Lettre d information des sociétés coopératives et participatives

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Lettre d information des sociétés coopératives et participatives"

Transcription

1 n 15 > 4 octobre 2013 JURIDIQUE Page 4 à page 10 Répartition du résultat Signature du bulletin de souscription (Scop) Provision pour investissement (PPI) Comptes courants d associés Dirigeants et Banque de France Lettre d information des sociétés coopératives et participatives Mouvement > Un nouveau président pour la Fédération des Scop de la communication À l unanimité, les administrateurs de la fédération viennent d élire à sa présidence Gilles Mure-Ravaud, directeur général de l imprimerie Laballery. Il prend ainsi la suite Gilles Mure-Ravaud. de Francis Gernet, qui se lance dans un nouveau projet professionnel, mais qui continuera à accompagner la fédération jusqu à son prochain Congrès en avril 2014, à Nantes. Gilles Mure-Ravaud a suivi un parcours de formation varié, à la fois technique (École de papeterie, DUT chimie et science de matériaux) et commercial (IAE de Montpellier et master de marketing à l IFG). Directeur commercial d un important groupe européen d imprimerie, puis consultant spécialisé dans les industries graphiques, il a été appelé à la direction générale de Laballery en Les Scop de la communication entendent ainsi mettre à profit son expérience des instances professionnelles et sa volonté de développement du modèle coopératif. Enquête > Chorum lance le premier baromètre sur la qualité de vie au travail dans l ESS Face aux évolutions sociales et économiques que connaît l économie sociale et solidaire, Chorum, la mutuelle de protection complémentaire des acteurs de l ESS, lance le premier baromètre national sur la qualité de vie au travail dans l ESS, en partenariat avec le ministère chargé de l ESS et de la Consommation. Cette enquête ouverte aux salariés et aux dirigeants des structures du secteur a pour objectif d offrir une vision croisée de la perception de la qualité de vie au travail dans les organisations de l ESS sur les thématiques suivantes : conciliation entre vie professionnelle et vie privée, environnement de travail, conditions d emploi Elle permettra d identifier des pistes de réflexion et d actions adaptées aux réalités de ce secteur. Découvrez la vidéo de présentation réalisée par la Scop Possum interactive en partenariat avec MadeinScop : Participez à l enquête jusqu au 26 octobre : aspx? panel=49& userid=[id Communication > Lancement de la 2 e vague de la campagne Transmission Après une pause estivale, la campagne de communication sur la transmission en Scop «Et si le meilleur des repreneurs était déjà dans votre entreprise?», lancée en juin dernier, vient de redémarrer. Alors que 10 % des entreprises à céder ferment chaque année faute de repreneur et que le départ à la retraite du dirigeant est la cause d une cession sur deux, les Scop se mobilisent pour favoriser le maintien de l activité et de l emploi dans les entreprises saines. Cette campagne s adresse directement aux dirigeants de PME et met en évidence, avec légèreté, le long chemin qui les conduit au choix d un repreneur, l incertitude exprimée sur sa fiabilité et la proximité d une solution «évidente» : leurs propres salariés. Elle sera diffusée tous les jours du 30 septembre au 11 octobre via la TV nationale (BFM TV), les espaces papier et web de la presse écrite nationale (Les Échos, Le Moniteur du BTP, L Usine nouvelle), le digital de la presse quotidienne régionale (Le Télégramme, Ouest France, Le Dauphiné libéré, Le Progrès, La Dépêche du Midi et Midi libre). Le site dédié à la transmission en Scop offre aux publics intéressés des informations concrètes sur la solution Scop, sur les conditions et les étapes d une transmission réussie, et les oriente pour bénéficier de l accompagnement du réseau des Scop. À partager sur les scop info est édité par Scop Édit 37, rue Jean-Leclaire, Paris Tél les-scop@scop.coop Fanny Dive ISSN Réalisation : Fax Rédaction : Corinne Lefaucheux, Carine Dieu-Romastin, Marie Lefebvre,

2 Actualité Challenge > CMEG : un château de sable géant pour resserrer les liens dans l entreprise vendredi après-midi, les 180 salariés de l entreprise ont pique-niqué sur la plage, car «c est aussi un moyen de nous rassembler. Avec nos chantiers, nous sommes une entreprise éclatée géographiquement, c est important de se réunir». Et parce que l événement se veut aussi solidaire, la Scop s est rapprochée du centre de lutte contre le cancer François Baclesse, qui s est vu remettre un chèque de euros pour l achat d un robot d intervention chirurgicale. L équipe de la CMEG sur la plage de Trouville. Les salariés de la CMEG, Coopérative métropolitaine entreprise générale, ont pris goût aux défis. Un an et demi après leur relais solidaire, le «24h CMEG» dont nous vous parlions dans le magazine Participer (n 644, juilletseptembre 2012), 40 salariés de l entreprise caennaise se sont lancé un nouveau défi : construire une réplique du château de Caen en sable sur la plage de Trouville. «On veut mettre à l honneur le chantier sur lequel on travaille juste à côté : la réhabilitation des cures marines», explique Jérémie Deal, responsable ressources humaines. Ainsi, de 21 heures le jeudi 19 septembre à 7 heures le lendemain, les salariés se sont relayés pour monter l édifice, uniquement armés de pelles et de râteaux. Le château de deux mètres de haut est composé d une entrée extérieure et intérieure, de deux remparts et d un donjon. Le Agenda 10 octobre Paris 33 e Rencontre nationale du Groupe Crédit coopératif, sur le thème «Utopies en marche, innovations en action». Cette année, le Crédit coopératif innove aussi dans la forme en proposant une matinée d ateliers participatifs, en présence de 40 coopér acteurs. La remise du trophée et des prix de l Initiative en économie sociale de la Fondation Crédit Coopératif se tiendra en début d après-midi, et sera suivie d une table ronde intitulée «Tous acteurs». = octobre Paris 25 e colloque de l Addes, Association pour le développement de la documentation sur l économie sociale, sur le thème «l économie sociale dans le mouvement des idées» octobre Nantes Événement anniversaire pour les 10 ans de la CAE Ouvre-boîtes 44, co-organisé par la Cress Pays de la Loire, à l occasion du lancement du «Mois de l ESS» Anniversaire > Le bel âge pour la Citel Mateloc et Coreba, ont 30 ans, Laballery, 20 ans, ECF-Cerca, 35 ans 2013 est une année symbolique pour de nombreuses Scop Retrouvez les articles dans le prochain numéro de Participer, à paraître début novembre! Fêter ses 30 ans et inaugurer ses nouveaux locaux. C est ainsi que la Scop saint-sulpicienne a fêté ce double événement le 28 septembre, confirmant sa bonne santé financière. La Coopérative industrielle de travaux électriques, malgré une concurrence rude et un marché tendu, connaît un chiffre d affaires en constante évolution. 122 salariés et quelques embauches durant ces cinq dernières années «pour compenser les départs à la retraite et assurer le déploiement stratégique de l entreprise». Née en 1983 de la volonté de 17 personnes qui refusaient la fatalité du chômage, la Citel est aujourd hui une des plus anciennes PME tarnaise dans ce métier. «Notre entreprise a rejoint le club très fermé des entreprises ISO l an dernier et, cette année, cette évaluation coïncide avec la construction du nouveau siège social, un bâtiment THQE (Très haute qualité environnementale) dans la zone des Cadaux. L ancrage territorial et la gestion des ressources humaines ont été particulièrement salués», précise son PDG David Auguste. La moyenne d âge des salariés est de 33 ans et la Scop signera dans les jours qui viennent un contrat de génération. Source : Le Journal d Ici 26 septembre Forum > Au Havre, l économie positive fait recette Dans le cadre du 2 e Forum mondial LH de l économie positive organisé du 25 au 27 septembre dernier au Havre, l économiste Jacques Attali a détaillé les propositions prônant un «capitalisme patient» ou une économie positive présentées quelques jours plus tôt au président François Hollande. «L économie positive est une économie qui réoriente le capitalisme vers la prise en compte des enjeux du long terme. Elle vise à rendre compatibles l urgence du court terme et l importance du long terme.» Benoît Hamon, invité à intervenir sur l économie sociale, a profité de sa venue pour rendre visite aux salariés d Hisa, entreprise d ingénierie industrielle transformée en Scop depuis presque un an. 2

