PRÉSENTATION DE LA STRATÉGIE ET DU PLAN D ACTION

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1 OBJECTIFS RÉPUBLIQUE DU BÉNIN MINISTÈRE DE LA COMMUNICATION ET DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION UNITÉ DE COORDINATION DU PROJET E-BÉNIN ÉTUDE POUR LA DÉFINITION DE LA STRATÉGIE D ACCÈS UNIVERSEL TÉLÉCOM ET TIC ET DU PLAN D ACTIONS POUR LA MISE EN ŒUVRE DE PROJETS PILOTES EN RÉPUBLIQUE DU BÉNIN PRÉSENTATION DE LA STRATÉGIE ET DU PLAN D ACTION RAPPORT FINAL VOLUME I DATE : 9 DÉCEMBRE 213

2 SOMMAIRE 1. INTRODUCTION 4 2. CADRE DE RÉFÉRENCE POUR LA DÉFINITION DE LA STRATÉGIE DE SERVICE UNIVERSEL RÉCAPITULATIF DE L ÉTAT DES LIEUX Situation des infrastructures et des services TIC L OPERATEUR HISTORIQUE LES RESEAUX MOBILES SERVICES D ACCÈS INTERNET LES RADIOS DE PROXIMITÉ Situation des infrastructures connexes LE RÉSEAU POSTAL LE RÉSEAU PUBLIC DE DISTRIBUTION D ÉLECTRICITÉ Situation des projets TIC à couverture rurale LE PROJET CMC LES PROJETS TIC EN COURS DANS LES MINISTÈRES CADRAGE INSTITUTIONNEL ET FINANCIER Orientations de la politique sectorielle nationale Programmes de développement dédiés aux populations vulnérables STRATÉGIE DE CROISSANCE ET DE RÉDUCTION DE LA PAUVRETÉ PLAN STRATÉGIQUE DE RELANCE DU SECTEUR AGRICOLE PLAN NATIONAL DE PROMOTION DU GENRE POLITIQUE NATIONALE DE PROTECTION ET D INTÉGRATION DES PERSONNES HANDICAPÉES _ Capacité contributive au financement du Service universel CARACTÉRISATION DES BESOINS ET DES CONTRAINTES EN MATIÈRE DE SERVICE UNIVERSEL Évaluation des populations en déficit d accès aux services TIC DÉFICIT D ACCÈS À LA TÉLÉPHONIE MOBILE DÉFICIT D ACCÈS À INTERNET Caractérisation des populations les plus vulnérables LES POPULATIONS RURALES LES FEMMES LES JEUNES LES PERSONNES HANDICAPÉES Besoins et attentes exprimés lors de l étude de la demande dans les communes rurales MÉTHODOLOGIE ET OBJECTIFS DE L ENQUÊTE RÉSULTATS DE L ENQUÊTE AUPRÈS DES CHEFS DE MÉNAGES RÉSULTATS DES FOCUS GROUPS RÉSULTATS DE L ENQUÊTE AUPRÈS DES ACTEURS LOCAUX RÉSULTATS DE L ENQUÊTE AUPRÈS DES FOURNISSEURS DE SERVICES TIC Besoins et attentes exprimés lors de l enquête dans les ministères MINISTÈRE DE L ÉCONOMIE ET DES FINANCES MINISTÈRE DE LA SANTÉ MINISTÈRE DE L AGRICULTURE MINISTERE DE L AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE MINISTÈRE DE L ENSEIGNEMENT SECONDAIRE MINISTERE DE LA FAMILLE MINISTÈRE DE LA JUSTICE Synthèse des besoins exprimés lors des enquêtes terrain Portée et enjeux du Service universel PRESENTATION DE LA STRATÉGIE DE SERVICE UNIVERSEL ORIENTATION STRATÉGIQUE N 1 : DÉFINITION GÉNÉRIQUE DU SERVICE UNIVERSEL _ ORIENTATION STRATÉGIQUE N 2 : LES BÉNÉFICIAIRES DU SERVICE UNIVERSEL ORIENTATION STRATÉGIQUE N 3 : LE CONTENU DU SERVICE UNIVERSEL Les services de connectivité pour les particuliers Les services de données pour les professionnels Les services d accompagnement des utilisateurs 65 PRÉSENTATION DE LA STRATÉGIE ET DU PLAN D ACTION RAPPORT FINAL VOLUME I PAGE 1

