CONSULTATION DE LA COMMISSION EUROPEENNE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "CONSULTATION DE LA COMMISSION EUROPEENNE"

Transcription

1 Mars 2008 CONSULTATION DE LA COMMISSION EUROPEENNE PORTANT SUR LE CONTENU D UNE LOI EUROPEENNE SUR LES PETITES ENTREPRISES («SMALL BUSINESS ACT») REPONSE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D INDUSTRIE DE PARIS

2 Aujourd hui, les PME représentent plus de 90 % du tissu économique européen et deux tiers des emplois. Ce sont elles les moteurs de la croissance, les viviers d emplois et d innovation. De plus en plus présentes sur les marchés internationaux, elles ont besoin d outils juridiques adaptés facilitant leur développement. En effet, leurs tailles, structures constituent souvent des freins à leur développement et les contraintes administratives pèsent plus lourdement sur elles que sur les grands groupes. C est face à la nécessité de renforcer nos PME et de créer davantage de «champions européens» que les États membres examineront prochainement la problématique d un Small Business Act inspiré de la loi étasunienne. Dans cette perspective, la Commission a lancé une vaste consultation sur la mise en place d une telle mesure au niveau communautaire. À cette occasion, la Chambre de commerce et d industrie de Paris souhaite appeler tout particulièrement l attention de la Commission sur quatre domaines indispensables au développement des PME : - l accès aux marchés publics ; - l adoption d une Société privée européenne (SPE) ; - la levée des obstacles au potentiel de croissance des PME ; - les opportunités de croissance des défis climatiques et énergétiques. De plus, et parce que l Europe fait de l aide aux PME l une de ses priorités depuis plusieurs années, il serait nécessaire de soumettre à une plus grande rationalisation et à des études d impacts (ex post et ex ante) l arsenal d aides européennes, auquel s ajoutent des aides d État toutes aussi nombreuses et variées. Il conviendrait de prendre en compte dans cet audit l ensemble des aides régionales ou locales encouragées par chaque État membre et qui contribuent à éparpiller les moyens. 2

3 L ACCES DES PME AUX MARCHES PUBLICS Face au poids des marchés publics dans l économie communautaire (environ 15 % du PIB de l Union), il est manifeste que les achats par les autorités publiques constituent de formidables opportunités commerciales pour les entreprises. Cependant, les PME accèderaient moins facilement que les grandes structures aux marchés publics ; de même elles seraient moins enclines à tenter de répondre à des avis d appel à concurrence hors de leur État. D une certaine façon, la libre circulation serait ici bridée. SUR LA PART DES PME DANS LES MARCHES PUBLICS Au plan français, et pour ne citer qu une des études les plus significatives, il a été souligné que l'état, les collectivités locales et les hôpitaux s'adressent autant aux PME qu'aux grandes entreprises lorsqu'il s'agit d'acheter des prestations de services 1. Parallèlement, une étude de OSEO 2 a souligné que 55 % des marchés de l État ont été attribués en 2004 aux PME, ce qui représente 21 % du montant de ces marchés. De même, une étude européenne a révélé que la valeur médiane des marchés (passés via TED) gagnés par les PME est de euros, tandis que celle des grandes entreprises est de euros 3. Si l on ajoute à cela le fait que les collectivités locales -en particulier les plus petitesont tendance à contracter avec les entreprises de proximité, il serait plus exact de dire que les marchés de fort montant sont effectivement emportés par les grandes entreprises et que les PME contractent plus souvent pour les marchés de faible importance et/ou pour ceux des autorités locales. Les PME ne sont donc nullement absentes de la commande publique nationale. En revanche, elles sont peu présentes dans les marchés territorialement éloignés de leur siège. Les marchés emportés par des entreprises nonressortissantes du même État que l administration à l origine de l avis d appel à concurrence ne représentent qu une proportion quasi anecdotique (aux alentours de 5 %). SUR LES MOTIFS DE FAIBLE PART DES PME DANS CERTAINS MARCHES Plusieurs raisons expliquent les difficultés des PME face à certains marchés publics. La première serait liée à l absence de vastes services juridiques (souvent les PME ne possèdent même pas en propre de tels services). Ceux des grandes entreprises sont proportionnellement plus importants et disposent de davantage de facilité lors de la constitution des dossiers de candidature. En effet, réunir l ensemble des 1 INSEE Première, n mars OSEO, «Rapport 2006 sur l évolution des PME». 3 SME's access to public procurement, European Commission / EIM,

4 documents nécessaires comporte un coût réel, en temps comme en argent, que les PME ne peuvent assumer au même titre que les sociétés plus grandes. La deuxième raison repose sur des postulats subjectifs : les PME souffriraient - là aussi du fait de leur manque de département dédié aux marchés publics - d un défaut d information : Comment connaître les attentes des personnes publiques? Où s informer sur les contrats à venir? En outre, elles redouteraient davantage de devenir dépendantes de l acheteur administratif. La troisième raison concerne plus particulièrement les marchés extra-territoriaux : il s agit de la barrière linguistique. Déchiffrer les marchés émis dans une langue étrangère, répondre dans celle-ci requiert non seulement des compétences spécifiques mais également du temps supplémentaire. Là aussi les petites structures sont pénalisées. Le constat est donc le suivant : Le principe d égal accès aux marchés publics, s il est théoriquement affirmé, n est nullement avéré en pratique. Comme les PME sont de formidables viviers de création d emploi et d innovation, que les marchés publics les conforteraient dans leur développement, il convient de leur en favoriser la contractualisation. Difficile accès à l information, petite «cellule de veille» sur les marchés susceptibles d intéresser l entreprise (quand cette cellule existe ), nécessité de mobiliser des personnels spécifiquement en les déchargeant de d autres missions, barrière linguistique autant d obstacles au développement de la part des PME. MESURES PRECONISEES PAR LA CCIP 1. Encourager la promotion d un SBA européen Pour la CCIP, conférer une dimension européenne au SBA amplifierait son efficacité. Ce choix d un texte communautaire doit, en effet, guider nos efforts en faveur des PME. 2. Faire de la part d exécution du contrat que le candidat s engage à confier à des PME l'un des critères d attribution des marchés Une telle disposition pourrait aisément être intégrée aux directives. Il conviendra néanmoins de veiller à ce que ce critère ne reçoive pas une pondération trop faible sous peine de lui faire perdre toute portée. 3. Réserver 15 % des marchés soumis à une procédure formalisée aux PME dites innovantes Les directives marchés publics seraient alors modifiées par l article suivant : «Les PME innovantes sont définies comme les entreprises dont l'effectif ne dépasse pas 250 employés, dont le chiffre d'affaires ne dépasse pas en moyenne sur les trois 4

5 dernières années d'euros et consacrant 10 % de leur chiffre d affaires ou de leur personnel dans la recherche-développement. Ne sont pas considérées comme des petites et moyennes entreprises les entreprises dont le capital social est détenu à hauteur de plus de 33 % par une entreprise n'ayant pas le caractère d'une petite et moyenne entreprise». 4. Lutter contre la fracture numérique entre les grandes structures et les plus petites Les PME disposent souvent de versions et d équipements plus anciens, de logiciels sécuritaires insuffisants et de modes de connexion plus lents. Cela implique également la généralisation de véritables «modes d'emploi» téléchargeables sur les sites officiels de marchés et expliquant, étape par étape, comment remplir les formulaires accompagnant la candidature. Dans le même ordre d esprit des FAQ regroupant les questions les plus fréquemment posées par les entreprises pourraient être systématiquement créées. 5. Supprimer les enchères électroniques Cette mesure s inscrirait dans la prise en compte des risques soulevés par cette procédure et face auxquels la CCIP avait préconisé différentes recommandations. En effet, les enchères électroniques contiennent intrinsèquement de nombreux écueils : risque casino du vendeur qui pris par le temps descend en-deçà du prix plancher qu il s était fixé et que sa société peut assumer ; engagement de responsabilité une fois les enchères terminées ; attribution en pratique des marchés au moins disant Elles sont peu prisées des PME qui sont en forte situation de faiblesse face à l acheteur et aux grandes entreprises dont les économies d échelle sont plus importantes. 6. Mieux former les entreprises dans leur contractualisation avec les acheteurs publics Cela signifie, par exemple, la mise en place de missions (qui pourraient être confiées aux organismes consulaires) de sensibilisation à l appropriation possible de marchés extranationaux et la meilleure connaissance des personnes publiques. Des initiatives comme Trendspot 4 doivent être fortement encouragées en ce qu elles tissent un réseau multinational au service des entreprises avec l accès pour ces dernières à des informations sur les réglementations nationales, à des guides de bonnes pratiques, à des témoignages d entreprises, à des sélections d avis de marchés 4 Réseau entre les EEN de Liège, de Libramont, de Luxembourg, de Trèves, de Paris et d Orléans. 5