3 Actualité Prix > Quand l insertion passe par l environnement Le moulin de Cara, à Ville-la-Grand, en Haute-Savoie. La Scic Champ des cimes vient d obtenir le prix de l Intégration environnementale lors du 11 e Trophée des artisans du patrimoine et de l environnement, organisé par la Capeb Rhône-Alpes. Ce prix a récompensé le chantier de restauration du Moulin de Cara, à Ville-la- Grand (74). Créée en 2005, Champ des cimes œuvre en faveur de l insertion des jeunes en difficulté sociale, mais aussi des seniors et des chômeurs de longue durée. La centaine de chantiers menés par la Scic concerne les collectivités territoriales, les entreprises Dans les médias L Essor de l Isère (27 septembre) Coup de projecteur sur l entreprise informatique d une centaine de personnes Alma, qui est tournée vers l international, avec notamment une filiale brésilienne depuis TF1 (26 septembre) Le JT de 13 heures a diffusé un reportage sur l entreprise de textile Fontanille (Puy-en-Velay), reprise en Scop par 46 salariés fin Essenregion.org (25 septembre) Le site de l Association des régions de France s intéresse aux outils financiers dédiés aux Scop en région : Pargest en Paca, Transméa en Rhône-Alpes, Capital Scop en Pays de la Loire, Midi-Pyrénées Croissance Coopérative La République du Centre (24 septembre) Le quotidien consacre un dossier aux Scop dans la région Centre, avec notamment une interview de Daniel Francisco, responsable de l antenne des Scop à Orléans. France 3 Haute-Normandie (23 septembre) Le site de France 3 Haute-Normandie a consacré son feuilleton de la semaine à cinq Scop haut-normandes : Liesse, Hisa, AMGE industrie, Sport Rising, SNMA. France 3 Midi-Pyrénées (20 septembre) Reportage en ligne sur la société MEB, spécialisée dans la fabrication et l installation de la construction modulaire fer et bois, qui vient d être reprise par neuf de ses salariés en Scop sous le nom Modul Innov, suite à sa liquidation judiciaire. Le Nouvel Observateur (19-25 septembre) L hebdomadaire consacre une pleine page à la coopérative d activités et d emploi parisienne Coopaname. Terrafemina.com (19 septembre) Le portail féminin présente les principes, le fonctionnement et les avantages des Sociétés coopératives et participatives. et les particuliers dans le domaine environnemental : aménagement et entretien de sentiers et d espaces naturels, valorisation et entretien du patrimoine bâti rural et montagnard basés sur les savoir-faire locaux. Les chantiers ont une durée très variable allant de deux heures à un an, comme ce fut le cas pour le Moulin de Cara, et affichent un taux de 60 % de sorties positives en fin de contrat. Champ des Cimes a également obtenu en 2009 le label «Qualirei», véritable reconnaissance nationale des pratiques sociales des entreprises d insertion. Cette société de six salariés aborde divers métiers (ouvrier paysagiste, jardinier, menuisier, maçon, tailleur de pierre) et a atteint un chiffre d affaires de près d un million d euros en Elle réunit 60 associés répartis en six catégories : salariés, collectivités publiques, partenaires privés, bénévoles, créateurs et bénéficiaires. Source : Le Dauphiné libéré 23 septembre Presse > Socialter, le premier magazine de l économie nouvelle génération En kiosque depuis le 26 septembre dernier, Socialter est un magazine papier et digital consacré à la social-économie. Ce bimestriel se propose de décrypter et mettre en avant les acteurs et initiatives qui mettent l économie et l innovation au service du plus grand nombre. Le premier numéro propose, entre autres, un reportage de cinq pages sur la reprise en coopérative de salariés, avec l exemple de l imprimerie Hélio Corbeil en Île-de- France. Supplément spécial ESS dans Alternatives économiques Dans son numéro du mois d octobre, le mensuel Alternatives économiques, géré par la Scop éponyme, publie, en partenariat avec le CN Cres, un cahier spécial «Mois de l ESS» sur le thème «Entreprendre autrement», qui présente dix expériences d entreprises conciliant exigences économiques, sociales et environnementales, avec entre autres les Scic Enercoop, Full Rhizome, Habitats solidaires, et les Scop Juratri, Acome, Coopaname 3

4 droit coopératif Décisions à prendre d ici au 31 décembre Les Scop et les Scic dont l exercice social se clôture le 31 décembre 2013 doivent prendre différentes décisions avant cette date et notamment celles détaillées ci-après. Répartition du résultat Deux modalités de répartition de résultat (appelé excédents nets de gestion dans une Scop et excédents dans une Scic) sont possibles. La répartition peut être définie dans les statuts selon une clé fixe de répartition. Dans ce cas, les associés ont défini quel pourcentage des excédents nets était affecté à chaque poste de répartition. Il n y a alors pas de décision expresse à prendre, les statuts suffisent. Lorsque les statuts ne prévoient pas les modalités de répartition, on parle de clé variable de répartition. Dans ce cas, la répartition doit être déterminée chaque année par l organe habilité. Si votre coopérative (SA ou SARL) a une clé variable de distribution, une décision de pré-répartition doit être prise avant la clôture de l exercice. Après un bref rappel des dispositions légales applicables aux Scop et aux Scic, les modalités de la décision de pré-répartition seront exposées. n Rappel des règles légales Règles applicables dans une Scop L article 33 de la loi n du 19 juillet 1978 prévoit que la répartition des excédents nets de gestion doit tenir compte des règles suivantes : une fraction de 15 % doit être versée à la réserve légale, jusqu à ce que le montant de ladite réserve s élève au montant le plus élevé atteint par le capital ; une fraction non déterminée est affectée à la réserve statutaire appelée «fonds de développement». Compte tenu de l obligation de doter les autres postes, la dotation obligatoire à cette réserve statutaire peut varier de 1 à 60 % (les 40 % restants correspondant à la réserve légale de 15 % et à la part travail de 25 %) ; une fraction qui ne peut être inférieure à 25 % est attribuée à tous les travailleurs, associés ou non, ayant à la clôture de l exercice, soit trois mois de présence au cours de celui-ci, soit six mois d ancienneté ; Attention : lorsque la part travail tient lieu de réserve de participation, elle doit être attribuée à tous les salariés ayant au moins trois mois d ancienneté, conformément au droit de la participation. Et ce, même si les statuts reprennent les conditions d attribution fixées par la loi. Ce n est que si un surplus est à distribuer au-delà du plafond global de la réserve spéciale de participation, que les règles propres à la part travail s appliqueront. des intérêts aux parts sociales (l équivalent des dividendes dans les sociétés de droit commun) peuvent être distribués si les statuts le prévoient. Le total de ces intérêts ne peut être supérieur ni au montant attribué aux réserves ni au montant attribué à la part travail. À ces dispositions légales s ajoute fréquemment une règle figurant dans l accord de participation et dont il faut tenir compte. Cette règle prévoit que la part des bénéfices attribuée aux salariés ne peut être ni inférieure à 33,33 % ni supérieure à 50 % des excédents nets de gestion. 4