3 3.4. ORIENTATION STRATÉGIQUE N 4 : LE MÉCANISME DE FINANCEMENT DES PROJETS DE SERVICE UNIVERSEL Recourir aux contributions du secteur privé Contrôler le bon niveau de subvention Contrôler le bon niveau de subvention Privilégier le mode «Pay or Play» Sélectionner les opérateurs chargés de fournir le service universel dans le cadre d un appel à la concurrence ORIENTATION STRATÉGIQUE N 5 : LES MODALITÉS DE GOUVERNANCE ET DE PILOTAGE DU SERVICE UNIVERSEL Contraintes législatives Inopportunité de créer une nouvelle structure Séparer des missions stratégiques et d ordre opérationnel Une gouvernance collégiale de la mise en œuvre du Service Universel et du FDCEP Gestion financière FDCEP Contrôle interne /externe du FDCEP ORIENTATION STRATÉGIQUE N 6 : AMÉNAGEMENTS RÉGLEMENTAIRES ORIENTATION STRATÉGIQUE N 7 : PROCÉDURE DE SÉLECTION DES OPÉRATEURS ATTRIBUTAIRES Le mode de sélection «Pay or Play» Sélection des opérateurs SU sur la base d un appel d offres de type «enchères négatives» _ Procédure standard pour la sélection des prestataires de services ORIENTATION STRATÉGIQUE N 8 : PRINCIPE DE PLANIFICATION DU DÉPLOIEMENT Une transparence de la classification des communes et de la définition des priorités de déploiement Achever la couverture du territoire en téléphonie mobile Équiper chaque chef-lieu de commune rurale d un accès collectif à Internet Couvrir la population en services Internet mobile Une révision régulière de la planification ORIENTATION STRATÉGIQUE N 9 : DES MESURES D ACCOMPAGNEMENT DES ACTEURS CONCERNÉS Sensibiliser les décideurs publics et privés Amplifier l engagement des acteurs privés dans l offre de services TIC Accompagner les utilisateurs en déficit d accès ORIENTATION STRATÉGIQUE N 1 : APPROCHE POUR LA MISE EN OEUVRE DU PROGRAMME PILOTE Objectifs spécifiques de la phase pilote Services TIC à fournir par chaque opérateur de projet pilote 8 4. PLAN D ACTION POUR LA MISE EN ŒUVRE DE LA STRATÉGIE SCÉNARIO DE MISE EN ŒUVRE DE LA STRATÉGIE Service téléphonique ALLOTISSEMENT NIVEAU DE SUBVENTION PAR LOT PRIORISATION DES LOTS Autres services INTERNET FIXE INTERNET MOBILE Mesures d accompagnement à l usage des services TIC MISSION ET RÔLE DU CYBERCAFÉ COMMUNAL PROGRAMME DE SENSIBILISATION À L INTENTION DES DÉCIDEURS PUBLICS ET PRIVÉS PROGRAMME D INCITATION ET DE FORMATION DES MICROENTREPRENEURS LOCAUX ACCOMPAGNEMENT DES UTILISATEURS NON FAMILIARISÉS À L USAGE DES SERVICES TIC SENSIBILISATION ET FORMATION À L USAGE DES SERVICES TIC VULGARISATION ET APPROPRIATION DES SERVICES TIC PAR LES FEMMES RURALES MESURES D ADAPTATION DES SERVICES TIC POUR LES PERSONNES HANDICAPÉES BUDGET PRÉVISIONNEL POUR LES PROGRAMMES DE RENFORCEMENT DE CAPACITÉS Cadrage financier du programme RESSOURCES DISPONIBLES ANNUELLEMENT SIMULATION GLOBALE CHRONOGRAMME DE MISE EN ŒUVRE Programmation initiale Modalités de mise en œuvre des programmes annuels 111 PRÉSENTATION DE LA STRATÉGIE ET DU PLAN D ACTION RAPPORT FINAL VOLUME I PAGE 2

4 OBJECTIFS PLAN D ACTION ANNUEL RÉÉVALUATION PÉRIODIQUE DE LA PROGRAMMATION CADRE RÉGLEMENTAIRE POUR LA STRATÉGIE DE SERVICE UNIVERSEL ASSISTANCE AU LANCEMENT DU PROGRAMME PILOTE PRINCIPES DIRECTEURS POUR LE DÉPLOIEMENT DE LA PHASE PILOTE Objectifs de la phase pilote Services à fournir dans le cadre du programme pilote Principes méthodologiques pour la réalisation de la phase pilote Profil caractéristique de chaque projet pilote PROJET PILOTE N 1 : PROJET PILOTE N 2 : PROJET PILOTE N PROJET PILOTE N PROJET PILOTE N PROJET PILOTE N CADRE DE MISE EN ŒUVRE DES PROJETS PILOTES Programmation générale Cadrage des micro-projets d applications spécifiques à base de services à valeur ajoutée _ ANNEXE PRINCIPAUX PARAMÈTRES ET RÉSULTATS DE LA MODÉLISATION Hypothèses de modélisation TÉLÉPHONIE MOBILE INTERNET FIXE INTERNET MOBILE Projections financières projets téléphonie mobile LOT LOT LOT LOT LOT LOT LOT Projections financières projet internet fixe Projections financières projet internet mobile EXEMPLES D APPLICATIONS TIC AYANT UN IMPACT SUR LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL DES POPULATIONS RURALES Plateforme communautaire de Téléphonie mobile AquaDeD Bénin Réseau de classes numériques Cerco Bénin Place de marché virtuelle Manobi Sénégal Services de prévention sanitaire infantile Pésinet, Sénégal et Mali Système d information de marché de type Cloud Esoko, Ghana Plate forme Agrobusiness Drumnet, Kenya Services d Assistance Téléphonique M.kilimo, Kenya magri - GSMA, tous pays en développement Radio participative Volta Star Dimitra, Ghana Incubateur d entreprises CTIC, Dakar Problématique de pérennisation et de reproductibilité des projets TIC 162 PRÉSENTATION DE LA STRATÉGIE ET DU PLAN D ACTION RAPPORT FINAL VOLUME I PAGE 3

5 1. INTRODUCTION Le présent rapport final fait suite à l atelier de présentation de l état des lieux et des options stratégiques pour l accès/service universel, qui s est déroulé le 4 avril 213. Le cadre de référence incluant l état des lieux du secteur est rappelé au chapitre 2. Sur la base des options retenues à la suite de cet atelier, le rapport définit ensuite une stratégie de mise en œuvre de l accès/service universel qui s appuie sur 1 orientations principales, exposées au chapitre 3. Un plan de mise en œuvre de cette stratégie est proposé au chapitre 4, sur la base d une modélisation financière qui vise à assurer la cohérence entre les actions programmées et les ressources mobilisables. Pour permettre la mise en œuvre de ce plan, un cadre réglementaire a été élaboré, sous la forme d un projet de décret d application de la loi sur les communications électroniques et la poste actuellement en cours d adoption. Ce projet est présenté au chapitre 5. Il définit notamment le rôle des différents intervenants, les modalités de mise en œuvre des projets de service universel et les règles de gestion du Fonds de développement des communications électroniques et de la poste. Enfin, le chapitre 6 présente un cadre pour la définition et la mise en œuvre des projets pilotes qui serviront à tester et à évaluer la stratégie proposée. Enfin, le chapitre 6 présente un cadre pour la définition et la mise en œuvre des projets pilotes qui serviront à tester et à évaluer la stratégie proposée. Par ailleurs, le rapport a été complété par un second volume qui rassemble les outils développés par les consultants en vue de la mise en œuvre des projets pilotes, notamment les projets de dossiers d appel d offres pour l attribution de ces projets pilotes. PRÉSENTATION DE LA STRATÉGIE ET DU PLAN D ACTION RAPPORT FINAL VOLUME I PAGE 4