6 L ADOPTION D UN STATUT DE SOCIETE PRIVEE EUROPEENNE (SPE) Pour favoriser la croissance économique de l Union Européenne, il est primordial d encourager le potentiel de performance des PME, grâce à un environnement réglementaire incitatif prenant en compte leurs besoins spécifiques. La création d une Société Privée Européenne (SPE) répondrait parfaitement à ces objectifs. Alors que la Société européenne (SE) est désormais ouverte aux grandes structures (notamment celles faisant appel public à l épargne), les PME sont, elles aussi, en droit d être les destinataires privilégiés d une nouvelle forme sociale simple et souple. Véritablement européenne, elle leur permettrait de s organiser en groupes de sociétés et de constituer des entreprises communes avec toute la flexibilité nécessaire. Ainsi, en s'appuyant sur les travaux du Centre de Recherche sur le Droit des Affaires (CREDA), la CCIP et le MEDEF ont proposé, dès 1998, une structure communautaire complémentaire à la SE : la Société Privée Européenne. Schématiquement, il s agirait d une structure : - facilement accessible à tous (personnes morales ou physiques) et pouvant être créée ab initio ; - nécessitant un capital social peu élevé, voire sans seuil minimal ; - largement autonome à l égard des législations internes (sauf en quelques domaines relevant de l ordre public) ; - reposant fondamentalement sur la liberté contractuelle (pour la détermination des organes sociaux et leurs pouvoirs, les droits des actionnaires, les conditions d accès au capital ) ; - s appliquant ainsi uniformément partout au sein de l Union, de manière à réduire significativement le facteur «coût», particulièrement décisif dans le développement des PME. Autre atout essentiel, en termes d image, la SPE offrirait aux PME un véritable label européen, porteur de notoriété et de dynamisme dans le cadre de la compétitivité internationale. Grâce à un lobbying soutenu de la CCIP et du MEDEF, relayé par Eurochambres et Business Europe, l aboutissement du projet de création d une Société Privée Européenne est en bonne voie. Après avoir recueilli de nombreux soutiens au sein des États membres, ainsi que de la part du Comité économique et social européen, puis du Parlement européen, le Commissaire européen Mc Creevy a annoncé, le 3 octobre dernier, la rédaction d un draft de texte législatif dans la première moitié de l année Aujourd hui, la CCIP salue le fait que la SPE soit devenue une priorité d action dans le cadre de la Présidence Française de l Union européenne de juillet

7 LA LEVÉE DES OBSTACLES AU POTENTIEL DE CROISSANCE DES PME Effets de seuils, concurrence, financement Pour la CCIP, la politique communautaire en faveur des PME doit se centrer sur l amélioration du potentiel de croissance des PME et non pas se focaliser sur la création. La faiblesse du système réside dans la capacité à faire grossir les entreprises (excepté en Allemagne). * * Il convient, à ce titre, de neutraliser les effets de franchissements de seuils qui handicapent la croissance des PME. La multiplicité des définitions européennes actuelles des PME empêche de cibler correctement les mesures de soutien à la croissance des PME. Le seuil est fixé à 250 alors qu aux États-Unis, par exemple il est variable jusqu à 1500 selon les secteurs et les politiques dans la classification SBA américaine (notamment 500 personnes pour une PME émargeant au «Small Business Innovation Research»). Rappel : Il existe, en effet, plusieurs définitions de PME au niveau communautaire. - on entend généralement par PME, toute entreprise de moins de 250 personnes, un CA n'excédant pas 50 millions ou dont le total du bilan annuel ne dépasse pas 43 millions, et pas de contrôle à plus de 25 % par une autre entreprise ; - à laquelle s ajoutent parallèlement deux définitions pour les PME innovantes, celle de la jeune entreprise innovante figurant au paragraphe 5.4 de l encadrement 2006/C 323/01 sur les aides d État à la R&D de décembre 2006 et celle du programme conjoint Eurêka-UE «Eurostars» ; - le système français complexifie encore celui communautaire par une multitude de définitions selon le dispositif visé par la PME et le guichet auquel elle s adresse. MESURES PRECONISEES PAR LA CCIP Revoir la définition communautaire des PME qui date de 2003 pour l adapter aux nouvelles réalités économiques et neutraliser les effets de franchissements de seuils qui handicapent la croissance des PME : - inclure les entreprises de taille intermédiaire jusqu à 2000 personnes ou les faire bénéficier du statut de PME un temps limité ; - clarifier la définition communautaire de la PME innovante ; - maintenir le statut de PME et les avantages en matière d aide d État qui en découlent pendant une durée de 3 ans (à compter de l année de dépassement) en cas d un dépassement de seuil lié à des embauches ou un accroissement de CA. * * Il convient, aussi, d ajuster les dispositifs en matière de concurrence pour permettre aux PMI de se développer à «jeu égal» avec leurs partenaires intra et extra communautaires. Elles pourront ainsi mieux exploiter le potentiel du marché unique. 7

8 Rappel : Le contrôle du marché devient un élément déterminant de la politique industrielle face à l arrivée sur le marché européen de produits contrefaits, non conformes aux règles d hygiène et de sécurité et aux nouvelles directives environnementales. Amplifiées par la fluidité des échanges à l intérieur de l espace communautaire, la contrefaçon et la non-conformité des produits aux normes induisent des distorsions de concurrence qui pèsent sur la compétitivité des entreprises européennes, notamment les plus petites d entre elles. Car, dans les faits, il n existe aujourd hui que peu de contrôles de conformité effectifs et guère de mécanismes de sanctions réelles exceptés pour les produits alimentaires de grande consommation. Par ailleurs, toute l'action économique de la Commission européenne fondée sur le modèle rigoureux du «tout concurrence» institué par le Traité de Rome et sur une approche concurrentielle traditionnelle basée sur la protection du consommateur par les prix (excluant les aspects qualité, conformité aux règles d'hygiène, de sécurité et environnementales) rend les entreprises européennes dans l incapacité d affronter économiquement le reste du monde. MESURES PRECONISEES PAR LA CCIP Bâtir un nouveau cadre européen basé sur une nouvelle philosophie en matière de concurrence qui doit conduire à réduire les distorsions de concurrence entre PMI intra et extracommunautaires. Plusieurs voies complémentaires méritent, à ce titre, d être explorées. En particulier, l Europe doit : - limiter la concurrence fiscale opaque ou déloyale au sein de l espace communautaire ; - favoriser l émergence de PME/PMI championnes européennes en intégrant un critère de compétitivité externe dans le contrôle communautaire des concentrations et en révisant les conditions d octroi d aides d Etat ; - se donner les moyens d assurer l effectivité de son arsenal réglementaire et de veiller au respect et à l harmonisation des normes et des règles de marché entre Etats Membres par la création de codes de bonnes pratiques en matière de réglementation des produits entre l ensemble des acteurs d une filière allant jusqu à la mise en œuvre d un principe de conditionnalité de l assurance des produits au respect des règles communautaires ; - ne pas pénaliser les PME/PMI européennes par des règles plus contraignantes que celles qui sont érigées dans les autres zones économiques ; - et, enfin, peser notamment sur les mécanismes de régulation au niveau mondial dans le cadre de l OMC, dans un souci d équilibre et d équité. * * Il convient également de veiller à l instauration de pratiques plus respectueuses en matière de délais de paiement entre grands comptes et PME/PMI. Le développement de telles initiatives collaboratives entre les PME et les grands comptes doit se faire dans un esprit de «gagnant-gagnant». Rappel : En Europe, les écarts de délais de paiement entre pays du Nord et du Sud créent des distorsions de concurrence au sein du marché commun. 8

