République Démocratique du Congo PREGESCO

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1 République Démocratique du Congo PREGESCO Programme de Renforcement des Capacités des Organisations de la Société civile dans la Prévention et la Gestion et la résolution des Conflits en Afrique Centrale KINSHASA/ Limite Forum national sur les conflits en RDC : QUE PEUT FAIRE LA SOCIETE CIVILE? (Du 26 au 27 novembre 2008) RAPPORT DES TRAVAUX

2 Le Programme de Renforcement des Capacités des Organisations de la Société Civile dans la Prévention, la Gestion et la résolution des Conflits en Afrique Centrale, PREGESCO en sigle, avec l appui financier de la Fondation pour le renforcement des Capacités en Afrique (ACBF), a organisé du 26 au 27 novembre 2008 le Forum National sur les conflits en RDC : «QUE PEUT FAIRE LA SOCIETE CIVILE?» dans une des salles de réunion du Centre Béthanie dans la Commune de Gombe à Kinshasa. Le forum poursuivait les objectifs suivants : Objectif global : Sensibiliser les leaders de la Société Civile à jouer un rôle actif dans les mécanismes de prévention et gestion des conflits en RDC. Objectifs spécifiques : - présenter le PREGESCO et les mécanismes de gestion des conflits en Afrique Centrale ; - élaborer l état des lieux des conflits en RDC et cartographier les acteurs qui interviennent dans la prévention et la gestion de ces conflits ; -augmenter/accroître l intérêt de la Société Civile à s impliquer dans la prévention, la gestion et la résolution des conflits en RDC. Résultats attendus -Le projet PREGESCO est devenu plus visible ; -les leaders des 0rganisations de la Société Civile (OSC) sont informés et ont acquis des connaissances leur permettant d exercer de l influence sur les décisions en rapport avec la gestion des conflits en RDC ; -les Organisations de la Société Civile - OSC se sont engagés de/à s impliquer dans la résolution des conflits en RDC. Les travaux de ce Forum qui a regroupé 25 personnes ressources et représentants des 0rganisations de la Société Civile (OSC), venus également des autres provinces parmi lesquels (nous signalons la présence des) les membres du Comité de Pilotage National PREGESCO et (d )un représentant des chefs traditionnels. Sous la modération de Mr Safari, Chargé des programmes au SENAREC, les travaux du Forum ont connu, outre les cérémonies solennelles d ouverture et de clôture, deux moments importants, à savoir : - 1 -

3 1. les communications et débats, 2. les travaux de groupes, la restitution en plénière des travaux et l adoption des résolutions du Forum. 0.De la cérémonie d ouverture Sous la modération de Mr SAFARI, la cérémonie d ouverture a été marquée par deux allocutions, à savoir le mot de bienvenue et d orientation prononcé par le Président du Comité de Pilotage National et le discours d ouverture (du forum) prononcé par la Directrice Adjointe du Cabinet, représentant le Ministre de Plan et Reconstruction. Monsieur MABALA Robert (ajouter sa fonction au sein du PREGESCO), a saisi (de) cette occasion pour présenter les membres du Comité de Pilotage Régional qui ont bien voulu rehausser de leur présence cette cérémonie. 1. COMMUNICATIONS ET DEBATS Les échanges de ce Forum ont porté sur des les experts requis dont les noms suivent : exposés faits respectivement par SUJETS Renforcement des capacités des OSC de l Afrique Centrale pour la prévention et la gestion des conflits : cas du PREGESCO Conflits en RDC : état des lieux et acteurs de prévention et de gestion des conflits Médiation des conflits en RDC : forces et faiblesses Rôle de la Société Civile dans la construction de la paix en RDC Coopération Internationale et perspective de paix durable en RDC. INTERVENANTS Mr SAFARI Mr KIBISWA (Programme AMANI) Mme BAZAYIBA MASUDI, Sénatrice Mr Hamuli Baudouin Communication du Prof Biyoya lue par Mr. Et commentée par Mr NKEMA LILO - 2 -