6 2. CADRE DE RÉFÉRENCE POUR LA DÉFINITION DE LA STRATÉGIE DE SERVICE UNIVERSEL 2.1. RÉCAPITULATIF DE L ÉTAT DES LIEUX Situation des infrastructures et des services TIC L OPERATEUR HISTORIQUE L opérateur historique Bénin Télécoms (BTSA) est en situation de monopole exploitant en matière de réseaux fixes ; comme dans la plupart des autres pays de la sous-région, le marché fixe est quasi-stagnant avec une télédensité qui plafonne à près de 1,7 ligne pour 1 habitants depuis 28 ; ceci malgré le regain de clientèle apporté en 26 par l introduction du CDMA qui est venue compensée la chute du nombre d abonnés sur le réseau filaire. Le chiffre d affaires de la téléphonie fixe est pour sa part en forte décroissance, en raison de la baisse de l ARPU (consommation mensuelle moyenne par ligne), qui est passé de 36 FCFA en 27 à 6 4 FCFA en 211. La principale cause de cette chute est la baisse importante des tarifs mobiles, qui sont maintenant plus bas que les tarifs fixes pour les communications off-net et internationales. Globalement, BTSA est le fournisseur d accès Internet qui offre la meilleure couverture du territoire. Toutefois, en dehors des grandes villes, l accès Internet est assuré par le réseau CDMA mais cette offre est loin de couvrir l ensemble de la population et encore moins les zones rurales Couverture des infrastructures fixes Les réseaux d infrastructures de télécommunications exploités par BTSA à l échelle nationale comprennent d une part un réseau de transmission et d autre part deux types de réseaux d accès : (i) réseau filaire et (ii) réseau sans fil à boucle locale radio utilisant les technologies CDMA et WiMAX. Le réseau de transmission, dont la couverture du territoire national est présentée sur la figure suivante, est lui-même constitué de plusieurs composantes, à savoir : Une station terrienne de télécommunications par satellite située à Abomey-Calavi dans la banlieue de Cotonou ; Un point d atterrissement du câble sous-marin SAT3/WASC ; Un réseau terrestre de fibres optiques comprenant un axe sud reliant Cotonou, d une part à Porto-Novo et au Nigeria et d autre part au Togo via Ouidah, et un axe Nord qui se divise à Parakou en deux branches l une en direction du Burkina Faso via Natitingou et l autre vers le Niger via Kandi et Malanville. Ce réseau est interconnecté avec ceux des pays voisins, sauf dans le cas du Burkina Faso qui n a pas construit de liaison directe en fibre optique vers le Bénin (le trafic entre les deux pays est acheminé à travers le Togo) ; Des liaisons par faisceaux hertziens qui desservent notamment les sites du réseau situés à l écart des fibres optiques. Le réseau de fibres optiques de BTSA pourrait constituer l ossature des réseaux nationaux du Bénin. Toutefois, certains opérateurs qui louent ou louaient des capacités à l opérateur public se plaignent d une qualité de service insuffisante, notamment de coupures trop fréquentes des PRÉSENTATION DE LA STRATÉGIE ET DU PLAN D ACTION RAPPORT FINAL VOLUME I PAGE 5

7 liaisons. Cela a conduit certains de ces opérateurs à développer leur propre backbone national, en technologie hertzienne. Fig. 1. Réseau national et international de transmission de BTSA Source : Archives Artelia Le réseau d accès filaire comprend des centraux principaux situés à Cotonou, Porto- Novo, Parakou et Savalou. La couverture du pays est assurée via des unités de raccordement distantes. De manière générale, les réseaux d accès filaires sont anciens et relativement vétustes, particulièrement dans les localités isolées. En outre, ils font l objet de vols de cuivre, qui génèrent de longues périodes de coupure pour les abonnés des réseaux atteints. A noter que BTSA a mis en place à partir de 25 des équipements ADSL dans quelques villes, notamment Cotonou et sa périphérie, Porto-Novo, Bohicon, Abomey, Tchaourou, Parakou et Pobè. La qualité du service fournie est toutefois tributaire de celle du réseau d accès filaire. PRÉSENTATION DE LA STRATÉGIE ET DU PLAN D ACTION RAPPORT FINAL VOLUME I PAGE 6

8 Quant au réseau d accès sans fil, il est constitué de boucles locales radios (BLR), basées sur l une des deux technologies suivantes Le réseau d accès à base de technologie CDMA qui a été mis en service en 27, comporte actuellement 61 BTS, réparties sur 46 communes. Les positions des BTS figurent sur la carte ci-dessous, qui montre la concentration du réseau dans les zones peuplées du sud du pays. Fig. 2. Positionnement des stations de base CDMA Source : ATRPT A noter que ce réseau CDMA supporte des services de voix et d accès Internet. Il a été porté à la norme EVDO (équivalent de la 3G) qui lui permet d offrir des débits allant jusqu à 3 Mbps. A ce jour, hors des principaux centres de population, seules les zones couvertes par le réseau CDMA offrent un accès au service téléphonique fixe. Le réseau d accès à base de technologie WiMAX, pour sa part, est encore limité à 6 BTS qui couvrent Cotonou et quelques localités de sa périphérie (Calavi, Cococodji, Godomey) Stratégie d extension des couvertures en services TIC Dans la mesure où la couverture des réseaux mobiles est déjà nettement plus dense que celle du réseau fixe et où la demande des populations pauvres est plus orientée vers les services mobiles que vers le fixe, BTSA n a pas un intérêt manifeste à densifier son réseau dans les zones rurales. En pratique, BTSA observe que les clients qui lui restent dans les zones rurales sont essentiellement les services publics (gendarmerie, dispensaires, administrations locales etc.). A ce jour, aucune évaluation du coût de ce service n a été effectuée. BTSA est encore en phase de restructuration et il lui est donc difficile d élaborer une stratégie claire faute de moyens pour la mettre en œuvre. En tout état de cause, sa situation financière actuelle, obérée notamment par la chute du marché de la téléphonie fixe et la perte d une partie du marché des capacités internationales, ne lui permet pas d investir dans des projets qui ne soient pas rapidement rentables. PRÉSENTATION DE LA STRATÉGIE ET DU PLAN D ACTION RAPPORT FINAL VOLUME I PAGE 7