9 Délais de paiement en jours Suède, Norvège, Danemark, Finlande 31,7 31,8 31,3 France, Belgique, Pays-Bas 59,3 58,7 59,5 Grande-Bretagne et Irlande 52,2 51,4 52,3 Allemagne, Autriche, Suisse 42,8 46,0 46,8 Estonie, Lettonie, Lituanie 40,8 39,1 38,9 Portugal, Espagne, Italie 88,4 91,7 91,5 Pologne, République tchèque, Hongrie 45,2 45,2 44,8 Source : Observatoire des délais de paiement, rapport annuel 2006 Les effets nocifs de délais de paiement abusifs sont multiples : - ils génèrent des pressions sur la trésorerie au point d être un facteur de défaillances des entreprises les plus petites et les plus fragiles ; - ils participent au freinage de l investissement des entreprises et présentent des risques non négligeables de fragilisation du tissu économique européen. Cette situation est notamment préjudiciable pour les entreprises de taille moyenne, enserrées de plus en plus dans des réseaux de sous-traitance, face à des donneurs d ordre dans une logique de réduction des coûts. MESURES PRECONISEES PAR LA CCIP Envisager un délai harmonisé des règlements au niveau communautaire et des pénalités plus contraignantes en cas de dépassement, la directive 2000/35/CE du 29 juin 2000 qui impose le paiement d intérêts moratoires à un taux unique dans l UE n ayant pas modifié le niveau des délais de paiement en Europe. * * Parmi les obstacles à l innovation, outre le financement, il convient de rendre plus efficace l actuel système européen de brevet notamment pour les PME innovantes, en remédiant à l hétérogénéité des législations (multiplication de procédures administratives et juridiques dans les différents pays après la délivrance du brevet), aux coûts qu elles engendrent et à l insuffisante sécurité juridique. Rappel : Plusieurs rapports soulignent un retard de l Europe (et aussi de la France), par rapport aux États-Unis, dans le nombre de dépôts de brevets. En termes de brevets triadiques notamment (c est-à-dire déposés simultanément aux États-Unis, au Japon et auprès de l Office Européen des Brevets -OEB), considéré comme un indicateur d efficacité de la R&D, l Union européenne a déposé en 2003, 35 brevets par million d habitant contre 66 pour les États-Unis et 106 pour le Japon (source : OCDE 2006). MESURES PRECONISEES PAR LA CCIP Concrétiser l élan donné par la Commission dans sa communication (COM(2007) 165 final) pour un système de brevet simple en Europe, à guichet unique et assorti de réelles solutions de règlement des litiges sur les brevets européens et les futurs brevets communautaires. 9

10 Faciliter l accès des PME au financement et créer de nouveaux outils (capital risque, mezzanine ) dédiés à l innovation : - renforcer les dispositifs d information et de formation sur les aspects financiers de l innovation et l accompagnement pour accéder aux financements disponibles ; - prendre en compte les différentes formes d innovation (process, marketing, technologique...) et adapter les dispositifs de financement aux différents stades du projet (amorçage - prototypage - dépôt de brevet - commercialisation et test des produits) ; - favoriser une plus grande transparence des modalités d attribution des aides publiques financières, leur simplification et le raccourcissement des délais d attribution ; - encourager les investisseurs (business angels, capital-risque, capital développement) à intervenir dans les secteurs d activité de pointe. 10

11 LES OPPORTUNITÉS DES DÉFIS ÉNERGÉTIQUES ET CLIMATIQUES POUR LES PME Depuis le Conseil européen des 8 et 9 mars 2007, la préservation de l environnement est devenue un nouvel objectif stratégique de l Union au même titre que la réalisation du marché intérieur en 1993 ou de la monnaie unique en En fixant des objectifs ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre 5, l Europe se veut exemplaire et demeure la région du monde montrant la volonté la plus forte comme le prouve le nouveau paquet de mesures concrètes présenté en janvier dernier 6. Le coût de ces mesures est estimé à 0,5 % du PIB de l UE en 2020, soit 60 milliards d euros (soit trois euros par semaine et par citoyen européen) qu il convient de comparer au coût de l inaction qui pourrait s élever à au moins 5 % du PIB. Cet engagement de l Union en faveur de l environnement repose sur la conviction que les préoccupations environnementales peuvent stimuler la croissance et être catalyseurs d innovation de par les nombreuses opportunités de développement qu elles présentent pour les entreprises européennes au sein du marché intérieur mais aussi sur les marchés extérieurs. Rappel : La dernière étude de la Confédération européenne des Syndicats pilotée par l ADEME confirme que la lutte contre le réchauffement climatique serait créatrice nette d emplois en Europe, les pertes dans les secteurs les plus énergivores (cimenterie, sidérurgie) étant amplement compensées par la création de plusieurs centaines de milliers d emplois dans les branche de la production d électricité (+12 %), le logement (+14 %) et les transports (+30 %). Si les entreprises commencent à percevoir les questions liées au changement climatique «comme une grande opportunité à long terme», elles attendent aussi «une plus grande réglementation pour susciter une réponse commerciale au changement climatique» 7. MESURES PRECONISEES PAR LA CCIP Pour la CCIP, la palette des instruments à mettre en œuvre contre le défi climatique mérite d être élargie. Tout le monde est convaincu que le système européen d échanges de quotas d émissions (ETS) ne peut à lui seul répondre au défi climatique. Et tout le monde s accorde à dire que réglementation et fiscalité peuvent offrir une réponse complémentaire qui permettait d atteindre les émissions diffuses. 5 Réduction des émissions de CO2 d'au moins 20 % d'ici 2020 (voire de 30 %, en cas d'accord au niveau mondial) et 20 % d'énergies renouvelables. 6 COM(2008) 30 final - Deux fois 20 pour 2020, Saisir la chance qu offre le changement climatique. 7 Sources : enquête du cabinet d avocats Clifford Chance / enquête européenne de l OEFE sur la fiscalité environnementale jointe en annexe. 11

12 Pour autant, aucun arbitrage communautaire n a été fait en la matière, la Commission laissant à chaque État membre le libre choix des instruments économiques ou fiscaux à utiliser. Pour la CCIP, certaines mesures directes et indirectes bien paramétrées de fiscalité environnementale sont à considérer et à étudier au niveau de Bruxelles pour, en particulier, orienter les marchés vers les technologies les plus respectueuses de l environnement et préserver la compétitivité des entreprises : - un taux de TVA réduit pour les produits et surtout les services écologiquement propres ; - des standards minimaux de performance environnementale et énergétique pour un certain nombre de produits responsables d une grande partie de la consommation d énergie et des émissions de CO2 des citoyens européens ; - via la directive sur «les produits utilisant de l énergie», l imposition d exigences minimales qui, si elles ne sont pas respectées, empêcheraient les produits concernés d être commercialisés sur le marché de l Union européenne. Dans le paquet «transports verts» que proposera la Commission européenne en juin 2008, la directive Eurovignette permettant la prise en compte des coûts environnementaux dans les transports routiers devrait être révisée, ce que soutient la CCIP. Au niveau national, la France a déjà commencé à donner un avantage comparatif aux véhicules peu émetteurs (éco-pastille annuelle modulée sur les émissions de polluants CO 2 et particules des voitures, système de bonus/malus annuel, prime à la casse des véhicules de plus de 15 ans). Il est important d apporter rapidement des réponses à ces questions car l incertitude institutionnelle pour l après 2012 freine les investissements en termes de projets d autant que la majorité des projets énergétiques mettent 5 à 7 ans pour être financés et mis en opération. 12

13 En conclusion, plus qu un Small Business Act, c est vers un Small Business Network ou une Small Business Administration qu il faudrait tendre. Toutefois, il ne devra pas s agir de créer une administration supplémentaire, mais de mobiliser tous les acteurs de l accompagnement des PME sous forme d un réseau auprès duquel les PME trouveraient soutien au financement, à l'assistance et à l'innovation ainsi que, bien évidemment, accompagnement dans leur volonté de contracter des marchés publics. Les CCI constituent d ailleurs déjà les ancrages et la trame de ce réseau. En effet, les organismes consulaires constituent les premiers points d entrée des entreprises et de leurs créateurs. En outre, l une de leurs missions fondatrices est celle de l appui aux entreprises. Une étude récente (sondage de l Institut CSA de novembre 2007) a montré que pour 43 % des dirigeants d entreprise ayant des relations avec l étranger ou souhaitant en établir, les CCI sont considérées comme des acteurs de l accompagnement. 13

