LA STRATEGIE DU CLUSTER ABRIS / AME / CCCM TCHAD

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "LA STRATEGIE DU CLUSTER ABRIS / AME / CCCM TCHAD"

Transcription

1 LA STRATEGIE DU CLUSTER ABRIS / AME / CCCM TCHAD 0. Le résumé des objectifs et des activités du Cluster Abris / AME / CCCM Tchad Pour un aperçu rapide des objectifs spécifiques, activités, résultats et impactes du Cluster Abris / AME / CCCM veuillez- vous référer au cadre logique en annexe La liste des acronymes et le glossaire des concepts clés Veuillez- vous référer à l annexe Le contexte humanitaire a. Les crises de déplacement au Tchad _Les retournés 1 tchadien de la République Centrafricaine L intensification des conflits en République Centrafricaine (RCA) entre les éléments des groupes armés en décembre 2013 avait atteint un niveau de violence et d entraves aux droits de l homme provoquant le déplacement massif de près de retournés, réfugiés et ressortissants des pays tiers (RPT) dans la République du Cameroun, en République Démocratique du Congo et dans la République du Tchad. La persécution des membres de la communauté musulmane et des tchadiens installés à Bangui a poussé le Gouvernement tchadien à organiser des évacuations de ses ressortissants à la fin du mois de décembre 2013 et à les accueillir sur des sites de transit / temporaire dans le Sud du Pays et à Gaoui à N Djamena. Les populations de retournés tchadiens ont été installées dans des sites de transit notamment des retournés ayant des liens familiaux au Tchad. Une partie d entre eux ont été accueillis dans des familles d accueil. Afin de permettre la fermeture des sites de transit, le HCR a aménagé les deux sites temporaires de Danamadja et Maingama pour absorber les populations des sites de transit. Le Gouvernement avait engagé trois organisations non- gouvernementales (ONG) nationales, l Agence de Développement Economique et Social (ADES) et Le Secours Catholique et Développement (SECADEV) ainsi que la Croix- Rouge Tchadienne (CRT) pour assurer la coordination et la gestion ces sites. Un premier enregistrement de ces retournés avait été effectué en 2014 par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) et l Organisation International pour les Migrations (OIM). Les résultats préliminaires d une vérification effectuée au cours de mois de février et mars 2016 par l OIM, en collaboration avec le Programme Alimentaire Mondial (PAM) et les anciennes gestionnaires des sites, révèle qu il y a retournés dans 5 sites. Il y a également retournés vérifiés dans 19 villages d'accueil. Ces chiffres sont encore en cours de consolidation et seront officiellement publiés en avril Une enquête d intention a également été réalisée auprès de ces retournés par l OIM dont les résultats sont attendus durant le deuxième trimestre La majorité de cette population déplacée, démunie de ses biens et de ses activités génératrice de revenue au moment de la fuite, n a toujours pas pu s intégrer dans la société Tchadienne. En d autres mots la plupart de ces déplacés n ont pas pu à ce jour accéder à une solution durable. La situation sur les sites se dégrade de jours en jours avec un désengagement progressif des acteurs humanitaires. Le PAM continue les distributions des vivres mais les gestionnaires des sites se sont désengagés faute de financement. Quant à la recherche des solutions durables le Gouvernement a développé le «Plan de réponse globale en faveur des retournés tchadiens de la République Centrafricaine». Ce dernier vise à passer de l assistance humanitaire à une autonomisation durable des retournés. Il y a également un deuxième plan de réinsertion pour les retournés qui sont actuellement abrités sur le site de Gaoui à N Djamena. Ces plans donnent des lignes directrices importantes pour atteindre les solutions durables pour ces déplacés mais il n y a pas encore de clarté autour du financement des activités concrètes et par conséquence un calendrier de mise en œuvre. 1 Voir annexe 1 pour définition Strategie du Cluster Abris / AME / CCCM_ / 10

2 Les résultats de l enquête d intention, citée plus haut, vont permettre de soutenir la programmation ciblée pour les solutions durables pour ces déplacés. Compte tenu des constats qui précèdent il est donc important : D appuyer les autorités dans la recherche des solutions durables pour ces retournés ; de continuer le plaidoyer auprès des autorités, les acteurs humanitaires et les bailleurs de fonds afin que les personnes vulnérables sur ces lieux de déplacement ne soient pas oubliées et qu il y ait un suivi et réponse aux besoins humanitaires. _Les déplacements dans la Région du Lac La violence induite par le groupe armée Boko Haram (BH) s est intensifiée depuis 2013 dans les quatre pays : au Niger, au Nigéria, au Cameroun et au Tchad. Des mouvements de population importants vers le Tchad ont été provoqués en début 2015 suite à l intensification de la violence liée aux activités d exaction de BH et également suite aux contres- interventions des militaires tchadiens. Ces derniers ont avisés la population qui habitait près des frontières et sur les îles de quitter les lieux avant les opérations de ratissage. Ainsi touchée par un double attentat- suicide de BH le gouvernement tchadien a décrété l état d urgence dans la Région du Lac Tchad début novembre 2015 pour une durée de six mois. Outre l intensification des activités militaires de fortes restrictions de mouvement ont été imposées par cette déclaration. L enregistrement et le profilage des déplacés effectué par l OIM à travers son outil la Displacement Tracking Matrix ou Matrice de suivi des déplacements 2 (DTM) révèle un nombre de personnes déplacées enregistrées (soit ménages) dans la région du Lac. Ce chiffre inclus les personnes déplacées à l intérieur de leur propre pays (PDI), Ressortissants des Payes Tiers (RPT) et les retournés tchadiens en provenance de Nigéria. Ces personnes déplacées ont trouvé refuge dans 113 sites et villages. Un certain nombre des déplacés n ont pas pu encore être enregistrés car ils se sont regroupés dans des lieux qui ne sont pas accessible pour les équipes de la DTM. L insécurité, le manque des ressources financières, les difficultés d accès, la déclaration de l état d urgence et la non- disponibilité des escortes militaires ont rendu la mise en œuvre de ces activités de recensement des déplacés extrêmement complexe. Néanmoins le Cluster a également consolidé les chiffres estimatifs qui ont été communiqués par différents partenaires et les chiffres issus des listes de distribution. Ces données révèlent qu il y aurait encore déplacés 3 dans la région du Lac qui ne sont pas encore enregistrés. Compte tenu de la situation suite aux multiples actes de violences de BH et les interventions des forces armées Tchadiennes, une estimation prudente peut être faite que le nombre de déplacés actuels et futurs pourrait en réalité se situer aux alentours de personnes. La population totale affectée - c est à dire incluant les communautés hôtes non- déplacées - par cette crise serait donc bien plus élevée que cette estimation. Les déplacés sont regroupés sur les lieux (sites, villages et villes) dans les cinq Préfectures ou Sous- préfectures (Bol, Bagasola, Daboua, Liwa et Kangalam) où les activités d enregistrement ont été mises en œuvre jusqu à présent. S agissant de sites de déplacés proprement dit, ils sont très dispersés dans la Région du Lac. Cette dispersion des sites peut être, partiellement, expliquée par le fait que les déplacés tentent de se regrouper en relocalisant en quelque sorte leurs villages d origine qui se trouvaient auparavant dans les îles ou à la frontière. Une certaine méfiance entre les communautés (suspicion de lien avec BH par exemple) limite le mélange ce qui résulte probablement dans la multiplication de petits sites ou des sites très étendus en surface. Par ailleurs selon les résultats d enregistrement et profilage réalisés en , 49.96% 3 de déplacés vivent au sein de communautés hôtes dans une ville ou un village dans la Région du Lac. L aide humanitaire déjà modeste en raison des ressources limitées pour la réponse dans la région du Lac, risque encore de diminuer en La majorité de l aide se focalise sur la distribution des biens alimentaires, les articles ménagers élémentaires (AME) et les abris d urgence. Quelques interventions dans les secteurs eau et assainissement, santé et éducation tentent de renforcer les services de base dans les lieux de déplacement de manière que les déplacés et autochtones (non- déplacés) puissent en bénéficier également. Néanmoins un appui pour la relance des activités de moyen de subsistance est très urgent afin que les ménages déplacés - déjà démunis de leurs biens, de leur bétail ou de leurs accès à la terre ou au lac pour l agriculture et la pêche - cessent de s affaiblir et deviennent progressivement indépendants de l aide humanitaire. 2 DTM du 2 avril Voir annexe 1 pour définition DTM. 3 DTM du 2 avril Strategie du Cluster Abris / AME / CCCM_ / 10

3 Les opérations humanitaires rendues compliquées par la situation sécuritaire précaire, la dispersion et l étendue des sites, doivent aussi prendre en compte une dynamique complexe des déplacements. Les mouvements de population, toujours en cours, sont marquées par des tentatives de retours spontanés vers le village d origine, des déplacements secondaires vers d autres lieux de déplacement ou encore des mouvements pendulaires entre le lieu de déplacement et, par exemple, le lieu où est exercé une activité de moyen de subsistance ou encore le village d origine. Dans certains cas on peut clairement constater une forte pression supplémentaire sur les services sociaux de base existants (accès à l eau, à la santé ou au système éducatif) - déjà très modeste - engendrée par la présence d un nombre important de déplacés qui se sont installés à proximité. Ce type de situation devrait être davantage identifiée et être suivie de près car elle peut engendrer des tensions entre les communautés déplacées et les communautés hôtes. Par ailleurs à ce jour, aucune organisation / institution n a pu être identifiée pour la gestion des sites des déplacés en raison du manque de moyens et de partenaires expérimentés en Coordination et Gestion des Sites des Déplacés (CCCM). Cependant les notables des communautés tentent d organiser les gens sur les lieux de déplacement et de remonter leurs besoins aux autorités locales et aux acteurs humanitaires. Compte tenu des constats qui précèdent, il est donc important de : Renforcer l analyse des besoins et réponse en cours sur les lieux de déplacement afin de mieux cibler l aide sur base des vulnérabilités et en tenant compte des communautés hôtes qui accueillent les déplacés et afin de mieux définir les seuils d intervention ; former les ONG nationales locales, les notables des communautés et les autorités dans la gestion des déplacements à travers des outils CCCM très léger et simple de manière à promouvoir l auto- gérance ; renforcer la redevabilité envers la population affectée à travers un mécanisme de plainte/retour/feedback ; développer des solutions moins couteuses et plus adaptées en termes de l accès à l abri pour la population déplacée (p.ex. accès aux matériaux locaux sur les marchés au lieu de distribuer des bâches) ; renforcer l analyse sur les caractéristiques des déplacements et les intentions de personnes déplacées (retour, intégration locale, relocalisation) pour d ores et déjà réfléchir à l identification et la mise en œuvre de solutions durables pour cette population. b. La coordination et la performance du Cluster _L appui technique, suivi et évaluation Les partenaires du Cluster peuvent faire appel à la coordination du Cluster, qui est assurée par le HCR en collaboration avec l OIM, dans le cas d un besoin en appui technique concernant la planification et mise en œuvre de leurs activités. Chaque partenaire est tenu de faire le suivi et l évaluation de ses projets pour apprécier si ses activités sont bien en ligne avec les objectifs et les orientations du Cluster et appliquer des mesures correctives si nécessaire. La coordination du Cluster doit appuyer les partenaires dans les activités de suivi et évaluation et doit faciliter des missions conjointes pour appuyer les membres du Cluster au besoin. Une évaluation de la performance du Cluster doit être menée tous les six mois avec l appui des Clusters Globaux Abris et CCCM. Elle est articulée autour des fonctions 4 essentielles du Cluster telles que définies par le Comité Permanent Inter- organisations (IASC) et de la redevabilité envers les populations affectées. Une feuille de route doit être établie sur base des résultats de cette évaluation afin d améliorer la performance du Cluster. La prochaine évaluation est prévue pour novembre _Les forums du Cluster National et Régional La coordination, le renforcement des partenariats et le partage d information entre les partenaires du Cluster sont assurés à travers les forums suivants : Des réunions bimensuelles, le deuxième et le dernier vendredi du mois de 9h à 10h30. Ce forum rassemble les partenaires du Cluster National au niveau de N Djamena et a pour objectifs principaux la coordination, le renforcement des partenariats et le partage d information entre les partenaires du Cluster. Deux points en particulier seront abordés systématiquement lors de ces rencontres de manière récurrente : 4 Voir annexe 2 TDR du Cluster National Abris / AME / CCCM Strategie du Cluster Abris / AME / CCCM_ / 10

4 - - Un point sur les derniers chiffres de population déplacée (enregistrés et estimés) ; un point sur les activités en cours (qui, fait, quoi, où, quand et sur quel financement - 6W) sur les lieux de déplacement. Le Cluster Régional se réunira deux fois par mois le premier et troisième jeudi du mois et de manière ad- hoc en fonction des urgences identifiées. L ensemble des partenaires humanitaires ouvrant dans la Région du Lac sont invités à participer aux réunions. En particulier trois points seront abordés systématiquement lors de ces réunions de manière récurrente : - La validation des chiffres de population déplacée (enregistrés et estimés) ; - un point sur les activités en cours (qui, fait, quoi, où, quand et sur quel financement - 6W) sur les lieux de déplacement ; - les défis des distributions sur les lieux de déplacement et le renforcement de mécanisme de gestion des plaintes à partir des retours reçus à ce sujet. Une réunion tout les deux mois qui rassemble les acteurs travaillant en faveur des retournés et la population hôte dans le sites et villages / villes d accueil dans le sud. L accent sera mis sur la recherche des solutions durables pour les retournés. Pour ne pas encombrer les partenaires davantage là où c est possible des réunions conjointes doivent être tenues autant que possible avec d autres secteurs. Pour plus d information sur les réunions du Cluster National et Cluster Régional au niveau du Lac, voir les termes de référence (TDR) du Cluster National et Cluster Régional au niveau du Lac en annexes 2 et 3. Les critères de participation au Cluster Abris / AME / CCCM et la liste (non- exhaustive) des membres actuels du Cluster sont disponible en annexe 4. Des réunions ad hoc et / ou thématiques (groupe de travail) peuvent être appelées à la demande des partenaires. La Coordination du Cluster tiendra également des réunions bilatérales avec les ONG nationales et internationales, les agences, les Coordonnateurs des autres Cluster, Bureau des Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA) ainsi que les autorités locales et nationales au besoin. _La révision de cette stratégie La présente stratégie est une première révision de la stratégie initiale du Cluster qui avait été élaborée lors de son activation en Cette stratégie doit être revue, adaptée et affinée régulièrement chaque année, à la demande des partenaires du Cluster ou si la situation humanitaire change significativement. La revue doit être faite de manière participative avec les partenaires du Cluster et les personnes ressources telles que les autres coordonnateurs des Clusters, les autorités et les représentants des personnes déplacées. La prochaine revue est prévue pour fin 2016 avec l élaboration du Plan de Réponse Humanitaire (PRH) pour c. La population cible La population ciblée par les activités du Cluster se compose : Des personnes déplacées (PDI, RPT, retournées) qui se trouvent dans les sites et les villes et villages d accueil ; les communautés autochtones ou hôtes, non- déplacées, dans les villes et villages qui accueillent les déplacés. L ensemble de ces deux groupes est donc considéré comme population affectée. 3. L objectif global du cluster Abris / AME / CCCM au Tchad L objectif globale du Cluster Abris / AME / CCCM en 2016 est de renforcer la capacité de réponse aux urgences humanitaires, notamment dans la Région du Lac, tout en se concentrant sur la recherche des solutions durables pour tous les déplacés, notamment dans le Sud du Tchad, et le renforcement des capacités nationales. Bien que le contexte sécuritaire s améliore dans la région du Lac, la situation reste toujours volatile. L accessibilité à certaines zones est limitée. Ceci est le cas notamment pour les îles du Lac Tchad où se trouverait encore une population déplacée vulnérable non- assistée. Par ailleurs le nombre de partenaires du Cluster et leur capacité sont relativement restreints. D autre part les secteurs abri, AME et CCCM ont été sous financés en La conjugaison de tous ces facteurs Strategie du Cluster Abris / AME / CCCM_ / 10

5 résulte à une panoplie de besoins humanitaires non- couverts. De plus il est pressenti que les ressources financières vont rester limitées en Dans ce contexte le Cluster doit augmenter sa capacité de réponse en formant les acteurs nationaux - qui ont davantage accès à des zones reculées - dans les évaluations rapides, la gestion (légère) des lieux de déplacement, les distributions et le suivi et évaluation des activités. Le Cluster devra renfoncer son analyse sur les déplacements pour apporter une réponse aux urgences plus adaptée et ciblée (inclus les seuils d intervention) qui soit en adéquation avec les ressources financières restreintes. Une analyse plus approfondie servira également à soutenir un plaidoyer plus argumenté auprès des bailleurs de fonds. Là où les programmes de l année 2015 était principalement axés sur les réponses d urgence, il est pressenti qu en 2016 la communauté humanitaire devra davantage appuyer le relèvement précoce et les solutions durables pour les déplacés - tant pour les retournés dans le Sud et le site de Gaoui que les déplacés dans la Région du Lac. Dans le contexte du Tchad, les solutions durables sont intrinsèquement liées au processus de relèvement et aux questions de développement. Autant de sujets qui s inscrivent dans des dynamiques politiques, sociales et économiques avec des temporalités et complexités intersectorielles qui en réalité dépassent le mandat humanitaire. Cependant le Cluster se doit de faciliter le lien entre les temporalités humanitaires et de développement à travers ces activités. Le renforcement des capacités nationales pour répondre aux urgences et pour apporter des solutions durables aux déplacés devra également être une priorité pour le Cluster. Cette priorité s inscrit dans l optique d un transfert progressif des activités du Cluster aux autorités adéquates quand un ensemble d indicateurs seront atteints (voir également «La désactivation du Cluster» dans les TDR du Cluster National en annexe 2). 4. Les objectifs spécifiques du Cluster Abris / AME / CCCM au Tchad Pour un aperçu rapide des objectifs spécifiques, activités, résultats et impactes du Cluster Abris / AME / CCCM veuillez- vous référer au cadre logique en annexe 0. a. Coordination et gestion des lieux de déplacement _Assurer la collecte, l analyse et le partage des données afin de faciliter l orientation des interventions multi et intersectorielles en faveur de la population affectée sur les lieux de déplacement. Plusieurs outils ont été développés dans le but d enregistrer, profiler et vérifier les déplacés afin d acquérir une compréhension des nombres de déplacés ainsi qu une vue sur les besoins multisectoriels sur les lieux de déplacement et éventuellement pour consolider les listes des bénéficiaires pour appuyer la distribution de l aide. Par ailleurs les intentions des déplacés ainsi que les données démographiques de la population hôte (non- déplacée) dans le cas échéant sont également récoltées. La description des caractéristiques spatiales ainsi que l harmonisation des noms des lieux de déplacement pour usage humanitaire sont également assurées par le Cluster en collaboration avec le groupe de travail sur la gestion de l information et les évaluations (AIMWG) mené par OCHA. Une analyse plus qualitative pour une meilleure compréhension du déplacement (la cause du déplacement, déplacement secondaire, etc.) complémente l analyse quantitative et spatiale citée plus haut. Tous les outils de collecte des données (données de base, enregistrement, profilage, vérification) qui étaient initialement développés mi 2015 ont été revus de manière participative en février et mars Lors de cette révision il a également été évoqué que l utilisation des outils susmentionnés demande une expertise et des ressources financières relativement importantes que tous les acteurs ne possèdent pas. Dès lors, pour rendre la collecte des données primaires plus aisée, un questionnaire d évaluation rapide des lieux de déplacement a également été développé avec l appui des partenaires, les autorités et les coordonnateurs des différents clusters. Cet outil, qui harmonise la collecte des données, peut être utilisé par tous les acteurs humanitaires et est applicable au cas où un enregistrement et profilage ne seraient pas faisables dans un bref délai après la découverte d un nouveau lieu de déplacement. La plupart des acteurs humanitaires et particulièrement les ONGs locales, qui ont accès à des zones plus reculées, ont été formés en mars 2016 pour réaliser cette évaluation rapide. Cette dernière permet d acquérir une vue préliminaire sur la situation humanitaire pour permettre aux partenaires et aux différents clusters d établir les priorités. Strategie du Cluster Abris / AME / CCCM_ / 10

6 Toutefois il faut garder à l esprit que l évaluation rapide n égale pas l exactitude des données requises à travers l enregistrement et le profilage. Ces derniers doivent donc être réalisés autant que possible. Les formations pour l utilisation du formulaire d évaluation rapide doivent être renouvelées périodiquement. Selon les leçons apprises à travers les retours de plusieurs partenaires, la capacité d analyse de toutes les données récoltées en lien avec les déplacements (enregistrements, profilage, évaluation rapide, listes de distribution des partenaires, etc.) doit être renforcée au niveau de la coordination du Cluster. Cette dernière doit pouvoir produire une vue plus complète sur les déplacements dans le but de faciliter l exercice de priorisation et le ciblage de l aide en rapport avec les vulnérabilités. Le partage de ces analyses devra également davantage être systématisé. La diffusion de l information se fera à travers des mises à jour régulières par pour un public large ainsi que dans les réunions plénières du Cluster National et Régional. Particulièrement pour cet objectif, un travail de renforcement des capacités et de collaboration avec l Institut National de la Statistique, des Etudes Economiques et Démographiques (INSEED) devra être entamé en 2016 avec l appui du AIMWG. Pour obtenir les définitions des différents outils cités plus haut (enregistrement, profilage, vérification, évaluation rapide, DTM) veuillez référer au glossaire en annexe 1. De plus les détails sur la méthodologie et les outils de collecte des données sont disponibles en annexe 5. _Coordonner les réponses multi et intersectorielles dans les lieux de déplacement et mettre en place un système de gestion du déplacement adapté sur les lieux (sites et villages) priorisés. Dans la région du Lac, comme mentionné auparavant, le type et la disposition des regroupements des déplacés (multiplication de lieux de déplacement de relativement petite taille, etc.) de même que les financements limités et la présence relativement faible des acteurs humanitaires ainsi que les besoins identifiés ne justifient pas la mise en place d équipe fixe de gestion de site pour chaque lieu de déplacement (sites et villages). Cependant certains lieux de déplacement, notamment les plus larges, pourraient bénéficier de certaines activités mises en œuvre traditionnellement par le secteur CCCM. Notamment en lien avec la gouvernance et la participation des communautés déplacées, la gestion des conflits entre communautés (y compris avec les communautés autochtones non- déplacées) et le suivi des services et activités humanitaires mises en place ainsi que des potentiels manquements. Les équipes de mobiles de gestion de site plusieurs lieux de déplacement. La fréquence de leurs visites sur chaque site varie selon les besoins du site mais ne devrait pas excéder une ou deux semaines maximum. Les activités mises en place par les équipes mobiles sont notamment : Mise en place de structure participative et de gouvernance ; suivi de la réponse humanitaire mise en place dans le site ; identification des besoins et des vulnérabilités ; activités pour réduire les tensions entre communautés (déplacés et /ou hôtes) ; identification des intentions et solutions durables pour les communautés déplacées ; Etc. La priorisation des lieux de déplacements pourra se faire sur une liste de critères comprenant notamment : La taille des lieux de déplacements en termes de population ; la localisation ; les éventuelles tensions avec les communautés hôtes ou entre communautés déplacées ; la vulnérabilité des populations déplacées et hôtes (si pertinent) ; Etc. La mise en place de ces activités devrait s accompagner d une activité de renforcement des capacités des acteurs sélectionnés pour la mise en œuvre. Les partenaires locaux devraient être priorisés en raison de leur accès à l ensemble de la région par rapport aux acteurs internationaux, et leur présence à plus long terme notamment au regard d un potentiel transfert des activités et rôles et responsabilités du cluster à moyen terme. Strategie du Cluster Abris / AME / CCCM_ / 10

7 _ Renforcer les capacités, y compris des acteurs nationaux (déplacés, autorités, ONG), pour assurer la coordination, la gestion des sites des déplacés et la gestion de l information concernant les lieux de déplacement. Dans la Région du Lac, le programme de renforcement des CCCM vise au développement et au renforcement des capacités des acteurs travaillant dans et autour des lieux de déplacements (coordinateurs, équipes mobile de gestion et gestionnaires de sites, prestataires de services à travers les différents clusters, autorités, agences partenaires et comités de sites / points focaux / représentants des déplaces dans les lieux des déplacements), sur la base d une évaluation des besoins de formation de ces acteurs, permettant de cibler les connaissances et compétences à développer. Le programme, qui sera mis en œuvre sous l égide du Cluster Abris / AME / CCCM, vise à : Partager les lignes directrices, stratégies et principes du secteur CCCM avec les principaux acteurs et partenaires du secteur ; clarifier les approches et système mis en place par le Cluster dans la Région du Lac pour identifier, analyser et répondre aux besoins des personnes déplacées ; appuyer les acteurs intervenant dans et autour des sites conjointement ; établir des synergies entre les parties prenantes ; assurer la mise en place et la consolidation d une capacité locale en vue d un transfert à moyen termes du rôle et responsabilité du Cluster Abris / AME / CCCM aux autorités nationales, régionales et locales. Les ateliers et séminaires de formation CCCM seront fondés sur une approche participative et un partage d expérience visant à rendre les participants acteurs de leur apprentissage pour une assimilation de connaissances et compétences pérenne. Les activités suivantes pourront être conduites : Formations CCCM globales inter- agences ; formation de formateurs globale en CCCM ; formation des équipes mobiles de gestion / gestionnaires des lieux des déplacements ; formations des prestataires de services dans les lieux des déplacements ; formations des administrateurs des lieux des déplacements et/ou des autorités locales ; formations des points focaux / comités / représentants des déplacés dans les lieux de déplacement. Afin de maximiser l impact des activités des synergies seront recherchés avec les autres clusters et notamment le Cluster Protection afin d identifier des acteurs et thématiques pouvant faire l objet d un renforcement conjoint des capacités. Dans le sud du Tchad, dans le cadre des activités d identification et de mise en place de solutions durables, des activités de renforcement des capacités prendront place. Voir la section «c. Appuyer les autorités tchadiennes dans la recherche et la mise en œuvre des solutions durables» plus bas pour de plus amples informations. Pour de plus amples détails concernant le programme de renforcement des capacités, veuillez consulter l annexe 6. b. Fournir à la population affectée par le déplacement l accès à des conditions de vie dignes, notamment en facilitant un accès à l abri et aux AME La population déplacée est souvent démunie de tous ses biens. On constate que certains ménages achètent du matériel sur le marché pour construire leur abri dans le lieu de déplacement tandis que d autre sont encore plus démunis et essaie de s abriter sous des tissus, d autre encore vivent à l aire libre. On constate donc un niveau varié de vulnérabilité selon les sites. Par ailleurs selon les résultats d enregistrement et profilage réalisées en , 49.96% de déplacés vivent au sein de communautés hôtes dans une ville ou un village dans la région du Lac. A l heure actuelle peu d information et analyse sont disponibles sur les conditions de vie de ces personnes déplacées vivant conjointement avec ou en proximité des communautés hôtes non- déplacés. Le profilage (voir formulaire révisé en mars 2016 en annexe 5) effectué sur les lieux de déplacement (sites et villages / villes d accueil) permet d acquérir une certaine connaissance et de réaliser une analyse pour mieux définir les modes d intervention et le ciblage des groupes les plus vulnérables parmi les personnes déplacées. Il sera nécessaire de renforcer cette analyse pour les secteurs abris et AME. Les distributions d abris d urgence (bâches) et des AME vont continuer en 2016 cependant des activités supplémentaires devront être engagés comme suit : Strategie du Cluster Abris / AME / CCCM_ / 10