5 Rappelons que le principe de la participation est d être un avantage collectif qui doit être déterminé de manière aléatoire. Ce caractère aléatoire n est pas remis en cause en cas de clé fixe de répartition mais pourrait l être avec une clé variable. En effet, la position de l administration est de dire que, puisque le montant de la part travail (donc la réserve spéciale de participation dans les Scop) était décidé et pouvait varier chaque année, il était possible concrètement d attribuer à la réserve spéciale de participation le même montant tous les ans, et supprimer ainsi le principe de l aléatoire qui caractérise la participation. Interrogé sur la question de savoir si le fait d affecter entre 33 et 50 % des excédents nets de gestion à la part travail, constituant la réserve spéciale de participation, permettait d assurer le respect du caractère aléatoire, le ministère du Travail a répondu positivement. Sur la point de savoir si le respect d un écart de 17 % pourrait suffire a caractérisé l aléa, sans validation expresse de l administration sur ce point, il est préconisé de respecter la fourchette %. Règles applicables dans les Scic Les principes de répartition des excédents d une Scic sont définis à l article 19 nonies de la loi du 10 septembre 1947, à savoir : une fraction de 15 % doit être versée à la réserve légale, jusqu à ce que le montant de ladite réserve s élève au montant le plus élevé atteint par le capital ; 50 % des sommes disponibles après affectation à la réserve légale doivent être affectés à une réserve statutaire ; des intérêts aux parts sociales (l équivalent des dividendes dans les sociétés de droit commun) peuvent être distribués si les statuts le prévoient. Le total de ces intérêts ne peut être supérieur aux sommes disponibles après dotations aux réserves (soit 42,5 %). À noter que le taux d intérêt applicable est au plus égal au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées (fixé à 2,3 % pour le premier semestre 2013). Les subventions, encouragements et autres moyens versés à la société par les collectivités publiques, leurs groupements et les associations ne sont pas pris en compte pour le calcul de l intérêt versé aux parts sociales. Dans une Scic, il n y a pas d attribution de ristourne (part travail). Décision de pré-répartition Que faire en cas de clé variable de répartition? Les statuts laissent le soin au gérant dans la SARL, et au conseil d administration ou au directoire dans la SA, de procéder à la pré-répartition qui devra être ratifiée par l assemblée générale annuelle d approbation des comptes. Cette procédure a été mise en place pour tenir compte de l instruction fiscale du 30 novembre 1989 relative à la déduction du résultat fiscal des ristournes (part travail dans les Scop) versées par les sociétés coopératives à leurs membres. L administration fiscale admet que la ristourne versée aux coopérateurs et aux salariés dans la Scop (la part travail) puisse être déduite de l exercice servant de base au calcul (et non de l exercice suivant) si les conditions suivantes sont réunies : avant la clôture de l exercice, la coopérative doit prendre un engagement ferme et définitif non seulement sur le principe de versement de la ristourne, mais aussi sur ses modalités de calcul et son montant. Il appartient au conseil d administration, au directoire ou au gérant, selon la forme de la coopérative, de prendre ces décisions. Un simple engagement d attribution des ristournes n est pas suffisant ; ce pouvoir de décision attribué aux organes dirigeants de la coopérative doit être prévu dans les statuts ; 5

6 La pré-répartition devra être approuvée par l assemblée générale ordinaire. Une copie certifiée conforme de la délibération de l assemblée générale ordinaire devra être adressée au service local des impôts. Le principal avantage de cette clé variable est, de façon plus importante dans une Scop que dans une Scic, de permettre une véritable politique d affectation du résultat en permettant, chaque année, d affecter les excédents de la coopérative en fonction de l objectif poursuivi qui peut tout à fait varier d un exercice à l autre (besoin de renforcement des capitaux propres, souci de rémunérer le capital, recherche de l optimum fiscal, etc.) La difficulté est qu il faut chaque année procéder à des simulations et être très attentifs à respecter, en temps utile, les conditions énumérées par l instruction fiscale. À défaut, il n y aura pas déductibilité sur l exercice en cours mais sur l exercice suivant. Nous incitons les Scop et les Scic à se rapprocher de leurs unions régionales pour préparer cette prérépartition, notamment pour déterminer au mieux la répartition à privilégier dans l intérêt de la coopérative et de procéder aux simulations nécessaires. n Preuve de la décision prise La Scop doit pouvoir démontrer que la décision a été prise avant la clôture de l exercice. Dans les SA, le procès-verbal du conseil d administration ou du directoire semble suffire comme élément de preuve. Dans les SARL, la preuve est plus difficile à apporter. Lorsque la coopérative comporte peu d associés, une assemblée doit être tenue. Il suffit pour cela de réunir les associés et de rédiger un procès-verbal de la réunion. Dans les coopératives où il est plus difficile de réunir les associés, il faut établir un document signé par les associés établissant que la décision de pré-répartition leur a bien été communiquée avant la clôture de l exercice. Ce document peut être recopié sur le livre des assemblées générales. Signature des bulletins de souscription (Scop) Afin d augmenter leur capital, la plupart des Scop prévoient dans leurs statuts un engagement de souscription des associés salariés ou assimilés qui se matérialise par un prélèvement sur salaire. Le montant prélevé mensuellement est alors inscrit sur un compte d attente et viré au compte capital en fin d exercice. L article 2 du décret du 19 janvier 1979 prévoit que la souscription de parts doit être constatée sur un bulletin de souscription signé par l associé concerné. À défaut de signature du bulletin de souscription, les sommes correspondantes ne sont pas considérées comme du capital, mais comme des créances en compte courant, remboursables à tout moment à l associé qui en fait la demande. Pour éviter tout litige sur la nature juridique de ces sommes, nous incitons les Scop à respecter cette obligation et à faire signer le bulletin de souscription correspondant. À noter que la remontée en capital se fait pour plus de commodité à la clôture de l exercice mais qu il pourrait être envisagé d y procéder mensuellement avec un bulletin de souscription signé selon la même périodicité. 6

7 Provision pour investissement (ppi) Le régime fiscal applicable aux Scop permet, en cas d existence d un accord dérogatoire de participation, de constituer une PPI et de la déduire fiscalement pour un montant égal au montant attribué à la réserve spéciale de participation (RSP). Dans quasiment toutes les Scop, les réserves tiennent lieu de PPI, comme la loi les y autorise, et sont donc fiscalement déductibles. La Scop doit réaliser des investissements pour le montant défiscalisé de la PPI et ce dans un délai de quatre ans. Ce délai court à compter de l ouverture de l exercice suivant celui au cours duquel la provision a été constituée. Il faut donc veiller à ce que les PPI constituées avant la clôture de l exercice clos le 31 décembre 2009 fassent l objet d investissements d un même montant avant le 31 décembre La mise en place d un tableau de suivi peut être un outil de contrôle permettant à la Scop de vérifier si les sommes défiscalisées ont bien été utilisées dans le délai légal. Exemple de tableau Années Totaux PPI constituées 0 Investissements réalisés : Investissements affectés Restant à investir Non imputés À réintégrer

8 droit fiscal Comptes courants d associés Déductibilité des intérêts Le taux moyen pratiqué (TMP) est le taux des prêts aux entreprises d une durée initiale supérieure à deux ans, à taux variable, et est utilisé par la direction générale des finances publiques pour le calcul du taux maximum des intérêts déductibles sur les comptes courants d associés. Au cours du troisième trimestre 2013, le taux moyen est de 2,81 %. Dès lors, le taux limite de déduction des intérêts servis aux comptes courants s établit comme suit pour les coopératives dont la date de clôture d exercice est la suivante : du 30 septembre au 30 octobre 2013 : 2,84 % ; du 31 octobre au 29 novembre 2013 : 2,82 % ; Du 30 novembre au 30 décembre 2013 : 2,80 %. > Avis du 25 septembre 2013, JO 28 septembre