14 ANNEXE Sur cette question de la fiscalité environnementale, la CCIP a interrogé 1000 entreprises de l Union européenne dans le cadre de l Observatoire européen de la fiscalité des entreprises (OEFE). Les résultats révèlent que : la fiscalité est le moyen jugé le plus efficace pour encourager le respect de l environnement : les entrepreneurs penchent majoritairement pour l adoption de mesures fiscales incitatives et/ou dissuasives (61 %) plutôt que pour l établissement de règles strictes par le biais de lois et de réglementations (35 %) ; les partisans d une fiscalité incitative (47 %) sont quasiment aussi nombreux que ceux d une fiscalité dissuasive (46 %) à l exception de la Suède (préférence pour la sur-taxation des comportements polluants) de l Italie et l Espagne (préférence pour la sous-taxation des comportements vertueux) ; 80 % des chefs d entreprise s accordent pour affirmer qu il existe des distorsions de concurrence entre les entreprises de l UE et celles des pays ne respectant pas le Protocole de Kyoto. Une large majorité d entre eux (86 %) (les Français en tête 100 %), est favorable à l instauration d une éco-taxe européenne pour taxer à la frontière les importations en provenance des pays n ayant pas ratifié le Protocole de Kyoto (dont les États-Unis, l Australie ou la Turquie) ; quant aux émissions polluantes liées au transport routier de marchandises, les chefs d entreprises considèrent que le moyen le plus efficace pour les réduire est : 1 ) l aide au développement d offres de transport alternatives (55 %) 2 ) une réglementation stricte sur le niveau des émissions des poids lourds (30 %) 3 ) un système de redevance kilométrique frappant les poids lourds (seulement 11 %). Les résultats plus détaillés sont présentés ci-après. 14

15 LA FISCALITE ENVIRONNEMENTALE Des avis très partagés sur la compatibilité des objectifs de rentabilité et de respect de l environnement Plus de la moitié (52%) estime que ces deux objectifs sont difficilement conciliables. Mais une forte minorité (46%) est de l avis contraire (objectifs conciliables) notamment en Suède (66%), en Allemagne (57%) et en Espagne (56%). Ces trois pays affichent d ailleurs aujourd hui des taux de croissance significatifs tout en étant d ores-et-déjà en bonne voie pour atteindre les objectifs de réduction d émissions de CO 2 fixés par le Protocole de Kyoto pour la période La fiscalité : le moyen jugé le plus efficace pour encourager le respect de l environnement Préférence pour le levier fiscal plutôt que normatif : les entrepreneurs penchent majoritairement pour l adoption de mesures fiscales incitatives et/ou dissuasives (61%) plutôt que pour l établissement de règles strictes par le biais de lois et de réglementations (35%). Hésitation sur l outil fiscal le plus adapté : les partisans d une fiscalité incitative (47%) sont quasiment aussi nombreux que ceux d une fiscalité dissuasive (46%). Trois exceptions : la Suède (préférence pour la sur-taxation des comportements polluants) et l Italie et l Espagne (préférence pour la sous-taxation des comportements vertueux). Focus sur les émissions polluantes liées au transport routier de marchandises Les chefs d entreprises considèrent que le moyen le plus efficace pour les réduire est : 1 ) l aide au développement d offres de transport alternatives (55%) 2 ) une réglementation stricte sur le niveau des émissions des poids lourds (30%) 3 ) un système de redevance kilométrique frappant les poids lourds (11%) Des entrepreneurs conscients de la nécessité de participer à l effort collectif... Une large majorité (79%) estime que les taxes vertes sont justifiées et cette tendance se vérifie dans tous les pays, y compris ceux où la pression fiscale est ressentie comme très élevée. mais qui estiment que les taxes environnementales n ont pas vocation à devenir un outil budgétaire Selon eux, les recettes provenant des taxes vertes doivent être affectées en priorité : 1 ) à la protection de l environnement en général» (40%) 2 ) à la création d infrastructures favorables à l environnement (ex. voies d eau) (30%) 3 ) à la recherche et au développement (21%) 4 ) à l allègement des impôts et taxes pesant sur le travail (16%) 15

16 5 ) à l allégement du déficit public (6%) Moins d une entreprise européenne sur cinq se dit concernée par les incitations fiscales liées au respect de l environnement Seulement 18% des entreprises interrogées déclarent bénéficier aujourd hui d incitations fiscales en faveur de l environnement (dont 36% dans le transport et 31% dans l industrie). En matière d incitations, leurs attentent vont principalement vers : - les investissements destinés à l utilisation de sources d énergies renouvelables (41%), - l acquisition de véhicules industriels et commerciaux moins polluants (32%), - les investissements dans les installations industrielles et commerciales économes (24%). Fort soutien à une éco-taxe sur les importations 80% des chefs d entreprise s accordent pour affirmer qu il existe des distorsions de concurrence entre les entreprises de l UE et celles des pays ne respectant pas le Protocole de Kyoto. Une large majorité d entre eux (86%) (les Français en tête - 100%), est favorable à l instauration d une éco-taxe européenne pour taxer à la frontière les importations en provenance des pays n ayant pas ratifié le Protocole de Kyoto (dont les Etats-Unis, l Australie ou la Turquie). 16

Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve publics

Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve publics Extrait de : Panorama des pensions 2013 Les indicateurs de l'ocde et du G20 Accéder à cette publication : http://dx.doi.org/10.1787/pension_glance-2013-fr Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve

Plus en détail

LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE

LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE par John P. Martin, Martine Durand et Anne Saint-Martin* Audition

Plus en détail

Principaux partenaires commerciaux de l UE, 2002-2014 (Part dans le total des échanges de biens extra-ue, sur la base de la valeur commerciale)

Principaux partenaires commerciaux de l UE, 2002-2014 (Part dans le total des échanges de biens extra-ue, sur la base de la valeur commerciale) 55/2015-27 mars 2015 Commerce international de biens en 2014 Principaux partenaires commerciaux de l UE en 2014: les États-Unis pour les exportations, la Chine pour les importations Le commerce entre États

Plus en détail

CONFERENCE DE PRESSE > LANCEMENT DU «MANIFESTE POUR UNE SOCIÉTÉ POSITIVE»

CONFERENCE DE PRESSE > LANCEMENT DU «MANIFESTE POUR UNE SOCIÉTÉ POSITIVE» CONFERENCE DE PRESSE > LANCEMENT DU «MANIFESTE POUR UNE SOCIÉTÉ POSITIVE» > PRÉSENTATION DES RÉSULTATS DE L INDICE DE LA PERFORMANCE ÉCONOMIQUE POSITIVE 2014 UNE INITIATIVE DE DÉROULÉ DE LA CONFÉRENCE

Plus en détail

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005.

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005. Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005 Summary in French Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005 Résumé Le soutien accordé aux producteurs

Plus en détail

Le point sur les marchés des pensions. des pays de l OCDE OCDE

Le point sur les marchés des pensions. des pays de l OCDE OCDE CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 17 décembre 2013 à 14h30 «Etat des lieux sur l épargne en prévision de la retraite» Document N 13 Document de travail, n engage pas le Conseil Le

Plus en détail

Nom. les. autres États. n de l aviation. Organisation. ATConf/6-WP/49 14/2/12. Point 2 : 2.2. Examen de. des accords bilatéraux. consultées.