4 De ces différentes communications nous avons retenu retiendrons ce qui suit : 1.1. Renforcement des capacités des OSC de l Afrique centrale pour la prévention et la gestion des conflits : cas du PREGESCO Dans son exposé introductif, Mr Safari a fait un bref aperçu du PREGESCO : le contexte de sa mise en œuvre, son historique, son but, ses objectifs, ses stratégies et son impact. Ce projet couvre 8 pays de l Afrique Centrale, à savoir ; le Burundi, le Cameroun, le Congo, la RD Congo, le Rwanda, le Gabon et le Tchad. Le projet a l ambition de couvrir l espace CEEAC, qui dispose d énormes potentialités et possibilités de développement, mais qui est confronté à de nombreuses crises politiques et conflits armés qui ont des conséquences fâcheuses sur sa stabilité et le développement économique et humain de la quasi-totalité des (tous les) états qui (la) le composent. Les contraintes de souveraineté des Etats pèsent encore lourdement sur la collecte et la circulation des informations entre les populations de la région, d où un énorme déficit de tolérance et une forte dose de méconnaissance entre elles, qui sont pourtant appelées à relever de nombreux défis communs de la pauvreté. Située au cœur de l Afrique la RDC est toujours à la croisée des chemins, depuis dix maintenant, à feu et à sang en dépit de quelques avancées significatives enregistrées dans certains domaines tels que.. Sur le plan de la politique internationale, la RDC a fait une rentrée triomphale dans le concert des nations ; sur le plan économico-social, le processus de paix entamé en Afrique du Sud ainsi que la mise en place d un régime constitutionnel démocratique ont encouragé le retour/la reprise de la coopération avec des institutions internationales ; sur le plan sécuritaire, en dépit du maître mot «Paix», entendue comme restauration d un ordre politique dans la sécurité du territoire, des institutions, des habitants, des ressources nationales et des biens publics et privés, la situation humanitaire et sécuritaire reste encore précaire sur toute l étendue de la RDC/du territoire national, particulièrement à l Est devenu «Zone à haut risque». Pour mettre fin à cette situation dramatique, des initiatives de paix sont prises, notamment, celle relative à l organisation à Goma Chef-lieu de la Province e Nord Kivu, de la Conférence pour la Paix et la Sécurité qui a abouti d une part, à la signature le 23 janvier 2007, de l Accord de Cessez-le feu et de Désengagement Militaire dits <<Actes d engagement» par les groupes armées illégaux congolais et d autre part, - 3 -

5 à la mise en place d une structure nationale dénommée «Programme Amani» dont l objectif global est la création des conditions de sécurisation, de pacification et de reconstruction des Provinces du Nord et Sud Kivu. Malheureusement son fonctionnement piétine jusqu à ce jour. La problématique des conflits en RDC, particulièrement de la guerre à l Est ainsi que de la restauration de la paix est donc cruciale. Pour contribuer à la reconstruction post-conflit d une part, la consolation de la paix et la création des richesses d autre part, la Société Civile s attèle à jouer un rôle prépondérant dans le processus de prévention, de gestion et de résolution des divers conflits. C est ainsi que le PREGESCO sera/a été crée le 03 aout 2005 suivant l accord de don signé entre le Service de renforcement des Capacités des Organisations d Appui à la Base en Afrique Centrale -SERACOB et la Fondation pour le renforcement des Capacités en Afrique (ACBF) dans le but d améliorer la gouvernance économique et sociale en Afrique Centrale par la participation active et effective de la Société Civile à la prévention et la gestion des conflits dans cette sous-région. En RDC, le PREGESCO intervient dans les Provinces suivantes/de : Kinshasa, Bandundu, Nord-Kivu, Sud-Kivu et Maniema avec le CNONGD comme Point Focal Conflits en RDC : état des lieux et acteurs de prévention et de gestion des conflits Nous retiendrons/avons retenu de cette brève communication de Kibiswa que ; 1. Le conflit peut être défini de plusieurs manières. On peut partir de l idée d une confrontation entre les protagonistes, en passant par la perception du conflit comme un simple état d esprit vis-à-vis de l autre, jusqu à la compréhension du conflit comme un moteur de changement, de prospérité au sein des sociétés dans la mesure où à sa base se trouverait l accomplissement du développement social. (Et) La prévention de conflit, quant à elle, (en tant) est entendue comme un mécanisme, un processus qui empêchent l évolution des conflits. Quant aux types de conflits, l on peut retenir : - les conflits d intérêts - les conflits d opinion - les conflits identitaires, les plus dangereux parce que les acteurs sont euxmêmes l objet du conflit, et (qui fait) font plus appel aux sentiments. Au Kivu les conflits sont plus des questions d identité, d occupation de terre et de leur sous-sol, des conflits coutumiers et des conflits de pouvoir. 4 -