8 Constituer et maintenir un stock de contingence d AME et d abris d urgence (bâches) au niveau de la Région du Lac ; explorer la possibilité de remplacer les bâches avec d autres matériaux locaux plus adaptés comme les nattes tressées (par exemple voir typologie des maisons des nomades) ; explorer les possibilités de faciliter l accès aux matériaux de construction ainsi que les AME à travers l appui monétaire. Pour ce dernier point une collaboration étroite sera établie avec le PAM qui explore également la possibilité d un appui monétaire (ou coupon) au niveau du Lac et le Cash Working Groupe qui existe au sein du Cluster Sécurité Alimentaire. Pour le suivi des distributions, les partenaires du Cluster partagerons autant que possible leur calendrier de distribution ainsi que leurs rapports post- distribution. Le format de ce dernier devra être harmonisé afin de faciliter la comparaison des données. Il devra cependant rester simple et facile d utilisation pour ne pas augmenter la charge de travail des partenaires. La coordination établira un système des suivis des stocks de contingence et améliorera l outil de suivi de distribution de l aide. Des orientations sur la composition et le protocole du kit abri d urgence et du kit d AME sont disponibles en annexe 7. Ceux- ci donne une ligne directrice aux partenaires. Cependant il est possible d adapter la composition du kit distribué en fonction du contexte et des ressources disponibles. Par exemple, distribuer un set cuisine pour trois ménages si la quantité n est pas suffisante ou encore de faire le ciblage de distribution des sets cuisines conjointement avec le PAM quand celui distribue des vivres. Le ciblage des bénéficiaires peut être effectué de manière suivante : sur le statu (p.ex. déplacés ou ménage accueillant des déplacés) ; et /ou les vulnérabilités tels que : - Enfant non- accompagné / séparé / enfant chef de ménage ; - femme seule / veuve chef de ménage ; - personne âgée seule ou chef de ménage ; - personne à handicap physique ou mental (homme, femme, garçon, fille) ; - femme enceinte / allaitante ; - femme à risque (VBG) ; - personne vivant avec le VIH- SIDA. Un mécanisme d appui à l établissement des listes des bénéficiaires et de gestion des plaintes lors des distributions par un comité ad hoc dédié doit être mis en place par les partenaires du Cluster Abris / AME / CCCM dans un souci de redevabilité envers la population affectée. Plus de détails sur un tel mécanisme ainsi que les bonnes pratiques des distributions sont disponibles en annexe 8. Pour les indications sur la configuration de l aire de distribution du Département de la Sûreté et de la Sécurité des Nations Unies (UNDSS) veuillez consulter l annexe 9. c. Appuyer les autorités tchadiennes dans la recherche et la mise en œuvre de solutions durables. L'arrivée de personnes déplacées cause souvent une pression supplémentaire sur les services sociaux de base existants dans les lieux d'accueil. Les déplacés partagent ces services - souvent sous- développés - avec la population autochtone. Dès lors l'ensemble des déplacés et les populations autochtones non- déplacés doivent être considérés comme population affectée. Dans ce contexte les solutions durables doivent prévenir les déplacements prolongés mais également promouvoir la cohésion sociale entre les personnes déplacées et les populations autochtones. Les solutions durables devront donc proposer des appuis au niveau de l'individu et du ménage affecté ainsi que des interventions pour renforcer les services de base qui bénéficieront aux deux populations. Les approches des solutions durables devraient être élaborées au cas par cas, c est à dire adaptées à chaque ménage ou individu car les besoins sont différents d'un déplacé à l'autre. Le Cluster soutiendra la communauté humanitaire et les autorités tchadiennes dans l identification des solutions durables qui devront être adaptées aux diverses contextes de déplacement au Tchad. Strategie du Cluster Abris / AME / CCCM_ / 10

9 L'enquête d'intention des déplacés, citée plus haut, qui est en cours sur les lieux de déplacement dans le Sud du pays, auprès des retournés tchadiens en provenance de la RCA et un profilage socio- économique de l'ensemble de la population affectée ainsi que l'évaluation de leur besoin concernant les services sociaux de base permettront aux acteurs humanitaires et de développement d'appuyer le gouvernement dans l'atteinte des solutions durables. Les solutions durables devraient permettre aux personnes déplacées particulièrement de sortir de l'assistanat et de se prendre en charge de manière digne dans un environnement de cohabitation pacifique avec les populations autochtones. Les solutions durables idéales pour les déplacés sont des solutions qui peuvent les aider dans l'autonomisation à travers notamment l'accès aux activités génératrice de revenu et l'accès à l'abris et la terre qui considérés prioritaires au niveau du ménage ou de l individu. Ceux- ci devraient également être accompagnés par un meilleur accès aux services sociaux base tel que la santé, eau et assainissement et éducation pour toute la population affectée sans discrimination. Au niveau de la Région du Lac l analyse des données issue de l enregistrement et le profilage effectués par l OIM permet également d établir les intentions et le profil socio- économique de la population déplacée (voir annexe 5 pour les détails sur la collecte des données et les formulaire d enregistrement et profilage). L analyse des données récoltées au Lac devra être renforcée afin d appuyer le développement des approches et la mise en œuvre des programmes et projets visant l autonomisation des déplacés dans un perspectif d atteindre les solutions durables en ligne avec Cadre conceptuel sur les solutions durables pour les personnes déplacées à l intérieur de leur propre pays (IASC, 2010) 5. L aspect des solutions durables devra être abordé en étroite collaboration avec les autorités nationales et locales et le Réseaux de Relèvement Rapide (RRR) qui est sous l égide du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Pour atteindre cet objectif le Cluster devra entamer ou renforcer les activités suivantes : Effectuer des enquêtes des intentions des déplacés et une analyse plus approfondie des données récoltées pour diriger les stratégies d autonomisation et des solutions durables ; mettre en place ou renforcer s il existe déjà un plateforme pour aborder les solutions durables de manière très pratique dans le Sud et la Région du Lac en collaboration avec le RRR ; faire des formations pour renforcer les capacités des acteurs humanitaires et en particulier les autorités pour les questions des solutions durables ; mener le plaidoyer pour appuyer les programmes et projets qui facilitent l accès à la terre cultivable ou les aires de pêches, l accès au moyen de subsistance en générale et l accès au logement au niveau des ménages déplacés ; mener le plaidoyer pour et appuyer les programmes et projets intersectoriels qui visent à renforcer l accès aux services sociaux de base (eau et assainissement, santé, éducation) pour toute la population affectée (déplacés et non- déplacés) ; mettre en place un mécanisme pour suivre le progrès sur l atteinte des solutions durables pour les déplacés. 5. Les risques et défis pour la mise en œuvre de cette stratégie Plusieurs risques et défis ont été identifiés par le Cluster Abris / AME / CCCM pour l année à venir. Des défis ou risques liés à des activités particulières sont couvertes dans le cadre logique (voir annexe 0). Ne sont mentionnées ci- dessous que les risques ou défis liés avec les ressources humaines au niveau de la coordination du Cluster et ceux liés avec les ressources financières. Risques et / ou défis Probabilité Action à prendre Manque de ressources pour la mise en place des activités du cluster Manque de ressources au niveau de la coordination du cluster spécialement en termes : * de gestion d information * de la coordination du Cluster Régional au Lac Haute Haute Le Cluster doit être proactif à travers un plaidoyer auprès des bailleurs de fond, de l EHP et d OCHA. Un plaidoyer doit conduit auprès du HCR et de l OIM en tant que respectivement Lead et Co- Facilitateur du Cluster au niveau national pour l identification de ressource suffisante en termes de 5 Voir annexe 1 pour définition des solutions durables. Strategie du Cluster Abris / AME / CCCM_ / 10

10 coordination et de gestion de l information. 6. La liste des annexes Annexe 0 : Cadre logique du Cluster Abris / AME / CCCM Annexe 1 : Liste des acronymes et clarifications des concepts clés Annexe 2 : Termes de Référence du Cluster Abris / AME / CCCM National au Tchad Annexe 3 : Termes de Référence du Cluster Abris / AME / CCCM Régional du Lac au Tchad Annexe 4 : Critères de participation au Cluster Abri / AME / CCCM au Tchad et les membres actifs Annexe 5 : La méthodologie, les outils de collecte des données Annexe 6 : Programme de renforcement des capacités Annexe 7 : - a. Orientations sur la composition et le protocole du kit AME - b. Orientations sur la composition et le protocole du kit abri d urgence Annexe 8 : - a. Les bonnes pratiques pour les distributions - b. La mise en place d un mécanisme d appui à l enregistrement / vérification et de gestion des plaintes lors des distributions Annexe 9 : Indications sur la configuration de l aire de distribution (UNDSS) Strategie du Cluster Abris / AME / CCCM_ / 10

11 ANNEXE 0 Cadre logique du Cluster Abris / AME / CCCM

12 ANNEXE 0 : Cadre logique du Cluster Abris / AME / CCCM Activités en cours Activités initiées récemment Activités non- couvertes pour l'instant Réf. Objectifs spécifiques Réf. Activités Activité(s) liée(s) Responsable - Impliqués Indicateurs - Résultats Impacts / produit Outils afférents Assurer la collecte, l analyse et le partage des données afin de faciliter l orientation des interventions multi et intersectorielles en faveur de la population affectée sur les lieux de déplacement. Coordonner les réponses multi et intersectorielles dans les lieux de déplacement et mettre en place un système de gestion du déplacement adapté sur les lieux (sites et villages) priorisés. 1.1 Enregistrer et profiler les déplacés dans les Cluster Abris / AME / CCCM - OIM Les données clefs sur les communautés Les données collectées facilitent le plaidoyer, la Annexe 5 : La méthodologie, les sites et hors sites ou effectuer des évaluations rapides. (enregistrement / profilage), tous les acteurs humanitaires (évaluation rapide) deplacées sont collectées : demographie, besoins, réponses multisectorielles en cours, vulnerabilités, intentions, etc. prise de décision pour la priorisation et les stratégies d'intervention ainsi que le suivi, l'évaluation et l'apprentissage au niveau des outils de collecte de données et des exemples de produits d analyse Clusters, de l'icc et du EHP. La distribution ciblée est facilitée grâce aux listes et analyses disponibles. 1.2 Analyser les données collectées et publier 1.1, 1.3 les informations analysées de manière régulière pour faciliter l'orientation des interventions multisectorielles dans les lieux de deplacement. 1.3 Développer, harmoniser et réviser périodiquement les outils de collecte de données et de suivi et évaluation des interventions et dévélopper les produits d'analyse adaptés en concertation avec les partenaires, les autorités et les autres clusters. 2.1 Coordonner les interventions multi et intersectorielles sur les lieux de déplacement. 2.2 Faciliter la gestion des lieux de déplacements (sites et ou villages) priorisés à travers la mise en place d équipes mobiles de gestion. 1.1, 1.2, 1.3, 2.2, Appuyer les partenaires, y compris les 3.1, 3.2 acteurs nationaux (déplacés, autorités, ONG nationales), dans la mise en place de divers mécanismes de coordination, participation, de gestion des plaintes et afin de favoriser une bonne cohabitation entre la communauté déplacée et la communauté autochtone. Cluster Abris / AME / CCCM Cluster Abris / AME / CCCM - support OCHA Cluster Abris / AME / CCCM - support OCHA 3.1, 3.2 Cluster Abris / AME / CCCM - partenaires identifiés pour la mise en oeuvre des activités Les données clés sur les communautés autochtones (non- déplacées) sont également collectées quand les déplacés sont installés dans ou à proximité des villages / villes. Les chiffres des déplacés et communautés hôtes, les listes des lieux de regroupement des déplacés et des personnes enregistrées ainsi que les analyses sur leurs besoins multisectoriels, intentions et vulnérabilités, survenus suite au déplacement, sont disponibles. Nombre de mise à jour des données partagées. Nombre de demande d'information par les partenaires satisfaite. Nombre d'outils harmonisés de collecte, d'analyse et de diffusion des données en place. Nombre de produits d'analyse disponibles et qui répondent aux besoins des partenaires. Les mécanismes de coordination adaptés sont en place à chaque niveau (lieux de déplacement, Cluster Régional, Cluster National). Les interventions en faveur de population déplacée sont coordonnées et les duplications sont évitées. Les sites visités par les équipes mobiles sont gerés par des structures de gouvernance representatives et des mécanismes de gestion des conflits sont mis en place. Cluster Abris / AME / CCCM % de lieux de déplacement (sites, villages / villes hôtes) où des mécanismes sont en place pour assurer la participation de la population déplacée, la population autochtone non- déplacée et pour assurer en particulier la participation des enfants, femmes et autres groupes à besoins spécifiques pour permettre une meilleure redevabilité. Les données et informations sur la population affectée (déplacés et communautés autochtones non- déplacées) sont disponibles à temps pour faciliter la mise en oeuvre et le suivi des interventions humanitaires. Les informations collectées sur les différents lieux de déplacement sont consolidées, comparables et facilitent le plaidoyer, la prise de décisions sur la priorisation et les stratégies d'intervention ainsi que le suivi, évaluation et apprentissage suite aux différentes interventions multi et intersectorielles. Les priorités sont établies de manière participative et en fonction des besoins identifiés et les interventions se font de manière efficace et efficiente. Utilisation Mailchimp à évaluer. Tableau des demandes reçues et suivi à établir. Annexe 5 : La méthodologie, les outils de collecte de données et des exemples de produits d analyse Annexe 2 : Termes de Référence du Cluster Abris / AME / CCCM National au Tchad Annexe 3 : Termes de Référence du Cluster Abris / AME / CCCM Régional du Lac au Tchad Outil de suivi des interventions par site à développer. TdR des équipes mobiles à développer et format de rapport à développer. La population affectée (déplacés et non- Annexe 8 : déplacés) participe et influence la prise de - a. Les bonnes pratiques pour les décision sur les interventions la concernant. distributions Les besoins particuliers des femmes, enfants et - b. La mise en place d un groupes à besoins spécifiques sont pris en mécanisme d appui à compte dans la progammation des activités des l enregistrement / vérification et partenaires humanitaires. de gestion des plaintes lors des distributions ANNEXE 0 de la stratégie du Cluster Abris / AME / CCCM_Réf / 3

13 mécanismes de coordination, participation, de gestion des plaintes et afin de favoriser une bonne cohabitation entre la Réf. Objectifs spécifiques Réf. Activités communauté déplacée et la communauté Activité(s) liée(s) Responsable - Impliqués Indicateurs - Résultats Impacts / produit Outils afférents autochtone Assurer la collecte, l analyse et le partage des données afin de faciliter Renforcer l orientation les des capacités, interventions y compris multi des et acteurs intersectorielles nationaux en (déplacés, faveur de autorités, la population ONG), pour affectée assurer la sur coordination, les lieux de la gestion déplacement. des sites des déplacés et la gestion de l information concernant les lieux de déplacement. Fournir à la population affectée par le déplacement l accès à des conditions de vie dignes, notamment en facilitant un accès à l abri et aux AME. 1.1 Enregistrer et profiler les déplacés dans les Cluster Abris / AME / CCCM - OIM % de lieux de déplacement où des mécanismes Les type données d'information collectées demandé facilitent par le plaidoyer, la Annexe Outil de 5 suivi : La de méthodologie, besoin les sites et hors sites ou effectuer des évaluations rapides. 3.1 Identifier et analyser les capacités existantes 2.2, 2.3 des acteurs nationaux (autorités, déplacés, (enregistrement Cluster Protection / profilage), tous les acteurs humanitaires (évaluation rapide) Cluster Abris / AME / CCCM de communication et d information avec la population affectée et un système de gestion des plaintes sont en place pour assurer la redevabilité. Une liste des acteurs identifiés existe et leurs capacités et progrès sont suivis. population prise de décision affectée pour est la connue priorisation et les et les stratégies mécanismes d'intervention répondent la ainsi demande. que le suivi, Les l'évaluation plaintes sont et suivies l'apprentissage et addressées au niveau de manière des adéquate. Clusters, de l'icc et du EHP. La distribution ciblée Des formations est facilitée sont grâce développées aux listes et données analyses de disponibles. manière récurrente selon les capacités des d'information outils de collecte à développer. de données et des exemples de produits d analyse Liste à développer. ONG nationales) pour assurer la acteurs nationaux identifiés et le contexte coordination et la gestion sur les lieux de existant. déplacement pendant tout le cycle de déplacement c'est à dire juqu'à ce qu'une solution durable soit trouvée pour les déplacés. 3.2 Former les partenaires, y compris les acteurs nationaux (déplacés, autorités, ONG nationales), dans la coordination et la gestion et la collecte des données sur les lieux de déplacement. 2.2, 2.3 Cluster Abris / AME / CCCM 4.1 Distribuer des abris d'urgence individuels (bâches) ou faciliter l'accès aux matériaux par une assistance monétaire aux ménages affectés par le déplacement. 4.2 Fournir une assistance en AME ou une assistance monétaire aux ménages affectés par le déplacement. 4.3 Prépositionner un stock de contingence d'ame et de bâches pour assurer une capacité de réponse rapide aux urgences au niveau du Lac. 5.1 Effectuer des enquêtes sur les intentions 1.1, 3.2 des déplacés et une analyse plus approfondie des données récoltées pour diriger les stratégies d autonomisation et de solutions durables. 5.2 Mettre en place ou renforcer s il existe déjà une plateforme pour aborder les solutions durables de manière très pratique dans le Sud (y compris à Gaoui) et la Région du Lac. Nombre d'acteurs (déplacés, autorités, ONG nationales) qui sont actifs dans la coordination et la gestion sur les lieux de déplacement. Les structures nationales gèrent la collecte, l'analyse et la publication des données. 4.3 Cluster Abris / AME / CCCM Nombre de personnes affectées qui ont bénéficié d'un abris d'urgence, d'un accès aux matérieux locaux ou ont bénéficié d'un appui monétaire. 4.3 Cluster Abris / AME / CCCM Nombre de personnes affectées qui ont reçu des AME ou ont bénéficié d'un appui monétaire. Cluster Abris / AME / CCCM Cluster Abris / AME / CCCM - Réseau Relèvement Rapide, Autorités locales Cluster Abris / AME / CCCM - Réseau Relèvement Rapide, OCHA, PNUD Nombre d'ame et / ou bâches prépositionnés au niveau du Lac par les partenaires Nombre de déplacés enquêtés sur leurs intentions. Les différents acteurs formés (déplacés inclus) comprennent les problématiques de déplacement et leurs droits et obligations. L'auto- gérence dans les lieux de déplacement est renforcée et les déplacés sont représentés lors des prises de décision sur les interventions les concernant. Les autorités sont impliquées dans le gestion des déplacements et vis à vis de la réponse. Les autorités sont capables de donner des directives sur la réponse humanitaire basé sur les données récoltés. Les ménages affectés ont un abri (d urgence) adéquat et adapté aux contexte local, les protégeant de l'environnement et qui contribue à assurer leur sécurité, dignité et bien- être. L'appui monétaire, dans le cas échéant, augmente la capacité des ménages pour acheter des materiaux locaux Les articles distribués sont utilisés par la population affectée. L'appui monétaire, dans le cas échéant, augmente la capacité des ménages pour acheter les AME sur le marché local. Les personnes affectées sont assistées dans un délai court en cas d'urgence. Les données collectées facilitent le plaidoyer, la prise de décision sur les stratégies et mise en oeuvre de solutions durables. Les analyses des enquêtes sont partagées avec les acteurs humanitaires concernés et le gouvernement. Les plateformes sont en place au niveau de la Les déplacés ont accès aux informations sur le Région du Lac et dans le Sud (y compris à processus de recherche de solutions durables Gaoui) et participent activement à l'identification de Les acteurs humanitaires, les acteurs de leurs propres solutions durables. développement, les représentants des déplacés et les autorités participent à ces forums. Annexe 6 : Les orientations sur le renforcement des capacités Annexe 7 : - a. Orientations sur la composition et le protocole du kit AME - b. Orientations sur la composition et le protocole du kit abri d urgence Annexe 9 : Indications sur la configuration de l aire de distribution (UNDSS) Outil de suivi des stocks à développer. Annexe 5 : La méthodologie, les outils de collecte de données et des exemples de produits d analyse (Formulaire d'enquête des intentions des déplacés) ANNEXE 0 de la stratégie du Cluster Abris / AME / CCCM_Réf / 3

14 une plateforme pour aborder les solutions durables de manière très pratique dans le Sud (y compris à Gaoui) et la Région du Lac. Réseau Relèvement Rapide, OCHA, PNUD processus de recherche de solutions durables et participent activement à l'identification de leurs propres solutions durables. Réf. Objectifs spécifiques Réf. Activités Activité(s) liée(s) Responsable - Impliqués Indicateurs - Résultats Impacts / produit Outils afférents 1. Appuyer les autorités tchadiennes dans Assurer la recherche la collecte, et la mise l analyse en œuvre et le de solutions partage des durables. données afin de faciliter l orientation des interventions multi et intersectorielles en faveur de la population affectée sur les lieux de déplacement. 1.1 Enregistrer et profiler les déplacés dans les Cluster Abris / AME / CCCM - OIM Des stratégies pour donner accès aux solutions Les données collectées facilitent le plaidoyer, la Annexe 5 : La méthodologie, les sites et hors sites ou effectuer des (enregistrement / profilage), tous durables sont développées pour les déplacés prise de décision pour la priorisation et les outils de collecte de données et évaluations rapides. les acteurs humanitaires dans la Région du Lac et dans le Sud (y compris stratégies d'intervention ainsi que le suivi, des exemples de produits (évaluation rapide) à Gaoui) l'évaluation et l'apprentissage au niveau des d analyse 5.3 Faire des formations pour renforcer les capacités des acteurs humanitaires et en particulier les autorités pour les questions de solutions durables. 5.4 Mener le plaidoyer pour appuyer les programmes et projets qui facilitent l accès à la terre cultivable ou aux aires de pêches, l accès aux moyens de subsistance en général et à l accès au logement au niveau des ménages déplacés. Cluster Abris / AME / CCCM - Réseau Relèvement Rapide, Cluster Sécurité Alimentaire, Cluster Protection, autorités locales, chefs traditionnels, chefs de villages Clusters, Les acteurs de formés l'icc et et du particulièrement EHP. La distribution les ciblée autorités est comprennent, facilitée grâce mènent aux listes et et contribuent analyses à disponibles. la recherche et à la mise en oeuvre de projets de solutions durables. Nombre de déplacés qui ont accès à la terre Les déplacés sont autonomes et ne dépendent cultivable ou aux aires de pêches, l'accès aux donc plus de l'aide humanitaire. moyens de subsistance en général et / ou accès au logement durable. Faire du plaidoyer auprès des autorités et 2.3 Cluster Abris / AME / CCCM - Tous Nombre de déplacés qui ont accès aux services La cohabitation entre la population des chef traditionnels pour l'accès équitable aux services sociaux de base et aux services publics pour les déplacés. les Clusters autochtones (non- déplacés) et les déplacés est assurée (stabilisation communautaire). 5.5 Faire la sensibilisation et appuyer les programmes et projets intersectoriels qui visent à renforcer l accès aux services sociaux de base (école, eau, santé, etc.) et les services publics sans discrimination. 5.6 Mettre en place un mécanisme pour suivre le progrès sur l atteinte des solutions durables pour les déplacés. 3.1, 3.2 Cluster Abris / AME / CCCM - OIM, Réseau Relèvement Rapide 2.3 Cluster Abris / AME / CCCM - Tous les Clusters 3.2 Cluster Abris / AME / CCCM - Tous les Clusters, les autorités Nombre d'acteurs (déplacés, personnes ressources, chefs religieux, autorités locales et traditionnelles, autorités nationales, services déconcentrés de l'état, société civile, ONG nationales, ONG internationales) qui ont participé aux formations. Nombre de déplacés et communautés autochtones (non- déplacés) dans le cas échéant qui ont accès aux services sociaux de base. Nombres d'enquête effectuées. Un mécanisme de suivi et de feed- back est en place pour déterminer le nombre de déplacés qui ont eu accès à des solutions durables. Des rapport de leçons apprises sont produit périodiquement. Développer et donner des formations dans les services d information, de conseils et de référencement (ICRS) pour la reintégation post- crise. Les stratégies de solutions durables sont Outil de suivi à développer et tenir adaptées aux leçons apprises pour la Région du compte des indicateurs de Lac et le Sud (y compris à Gaoui). Les approches perception (confiance, sécurité, sont améliorées au fur et à mesure et etc.). Compiler des exemples d'un correspondes mieux à la situation des déplacés. tel suivi dans les situtions post- crise afin d'en tirer des loçons. ANNEXE 0 de la stratégie du Cluster Abris / AME / CCCM_Réf / 3