9 droit des sociétés Dirigeants et Banque de France Suppression de l indicateur 040 La Banque de France attribue un indicateur aux dirigeants de société et entrepreneurs individuels. Il est constitué à partir des données publiques détenues par les greffes des tribunaux de commerce. Cet indicateur peut être communiqué aux établissements de crédit et aux administrations à vocation économique et financière. Il retient particulièrement l attention des banques en cas de demandes de crédit pour des besoins professionnels. En revanche, sa prise en compte est interdite pour des demandes de crédit pour des besoins personnels. Jusqu au 9 septembre 2013, il existait quatre types d indicateur, à savoir : 000 : indicateur neutre ; 040 : indicateur significatif des dirigeants ayant connu une seule liquidation judiciaire depuis moins de trois ans ; 050 : indicateur significatif pour les dirigeants ayant exercé dans deux entreprises qui ont fait l objet d un jugement de liquidation judiciaire datant de moins de cinq ans / dans le cadre d un redressement judiciaire à titre personnel, un plan de redressement a été arrêté (durée d attribution de l indicateur d un maximum de cinq ans à compter de la date de jugement) / une procédure de sauvegarde a été ouverte ou un plan de sauvegarde arrêté, à titre personnel (durée d attribution d un maximum de trois ans à compter de la date de jugement) ; 060 : indicateur significatif pour les dirigeants ayant exercé dans trois entreprises au moins qui ont fait chacune l objet d un jugement de liquidation judiciaire datant de moins de cinq ans / la personne physique a fait l objet, à titre personnel, d une faillite personnelle ou d une interdiction de diriger, gérer, administrer ou contrôler ou d un jugement de redressement judiciaire (durée d attribution maximale de deux ans si jugement sans suite) ou d un jugement de liquidation judiciaire (durée d attribution maximale de cinq ans à compter du jugement). En cas de liquidation judiciaire, l indicateur est attribué aux personnes dirigeantes à la date de cessation des paiements et dans les six mois qui l ont précédée, même si ces personnes ont depuis cessé leurs fonctions. L indicateur autre que 000 est communiqué au dirigeant concerné. Le dirigeant peut également accéder gratuitement aux informations qui le concernent sur le site Le décret du 2 septembre 2013 applicable dès le 9 septembre a supprimé l indicateur 040 de la base de données du fichier bancaire des entreprises (FIBEN) de la Banque de France. Les dirigeants qui s étaient vu attribuer cet indicateur relèvent depuis cette date de l indicateur 000. Chaque dirigeant concerné sera informé par courrier. > Décret n du 2 septembre 2013 > Article D du Code monétaire et financier 9

La Fiscalité de l Épargne Salariale

La Fiscalité de l Épargne Salariale FISCALITÉ La Fiscalité de l Épargne Salariale Le cadre fiscal et social pour l entreprise A - Les versements dans les dispositifs Pour l entreprise Nature du versement Charges sociales et taxes patronales

Plus en détail

info ACTUALITÉ JURIDIQUE DROIT FISCAL Déclaration des revenus 2014 au titre des revenus 2013 Opérations particulières concernant les coopérateurs

info ACTUALITÉ JURIDIQUE DROIT FISCAL Déclaration des revenus 2014 au titre des revenus 2013 Opérations particulières concernant les coopérateurs n 7 > 4 avril 2014 info Sommaire > Droit fiscal : déclaration des revenus 2014 au titre des revenus 2013 - opérations particulières concernant les coopérateurs ACTUALITÉ JURIDIQUE DROIT FISCAL Déclaration

Plus en détail

info ACTUALITÉ JURIDIQUE SPECIAL LOI ESS

info ACTUALITÉ JURIDIQUE SPECIAL LOI ESS n 14 > 29 juillet 2014 info ACTUALITÉ JURIDIQUE SPECIAL LOI ESS Ce troisième volet consacré au projet de loi relatif à la reconnaissance et au développement de l Economie sociale et solidaire intervient

Plus en détail

«TRANSMÉA», UN FONDS UNIQUE DE CAPITAL INVESTISSEMENT DÉDIÉ AUX RES ORGANISÉS EN SCOP

«TRANSMÉA», UN FONDS UNIQUE DE CAPITAL INVESTISSEMENT DÉDIÉ AUX RES ORGANISÉS EN SCOP «TRANSMÉA», UN FONDS UNIQUE DE CAPITAL INVESTISSEMENT DÉDIÉ AUX RES ORGANISÉS EN SCOP I. Présentation de l action La Région Rhône-Alpes a lancé en 2007, en partenariat avec l Union régionale des Scop (Urscop),

Plus en détail

4 - L affectation du résultat des sociétés

4 - L affectation du résultat des sociétés Les écritures liées à la vie d une société 3.2 4 - L affectation du résultat des sociétés Référence Internet Saisissez la «Référence Internet» dans le moteur de recherche du site www.editions-tissot.fr

Plus en détail

Dossier page 2 à 6. Brèves en page 7. La Loi Madelin (non-salariés non agricoles) Newsletter d informations juridiques et fiscales Expert

Dossier page 2 à 6. Brèves en page 7. La Loi Madelin (non-salariés non agricoles) Newsletter d informations juridiques et fiscales Expert VOTRE CONSEILLER Newsletter d informations juridiques et fiscales Fippatrimoine.com N 51 MARS 2013 ÉLÉPHANT PATRIMOINE Gérard CHIQUOT 9 rue de Courtalin - Marne La Vallée 77700 Magny Le Hongre g.chiquot@fippatrimoine.com

Plus en détail

NOMINATION OBLIGATOIRE DU COMMISSAIRE AUX COMPTES (tableau de synthèse)

NOMINATION OBLIGATOIRE DU COMMISSAIRE AUX COMPTES (tableau de synthèse) NOMINATION OBLIGATOIRE DU COMMISSAIRE AUX COMPTES (tableau de synthèse) Entités Textes applicables Organes compétents (en cours de vie sociale) Observations Administrateurs et mandataires judiciaires C.

Plus en détail

L écosystème de l ESS en Languedoc-Roussillon

L écosystème de l ESS en Languedoc-Roussillon L écosystème de l ESS en Languedoc-Roussillon Debate 7. Muriel Nivert-Boudou DG Cress LR www.cresslr.org www.coventis.org Bref historique de l ESS en France L Economie sociale est née et a pris son essor

Plus en détail

Les intérêts des comptes courants d associés Novembre 2013

Les intérêts des comptes courants d associés Novembre 2013 Les intérêts des comptes courants d associés Novembre 2013 Les Intérêts des Comptes Courants d Associés- Généralités 2 PAGES Généralités 3 Champs d application 5 La libération totale du capital 6 Le taux

Plus en détail

Chap. 9 : L affectation du résultat

Chap. 9 : L affectation du résultat 1 / 9 Chap. 9 : L affectation du résultat L affectation du résultat de l exercice N est une opération de l exercice suivant N+1. Les bénéfices peuvent être maintenus dans l entreprise (mis en réserves)

Plus en détail

DECRYPTAGE DE L ACTUALITE FISCALE RECENTE

DECRYPTAGE DE L ACTUALITE FISCALE RECENTE Missions comptables Audit légal Audit Contractuel Missions juridiques et fiscales Missions sociales Expertise et conseil de gestion Conseil en organisation Certification ISO Informatique Formation DECRYPTAGE

Plus en détail

L ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE

L ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE L ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE Définitions Un peu d histoire Quelques chiffres, les acteurs La finance solidaire Définitions L économie sociale et solidaire (ESS) rassemble deux concepts, rappelé dans

Plus en détail

11 Détermination de votre résultat fiscal 2012

11 Détermination de votre résultat fiscal 2012 11 Détermination de votre résultat fiscal 2012 Six nouveaux retraitements extra-comptables MC 816, 817, 939-1, 1880, 1918-4, 2153-1, 2220-2, 2857 PAR LES AUTEURS DU MEMENTO ANNE-LYSE BLANDIN, Associée,

Plus en détail

Régime social et fiscal des primes d intéressement

Régime social et fiscal des primes d intéressement Régime social et fiscal des primes d intéressement Les primes d intéressement constituent pour le salarié un complément de rémunération. Cependant, afin de favoriser la mise en place d un régime d intéressement

Plus en détail

Le financement fiscal de l innovation vendredi 28 septembre 2012

Le financement fiscal de l innovation vendredi 28 septembre 2012 Le financement fiscal de l innovation vendredi 28 septembre 2012 Sogedev en bref» Création en 2002,» Plus de 2000 missions de conseil,» Plus de 700 clients à travers la France, tous domaines d activité

Plus en détail

Avenir des retraites : l Assurance retraite lance une grand campagne de communication

Avenir des retraites : l Assurance retraite lance une grand campagne de communication Avenir des retraites : l Assurance retraite lance une grand campagne de communication Alors que les concertations sur la réforme des retraites sont actuellement en cours, l Assurance retraite, premier