Nom. les. autres États. n de l aviation. Organisation. ATConf/6-WP/49 14/2/12. Point 2 : 2.2. Examen de. des accords bilatéraux. consultées. Nom Organisation n de l aviation civile internationale NOTE DE TRAVAIL ATConf/6-WP/49 14/2/12 SIXIÈME CONFÉRENCE MONDIALE DE TRANSPORT AÉRIEN Montréal, 18 22 mars 2013 Point 2 : 2.2 Examen de questions

Plus en détail

Les concepts et définitions utilisés dans l enquête «Chaînes d activité mondiales»

Les concepts et définitions utilisés dans l enquête «Chaînes d activité mondiales» Les concepts et définitions utilisés dans l enquête «Chaînes d activité mondiales» Les chaînes d activité mondiales (CAM) Les chaînes d activité recouvrent la gamme complète des fonctions et des tâches

Plus en détail

FORMALITES DOUANIERES

FORMALITES DOUANIERES FORMALITES DOUANIERES En France métropolitaine, pour les envois intra-métropole et vers les pays de l Union Européenne, toute vente de marchandise est soumise à la TVA. En revanche, les marchandises exportées

Plus en détail

création oseo.fr Pour financer et accompagner les PME

création oseo.fr Pour financer et accompagner les PME création oseo.fr OSEO Document non contractuel Réf. : 6522-02 Janvier 2007 Pour financer et accompagner les PME création oser pour gagner! Que la création porte sur une activité traditionnelle avec un

Plus en détail

Mobilité de l enseignement supérieur

Mobilité de l enseignement supérieur Mobilité de l enseignement supérieur Guide financier 2014 1 SOMMAIRE Introduction... 3 Le calcul de la subvention par l agence... 4 Utilisation de la subvention par l établissement... 7 Exemple d allocation

Plus en détail

ASSURANCE-LITIGE EN MATIÈRE DE BREVETS

ASSURANCE-LITIGE EN MATIÈRE DE BREVETS Étude concernant l assurance-litige en matière de brevets, par CJA Consultants Ltd Janvier 2003 V4a.fin ASSURANCE-LITIGE EN MATIÈRE DE BREVETS Étude réalisée pour la Commission européenne concernant la

Plus en détail

Âge effectif de sortie du marché du travail

Âge effectif de sortie du marché du travail Extrait de : Panorama des pensions 2013 Les indicateurs de l'ocde et du G20 Accéder à cette publication : http://dx.doi.org/10.1787/pension_glance-2013-fr Âge effectif de sortie du marché du travail Merci

Plus en détail

Étude EcoVadis - Médiation Inter-Entreprises COMPARATIF DE LA PERFORMANCE RSE DES ENTREPRISES FRANCAISES AVEC CELLE DES PAYS DE L OCDE ET DES BRICS

Étude EcoVadis - Médiation Inter-Entreprises COMPARATIF DE LA PERFORMANCE RSE DES ENTREPRISES FRANCAISES AVEC CELLE DES PAYS DE L OCDE ET DES BRICS Étude EcoVadis - Médiation Inter-Entreprises COMPARATIF DE LA PERFORMANCE RSE DES ENTREPRISES FRANCAISES AVEC CELLE DES PAYS DE L OCDE ET DES BRICS 23 mars 2015 Synthèse Avec plus de 12.000 évaluations

Plus en détail

Guide de préparation au virement SEPA pour les PME

Guide de préparation au virement SEPA pour les PME Imprimé avec des encres végétales sur du papier PEFC par une imprimerie détentrice de la marque Imprim vert, label qui garantit la gestion des déchets dangereux dans les filières agréées. La certification

Plus en détail

L Europe des consommateurs : Contexte international Rapport Eurobaromètre 47.0

L Europe des consommateurs : Contexte international Rapport Eurobaromètre 47.0 L Europe des consommateurs : Contexte international Rapport Eurobaromètre 47. Résumé La question de la position des consommateurs vis-à-vis du commerce international a été abordée en particulier par deux

Plus en détail

Le marché de l assurance de protection juridique en Europe. Octobre 2013

Le marché de l assurance de protection juridique en Europe. Octobre 2013 Le marché de l assurance de protection juridique en Europe Octobre 2013 Le marché de l assurance de protection juridique en Europe Octobre 2013 Dans sa dernière publication, RIAD, l Association internationale

Plus en détail

Préparez-vous au virement

Préparez-vous au virement octobre 2012 Entrepreneurs n 6 paiement Les mini-guides bancaires www.lesclesdelabanque.com Le site pédagogique sur la banque et l argent Préparez-vous au virement SEPA FBF - 18 rue La Fayette - 75009

Plus en détail

Position du secteur électrique français

Position du secteur électrique français 16 novembre 2010 ENERGIE 2020 Position du secteur électrique français L UFE, Union Française de l Electricité, est l association professionnelle du secteur de l électricité. Elle représente les employeurs

Plus en détail

LE PARTENARIAT PUBLIC-PRIVE

LE PARTENARIAT PUBLIC-PRIVE 5 ème conférence européenne des entreprises publiques locales organisée par la Commission entreprises locales du CEEP Bruxelles - 29 octobre 2002 Comité économique et social européen ******** LE PARTENARIAT

Plus en détail

TROISIEME REUNION DU FORUM SUR L ADMINISTRATION FISCALE DE L OCDE

TROISIEME REUNION DU FORUM SUR L ADMINISTRATION FISCALE DE L OCDE ORGANISATION FOR ECONOMIC CO-OPERATION AND DEVELOPMENT TROISIEME REUNION DU FORUM SUR L ADMINISTRATION FISCALE DE L OCDE 14-15 septembre 2006 Séoul, Corée Déclaration de Séoul (version définitive) CENTRE

Plus en détail

Croissance et emploi en France, le gouvernement place les PME au centre de son dispositif :

Croissance et emploi en France, le gouvernement place les PME au centre de son dispositif : Croissance et emploi en France, le gouvernement place les PME au centre de son dispositif : Un dispositif d une telle ampleur et avec tant d innovations, de simplications et de sécurisation, du jamais

Plus en détail

Préparez-vous au virement SEPA

Préparez-vous au virement SEPA OCTOBRE 2012 ENTREPRENEURS N 6 PAIEMENT LES MINI-GUIDES BANCAIRES www.lesclesdelabanque.com Le site pédagogique sur la banque et l argent Préparez-vous au virement SEPA FBF - 18 rue La Fayette - 75009

Plus en détail

l entrepreneuriat social

l entrepreneuriat social L Initiative pour l entrepreneuriat social de la Commission européenne Marché intérieur et services La version électronique de la présente brochure est disponible à l adresse : http://ec.europa.eu/internal_market/publications/docs/sbi-brochure/sbi-brochure-web_fr.pdf

Plus en détail

12. Le système monétaire

12. Le système monétaire 12. Le système monétaire Le rôle de la monnaie est fondamental. Imaginez une situation où aucun moyen de paiement ne ferait l unanimité : - Economie de «troc». - On échange des biens et services contre

Plus en détail

Taux de risque de pauvreté ou d exclusion sociale le plus élevé en Bulgarie, le plus faible en République tchèque

Taux de risque de pauvreté ou d exclusion sociale le plus élevé en Bulgarie, le plus faible en République tchèque 168/2014-4 Novembre 2014 Risque de pauvreté ou d'exclusion sociale dans l'ue28 Plus de 120 millions de personnes menacées de pauvreté ou d exclusion sociale en 2013 Soit près d une personne sur quatre

Plus en détail

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA Regards sur l éducation est un rapport annuel publié par l Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et portant sur

Plus en détail

La coordination des soins de santé en Europe

La coordination des soins de santé en Europe La coordination des soins de santé en Europe Droits des personnes assurées et des membres de leur famille selon les règlements (CE) n 883/2004 et (CE) n 987/2009 La coordination des soins de santé en

Plus en détail

72% des Français prêts à payer plus cher un produit fabriqué en France. Mais pas à n importe quel prix!

72% des Français prêts à payer plus cher un produit fabriqué en France. Mais pas à n importe quel prix! Communiqué de presse 21 novembre 2011 Une étude CEDRE/Ifop 1 propose le regard croisé des consommateurs et des chefs d entreprises français sur le «Made in France» 72% des Français prêts à payer plus cher

Plus en détail

Bénéficiaires du droit d asile dans l UE, par nationalités, 2014. Irak 5% Afghanistan

Bénéficiaires du droit d asile dans l UE, par nationalités, 2014. Irak 5% Afghanistan 82/2015-12 mai 2015 Décisions sur les demandes d asile dans l UE Les États membres de l UE ont accordé la protection à plus de 185 000 demandeurs d asile en 2014 Les Syriens demeurent les premiers bénéficiaires

Plus en détail

F RSE Plan d action A04 Bruxelles, le 14.09.2006 MH/JC/LC A V I S. sur

F RSE Plan d action A04 Bruxelles, le 14.09.2006 MH/JC/LC A V I S. sur F RSE Plan d action A04 Bruxelles, le 14.09.2006 MH/JC/LC A V I S sur L AVANT-PROJET DE PLAN D ACTION EN MATIERE DE RESPONSABILITE SOCIETALE DES ENTREPRISES EN BELGIQUE *** 2 Dans sa lettre du 10 juillet

Plus en détail

à la Consommation dans le monde à fin 2012

à la Consommation dans le monde à fin 2012 Le Crédit à la Consommation dans le monde à fin 2012 Introduction Pour la 5 ème année consécutive, le Panorama du Crédit Conso de Crédit Agricole Consumer Finance publie son étude annuelle sur l état du

Plus en détail

Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation?

Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation? Indicateur Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation? En 2008, les pays de l OCDE ont consacré 6.1 % de leur PIB cumulé au financement de leurs établissements d enseignement.

Plus en détail

Prix du gaz et de l électricité dans l Union européenne en 2011

Prix du gaz et de l électricité dans l Union européenne en 2011 COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE n 366 Novembre 2012 Prix du gaz et de l électricité dans l Union européenne en 2011 OBRVATION ET STATISTIQU ÉNERG En 2011, le prix du gaz a augmenté dans tous

Plus en détail

Livre blanc Compta Le SEPA : Comment bien préparer sa migration?

Livre blanc Compta Le SEPA : Comment bien préparer sa migration? Livre blanc Compta Le SEPA : Comment bien préparer sa migration? Notre expertise en logiciels de gestion et rédaction de livres blancs Compta Audit. Conseils. Cahier des charges. Sélection des solutions.

Plus en détail

Quel est le temps de travail des enseignants?

Quel est le temps de travail des enseignants? Quel est le temps de travail des enseignants? Dans les établissements publics, les enseignants donnent, en moyenne et par an, 779 heures de cours dans l enseignement primaire, 701 heures de cours dans

Plus en détail

Enquête publique sur les changements climatiques -------- Compléments aux graphiques

Enquête publique sur les changements climatiques -------- Compléments aux graphiques Enquête publique sur les changements climatiques -------- Compléments aux graphiques Les résultats de l enquête sont analysés d après le nombre de variables explicatives pouvant influencer le comportement,

Plus en détail

(Document adopté par la Commission le 19 janvier 2006)

(Document adopté par la Commission le 19 janvier 2006) Bilan de l application de la recommandation de la Commission nationale de l informatique et des libertés du 29 novembre 2001 sur la diffusion de données personnelles sur Internet par les banques de données

Plus en détail

Quelle garantie pour vos dépôts?

Quelle garantie pour vos dépôts? Imprimé www.lesclesdelabanque.com PEFC par une imprimerie détentrice avec des encres végétales sur du papier marque Imprim vert, label qui garantit la gestion des déchets dangereux dans les filières agréées.

Plus en détail

Projets Eurêka. i s. E u r ê k a. f r a n ç a. i a t. S e c r é t a r. Innovation européenne Ouverture aux marchés Impact économique

Projets Eurêka. i s. E u r ê k a. f r a n ç a. i a t. S e c r é t a r. Innovation européenne Ouverture aux marchés Impact économique S e c r é t a r i a t f r a n ç a i s Souplesse Réactivité Internationalisation Suivi personnalisé Financement E u r ê k a Projets Eurêka Innovation européenne Ouverture aux marchés Impact économique design

Plus en détail

Saint-Marin Allemagne. Monaco. Saint-Siège Andorre. Norvège. Slovaquie Autriche. Pays-Bas. Slovénie Belgique. Pologne. Suède Bulgarie.

Saint-Marin Allemagne. Monaco. Saint-Siège Andorre. Norvège. Slovaquie Autriche. Pays-Bas. Slovénie Belgique. Pologne. Suède Bulgarie. Jeunes demandeurs d asile tchétchènes jouant au centre d accueil de BialaPodlaska(Pologne). Albanie France Monaco Saint-Marin Allemagne Grèce Norvège Saint-Siège Andorre Hongrie Pays-Bas Slovaquie Autriche

Plus en détail

Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres

Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres LE POINT SUR LES INÉGALITÉS DE REVENU Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres Résultats issus de la Base de données de l OCDE sur la distribution des revenus

Plus en détail

Améliorer la gouvernance des Services Publics d'emploi pour de meilleurs résultats sur l'emploi

Améliorer la gouvernance des Services Publics d'emploi pour de meilleurs résultats sur l'emploi Améliorer la gouvernance des Services Publics d'emploi pour de meilleurs résultats sur l'emploi Congrès Mondial de l AMSEP Istanbul, 6 mai 2015 Sylvain Giguère, Directeur de la division LEED, OCDE Pourquoi

Plus en détail

Assurer l intégrité environnementale du système québécois de plafonnement et d échange pour les émissions de gaz à effet de serre

Assurer l intégrité environnementale du système québécois de plafonnement et d échange pour les émissions de gaz à effet de serre Assurer l intégrité environnementale du système québécois de plafonnement et d échange pour les émissions de gaz à effet de serre Document soumis au gouvernement du Québec à propos de son projet de règlement

Plus en détail

Plateforme électorale Ecolo Elections fédérales du 13 juin 2010. Axe Emploi et Solidarité. PME - Indépendants

Plateforme électorale Ecolo Elections fédérales du 13 juin 2010. Axe Emploi et Solidarité. PME - Indépendants Plateforme électorale Ecolo Elections fédérales du 13 juin 2010 Axe Emploi et Solidarité PME - Indépendants Plateforme électorale Ecolo Elections fédérales du 13 juin 2010 PME - Indépendants Etat des lieux

Plus en détail

BULLETIN OFFICIEL DES DOUANES ET DES IMPOTS. Texte n DGI 2011/25 NOTE COMMUNE N 16/2011

BULLETIN OFFICIEL DES DOUANES ET DES IMPOTS. Texte n DGI 2011/25 NOTE COMMUNE N 16/2011 BULLETIN OFFICIEL DES DOUANES ET DES IMPOTS DIFFUSION GENERALE N 2011/26/06 0.1.0.0.1.2. Documents Administratifs (IMPOTS) Texte n DGI 2011/25 NOTE COMMUNE N 16/2011 O B J E T : Commentaire des dispositions

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

Nécessité d un «électrochoc» fiscal

Nécessité d un «électrochoc» fiscal Les Analyses du Centre Jean Gol Nécessité d un «électrochoc» fiscal Janvier 2014 Administrateur délégué : Richard Miller Directrice : Laurence Glautier Directeur scientifique : Corentin de Salle Les analyses

Plus en détail

Les chartes de France Investissement

Les chartes de France Investissement Les chartes de France Investissement Introduction : le dispositif France Investissement Les PME les plus dynamiques ou à fort potentiel de croissance apportent une contribution essentielle au développement

Plus en détail

August 2014. ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances

August 2014. ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances August 2014 ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances Résumé L Association canadienne de la construction (ACC) représente 20 000 entreprises membres

Plus en détail

NOUVELLES DISPOSITIONS RELATIVES AUX SERVICES DE PAIEMENT APPLICABLES AUX PARTICULIERS A PARTIR DU 1 ER NOVEMBRE 2009

NOUVELLES DISPOSITIONS RELATIVES AUX SERVICES DE PAIEMENT APPLICABLES AUX PARTICULIERS A PARTIR DU 1 ER NOVEMBRE 2009 NOUVELLES DISPOSITIONS RELATIVES AUX SERVICES DE PAIEMENT APPLICABLES AUX PARTICULIERS A PARTIR DU 1 ER NOVEMBRE 2009 Introduction En application de l ordonnance n 2009-866 du 15 juillet 2009 relative

Plus en détail

SOUSCRIPTION DU CONTRAT : TERRITORIALITE

SOUSCRIPTION DU CONTRAT : TERRITORIALITE SOUSCRIPTION DU CONTRAT : TERRITORIALITE AVERTISSEMENT : La souscription réalisée par une personne domiciliée hors de France ou par un ressortissant d un Etat autre que la France sur le territoire national

Plus en détail

Vente de prestations de services et TVA intracommunautaire

Vente de prestations de services et TVA intracommunautaire Vente de prestations de services et TVA intracommunautaire 7 juillet 2011 Isabelle BASTIDE BUTELOT Avocat 1 Plan de l intervention Introduction 1. Rappel des notions générales de la TVA et dérogations

Plus en détail

The Promotion of Employee Ownership and Participation

The Promotion of Employee Ownership and Participation The Promotion of Employee Ownership and Participation Study prepared by the Inter-University Centre for European Commission s DG MARKT (Contract MARKT/2013/0191F2/ST/OP) Final report October 2014 French

Plus en détail

A quoi sert un brevet?