15 ANNEXE 1 Liste des acronymes et clarifications des concepts clés

16 ANNEXE 1_Liste des acronymes et clarifications des concepts clés 1. Acronymes ADES AIMWG AME BH CCCM CH CNARR CRT DTM EHP HCR HNO IASC ICRS INSEED OCHA OIM ONG PAM PDI p.ex. PNUD PRH RCA Réf. RPT (TCN) RRR SECADEV TDR Agence de Développement Economique et Social Groupe de travail sur la gestion de l information et les évaluations Articles Ménagers Essentiels Boko Haram Coordination et gestion des sites des déplacés Coordonnateur Humanitaire Commission Nationale d Accueil de Réinsertion des Réfugiés et des Rapatriés Croix- Rouge Tchadienne Matrice de suivi des déplacements Equipe Humanitaire Pays Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés Aperçu des besoins humanitaires Comité Permanent Inter- organisations (Interagency Standing Comittee) services d information, de conseils et de référencement (Information counselling and referral services) Institut National de la Statistique, des Etudes Economiques et Démographiques Bureau des Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires Organisation Internationale pour les Migrations Organisation Non Gouvernementale Programme Alimentaire Mondial Personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays Par exemple Programme des Nations Unies pour le développement Plan de Réponse Humanitaire République Centrafricaine Référence Ressortissant des pays tiers (Third Country National) Réseaux de Relèvement Rapide Secours Catholique au Développement Termes de référence 2. Clarification des concepts clés _Outils de collecte des données sur les déplacés (pour les formulaires spécifiques de chaque outil veuillez vous référer à l annexe 5 de la stratégie du Cluster Abris / AME / CCCM (Réf )) Enregistrement L enregistrement est un outil pour enregistrer les personnes déplacées au niveau du ménage qui collecte également des informations sur son / ses membres du ménage Les données collectées sont le nom, prénom, âge, sexe, lieu d origine, lieu de provenance (déplacement secondaire), statu (PDI, RPT, retournés), possession de documentions, raison(s) de(s) déplacement(s), raison de l installation sur le lieu actuel, la vulnérabilité de chaque personne déplacée ainsi que la composition des ménages (enfants, familles polygames, etc.) et les intentions du ménage déplacé au moment de l enregistrement (rester sur place, retourner ou s installer ailleurs). Ces informations sont collectées dans un but spécifique : d apporter une assistance ciblée (p.ex. basée sur les vulnérabilités), faire un suivi individuel, effectuer des interventions de protection légale (p.ex. en lien avec la documentation) ou la recherche des solutions durables. Les données collectées à l issue de l enregistrement peuvent également servir à établir des listes de distribution. Cependant la non- ANNEXE 1 de la stratégie du Cluster Abris / AME / CCCM_Réf / 4

17 disponibilité de telles listes à l issue de l enregistrement ne doit en aucun cas former un frein pour la distribution de l aide humanitaire. (Voir annexe 8 sur l établissement des listes de distribution (Réf )) Au Tchad dans la Région du Lac, seules les personnes déplacées liées à BH sont enregistrées. Ainsi les familles d accueil ne sont pas enregistrées cependant une estimation de leur nombre est recherchée. De même que les personnes déplacées en raison de crise antérieure (Libye et Soudan en 2012) ou pour des personnes qui se sont déplacées pour des raisons économiques ne sont pas pris en considération. Profilage Le profilage des déplacées est un outil qui permet de comprendre la situation sociaux- économique des personnes déplacées et leurs besoins dans l ensemble des secteurs (tels que eau, hygiène et assainissement, santé et nutrition, éducation, protection, abri, sécurité alimentaire, moyen de subsistance avant le déplacement et actuellement, documentation, etc.). Dans le contexte du Tchad, le profilage est fait lors de l enregistrement des personnes déplacées par un questionnaire sur un échantillon représentatif de la population déplacée au niveau du ménage. L objectif est de mettre en place des programmes spécifiques pour répondre aux besoins humanitaires des déplacés mais également de trouver des solutions durables adaptées pour les ménages déplacés. L enquête pour établir la ligne de base (baseline) L enquête pour établir la ligne de base est un outil qui permet de collecter les informations clés pour chaque lieu de déplacement juste avant que l exercice d enregistrement et de profilage puisse être lancé. Les informations collectées sont géographiques (type de site, localisation, etc.), l estimation du nombre de déplaces, l estimation du temps de déplacement, le nombre estimés de la communauté hôte, les services disponibles et l assistance humanitaire en cours. L information est recueillie à travers une discussion en groupe avec les autorités locales, chefs de village, chefs des communautés déplacées ainsi que les représentantes du groupe des femmes quand cela est possible. Evaluation rapide L évaluation rapide est un outil pour déterminer le nombre des déplacés et communautés hôtes de manière estimative et pour comprendre les besoins en termes de réponse humanitaire multisectoriels des personnes déplacées dans les lieux de déplacement. Cet outil, qui peut être utilisé par l ensemble des acteurs humanitaires, permet une collecte de donnée initiale pour des lieux de déplacements nouveaux qui ne peuvent pas encore être priorisés pour l enregistrement et le profilage. Une évaluation rapide est conduite pour chaque lieu de déplacement à travers un entretien avec les notables des communautés déplacées et hôtes et les autorités locales. Une liste de question est aussi posée à vingt ménages choisis aléatoirement pour déterminer les données désagréger démographiques et pour mener une enquête nutritionnelle. DTM La Matrice de suivi des déplacements est un système qui permettant de suivre et de surveiller le déplacement et la mobilité de la population. Il est conçu pour régulièrement et systématiquement capturer, traiter et diffuser l'information pour fournir une meilleure compréhension des mouvements et l'évolution des besoins des populations déplacées, que ce soit sur place ou en route. La DTM a été conceptualisée en 2004 en Irak. La DTM au Tchad représente l entièreté des activités reprises plus haut sous «enregistrement», «profilage» et «l enquête pour établir la ligne de base»dans la Région du Lac. Cette matrice constituée à l issue des résultats des enregistrements, est comme son nom l indique un outil qui permet de suivre les mouvements de population. La DTM a été étendu au moins d avril 2016 pour y inclure des nombres estimatif de personnes déplacées sur les lieux où l enregistrement n a pas encore eu lieu. Les estimations proviennent de diverses sources tels que «les évaluations rapides» (citée plus haut) et les listes de distribution du PAM ou d autres acteurs humanitaires. ANNEXE 1 de la stratégie du Cluster Abris / AME / CCCM_Réf / 4

18 _Catégories des populations Déplacés internes Personnes qui ont été forcées ou contraints à fuir ou à quitter leur foyer ou leur lieu de résidence habituel (lieu d origine), notamment en raison d un conflit armé, de situations de violence généralisée, de violations des droits de l homme ou de catastrophes naturelles ou provoquées par l homme ou pour en éviter les effets, et qui n ont pas franchi les frontières internationalement reconnues d un Etat. Retournés Dans le contexte tchadien «retournés» fait référence aux émigrants tchadiens (émigrés notamment pour des raisons économiques) mais aussi leurs enfants (parfois deuxième ou troisième génération) qui sont «retournés» vers le Tchad suite au conflit dans les pays voisins (Nigéria, RCA, Soudan, Libye, etc.). RPT (TCN) Refugiés Les Ressortissants de Pays Tiers (RPT) or Third Countries Nationals (TCN) en anglais sont des personnes étrangères qui se trouvent déplacés soit au sein du même pays où elles s étaient installées ou déplacés dans un autre pays sans pour autant pouvoir prétendre au statut de réfugiés tel que défini dans la Convention de Dans le contexte du Tchad, il s agit p.ex. de ressortissants du Mali, Benin, Congo, Cameroun, etc. installés au Tchad ou dans des pays voisins qui ont été déplacés sur le territoire tchadien par les conflits et / ou violence en Libye, Soudan, RCA ou celles provoquées par BH au Nigeria, Niger, Cameroun et Tchad et les réponses militaires des quatre pays touchés. Personnes qui, «craignant avec raison d être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays ; ou qui, si elle n a pas de nationalité et se trouve hors du pays dans lequel elle avait sa résidence habituelle à la suite de tels événements, ne peut ou, en raison de ladite crainte, ne veut y retourner» (Convention relative au statut des réfugiés, 1951, art. 1er a, 2). Personne déplacée ou population déplacée Dans le contexte Tchadien, fait référence à l ensemble des déplacés à l intérieur de leur propre pays (PDI), des ressortissants des pays tiers (RPT), des retournés tels que définis dans le contexte tchadien et les réfugiés. _Catégories de lieux de déplacement pour les déplacés internes, retournés ou ressortissants des pays tiers au Tchad Sites spontanés Sites établis par des personnes déplacées indépendamment de l assistance du Gouvernement ou des organisations d aide humanitaire. Les sites spontanés sont souvent situés sur des terrains appartenant à l État ou à une commune, généralement après des négociations restreintes avec la population locale sur l usage des terrains et leur accès. Les sites spontanées peuvent être situés proche d un village autochtone soit situé loin de toute communauté hôte. Sites planifiés ou organisés Sites établis par les autorités et / ou les acteurs humanitaires. Pour des exemples de tels sites au Tchad citons les sites temporaires ou de transitions aménagées en 2014 pour accueillir les retournés tchadien suite à la crise en RCA. ANNEXE 1 de la stratégie du Cluster Abris / AME / CCCM_Réf / 4

19 Centres collectifs Les personnes déplacées peuvent décider de s abriter dans des installations de transit situées dans des structures préexistantes, telles que des centres communautaires, des salles communales, des gymnases, des écoles, des hôtels, des entrepôts, des usines désaffectées et des constructions non terminées. Ces centres sont souvent utilisés quand le déplacement survient dans la ville elle- même, ou quand il y a des mouvements importants de personnes déplacées vers la ville. Villages et villes hôtes Les villages et villes hôtes sont des établissements humains autochtones qui accueillent des personnes déplacées. Les personnes déplacées résident soit avec des proches ou familles ou loue des maisons au sein du village ou de la ville. Lieux de déplacement Dans le contexte tchadien, fait en général référence à l ensemble des endroits où les personnes déplacées trouvent refuge : Des sites spontanés ; des sites planifiés ou organisés ; _Autres des centres collectifs ; des villages et villes où les déplacés sont logés avec des familles hôtes ou dans une maison de location. Cluster Les clusters (groupes sectoriels) sont formés d organisations humanitaires dont des agences de l ONU, des organisations non gouvernementales (ONG) et d autres organisations de la société civile, ainsi que, dans certains cas, des représentants des gouvernements. Tous ces acteurs travaillent ensemble pour répondre aux besoins identifiés dans un secteur donné (par ex. coordination d un camp, santé, protection, etc.). Les clusters fournissent un cadre permettant aux acteurs engagés dans une réponse sectorielle : de répondre conjointement aux besoins qui ont été identifiés en commun, de développer des plans de réponse stratégique appropriés avec des objectifs partagés et de coordonner efficacement leur réponse, à la fois entre eux et avec leurs homologues au sein des services gouvernementaux qui gèrent la réponse. Solutions durables Une solution durable a été atteinte lorsque des personnes déplacées n ont plus besoin d aide, ni de protection spécifique liée à leur déplacement et que ces personnes jouissent des droits de l homme sans discrimination en raison de leur déplacement. Une solution durable peut être mise en place en assurant : - la réinsertion durable dans le lieu d origine (dénommé «retour») ; - l intégration locale durable dans les zones où les personnes déplacées ont trouvé refuge (intégration locale) ; - l intégration durable dans une autre partie du pays (réinstallation ailleurs dans le pays). (Cadre conceptuel sur les solutions durables pour les personnes déplacées à l intérieur de leur propre pays, IASC, 2010) ANNEXE 1 de la stratégie du Cluster Abris / AME / CCCM_Réf / 4

20 ANNEXE 2 Termes de Référence du Cluster Abris / AME / CCCM National au Tchad

21 ANNEXE 2_Termes de Référence du Cluster Abris / AME / CCCM National au Tchad 1. Le contexte humanitaire lié aux déplacements _Les retournés 1 tchadien de la République Centrafricaine L intensification des conflits en République Centrafricaine (RCA) entre les éléments des groupes armés en décembre 2013 avait atteint un niveau de violence et d entraves aux droits de l homme provoquant le déplacement massif de près de retournés, réfugiés et ressortissants des pays tiers (RPT) dans la République du Cameroun, en République Démocratique du Congo et dans la République du Tchad. La persécution des membres de la communauté musulmane et des tchadiens installés à Bangui a poussé le Gouvernement tchadien à organiser des évacuations de ses ressortissants à la fin du mois de décembre 2013 et à les accueillir sur des sites de transit / temporaire dans le Sud du Pays et à Gaoui à N Djamena. Les populations de retournés tchadiens ont été installées dans des sites de transit notamment des retournés ayant des liens familiaux au Tchad. Une partie d entre eux ont été accueillis dans des familles d accueil. Afin de permettre la fermeture des sites de transit, le HCR a aménagé les deux sites temporaires de Danamadja et Maingama pour absorber les populations des sites de transit. Le Gouvernement avait engagé trois organisations non- gouvernementales (ONG) nationales, l Agence de Développement Economique et Social (ADES) et Le Secours Catholique et Développement (SECADEV) ainsi que la Croix- Rouge Tchadienne (CRT) pour assurer la coordination et la gestion ces sites. Un premier enregistrement de ces retournés avait été effectué en 2014 par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) et l Organisation International pour les Migrations (OIM). Les résultats préliminaires d une vérification effectuée au cours de mois de février et mars 2016 par l OIM, en collaboration avec le Programme Alimentaire Mondial (PAM) et les anciennes gestionnaires des sites, révèle qu il y a retournés dans 5 sites. Il y a également retournés vérifiés dans 19 villages d'accueil. Ces chiffres sont encore en cours de consolidation et seront officiellement publiés en avril Une enquête d intention a également été réalisée auprès de ces retournés par l OIM dont les résultats sont attendus durant le deuxième trimestre La majorité de cette population déplacée, démunie de ses biens et de ses activités génératrice de revenue au moment de la fuite, n a toujours pas pu s intégrer dans la société Tchadienne. En d autres mots la plupart de ces déplacés n ont pas pu à ce jour accéder à une solution durable. La situation sur les sites se dégrade de jours en jours avec un désengagement progressif des acteurs humanitaires. Le PAM continue les distributions des vivres mais les gestionnaires des sites se sont désengagés faute de financement. Quant à la recherche des solutions durables le Gouvernement a développé le «Plan de réponse globale en faveur des retournés tchadiens de la République Centrafricaine». Ce dernier vise à passer de l assistance humanitaire à une autonomisation durable des retournés. Il y a également un deuxième plan de réinsertion pour les retournés qui sont actuellement abrités sur le site de Gaoui à N Djamena. Ces plans donnent des lignes directrices importantes pour atteindre les solutions durables pour ces déplacés mais il n y a pas encore de clarté autour du financement des activités concrètes et par conséquence un calendrier de mise en œuvre. _Les déplacements dans la Région du Lac La violence induite par le groupe armé Boko Haram (BH) a intensifié depuis 2013 dans le quatre pays Niger, Nigéria, Cameron et le Tchad. Des mouvements de populations importants ont été provoqués en début 2015 dans la Région du Lac au Tchad suite à la montée de la violence liée aux activités d exaction de BH et également suite aux contres- interventions des militaires tchadiens. Ces derniers ont avisés la population qui habitait près des frontières et sur les îles de quitter les lieux avant les opérations de ratissage. Ainsi le Gouvernement tchadien a décrété l état d urgence dans la Région du Lac Tchad début novembre Outre l intensification des activités militaires de fortes restrictions de mouvement ont été imposées par cette déclaration. 1 Voir annexe 1 pour définition ANNEXE 2 de la stratégie du Cluster Abris / AME / CCCM_Réf / 6

22 L enregistrement et le profilage des déplacés effectués par l OIM à travers son outil Displacement Tracking Matrix ou Matrice de suivi des déplacements 2 (DTM) révèle un nombre de déplacés enregistrés (soit ménages) dans la Région du Lac. Ce chiffre inclus les personnes déplacées à l intérieur de leur propre pays (PDI), RPT et les retournés tchadiens en provenance de Nigéria. Ces personnes déplacées ont trouvé refuge dans 113 sites et villages. Un certain nombre des déplacés n ont pas pu être enregistrés car l insécurité, le manque des ressources financières, les difficultés d accès, la déclaration de l état d urgence et la non- disponibilité des escortes militaires ont rendu la mise en œuvre de ces activités extrêmement difficile. Néanmoins le Cluster a pu consolider les chiffres estimatifs qui ont été communiqués par différents partenaires et les chiffres issus des listes de distribution. Ces données révèlent qu il y aurait encore personnes déplacées 3 dans la région du Lac qui ne sont pas encore enregistrés. Compte tenu de la situation suite aux multiples actes de violences de BH et les interventions des forces armées tchadiennes visant à restaurer la sécurité, une estimation prudente peut être faite que le nombre de déplacés actuel et futur pourrait en réalité se situer facilement aux alentours de personnes. Le nombre total de la population totale affectée - c est à dire incluant les communautés hôtes non- déplacées - par cette crise sera donc bien plus élevé que cette estimation. Les déplacés sont regroupés sur lieux (sites, villages et villes) dans les cinq Préfectures ou Sous- préfectures : Bol, Bagasola, Daboua, Liwa et Kangalam. S agissant des sites de déplacés proprement dit, ils sont très dispersés dans la Région du Lac. Cette dispersion peut être, partiellement, expliquée par le fait que les déplacés tentent de se regrouper en relocalisant en quelque sorte leurs villages d origine qui se trouvaient auparavant dans les îles. Une certaine méfiance entre les communautés (suspicion de lien avec BH par exemple) limite le mélange ce qui résulte probablement dans la multiplication de petits sites ou des sites très étendus en surface. Par ailleurs selon les résultats d enregistrement et profilage réalisés en , 49.96% 3 de déplacés vivent au sein de communautés hôtes dans une ville ou un village dans la Région du Lac. L aide humanitaire est déjà modeste en raison des ressources limitées pour la réponse dans la région du Lac et elle risque encore de diminuer en La majorité de l aide se focalise sur la distribution des biens alimentaires, les articles ménagers élémentaires (AME) et les abris d urgence. Quelques interventions des secteurs eau et assainissement, santé et éducation tentent de renforcer les services de base dans les lieux de déplacement de manière que les autochtones (non- déplacés) puissent en bénéficier également. Néanmoins un appui pour la relance des activités de moyen de subsistance est très urgent afin que les ménages déplacés - déjà démunis de leurs biens, de leur bétail ou de leurs accès à la terre ou au lac pour l agriculture et la pêche - cessent de s affaiblir et deviennent progressivement indépendants de l aide humanitaire. 2. Les objectifs du Cluster L objectif globale du Cluster Abris / AME / CCCM en 2016 est de renforcer la capacité de réponse aux urgences humanitaires dans la Région du Lac tout en se concentrant sur la recherche des solutions durables pour tous les déplacés, notamment dans le Sud du Tchad, et le renforcement des capacités nationales. Les objectifs spécifiques du Cluster Abris / AME / CCCM sont les suivants : 1. Assurer la collecte, l analyse et partage des données afin de faciliter l orientation des interventions intersectorielles en faveur de la population affectée sur les lieux de déplacement. 2. Coordonner les réponses multi et intersectorielles dans les lieux de déplacement et gérer les lieux de déplacement (sites et villages) priorisés. 3. Renforcer les capacités, y compris les acteurs nationaux (déplacés, autorités, ONG), pour assurer la coordination, la gestion des sites des déplacés et la gestion de l information concernant les lieux de déplacement. 4. Fournir à la population affectée par le déplacement l accès à des conditions de vie dignes, notamment en facilitant un accès à l abri et aux AME. 5. Appuyer les autorités tchadiennes dans la recherche et la mise en œuvre des solutions durables. 2 DTM du 2 avril Voir annexe 1 de la stratégie du Cluster Abris / AME / CCCM (Réf ) pour définition DTM. 3 DTM du 2 avril ANNEXE 2 de la stratégie du Cluster Abris / AME / CCCM_Réf / 6

23 3. Les responsabilités du Cluster Régional Les responsabilités du Cluster Abris / AME / CCCM en ligne avec ces fonctions centrales sont : 1. Soutenir la prestation des services Création d'une plateforme permettant de s'assurer que la prestation des services des partenaires s'aligne sur les priorités stratégiques convenues dans le Cluster et la communauté humanitaire ; mise au point de mécanismes visant à éviter les chevauchements ou les manquements dans la prestation des services en faveur de la population affectée. 2. Appuyer le Coordonnateur Humanitaire (CH) et l Equipe Humanitaire Pays (EHP) dans la prise de décisions stratégiques relatives aux interventions humanitaires Évaluation des besoins et analyse (multisectorielle et sectorielle) des lacunes existantes au niveau de l'intervention ; analyse visant à identifier et à apporter une réponse aux lacunes (émergentes), obstacles, chevauchements et questions transversales (âge, genre, environnement et VIH/sida) ; établissement des priorités en s'appuyant sur l'analyse des interventions humanitaires. 3. Planifier et élaborer une stratégie Élaboration des plans sectoriels et définition des objectifs et indicateurs appuyant la mise en œuvre des priorités stratégiques du CH et de l EHP ; Appuyer l élaboration de l aperçu des besoins humanitaires (HNO) et l élaboration du plan de réponse humanitaire (PRH) basés sur ces besoins ; mise en œuvre et respect des normes et directives en vigueur ; clarification des besoins de financement, des priorités et des contributions des groupes sectoriels concernant l'ensemble des dispositifs de financement mis en place par le CH dans le cadre de la réponse humanitaire (par exemple, appel d'urgence, procédure d'appel global, fonds central d'intervention d'urgence, fonds d'intervention d'urgence / fonds humanitaire commun). 4. Défendre les intérêts Identification des préoccupations en matière de plaidoyer pour les intégrer aux messages et mesures conçus par le CH et l EHP ; mise en place des activités de plaidoyer pour le compte des membres du groupe sectoriel concerné et des personnes affectées. 5. Effectuer un suivi et établir des rapports sur la mise en œuvre de la stratégie spécifique à chaque secteur et sur les résultats. Le cas échéant, identifier des mesures correctives. 4. Les membres et la participation au Cluster Le Cluster est inclusif et favorise les partenariats ainsi qu une coordination étroite avec les autorités locales / nationales et les chefs traditionnels des communautés dans l objectif de coordonner les activités en faveur de la population affectée dans les lieux de déplacement, de promouvoir l efficacité et l efficience et éviter les duplications. Les partenaires du Cluster doivent encourager la participation de la population affectée dans la programmation de leurs activités. Ainsi une représentation des diverses groupes (fille, garçons, femmes, hommes) doit être assurée autant que possible dans la phase de planification, mise en œuvre, suivi et évaluations des projets des partenaires. Les partenaires primaires du Cluster sont les organisations actives dans le suivi des déplacements, la coordination et gestion des sites de déplacés (sites et villages hôtes), la distribution des AME et le secteur abri. Cependant le Cluster est ouvert à toutes les organisations intéressées dans ces quatre thématiques. Pour plus de détails sur les critères de participation au Cluster ainsi qu une liste des partenaires actifs, veuillez- vous référer à l annexe 4 de la stratégie du Cluster (Réf XX). Cette liste n est pas exhaustive et un nouveau partenaire peut se joindre au Cluster à tout moment en rentrant en contact avec la Coordinatrice (- eur) du Cluster. ANNEXE 2 de la stratégie du Cluster Abris / AME / CCCM_Réf / 6

24 5. La coordination du Cluster Le Cluster Abris / AME / CCCM National a été activé le 7 mai 2014 afin d apporter un soutien en assistance et protection aux retournés tchadiens arrivés de la RCA, en raison de la crise qui s est aggravée là- bas fin Le Cluster Régional, dans la Région du Lac, a été activé au mois d août 2015 pour répondre à la crise liés à BH. Les TDR révisés du Cluster Régional se trouvent en annexe 3 de la stratégie du Cluster (Réf : ). Le HCR a été désigné chef de file du Cluster tandis que l OIM a été désigné comme Co- facilitateur lors de son activation. Tous deux forment l'équipe de coordination du secteur Abris / AME / CCCM. Le HCR, en sa qualité d'agence chef de file, reste le prestataire de dernier recours circonscrit par les conditions fondamentales pré requises, notamment un accès libre, la sécurité et la mise à disposition de fonds. De ce fait : - Le HCR affectera : Un Coordonnateur de Cluster Senior dédié pour toute la durée de l activation du Cluster ; un Gestionnaire de l information pour toute la durée de l activation du cluster. - L'OIM : Nommera un Co- facilitateur du secteur Abris / AME / CCCM au niveau senior qui sera dédié à 50 % jusqu à la fin de l activation du Cluster ; dédiera à 50 % un gestionnaire d information pour toute la durée du secteur spécifiquement pour appuyer la Matrice de suivi des déplacement (DTM). Un plaidoyer sera fait auprès des partenaires du Cluster pour couvrir les postes critiques suivants au niveau du Cluster National : Un Coordonnateur Adjoint mobile pour appuyer les partenaires et les activités sur le terrain ; un Conseiller Technique expert solutions durables. A ce jour, un Coordonnateur Adjoint mobile et un Conseiller Technique expert solutions durables n ont pas pu être identifiés. Les ONGs vont être particulièrement encouragées pour, de manière générale, devenir plus actives au sein du Cluster et particulièrement prendre de tels rôles au niveau de la coordination du Cluster. Le Cluster Abris / AME / CCCM travail avec plusieurs contreparties nationales dont notamment le bureau du Gouverneur au niveau du Lac qui est le point focal officiel du Cluster. L identification et l officialisation des contreparties officielles à plusieurs niveaux (locale, régionale et nationale) pour le Cluster doit continuer 2016, notamment au regard de l objectif de recherche de solutions durables pour les différentes communautés déplacées. Pour la recherche des solutions durables un travail de collaboration avec plusieurs Gouverneurs dans le Sud ainsi que le Ministère du Plan et de la Coopération Internationale et le Ministère de la Femme, de l Action sociale et de la solidarité nationale a déjà été entamée. Un travail de renforcement des capacités et de collaboration avec l Institut National de la Statistique, des Etudes Economiques et Démographiques (INSEED) devra être entamé en 2016 avec l appui du Groupe de travail gestion de l information (IMWG) d OCHA pour notamment les questions relatives à l objectif spécifique 1 (voir plus haut) : Assurer la collecte, l analyse et partage des données afin de faciliter la coordination et l orientation des interventions intersectorielles en faveur de la population affectée sur les lieux de déplacement. ANNEXE 2 de la stratégie du Cluster Abris / AME / CCCM_Réf / 6