6 2. On peut aussi avoir plusieurs types d acteurs d un conflit. Pour le cas des conflits de l Est, on peut distinguer des protagonistes moraux (étatiques, y compris le gouvernement congolais) et des protagonistes physiques (non étatiques). Parmi les acteurs les non étatiques de ce conflit se trouvent être les caciques de l AFDL et du RCD. Mais les enjeux géopolitiques de ce conflit fait font apparaître plusieurs autres types d acteurs dont les acteurs apparemment spectateurs qui se trouveraient être quelques Etats occidentaux et africains et quelques entreprises multinationales qui ont ayant certains de leurs intérêts à l Est et accompagnent le conflit par l intermédiaire d un acteur qui agirait par procuration et qui se trouverait être le CNDP. Dans ce conflit de l Est, on a d un côté, les populations civiles comme acteurs victimes et, de l autre côté, les acteurs étatiques considérés comme de bourreaux. 3. Quant aux origines du conflit de l Est, selon l orateur, ce conflit a été ouvert à partir de 1996 dans le Kivu avec l AFDL, précisément avec la prise de l Uvira. 4. S agissant des acteurs de prévention et de gestion des conflits, il est préférable que les protagonistes trouvent eux-mêmes des solutions à leurs conflits, souvent avec les services d une tierce partie. A la question de savoir ce que peut faire la société, l orateur a proposé trois possibilités : -former les acteurs de la Société Civile et d autres acteurs alliés de la vie nationale pour développer en eux une sensibilité sur des les questions de prévention et gestion des conflits, -elle doit s adonner à mettre en œuvre une diplomatie souterraine grâce au réseautage entre acteurs de la sous-région et internationaux ; -elle devra travailler pour servir de médiateur dans certains conflits. La Société Civile qui est appelée à jouer aussi à la médiation accuse beaucoup de faiblesses Médiation des conflits en RDC : forces et faiblesses Au couirs de cet exposé-entretien, l oratrice a permis aux participants de comprendre les différents procédés d une médiation avant de rappeler les forces et les faiblesses constatés dans le chef de plusieurs acteurs lors de grands enjeux politiques qu a connu les pays depuis