9 L opérateur s estime en outre lésé par la demande qui lui est faite par l ATRPT de libérer la bande MHz utilisée par son réseau CDMA, qui doit être transférée au réseau 3G de MTN. Un des axes stratégiques de BTSA est le développement de son activité de carrier national et international. A ce titre, avec l appui de l État, BTSA est associé au projet de raccordement au Bénin du câble sous-marin ACE ainsi qu au projet CMC, dans le cadre duquel seront construites de nouvelles liaisons nationales en fibres optiques qui lui permettront de sécuriser son backbone national LES RESEAUX MOBILES Le marché des télécommunications mobiles béninois compte aujourd hui cinq acteurs : LIBERCOM est le réseau mobile de l opérateur historique Bénin Télécoms, créé en 1998 ; BBCOM est un opérateur à capitaux majoritairement béninois ; MOOV (ex TELECEL) est une filiale de l opérateur émirati Etisalat ; MTN (ex SPACETEL) fait partie du groupe sud-africain MTN ; GLO, filiale du groupe Nigérian Globacom, est le dernier entrant qui a commencé ses activités en 28. En 211, le chiffre d affaires du secteur a atteint 165 milliards de FCFA. MTN domine largement le marché mobile avec 58% des produits, suivi de Moov (27%), puis GLO (12%) Positionnement des opérateurs mobiles sur le marché Globalement, le chiffre d affaires du secteur mobile croît chaque année à un taux supérieur à 1%. Seuls MTN et Moov voient leur chiffre d affaires augmenter chaque année sur les cinq dernières années. A l inverse, BB COM et Libercom font face à un effondrement de leur chiffre d affaires depuis quatre ans. Après avoir fortement progressé les deux premières années de son lancement, le chiffre d affaires de GLO a diminué dès la 3ième année. PRÉSENTATION DE LA STRATÉGIE ET DU PLAN D ACTION RAPPORT FINAL VOLUME I PAGE 8

10 Fig. 3. Variation annuelle des chiffres d'affaires des opérateurs mobiles Source : ATRPT et Artelia Cette évolution des chiffres d affaires est fortement corrélée avec les montants des investissements consentis par les différents opérateurs, comme le montre le graphe ci-dessous. Ainsi, Libercom et BB COM, qui détiennent les deux plus faibles parts de marché, sont aussi les opérateurs qui ont le moins investi au cours des dernières années. De même, GLO a pratiquement cessé ses investissements à partir de 21, deux ans après le lancement de son réseau, ce qui explique sa régression récente. Fig. 4. Évolution des investissements des opérateurs mobiles Source : ATRPT Le marché mobile compte, à fin juin 212 selon les données ATRPT, 7,9 millions de lignes répertoriées (soit un taux de pénétration de 85,6%). Le marché semble se rapprocher d un seuil de saturation, qui se traduit par un ralentissement de la croissance du parc d abonnés en 212. Ce phénomène pourrait aussi être lié à la convergence des tarifs des différents opérateurs, qui rend la possession de plusieurs SIM moins utile, ainsi qu à l obligation d enregistrement, qui la rend plus compliquée à gérer par les clients. Par ailleurs, le nombre d abonnés actifs (abonnés ayant utilisé leur ligne au moins une fois dans les 6 derniers mois) est nettement plus faible que le nombre de lignes répertoriées : à la fin 211, il approchait les 6,6 millions de lignes soit une télédensité active de 72,6% contre 85,6% pour le total des lignes répertoriées à la même date. Dans les analyses ci-après, sont uniquement considérées les lignes actives qui représentent plus fidèlement la réalité du parc. Sans surprise, ce sont MTN et Moov qui ont les parcs d abonnés les plus importants et qui profitent le plus de la croissance du marché. PRÉSENTATION DE LA STRATÉGIE ET DU PLAN D ACTION RAPPORT FINAL VOLUME I PAGE 9

11 Fig. 5. Parcs d'abonnés mobiles par opérateur Source : ATRPT juin 212 Les parts de marché (en nombre d abonnés) des cinq opérateurs donnent Moov (34%) et MTN (33%) au coude à coude suivi de GLO (2%) qui a ravi la troisième place à BBCom (1%) et Libercom (3%) pourtant présents sur le marché avant lui. Assez curieusement, la position de Moov ne se reflète pas en termes de trafic par client ni par conséquent de chiffre d affaires (voir plus haut). Comme indiqué plus haut, les tarifs de la téléphonie mobile ont connu au cours des dernières années une évolution à la baisse, qui a abouti à l application par tous les opérateurs d un tarif de base (hors promotions) de 1 FCFA par seconde (6 FCFA par minute) aussi bien pour les appels on-net que off-net et même vers certaines destinations internationales. Les ARPU (revenus mensuels moyens par utilisateur) des différents opérateurs évoluent de manière contrastée au cours des 4 dernières années. Sur la période, tous les opérateurs voient leur ARPU diminuer fortement, de 87% pour BB COM à 19% pour Moov qui est l opérateur dont l ARPU baisse le moins. MTN a conservé au fil des années le niveau d ARPU le plus élevé malgré une basse de 32% sur la période ; c est ce niveau élevé d ARPU qui lui permet de dominer les autres opérateurs en termes de chiffre d affaires. PRÉSENTATION DE LA STRATÉGIE ET DU PLAN D ACTION RAPPORT FINAL VOLUME I PAGE 1