25 La structure idéale de l'équipe de coordination au niveau national 7. Les forums de coordination du Cluster National Le Coordonnateur / - trice du Cluster convoque les réunions nationales du Cluster Abris / AME / CCCM (forum principal du cluster). Ce forum bimensuel qui rassemble les partenaires du Cluster National au niveau de N Djamena a pour objectifs principaux la coordination, le renforcement des partenariats et le partage d information entre les partenaires du Cluster. Deux points en particulier seront abordés systématiquement lors de ces réunions de manière récurrente : Un point sur les derniers chiffres de population déplacée (enregistrés et estimés) Un point sur les activités en cours (qui, fait, quoi, où, quand et sur quel financement- 6W) sur les lieux de déplacement. A l heure actuelle, un seul Cluster Régional a été activé, dans la région du Lac Tchad. Ce Sous - Cluster coordonne la zone géographique correspondant à la zone administrative de la Région du Lac. D autres clusters sous- nationaux (Sous- clusters) seront établis en cas de besoin. Il n y a pas de Cluster Régional dans le Sud pour le moment. Cependant le Cluster devra davantage apporter son attention à la population tchadienne retournée de la RCA qui se trouve dans les divers lieux (sites et village) dans le Sud du Pays pour notamment accompagner le processus d identification et de mise en œuvre des solutions durables. Il y a donc lieu de considérer si un Cluster Régional ou un groupe de travail dans le Sud devrait être activé ou si un forum existant peut servir de plateforme pour aborder les vulnérabilités humanitaires spécifiques sur les divers lieux de déplacement et la recherche des solutions durables pour les retournés de la RCA. Des groupes de travail technique (TWIG) pourront être crées de façon ponctuelle et en cas de besoin afin de conseiller le secteur sur les sujets nécessitant des connaissances spécialisées, une expertise technique, de l'expérience, des conseils et / ou des standards. 8. La désactivation du Cluster ANNEXE 2 de la stratégie du Cluster Abris / AME / CCCM_Réf / 6

26 Plusieurs discussions ont été menées autour de la désactivation du Cluster fin 2015 et début Des indicateurs ont été déterminés qui devront être mesurés lors des discussions autour d une désactivation potentielle du Cluster dans le futur. Ces indicateurs sont : Les capacités des acteurs nationaux et des autorités locales sont adéquates pour gérer les déplacements dans les sites et les villages hôtes, analyser les besoins et mener le plaidoyer auprès des acteurs qui pourraient appuyer la réponse (structures Gouvernementales, bailleurs, communauté humanitaire, acteurs de développement). En d autres mots la capacité est suffisamment développée afin que les activités du Cluster puissent être transférées aux autorités locales et nationales. Un forum pour les solutions durables est en place et est actif. Il inclut les acteurs nationaux, les autorités et les acteurs internationaux (humanitaire et développement). Ce forum travail sur les stratégies des solutions durables pour les déplacés. Au moins 50% des personnes déplacées ont accès à une solution durable c est à dire une solution durable a été identifiée et a été ou est en cours de mise en œuvre. Les besoins en abri d urgence et permanent (solution durable) sont minimes et / ou la réponse peut être gérée par les autorités. Ces indicateurs devraient être mesurés chaque six à huit mois ou bien à la suite d une demande officielle des partenaires du Cluster ou EHP. Des réunions plénières du Cluster au niveau régional et par la suite au niveau national devront permettre aux partenaires du Cluster de se prononcer sur la pertinence de son maintien. Les conclusions de la réunion du Cluster National à N Djamena devront être présentées au niveau de l EHP afin que celle- ci prenne la décision finale. 9. Les amendements aux TDR Le présent terme de référence sera revu annuellement ou dans le cas où un changement de situation nécessite sa modification. ANNEXE 2 de la stratégie du Cluster Abris / AME / CCCM_Réf / 6

27 ANNEXE 3 Termes de Référence du Cluster Abris / AME / CCCM Régional du Lac au Tchad

28 ANNEXE 3_Termes de Référence du Cluster Abris / AME / CCCM Régional du Lac au Tchad 1. Le contexte humanitaire lié aux déplacements dans la Région du Lac La violence induite par le groupe armé Boko Haram (BH) a intensifié depuis 2013 dans le quatre pays Niger, Nigéria, Cameron et le Tchad. Des mouvements de populations importants ont été provoqués en début 2015 dans la Région du Lac au Tchad suite à la montée de la violence liée aux activités d exaction de BH et également suite aux contres- interventions des militaires tchadiens. Ces derniers ont avisés la population qui habitait près des frontières et sur les îles de quitter les lieux avant les opérations de ratissage. Ainsi le Gouvernement tchadien a décrété l état d urgence dans la Région du Lac Tchad début novembre Outre l intensification des activités militaires de fortes restrictions de mouvement ont été imposées par cette déclaration. L enregistrement et le profilage des déplacés effectués par l OIM à travers son outil Displacement Tracking Matrix ou Matrice de suivi des déplacements (DTM) révèle un nombre de déplacés enregistrés (soit ménages) dans la Région du Lac. Ce chiffre inclus les personnes déplacées à l intérieur de leur propre pays (PDI), RPT et les retournés tchadiens en provenance de Nigéria, du Cameroun et du Niger. Ces personnes déplacées ont trouvé refuge dans 113 sites et villages. Un certain nombre des déplacés n ont pas pu être enregistrés car l insécurité, le manque des ressources financières, les difficultés d accès, la déclaration de l état d urgence et la non- disponibilité des escortes militaires ont rendu la mise en œuvre de ces activités extrêmement difficile. Néanmoins le Cluster a pu consolider les chiffres estimatifs qui ont été communiqués par différents partenaires et les chiffres issus des listes de distribution. Ces données révèlent qu il y aurait encore personnes déplacées3 dans la région du Lac qui ne sont pas encore enregistrés. Compte tenu de la situation suite aux multiples actes de violences de BH et les interventions des forces armées tchadiennes visant à restaurer la sécurité, une estimation prudente peut être faite que le nombre de déplacés actuel et futur pourrait en réalité se situer facilement aux alentours de personnes. Le nombre total de la population totale affectée - c est à dire incluant les communautés hôtes non- déplacées - par cette crise sera donc plus élevé que cette estimation. Les déplacés sont regroupés sur 113 lieux (sites, villages et villes) dans les cinq Préfectures ou Sous- préfectures : Bol, Bagasola, Daboua, Liwa et Kangalam. S agissant des sites de déplacés proprement dit, ils sont très dispersés dans la Région du Lac. Cette dispersion peut être, partiellement, expliquée par le fait que les déplacés tentent de se regrouper en relocalisant en quelque sorte leurs villages d origine qui se trouvaient auparavant dans les îles. Une certaine méfiance entre les communautés (suspicion de lien avec BH par exemple) limite le mélange ce qui résulte probablement dans la multiplication de petits sites ou des sites très étendus en surface. Par ailleurs selon les résultats d enregistrement et profilage réalisés en , 49.96%3 de déplacés vivent au sein de communautés hôtes dans une ville ou un village dans la Région du Lac. L aide humanitaire est déjà modeste en raison des ressources limitées pour la réponse dans la région du Lac et elle risque encore de diminuer en La majorité de l aide se focalise sur la distribution des biens alimentaires, les articles ménagers élémentaires (AME) et les abris d urgence. Quelques interventions des secteurs eau et assainissement, santé et éducation tentent de renforcer les services de base dans les lieux de déplacement de manière que les autochtones (non- déplacés) puissent en bénéficier également. Néanmoins un appui pour la relance des activités de moyen de subsistance est très urgent afin que les ménages déplacés - déjà démunis de leurs biens, de leur bétail ou de leurs accès à la terre ou au lac pour l agriculture et la pêche - cessent de s affaiblir et deviennent progressivement indépendants de l aide humanitaire. 2. Contexte de l activation du Cluster Régional Le Cluster Régional Abris / AME / CCCM dans la Région du Lac a été activé le 21 août 2015 afin d assurer une réponse multisectorielle pour assister et assurer la protection des déplacés internes venant des iles et lieux affectés du Lac Tchad et des retournés tchadiens en provenance du Nigeria, du Cameroun et du Niger, en s orientant vers la recherche de solutions durables. ANNEXE 3 de la stratégie du Cluster Abris / AME / CCCM_Réf / 4

29 La décision d activer le Régional est basé sur la volonté de faciliter la prise de décision décentralisée, optimiser les délais d intervention entre le processus décisionnel et la phase de mise en œuvre ainsi que faciliter l adaptation des normes en vigueur au contexte local. De plus, le Cluster Abris / AME / CCCM est convaincu qu un Cluster Régional actif dans la région du Lac permettra d entretenir une collaboration plus étroite avec les acteurs humanitaires actifs dans la zone et les autorités régionales et locales en vue d exécuter le plan stratégique, d intégrer les questions multidisciplinaires et multidimensionnelles, de garantir une plus grande mobilisation et participation de la communauté et de renforcer la responsabilité à l égard des personnes affectées. 3. Les objectifs du Cluster Régional L'objectif global du Cluster Abri / AME / CCCM est de renforcer la capacité de réponse aux urgences humanitaires dans la Région du Lac tout en se concentrant sur la recherche des solutions durables pour les déplacés et le renforcement des capacités nationales. Les objectifs spécifiques du Cluster Abris / AME / CCCM sont les suivants : 1. Assurer la collecte, l analyse et partage des données afin de faciliter l orientation des interventions intersectorielles en faveur de la population affectée sur les lieux de déplacement. 2. Coordonner les réponses multi et intersectorielles dans les lieux de déplacement et gérer les lieux de déplacement (sites et villages) priorisés. 3. Renforcer les capacités, y compris les acteurs nationaux (déplacés, autorités, ONG), pour assurer la coordination, la gestion des sites des déplacés et la gestion de l information concernant les lieux de déplacement. 4. Fournir à la population affectée par le déplacement l accès à des conditions de vie dignes, notamment en facilitant un accès à l abri et aux AME. 5. Appuyer les autorités tchadiennes dans la recherche et la mise en œuvre des solutions durables. 4. Les membres du Cluster Régional Sont membres du Cluster Régional l ensemble des acteurs présents dans la Région du Lac (basés dans la Région) qui travaillent au sein des lieux de déplacement. Le Cluster Régional est ouvert aux partenaires humanitaires (ONG nationales et internationales, Agences des Nations Unies et organisations internationales), autorités et représentants des communautés déplacés et hôtes. 5. La coordination du Cluster Régional Le Cluster Régional Abris / AME / CCCM est dirigé par le HCR à travers un coordonnateur basé à Bagasola et co- facilité par l OIM à travers un co- facilitateur également basé à Bagasola. Ces deux personnes sont basées de manière permanente dans la région du Lac Tchad à Bagasola et travaillent à temps partiel à la coordination du Cluster Régional. La coordination du Cluster Régional est appuyée par la coordination du Cluster National. 6. Fonctionnement et forum du Cluster Régional Le Cluster Régional est un mécanisme de coordination du Cluster Abris / AME / CCCM dont la vocation est de réaliser la stratégie du Cluster au sein de la zone géographique de la région du Lac. Le Cluster Régional se réunira deux fois par mois le premier et troisième jeudi du mois et de manière ad- hoc en fonction des urgences identifiées. L ensemble des partenaires humanitaires ouvrant dans la Région du Lac sont invités à participer aux réunions. En particulier trois points seront abordés systématiquement lors de ces réunions de manière récurrente : La validation des derniers chiffres de population déplacée (enregistrés et estimés) ; ANNEXE 3 de la stratégie du Cluster Abris / AME / CCCM_Réf / 4

30 un point sur les activités en cours (qui, fait, quoi, où, quand et sur quel financement - 6W) sur les lieux de déplacement ; les défis des distributions sur les lieux de déplacement et le renforcement de mécanisme de gestion des plaintes. Les minutes des réunions seront partagées par le responsable du Cluster Régional à ses membres ainsi qu à la coordination nationale du Cluster qui assurera son partage avec tous les membres du Cluster ainsi que le suivi des recommandations. Le responsable du Cluster Régional partagera également les points et recommandations principales et actions identifiées lors des réunions de coordination organisées au niveau de la région du Lac. Principales responsabilités du Cluster Régional : En lien avec la stratégie du cluster national et au regard des capacités actuelles de l équipe régionale de coordination, les responsabilités clef du Cluster Abris / AME / CCCM Régional du Lac sont : 1. Gestion de l information Prioriser et coordonner les activités de collecte de données (enregistrement, profilage des déplacés et des lieux de déplacement, évaluation rapides et autres évaluations) relatives aux lieux de déplacement ; soutenir le Cluster national dans l analyse de l information collectée dans la région du Lac et la priorisation des besoins ; partager avec l ensemble des acteurs travaillant dans les lieux de déplacement les informations relatives aux lieux de déplacements (informations démographiques, sectorielles, etc.) à travers leurs différentes formes : cartes, aperçu, base de données, rapport, etc. 2a. Coordination Etablir et maintenir une coordination appropriée avec l ensemble des acteurs humanitaires travaillant dans la région du Lac et les autorités ; veiller particulièrement à la participation et la collaboration des acteurs nationaux (autorités, société civile et ONG nationales, représentants de communautés hôtes et déplacées, etc.) cartographier qui fait quoi, ou, quand, comment et pour qui dans les lieux déplacement ; assurer le suivi et la coordination des activités mises en œuvre par les partenaires sur les sites pour les différents secteurs à travers un mécanisme de suivi des interventions humanitaires dans les lieux de déplacement ; assurer le plaidoyer pour les lacunes constatées dans tous les secteurs au sein des lieux de déplacement vis- à- vis des autres sous- clusters de la région du Lac et des clusters nationaux. 2b. Gestion de site Apporter un appui technique aux partenaires mettant en œuvre des activités de gestion de site (à travers des équipes mobiles) ou aux acteurs mettant en œuvre des composantes de la gestion de site (mécanisme de plainte, gouvernance, etc.) dans le cadre de leurs activités ; assurer le suivi et la coordination des acteurs travaillant dans le secteur CCCM notamment via les équipes mobiles de gestion de site ; prioriser les sites où une gestion de site est nécessaire via les critères établis dans la stratégie du Cluster. 3. Renforcement des capacités Identifier les besoins en termes de renforcement des capacités chez les partenaires et acteurs des lieux de déplacement ; soutenir les efforts de renforcement des capacités des acteurs nationaux et notamment des autorités, ONG nationales et membres des communautés déplacés et hôtes ; faciliter les activités de renforcement des capacités à travers un support logistique et organisationnel. 4. Secteur Abris & articles ménagers essentiels (AME) Assurer le suivi des distributions relatives aux abris et articles ménagers essentiels dans la région du Lac par les différents partenaires du cluster ; faire un suivi des articles des stocks disponible auprès de différents partenaires ; analyser les besoins des différents lieux de déplacements en termes d abris et AME et assurer le plaidoyer envers les partenaires et le Cluster national pour la couverture des besoins identifiés. ANNEXE 3 de la stratégie du Cluster Abris / AME / CCCM_Réf / 4

31 5. Solutions durables Promouvoir l identification et la mise en œuvre de solutions durables dans la région du Lac ; promouvoir l autonomisation des déplacés ; assurer que les données collectées comprennent les informations clefs relatives pour l identification de solutions durables (zones d origine, intentions, etc.) ; assurer que la recherche / identification de solutions durables fait régulièrement l objet de discussions avec l ensemble des acteurs de la région (y compris les autorités et les représentants des communautés hôtes et déplaces) dans le cadre d un forum de discussion dédié. 6. Autres Faciliter les visites et missions des donateurs et autres représentants humanitaires avec l appui du Cluster National ; participer au plaidoyer vis- à- vis des autorités en termes d accès aux lieux de déplacement. 7. Révision des termes de référence du Cluster Régional Abris / AME / CCCM Les termes de référence du Cluster Abris / AME / CCCM Régional seront revus annuellement ou plus tôt dans le cas où un changement de situation nécessite sa modification. De plus ces termes de référence pourront être revus dès lors que la capacité du Cluster Régional augmente et l équipe de coordination régionale est apte à assurer de plus larges responsabilités. ANNEXE 3 de la stratégie du Cluster Abris / AME / CCCM_Réf / 4

32 ANNEXE 4 Critères de participation au Cluster Abri / AME / CCCM au Tchad et les membres actifs

33 ANNEXE 4_ Critères de participation au Cluster Abris / AME / CCCM au Tchad et les membres actifs Le Cluster Abris / AME / CCCM et ses réunions sont ouvert: Toutes les agences des Nations Unies, Organisations Non Gouvernementales (ONG) nationales et internationales et organisations internationales (OI) engagées dans l amélioration des conditions de vie des Personnes Déplacées à l Intérieur de leur Propre Pays (PDI) et des personnes retournées dans les secteurs des abri, NFI et CCCM ; représentants des autorités nationales et locales ; représentants des donateurs ; acteurs humanitaires qui veulent participer en tant qu observateur, principalement dans un but de partage de l information. Etre membre actif du cluster nécessite de : Participer régulièrement aux réunions du Cluster National et / ou Régional ; partager les informations demandées dans les délais impartis avec l équipe de coordination du cluster ; partager la responsabilité de la mise en œuvre des activités du cluster, y compris l évaluation des besoins, le développement de stratégie, plans et conseils techniques ; respecter et adhérer aux principes, pratiques, priorités et standards internationalement acceptés dans le secteur. Les membres actifs actuellement sont (liste non- exhaustive) : ADERBA ADES (Agence de Développement Economique et Social) APSELPA CJERCAB (Association des jeunes dans la Région du Lac) CNARR (Commission Nationale d Accueil de Réinsertion des Réfugiés et des Rapatriés) CRT (Croix- Rouge du Tchadienne) HCR (Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés) Help Tchad OCHA (Bureau des Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires) OIM (Organisation Internationale pour les Migrations) PAM (Programme Alimentaire Mondial) SECADEV (Secours Catholique au Développement) UNICEF (Fonds des Nations Unies pour l'enfance) Pour toute modification à cette liste veuillez rentrer en contact avec la coordinatrice du Cluster Abris / AME / CCCM. ANNEXE 4 de la stratégie du Cluster Abris / AME / CCCM_Réf / 1

34 ANNEXE 5 La méthodologie, les outils de collecte des données

35 EVALUATION RAPIDE LIEU DE DEPLACEMENT Sites ou ville/ villages où les déplacés se sont regroupés (prioriser les lieux de plus de 200 personnes) 1. Liste du matériel à emporter pour une évaluation rapide sur les lieux de déplacement Plusieurs copies de cette enquête (10 copies de plus que le nombre des lieux que vous comptez visiter) Plusieurs copies de l enquête sécurité alimentaire / nutrition (voir plus bas) (prévoyez 20 copies par lieu de déplacément que vous comptez visiter et au moins 100 en plus) Un appareil pour prendre les points GPS Un ou deux appareils photo De l eau en quantité suffisante 2. L enquête Demander ces informations aux autorités locales et aux chefs de village ou notables des communautés déplacées. Constituez un groupe avec toutes ces personnes. Evaluation rapide

36 A. INFORMATION GENERALE 1. Date de l évaluation j j - m m - a a a a 2. # Enquêteur 3. Region 4. Département 5. Sous- Préfecture 6. Lieu 7.1. Est- ce qu il y a des individus déplacés dans ce lieu? (si la réponse est évidente c est à dire que vous pouvez observer des déplacés sur un site, ne pas poser cette question) Oui Non, arrêter l enquête 7.2 Quelles sont les raisons principales de leur déplacement? (indiquez les deux plus importantes) Insécurité (Conflit- Boko Haram- Violence- Peur) Relocalisé par le gouvernement Réunification Familiale Problème Economique (pas de travail dans leur lieu d origine) Autres (à préciser ) (7.3.) 8. Prenez la trace GPS du lieu de déplacement (la ligne de contour du lieu en faisant le tour du lieu à pied ou en voiture), si ce n est pas possible prenez au moins les coordonnés GPS d au moins quatre coins. Lat Lng Point 1 Point 2 Point 3 Point 4 9. S agit- il : un village canton / commune quartier dans une ville ou milieu urbain un site Autre (à préciser : ) OBSERVATION : A. S il s agit d un site isolé loin d un village / ville / canton, indiquez la distance en km jusqu'au village / ville / canton le(s) plus proche(s). Nom du village / ville / canton proche 1 : La distance en km du lieu 1 : Il y a un marché dans lieu 1 : Oui Non Nom du village / ville / canton proche 2 : La distance en km du lieu 2 : Il y a un marché dans lieu 2 : Oui Non B. S il s agit d un regroupement des déplacés (site) juste à côté d un village / ville / canton, indiquez le nom du village / ville / canton et le chiffre estimatif de la population autochtone. Nom de village / ville / canton : Chiffre estimation de population autochtone : Il y a un marché dans le village / ville / canton : Oui Non C. Si les déplacés sont mélangé avec la communauté autochtone, indiquez le nom du village / ville / canton et le chiffre estimatif de la population autochtone. Evaluation rapide

37 Nom de village / ville / canton: Chiffre estimation de population autochtone: Il y a un marché dans le village / ville / canton : Oui Non B. ACCES A LA TERRE Si la réponse à la question est A, B et / ou C posez la question suivante au chef / notable de la communauté déplacée : Avez- vous accès à la terre cultivable? Oui, c est la terre de nos ancêtres. Oui, nous avons obtenu l accès aux terres cultivable grâces aux autorités locales / notables des communautés avoisinantes. Non, nous n avons pas accès à la terre cultivable Si la réponse à la question 1 est C ou B posez la question suivantes au chef / notable du village : Est- ce qu il y a des polders fertiles que l on peut travailler tout près? Oui Si non, où allez- vous pour cultiver la terre? C. EAU ET ASSAINISSEMENT Y a- t- il des sources d eau? Oui Non Si oui, quel type? Forage fonctionnel (# de forage : ) Forage PAS fonctionnel (# de forage : ) eau de surface (Wadi / Lac / Fleuve / Rivière) Château d eau Autres (à préciser : ) Si oui, quelle distance devez- vous parcourir pour obtenir de l`eau? Est- ce qu il y a des latrines sur ce lieu de déplacement? OBSERVATION : Quels sont les types de latrines disponibles? (QCM) Moins de 10 minutes minutes Plus de 30 minutes Oui Non latrines / douches privées (c est à dire une latrine par ménage) latrines / douches collectives (les latrines sont utilisées par plusieurs ménages à la fois) défécation à l air libre ou dans la nature OBSERVATION : L enquêteur doit estimer la distance entre le(s) point(s) d'eau et la (les) latrine(s) ou aire de défécation. S il y a plusieurs points d eau et latrines ou aire de défécation indiquez ci- après la distance la plus courte que vous avez pu constater entre les deux. 10 metres ou moins plus de 50 mètres 10 à 50 metres Evaluation rapide

38 D. EDUCATION Quel est le nom de l école la plus proche de ce lieu de déplacement? Si un nom est précisé, a combien de temps de marche à pied se trouve l école mentionnée ci- dessus? Préciser nom ( ) Ne savent pas moins de 30min 30min. à 1h 1h à 1h30 1h30 à 2h plus de 2h ne savent pas E. SANTE Est ce qu il y des services médicaux fonctionnels disponibles? (p.ex. un poste de santé vide sans agent de santé n est pas considéré comme fonctionnel) Oui non Clinique mobile Clinique dans le lieu de déplacement (site, village, ville, canton) Si oui, quel type de services sont disponibles? Clinique dans le village / ville / canton proche la distance entre ce village / ville / canton proche est moins de 20km la distance entre ce village / ville / canton proche est plus de 20km F. COMMUNICATIONS 15. Y a- t- il du réseau téléphonique? Oui (Tigo Airtel) Non 16. Comment est- ce que vous recevez des informations? (indiquez le moyen le plus utilisé) A travers le chef de communauté (Boulame, chef de village, etc.) à travers les autorités locales (chef de canton, sous- préfet, préfet, Gouverneur) A travers la famille et les amis Via la radio Via les autorités Autres (à préciser : ) G. DEMOGRAPHIE (Estimations rapide de la population déplacée, date de déplacement et lieu d origine) 17. Estimations des chiffres des déplacés par les autorités et les chefs des communautés (chef village / canton, Nombre de ménages Nombre d individus Evaluation rapide

39 Boulama, etc.) : 18. Au quel moment avez- vous eu le plus le plus grand Avant 2015 Entre janvier et juin 2015 Entre nombre d arrivée de personnes déplacées? juillet et décembre 2015 Depuis janvier Estimations des personnes déplacées au sein de la localité selon la date d arrivée S il y a eu des arrivées de déplacés en 2015, précisez les informations suivantes : S il y a eu des arrivées de déplacés entre janvier 2016 et aujourd hui, précisez les informations suivantes : 1. Oui 2. Non 1. Oui 2. Non # MENAGES # MENAGES # INDIVIDUS # INDIVIDUS Quel est le lieu d'origine de la majorité des déplacés? (indiquez la région suivi du village, ville ou canton) Quel est le lieu d'origine de la majorité des déplacés? (indiquez la région suivi du village, ville ou canton) Région : Village/ville : 20. Combien de mineurs déplacés (c est à dire enfants de moins de 0-17 ans) ne sont pas accompagnés de leur parents proches (mère, père) ou gardiens légitimes? Région : Village/ville : Il y en a pas il y en a (Préciser le chiffres : ) # Femmes enceintes ( ) 21. Indiquez le nombre estimé de personnes avec vulnérabilité spécifiques. # Personnes avec handicap physique ( ) Personnes âgées (seules) ( ) Femme seule chef de ménage ( ) Enfant chef de ménage (0-17 ans) ( ) H. ASSISTANCE FOURNIE A LA POPULATION AFFECTEE 22. Est- ce qu il y déjà eu une assistance sur ce lieu? Oui non Si oui, quel type d assistance et quand? Sélectionnez dans la liste ci- dessous Distribution de nourriture La dernière distribution a eu lieu il y a moins d 1 mois La dernière distribution a eu lieu il y a plus d 1 mois Distribution des kits cuisines (marmites), nattes, couvertures, bidons, sceaux, sackane, savons, aquatabs, etc Distribution des bâches La dernière distribution a eu lieu il y a moins de 3 mois la dernière distribution a eu lieu il y a plus de 3 mois La dernière distribution a eu lieu il y a moins de 6 mois La dernière distribution a eu lieu il y a plus de 6 mois Evaluation rapide