Plus en détail

Livret d accueil. Présentation de l économie sociale et solidaire à destination de ses acteurs. S associer coopérer mutualiser

Livret d accueil. Présentation de l économie sociale et solidaire à destination de ses acteurs. S associer coopérer mutualiser Livret d accueil Présentation de l économie sociale et solidaire à destination de ses acteurs S associer coopérer mutualiser PRÉAMBULE Accueillir au sein des structures de l Économie Sociale et Solidaire

Plus en détail

BACE BDE Expertise Conseils

BACE BDE Expertise Conseils BACE BDE Expertise Conseils Exclusivité BNI B&B Quelques optimisations fiscales pour vos sociétés (PME) avant la fin de l année Décembre 2014 SOMMAIRE 1. Acquisition d œuvre d art 2. Mécénat d entreprise

Plus en détail

PERP LIGNAGE PLAN D ÉPARGNE RETRAITE POPULAIRE

PERP LIGNAGE PLAN D ÉPARGNE RETRAITE POPULAIRE PLAN D ÉPARGNE RETRAITE POPULAIRE PERP LIGNAGE Contrat d assurance sur la vie souscrit par le Groupement d Épargne Retraite Populaire ADRECO auprès d ORADEA VIE, compagnie d assurance vie et de capitalisation,

Plus en détail

L Info sociale réservée aux dirigeants d entreprise présentée par RV Assurance & Courtage

L Info sociale réservée aux dirigeants d entreprise présentée par RV Assurance & Courtage L Info sociale réservée aux dirigeants d entreprise présentée par RV Assurance & Courtage N 2 Edito Cher partenaire, La fin du premier semestre 2013 s achève dans une ambiance économique et sociale morose

Plus en détail

Associations Dossiers pratiques

Associations Dossiers pratiques Associations Dossiers pratiques La loi ESS, enjeux et opportunités (Dossier réalisé par Michèle Lorillon, In Extenso) La loi relative à l Economie Sociale et Solidaire (ESS), qui était tant attendue par

Plus en détail

Conférence CRA / CLENAM. La nouvelle donne fiscale pour la transmission des PME

Conférence CRA / CLENAM. La nouvelle donne fiscale pour la transmission des PME Conférence CRA / CLENAM La nouvelle donne fiscale pour la transmission des PME Sylvie Scelles-Tavé Avocat Associée Stéphany Brevost Avocat - fiscaliste 22 Octobre 2012 Préambule La colonne vertébrale de

Plus en détail

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES. Convention collective nationale IDCC : 1619. CABINETS DENTAIRES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES. Convention collective nationale IDCC : 1619. CABINETS DENTAIRES MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES Brochure n 3255 Convention collective nationale IDCC : 1619. CABINETS DENTAIRES ACCORD DU 28 FÉVRIER 2014 RELATIF AU TEMPS

Plus en détail

vendredi 17 et samedi 18 octobre 2014 niort / salle de l acclameur Rendez-vous national innover et entreprendre créer son emploi

vendredi 17 et samedi 18 octobre 2014 niort / salle de l acclameur Rendez-vous national innover et entreprendre créer son emploi vendredi 17 et samedi 18 octobre 2014 niort / salle de l acclameur Rendez-vous national de S l économie ociale & olidaire entrée libre innover et entreprendre créer son emploi FondeR son association epargner

Plus en détail

Les rachats de contrats d assurance-vie après 60 ans en 2012 FFSA

Les rachats de contrats d assurance-vie après 60 ans en 2012 FFSA CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 17 décembre 2013 à 14h30 «Etat des lieux sur l épargne en prévision de la retraite» Document N 8 Document de travail, n engage pas le Conseil Les

Plus en détail

LOIS. LOI n o 2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l économie sociale et solidaire (1) NOR : ERNX1315311L. TITRE I er DISPOSITIONS COMMUNES

LOIS. LOI n o 2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l économie sociale et solidaire (1) NOR : ERNX1315311L. TITRE I er DISPOSITIONS COMMUNES LOIS LOI n o 2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l économie sociale et solidaire (1) NOR : ERNX1315311L L Assemblée nationale et le Sénat ont adopté, Le Président de la République promulgue la loi dont

Plus en détail

Agence pour le Développement des Entreprises Sociales et Solidaires. en Haute-Normandie

Agence pour le Développement des Entreprises Sociales et Solidaires. en Haute-Normandie Agence pour le Développement des Entreprises Sociales et Solidaires en Haute-Normandie VIDEO Entreprendre autrement Economie sociale et solidaire? Mutuelles, banques coopératives, fondations Associations

Plus en détail

STATUTS GRAND PARIS SEINE OUEST ENERGIE, AGENCE LOCALE DE L ENERGIE

STATUTS GRAND PARIS SEINE OUEST ENERGIE, AGENCE LOCALE DE L ENERGIE STATUTS GRAND PARIS SEINE OUEST ENERGIE, AGENCE LOCALE DE L ENERGIE Article 1 - Constitution La présente association est une association régie par la loi du 1 er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901.

Plus en détail

ASSEMBLÉE NATIONALE PROJET DE LOI

ASSEMBLÉE NATIONALE PROJET DE LOI TEXTE ADOPTÉ n 387 «Petite loi» ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 QUATORZIÈME LÉGISLATURE SESSION EXTRAORDINAIRE DE 2013-2014 21 juillet 2014 PROJET DE LOI relatif à l économie sociale

Plus en détail

Ce qu il faut savoir en 20 points

Ce qu il faut savoir en 20 points Ce qu il faut savoir en 20 points 1. Comptabilité allégée : o registre des ventes : les obligations comptables des autoentrepreneurs sont réduites. Ils peuvent simplement tenir un livre chronologique mentionnant

Plus en détail

La loi sur l économie sociale et solidaire. Les principales dispositions et quelques angles de vue

La loi sur l économie sociale et solidaire. Les principales dispositions et quelques angles de vue La loi sur l économie sociale et solidaire Les principales dispositions et quelques angles de vue La loi ESS du 31 juillet 2014 les racines de l ESS Un peu d histoire: Des lois sur les coopératives, les

Plus en détail

Ministère de l emploi, de la cohésion sociale et du logement. Ministère de la santé et des solidarités

Ministère de l emploi, de la cohésion sociale et du logement. Ministère de la santé et des solidarités Ministère de l emploi, de la cohésion sociale et du logement Ministère de la santé et des solidarités Direction générale du travail Bureau RT3 - Durée et Revenus du Travail Section participation financière

Plus en détail

Economie Sociale et Solidaire, une invitation à vivre autrement!

Economie Sociale et Solidaire, une invitation à vivre autrement! Economie Sociale et Solidaire, une invitation à vivre autrement! Dossier de presse Rencontres Solidaires en Rhône-Alpes Novembre 2010 Plus de 100 rendez-vous en Rhône-Alpes! Service presse 04 72 59 40

Plus en détail

Présentation du fonds de dotation

Présentation du fonds de dotation Présentation du fonds de dotation Mardi 9 avril 2013 Lors de l Assemblée Générale de la FEVIS (Fédération des Ensembles Vocaux et Instrumentaux Spécialisés) 10 rue Coquillière 75001 PARIS Maître Laurent

Plus en détail

L immobilier en centre ville

L immobilier en centre ville La note d information de la SCPI URBAN PATRIMOINE 2 a reçu le visa de l AMF n 11-37 en date du 18/10/2011 ; elle peut être obtenue gratuitement auprès de la Société de Gestion par demande adressée à :

Plus en détail

L immobilier en centre ville

L immobilier en centre ville SCPI «Scellier BBC Intermédiaire*» L immobilier en centre ville Mise à jour - 31 janvier 2012 *Le dispositif fiscal «Scellier BBC Intermédiaire» offre au souscripteur une réduction d impôt en contrepartie

Plus en détail

DROIT FISCAL. DCG - Session 2008 Corrigé indicatif

DROIT FISCAL. DCG - Session 2008 Corrigé indicatif DROIT FISCAL DCG - Session 2008 Corrigé indicatif DOSSIER 1-1- Régime d imposition - Quel est le régime d imposition à la de la SA Habitat? La SA Habitat réalise des ventes (menuiseries) et des prestations