12 Fig. 6. Évolution des ARPU mobiles par lignes actives Source : ATRPT et ARTELIA Nota : Il a été demandé aux opérateurs mobiles de fournir des d informations sur les différences entre les ARPU des zones urbaines et des zones rurales. Ces informations ont fait l objet d un questionnaire remis aux opérateurs et qui est resté sans réponse précise sur ce point, à la date de publication du présent rapport Services offerts et perspectives d évolution L ensemble des opérateurs offrent à la fois : un service de téléphonie mobile (norme GSM 2G) ; un service d accès mobile à Internet, utilisant la norme GPRS/EDGE (débit maximum théorique de 4 kbps). Selon les trois opérateurs rencontrés (MTN, Moov et GLO), l accès Internet mobile est disponible sur l ensemble de leur réseau. Toutefois, le réseau est configuré pour donner la priorité à la voix. De ce fait, les débits disponibles sont limités en période de fort trafic. MTN est en outre le seul opérateur à avoir obtenu une licence lui permettant de mettre en œuvre des technologies mobiles haut débit. Il a commencé le déploiement d un réseau 3G qui, à ce jour, ne couvre que l agglomération de Cotonou. Les axes de développement à court terme (213) portent sur les principales autres villes du pays (Porto-Novo, Bohicon, Parakou). A ce stade, l opérateur ne prévoit pas de déployer ce service dans les zones peu denses, ceci d autant moins que le chiffre d affaires issu des services de données est très faible actuellement (de l ordre de 2% du total). PRÉSENTATION DE LA STRATÉGIE ET DU PLAN D ACTION RAPPORT FINAL VOLUME I PAGE 11

13 Étude détaillée de la couverture des réseaux mobiles Une étude visant à évaluer la couverture du territoire national par les réseaux de téléphonie aux normes GSM a été effectuée en 211 par le bureau d études CERT pour le compte de l ATRPT. Il s agissait d établir la cartographie détaillée de la couverture de la population et du territoire par les réseaux des cinq opérateurs GSM, à la fois réseau par réseau et globalement. La campagne de mesure s est déroulée sur la période de septembre 211 à novembre 211 dans les 77 chefslieux de communes et les principaux villages et axes routiers du territoire. En conclusion, l étude concluait que la couverture de la population béninoise était quasitotale (99,5%) et celle du territoire très importante (9,3%). Toutefois, plusieurs éléments détaillés ci-après, conduisent à penser que les performances réelles des réseaux sont surévaluées par cette étude. En effet, les modalités d évaluation de la couverture des opérateurs présentent plusieurs limites méthodologiques, à savoir : Une partie non négligeable du territoire, notamment dans les zones rurales, n a pas été visitée. Le calcul des taux de couverture dans ces zones a été effectué par interpolation, c est-à-dire par un calcul théorique dont le résultat n est pas nécessairement représentatif de la réalité ; Les rapports d études communiqués au Consultant ne précisent pas quelle documentation démographique de base a été utilisée pour la mesure de la population couverte par les réseaux. Il s agit d une lacune importante dans la mesure où le degré de précision des calculs de couverture de la population dépend essentiellement du niveau de connaissance détaillée de la répartition de la population sur le territoire. Le choix du seuil d accessibilité retenu, à savoir un signal reçu supérieur à - 13 dbm, correspond à une probabilité de réussite d appel de 85%, selon les calculs effectués par le Consultant avec du matériel professionnel. Outre que cette probabilité est inférieure au niveau exigé par les cahiers des charges (95%), il n est pas évident que des terminaux «grand public» parviennent à la même probabilité de réussite. En tout état de cause, elle correspond à une utilisation en extérieur («Outdoor»), le niveau de signal nécessaire pour permettre l accès au réseau depuis l intérieur d un bâtiment («Indoor») ou d un véhicule («Incar») étant nettement supérieur. Par ailleurs, les opérateurs rencontrés ont déclaré que le niveau de couverture réel de leurs réseaux était inférieur à celui affiché dans les résultats de l étude. Ces incertitudes conduisent à recommander un approfondissement de l analyse de couverture des réseaux mobiles. En effet, si une partie significative de la population ne bénéficie pas d une couverture effective, elle devra être prise en compte pour l élaboration de la stratégie de service universel. De ce fait et dans un premier temps, le Consultant a procédé à une évaluation théorique de la couverture à partir des données disponibles sur les réseaux (voir section suivante). Dans un second temps, il est recommandé que cette question fasse l objet d une concertation approfondie entre les autorités (MCTIC et ATRPT) et les opérateurs, dont l objectif serait d identifier les zones peuplées qui ne sont pas couvertes par les réseaux mobiles. Cette concertation pourrait notamment être fondée sur la collecte par l ATRPT auprès de chaque opérateur de la liste des villages couverts et non couverts par son réseau (pour mémoire, le cahier des charges des opérateurs impose de couvrir 8% des villages du pays, obligation dont il convient de contrôler le respect). PRÉSENTATION DE LA STRATÉGIE ET DU PLAN D ACTION RAPPORT FINAL VOLUME I PAGE 12

14 Pour évaluer la couverture théorique de la population répartie sur le territoire, le Consultant a utilisé comme base la localisation des BTS des opérateurs sur le territoire béninois remise par l ATRPT. A l aide d un logiciel de cartographie, il a ensuite positionné chacune des BTS sur un fond de carte. Une telle carte montre bien la plus forte densité des implantations des sites mobiles au sud du pays, à proximité de la zone littorale et dans l agglomération de Cotonou et ses environs. L emplacement des BTS suit souvent les routes principales. Toutes les communes sont couvertes par au moins une station de base. Néanmoins, la présence d une BTS ne garantit pas la couverture de l ensemble du territoire et de la population de la commune. La carte présentée sur la figure suivante montre également que très peu de BTS sont situées dans les forêts et parcs du pays. Cela confirme bien la faible couverture radio de ces zones par les réseaux mobiles. Fig. 7. Localisation des BTS des opérateurs et parcs naturels Source : ATRPT, traitement géographique ARTELIA PRÉSENTATION DE LA STRATÉGIE ET DU PLAN D ACTION RAPPORT FINAL VOLUME I PAGE 13