7 La médiation, qui est ce procédé de résolution politique des conflits entre les Etats et que l on confie à une tierce personne pour proposer des pistes de sortie de crise,. Ce procédé connait généralement trois étapes, à savoir : 1. L étape de la facilitation, mieux commue sous les termes de «bons offices», consiste à amener les parties en conflit à s entendre sans que le Facilitateur connaisse les tenants et les aboutissants du conflit. Le procédé est en principe discret et peut prendre du temps., Toutefois, ce sont les parties qui ont la décision comme. c est le cas de Masiré 2. L étape de la médiation. Tout en se plaçant au milieu du village, le Médiateur doit comprendre la substance même du conflit, il doit avoir de l ascendance sur les protagonistes, ; il les met en confiance les écoute, analyses les déclarations et propose, parfois il impose des solutions. A cet effet un Médiateur idéal doit avoir le profil suivant : - avoir une autorité, un charisme - connaître la matière - avoir les moyens financiers pour assurer sa mission - faire preuve de savoir-être, savoir-vivre et savoir-faire. 3. L étape d arbitrage où la tierce personne applique des règles pour trancher le conflit. Quant aux atouts que présente la Société Civile, l oratrice a rappelé les bons moments et les belles initiatives de la Société Civile, notamment la campagne pour la paix durable en RD- Congo, le coccus femme, l effort de dire de temps à autre la vérité, la présence de la Société Civile à tous enjeux politiques la Société Civile congolaise ne doit pas se minimiser par rapport à l expertise en matière de médiation, car ceux qui détienne une certaine expertise en cette matière la doit le doivent à la force de multiples démarches d essais et d erreurs. Mais les grandes faiblesses soulignées par l oratrice, c est l incapacité de se maintenir au milieu du village et l intérêt prononcé à l implication à la politique active. Ainsi l oratrice a appelé la Société Civile le devoir de mettre ensemble toutes ces parties et à amener ses acteurs s de à rester constants et de à s intéresser du pouvoir lorsqu ils ont reçu mandat de représenter les autres dans les négociations et autres événements à caractères national. Mais depuis ala résurgence de ce conflit de l Est, la Société Civile est absente sur la scène de résolution de ce conflit

8 1.4. Rôle de la Société Civile dans la construction de la paix en RDC. Avant de proposer les pistes pour l implication de la Société Civile dans le processus de la paix en RDC, Mr Hamuli a insisté sur le fait que tout processus de résolution de conflit à l Est du pays doit aussi prendre en compte trois importants facteurs nécessitant une lecture minutieuse, à savoir : 1. L impact de l économie marchande dans la crise. On ne peut trouver de solutions durables à ce conflit sans tenir compte des enjeux économiques liés notamment à l exploitation des ressources naturelles (cobalt, coltant, germanium, diamant, or, etc.) et les rapports marchands dans la sous-région du Grands Lacs. Le conflit est plus accentué sur les terres riches en minerais. Ce qui explique aujourd hui le fait que 80% du cobalt vendu au marché mondial provient du Nord Kivu. 2. Le phénomène démographique, qui à l Est, présente deux dimensions : l accroissement démographique sur des terres de moins en moins fertiles au Rwanda, qui entraîne ainsi le mouvement démographique vers les terres de Kivu ; ce qui est à la base des conflits identitaires dans cette partie du pays. 3. La gouvernance des Etats et la participation citoyenne. Aussi le processus de résolution de du conflit de l Est se repose sur l émergence du sentiment national, qui amènerait les congolais à : - se battre pour l intégrité du territoire et l intangibilité des frontières héritées de l indépendance ; -se déterminer pour que le pays soit bien gérer géré ; -lutter contre la criminalisation de l économie et la criminalité frontalière ; - exiger le respect des garanties constitutionnelles en matière des droits humains. Etant alors guidé par ce sentiment national, qui traduit la volonté de vivre ensemble, la Société Civile pourra ainsi jouer un rôle important dans ce processus de résolution des conflits en RDC, notamment : en travaillant pour la participation et la mobilisation de toutes les forces vives locales, nationales et internationales pour la paix dans toutes les provinces du pays ; en maintenant le cap pour un travail national et international du de plaidoyer vis à-vis des acteurs majeurs des différents conflits latents ou ouverts, à l instar de la campagne pour la paix durable en RDC - 7 -