Plus en détail

Responsabilité pénale de l association

Responsabilité pénale de l association Responsabilité pénale de l association Infractions limitativement définies : Le code pénal prévoit la responsabilité pénale des personnes morales à raison des infractions réalisées pour leur compte et

Plus en détail

Plan comptable des associations et fondations

Plan comptable des associations et fondations Plan comptable des associations et fondations Classe 1 - Comptes de capitaux Classe 2 Comptes d immobilisations Classe 3 Comptes de stocks Classe 4 Comptes de tiers Classe 5 Comptes financiers Classe 6

Plus en détail

PROTOCOLE. Entre le Barreau de Paris, le Tribunal de Commerce et le Greffe. Le Barreau de Paris, représenté par son Bâtonnier en exercice,

PROTOCOLE. Entre le Barreau de Paris, le Tribunal de Commerce et le Greffe. Le Barreau de Paris, représenté par son Bâtonnier en exercice, PROTOCOLE Entre le Barreau de Paris, le Tribunal de Commerce et le Greffe Le Barreau de Paris, représenté par son Bâtonnier en exercice, Le Tribunal de commerce de Paris, représenté par son Président en

Plus en détail

HAUT COMITE DE GOUVERNEMENT D ENTREPRISE GUIDE D APPLICATION DU CODE AFEP-MEDEF DE GOUVERNEMENT D ENTREPRISE DES SOCIETES COTEES DE JUIN 2013

HAUT COMITE DE GOUVERNEMENT D ENTREPRISE GUIDE D APPLICATION DU CODE AFEP-MEDEF DE GOUVERNEMENT D ENTREPRISE DES SOCIETES COTEES DE JUIN 2013 HAUT COMITE DE GOUVERNEMENT D ENTREPRISE GUIDE D APPLICATION DU CODE AFEP-MEDEF DE GOUVERNEMENT D ENTREPRISE DES SOCIETES COTEES DE JUIN 2013 Janvier 2014 Ce guide a pour objet de préciser l interprétation

Plus en détail

4. Déduction des intérêts d emprunt pour l acquisition de la résidence principale

4. Déduction des intérêts d emprunt pour l acquisition de la résidence principale Lettre d'information - Septembre - Octobre 2007 MESURES FISCALES ET PATRIMONIALES EN FAVEUR DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DU POUVOIR D ACHAT ENTREPRISES 1. Défiscalisation des heures supplémentaires 2. Parachutes

Plus en détail

Comptes de tiers (Classe 4)

Comptes de tiers (Classe 4) Comptes de tiers (Classe 4) Les comptes de tiers, notamment le compte 40 «Fournisseurs et comptes rattachés» et le compte 41 «Clients et comptes rattachés», peuvent être subdivisés pour identifier : les

Plus en détail

Principales mesures du projet de loi Économie Sociale et Solidaire

Principales mesures du projet de loi Économie Sociale et Solidaire Principales mesures du projet de loi Adopté le 21 juillet 2014 Document édité le 22 juillet 2014 #loiess Sommaire Introduction aux principales mesures du projet de loi relatif à l Économie sociale et solidaire...

Plus en détail

Regards croisés sur l auto-entrepreunariat

Regards croisés sur l auto-entrepreunariat Regards croisés sur l auto-entrepreunariat Septembre 2013 Toute publication totale ou partielle doit impérativement utiliser la mention complète suivante : «Sondage OpinionWay pour l Union des Auto-Entrepreneurs

Plus en détail

Procès-verbal de l Assemblée Générale Extraordinaire du 4 février 2012

Procès-verbal de l Assemblée Générale Extraordinaire du 4 février 2012 Procès-verbal de l Assemblée Générale Extraordinaire du 4 février 2012 Le 4 février 2012, à l Isle-Adam (95290), Maison de l Amitié, 44, avenue de Paris, les membres de l association «Initiatives et Actions

Plus en détail

N 20 14 / 001 14/02/2014

N 20 14 / 001 14/02/2014 N 20 14 / 001 14/02/2014 Origine : Direction de la Règlementation et des Affaires Juridiques Contact : Département de la Règlementation du Recouvrement Draj.reglementationrecouvrement@rsi.fr Annexes :

Plus en détail

Guide pratique de l épargnant

Guide pratique de l épargnant Guide pratique de l épargnant Article 83 euro rendre votre contrat / Effectuer des versements individuels facultatifs / La vie de votre contrat en 8 questions / C otre complément de revenu / Consulter

Plus en détail

Flash fiscal. Impôts 2014 sur revenus 2013

Flash fiscal. Impôts 2014 sur revenus 2013 Flash fiscal Impôts 2014 sur revenus 2013 France Angels Mars 2014 Déclaration impôts sur le revenu (impôts payé en 2014 sur revenus 2013) Dates de limite d envoi de la déclaration : Le 20 mai si vous l

Plus en détail

Entreprendre autrement: Introduction à l économie sociale et solidaire et à l Entrepreneuriat social

Entreprendre autrement: Introduction à l économie sociale et solidaire et à l Entrepreneuriat social Entreprendre autrement: Introduction à l économie sociale et solidaire et à l Entrepreneuriat social Université de Caen - Master 2 : Entrepreneuriat UFR - Sciences Economiques et de Gestion Février 2009

Plus en détail

REGLEMENT MUTUALISTE DE LA MUTUELLE D ARGENSON ET DES FONCTIONNAIRES DE L ENSEIGNEMENT PUBLIC (Article 4 des Statuts) TITRE I

REGLEMENT MUTUALISTE DE LA MUTUELLE D ARGENSON ET DES FONCTIONNAIRES DE L ENSEIGNEMENT PUBLIC (Article 4 des Statuts) TITRE I REGLEMENT MUTUALISTE DE LA MUTUELLE D ARGENSON ET DES FONCTIONNAIRES DE L ENSEIGNEMENT PUBLIC (Article 4 des Statuts) Siège Social : 7/9 Villa de Lourcine 75014 PARIS. TITRE I DISPOSITIONS GENERALES Article

Plus en détail

N 377 ASSEMBLÉE NATIONALE PROPOSITION DE LOI

N 377 ASSEMBLÉE NATIONALE PROPOSITION DE LOI N 377 ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 QUATORZIÈME LÉGISLATURE Enregistré à la Présidence de l Assemblée nationale le 13 novembre 2012. PROPOSITION DE LOI relative à la création d un

Plus en détail

Le PLAN COMPTABLE DES ASSOCIATIONS détaillé

Le PLAN COMPTABLE DES ASSOCIATIONS détaillé Loi1901.com présente : Le PLAN COMPTABLE DES ASSOCIATIONS détaillé (Prenant en compte les nouvelles dispositions du règlement N 99-01 du 16 février 1999 relatif aux modalités d établissement des comptes

Plus en détail

GUIDE PRATIQUE ÉTOILE pei 2 ÉTOILE percoi 2

GUIDE PRATIQUE ÉTOILE pei 2 ÉTOILE percoi 2 GUIDE PRATIQUE ÉTOILE pei 2 ÉTOILE percoi 2 SOMMAIRE Composez votre dispositif sur mesure 4 Étoile PEI 2 - Étoile PERCOI 2 Principales caractéristiques 5 Conseils d optimisation pour le dirigeant et les

Plus en détail

Salon des Entrepreneurs Paris 2007-14ème Édition. Entreprise individuelle ou société? Gérant minoritaire ou majoritaire? Quel statut choisir?

Salon des Entrepreneurs Paris 2007-14ème Édition. Entreprise individuelle ou société? Gérant minoritaire ou majoritaire? Quel statut choisir? Salon des Entrepreneurs Paris 2007-14ème Édition Entreprise individuelle ou société? Gérant minoritaire ou majoritaire? Quel statut choisir? Intervenants Angèle CAMUS Expert-comptable Philippe SAUZE Gan

Plus en détail

Avertissement : ceci est un corrigé indicatif qui n engage que son auteur

Avertissement : ceci est un corrigé indicatif qui n engage que son auteur DCG UE4 DROIT FISCAL - session 2014 Proposition de CORRIGÉ 2014 dcg-lyon.fr Avertissement : ceci est un corrigé indicatif qui n engage que son auteur DOSSIER 1 TAXE SUR LA VALEUR AJOUTÉE - 5 points 1.