15 A partir de la localisation des BTS, le Consultant a effectué une modélisation de la couverture de chaque réseau mobile en prenant un rayon de couverture moyen par BTS de 15 kilomètres. Ce rayon correspond à des macro-cellules usuellement utilisées dans les zones rurales (qui ont généralement 35 km de diamètre en moyenne). Un tel rayon de couverture apparait adapté à une modélisation simplifiée dont l objectif est de repérer les zones non couvertes en milieu rural. En milieu urbain, les diamètres des cellules sont plus faibles, mais la densité et le nombre de BTS étant très importante, le choix du rayon ne modifie que très peu la surface couverte par l ensemble des BTS de la zone. Les zones d ombre, relativement réduites, y résultent essentiellement de problèmes de propagation spécifiques au milieu urbain (zones masquées par des immeubles, parcours multiples etc.). La figure suivante présente le résultat de cette modélisation et met notamment en évidence que : Plusieurs zones rurales (encadrées en rouge) restent à couvrir dans le nord et le centre du pays ; Les opérateurs MTN et MOOV (respectivement de couleur jaune et verte) fournissent à eux deux, la plus grande partie de la couverture mobile du pays. Fig. 8. Localisation et couverture des BTS des opérateurs mobiles Source : ATRPT, traitement géographique ARTELIA PRÉSENTATION DE LA STRATÉGIE ET DU PLAN D ACTION RAPPORT FINAL VOLUME I PAGE 14

16 Pour évaluer avec précision le taux de couverture de la population, il serait nécessaire de disposer d un découpage administratif du pays sous forme vectorielle (c est-à-dire compatible avec un logiciel de cartographie) au niveau des arrondissements et des villages à l intérieur des communes du fait que la répartition de la population dans les communes n est pas uniforme. En l absence de telles informations, l évaluation du taux de couverture a été poursuivie en superposant deux cartes, à savoir (i) la carte des densités de population et (ii) la carte de couverture théorique de couverture des réseaux (cercles hachurés) ; la figure suivante présente le résultat de cette superposition et met notamment en évidence les zones avec une densité de population relativement importante (supérieure à 3 habitants / km²) ne bénéficiant pas d une couverture mobile satisfaisante (cercles bleus). Fig. 9. Source : INSAE, ATRPT et ARTELIA Densité de population et couverture théorique des réseaux mobiles PRÉSENTATION DE LA STRATÉGIE ET DU PLAN D ACTION RAPPORT FINAL VOLUME I PAGE 15

17 Cette simulation montre bien que la couverture mobile n est probablement pas complète en termes de population et que certaines zones avec des densités relativement importantes (entre 3 et 4 habitants / km²) ne sont pas couvertes ou ont un service de mauvaise qualité (puissance du signal très faible, incompatible avec une réception «Indoor»). Dans ces conditions d incertitude quant à la valeur précise du niveau de couverture de la population béninoise, le Consultant a retenu comme hypothèse de travail pour la suite de l analyse un taux de couverture égale de la population de l ordre de 9% qui se situe entre la valeur avancée par l étude ATRPT (plus de 99%) et la valeur annoncée par les opérateurs dans le cadre de l étude GSMA 212 (85%) SERVICES D ACCÈS INTERNET Structure du marché Sur le marché de l Internet «fixe», cinq FAI sont titulaires d une licence et interviennent, en plus de BTSA qui exploite son réseau fixe sans licence. Toutefois, parmi les cinq FAI titulaires d une licence depuis 211, seuls deux d entre eux (Isocel et OTI) semblent avoir réellement une activité commerciale. En outre, quelques opérateurs «historiques» maintiennent, semble-t-il, une activité sans toutefois disposer d autorisation à cet effet. Le parc d abonnés Internet de BTSA à fin juin 212 s élève à 4 abonnés. Ce parc est composé à plus de 87% d abonnés de type CDMA et à 1% d abonnés ADSL. Après avoir fortement progressé suite au déploiement du CDMA, la croissance du parc d abonnés marque le pas. Ainsi, de près de4% en 21, puis en 211, cette croissance n était plus que de 6% sur les 6 premiers mois de 212. Le nombre d abonnés des autres FAI (OTI et Isocel) est mal connu, l ATRPT n ayant pas encore collecté de statistiques sur ces opérateurs. D après les entretiens menés avec ces deux FAI, leur nombre d abonnés serait de l ordre de quelques milliers (5 environ pour Isocel, 15 environ pour OTI). Ces opérateurs visent en priorité le marché professionnel, notamment les entreprises ou organisations multi-sites. Les services grand public offerts que ce soit par BTSA ou les deux autres FAI sont des services à relativement faible débit. L offre la plus souscrite actuellement est une offre proposant un débit de 512 kbps. Les prix des offres proposées par BTSA et ses deux concurrents permettent de disposer d une connexion à 512 kbps pour un tarif compris entre 25 FCFA/ mois et 37 5 FCFA/mois. Source : ATRPT et sites FAI Fig. 1. Prix des offres Internet fixe (base 512 kbps) PRÉSENTATION DE LA STRATÉGIE ET DU PLAN D ACTION RAPPORT FINAL VOLUME I PAGE 16