9 en mettant en œuvre des mécanismes d interpellation du Gouvernent quant à son assistance aux familles déplacées et pour l amélioration des conditions de vie de touts les congolais Coopération internationale et perspective de paix durable en RDC. Le professeur Biyoya a commencé sa communication par énoncer quelques postulats pour une gestion durable de conflit en RDC. 1. La paix durable en RDC pose la question plus de gestion que de résolution. 2. Il n est pas du tout raisonnable, en cas d échec d une stratégie de sortie de crise, par défaut de gouvernance sécuritaire conséquente, de chercher les voies d équilibre dans la multilatérisation des responsabilités. 3. La Société Civile congolaise, partenaire du Gouvernement, des partis politiques et de mouvements politico-militaires de l Accord Global et Inclusif, ayant à cœur le souvenir du partenariat sécuritaire grâce auquel la paix revint au Congo doit chercher les termes d un plaidoyer international en faveur du devoir ou du droit des congolais à la paix et à la sécurité internes et externes reconnus et proclamés par tous les instruments internationaux de droits de l homme et des peuples. 4. La récurrence des conflits à l Est de la République est souvent attribuée à la malveillance du voisin rwandais fort des soutiens qu il bénéficierait des puissances du monde et des complicités de l ONU et des entreprises multinationales (aujourd hui principalement les entreprises britanniques). 5. La coopération internationale est dans notre monde un droit reconnu et un procédé utile voire incontournable pour le devenir mondial de paix et de développement, la Charte de l ONU en garantit les bénéfices à toutes les nations éprises de paix et de justice. 6. La coopération multilatérale onusienne coexiste avec d autres types de coopération occidentale au niveau de l OCDE, qui est très spécialisée dans les questions de résolution et de gestion des conflits, et qui travaille autant avec les gouvernements qu avec les organisations de la Société civile. Ensuite Le Professeur a renchérit : que, pour apprécier l apport de la coopération internationale en matière des conflits, il faut rappeler que tout conflit et surtout le conflit armé est l expression des antagonismes découlant de la divergence des intérêts ou de la perception que les protagonistes ont chacun de l incompatibilité des intérêts en présence. 8 -

10 De ce point de vue, que peut faire alors la Société Civile? Le Professeur BIYOYA estime que la Société Civile devra chercher mobiliser la communauté internationale dans la perspective d une paix durable en RDC, en soutenant une proposition de règlement de tous les conflits en cours ou à en venir par le dialogue et les la négociations. Car, la militarisation des conflits est à la base des ingérences étrangères et des pillages économiques qui entament la souveraineté des Etats, et les conflits armés à l intérieur des frontières nationales détruisent la société, endommagent le tissu social et rendent difficile la réconciliation nationale, et surtout la cohésion nationale qui permet à une nation de tirer profit de la coopération internationale lorsque tous parlent le même langage. Avant de terminer, le Professeur a insisté sur les faits suivants : 1 - une paix durable en RDC est avant tout affaire des congolais qui doivent rechercher la réconciliation et la cohésion nationale en se parlant et en négociant leurs divergences. En effet, il n y a pas bénéfice de coopération internationale sans habitude de coopération citoyenne interne ; 2 - un gouvernement démocratique, qui est un gouvernement non seulement représentatif mais aussi participatif, doit savoir favoriser le dialogue et se montrer tolérant à l endroit des opinions politiques opposées ou contraires à celles majoritaires, ; sans cela, le recours à la coopération internationale deviendrait un danger parce que perçue comme une clause de soutien par abstention. 3 - la Société Civile a, à cet égard, le devoir de faire la promotion du dialogue et de la négociation et devrait laisser des aspects d agressions extérieurs au gouvernement. Une action de la Société Civile contre l agression deviendrait une entrave à la coopération internationale si elle est dirigée contre une quelconque force sociale nationale mise de la sorte en minorité. Toutefois, l agression armée ne pourra mobiliser la Société Civile que lorsqu elle fédère toutes les forces sociales. A cet effet, la Société Civile congolaise devra se mobiliser pour amener le Gouvernement à mieux mériter de la coopération avec l ONU en demeurant le maître à bord du navire national de paix et de sécurité. Il est donc dommage de constater que le Gouvernement donne l impression que la MONUC est la gardienne des privilèges des pouvoirs de ceux qui gouvernent et l associée indispensable à l exécution des politiques nationales de sécurité et de paix. Elle devrait être promotrice d une initiative de restauration de l autorité de l Etat qui condamne l existence des groupes armés nationaux et étrangers