A quoi sert un brevet? A quoi sert un brevet? C'est une bonne question à se poser lorsque l'on a l'impression que l'on est en face d'une innovation qui mérite d'être protégée. Cette question revient souvent car la protection

Plus en détail

La recherche d assurance maladie à l étranger Procédure à l usage des CPAS

La recherche d assurance maladie à l étranger Procédure à l usage des CPAS La recherche d assurance maladie à l étranger Procédure à l usage des CPAS CAAMI Service Relations internationales (iri.enquete@caami.be) www.caami.be Introduction La Caisse Auxiliaire d Assurance Maladie-Invalidité

Plus en détail

Editorial. Chère lectrice, cher lecteur,

Editorial. Chère lectrice, cher lecteur, Version de : juillet 2013 Le point sur... Informations fournies par le ministère fédéral des Finances Les mécanismes européens de stabilité Sur la voie de l Union de la stabilité 1 2 3 4 ème volet Editorial

Plus en détail

Prise de position du CCRE sur la proposition de directive relative à l efficacité énergétique

Prise de position du CCRE sur la proposition de directive relative à l efficacité énergétique COUNCIL OF EUROPEAN MUNICIPALITIES AND REGIONS CONSEIL DES COMMUNES ET REGIONS D EUROPE Inscrit au registre des représentants d intérêts de la Commission européenne. Numéro d inscription : 81142561702-61

Plus en détail

OBSERVATION ET STATISTIQUES

OBSERVATION ET STATISTIQUES COMMISSARI GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE n 461 Novembre 2013 Prix du gaz et de l électricité en France et dans l Union européenne en 2012 OBRVION ET STISTIQU ÉNERG En 2012, le prix du gaz a augmenté

Plus en détail

Les comptes nationaux et le SEC 2010

Les comptes nationaux et le SEC 2010 Les comptes nationaux et le SEC 2010 7 ème séminaire de la Banque nationale de Belgique pour enseignants en économie du secondaire Bruxelles, le 22 octobre 2014 Catherine RIGO Plan de l exposé Introduction

Plus en détail

Investissements d avenir. Action : «Projets agricoles et agroalimentaires d avenir (P3A)»

Investissements d avenir. Action : «Projets agricoles et agroalimentaires d avenir (P3A)» Investissements d avenir Action : «Projets agricoles et agroalimentaires d avenir (P3A)» Appel à projets «Innovation et compétitivité des filières agricoles et agroalimentaires» Volet compétitif «Initiatives

Plus en détail

RESEAUX DE CHALEUR FLEXIBILITE ENERGETIQUE ET DEVELOPPEMENT

RESEAUX DE CHALEUR FLEXIBILITE ENERGETIQUE ET DEVELOPPEMENT RESEAUX DE CHALEUR FLEXIBILITE ENERGETIQUE ET DEVELOPPEMENT Dans un avenir marqué par : des incertitudes importantes de nature économique, énergétique et technologique, à l échelle mondiale, européenne

Plus en détail

LA FISCALITE, MAL AIMEE DE L EUROPE?

LA FISCALITE, MAL AIMEE DE L EUROPE? LA FISCALITE, MAL AIMEE DE L EUROPE? Prof. Dr. Isabelle Richelle Co-Présidente Tax Institute de l Université de Liège Isabelle.Richelle@Ulg.ac.be Collège Belgique Bruxelles, 5 décembre 2013 SOUVERAINETE

Plus en détail

Pension AOW pour les assurés hors des Pays-Bas

Pension AOW pour les assurés hors des Pays-Bas Pension AOW pour les assurés hors des Pays-Bas Sommaire Qu est-ce que la pension AOW? 2 A qui est destinée la pension AOW? 2 Quand aurez-vous droit à la pension AOW? 4 Résider dans un pays et travailler

Plus en détail

Investissements d avenir. Initiative PME - Biodiversité

Investissements d avenir. Initiative PME - Biodiversité Investissements d avenir Initiative PME - Biodiversité Calendrier de l Initiative L Initiative est ouverte le 9 juillet 2015. Les relevés des projets sont effectués : 1 re clôture 2 nde clôture 5 octobre

Plus en détail

Le coût des politiques climatiques. Double dividende ou coûts excessifs?

Le coût des politiques climatiques. Double dividende ou coûts excessifs? Introduction La première séance : Les justifications de la politique climatique. La dialectique court terme long terme : Intuition écologique contre «raison»économique. Taux d actualisation : Prix relatif,

Plus en détail

Vous avez eu ou élevé des enfants Vos droits

Vous avez eu ou élevé des enfants Vos droits Salariés FÉVRIER 2014 Vous avez eu ou élevé des enfants Vos droits B Les majorations de durée d assurance B Le congé parental B La majoration pour 3 enfants Vous avez eu ou élevé des enfants Vous avez

Plus en détail

REVOIR LE FINANCEMENT DE L ASSURANCE MALADIE EN BASCULANT DES COTISATIONS SOCIALES VERS D AUTRES SOURCES DE FINANCEMENT

REVOIR LE FINANCEMENT DE L ASSURANCE MALADIE EN BASCULANT DES COTISATIONS SOCIALES VERS D AUTRES SOURCES DE FINANCEMENT REVOIR LE FINANCEMENT DE L ASSURANCE MALADIE EN BASCULANT DES COTISATIONS SOCIALES VERS D AUTRES SOURCES DE FINANCEMENT Revoir le mode de financement de notre système d Assurance-maladie, institution à

Plus en détail

Redressement et stabilisation du cadre. Reformes structurelles de l économie Reformes des finances publiques Bonne gouvernance

Redressement et stabilisation du cadre. Reformes structurelles de l économie Reformes des finances publiques Bonne gouvernance Avant - Économie congolaise caractérisée par un tissu industriel délabré - Infrastructures socio-économiques de base détruites - Inflation galopante - Monnaie chancelante Après - Ambitieux programme de

Plus en détail

Les chefs d entreprises de PME-PMI face à la propriété industrielle

Les chefs d entreprises de PME-PMI face à la propriété industrielle INSTITUT DE RECHERCHE EN PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE HENRI-DESBOIS Octobre 2005 Les chefs d entreprises de PME-PMI face à la propriété industrielle Dans un contexte de mondialisation, face à une compétitivité

Plus en détail

Découvrez Alphabet, le spécialiste de la Location Longue Durée multimarques.

Découvrez Alphabet, le spécialiste de la Location Longue Durée multimarques. N O P Q R S T U V W X Y Z A B C D E F G H I J K L M N A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z A J K L M N O P Q R S T V W X Y Z A B C D L M N O P Q S T U V W X Y Z A B C D E F G H I J K L M

Plus en détail

N 1470 ASSEMBLÉE NATIONALE

N 1470 ASSEMBLÉE NATIONALE N 1470 ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 TREIZIÈME LÉGISLATURE Enregistré à la Présidence de l Assemblée nationale le 17 février 2009. RAPPORT FAIT AU NOM DE LA COMMISSION DES AFFAIRES

Plus en détail

NOTE DE SYNTHÈSE DU REM (INFORM)

NOTE DE SYNTHÈSE DU REM (INFORM) NOTE DE SYNTHÈSE DU REM (INFORM) Approches et outils employés par les États membres en vue d identifier les besoins du marché du travail 1. INTRODUCTION Cette note de synthèse du REM (EMN Inform) fournit

Plus en détail

La fiscalité européenne de l épargne. Ce qui va changer pour vous

La fiscalité européenne de l épargne. Ce qui va changer pour vous La fiscalité européenne de l épargne Ce qui va changer pour vous SOMMAIRE LA FISCALITÉ EUROPÉENNE DE L ÉPARGNE 3 De quoi s agit-il? 1 Quand entre-t-elle en vigueur? 3 LA FISCALITÉ EUROPÉENNE DE L ÉPARGNE

Plus en détail

OVH.com Neo Telecoms Ikoula Euclyde Datacenters

OVH.com Neo Telecoms Ikoula Euclyde Datacenters Réponse à l appel à contributions émis par le Conseil National du Numérique en vue d éclairer et de proposer au gouvernement une vision globale de la «fiscalité du numérique» OVH.com Neo Telecoms Ikoula