40 22.4. Distribution des matériaux / outils pour construire l abri Distribution des matériaux / outils pour lancer des activités économique (p.ex. outils aratoires pour l agriculture) la dernière distribution a eu lieu il y a moins de 3 mois La dernière distribution a eu lieu il y a plus de 3 mois La dernière distribution a eu lieu il y a moins de 3 mois La dernière distribution a eu lieu il y a plus de 3 mois I. CONTACTS DES INFORMATEURS CLES (23) Si les informateurs clés sont d accord, prendre leurs noms et détails téléphoniques. Ces contacts seront utilisés pour de futures évaluations sur les conditions des déplacés et les besoins. Colonne C: Type: 1.ONG/Travailleur humanitaire; 2.Leader communautaire 3. Leader religieux; 4. Sous- Préfet; 5. Autre fonctionnaire, 6. Représentant des déplacés Nom et prénom Type Sexe H/F Détails (Téléphone et lieu de résidence) A B C D E J. COMMENTAIRES / OBERVATIONS (24) Evaluation rapide

41 3. Echantillon Démographique *Indiquer le détail du ménage déplacé en fournissant le nombre total de membre au sein du ménage ainsi que le genre et la tranche d âge de chaque membre du ménage. * Si les déplacés sont mélangé avec la communauté autochtone ou si le site se trouve près d un village ou en proximité d un village, sélectionner 10 ménages déplacés et 10 ménages issus de la communauté d accueil (c est à dire réponse B ou C pour la question 1 ci- dessus). *Si le site des déplacés est isolé et/ou ne se trouve pas près d un village, prenez 20 ménages déplacés (c est à dire réponse A pour la question 1 ci- dessus). Exemple 1: Le ménage a un père de 41 ans, une mère de 38 ans, une fille de 15 ans, un fils de 17 ans et une grand- mère de 65. Exemple 2: Un ménage monoparental avec une mère de 40 ans, une fille de 5 ans et une de 3 ans et un fils de 12. Choisissez le type de ménage : MD : ménage déplacés, MA : ménage autochtone / hôte Il faut prendre les notes comme suit dans le tableau repris plus bas : # Type de ménage Total 0 (moins de 1 an)- 2ans 3-5 ans 6-11 ans ans ans 60+ ans Total H F H F H F H F H F H F H F 1 MD MA # Fournir la composition de 20 ménages en suivant l exemple ci- dessus. (25.A) Type # de de # enfants # enfants # enfants # enfants personnes ména Total de 0-2 ans 3-5 ans 6-11 ans ans de ge ans # plus que 60 ans Total H F H F H F H F H F H F H F Evaluation rapide

42 TOT 4. Enquête de Sécurité Alimentaire / Nutrition Faites l enquête ci- dessous avec les 20 ménages sélectionnés - Lieu (copiez le nom du lieu repris plus haut) : - Numéro de ménage (mentionnez le chiffre correspondant du ménage par rapport à l enquête démographique plus haut) :. - Type de ménage (barrez la mauvaise réponse) : ceci est un ménage déplacé ou un ménage autochtone 25.B. Quelle est la fréquence de consommation des produits alimentaires suivants depuis votre déplacement? 25.B.1. Maïs, riz, sorgho, mil : nombre de jours par semaine 25.B.2. Pâte alimentaire et pain : nombre de jours par semaine 25.B.3. Banane à cuire, manioc et autres tubercules : nombre de jours par semaine 25.B.4. Arachide, sésame : nombre de jours par semaine 25.B.5. Œuf : nombre de jours par semaine 25.B.6. Haricot grains : nombre de jours par semaine 25.B.7. viande de bœuf, chèvres, moutons, chameaux : nombre de jours par semaine 25.B.8. Poulet : nombre de jours par semaine 25.B.9. Poissons : nombre de jours par semaine 25.B.10. Légumes et feuilles : nombre de jours par semaine 25.B.11. Lait et fromage : nombre de jours par semaine 25.B.12. Huile : nombre de jours par semaine 25.B.13. Sucre : nombre de jours par semaine 25.B.14. Combien de repas par jour vous et votre ménage mangez- vous? : 1, 2, 3, Plus de 4 repas par jour 5. Echantillon spatiale Faites cet exercice seulement si le site des déplacés est isolé (c est à dire réponse A pour la question 9 ci- dessus) ou si le site se trouve autour d un village ou en proximité d un village (c est à dire réponse B pour la question 9 ci- dessus). Mesurer un échantillon de 100 m sur 100 m sur le site et comptez le nombre d abri de déplacés que cet échantillon contient (26):.. 6. Photos du lieu de déplacement Prenez au moins cinq photos qui donnent une vue d ensemble du lieu de déplacement. Evaluation rapide

43 REVISION EN COURS DTM Tchad, Lac Février 2016 (première révision) Méthodologie, Définition et Directives pour la mise en œuvre de la Matrice de Suivi des Déplacement par l utilisation de : Questionnaire de localisation des personnes déplacées au niveau des Sous- Préfectures de BOL, BAGASOLA, DABOUA, KANGALAM et LIWA. Matrice de Suivi des Déplacements/Displacement Tracking Matrix (DTM): La DTM est une boite à outil développée afin de réaliser le suivi du déplacement des populations affectées par des crises ou désastres naturels par deux approches : 1 Suivi des localisations des personnes déplacées: suivre les localisations des personnes déplacées qui ont quitté leur lieu de résidence habituel au Tchad ou au Nigéria et se sont installés dans un autre endroit au Tchad. 2 Suivi des lieux de résidence des personnes déplacées: suivre les lieux de déplacement qui vont du camp formel aux sites et installations informelles de même que les familles et communautés d accueil. Les camps/sites sont parfois installés au sein de bâtiments publics ou religieux ou sur des terrains vagues ou espaces privés et ont généralement une forte concentration de population déplacées. Au sein des communautés d accueil, les personnes déplacées vont généralement soit louer une chambre soit se faire héberger dans la famille, ami ou autre. Objectif de la DTM: La DTM vise à obtenir des informations de base sur les personnes déplacées au Tchad et plus précisément dans les sous- préfectures de BOL, BAGASOLA, DABOUA, KANGOLAM et LIWA dans la région du Lac. Le projet DTM met à jour fréquemment les informations obtenues en se penchant particulièrement sur : La situation générale des personnes déplacées au plus petit niveau administratif ; Les caractéristiques géographiques des ménages déplacés ainsi que les vulnérabilités spécifiques ; Les tendances générales des déplacements ; Les besoins sectoriels et les lacunes en termes de services fourni aux personnes déplacées. Méthodologie de la DTM: L approche de la DTM se décompose généralement en 4 étapes clés: DPC OIM DISPLACEMENT TRACKING MATRIX (DTM) Page 1 of 5

44 REVISION EN COURS DTM Tchad, Lac Février 2016 (première révision) 1) Préparation de l évaluation et des questionnaires : en premier lieu, les outils d évaluation et d enregistrement sont préparés. Ces outils vont capturer les données afin d établir des données de références en terme de nombre et localisations des personnes déplacées. 2) Collecte des données : différents questionnaires vont être utilisés afin de capturer les données à différent niveaux: la Sous- préfecture et Le lieu, et un autre questionnaire va être utilisé pour l exercice d enregistrement. La collecte des données est d abord mise en œuvre au niveau des Sous- préfectures par le biais d informateurs clés tels que des représentants de l administration territoriale, des leaders des communautés déplacées, des leaders religieux, des leaders de lieu, des humanitaires, etc. Les données collectées au niveau de la Sous- préfecture vont servir à définir les besoins d évaluations supplémentaires au niveau des lieux et d enregistrement des individus et ménages. 3) Saisie et analyse des données : les données collectées aux différents niveaux sont centralisés dans une base de données électronique. Les données collectées au niveau de lieu sont assemblées et croisées avec les données plus générales des données collectées au niveau des Sous- préfectures. L analyse systématique de l ensemble des données permet de vérifier les informations et créer des rapports, cartes et graphiques. 4) Résultats : les données analysées et les rapports sont partagés à l ensemble des acteurs clés dans la réponse humanitaire. Les résultats sont mis à jour fréquemment au travers de nouvelles collectes de données. Les résultats peuvent inclure, mais sans s'y limiter, (1) les mises à jour de chiffre, (2) l'analyse du site / lieu, (3) les cartes, (4) les rapports d'analyse de données. Division administrative: La division administrative du Tchad inclus les régions, les départements et les Sous- préfectures. L évaluation visera les Sous- préfectures et le lieu. La collecte de données sera d abord mise en œuvre au niveau de la Sous- préfecture puis au niveau des lieux. L évaluation vise à donner une vision générale de la situation des déplacements de population au sein des Sous- préfectures ciblés dans la région Lac : BOL, BAGASSOLA, DABOUA, KANGALOM et LIWA. Dans les lieux identifiés comme ayant des personnes déplacées, une évaluation plus détaillée sera également conduite. En outre, un enregistrement des personnes déplacées sur les zones à forte concentration de population sera effectué. Outil DTM: QUESTIONNAIRE DE LOCALISATION DES PERSONNES DEPLACEES AU NIVEAU DES SOUS- PRÉFECTURES: Cet outil vise à collecter les données des informateurs clés sur les déplacements de population au niveau des Sous- préfectures : estimation chiffrée des populations déplacées, estimation chiffrée des populations d'accueil (s'il y a), identification des lieux au sein de la Sous- préfecture qui accueillent des déplacés et les type de logement, raison des déplacements, date des déplacements (arrivée), lieu avant leur déplacement, zone d origine. L évaluation doit aussi permettre d obtenir les contacts d informateurs clés sur le terrain qui pourront assister dans de futures évaluations. DPC OIM DISPLACEMENT TRACKING MATRIX (DTM) Page 2 of 5

45 REVISION EN COURS DTM Tchad, Lac Février 2016 (première révision) QUESTIONNAIRE DE LOCALISATION DES PERSONNES DEPLACEES AU NIVEAU DES LIEUX : Cet outil vise à collecter les données des informateurs clés sur les déplacements de population au niveau des lieux : estimation chiffrée des populations déplacées, identification des hébergements au sein de le lieu qui accueillent des déplacés et les type de logement (camps ou familles d accueil), raison des déplacements, date des déplacements (arrivée/départ), zone d origine. L évaluation doit aussi permettre d obtenir les contacts d informateurs clés sur le terrain qui pourront assister dans de futures évaluations. Le questionnaire dispose aussi d un calculateur démographique qui permet de prendre des informations sociodémographiques sur un échantillon de ménages déplacés. Cartographie: Installation du logiciel : AndroiTS Compass ou Polaris Navigation sur le téléphone afin de pouvoir obtenir la position GPS des lieux. Qu est qu un Déplacé? Dans le cadre de la DTM dans la région du Lac au Tchad, les questionnaires collectent des informations sur les personnes déplacées dans leur ensemble (dans le cas contraire, les questionnaires l indiquent). La catégorie «Déplacés» comprend : les déplacés internes, les retournés, les déplacés originaires d autres pays (ressortissants de pays tiers) et les réfugiés. Qu est qu un Déplacé interne? Les déplacés internes sont des personnes qui sont forcées de fuir leur lieu d origine, mais demeurent dans leur pays. Elles sont aussi appelées «personnes déplacées dans leur propre pays». Les caractéristiques clés du déplacement interne sont sa nature coercitive et le fait que les populations touchées ne franchissent pas les frontières nationales reconnues sur le plan international. Dans le cadre du Tchad et du contexte du Lac, les déplacés internes sont des habitants des départements de la région qui ont été contraints de quitter leur maison à cause de conflits ou de désastres naturels. Qu est- ce qu un retourné? Les personnes retournées ou retournés sont des personnes qui vivaient dans un autre pays que leur pays d origine et qui sont contraintes de retourner dans leur pays d origine de manière forcée. Dans le cadre du Tchad et du contexte du Lac, les retournés sont des Tchadiens qui vivaient jusqu à présent au Nigéria et qui ont récemment été contraints de rentrer au Tchad à cause du conflit avec Boko Haram. Qu est- ce qu un déplacés originaires d autres pays? DPC OIM DISPLACEMENT TRACKING MATRIX (DTM) Page 3 of 5

46 REVISION EN COURS DTM Tchad, Lac Février 2016 (première révision) a. Réfugié : C est une personne qui se trouve hors du pays dont elle a la nationalité ou dans lequel elle a sa résidence habituelle ; qui craint avec raison d être persécutée du fait de sa "race", de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, et qui ne peut ou ne veut se réclamer de la protection de ce pays ou y retourner en raison de ladite crainte. b. Ressortissants de pays tiers (TCNs): citoyens d autres pays (non Nigérians ou Tchadiens) qui vit habituellement au Nigeria mais a fui le pays à cause du conflit lié à Boko Haram. La méthodologie se décompose en quatre sections et trois temps distincts. Un premier temps la consolidation des listes de déplacés et retournés obtenue des ONG et autorités locale. Un second temps pour la collecte initiale de données avec l aide du «Questionnaire de base localité» et du «Questionnaire profile des ménages» et un troisième temps pour la mise à jour régulière des données. La section suivante détaille le protocole à suivre au cours des trois temps. Collecte des informations sur les lieux : Rencontre des équipes avec les autorités locales, acteurs locaux et les ONG pour dresser la liste des villages accueillant des déplacés. Les autorités et certaines ONG disposent d indications concrètes de la présence de déplacés et retournés. Questionnaire de Base Lieu : Rencontre de l équipe avec le chef de village et autre personnalités et leaders communautaire. Il est important de ne pas uniquement rencontrer le chef de village. La rencontre doit se faire avec plusieurs informateurs clés et les informations doivent être entrées sur un seul questionnaire. Les informateurs clés doivent se mettre d accord. 1 lieu (village, ville, site, etc.) = 1 questionnaire. Questionnaire profile des Ménages : Visitez chaque abri physiquement. Les membres de l équipe se déploient dans les zones indiquées par les informateurs clés pour rencontrer les PDI, retournés et TCN et remplir les «Questionnaires profile ménage». Les «Questionnaires profile ménage» sont composés de deux sections : une section profilage et une section enregistrement. 1 ménage = 1 questionnaire. Une fois que l enquêteur s est assuré que le ménage est bien déplacé, retourné ou ressortissant d un pays tiers (et non Nigérian), l enquêteur donne le coupon d enregistrement et le note sur la fiche de profilage et d enregistrement. Pour remplir le «Questionnaire profile ménage», l enquêteur doit rencontrer le chef de ménage (CM). Si le chef de ménage n est pas là, la seconde personne en charge du ménage peut DPC OIM DISPLACEMENT TRACKING MATRIX (DTM) Page 4 of 5

47 REVISION EN COURS DTM Tchad, Lac Février 2016 (première révision) répondre à la place du chef de ménage (demander qui s occupe du ménage en l absence du CM). Prenez des photos de chef de ménage et toute la famille. Pour remplir le «Questionnaire profile ménage», le membre de l équipe doit essayer de rencontrer/voir l ensemble des membres indiqués par le chef de ménage pour les enregistrer. Vérification : DTM doit être répété autant que possible à moins que le déplacement se poursuit. Vérification physique Utilisez la fiche de vérification pour vérifier si antérieurement inscrite déplacées sont toujours aux mêmes lieux. Lorsque vous rencontrez nouvelles déplacées, un comité se compose de l'oim, les autorités locales, les leaders locaux, représentant des personnes déplacées et de l'autorité au niveau préfet devrait l'approuver. Après approbation, nouvellement arrivé déplacées seront enregistrés. Flow monitoring Une mise à jour téléphonique est également possible. Nomination d'un point focal dans chaque lieu est nécessaire pour ça. Lors des mises à jour téléphoniques, si l informateur clé annonce un grand nombre de ménages arrivés depuis peu, il faudra qu une équipe se rende sur place pour constater les informations et saisir les données pour les nouveaux ménages. Emission carte d enregistrement DPC OIM DISPLACEMENT TRACKING MATRIX (DTM) Page 5 of 5

48 LIGNE DE BASE LIEU DE DEPLACEMENT Demander les informations reprises ci- dessous aux autorités locales et les chefs de village et/ou notables des communautés déplacés. Constituez un groupe avec tous ces personnes. Une equête devrait être effectuée par site ou ville/ village où les déplacés se sont regroupés. Notez que cette enquête sera suivi d une activité d enregistrement / profilage des déplacés s il y en a. A. Information générale 1. Date de l enquête j j - m m - 3. Département a a a a 4. Sous- Préfecture 2. # Enquêteur 5. Lieu 6. Est- ce qu il y a des individus déplacés dans ce lieu? (si la réponse est évidente c est à dire que vous pouvez observer des Oui Non, arrêter l enquête déplacés sur un site, ne pas poser cette question) 7. Prenez les points GPS des contours du lieu de déplacement (au moins quatre) 8. S agit- il : d un village canton / commune quartier dans une ville ou milieu urbain d un camp/site Autre (à préciser : ) OBSERVATION : 8- i. il s agit d un site isolé loin d un village / ville / canton. Dans ce cas indiquez la distance en km jusqu'au village / ville / canton le(s) plus proche(s). Nom du village / ville/ canton proche 1 : La distance en km du lieu 1 : Nom du village / ville / canton proche 2 : La distance en km du lieu 2 : 8- ii. Il s agit d un regroupement des déplacés (site) juste à côté d un village / ville / canton. Dans ce cas indiquez le nom du village / ville / canton et le chiffre estimatif de la population autochtone. Nom du village / ville / canton : Chiffre estimatif de la population autochtone : 8- iii. Les déplacés sont mélangés avec la communauté autochtone. Dans ce cas indiquez le nom du village / ville / canton et le chiffre estimatif de la population autochtone. Nom du village / ville / canton : Chiffre estimatif de la population autochtone : 9. Posez la question suivante au chef / notable de la communauté déplacée : Avez- vous accès à la terre cultivable? Oui, c est la terre de nos ancêtres Oui, nous avons obtenu l accès aux terres cultivable de la part des autorités locales / notables des communautés OIM Matrice de suivi des déplacements (DTM) v Fév

49 avoisinantes Non, nous n avons pas accès à la terre cultivable 10. Si, il s agit d un regroupement des déplacés (site) juste à côté d un village / ville / canton ou Les déplacés sont mélangés avec la communauté autochtone, posez la question suivante : Est- ce qu il y a des polders fertiles que l on peut travailler tout près? Oui Si non, où allez- vous pour cultiver la terre? 11. Y a t- il des sources d eau? Oui Non 11- i. Si oui, quel type? Forage fonctionnel (# de forage : ) Forage PAS fonctionnel (# de forage : ) eau de surface (Wadi / Lac / Fleuve / Rivière) Château d eau Autres (à préciser : ) Moins de 10 minutes 11- ii. Si oui, quelle distance devez- vous parcourir pour obtenir de minutes l`eau? Plus de 30 minutes 12. Il y t il des latrines sur ce lieu de déplacement? Oui Non 12- i. OBSERVATION : Quels sont les types de latrines / douches disponibles? (QCM) latrines / douches privées (c est à dire une latrine par ménage) latrines / douches collectives (les latrines sont utilisées par plusieurs ménages à la fois) défécation à l air libre ou dans la nature 12- ii. OBSERVATION : L enquêteur doit estimer la distance entre le(s) point(s) d'eau et la (les) latrine(s) ou aire de défécation. S il y a plusieurs points d eau et latrines ou aire de défécation indiquez ci- après la distance la plus courte que vous avez pu constater entre les deux. 10 metres ou moins 10 à 50 metres plus de 50 mètres 13. Quel est le nom de l école la plus proche de ce lieu de déplacement? Préciser nom (.) ne savent pas 13- i. Si un nom est précisé alors posez cette question : A combien de temps de marche à pied se trouve l école précisée avant? 2 à 30min. 30min. à 1h 1h à 1h30 1h30 à 2h plus de 2h ne savent pas 14. Y a- t- il du réseau téléphonique? Oui (Tigo Airtel) Non B. DEMOGRAPHIE (Estimations rapides de la population déplacée, date de déplacement et lieu d origine) 1. Estimations des chiffres des déplacés par les autorités et les chefs des Nombre de communautés (chef village / canton, ménages Boulama, etc.) : Nombre d individus 2. Au qeul moment avez- vous eu le plus grand nombre Avant janvier 2015 Entre janvier et juin 2015 d arrivage des déplacés? Entre juillet et décembre 2015 Depuis janvier Estimations des personnes déplacées au sein de la localité selon la date d arrivée 3- i. Si il y avait d arrivage des déplacés en 2015, précisez les informations suivante : 3- v. Si il y avait d arrivage des déplacés depuis janvier 2016 jusqu à aujourd hui, précisez les informations suivante : 1. Oui 2. Non 1. Oui 2. Non 3- i. # MENAGES 3- v. # MENAGES OIM Matrice de suivi des déplacements (DTM) v Fév

50 3- ii. # INDIVIDUS 3- iii. Quel est le lieu d'origine de la majorité des déplacés? (indiquez la région suivi du village, ville ou canton) 3- vi. # INDIVIDUS 3- vii. Quel est le lieu d'origine de la majorité des déplacés? (indiquez la région suivi du village, ville ou canton) Région : Village/ville : Région : Village/ville : C. ASSISTANCE A LA POPULATION AFFECTEE 1. Est- ce qu il y déjà eu une assistance sur ce lieu? Oui non 2. Si oui, quel type d assistance et quand? Sélectionnez dans la liste ci- dessous Si oui, Distribution de nourriture (2- i) la dernière distribution a eu lieu il y a moins que 1 mois la dernière distribution a eu lieu il y a plus que 1 mois Distribution des kits cuisines (marmites), nattes, couvertures, bidons, sceaux, sackane, savons, aquatabs, etc. (2- ii) Si oui, la dernière distribution a eu lieu il y a moins que 3 mois la dernière distribution a eu lieu il y a plus que 3 mois Si oui, Distribution des bâches (2- iii) la dernière distribution a eu lieu il y a moins que 6 mois la dernière distribution a eu lieu il y a plus que 6 mois Distribution des matériaux / outils pour construire l abri (2- iiii) Distribution des matériaux / outils pour lancé des activités économique (p.ex. outils aratoires pour l agriculture) (2- v) Si oui, la dernière distribution a eu lieu il y a moins que 3 mois la dernière distribution a eu lieu il y a plus que 3 mois Si oui, la dernière distribution a eu lieu il y a moins que 3 mois la dernière distribution a eu lieu il y a plus que 3 mois 3. Est ce qu il y des services médicaux fonctionnels disponibles? (p.ex. un poste de santé vide sans agent Oui non de santé n est pas considéré comme fonctionnel) Clinique mobile Clinique dans le lieu de déplacement (site, village, ville, canton) 3- ii. Si oui, quel type de services disponibles? Clinique dans le village / ville / canton proche la distance entre ce village / ville / canton proche est MOINS de 20km la distance entre ce village / ville / canton OIM Matrice de suivi des déplacements (DTM) v Fév

51 proche est PLUS de 20km D. CONTACTS DES INFORMATEURS CLES Si les informateurs clés sont d accord, prendre leur nom et détails téléphoniques. Ces contacts seront utilisés pour de futures évaluations sur les conditions des déplacés et les besoins. Colonne C: Type: 1.ONG/Travailleur humanitaire; 2.Leader communautaire 3. Leader religieux; 4. Sous- Préfet; 5. Autre fonctionnaire, 6. Représentant des déplacés 1.Nom et prénom 3.Typ e 3. Sexe H/F 4.Détails (Téléphone et/ou Adresse) A B C D E E. COMMENTAIRES F. PRENEZ AU MOINS CINQ PHOTOS OIM Matrice de suivi des déplacements (DTM) v Fév

52 QUESTIONNAIRE D ENREGISTREMENT NIVEAU MENAGE ET INDIVIDUEL A. INFORMATION GENERALE 1. Round : 2. Code de l enquêteur : 3. Date de l enquête : jj/mm/aaaa 4. Sous-Préfecture : Bagassola Bol Daboua Liwa Kangalom 5. Nom de lieu d enregistrement : 6. Quand est-ce que votre ménage s est installé dans ce lieu? (QCU) Avant 2014 En 2014 Entre janvier et juin 2015 Entre juin et décembre 2015 En Quel est votre lieu d origine (c est à dire ou viviez vous avant le déplacement)? PAYS REGION VILLE / VILLAGE 8. Pour quelle raison principale votre ménage s est déplacé au début (c est à dire le premier déplacement)? Insécurité-Conflit-BokoHaram-Violence-Peur Relocalisé par le gouvernement Réunification Familiale Problème Economique (pas de travail dans mon lieu d origine) 9. Pourqoui avez vous choisi ce lieu? Ce lieu a été recommandé le gouvernement Le chef de communauté (Boulama) a choisi ce lieu C est la terre de mes encêtres / mes parents (mes ancêtres / parents vivaient ici il y a très longtemps) C est le choix du chef de ménage Ce lieu a été recommandé par ma famille / amis Autres (à préciser : ) 10. Avez-vous vécu dans un autre site, village ou ville avant d arriver dans ce lieu (il s agit de comprendre si ce ménage a été forcé de se déplacer plusieurs fois avant d arriver dans le lieu actuel)? Oui Non 11. Si OUI à la question 10. -> Quel était le lieu ou vous étiez juste avant d arriver sur ce lieu : PAYS REGION VILLE / VILLAGE SITE DES DEPLACES 12. Nationalité du chef de ménage? Tchadienne Nigériane (Nigeria) Nigérien (Niger) Malien Camerounais SI NIGERIANE : ARRETER LE QUESTIONNAIRE ET REFERER PLUS TARD A l UNHCR 13. Catégories (L énumérateur doit répondre à cette question) (QCU) : Retourné Ressortissant d un pays tiers Déplacé interne 14. Numéro(s) de téléphone pour joindre le ménage : 15. Taille de ménage (vérification physique) : 16. Documents d identité en possession du chef de ménage (l enquêteur doit demander le document(s) s il y a un) : aucun carte d identité nationale Passeport Laissez-passer (CEMAC) permis de conduire acte de naissance carte d électeur autre (à préciser) OIM Matrice de suivi des déplacements (DTM) v Fev