11 Elle peut même proposer la suspension de la démocratie tant que subsisteraient des groupes armés en déclarant notamment l état d urgence dans les zones de conflit. 4 - s agissant de l implication des entreprises multinationales dans nos conflits, il faudra promouvoir une coopération industrielle et une politique de mobilisation des investissements étrangers devant garantir des investisseuses nationaux privés et publics. A cet effet, la RDC devra travailler pour asseoir une économie nationale de valorisation industrielle des richesses nationales et des pratiques économiques d enrichissement collectif et individuel saines dans un environnement juridique de pleine justice qui respecte la propriété privée. Le Professeur a terminé sa communication en rappelant aux participants que coopérer, c est travailler ensemble à ce qui représenterait pour les parties un intérêt commun. Pour ce faire la Société Civile partenaire de la communauté internationale doit être capable d initiatives et concilier une alternative. La paix durable est aussi à ce prix Échanges sur les exposés. Les participants ont été conviés à un moment d échange après chaque communication. Ces moments ont connu de débats de clarifications très enrichissants. Il convient aussi de signaler que ces moments ont très riches en échange d informations stratégiques notamment sur les péripéties de combat sur terrain et l affaiblissement de l armée au front, sur l avenir du programme Armani dont trois des quatre commissions mises en place n ont jamais été opérationnelles, les enjeux de la sécurité nationales et le rôle des services secrets, la faible gouvernance du pays, la médiation d Obasandjo, le phénomène Mbororo dans la province orientale, les critères de la bonne gouvernance, la géopolitique et la vocation internationale de la RDC, etc. Ces échanges ont permis aussi aux participants ; - d allonger la liste des actions possibles que pourra mener la Société Civile, notamment : o La mise en place d un observatoire des conflits o Servir de forces d analyses et des propositions pour amener n notamment l acteur gouvernement à prendre en considération des les revendications des acteurs victimes des conflits, o Relayer au niveau national et international l action de différentes coordinations provinciales de la Société Civile ; o Prise des initiatives du genre groupe de pression en vue de dialoguer directement avec les acteurs majeurs du conflit de l Est ;

12 o Initiation des actions d éveil de conscience à l échelle nationale pour la monter montée de la citoyenneté et à l échelle internationale pour des solutions durables aux conflits ouverts et latents que connait le pays o Initier une campagne d information sur la nature actuelle des relations internationales et la place de la RDC là dedans celles-ci - de s interroger sur un certain nombre des préalables pour la visibilité de la Société Civile en matière de résolution de conflit, dont ; o La maîtrise des questions géopolitiques africaines et internationales o La maîtrise de l histoire politique du pays o La cohésion interne au sein de la grande famille de la Société Civile plurielle o La place que devra occuper toutes les forces y compris les chefs traditionnels dans les processus de résolution de conflits o La nécessité pour la Société Civile de se connaître pour éviter toute infiltration lorsqu elle est appelée à jouer son rôle de médiation des dans les conflits ou de partenaires dans la gestion de la chose publique. - de comprendre, outre les rôles brossés par les différentes communications, que la société civile devra jouer un rôle capital dans le la dénonciation des abus des pouvoirs, de promotion des droits des victimes et de propositions des pistes des solutions aux conflits tout en veillant à la défense de l éthique et en définissant une vision claire et des stratégies novatrices. - d échanger sur la nécessité pour la RDC de : o disposer des stratégies claires en matière de sécurité et d une hiérarchisation des problèmes touchant la sécurité nationale ; o disposer d une armée républicaine ; o conciliation des intérêts de tous les protagonistes sans que le pays n en sorte ridicule ou affaibli ; o lancer des actions mobilisatrices des forces et dissuasives claires et concrètes pour attirer l attention de la communauté tant nationale qu internationale en vue de les amener à condamner le recours à la guerre aux armes pour faire prévaloir quelconques revendications et à œuvrer pour la paix et la sécurité en RDC ;