Plus en détail

1. Censure constitutionnelle de la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus CEHR

1. Censure constitutionnelle de la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus CEHR Information Rappel : Cette newsletter a pour objectif d attirer votre attention sur des points d actualité, des nouvelles dispositions légales et des lacunes éventuelles dans votre exploitation sur lesquelles

Plus en détail

Mon épargne mon patrimoine. Une épargne, des projets

Mon épargne mon patrimoine. Une épargne, des projets Mon épargne mon patrimoine Une épargne, des projets Une épargne, des projets, toutes les solutions sont au Crédit Mutuel Que vous souhaitiez vous constituer une épargne disponible, un capital pour préparer

Plus en détail

STATUTS DE CONTACT PARIS ILE-DE-FRANCE

STATUTS DE CONTACT PARIS ILE-DE-FRANCE STATUTS DE CONTACT PARIS ILE-DE-FRANCE Chapitre 1 - BUT ET COMPOSITION DE L ASSOCIATION Article 1 Il est fondé entre les adhérent-e-s aux présents statuts une association régie par la loi du 1 er juillet

Plus en détail

IMPOSITION DES DIVIDENDES DISTRIBUES EN 2012

IMPOSITION DES DIVIDENDES DISTRIBUES EN 2012 IMPOSITION DES DIVIDENDES DISTRIBUES EN 2012 Les lois de finances de la fin 2012 ont modifié sur de nombreux points le mode d'imposition des dividendes des SARL et des EURL à l'i.s S'agissant des dividendes

Plus en détail

CONVOCATIONS WEBORAMA

CONVOCATIONS WEBORAMA CONVOCATIONS ASSEMBLÉES D'ACTIONNAIRES ET DE PORTEURS DE PARTS WEBORAMA Société anonyme à conseil d administration au capital social de 385.922,79 euros Siège social : 15, rue Clavel - 75019 Paris 418

Plus en détail

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ------------------- Le Conseil des Ministres PLAN COMPTABLE DES COLLECTIVITES TERRITORIALES T - UEMOA - I - PRESENTATION DU PLAN COMPTABLE I.1 - Les classes

Plus en détail

Loi de finances pour 2014 et loi de finances rectificative pour 2013 : Quels sont les principaux changements?

Loi de finances pour 2014 et loi de finances rectificative pour 2013 : Quels sont les principaux changements? Le 27 janvier 2014 Loi de finances pour 2014 et loi de finances rectificative pour 2013 : Quels sont les principaux changements? I. POUR LES ENTREPRISES 1.1 Nouvelle taxe exceptionnelle sur les hautes

Plus en détail

Principales mesures de la loi relative à l Économie Sociale et Solidaire

Principales mesures de la loi relative à l Économie Sociale et Solidaire Principales mesures de la loi relative à l Promulguée le 31 juillet 2014 #loiess Sommaire Introduction aux principales mesures du projet de loi relatif à l Économie sociale et solidaire........................................................5

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE LA JUSTICE Décret n o 2014-736 du 30 juin 2014 pris pour l application de l ordonnance n o 2014-326 du 12 mars 2014 portant réforme de la prévention

Plus en détail

FISCALITE DES PARTICULIERS ET DU PATRIMOINE

FISCALITE DES PARTICULIERS ET DU PATRIMOINE FISCALITE DES PARTICULIERS ET DU PATRIMOINE BAREME TRAITEMENTS ET SALAIRES PEA Fin du gel du barème : Revalorisation de 0,8% de l ensemble des tranches applicables aux revenus de 2013. Plafonnement du

Plus en détail

DELIBERATION N CR 31-14

DELIBERATION N CR 31-14 1 CR 31-14 DELIBERATION N CR 31-14 DU 20 JUIN 2014 RENFORCER ET SPÉCIALISER LA GAMME RÉGIONALE D'INVESTISSEMENT EN FONDS PROPRES : FONDS NUMERIQUE, SILVER ECONOMIE ET ILE-DE- FRANCE CAPITAL 2 LE CONSEIL

Plus en détail

Créer en solo : EI, AE, EURL, SASU Quel statut juridique choisir pour réaliser votre projet? Maître Muriel LEON Ordre des Avocats

Créer en solo : EI, AE, EURL, SASU Quel statut juridique choisir pour réaliser votre projet? Maître Muriel LEON Ordre des Avocats Créer en solo : EI, AE, EURL, SASU Quel statut juridique choisir pour réaliser votre projet? Maître Muriel LEON Ordre des Avocats Plan de l intervention 1. Contexte du projet 2. Statut du projet Partie

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE L ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT ET DE L AMÉNAGEMENT DURABLES Décret n o 2007-1303 du 3 septembre 2007 fixant les règles nationales d éligibilité

Plus en détail

Guide. du Correspondant Mutualiste

Guide. du Correspondant Mutualiste Guide du Correspondant Mutualiste Version 2 - Janvier 2011 La Mutuelle Nationale Territoriale - Mutuelle soumise aux dispositions du Code de la Mutualité - RNM 775 678 587 - Document non contractuel -

Plus en détail

L immobilier en centre ville

L immobilier en centre ville La note d information prévue par le Code Monétaire et Financier a obtenu de l Autorité des Marchés Financiers le visa SCPI n 12-25 en date du 20/11/2012. Elle peut être obtenue gratuitement auprès de la

Plus en détail

TOUT SAVOIR SUR LE COMPTE ÉPARGNE TEMPS

TOUT SAVOIR SUR LE COMPTE ÉPARGNE TEMPS CET épargne salariale TOUT SAVOIR SUR LE COMPTE ÉPARGNE TEMPS Sommaire Compte épargne temps 3 Historique 4 Mise en place 6 Alimentation 8 Utilisation 10 Optimiser le CET 14 COMPTE ÉPAR- GNE TEMPS Le Compte

Plus en détail

La Lettre COFIGE Patrimoine Octobre 2013 - N 12. Projet de loi de finances 2014 Projet de loi de financement de la Sécurité Sociale 2014

La Lettre COFIGE Patrimoine Octobre 2013 - N 12. Projet de loi de finances 2014 Projet de loi de financement de la Sécurité Sociale 2014 Madame, Monsieur, Le projet de loi de finances pour 2014 a été présenté en Conseil des ministres le 25 septembre. Le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2014 a été quant à lui rendu

Plus en détail

Mutuelle obligatoire p.2. p.4 NUMÉRO 1 - JUILLET 2013

Mutuelle obligatoire p.2. p.4 NUMÉRO 1 - JUILLET 2013 Mutuelle obligatoire p.2 Dividendes et RSI p.4 NUMÉRO 1 - JUILLET 2013 1 Actualités AVEC COGEP, VOUS ETES BIEN ENTOURéS Face à l accélération du monde économique et aux nombreux défis que vous devez relever,

Plus en détail

Les sociétés agricoles

Les sociétés agricoles Les sociétés agricoles L exercice d une activité agricole peut se faire soit dans le cadre d une entreprise individuelle soit dans le cadre d une société. Dans cette dernière situation, la loi prévoit

Plus en détail

Mesures patrimoniales de la loi de finances 2014, de la loi de finances rectificatives pour 2013

Mesures patrimoniales de la loi de finances 2014, de la loi de finances rectificatives pour 2013 Sources : Mesures patrimoniales de la loi de finances 2014, de la loi de finances rectificatives pour 2013 Loi de finances 2014 : http://www.assembleenationale.fr/14/ta/ta0267.asp Loi de finances rectificatives

Plus en détail

L EIRL. Un nouveau statut juridique et fiscal pour l entrepreneur. Avril 2012

L EIRL. Un nouveau statut juridique et fiscal pour l entrepreneur. Avril 2012 L EIRL Un nouveau statut juridique et fiscal pour l entrepreneur Avril 2012 1 Un nouveau statut : l EIRL Présentation de l EIRL Pourquoi? Pour qui? Comment? Quand? Le contexte d adoption Les caractéristiques

Plus en détail

Règlement financier et de Gestion de la F.F.S.B.