53 QUESTIONNAIRE PROFILAGE NIVEAU MENAGE A. LOGEMENT / ABRIS / NON- VIVRES / ANIMAUX 1. Comment vous logiez vous dans votre lieu d origine (avant le déplacement)? (QCU) : La maison m appartenais, je ne payais rien La maison ne m appartenais PAS, je payais (loyer, bétail, etc.) La maison ne m appartenais PAS, je payais RIEN Autres (à préciser : ) 2. Quels étaient les matériaux principales des murs et toit de votre logement dans votre lieu d origine? (QCM) Dur (ciment) Bois / Paille Terre / boue Bâche / Tente Nattes tressés Tissu (très précaires) Pas de murs 3. Quel est l état actuel de votre logement dans votre lieu d origine? (QCU) Endommagé Détruit Etat correct Je ne sais pas 3.1. Si «Endommagé/détruit», pourquoi le logement est- il dans cet état? (QCU) Manque d entretien Destruction dû au conflit Autres (à préciser : ) 4. Depuis le déplacement comment vous vous êtes logé? (QCU) J ai construit mon propre abri Je n ai pas pu construire mon abri. Je vie à l aire libre avec ma famille Je vie dans la maison d une famille d acceuil Les humanitaires / gouvernement m ont aidé à construire un abri 5. Si le ménage est dans un abri posez cette question : Est- ce que vous payez (argent, bétail) l abri que vous habitez? OUI NON 6. Si le ménage est dans un abri nouvellement contruit posez cette question : Comment avez vous obtenu les matérieux? (QCM) Assistance humanitaire (p.ex. distribution d une bâche) J ai collecté les matérieux (p.ex. le bois, paille) La communauté hôte ou mes voisins m ont donné les matériaux J ai acheté les matériaux (à préciser sur quel marché : ) 7. OBSERVATION : Principal matériaux des murs et toit de l abri actuel : (QCM) Dur (ciment) Bois / Paille Terre / Boue Bâche / Tente Nattes tressés Tissu (très précaires) Le ménage n a pas d abris et vit à l aire libre 8. OBSERVATION OU DEMANDER SI CE N EST PAS EVIDENT D OBSERVER (p.ex téléphone) : Possessions des équipements suivants? 8.1 Bâches 8.4 Téléphone portable 8.7 Couverture Oui Non Oui Non Oui Non 8.2 Jerrycan ou seau 8.5 Moustiquaire OBSERVATION : Possessions d animaux suivants? 9.1. Chèvre / mouton Oui Non 9.2. Chameau Oui Non 9.3. Cheval Oui Non 9.4. Chien Oui Non 9.5. Poulets Oui Non 9.6. Autre qoui? Petit groupe electrogène Oui Non Oui Non Oui Non 8.3 Nattes 8.6 Machine à coudre 8.9 Kit cuisine ou marmite Oui Non Oui Non Oui Non B. EDUCATION 10. Nombre d enfants de 3-5 ans :., 6-11 ans :.., ans : Les enfants âgés de 3 à 17 ans du ménage déplacé étaient- ils scolarisés avant le déplacement? (QCU) 1 Oui tous 2 Oui certain 3 Non aucun 4 Pas d enfants entre 5 et 17 ans si «OUI» quelle est le nom de l école où vos enfants étaient scolarises avant le déplacement (préciser le nom suivi du village ou ville) : Quelle est le nom de l école la plus proche de votre village, site ou quartier actuel (donc du lieu de OIM DTM-Questionnaire Profilage Niveau Ménage

54 déplacement) : A combien de temps de marche à pied se trouve l école citée en Q3 : 2 à 30 mn 30mn à 1h 1h à 1h30mn 1h30 à 2h plus de 2h Les enfants âgés de 3 à 17 ans du ménage déplacé vont- ils actuellement à l école? (QCU) Oui tous Oui certain Non aucun Pas d enfants entre 3 et 17 ans S il y a des enfants scolarisés posez les questions suivantes : quelle est le nom de l école : quel est le nombre par tranche d âge de ceux qui vont actuellement à l école : 3-5 ans :., 6-11 ans :.., ans :. 14. Si aucun ou juste quelques enfants âgés de 3 à 17 ans vont à l école posez la question suivante : pourquoi ces enfants ne vont pas à l école? (QCM) Pas d école Ecole trop loin Pas de moyen Renvoi de l école Maladie/Handicap Manque de place dans l'école Il/Elle Travaille Pas d'intérêt Mariée/Enceinte Insécurité Discrimination Absence d'enseignants C. SANTE Au cours des 3 derniers mois est- ce que vous ou un membre de votre ménage a présenté une maladie/blessure qui l'a empêché de vaquer à ses occupations? OUI NON Si «OUI» à Q15, de quel genre de maladie / blessure la ou les personne(s) a /ont souffert? (QCM) Fièvre/paludisme Diarrhée Problème d'oreille/nez/gorge Blessure par balles Blessure par violences physiques Autres (à préciser ) (15.3.) Si «OUI» à Q15, est- ce que cette personne (ou ces personnes) a été traitée? 1 OUI 2 NON Si «NON» à Q15.2, pourquoi la personne (ou les personnes) n a pas été traitée? Pas nécessaire de traiter Centre de santé trop cher Centre de santé trop éloigné Insécurité Centre de santé Non existant D. EAU ET ASSAINISSEMENT 16. Quelle est la principale source d'approvisionnement en eau de boisson de votre ménage? (QCU) Eau de robinet dans le logement Eau de robinet dans la cour Fontaine / Forage publique Puits Eau de surface (Wadi / Lac / Fleuve / Rivière) Achat de l eau Avez- vous une latrine uniquement pour votre ménage? Oui Non S il y une latrine individuelle par ménage posez la question suivante : Comment nettoyez- vous votre latrine? avec savon avec cendre avec sable Avec de l eau et brosse dure Je ne la nétoie pas Autres (à préciser ) (17.3.) OBSERVATION : Il y a t il des latrines / douches communes, partagées par plusieurs ménages? Oui Non Posez cette question s il y a des latrines / douches communes : à combien de ménage partagez vous une latrine / douche commune? E. SECURITE ALIMENTAIRE 19. Quelle est la fréquence de consommation des produits alimentaires suivants depuis votre déplacement? Maïs, riz, sorgho, mil : nombre de jours par semaine Pâte alimentaire et pain : nombre de jours par semaine OIM DTM-Questionnaire Profilage Niveau Ménage

55 19.3. Banane à cuire, manioc et autres tubercules : nombre de jours par semaine Arachide, sésame : nombre de jours par semaine Œuf : nombre de jours par semaine Haricot grains : nombre de jours par semaine Viande de bœuf, chèvre, mouton, chameau : nombre de jours par semaine Poulet : nombre de jours par semaine Poissons : nombre de jours par semaine Légumes et feuilles : nombre de jours par semaine Lait et fromage : nombre de jours par semaine Huile : nombre de jours par semaine Sucre : nombre de jours par semaine Combien de repas par jour vous et votre ménage mangez- vous? repas par jour F. EMPLOI Quelle était votre situation professionnelle (Chef de ménage) AVANT le déplacement? (QCU) Travail Chômeur Au foyer Elève /Etudiant Retraité/Vieillard Si le chef de ménage travaillait avant le déplacement posez cette question : dans quelle branche d activité travailliez- vous AVANT le déplacement? (QCM) Agriculture Elevage Pêche/Chasse Transport (chauffeur) Commerce/Vente service public Construction Mines/Carrières Enseignement autres (à préciser ) (20.3.) Au total, combien de personnes dans votre ménage avaient une activité professionnelle AVANT le déplacement? Nombre : Quelle est votre situation professionnelle (Chef de ménage) DEPUIS le déplacement? (QCU) Travail Chômeur Au foyer Elève /Etudiant Rentier Retraité/Vieillard Si le chef de ménage travaille actuallement le déplacement posez cette question : dans quelle branche d activité travailliez- vous DEPUIS le déplacement? (QCM) Agriculture Elevage Pêche/Chasse Transport (chauffeur) Commerce/Vente service public Construction Mines/Carrières Enseignement autres (à préciser ) (21.3.) Au total, combien de personnes dans votre ménage ont une activité professionnelle DEPUIS le déplacement? Nombre : Faites vous ou un membre de votre ménage partie d'une organisation ou d'un groupement agricole ou pêcheur? oui, d un groupement agricole oui, d un groupement pêcheur non Si oui à la question 27. demandez de quel membre de famille il s agit (indiquez son nom suivi du lien parenté, indiquez chef de ménage s'il s'agit du chef de ménage)? G. MOUVEMENT DE POPULATION 23. Comment vous vous êtes déplacés (route et moyen de transport)? à pied sur chameau / cheval / âne à moto en voiture / bus 24. Par quel village, ville ou région êtes vous passé avant de venir sur ce lieu (décrivez le chemin pris)? OIM DTM-Questionnaire Profilage Niveau Ménage

56 H. Communication Comment est- ce que vous recevez des informations? (indiquez le cannal le plus utilisé) à travers le chef de communauté (Boulame, chef de village, etc.) à travers les autorités locales (chef de canton, sous- préfet, préfet, Gouverneur) a travers la famille et les amis la radio les autorités autres (à préciser ) (25.2.) Quelles sont les informations que vous recherchez le plus? comment accéder aux services de base (tel que eau, santé, edcuation) déplacés sécurité autres (à préciser ) (26.2.) l'assistance humanitaire enregistrement des I. INFORMATION FAMILLE D ACCUEIL S IL Y EN A 27. Combien de membres dans le ménage d ACCUEIL (l enquêteur doit bien expliquer qu il s agit uniquement de la famille d accueil): 28. Combien d enfant entre 0 et 18 ans dans le ménage d'accueil? (l enquêteur doit vérifier que le chiffre est exact par rapport au chiffre donnée dans la question précédente) : OIM DTM-Questionnaire Profilage Niveau Ménage

57 ANNEXE 6 Programme de renforcement des capacités

58 DOCUMENT A REVISER APRES EVALUATION ANNEXE 6_Programme de renforcement des capacités en Abris / AME / CCCM au Tchad_ Le renforcement des capacités dans le secteur CCCM Dans la Région du Lac, le programme de renforcement des capacités en Coordination et Gestion de camp (CCCM) vise au développement et au renforcement des capacités des acteurs travaillant dans et autour des lieux de déplacements (coordinateurs, équipes mobile de gestion et gestionnaires de sites, prestataires de services à travers les différents clusters, autorités, agences partenaires et comités de sites / points focaux / représentants des déplacés dans les sites), sur la base d une évaluation des besoins de formation de ces acteurs, permettant de cibler les connaissances et compétences à développer. Une évaluation des besoins de formation devra avoir lieu en tant que première phase des activités de renforcement des capacités. L évaluation pourra notamment prendre la forme de : Questionnaire envoyé à l ensemble des acteurs ; cartographie des acteurs référençant leurs expertise actuelle dans le secteur CCCM et leur niveau et type d engagement dans les lieux de déplacement ainsi que leur potentiel expansion de leurs activités dans le cadre de la stratégie du Cluster Abris / AME / CCCM. Le programme, qui sera mis en œuvre sous l égide du Cluster Abris / AME / CCCM, vise à : Partager les lignes directrices, stratégies et principes du secteur CCCM avec les principaux acteurs et partenaires du secteur ; clarifier les approches et système mis en place par le Cluster dans la Région du Lac pour identifier, analyser et répondre aux besoins des personnes déplacées ; appuyer les acteurs intervenant dans et autour des sites conjointement ; établir des synergies entre les parties prenantes ; assurer la mise en place et la consolidation d une capacité locale en vue d un transfert à moyen termes du rôle et responsabilité du Cluster Abris / AME / CCCM aux autorités nationales, régionales et locales. Les ateliers et séminaires de formation CCCM seront fondés sur une approche participative et un partage d expérience visant à rendre les participants acteurs de leur apprentissage pour une assimilation de connaissances et compétences pérenne. Les activités suivantes pourront être conduites : Formations CCCM globales inter- agences ; formation de formateurs globale en CCCM ; formation des équipes mobiles de gestion / gestionnaires de sites ; formations des prestataires de services dans les sites ; formations des administrateurs de sites et / ou des autorités locales ; formations des points focaux / comités / représentants des déplacés dans les sites. Le suivi de ces formations sera assuré par l équipe de coordination du Cluster CCCM qui veillera, en étroite collaboration avec les partenaires, à ce que les compétences acquises lors des formations soient suivies d effets sur le terrain. Ce suivi pourra notamment prendre la forme suivante : Evaluation des connaissances, pratiques à la suite des formations (tout de suite après la formation et de manière régulière ; visite terrains régulières avec les personnes /équipes formées pour évaluer la mise en œuvre du contenu des formations dans le cadre des activités ; si le budget le permet formation de rappel dans la 2 ème partie de l année. ANNEXE 6 de la stratégie du Cluster Abris / AME / CCCM_Réf / 6

59 DOCUMENT A REVISER APRES EVALUATION Afin de maximiser l impact des activités des synergies seront recherchés avec les autres clusters et notamment le Cluster Protection afin d identifier des acteurs et thématiques pouvant faire l objet d un renforcement conjoint des capacités. Vu la volatilité du contexte, sécuritaire notamment, cette stratégie de renforcement des capacités, ayant vocation à être une feuille de route adaptée aux besoins des principaux acteurs et partenaires du cluster Abris / AME / CCCM, est, de ce fait, susceptible d être modifiée à tout moment en fonction de la situation. Dans le sud du Tchad mais également dans la région du Lac (selon l évolution de la situation), des activités de renforcement des capacités prendront place dans le cadre des activités d identification et de mise en place de solutions durables. Des formations et ateliers pourront notamment couvrir les thématiques suivantes selon les besoins identifiés : Solutions durables pour les personnes retournés et déplacés à l intérieur de leur propre pays (cadre légal, rôles et responsabilités, etc.) ; thématique de logement, de l accès à la terre et à la propriété ; problématique de protection spécifique à la période de recherche et mise en œuvre des solutions durables (en collaboration avec le Cluster Protection) ; Etc. Ces formations auront non seulement l objectif d augmenter les connaissances mais aussi de faciliter une prise en conscience et un engagement ainsi que l adhésion des différents acteurs clefs dans le processus de mise en œuvre des solutions durables telles que les autorités, la société civile et les communautés d accueil. Les acteurs visés seront notamment : les autorités, la société civile, les ONG nationales et internationales, les organisations des Nations Unies et internationales, les communautés déplacées et hôtes, etc. Note : les activités de renforcement des capacités en lien avec les solutions durables doivent être élaborées séparément en collaboration avec le Réseau Relèvement Rapide. 2. Le renforcement des capacités dans le secteur Abris / AME Dans le secteur Abris et AME, le Cluster prévoit la mise en place d activités de renforcement des capacités en lien avec l expansion de l utilisation de transferts monétaires pour faciliter l accès aux matériaux de construction et aux AME. En lien avec le PAM qui explore également la possibilité d un appui monétaire (ou coupon) au niveau du Lac et le Cash Working Groupe qui existe au sein du Cluster Sécurité Alimentaire, dès lors qu une stratégie et approche aura été définie et accepté, des formations prendront place afin de familiariser les partenaires à l approche et aux modalités de distribution. Dans le cadre de l harmonisation des outils utilisés lors des distributions et notamment des formats d évaluation post- distribution, des sessions seront organisés pour l ensemble des partenaires dès lors qu un format unique sera validé par le Cluster Abris / AME / CCCM. 3. La contextualisation et la sélection des bénéficiaires Les formations, majoritairement développées au niveau global, seront contextualisées au Tchad afin d offrir un appui technique au plus près des réalités du terrain auxquelles font face les différents acteurs travaillant dans le secteur CCCM et / ou travaillant dans les lieux de déplacement. Ce travail d adaptation est d autant plus important qu il conditionne l impact des formations sur les participants et de ce fait la réponse humanitaire dans les lieux de déplacements. En termes de sélection des bénéficiaires, les critères suivants seront utilisés. De plus l équipe de coordination du cluster pourra les affiner davantage : Types de formation Type de participants Critères - Coordinateur de Cluster / équipe - Dont l organisation travaille dans la Formation CCCM Global de cluster région du lac et/ ou le sud Inter- agences - Représentants des ONG - Dont l organisation travaille avec les nationales et internationales populations déplacées et ou ANNEXE 6 de la stratégie du Cluster Abris / AME / CCCM_Réf / 6

60 DOCUMENT A REVISER APRES EVALUATION Formation des équipes mobiles de gestion / gestionnaires de sites Formations des prestataires de services dans les sites Formations des administrateurs de sites et/ou des autorités locales Formations des comités/points focaux / représentants des déplacés dans les sites - Représentants des agences des Nations Unies et organisations internationales - Employé d une organisation humanitaire - Employé d une organisation humanitaire - - retournées (selon la zone) Travaillant dans une équipe mobile de gestion Travaillant pour une organisation mettant en œuvre des activités / services dans un / des lieux de déplacement - Autorités régionales et locales - Autorités régionales ou locales qui couvrent une zone affectée par des déplacements (zone de départ ou d accueil) - Représentants des communautés déplacés - Comités des lieux des déplacements ou sites spontanés - Représentants des sites présélectionnés par les équipes mobiles de gestion - Veillez à l inclusion «Age Genre Diversité» 4. La diffusion de documents de référence L équipe de formation CCCM sera également disponible pour aider à la mise au point d outils utiles au secteur CCCM, en concertation avec les responsables du secteur et du matériel de communication/ d information sur le secteur CCCM et différents sujets liés au CCCM. Les activités de renforcement des capacités du Cluster Abris / AME / CCCM seront basées sur les outils et ressources existants suivants : Outils de formation du Cluster CCCM en français (matériel global) ; livret sur les Principes directeurs relatifs au déplacement interne (élaborée par le Cluster CCCM en République Centrafricaine). De plus, le / la formateur / trice qui mettra en œuvre les activités de renforcement des capacités aura la responsabilité de développer / adapter au contexte du Tchad et à la stratégie du Cluster notamment les outils suivants : Brochure sur le CCCM au Tchad (élaborée localement) ; catalogue de formation qui recense les principaux modules de formation dispensés par l équipe de formation CCCM et ses partenaires ; les différents outils de formation (voir détails ci- dessous en annexe). Une bibliothèque numérique de ressources CCCM contenant les manuels et documents de référence sera constituée et mise à la disposition des parties prenantes et partenaires du secteur CCCM. De même, les exemplaires de documents et manuels CCCM disponibles seront rassemblés et conservés au HCR. Une bibliothèque similaire sera constituée à l OIM. 5. Les ressources et planification Les activités de renforcement des capacités dans le cadre du Cluster Abris / AME / CCCM requerront les ressources suivantes : Ressources humaines : l absence d un formateur CCCM au sein de l équipe de Coordination du Cluster complique l organisation des activités de renforcement des capacités. Deux options sont possibles : ANNEXE 6 de la stratégie du Cluster Abris / AME / CCCM_Réf / 6

61 DOCUMENT A REVISER APRES EVALUATION - - L option préférable est la formation de plusieurs membres de l équipe de coordination du Cluster (3 ou 4 idéalement à la fois nationaux et internationaux). Ces personnes devraient participer à une formation de formateur afin de pouvoir mettre en œuvre directement la présente stratégie). La seconde option est un appui ponctuel du Cluster Global lorsque des activités sont prévues par l envoi d un(e) formateur / trice. Cette solution n est pas idéale en raison de son cout et de l absence de continuité liée à la probabilité forte de voir différents formateurs peu sensibilisés au contexte du Tchad se succéder. Afin de remédier à cela un(e) formateur / trice pourrait être déployé pour 2 à 3 mois au Tchad afin de mettre en œuvre ces activités. En termes de ressources financières, le Cluster devra mobiliser les ressources nécessaires à la réalisation des activités de renforcement des capacités. Cependant, au regard des financements limités disponibles pour le cluster, les activités mises en œuvres devront au maximum s appuyer sur les ressources existantes des membres du cluster (par exemple des salles de réunions du HCR à N Djamena et Bagasola pour les formations). A minimum, les activités suivantes de renforcement des capacités devraient être mise en œuvre. Cette proposition pourra être étoffée par l équipe de coordination du cluster selon les besoins et ressources identifiés. Il est proposé à minimum la réalisation des formations suivantes en 2016 : Lieux Types de formation Nombre de formation N Djamena Formation CCCM Global Inter- agences 1 formation (25 participants) Formation des équipes mobiles de gestion / gestionnaires de sites 1 formation (25 participants) 2 formations (50 participants) Formations des prestataires de services dans les sites dont 1 à Bol et 1 à Bagasola Bagasola Formations des administrateurs de sites et/ou des 2 formations (50 participants) autorités locales dont 1 à Bol et 1 à Bagasola Formations des comités/points focaux / représentants des déplacés dans les sites 5 formations (125 participants) 6. Le calendrier tentatif En termes de dates, une proposition provisoire est proposée ci- dessous et devra être confirmée par l équipe du Cluster : Calendrier programme de renforcement des capacités en CCCM* Mois MAI JUIN JUILLET AOUT Semaine Formation CCCM inter- agences globale 1 Formation Equipe mobile de gestion 1 Formation autorités dans les sites Formations fournisseurs de services 1 1 Formation (de formateur) equipe CCCM pour la formation des comites 1 Formation comités / représentants des déplacés dans les sites Suivi des formations et mentoring *Note: ce calendrier constitue une version préliminaire. Il peut être sujet à ajustement. ANNEXE 6 de la stratégie du Cluster Abris / AME / CCCM_Réf / 6

62 DOCUMENT A REVISER APRES EVALUATION 7. Un exemple du contenu des formations dans le secteur CCCM a. Formation CCCM globale inter- agences La formation CCCM globale inter- agences, d une durée de 2 jours, est la formation officielle du Cluster CCCM global qui donne droit à un certificat reconnu au niveau global (matériel de formation du niveau global). Objectifs de la formation CCCM globale inter- agences : Comprendre les rôles et les responsabilités de l agence gestionnaire de site, de l agence de coordination de site et de l administrateur du site à chaque phase du cycle de vie du site ; définir le cadre du CCCM, ses principes et son approche ; créer des synergies entre les acteurs et partenaires du secteur CCCM et partager les bonnes pratiques et expériences. Participants : Acteurs humanitaires en général (Coordinateurs des Clusters, prestataires de services, agences partenaires, etc.) b. Formation de formateurs globale en CCCM Une formation de formateurs globale en CCCM pourrait être organisée sous l égide et avec l appui du Cluster CCCM global. Cette formation de formateurs de 5 jours permettra aux nouveaux formateurs d être en mesure de former des acteurs et partenaires du secteur CCCM. Objectifs de la formation de formateurs globale en CCCM : L objectif global de la formation de formateurs globale en CCCM est de mettre en place une capacité locale de formation en CCCM au Tchad en formant un groupe de formateurs locaux, issus des différentes organisations des Nations Unies ou internationales, ONG et autorités nationales. Les objectifs spécifiques sont : Enoncer les principes de l apprentissage des adultes et comment les prendre en compte lors de l organisation, la préparation et la facilitation d une formation ; énumérer les responsabilités, aptitudes et attitudes d un bon formateur et développer des techniques et méthodes de formation ; apprendre à utiliser le matériel de formation du cluster CCCM global et à l adapter au contexte ; expliquer comment organiser une formation CCCM sur le terrain. Participants : Coordinateurs, facilitateurs et gestionnaires de sites, autorités nationales, membres d agences partenaires et points focaux dans les sites, qui seront sélectionnés pour leurs qualités et aptitudes de formateurs et en fonction des besoins dans leurs institutions respectives. La capacité de former en diverses langues (français, arabe, etc.) sera prise en compte lors de la sélection des participants. c. Formation des équipes mobiles de gestion / gestionnaires de sites Ateliers de trois à cinq jours pour les gestionnaires de sites. Thèmes proposés : Cadre général du CCCM, rôles et responsabilités des acteurs, en particulier Termes de référence du gestionnaire de site, principes et fondements du secteur CCCM, cycle de vie du site, protection et participation communautaire dans les sites et tout autre sujet qui pourra être identifié lors de l évaluation des besoins de formation (matériel de formation élaboré localement). Participants : Tous les membres des équipes mobiles / gestionnaires dans les sites. ANNEXE 6 de la stratégie du Cluster Abris / AME / CCCM_Réf / 6

63 DOCUMENT A REVISER APRES EVALUATION d. Formations des prestataires de services dans les lieux de déplacement Ateliers d une journée pour les membres des clusters (éducation, nutrition, protection, sécurité alimentaire, santé, WASH, etc.) prestataires de services dans les sites, organisés conjointement avec les facilitateurs et co- facilitateurs de chaque cluster dont un atelier transversal à Bagasola. Thèmes proposés : Cadre général du CCCM, rôles et responsabilités des acteurs, cycle de vie du site, en particulier entretien & maintenance, participation dans les sites ainsi qu un module sur les activités et standards du cluster concerné, présenté par le cluster, s il le souhaite (matériel de formation élaboré localement). Participants : Personnels d ONG ou d institutions membres des clusters sélectionnés par cluster. e. Formations des administrateurs de sites et / ou des autorités locales Ateliers d une journée pour les administrateurs de sites / autorités locales. Thèmes proposés : Cadre général du CCCM, rôles et responsabilités des acteurs, en particulier termes de référence des administrateurs de sites, principes et fondements du cluster CCCM (Principes directeurs relatifs au déplacement interne), cycle de vie du site, coordination et résolution de conflits, protection et sécurité dans les sites, SGBV et tout autre sujet qui pourra être identifié lors de l évaluation des besoins de formation (matériel de formation élaboré localement). Participants : Membres des autorités nationales et locales impliqués dans l administration de sites ou toute autre activité liée aux sites. f. Formations des comités/points focaux / représentants des déplacés dans les sites Ateliers d une journée pour les comités de sites ou les représentants des déplacés. Thèmes proposés : Cadre général du CCCM, rôles et responsabilités des acteurs, rôles et responsabilités des comités de sites, cycle de vie du site et gestion de site, participation communautaire et protection et tout autre sujet qui pourra être identifié lors de l évaluation des besoins de formation (matériel de formation élaboré localement). Participants : Cette formation s adresse aux représentants des déplacés élus ou légitimes dans les sites à identifier avec les partenaires présents dans les sites. A l issue du programme de formation, une formation de formateurs de deux jours pourra être organisée pour un groupe de gestionnaires et autorités de sites/points focaux dans les sites afin qu ils soient en mesure de former, à leur tour, les représentants des déplacés des sites dans lesquels ils interviennent, sur les mêmes sujets. ANNEXE 6 de la stratégie du Cluster Abris / AME / CCCM_Réf / 6