18 Trois autres FAI ont obtenu en janvier 212 des autorisations pour le développement de réseaux d accès radio. Il s agit des sociétés Univercell, EIT et Marlan s Telecom. A notre connaissance, ces opérateurs n ont pas encore commencé à développer leurs réseaux Stratégie de développement de la couverture Internet Concernant les services d accès fixes à Internet, il est à noter que BTSA offre des services Internet sur les différents supports suivants : le Réseau Téléphonique Commuté (RTC) ; le Réseau Numérique à Intégration de Services (RNIS) ; la Technologie CDMA ; la Technologie WIMAX ; les liaisons ADSL ; les Liaisons Spécialisées (LS). Si les services RTC sont disponibles sur l ensemble du réseau de BTSA, les technologies permettant des accès à haut débit sont déployées pour l essentiel sur les grandes villes, voire pour certains comme la technologie WIMAX sur la seule capitale Cotonou (6 stations de base couvrent la capitale). L accès Internet par la technologie CDMA (EVDO) est quant à lui disponible sur l ensemble du réseau CDMA de BTSA. Ce réseau couvre les principales agglomérations du pays mais aucunement les zones rurales. Les deux principaux FAI privés en activité (ISOCEL et OTI) n offrent pour l instant des services fixes grand public que sur la seule ville de Cotonou. Ils mettent toutefois à disposition des services Internet dédiés à des clients professionnels dans les villes de l intérieur du pays à la demande. Certains de ces clients professionnels sont des gérants de cyber-centres qui offrent des services Internet grand public (navigation, mail) dans des agglomérations de province. Toutefois, ils envisagent de déployer des solutions de type «hot spot» prépayé dans les autres villes du Bénin au cours de l année 213 ce qui permettra de densifier l accès Internet dans les villes de province. Le projet CMC, auquel prennent part les FAI, prévoit le déploiement de centres communautaires dans l ensemble des 77 communes du Bénin à long-terme. A moyen terme, il est prévu la construction de 14 centres pilotes dans 14 communes. Ces centres pilotes permettraient de renforcer l accès aux services Internet dans des chefs-lieux de communes (zones urbaines et périurbaines) et les agglomérations mais ne garantiront pas un accès dans les zones rurales. Concernant les services d accès à Internet par réseaux mobiles, il est à noter que MTN a débuté le déploiement de son réseau 3G. Pour l instant disponible uniquement sur la ville de Cotonou, il devrait être déployé progressivement au cours des deux ans à venir dans les principales villes du Bénin. Le déploiement de la 3G en milieu rural n est a priori pas envisagé. La politique de développement de l accès haut-débit mobile reste donc actuellement cantonnée aux zones urbaines et périurbaines. L accès mobile data est disponible en GPRS ou EDGE sur l ensemble des réseaux des 3 principaux opérateurs mobiles (MTN, MOOV et GLO). Malgré des débits relativement faibles, l accès mobile est donc théoriquement disponible dans les zones couvertes par les réseaux GSM des opérateurs (avec toutefois une portée moindre que la voix). Néanmoins, les opérateurs PRÉSENTATION DE LA STRATÉGIE ET DU PLAN D ACTION RAPPORT FINAL VOLUME I PAGE 17

19 mobiles donnent la priorité à la voix sur leurs réseaux 2G ce qui limite l accès aux services Internet LES RADIOS DE PROXIMITÉ La réglementation applicable à l exploitation des radios de proximité est contenue dans les textes suivants : la Loi Organique N du 21 août 1992 relative à la Haute Autorité de l'audiovisuel et de la Communication ; la Loi N 97-1 du 2 août 1997 portant libéralisation de l'espace audiovisuel et dispositions pénales spéciales relatives aux délits en matière de presse et de communication audiovisuelle État de la couverture du territoire Il existe près de 6 radios de proximité au Bénin parmi lesquelles 34 adhèrent à la Fédération des Radios Communautaires du Bénin (FERCAB). Plusieurs types de radios coexistent actuellement, à savoir : 29 radios communautaires ; 5 radios locales rurales affiliées à ORTB ; 2 radios commerciales de proximité ; 4 radios confessionnelles. Avec en moyenne près d une radio par commune, la couverture du territoire pourrait paraitre quasi-totale, d autant plus que certaines radios ont la capacité, avec des pylônes de 6 mètres de couvrir jusqu à 2 ou 3 communes ; cependant, il existe encore de nombreuses zones d ombre, qu il s agisse de la couverture radio proprement dite (au-delà de 5 Km de portée, la réception s avère médiocre) ou du fait que celle-ci couvre des zones où sont parlées des langues différentes (environ une vingtaine, du nord au sud du Bénin). A noter que les radios communautaires sont fortement concurrencées par les radios commerciales qui pratiquent pourtant des tarifs nettement plus élevés mais qui n ont pas de limitation d offre; en effet, les radios communautaires ne sont pas autorisées à réaliser plus de 15% de leur chiffre d affaires en recettes publicitaires, ce qui limite leur marge opérationnelle, compromettant ainsi leur équilibre financier. Deux projets pilotes sont actuellement en cours de lancement, à savoir : Mise en place d une Radio numérique de type communautaire à Djidja, avec le soutien du PNUD ; Ouverture de 2 Centres Multimédia Communautaires (CMC) à Bembéréké et Nikki, avec le soutien de la Coopération suisse Connexion des radios de proximité à Internet Certains animateurs radios se connectent à Internet via le réseau mobile GPRS mais les connexions sont instables et, de ce fait, non utilisables pour faire du transfert de contenus. Un PRÉSENTATION DE LA STRATÉGIE ET DU PLAN D ACTION RAPPORT FINAL VOLUME I PAGE 18