13 o rester la locomotive de résolution du conflit de l Est en repensant ses méthodes, en recherchant la cohésion interne ;. o explorer les voies de négociation tout en veillant au respect des engagements internationaux que d évoquer d afficher parfois à tort tous les temps «l orgueil nationaliste» ;. o comprendre que bien gérer la RDC a des atouts et est une exigence incontournable pour devenir lune puissance africaine et pour relayer l action de la communauté internationale dont elle fait partie à part entière comme ce fut les cas avec l occupation de la bande d Auzout(Tchad) par la Libye et le coup d état au Burundi. Quant à au PREGESCO, les participants ont souhaité voir le projet couvrir toutes les Provinces du pays et de plus travailler sur le renforcement des acteurs en matière de prévention et de gestion des conflits en explorant, notamment, la chaire Unesco. 2. TRAVAUX DES GROUPES En vue d approfondir les réflexions sur l implication des OSC dans le processus de résolution des conflits en RDC, trois groupes de travail ont été constitués. Le premier groupe était chargé de réfléchir sur la vision qu on doit avoir en RDC pour mettre fin aux conflits, sur les Acquis majeurs et sur ce que la Société Civile peut faire. Le deuxième groupe, quant à lui, devait réfléchir sur les indicateurs de préventions et le système de communication pour échanger les informations Le troisième groupe protagonistes et le Suivi des implication de la Société Civile dans les accords. devait réfléchir sur les Droit Humains, la Confiance entre Accords : monitoring du respect des Accords et Les résultats des carrefours ont été restitués en plénière et enrichis par tous les participants et ci-dessous le condensé : A. S agissant de la Vision de la RDC pour mettre fin aux conflits, les participants au Forum ont convenu que les conflits à l Est de la RDC sont des conflits d intérêt économiques, des conflits identitaires et conflits démographiques. De ce fait pour la résolution d un conflit aussi complexe que celui-là, la vision à promouvoir reste la résolution par voies pacifiques, telle que le préconise la Charte des Nations Unies

14 Pour ce faire les acquis majeurs sont : l unité nationale, la présence des institutions démocratiques, une Société Civile engagée, compétente et avec expériences l existence de la coopération bilatérale et multilatérale. l implication des institutions régionales et continentales. Pour cela la Société Civile peut/doit de toute urgence: 1) Lancer une campagne nationale d éveil de conscience avec l implication de 2 ou 3 Leaders d opinions locaux de chaque Province. 2) Mettre en place un Observatoire pour identifier, prévenir et gérer des conflits. 3) Créer l unité et la cohésion en son au sein de la société civile à travers des espaces thématiques et une Coordination Nationale. 4) Renforcer des les capacités de la population à la culture de la citoyenneté responsable à tous les niveaux à travers les supports de communications adaptées et appropriées. 5) Mener le plaidoyer pour la paix auprès de tous les acteurs impliqués dans le conflit avec un cahier des charges bien précis pour chaque cible dont : o Le Gouvernement de la RDC. o Les groupes armés o Le Ruwanda, le Burundi, l Ouganda et autres pays. o La communauté internationale. 6) Nouer les alliances stratégiques avec les Sociétés Civiles des autres pays. 7) Proposer un texte juridique pour combattre l exploitation illicite des ressources naturelles au niveau international. 8) Amener les communautés de base au dialogue pour la cohésion et la cohabitation pacifique. B. Quant aux s indicateurs de préventions des conflits et au système de communication pour échanger les informations les participants au forum proposent : 1. Comme indicateurs : i. Le respect mutuel des parties ii. Le respect des engagements pris iii. Un Etat de droit iv. La tolérance v. Le dialogue franc et sincère. vi. L impunité vii. Une justice équitable viii. Le respect des attributions ix. Le patriotisme