64 ANNEXE 7 - Orientations sur la composition et le protocole du kit AME - Orientations sur la composition et le protocole du kit abri d urgence

65 ANNEXE 7a_Composition et protocole de distribution des kits des articles ménagers essentiels A ADAPTER SELON LE CONTEXTE Taille de ménage Quantité savons Quantité jerrycans Quantité couvertures Quantité seaux d'eaux Quantité nattes kit cuisine Quantité moustiquaires impregnées 250 grammes / pièce 25 litres / pièce taille de chaque couverture : pour 2 personnes 20 litres / pièce 1 grande marmite, 1 petite marmite, taille de chaque natte : pour 2 taille de chaque moustiquaire : pour 2 1 poele, 5 assiettes, 5 bols, 5 personnes personnes gobelets, 5 sets couverts et 1 spatule ANNEXE 7 de la stratégie du Cluster Abris / AME / CCCM_Réf / 2

66 ANNEXE 7b_Composition et protocole de distribution des kits abris d'urgence A ADAPTER SELON LE CONTEXTE Bâches Taille de ménage 4m*5m ANNEXE 7 de la stratégie du Cluster Abris / AME / CCCM_Réf / 2

67 ANNEXE 8 - Les bonnes pratiques pour les distributions - La mise en place d un mécanisme d appui à l enregistrement / vérification et de gestion des plaintes lors des distributions

68 DOCUMENT A AMELIORER DAVANTAGE AVEC LES LECONS APPRISES ANNEXE 8a_Les bonnes pratiques pour les distributions Points critiques COORDINATION AVEC LES AUTORITES LOCALES ET/OU REPRESENTANTS DES POPULATIONS ASSISTEES AFIN DE LES SENSIBILISER ET DE LES RESPONSABILISES CIBLAGE (établir les listes de bénéficiaires) Avant : Bonnes pratiques Impliquer les autorités locales et / ou représentants des populations assistées dès la phase de planification des distributions (p.ex. partage et finalisation des listes de bénéficiaires, identification du site de distribution, explication des modalités de distribution, gestion des plaintes, etc.). Pendant : L implication des autorités locales et/ou représentants des populations assistées devrait être encouragées aussi pendant les distributions (p.ex. sécurisation du site, vérification des bénéficiaires, gestion des plaintes). Avant : Utiliser les listes d enregistrement si un enregistrement des déplacés a été effectué récemment sur le lieu de déplacement. Si aucun enregistrement n a été effectué ou si le dernier enregistrement est antérieur à quelques mois (à préciser avec les partenaires) : Identifier les bénéficiaires en consultation avec les parties prenantes appropriées (chef des déplacés, chef de villages, autorités locales) sur base de critères précisés. Les listes fournies par les autorités locales ou les listes de ménages dressées par les communautés elles- mêmes peuvent s avérer utiles, à condition qu une évaluation indépendante en confirme la justesse et l impartialité (i.e. étape de vérification). Impliquer les parties prenantes appropriées dans la phase de vérification des listes permettrait de réduire les risques de ciblage (p.ex. erreur d exclusion et d inclusion) pouvant générer des problèmes pendant la distribution. Pendant : Les problèmes de ciblage (i.e. erreur d exclusion) doivent être géré au cas par cas à travers un système de gestion des plaintes (e.g. une personne dédiée du HCR ou de l OIM ou d un autre partenaire qui peut assurer la neutralité du mécanisme). La participation de représentants des autorités locales/des populations concernées peut contribuer à la vérification sur place (on the spot) des personnes inscrites sur les listes, réduisant le risque d erreurs d inclusion/exclusion. La modification des listes de bénéficiaires pendant la distribution est déconseillée. Si des erreurs dans les listes sont confirmées il est préférable de les adresser une fois la distribution (du jour) terminée et organiser les actions de correction avec les représentants des personnes concernées. SECURISATION DU SITE DE DISTRIBUTION (contre les actes de violence, détournements) Après : Avant : Dans le cas où les listes auraient été modifiées, le partage de celles- ci avec les parties prenantes concernées peut s avérer utile, notamment en vue d ultérieures distributions. Consulter les parties prenantes locales sur l emplacement des meilleurs points de distribution, qui seront faciles d accès et sûrs pour les bénéficiaires. Les risques doivent être évalués par avance, et des mesures doivent être prises pour les réduire au minimum. Des mesures spécifiques de prévention doivent être mises en application. On peut, par exemple, faire superviser les opérations / site par la population affectée elle- même. En cas de nécessité, on peut faire appel à du personnel formé, qui aura été ANNEXE 8 de la stratégie du Cluster Abris / AME / CCCM_Réf / 4

69 DOCUMENT A AMELIORER DAVANTAGE AVEC LES LECONS APPRISES sensibilisée aux objectifs et aux modalités de distribution. Une bonne planification de l implantation des sites de distribution peut faciliter le maintien de l ordre et réduire les risques pour la sécurité. La présence de zones d ombre peut contribuer au maintien de la sécurité pendant l attente. INFORMATION ET SENSIBILISATION DE LA POPULATION ASSISTEE Pendant : Veiller à que le déchargement des biens soit progressif peut limiter le risque de pillage. Avant : Informer les bénéficiaires sur : Rappel des critères de sélection des bénéficiaires ; les modalités de distribution, notamment les mesures qui seront prises en cas de trouble (p.ex. arrêt de la distribution) ; les types de biens distribués ; le plan de distribution (jour, heure, lieu, fréquence). GESTION DES PLAINTES (voir plus de détails sur les comités de gestions des plaintes plus bas) Pendant : Informer les bénéficiaires sur : Le mécanisme de gestion des plaintes ; toute différence éventuelle dans les biens distribués avec ce qui avait été prévu ; (selon le type de biens distribués) l utilisation optimales /règles à respecter pour l utilisation des biens. Avant : S accorder avec les parties prenantes sur les modalités de gestion des plaintes, ce qui évitera de générer des tensions, de porter tort à quiconque et qui améliorera la probabilité que les personnes les plus vulnérables seront assistées. Bien informer les bénéficiaires sur le ciblage ainsi que sur les mécanismes de plaintes et leur gestion. APPROVISIONNEMENT DES BIENS A DISTRIBUER AGENTS DE DISTRIBUTION (équipes) Pendant : Un système de gestion des plaintes doit être accessible aux bénéficiaires pendant les distributions. Un agent de distribution issue d une agence ou d une ONG (partie neutre) devrait être en mesure de recueillir les plaintes. Il est déconseillé de réviser les listes pendant les distributions. Cependant, toute plainte fondée doit être adressée dès la fin de la journée de distribution et toute mesure de correction communiquée aux personnes concernées. Avant : S assurer que les bonnes quantités de biens sont disponibles pour permettre de finaliser la distribution de manière appropriée et telle que présentée aux populations bénéficiaires. Pendant : Toute différence dans les biens distribués doit être communiquée aux bénéficiaires. Les distributions peuvent générer des risques pour la sécurité des populations bénéficiaires ainsi que des équipes de distribution. Les tensions peuvent être très fortes et seule une bonne planification et organisation peut réduire ce risque. Pour cela, les équipes en charge de la distribution doivent compter un nombre suffisant de personnes formées et expérimentées. ANNEXE 8 de la stratégie du Cluster Abris / AME / CCCM_Réf / 4

70 DOCUMENT A AMELIORER DAVANTAGE AVEC LES LECONS APPRISES ANNEXE 8b_La mise en place d un mécanisme d appui à l enregistrement / vérification et de gestion des plaintes lors des distributions 1. L établissement d un comité ad hoc pour le bon déroulement des distributions dans les lieux de déplacement complexe Chaque distribution est précédée par une liste de distribution préétablie sur des critères de sélection claire et qui sont communiqués à toute la population sur une localité (bénéficiaire et non- bénéficiaire). Les chefs des déplacés ainsi que les chefs de village dans le cas échéant et les autorités doivent être impliqués dans l établissement des listes et à toutes les autres étapes de la distribution comme citées plus haut. Ils doivent être responsabilisés pour le bon déroulement de la distribution et pour assurer que tous les bénéficiaires légitimes soient servis (voir «comité de gestion des plaintes» plus bas). Les listes de distribution peuvent être constituées à partir de l enregistrement effectué par l agence mandaté pour cet exercice (l Organisation Internationale pour les Migrations (IOM) dans ce cas) ou par l organisation qui va distribuer l aide s il n y a pas d enregistrement effectué préalablement (p.ex. quand il n y a pas de fonds pour effectuer un enregistrement ou dans une situation d extrême urgence humanitaire). Dans le cas d une situation complexe, tel que les lieux de déplacement ou l enregistrement est trop daté et donc inévitablement il y aurait trop d écart entre les listes établies sur base de cet enregistrement ou encore dans le cas ou les déplacés sont mélangés avec une communautés autochtone dans une ville ou un village d accueil, les partenaires du Cluster Abris / AME / CCCM décideront de la pertinence de mettre en place un comité ad hoc pour statuer sur le processus qui mènera à l établissement d une liste de distribution au préalable. La décision pour la mise en place d un tel comité ad hoc doit être prise dans les réunions du Cluster Abris / AME / CCCM et actée dans le compte rendu de la rencontre. Ce comité ad hoc sera inter- organisations (agences et ONG) et les autorités locales ainsi que les chefs coutumiers des lieux d intervention seront associés à ce comité selon le lieu de déplacement. 2. L établissement d un système de gestion des plaintes lors des distributions Toutes les activités de distribution doivent prévoir un système de gestion des plaintes qui a pour but d apporter de l aide sans discrimination selon les critères préétablis et communiqués largement à toute la population. Les critères de sélection des bénéficiaires peuvent être basés sur : - le statu (p.ex. déplacés ou ménage accueillant des déplacés) ; et/ ou - les vulnérabilités spécifiques tels que : Enfant non- accompagné / séparé / enfant chef de ménage : Femme seule / veuve chef de ménage Personne âgée seule ou chef de ménage Personne à handicap physique ou mental (homme, femme, garçon, fille) Femme enceinte / allaitante Femme à risque (VBG) Personne vivant avec le VIH- SIDA ANNEXE 8 de la stratégie du Cluster Abris / AME / CCCM_Réf / 4

71 DOCUMENT A AMELIORER DAVANTAGE AVEC LES LECONS APPRISES Si un ménage a quitté le site depuis plusieurs mois et n est revenu que pour collecter les biens distribués, le comité de gestion de plaintes (voir plus bas) peut décider de ne plus servir ce ménage. De tels critères doivent clairement être établis au préalable avec les autorités locales et les chefs coutumiers. Le système de gestion des plaintes et le comité de gestion des plaintes : Avant la distribution on s assure de : S accorder avec les parties prenantes sur les modalités de gestion des plaintes, ce qui évitera de générer des tensions et de porter tort à quiconque ; bien informer les bénéficiaires sur le ciblage ainsi que sur les mécanismes de plaintes et leur gestion à travers un campagne d information visant un publique divers (chef des déplacés, représentantes des associations des femmes, etc.). Pendant la distribution on s assure : Qu un système de gestion des plaintes doit être accessible aux bénéficiaires. Un agent de distribution issue d une agence ou d une ONG (partie neutre) devrait être en mesure de recueillir les plaintes ; il est déconseillé de réviser les listes pendant les distributions. Cependant, toute plainte fondée doit être adressée dès la fin de la journée de distribution si possible et toute mesure de correction communiquée aux personnes concernées. Le comité de gestion des plaintes est composé de (liste adaptable au contexte) : Les représentants des déplacés ; le chef du village ; les autorités locales ; un représentant de l organisation qui distribue l aide ; un représentant d une autre partie neutre (agences ou ONG) dans les contexte les plus difficile. Le comité de gestion des plaintes assure que les bénéficiaires légitimes sont servis au plus vite. Le bilan des plaintes justifiés et non- justifiés doit être discuté dans la réunion du Cluster Abris / AME / CCCM si l écart entre les listes de distribution préétablies et le nombre final de bénéficiaires est trop important par les partenaires du Cluster (à discuter lors des réunions). Si les listes de distribution étaient basées sur un enregistrement des déplacés, dans ce cas les partenaires du Cluster décident ensemble si une vérification devrait être effectués par le partenaire qui mets en œuvre l enregistrement (dans ce cas l OIM). ANNEXE 8 de la stratégie du Cluster Abris / AME / CCCM_Réf / 4

72 ANNEXE 9 Indications sur la configuration de l aire de distribution (UNDSS)

73 UNDSS UN Depar tment of Safety and Security Chad P r o t e c t i n g t h e p e o p l e w h o w o r k f o r a b e t t e r w o r l d

Rapport de la 1 ère visite du pays

Rapport de la 1 ère visite du pays Page 1 sur 11 Protection a l enfance en urgence Suivi de situation et de l intervention Rapport de la 1 ère visite du pays 25 Août 06 Septembre, 2014, Bangui, République Centrafricaine (RCA) Page 2 sur

Plus en détail

Tableau : Réponse aux besoins en matière de santé sexuelle et reproductive des adolescents

Tableau : Réponse aux besoins en matière de santé sexuelle et reproductive des adolescents Tableau : Réponse aux besoins en matière de santé sexuelle et reproductive des adolescents Le tableau suivant est destiné à donner un aperçu des principales actions à entreprendre pour répondre aux besoins

Plus en détail

La Réforme Humanitaire

La Réforme Humanitaire La Réforme Humanitaire Edifier un système de réponse humanitaire plus efficace et prévisible é Lancée en 2005 par le Coordonnateur des Secours d Urgence ERC, USG Affaires Humanitaires. La réforme cherche

Plus en détail

Le HCR est pleinement conscient. Le budget du HCR pour l exercice 2013. Le processus de planification

Le HCR est pleinement conscient. Le budget du HCR pour l exercice 2013. Le processus de planification Identification des be Le HCR est pleinement conscient de la nécessité de travailler en étroit partenariat avec ses principaux bailleurs de fonds pour rassembler les ressources dont il doit disposer pour

Plus en détail

Ce chapitre offre un aperçu du processus de

Ce chapitre offre un aperçu du processus de Identification des be Introduction Ce chapitre offre un aperçu du processus de planification qui sert à déterminer les besoins des réfugiés, des apatrides et des autres personnes relevant de la compétence

Plus en détail

Transfert Monétaire par téléphone mobile (programme en partenariat avec le PAM et MTN)

Transfert Monétaire par téléphone mobile (programme en partenariat avec le PAM et MTN) 1 TERMS OF REFERENCE Pour l Evaluations Externe d ACF Transfert Monétaire par téléphone mobile (programme en partenariat avec le PAM et MTN) Programme Financé par PAM Référence du Contrat CI D4C 20 septembre

Plus en détail

Résumé. 1 Les chiffres du recensement général de la population et de l habitat (RGPH2) de 2009 sont en cours exploitation. Les données seront rendues

Résumé. 1 Les chiffres du recensement général de la population et de l habitat (RGPH2) de 2009 sont en cours exploitation. Les données seront rendues Résumé Cette étude a été lancée par l Organisation Internationale pour les Migrations à la demande du Gouvernement du Tchad par le biais du Ministère des Affaires Etrangères et de l Intégration Africaine.

Plus en détail

Bureau Régional pour l Afrique de l Ouest et du Centre Bulletin d Information Humanitaire Février 2012 CONTEXTE. Evénements clés:

Bureau Régional pour l Afrique de l Ouest et du Centre Bulletin d Information Humanitaire Février 2012 CONTEXTE. Evénements clés: Bureau Régional pour l Afrique de l Ouest et du Centre Bulletin d Information Humanitaire Février 2012 Ce bulletin d information humanitaire, produit par le bureau régional OCHA pour l Afrique de l Ouest

Plus en détail

Contribution de Médecins du Monde

Contribution de Médecins du Monde Contribution de Médecins du Monde Conférence nationale de lutte contre la pauvreté et les exclusions des 10 et 11/12/12 Thématique Hébergement / logement Cette contribution fait suite à la participation

Plus en détail

7 ème Edition des Assises de la Coopération Belge au Développement

7 ème Edition des Assises de la Coopération Belge au Développement 7 ème Edition des Assises de la Coopération Belge au Développement Session 3 Thème : Mettre le contexte au centre de l action : opérationaliser une approche sensible à la fragilité Sous-thème : «Prise

Plus en détail

Evaluation Multisectorielle RRM dans le Groupement de Minime, Bouar, Nana-Mambéré Rapport préliminaire

Evaluation Multisectorielle RRM dans le Groupement de Minime, Bouar, Nana-Mambéré Rapport préliminaire Evaluation Multisectorielle RRM dans le Groupement de Minime, Bouar, Nana-Mambéré Rapport préliminaire Date : L évaluation multisectorielle s est déroulée du 26 au 28/08/2015. Zone d évaluation : Localité

Plus en détail

humanitaire, le GTPE est un domaine de responsabilité du Cluster de protection global.

humanitaire, le GTPE est un domaine de responsabilité du Cluster de protection global. Le Groupe de travail sur la protection de l enfance (GTPE) est le forum à l échelle mondiale chargé de la coordination des actions concernant la protection de l enfance dans les situations de crise humanitaire.

Plus en détail

Programme du Forum National sur la Nutrition et l Alimentation à l Hôtel KEMPINSKI N Djamena. 28-30 avril 2015

Programme du Forum National sur la Nutrition et l Alimentation à l Hôtel KEMPINSKI N Djamena. 28-30 avril 2015 Deuxi ème jour Premier jour Jour 0 Programme du Forum National sur la Nutrition et l Alimentation à l Hôtel KEMPINSKI N Djamena 28-30 avril 2015 Date Heure Activité Veille du forum (Hôtel KEMPINSKI) Arrivée

Plus en détail

Rapport de la première visite pays

Rapport de la première visite pays Page 1 sur 10 La protection de l enfance en urgence Suivi de la situation & de la réponse Rapport de la première visite pays 14-31 Octobre, 2014, Bamako, Mali Page 2 sur 10 Table des matières 1. Contexte...

Plus en détail

Compte-rendu de la réunion du vendredi 29 mai 2015

Compte-rendu de la réunion du vendredi 29 mai 2015 Compte-rendu de la réunion du vendredi 29 mai 2015 Ordre du jour : Revue de l ordre du jour et des points d action de la dernière réunion - dont Attaques contre les écoles (MENET, Cluster) Bref compte-rendu

Plus en détail

Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo

Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo Numéro WHH du projet: AF 1519 / COD 1063-07 Numéro KfW du projet : KfW 2007 65 537

Plus en détail

Traduction de la lettre d introduction. 23 janvier 2015. Chères Mme. Peters et Mme. Moreno Fernandez,

Traduction de la lettre d introduction. 23 janvier 2015. Chères Mme. Peters et Mme. Moreno Fernandez, Traduction de la lettre d introduction 23 janvier 2015 Chères Mme. Peters et Mme. Moreno Fernandez, Au nom de l Entité des Nations Unies pour l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes (ONU ),

Plus en détail

CONSEIL DE COORDIN AT I O N DU PROGRAM M E DE L ONUSID A

CONSEIL DE COORDIN AT I O N DU PROGRAM M E DE L ONUSID A CONSEIL DE COORDIN AT I O N DU PROGRAM M E DE L ONUSID A ONUSIDA/CCP (36)/15.12 Date de publication : 24 juin 2015 TRENTE-SIXIÈME RÉUNION Date : 30 juin - 2 juillet 2015 Lieu : Salle du conseil exécutif,

Plus en détail

2. Bailleurs de fonds internationaux majeurs, coordination et possibilité de division du travail, exercices d évaluation conjointe (harmonization)

2. Bailleurs de fonds internationaux majeurs, coordination et possibilité de division du travail, exercices d évaluation conjointe (harmonization) DIREZIONE GENERALE PER LA COOPERAZIONE ALLO SVILUPPO Ufficio IV Cadre Pays Stream 2013-2015 BURKINA FASO 1. Contexte et finalités de la présence de la coopération italienne Le Burkina Faso est l'un des

Plus en détail

8 e rencontre du comité Ad Hoc Genre de la COMIFAC

8 e rencontre du comité Ad Hoc Genre de la COMIFAC 8 e rencontre du comité Ad Hoc Genre de la COMIFAC Compte rendu Par Julie GAGOE Date : Jeudi 05-04-12 Lieu : Bureau du SE COMIFAC Agenda 1. Evaluation de la feuille de route 2011 2. Défis et priorités

Plus en détail

Le Groupe consultatif international de la recherche et du sauvetage (INSARAG)

Le Groupe consultatif international de la recherche et du sauvetage (INSARAG) Le Groupe consultatif international de la recherche et du sauvetage (INSARAG) Qu est INSARAG? Le Groupe consultatif international de la recherche et du sauvetage (connu sous son sigle en anglais, INSARAG)

Plus en détail

La culture du résultat au sein des systèmes statistiques nationaux des Etats membres d AFRISTAT

La culture du résultat au sein des systèmes statistiques nationaux des Etats membres d AFRISTAT La culture du résultat au sein des systèmes statistiques nationaux des Etats membres d AFRISTAT SOMMAIRE Introduction... 2 I. Aperçu sur le fondement de la gestion axée sur les résultats... 3 1.1. De nouveaux

Plus en détail

Module de référence pour la coordination sectorielle au niveau national

Module de référence pour la coordination sectorielle au niveau national Module de référence pour la coordination sectorielle au niveau national Sécurité Alimentaire PAM & FAO Santé OMS Logistique PAM Télécommunications d urgence PAM Nutrition UNICEF Éducation UNICEF & Save

Plus en détail

F Distribution: GÉNÉRALE RESSOURCES, QUESTIONS FINANCIÈRES ET BUDGÉTAIRES PROGRAMME MONDIAL DE LOCATION DE VÉHICULES ET RÉGIME DʹAUTO ASSURANCE

F Distribution: GÉNÉRALE RESSOURCES, QUESTIONS FINANCIÈRES ET BUDGÉTAIRES PROGRAMME MONDIAL DE LOCATION DE VÉHICULES ET RÉGIME DʹAUTO ASSURANCE Première session ordinaire du Conseil d administration Rome, 4 6 février 2008 RESSOURCES, QUESTIONS FINANCIÈRES ET BUDGÉTAIRES Point 6 de lʹordre du jour PROGRAMME MONDIAL DE LOCATION DE VÉHICULES ET RÉGIME

Plus en détail

SOMMAIRE STANDARDS MINIMUMS POUR LA PROTECTION DE L'ENFANCE DANS L'INTERVENTION HUMANITAIRE

SOMMAIRE STANDARDS MINIMUMS POUR LA PROTECTION DE L'ENFANCE DANS L'INTERVENTION HUMANITAIRE SOMMAIRE STANDARDS MINIMUMS POUR LA PROTECTION DE L'ENFANCE DANS L'INTERVENTION HUMANITAIRE Veuillez trouver ci-après la version sommaire des Standards Minimums pour la protection de l enfance dans l intervention

Plus en détail

Retour/Réinstallation des Déplacés Procédures Standard pour la Mise à Jour du Registre de Déplacement Juin 2011

Retour/Réinstallation des Déplacés Procédures Standard pour la Mise à Jour du Registre de Déplacement Juin 2011 Retour/Réinstallation des Déplacés Procédures Standard pour la Mise à Jour du Registre de Déplacement Juin 2011 CONTEXTE L enregistrement des personnes déplacées internement et affectées par le séisme

Plus en détail

Renforcement de la Nutrition (SUN) Stratégie du mouvement [2012-2015]

Renforcement de la Nutrition (SUN) Stratégie du mouvement [2012-2015] Renforcement de la Nutrition (SUN) Stratégie du mouvement [2012-2015] Septembre 2012 Table des Matières SYNOPSIS... 1 A : VISION ET OBJECTIFS DU MOUVEMENT SUN... 2 B : APPROCHES STRATÉGIQUES ET OBJECTIFS...

