également par de violents ouragans qui détruisent tout sur leur passage. Au début du mois de mai dernier, des vents violents se sont abattus sur le village de Ngouroumte, dans le sud du pays. Ils ont notamment détruit une partie de la toiture du bâtiment de l école communautaire construite par Morija en L achat de nouvelles tôles et la réparation complète de la toiture ont coûté CHF Plus récemment, des pluies torrentielles se sont abattues sur N Djaména, la capitale tchadienne, causant de graves inondations qui ont coupé le centre-ville de certaines banlieues. Des maisons effondrées, des rues inondées et de profondes flaques d eau étaient visibles dans l ensemble de la capitale. Le ministre des Affaires sociales et de la famille avait fait état d une recrudescence des maladies hydriques et du choléra dans la ville. Il a également prévenu qu une augmentation des cas de paludisme était à prévoir. Le toit de l école de Ngouroumte a été sérieusement endommagé

8 Quelques précisions Un don de la part d une nouvelle personne nous parvient? Celui ou celle qui nous fait l amitié de soutenir notre lutte en faveur des plus démunis est enregistré dans notre base de données et reçoit notre journal mensuel. C est un excellent moyen pour vous informer des progrès réalisés dans le cadre de nos projets sur le terrain, comme aussi des succès et des difficultés rencontrées. Il est donc le lien privilégié entre nous. Mais vous l aurez peut-être constaté, vous ne recevez pas toujours une lettre de remerciement suite à votre don. En effet, pour les dons de CHF 1. à CHF 49.95, Morija n envoie en général pas de lettre de remerciement, afin d éviter des frais qui viennent finalement en déduction du don lui-même. Pour les dons supérieurs à CHF 50., nous écrivons automatiquement au donateur. Si vous ne désirez pas de remerciements, nous vous serions reconnaissants de nous le signaler. A toute personne qui a fait un don durant l année, Morija envoie toujours en janvier une attestation destinée aux autorités fiscales. Afin d éviter des frais en bénéficiant du tarif abonnement, l attestation est jointe au journal. Dans tous les cas, sachez que votre soutien, même modeste, est pour Morija une arme efficace pour lutter contre la pauvreté, l exclusion et la malnutrition. Il est source de vie pour les populations les plus défavorisées, pour lesquelles Morija mène un combat depuis bientôt 30 ans. Michel Raboud, directeur our ste d amour Faso, au Tchad, au Togo et n - pays dans lesquels nous s - plus de 300'000 enfants de ans meurent chaque année. legs ou attribuer une part ge, c est venir en aide à ceux ain, grâce à vous, retrouveront oir et dignité. olidarité ent L'amélioration des conditions de vie ossibilités de legs et de donations Prénom: on humanitaire tale Collombey-le-Grand Un geste de vie legs/héritage en faveur des démunis Morija En Reutet CH 1868 Collombey-le-Grand :10:10 Uhr Grâce à un legs ou un héritage, vous offrez une aide nécessaire à la vie et à la dignité des plus défavorisés, notamment des enfants, toujours les premières victimes de la misère.