15 x. Existence des structures viables 2. comme système de communication pour échanger les informations : a) Le dialogue permanent b) Cadre de concertation c) Organisation des séances de restitution à la base à travers des ateliers et autres formes (National et International). d) Mobilisation de la population e) Sondage d opinion f) Diffusion des informations à travers les médias audio, audio-visuels et presses écrites. g) Formation de d un lobby destiné à assurer une large diffusion des informations nécessaires h) Campagne d information dans toutes les langues (nationales et internationales) i) Organisation des groupes d initiatives et de contact (GIC) au niveau national et des provinces. j) Développement des techniques de communication sociale entre les groupes (politiques, syndicales, ONGD.) k) Diffusion des informations à travers des sites Web. l) Organisation des rencontres de concertation, formation, échange sur les enjeux de l heure. C. Concernant les Droit Humains, la Confiance entre protagonistes et le Suivi des Accords, il a été retenu le Monitoring du respect des Accords et l Implication de la Société Civile dans les accords. A ce sujet, les participants ont recommandé : les participants recommandent ce qui suit : A la société civile : 1. l évaluation au sein de la Société Civile des différents Accords signés ayant traits aux conflits en RDC, particulièrement : - les Actes d Engagement intérieurs au programme AMANI, - l Accord de Nairobi I., - l Accord de Nairobi II., - l Acte constitutionnel. C.E.P.G.L., - la Charte de l ONU, - la Déclaration Universelle des Droits de l homme, - L Acte constitutif de l Unité Africaine, - la Charte Africaine d hommes et des peuples

16 2. l implication de la Société Civile dans la négociation et conclusion des Accords relatifs à la situation de l Est et autres foyers de tension sur l ensemble du pays. 3. l unicité et cohérence des OSC pour mener à bien le monitoring et le lobbying nécessaires. 4. de développer un système d alerte et de suivi des Accords ratifiés par la RDC. Au gouvernement : 1. la Prise en charge (humanitaire) des populations déplacées suite aux affrontements. 2. de décréter l Etat d urgence dans les provinces du Nord / Sud Kivu et Orientale. 3. de poursuivre la restauration de l armée et des services de sécurité 4. d assurer une prise en charge conséquent des miliaires au front et de leurs familles 5. de s engager à promouvoir la bonne gouvernance (bonne gestion des affaires publiques à tous les niveaux c est-à-dire les recettes et les dépenses de l Etat, la justice, la lutte contre l impunité et la corruption ) Au parlement de la RDC : 1. de dépasser tout clivage politique devant des problèmes d intérêt national ; 2. d éviter de traiter en séance publique les questions stratégiques d intérêt national en rapport avec la sureté de l Etat Au gouvernement et autres groupes armés : 1. Respect des droits fondamentaux des populations situées dans les zones de combats. A la communauté internationale qui avait demandé à la RDC d ouvrir ses frontières pour accueillir les réfugiés et les interhamwé rwandais : 1. d assurer ses responsabilités en les gérant et en les rapatriant chez eux. A la Monuc 1. de jouer son rôle avec responsabilité Au terme de cette séance de mise en commun et avant le mot de clôture du Forum, les participants ont procédé à la mise place d un Groupe d Initiatives et de Contact (GIC) au niveau national. La clôture des travaux du Forum National sur les Conflits en RDC est intervenue tard la nuit du 28 Novembre 2008 et, à cette occasion, la Coordinatrice du PREGESCO, tout en remerciant l ensemble des participants, a apprécié la qualité du travail et de l organisation efficiente des travaux, et a insisté sur la valorisation des résolutions du Forum au niveau de chaque point focal provincial.

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