Plus en détail

Lettre de mission. Services de consultant pour une évaluation à mi-parcours de la Stratégie de l UIP 2012-2017

Lettre de mission. Services de consultant pour une évaluation à mi-parcours de la Stratégie de l UIP 2012-2017 UNION INTERPARLEMENTAIRE INTER-PARLIAMENTARY UNION 5, CHEMIN DU POMMIER CASE POSTALE 330 1218 LE GRAND-SACONNEX / GENÈVE (SUISSE) Lettre de mission Services de consultant pour une évaluation à mi-parcours

Plus en détail

S engager à agir pour le développement durable dans une période de changement

S engager à agir pour le développement durable dans une période de changement Nations Unies Conseil économique et social Distr. générale 13 avril 2015 Français Original: anglais E/ECE/1471/Rev.1 Commission économique pour l Europe Soixante-sixième session Genève, 14-16 avril 2015

Plus en détail

Asie centrale. Environnement opérationnel. Kazakhstan. Kirghizistan. Ouzbékistan. Tadjikistan. Turkménistan

Asie centrale. Environnement opérationnel. Kazakhstan. Kirghizistan. Ouzbékistan. Tadjikistan. Turkménistan Environnement opérationnel Kazakhstan Kirghizistan Ouzbékistan Tadjikistan Turkménistan Les abondantes réserves de pétrole et de gaz de l Asie centrale expliquent en partie l importance géopolitique que

Plus en détail

GUIDE D ORIENTATION AUX ORGANISATIONS DE BASE

GUIDE D ORIENTATION AUX ORGANISATIONS DE BASE FONDS D APPUI AUX INITIATIVES RAPPROCHEES (FAIR) GUIDE D ORIENTATION AUX ORGANISATIONS DE BASE I. Contexte/justification II. Eligibilité des actions 1 III. IV. Eligibilité des demandeurs Durée d exécution

Plus en détail

Une école adaptée à tous ses élèves

Une école adaptée à tous ses élèves PRENDRE LE VIRAGE DU SUCCÈS Une école adaptée à tous ses élèves PLAN D'ACTION EN MATIÈRE D'ADAPTATION SCOLAIRE Québec Ministère de l'éducation Une école adaptée à tous ses élèves PRENDRE LE VIRAGE DU SUCCÈS

Plus en détail

Nations Unies Haut Commissariat aux Droits de l Homme, réf: NVebU mes 2011

Nations Unies Haut Commissariat aux Droits de l Homme, réf: NVebU mes 2011 Nations Unies Haut Commissariat aux Droits de l Homme, réf: NVebU mes 2011 Initiatives montrant des bonnes pratiques ainsi que des pratiques efficaces dans l adoption d une approche fondée sur les droits

Plus en détail

Plan d action de l ISO pour les pays en développement 2011-2015

Plan d action de l ISO pour les pays en développement 2011-2015 Plan d action de l ISO pour les pays en développement 2011-2015 ISO l Organisation internationale de normalisation L ISO comprend 163* membres qui sont les instituts nationaux de normalisation de pays

Plus en détail

Conseil d administration Genève, mars 2000 ESP. Relations de l OIT avec les institutions de Bretton Woods BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL

Conseil d administration Genève, mars 2000 ESP. Relations de l OIT avec les institutions de Bretton Woods BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL GB.277/ESP/4 (Add.1) 277 e session Conseil d administration Genève, mars 2000 Commission de l'emploi et de la politique sociale ESP QUATRIÈME QUESTION À L ORDRE DU JOUR

Plus en détail

COMPTE RENDU DE LA REUNION DU GROUPE TECHNIQUE DE TRAVAIL «Transferts Monétaires»

COMPTE RENDU DE LA REUNION DU GROUPE TECHNIQUE DE TRAVAIL «Transferts Monétaires» COMPTE RENDU DE LA REUNION DU GROUPE TECHNIQUE DE TRAVAIL «Transferts Monétaires» Date : 2 Mai 2013 Lieu : Bureau ONG ASB / quartier Camping Participants : ACF Espagne - ACTED - ASB - CaLP -CFS (Cellule

Plus en détail

Burundi. Rapport national intermédiaire du suivi de la mise en oeuvre du Cadre d'action de Hyogo. Nom du point focal : Mr SERVILIEN Nitunga

Burundi. Rapport national intermédiaire du suivi de la mise en oeuvre du Cadre d'action de Hyogo. Nom du point focal : Mr SERVILIEN Nitunga Burundi Rapport national intermédiaire du suivi de la mise en oeuvre du Cadre d'action de Hyogo Nom du point focal : Mr SERVILIEN Nitunga Organisation : Ministère de l'intérieur et de la Sécurite Publique

Plus en détail

Présentation des plateformes d accueil de Forum réfugiés Cosi. 13 septembre 2012

Présentation des plateformes d accueil de Forum réfugiés Cosi. 13 septembre 2012 Présentation des plateformes d accueil de Forum réfugiés Cosi 13 septembre 2012 Sommaire Introduction I. La plateforme de Lyon: la maison du réfugié 1. Présentation générale 2. Le réseau partenarial 3.

Plus en détail

Promouvoir des synergies entre la protection des enfants et la protection sociale en Afrique de l Ouest et du Centre

Promouvoir des synergies entre la protection des enfants et la protection sociale en Afrique de l Ouest et du Centre inégalité Note de Synthèse Protection sociale pour les Enfants Réduction de la pauvreté q protection sociale Février 2009 exclusion sociale Politiques Sociales atteindre les OMD sécurité stratégies politiques

Plus en détail

Programmes globaux. Outre ses opérations dans certains pays, l UNHCR. Introduction. Projets liés aux politiques prioritaires

Programmes globaux. Outre ses opérations dans certains pays, l UNHCR. Introduction. Projets liés aux politiques prioritaires Introduction Outre ses opérations dans certains pays, l UNHCR entreprend un vaste éventail de projets et d activités à l échelle mondiale ou régionale, regroupés sous le nom de. Destinés à appuyer les

Plus en détail

Médecin Responsable volet hospitalier - Koulikouro - MALI

Médecin Responsable volet hospitalier - Koulikouro - MALI Médecin Responsable volet hospitalier - Koulikouro - MALI L ASSOCIATION ALIMA The Alliance for International Medical Action (ALIMA) est une organisation médicale internationale, fondée en 2009. ALIMA a

Plus en détail

Avant projet de texte légal portant régime de l intégration du genre dans les politiques nationales de croissance et de l emploi

Avant projet de texte légal portant régime de l intégration du genre dans les politiques nationales de croissance et de l emploi Avant projet de texte légal portant régime de l intégration du genre dans les politiques nationales de croissance et de l emploi Préambule Le Cameroun a révisé son DSRP i 2003 en lui adressant une direction

Plus en détail

INVESTIR DANS LA DÉMOCRATIE LE PROGRAMME GLOBAL D APPUI AU CYCLE ÉLECTORAL DU PNUD

INVESTIR DANS LA DÉMOCRATIE LE PROGRAMME GLOBAL D APPUI AU CYCLE ÉLECTORAL DU PNUD INVESTIR DANS LA DÉMOCRATIE LE PROGRAMME GLOBAL D APPUI AU CYCLE ÉLECTORAL DU PNUD Programme des Nations Unies pour le développement LE PROGRAMME GLOBAL D APPUI AU CYCLE ÉLECTORAL DU PNUD Les élections

Plus en détail

Protocole d Accord de Coopération. Entre. Le Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS)

Protocole d Accord de Coopération. Entre. Le Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) COMITE PERMANENT INTER-ETATS DE LUTTE CONTRE LA SECHERESSE DANS LE SAHEL AGENCE PANAFRICAINE DE LA GRANDE MURAILLE VERTE Protocole d Accord de Coopération Entre Le Comité Permanent Inter-Etats de Lutte

Plus en détail

TRAVAILLER AVEC LES BANQUES

TRAVAILLER AVEC LES BANQUES TRAVAILLER AVEC LES BANQUES GUIDE PRATIQUE DE NÉGOCIATION AVEC LES BANQUES DANS LE CADRE DE PROGRAMMES DE TRANSFERTS MONÉTAIRES THE CASH LEARNING PARTNERSHIP www.cashlearning.org AU SOMMAIRE DE CE GUIDE

Plus en détail

Format de rapport pour la notation finale (REF. 4)

Format de rapport pour la notation finale (REF. 4) Processus 1 : Rassembler les parties prenantes autour d'un même espace Donner une note à chaque étape : 0 (ne s'applique pas), 1 (lancé), 2 (en cours), 3 (presque terminé), 4 (terminé) ÉTAPE 1. Choisir

Plus en détail

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE 9ÈME RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM La Valette 27 septembre 2012 DECLARATION FINALE page 1 A l invitation de S.E. George Pullicino,

Plus en détail

Bureau Régional pour l Afrique de l Ouest et du Centre Bulletin d Information Humanitaire Mars 2012 CONTEXTE. Evènements clés:

Bureau Régional pour l Afrique de l Ouest et du Centre Bulletin d Information Humanitaire Mars 2012 CONTEXTE. Evènements clés: Bureau Régional pour l Afrique de l Ouest et du Centre Bulletin d Information Humanitaire Mars 2012 Ce bulletin d information humanitaire, produit par le bureau régional OCHA pour l Afrique de l Ouest

Plus en détail

Cluster Éducation Mali Réunion 14 janvier 2014

Cluster Éducation Mali Réunion 14 janvier 2014 Cluster Éducation Mali Réunion 14 janvier 2014 Cluster Éducation Mali Agenda : réunion 14 janvier 2014 1. Présentation des participants et validation de l agenda 2. Suivi des points d action de la réunion

Plus en détail

Mise en Ouvre Nationale par les Gouvernements des Projets Appuyés par le PNUD: Manuel des Normes et Procédures

Mise en Ouvre Nationale par les Gouvernements des Projets Appuyés par le PNUD: Manuel des Normes et Procédures PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR LE DEVELOPPEMENT Mise en Ouvre Nationale par les Gouvernements des Projets Appuyés par le PNUD: Manuel des Normes et Procédures 7/1/2011 Le 1 juillet 2011 - Pour Gouvernement

Plus en détail

FONDS D INVESTISSEMENT CLIMATIQUES

FONDS D INVESTISSEMENT CLIMATIQUES FONDS D INVESTISSEMENT CLIMATIQUES CRITÈRES DE SÉLECTION DES PROGRAMMES PILOTES NATIONAUX ET RÉGIONAUX AU TITRE DU PROGRAMME D INVESTISSEMENT FORESTIER I. CADRE GÉNÉRAL 1. On s accorde de plus en plus

Plus en détail

ECE/AC.21/SC/2014/3 EUDCE1408105/1.6/SC12/3. Conseil économique et social

ECE/AC.21/SC/2014/3 EUDCE1408105/1.6/SC12/3. Conseil économique et social Nations Unies Conseil économique et social ECE/AC.21/SC/2014/3 Distr. générale 10 septembre 2014 Français Original: anglais Commission économique pour l Europe Réunion de haut niveau sur les transports,

Plus en détail

GUIDE DE SUIVI ET D ÉVALUATION

GUIDE DE SUIVI ET D ÉVALUATION GUIDE DE SUIVI ET D ÉVALUATION Lutte contre le VIH, la tuberculose, le paludisme et renforcement des systèmes de santé et des systèmes communautaires Partie 1 : Exigences du système de suivi et d évaluation

Plus en détail

2010 Resident Coordinator Annual Report Togo

2010 Resident Coordinator Annual Report Togo UNDG 2010 Resident Coordinator Annual Report Togo Le Togo fait partie de la catégorie des Etats dits «fragiles», particulièrement exposés aux crises, il doit mener de front le chantier du développement

Plus en détail

Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques

Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques NATIONS UNIES BES Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques Plénière de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur

Plus en détail

REUNION DE COORDINATION DU CARN RBM YAOUNDE, 13-15 JUILLET 2010

REUNION DE COORDINATION DU CARN RBM YAOUNDE, 13-15 JUILLET 2010 REPORT RBM/EXD/2010/REP. 15 JUL 2010 Official document General distribution Français REUNION DE COORDINATION DU CARN RBM YAOUNDE, 13-15 JUILLET 2010 RAPPORT Le groupe de coordination du réseau Faire Reculer

Plus en détail

VIVA RIO HAITI (SPGEI) Système de production, de gestion et de suivi d évaluation des informations PREPARE ET PROPOSE PAR :

VIVA RIO HAITI (SPGEI) Système de production, de gestion et de suivi d évaluation des informations PREPARE ET PROPOSE PAR : VIVA RIO HAITI (SPGEI) Système de production, de gestion et de suivi d évaluation des informations TITRE DU PROJET : Système d Information PREPARE ET PROPOSE PAR : Marcelin Paul Feguns, Ing Sergo Louis

Plus en détail

Suivi de la Performance du Cluster Sécurité Alimentaire en RCA

Suivi de la Performance du Cluster Sécurité Alimentaire en RCA Suivi de la Performance du Cluster Sécurité Alimentaire en RCA 1. Introduction Rapport final - Décembre 2014 Le suivi de la performance du cluster (Cluster Performance Monitoring) est un processus qui

Plus en détail

Réunion mondiale sur l Éducation pour tous UNESCO, Mascate, Oman 12-14 mai 2014

Réunion mondiale sur l Éducation pour tous UNESCO, Mascate, Oman 12-14 mai 2014 Réunion mondiale sur l Éducation pour tous UNESCO, Mascate, Oman 12-14 mai 2014 Déclaration finale de la Réunion mondiale sur l EPT 2014 Accord de Mascate Préambule 1. Nous, ministres, chefs de délégations,

Plus en détail

Synthèse du questionnaire en ligne

Synthèse du questionnaire en ligne èmes Rencontres Régionales pour la Biodiversité VENDREDI SEPTEMBRE 0 Université de Caen Basse-Normandie Amphithéâtre Oresme Vers un observatoire régional de la biodiversité en Basse-Normandie Synthèse

Plus en détail

L assurance qualité N 4. Décembre 2014

L assurance qualité N 4. Décembre 2014 N 4 L assurance qualité Décembre 2014 L es investissements dans les systèmes et services d orientation tout au long de la vie (OTLV) doivent démontrer le bénéfice pour les individus, les communautés et

Plus en détail

MISSION DE VERIFICATION D'INFORMATION ET PROTECTION DES CIVILES - AGUEL-HOC

MISSION DE VERIFICATION D'INFORMATION ET PROTECTION DES CIVILES - AGUEL-HOC 1 MISSION DE VERIFICATION D'INFORMATION ET PROTECTION DES CIVILES - AGUEL-HOC IEDA Relief 25 au 27 Juin 2014 Participants : Chef du bureau MINUSMA de Kidal ; Chef de mission IEDA-Relief ; Section Droits

Plus en détail

Canada. Bulletin d information. Réfugiés pris en charge par le gouvernement. Réinstallation des réfugiés au

Canada. Bulletin d information. Réfugiés pris en charge par le gouvernement. Réinstallation des réfugiés au Réfugiés pris en charge par le gouvernement Canada Réinstallation des réfugiés au Bulletin d information Vous souhaitez vous réinstaller au Canada et votre demande a fait l objet d un examen initial par

Plus en détail

Annexe 1 L Agenda politique d Istikshaf

Annexe 1 L Agenda politique d Istikshaf This project is funded by The European Union Annexe 1 L Agenda politique d Istikshaf This project is funded by The European Union Istikshaf: explorer la mobilité Agenda politique régional pour la mobilité

Plus en détail

Rapport final IGF-AC, edition 2013, Kinshasa

Rapport final IGF-AC, edition 2013, Kinshasa Rapport final IGF-AC, edition 2013, Kinshasa L an 2013, le 28 et 29 août, s est tenue dans la salle du Campus Numérique Francophone de Kinshasa, le Forum sur la Gouvernance de l Internet en Afrique Centrale,

Plus en détail

PROJET DOUGORE 2011 SUR LA DECENTRALISATION AU TOGO

PROJET DOUGORE 2011 SUR LA DECENTRALISATION AU TOGO PROJET DOUGORE 2011 SUR LA DECENTRALISATION AU TOGO ELABORATION D UN PLAN DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL Par : LEGONOU François, Directeur SYDEL AFRIQUE, Consultant En guise d introduction La décentralisation

Plus en détail

EUROPAID/119860/C/SV/multi. Identification et formulation du projet d'appui à la politique de santé à financer sur les ressources du PIN 10 ème FED

EUROPAID/119860/C/SV/multi. Identification et formulation du projet d'appui à la politique de santé à financer sur les ressources du PIN 10 ème FED EUROPAID/119860/C/SV/multi Identification et formulation du projet d'appui à la politique de santé à financer sur les ressources du PIN 10 ème FED LOT N 8 DEMANDE N 2009/201619/1 TERMES DE REFERENCE SPECIFIQUES

Plus en détail

Fiche de projet pour les institutions publiques

Fiche de projet pour les institutions publiques POLITIQUE SCIENTIFIQUE FEDERALE rue de la Science 8 B-1000 BRUXELLES Tél. 02 238 34 11 Fax 02 230 59 12 www.belspo.be Fiche de projet pour les institutions publiques Cette fiche est remplie par une institution

Plus en détail

POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES

POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES MAI 2008 POLITIQUE D EGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES 1. LE CONTEXTE L égalité entre les femmes et les hommes est une condition essentielle au développement

Plus en détail

DEVENIR UNE ONG PARTENAIRE OFFICIEL DE L UNESCO

DEVENIR UNE ONG PARTENAIRE OFFICIEL DE L UNESCO DEVENIR UNE ONG PARTENAIRE OFFICIEL DE L UNESCO L'UNESCO s'appuie sur un éventail aussi large que diversifié de relations de collaboration et de partenariats dans toutes les régions du monde pour s acquitter

Plus en détail

1. ANTÉCÉDENTS ET JUSTIFICATION

1. ANTÉCÉDENTS ET JUSTIFICATION REPUBLIQUE DU NIGER MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE SECRETARIAT GENERAL DIRECTION DES ARCHIVES INFORMATION DOCUMENTATION ET RELATIONS PUBLIQUES TERMES DE RÉFÉRENCE POUR LE RECRUTEMENT D UN ASSISTANT TECHNIQUE

Plus en détail

Core Humanitarian STANDARD. Norme humanitaire fondamentale de qualité et de redevabilité

Core Humanitarian STANDARD. Norme humanitaire fondamentale de qualité et de redevabilité Core Humanitarian STANDARD Norme humanitaire fondamentale de qualité et de redevabilité Document publié par : HAP International, People In Aid, le Projet Sphère et le Groupe URD. Première édition : 2015

Plus en détail

ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L EDUCATION, LA SCIENCE ET LA CULTURE CONVENTION SUR LA PROTECTION DU PATRIMOINE CULTUREL SUBAQUATIQUE

ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L EDUCATION, LA SCIENCE ET LA CULTURE CONVENTION SUR LA PROTECTION DU PATRIMOINE CULTUREL SUBAQUATIQUE 5 MSP UCH/15/5.MSP/INF4.3 REV 15 janvier 2015 Original : anglais Distribution limitée ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L EDUCATION, LA SCIENCE ET LA CULTURE CONVENTION SUR LA PROTECTION DU PATRIMOINE

Plus en détail

Swiss Centre for International Health Les mutuelles de santé dans les districts de Karongi et de Rutsiro au Rwanda

Swiss Centre for International Health Les mutuelles de santé dans les districts de Karongi et de Rutsiro au Rwanda Swiss Centre for International Health Les mutuelles de santé dans les districts de Karongi et de Rutsiro au Rwanda Capitalisation des expériences du Programme de Renforcement de la Santé Publique de la

Plus en détail

NOTE D ORIENTATION 2015

NOTE D ORIENTATION 2015 NOTE D ORIENTATION 2015 Introduction 1. Le Fonds de l OIM pour le développement, créé en 2001, vient en aide aux Etats Membres en développement et à ceux dont l économie est en transition en vue de l élaboration

Plus en détail

LES OMD EN CHIFFRES. Par Raulin Lincifort CADET INTRODUCTION

LES OMD EN CHIFFRES. Par Raulin Lincifort CADET INTRODUCTION 1 LES OMD EN CHIFFRES Par Raulin Lincifort CADET INTRODUCTION Faisant suite à la Déclaration du Millénaire, le bureau du PNUD en Haïti s est attelé à faire la promotion des Objectifs du Millénaire pour

Plus en détail

Les Fiches de projet et leur canevas

Les Fiches de projet et leur canevas Les Fiches de projet et leur canevas République du Burundi Ministère de la Sécurité Publique Agence nationale d exécution : Fiche de Projet1 Titre du Projet : Renforcement des capacités de planification

Plus en détail

Orientations. gouvernementales. en matière. d agression. sexuelle. Plan d action

Orientations. gouvernementales. en matière. d agression. sexuelle. Plan d action Orientations gouvernementales en matière d agression sexuelle Plan d action Édition produite par : La Direction des communications du ministère de la Santé et des Services sociaux Pour obtenir d autres

Plus en détail

Ententes de développement des ressources humaines autochtones au Québec

Ententes de développement des ressources humaines autochtones au Québec FNHRDCQ CDRHPNQ Ententes de développement des ressources humaines autochtones au Québec Il existe 5 détenteurs d ententes au Québec qui ont la responsabilité d administrer les programmes d emploi et de

Plus en détail

E/CN.6/2010/CRP.9. Compte-rendu de l animateur de la réunion. Distr. limitée 11 mars 2010 Français Original : anglais

E/CN.6/2010/CRP.9. Compte-rendu de l animateur de la réunion. Distr. limitée 11 mars 2010 Français Original : anglais Distr. limitée 11 mars 2010 Français Original : anglais Commission de la condition de la femme Cinquante-quatrième session 1 er -12 mars 2010 Point 3 a) de l ordre du jour Suivi de la quatrième Conférence

Plus en détail

INVESTIR AU TCHAD. Le Tchad est un pays d agriculture et d élevage, un pays dont le peuple est laborieux, un pays dont le sous sol est promoteur.

INVESTIR AU TCHAD. Le Tchad est un pays d agriculture et d élevage, un pays dont le peuple est laborieux, un pays dont le sous sol est promoteur. INVESTIR AU TCHAD POURQUOI INVESTIR AU TCHAD Des Potentialités Economiques Enormes Un Environnement Politique et Economique Favorable Une Activité Economique Réglementée Un Cadre Indicatif Favorable. DES

Plus en détail

GUIDE POUR LE SUIVI DES PROJETS, L ÉTABLISSEMENT DE RAPPORTS, LA RÉVISION ET LA PROLONGATION DE PROJETS

GUIDE POUR LE SUIVI DES PROJETS, L ÉTABLISSEMENT DE RAPPORTS, LA RÉVISION ET LA PROLONGATION DE PROJETS GUIDE POUR LE SUIVI DES PROJETS, L ÉTABLISSEMENT DE RAPPORTS, LA RÉVISION ET LA PROLONGATION DE PROJETS Pour tous les modèles de rapports, veuillez visiter le site du FNUD : http://www.un.org/democracyfund/information-grantees

Plus en détail

«Donnons envie aux entreprises de faire de la Formation continue à l Université!» (Stand D07) La formation continue à l Université Fiche expérience

«Donnons envie aux entreprises de faire de la Formation continue à l Université!» (Stand D07) La formation continue à l Université Fiche expérience «Donnons envie aux entreprises de faire de la Formation continue à l Université!» (Stand D07) La formation continue à l Université Fiche expérience UNIVERSITE PARIS 8 ENTREPRISE FNAIM Monter les salariés

Plus en détail

Organisation des Nations Unies pour le développement industriel

Organisation des Nations Unies pour le développement industriel Organisation des Nations Unies pour le développement industriel Distr. générale 14 octobre 2014 Français Original: anglais Conseil du développement industriel Quarante-deuxième session Vienne, 25-27 novembre

Plus en détail

pas de santé sans ressources humaines

pas de santé sans ressources humaines Résumé Une vérité universelle : pas de santé sans ressources humaines + alliance mondiale pour les personnels de santé Résumé Objectif Le présent rapport est destiné à éclairer les débats du troisième

Plus en détail

Présentation du plan national multirisques de préparation paration et de réponse aux catastrophes Burkina Faso

Présentation du plan national multirisques de préparation paration et de réponse aux catastrophes Burkina Faso Présentation du plan national multirisques de préparation paration et de réponse aux catastrophes Burkina Faso Plan de présentation. Contexte du plan. Rôle du CONASUR But du plan. Objectifs du plan. Méthodologie

Plus en détail

Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence

Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence ministérielle sur la migration et le développement. Plan d Action

Plus en détail

Conclusions de la 9ème réunion du Groupe Consultatif du SYGADE

Conclusions de la 9ème réunion du Groupe Consultatif du SYGADE Conclusions de la 9ème réunion du Groupe Consultatif du SYGADE Le Groupe consultatif du SYGADE soumet à l'attention du Secrétaire général de la CNUCED les conclusions suivantes formulées lors de sa 9ième

Plus en détail

Charte du tourisme durable

Charte du tourisme durable Annexes Charte du tourisme durable Annexe 1 Les participants de la Conférence mondiale du Tourisme durable, réunis à Lanzarote, îles Canaries, Espagne, les 27 et 28 avril 1995, Conscients que le tourisme

Plus en détail

Conseil d administration de l Entité des Nations Unies pour l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes

Conseil d administration de l Entité des Nations Unies pour l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes Nations Unies UNW/2014/CRP.2 Conseil d administration de l Entité des Nations Unies pour l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes Première session ordinaire de 2014 20 janvier 2014 Point de l

Plus en détail

Vue d ensemble. Initiatives des données. Gestion de la trésorerie. Gestion du risque. Gestion des fournisseurs 2 >>

Vue d ensemble. Initiatives des données. Gestion de la trésorerie. Gestion du risque. Gestion des fournisseurs 2 >> Access MD Online Vue d ensemble Access MD Online fournit aux organisations un accès en temps réel à leurs programmes de carte commerciale au sein d un environnement sécurisé, n importe où et n importe

Plus en détail

Pompes à eau potable solaires pour les communautés

Pompes à eau potable solaires pour les communautés Étude de cas 6, 03 2013 Pompes à eau potable solaires pour les communautés Sujet Camp de réfugiés IFO-II de Dadaab Lieu Comté de Garissa, au nord-est du Kenya Application Surface Eau potable et eau d'assainissement

Plus en détail

PHP 2 Pratique en santé publique fondée sur des données probantes

PHP 2 Pratique en santé publique fondée sur des données probantes PHP 2 Pratique en santé publique fondée sur des données probantes But Les professionnels de la santé publique suivent de plus en plus une approche fondée sur des données probantes lorsqu il s agit de planifier,

Plus en détail

D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S

D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S REGARD SUR L EPIDEMIE DU VIH D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S Photo: ONUSIDA Levier de la riposte au sida, l ONUSIDA s emploie à bâtir l action politique et à promouvoir les droits de tous les

Plus en détail

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE Exploiter le Potentiel de la Science, de la Technologie et de l Innovation dans les chaînes Agro-alimentaires en Afrique : Créer emplois et richesse

Plus en détail

Plan d actions 2011/2014

Plan d actions 2011/2014 Plan d actions 2011/2014 Le présent plan d actions s organise en fiches actions, qui précisent les objectifs opérationnels des actions et explicite les modalités de mise en œuvre. Ces fiches répondent

Plus en détail

CaLP ARGENT CONTRE TRAVAIL. Travailler avec les banques Guide pratique de négociation dans le cadre des transferts monétaires en situations d urgence

CaLP ARGENT CONTRE TRAVAIL. Travailler avec les banques Guide pratique de négociation dans le cadre des transferts monétaires en situations d urgence CaLP ARGENT CONTRE TRAVAIL Travailler avec les banques Guide pratique de négociation dans le cadre des transferts monétaires en situations d urgence 4 CaLP ARGENT TRAVAILLER CONTRE AVEC TRAVAIL LES BANQUES

Plus en détail

Investir dans l action pour le climat, investir dans LIFE

Investir dans l action pour le climat, investir dans LIFE Investir dans l action pour le climat, investir dans LIFE Un aperçu du nouveau sous-programme LIFE Action pour le climat 2014-2020 istock Action pour le climat Qu est-ce que le nouveau sous-programme LIFE

Plus en détail

Le Conseil d administration. L Article VI du Statut du PAM définit comme suit les fonctions du Conseil:

Le Conseil d administration. L Article VI du Statut du PAM définit comme suit les fonctions du Conseil: 1. L E C O N S E I L D A D M I N I S T R A T I O N E T S E S F O N C T I O N S 1er janvier 1996, suite à l adoption de résolutions parallèles par l Assemblée générale des Nations Unies et la Conférence

Plus en détail