Plus en détail

L association française des docteurs

L association française des docteurs L association française des docteurs Promouvoir le doctorat Les docteurs constituent des ressources rares et précieuses pour les économies et les sociétés du XXIème siècle, de sorte que les pays pleinement

Plus en détail

«Accès à la commande Publique, pour les PME-PMI» Les bonnes pratiques, les prés-requis et les contraintes pour accéder à la commande publique

«Accès à la commande Publique, pour les PME-PMI» Les bonnes pratiques, les prés-requis et les contraintes pour accéder à la commande publique «Accès à la commande Publique, pour les PME-PMI» Les bonnes pratiques, les prés-requis et les contraintes pour accéder à la commande publique Sommaire I) Qu est-ce qu un marché public?... 4 II) Quelles

Plus en détail

Le coût du rachat de trimestres pour carrière à l étranger multiplié par 4 au plus tard le 1 er janvier 2011

Le coût du rachat de trimestres pour carrière à l étranger multiplié par 4 au plus tard le 1 er janvier 2011 Le coût du rachat de trimestres pour carrière à l étranger multiplié par 4 au plus tard le 1 er janvier 2011 Un article de la loi de financement de la sécurité sociale 2010 aligne le coût de ce rachat

Plus en détail

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT The New Climate Economy Report EXECUTIVE SUMMARY La Commission Mondiale sur l Économie et le Climat a été établie pour déterminer s il est possible de parvenir

Plus en détail

La Banque européenne d investissement en bref

La Banque européenne d investissement en bref La Banque européenne d investissement en bref En tant que banque de l Union européenne (UE), la Banque européenne d investissement (BEI) apporte ses financements et son savoir-faire à l appui de projets

Plus en détail

NOTE DE SYNTHÈSE DU REM (INFORM)

NOTE DE SYNTHÈSE DU REM (INFORM) NOTE DE SYNTHÈSE DU REM (INFORM) Politiques, pratiques et données statistiques sur les mineurs isolés étrangers (MIE) dans les États membres de l UE et en Norvège 1. INTRODUCTION Cette note de synthèse

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES DE L APPEL A PROJETS REGIONAL «INNOVATION» SESSION PLENIERE DES 19 ET 20 JUIN 2014

CAHIER DES CHARGES DE L APPEL A PROJETS REGIONAL «INNOVATION» SESSION PLENIERE DES 19 ET 20 JUIN 2014 CAHIER DES CHARGES DE L APPEL A PROJETS REGIONAL «INNOVATION» I.Contexte : Convaincue de l intérêt stratégique de l innovation pour le renforcement de la compétitivité des entreprises, la a lancé un appel

Plus en détail

Délais et retards de paiement : analyse et propositions de l UCM

Délais et retards de paiement : analyse et propositions de l UCM Délais et retards de paiement : analyse et propositions de l UCM Mars 2013 RÉSUMÉ :... 2 NOTE INTÉGRALE :... 3 1. LIEN ENTRE RETARDS DE PAIEMENT ET FAILLITES :... 3 2. DÉLAIS DE PAIEMENT... 4 3. RETARDS

Plus en détail

FACE AUX DÉFIS ÉCOLOGIQUES

FACE AUX DÉFIS ÉCOLOGIQUES L ENVIRONNEMENT EN FRANCE 2 FACE AUX DÉFIS ÉCOLOGIQUES des initiatives locales et des actions de long terme VERS UN RAPPROCHEMENT DES ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES ET DE L ENVIRONNEMENT? INTRODUCTION L OBSERVATION

Plus en détail

Appel à projets Incubation et capital-amorçage des entreprises technologiques de mars 1999 L'appel à projets est clos

Appel à projets Incubation et capital-amorçage des entreprises technologiques de mars 1999 L'appel à projets est clos 1 sur 7 Appel à projets Incubation et capital-amorçage des entreprises technologiques de mars 1999 L'appel à projets est clos Présentation générale Le ministère chargé de la recherche et de la technologie

Plus en détail

Le prélèvement SEPA Quels impacts pour votre entreprise?

Le prélèvement SEPA Quels impacts pour votre entreprise? Vous êtes chef d entreprise, profession libérale, professionnel, expert comptable, Directeur Administratif et Financier. L harmonisation de Moyens de Paiement vous concerne Le prélèvement SEPA Quels impacts

Plus en détail

RECUEIL DE LEGISLATION. S o m m a i r e

RECUEIL DE LEGISLATION. S o m m a i r e MEMORIAL Journal Officiel du Grand-Duché de Luxembourg 3767 1623 MEMORIAL Amtsblatt des Großherzogtums Luxemburg RECUEIL DE LEGISLATION A N 192 110 14 octobre 22 mai 2009 2014 S o m m a i r e Règlement

Plus en détail

L IMMIGRATION AU SEIN DE L UE

L IMMIGRATION AU SEIN DE L UE L IMMIGRATION AU SEIN DE L UE Source: Eurostat, 2014, sauf indication contraire Les données se rapportent aux ressortissants de pays tiers, dont le lieu de résidence habituel se trouvait dans un pays hors

Plus en détail

Code à l intention des partenaires commerciaux

Code à l intention des partenaires commerciaux Code à l intention des partenaires commerciaux Groupe Axpo Code à l intention des partenaires commerciaux 02 03 Table des matières Introduction... 05 I. Éthique commerciale et intégrité... 07 II. Respect

Plus en détail

Le Conseil Général accompagne le déploiement de la société de l information en Gironde

Le Conseil Général accompagne le déploiement de la société de l information en Gironde Le Conseil Général accompagne le déploiement de la société de l information en Gironde Le numérique transforme en profondeur les modes de vie, bouleverse l organisation et les marchés des entreprises traditionnelles,

Plus en détail

Carte d'identité provisoire Kids ID eid

Carte d'identité provisoire Kids ID eid Préambule: Voyager avec des documents d identité belges Utilisation possible de documents d identité belges pour voyager dans une cinquantaine de pays. Acceptation des documents d identité belges pour

Plus en détail

La stabilité des prix : pourquoi est-elle importante pour vous? Brochure d information destinée aux élèves

La stabilité des prix : pourquoi est-elle importante pour vous? Brochure d information destinée aux élèves La stabilité des prix : pourquoi est-elle importante pour vous? Brochure d information destinée aux élèves Que peut-on acheter pour dix euros? Et si, avec cet argent, vous pouviez acheter deux maxi CD

Plus en détail

Tarif des principales opérations sur titres

Tarif des principales opérations sur titres Tarif des principales opérations sur titres 01 janvier 2015 Ordres Euronext... 2 Bourse étrangère... 3 Euro-obligations... 4 Fonds de placement KBC (1)... 4 Produits d investissement KBC émis par KBC AM...

Plus en détail

Click to edit Master title style

Click to edit Master title style Le Service des délégués commerciaux MAECI: Orientation et rôle Investissement étranger direct (IED) Anderson Blanc Délégué commercial Click to edit Master title style Investissement & Innovation Coordonnateur

Plus en détail

Prix de l énergie dans l Union européenne en 2010

Prix de l énergie dans l Union européenne en 2010 COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE n 249 Septembre 2011 Prix de l énergie dans l Union européenne en 2010 OBRVATION ET STATISTIQU ÉNERG En 2010, le prix du gaz a diminué dans l Union européenne

Plus en détail

1 A noter que le Règlement 864/2007 du 11 juillet 2007 sur la loi applicable aux obligations non contractuelle

1 A noter que le Règlement 864/2007 du 11 juillet 2007 sur la loi applicable aux obligations non contractuelle Union des Entreprises Luxembourgeoises (UEL) 7, rue Alcide de Gasperi Boite Postale 3024 L-1030 Luxembourg Numéro d'identification au registre des représentants d intérêts : 82936193787-44 Livre vert de

Plus en détail

CONSOLIDER LES DETTES PUBLIQUES ET RÉGÉNÉRER LA CROISSANCE. Michel Aglietta Université Paris Nanterre et Cepii

CONSOLIDER LES DETTES PUBLIQUES ET RÉGÉNÉRER LA CROISSANCE. Michel Aglietta Université Paris Nanterre et Cepii CONSOLIDER LES DETTES PUBLIQUES ET RÉGÉNÉRER LA CROISSANCE Michel Aglietta Université Paris Nanterre et Cepii Consolider les dettes publiques: un processus au long cours Les dysfonctionnements européens

Plus en détail