Règlement financier et de Gestion de la F.F.S.B. Règlement financier et de Gestion de la F.F.S.B. du 26/02/2005 modifié les 15/03/2008, 21/04/2012 et 22/02/2014 I.REGLEMENT FINANCIER PREAMBULE La Fédération Française du Sport Boules, bénéficiant d une

Plus en détail

ARRETE n 1CM du 4 janvier 2001 relatif au plan comptable notarial de Polynésie française. (JOPF du 11 janvier 2001, n 2, p. 78)

ARRETE n 1CM du 4 janvier 2001 relatif au plan comptable notarial de Polynésie française. (JOPF du 11 janvier 2001, n 2, p. 78) 1 ARRETE n 1CM du 4 janvier 2001 relatif au plan comptable notarial de Polynésie française. (JOPF du 11 janvier 2001, n 2, p. 78) Le Président du gouvernement de la Polynésie française, Sur le rapport

Plus en détail

641/644 Rémunérations du personnel

641/644 Rémunérations du personnel comptes, des rémunérations versées aux 5 ou 10 personnes les mieux rémunérées. Toutefois, le montant global des rémunérations versées à ces personnes les mieux rémunérées n a pas à être communiqué lorsque

Plus en détail

LACOURTE NOTE FISCALE OCTOBRE 2012

LACOURTE NOTE FISCALE OCTOBRE 2012 Le projet de Loi de finances pour 2013 présenté en Conseil des Ministres vendredi 28 septembre 2012 constitue la première pierre de l architecture de la politique fiscale du Gouvernement. Il vient bouleverser

Plus en détail

Conjuguez immobilier d entreprise et démarche environnementale

Conjuguez immobilier d entreprise et démarche environnementale L anticipation des nouvelles normes environnementales Lors de la constitution d un patrimoine immobilier à travers la création d une nouvelle SCPI, PERIAL Asset Management s efforcera de prendre en compte

Plus en détail

L Economie Sociale et Solidaire

L Economie Sociale et Solidaire 1 L Economie Sociale et Solidaire L ESS EST UNE ÉCONOMIE QUI SE VEUT ÊTRE DIFFÉRENTE DE L ÉCONOMIE CLASSIQUE. DES PRINCIPES FONDAMENTAUX ONT ÉTÉ DÉFINIS ET CONSTITUENT LES PILIERS DE CE SECTEUR. 2 LES

Plus en détail

L AFFECTATION DES RESULTATS. Affecter un résultat selon la forme juridique de l'entreprise (individuelle ou société).

L AFFECTATION DES RESULTATS. Affecter un résultat selon la forme juridique de l'entreprise (individuelle ou société). L AFFECTATION DES RESULTATS Objectif(s) : o Affecter un résultat selon la forme juridique de l'entreprise (individuelle ou société). Pré-requis : o Double détermination du résultat. Modalités : o o o Principes,

Plus en détail

LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO

LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO La BCEAO dispose dans chaque Etat membre de l UEMOA, d une agence nationale et des agences auxiliaires. L agence nationale du Niger comprend trois représentations

Plus en détail

Retraite 83 euro. Retraite 83 euro. La retraite supplémentaire des salariés en toute sécurité

Retraite 83 euro. Retraite 83 euro. La retraite supplémentaire des salariés en toute sécurité Retraite 83 euro La retraite supplémentaire des salariés en toute sécurité Retraite 83 euro Les contrats de retraite article 83 sont désormais ouverts aux versements individuels et facultatifs des salariés.

Plus en détail

Enquête APM sur le Gouvernement d entreprise dans les PME-PMI : quelques résultats et commentaires

Enquête APM sur le Gouvernement d entreprise dans les PME-PMI : quelques résultats et commentaires Enquête APM sur le Gouvernement d entreprise dans les PME-PMI : quelques résultats et commentaires Pierre-Yves GOMEZ Professeur EMLYON Directeur de l Institut Français de Gouvernement des Entreprises (IFGE)

Plus en détail

Quelles sont les conditions de travail de l apprenti?

Quelles sont les conditions de travail de l apprenti? Quelles sont les conditions de travail de l apprenti? L apprenti est un salarié à part entière. À ce titre, les lois, les règlements et la convention collective de la branche professionnelle ou de l entreprise

Plus en détail

donner du pouvoir d agir aux salariés

donner du pouvoir d agir aux salariés 2 donner du pouvoir d agir aux salariés 2 Donner du pouvoir d agir aux salariés Renforcer le «pouvoir d agir» des Français est une des clés du rebond de notre pays. En cela, l Economie sociale et solidaire

Plus en détail

La comptabilité des copropriétés Formation du 16 octobre 2010

La comptabilité des copropriétés Formation du 16 octobre 2010 La comptabilité des copropriétés Formation du 16 octobre 2010 1 Le règlement de copropriété Le règlement de copropriété est avant tout un contrat interne, dont les copropriétaires sont les parties contractantes.

Plus en détail

OPTIMISATION FISCALE DE L INVESTISSEMENT START UP

OPTIMISATION FISCALE DE L INVESTISSEMENT START UP La Note Juridique automne 2014 OPTIMISATION FISCALE DE L INVESTISSEMENT START UP Investir au capital d une société start-up est risqué mais nécessaire au développement de l activité des entreprises françaises.

Plus en détail

Code du Travail, Art. L6222-23 à L6222-33

Code du Travail, Art. L6222-23 à L6222-33 F I C H E P R A T I Q U E N 2 R E M U N E R A T I O N E T A I D E S L I E E S A U C O N T R A T D A P P R E N T I S S A G E L apprenti est titulaire d un contrat de travail de type particulier : il est

Plus en détail

Lettre Entreprise Info. N 14 / Février 2014. Lettre Entreprise Info

Lettre Entreprise Info. N 14 / Février 2014. Lettre Entreprise Info N 14 / Février 2014 Lettre Entreprise Info N 14 / Février 2014 Sommaire Social AGIRC-ARCCO : la clé de répartition des hausses de cotisations 2014-2015 est fixée : L objectif de la loi du 20 janvier 2014

Plus en détail

Le Titre II «Investir» du projet de loi pour la croissance, l activité et l égalité des chances économiques a été adopté par l Assemblée nationale

Le Titre II «Investir» du projet de loi pour la croissance, l activité et l égalité des chances économiques a été adopté par l Assemblée nationale EMMANUEL MACRON MINISTRE DE L ÉCONOMIE, DE L INDUSTRIE ET DU NUMERIQUE C o m m u n i q u é d e p r e s s e www.economie.gouv.fr C o m m u n i q u é d e p r e s s e Paris, le 15 février 2015 N 406 Le Titre

Plus en détail

Feuille de route du copropriétaire

Feuille de route du copropriétaire Feuille de route du copropriétaire Que vous soyez déjà copropriétaire dans un immeuble géré par le cabinet IFNOR ou que vous veniez juste de faire l acquisition d un bien immobilier, nous avons voulu au

Plus en détail

ACCORD DU 24 MAI 2011

ACCORD DU 24 MAI 2011 MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTÉ CONVENTIONS COLLECTIVES Brochure n 3085 Convention collective nationale IDCC : 16. TRANSPORTS ROUTIERS ET ACTIVITÉS AUXILIAIRES DU TRANSPORT ACCORD DU 24

Plus en détail

CONVOCATION. Vendredi 23 mai 2008 à 13 h 30 Salle 6237 Palais Bourbon

CONVOCATION. Vendredi 23 mai 2008 à 13 h 30 Salle 6237 Palais Bourbon CONVOCATION La Mutuelle du Personnel de l Assemblée nationale, dont vous êtes membre, tiendra sa deuxième Assemblée générale statutaire de l année 2008 le : Vendredi 23 mai 2008 à 13 h 30 Salle 6237 Palais

Plus en détail