20 autre souci pour la connexion des radios est le manque d outils bureautiques. Cependant, un projet pilote est en préparation en partenariat avec la Coopération suisse visant à mettre en place deux centres multimédia communautaires de type UNESCO (cybercafé couplé avec une radio de proximité 1 ) à Nikki et Bembèrèkè. Il est clair que la connexion à Internet représente une opportunité pour améliorer la richesse du contenu des programmes diffusés, compte tenu de la richesse des informations disponibles sur le Web. A noter que l interconnexion Radio de proximité/ Internet constitue une excellente approche pour l accès universel aux contenus d information, complémentaire de celle basée sur la téléphonie, et qui se présente ainsi : Un segment Internet (aujourd hui quasi inexistant) qui apporterait l information jusqu à l émetteur radio ; prolongé par une diffusion radio sur le dernier maillon de la chaine couvrant les populations les plus éloignés (zones de 3 à 7 km de rayon), là où l accès à Internet restera inaccessible à moyen terme. Dans les zones rurales les plus reculées, la radio apparaît depuis bien longtemps comme le média de diffusion d information le plus approprié, contribuant à assurer l Accès Universel, en présentant de nombreux avantages, à savoir : Avantage économique (réduction des CAPEX et OPEX) ; Taux de pénétration très élevé des postes de radio (jusqu à 9% des ménages dans certaines régions) ; Message véhiculé sous forme orale ; Possibilité de développer du contenu local et des programmes de proximité ; Mode de gestion communautaire, couramment utilisé dans le monde rural. Cependant, une telle opportunité ne pourra être pleinement exploitée que dans la mesure où les conditions suivantes seront simultanément remplies, à savoir : Extension de la couverture d Internet dans les zones rurales avec une qualité de service suffisante ; Attention particulière à la rigueur de gestion des installations radios et dans la recherche d un équilibre financier ; Formation du personnel à l exploitation technique d équipements numériques (Internet et radios). 1 PRÉSENTATION DE LA STRATÉGIE ET DU PLAN D ACTION RAPPORT FINAL VOLUME I PAGE 19

21 Situation des infrastructures connexes LE RÉSEAU POSTAL La Poste du Bénin SA, issue comme Bénin Télécoms de la scission de l OPT, dispose actuellement d un réseau de 91 bureaux de poste de plein exercice (dont 2 sont actuellement fermés) et de 13 postes communautaires 2 (dont 3 sont actuellement fermées). Ce réseau couvre potentiellement 7 des 77 communes du pays mais seulement 65 actuellement du fait des 5 bureaux et postes communautaires temporairement fermés. La Poste a situé en bonne place dans sa stratégie le développement des services TIC. Elle offre notamment dans une agence de Cotonou des services de «business center» (accès Internet, photocopie, cabine téléphonique etc.). Dans le cadre d un projet intitulé «Post Cyber», elle a même acquis et partiellement installé des équipements destinés à interconnecter ses bureaux les plus importants en vue, à la fois, de rendre sa gestion et son offre de services plus efficaces et d offrir au public des services TIC, notamment de type Cyber centre. Ce projet très coûteux, financé par un emprunt, a malheureusement échoué car, notamment, La Poste n est pas en mesure de payer le loyer élevé demandé par BTSA pour les liaisons spécialisées nécessaires à la mise en place du réseau 3. Dans une perspective de mise en place de services d accès public aux TIC, les bureaux de poste et les postes communautaires restent une option intéressante mais la situation financière de La Poste ne lui permet pas de fournir des services à perte LE RÉSEAU PUBLIC DE DISTRIBUTION D ÉLECTRICITÉ Selon d ABERME 4, le taux d électrification des zones rurales était de moins de 2% en 27, alors que les populations rurales représentent plus de 57% de la population totale. Ce taux serait actuellement de 3% grâce à la mise en œuvre de projets qui vont de la pré-électrification par énergie solaire à la mise en œuvre de raccordements au réseau conventionnel de la SBE (modalité adoptée pour la majorité des projets). Les projets d électrification rurale se poursuivent grâce aux concours financiers de divers bailleurs de fonds et du gouvernement béninois. A noter qu il existe un système d information géographique en ligne 5 permettant d identifier les localités raccordées ou non au réseau SBE sur le site du programme «Facilité Energie» ; la figure suivante présente un échantillon de ce SIG montrant les localités raccordées (en jaune) et non raccordées (en brun) dans le Nord du pays. Une coordination entre les projets d électrification rurale et les projets de déploiement du service universel TIC pourrait permettre d une part, de réduire les coûts d investissement en générateurs 2 Les postes communautaires sont des agences mises en place et exploitées aux frais des collectivités locales, qui sont placées sous la supervision d un bureau de plein exercice. 3 Cet échec mériterait d ailleurs une analyse approfondie qui serait très utile pour les projets à venir du secteur et notamment du service universel. Une telle analyse permettrait de mettre en évidence les causes profondes de cet échec et de définir des procédures de planification et de mise en œuvre des projets permettant de les prendre en compte. 4 Agence Béninoise d Électrification Rurale et de Maitrise de l Énergie, établissement public qui a pour mission de mettre en œuvre la politique de l État dans les domaines de l électrification rurale et de la maîtrise d énergie. 5 PRÉSENTATION DE LA STRATÉGIE ET DU PLAN D ACTION RAPPORT FINAL VOLUME I PAGE 2

22 électriques et d autre part, de garantir la possibilité pour les clients de recharger leurs terminaux. Cette coordination est toutefois difficile à mettre en œuvre dans le cas de la couverture téléphonique car les localités les plus importantes, prioritaires pour l électrification, sont généralement déjà couvertes par les réseaux des opérateurs mobiles. En tout état de cause, l analyse du niveau d électrification des zones cibles devra être effectuée dans le cadre des travaux préparatoires des projets de service universel TIC. Fig. 11. Localités électrifiées et non électrifiées dans le Nord du Bénin Source : SIG Bénin Énergie Par ailleurs, il est à noter que, pour pallier le manque d électricité dans les zones rurales, les opérateurs mobiles commercialisent dans certains pays des kits de recharge de téléphones portables, comprenant un mini-panneau solaire et un système de régulation ; ainsi, au Rwanda et en Ouganda, MTN vient lancer un kit complet au prix de 182$ et d une puissance de 15 W, permettant de recharger 1 téléphones basique par jour PRÉSENTATION DE LA STRATÉGIE ET DU PLAN D ACTION RAPPORT FINAL VOLUME I PAGE 21

23 Situation des projets TIC à couverture rurale LE PROJET CMC Le projet CMC 7 est un projet de développement de l accès aux TIC dans les chefs-lieux de communes du pays, qui résulte d une initiative de deux FAI privés, Isocel et OTI. Ces deux opérateurs ont recherché des financements et proposé au Gouvernement béninois un partenariat en vue de créer dans le pays 14 centres multimédia communautaires (7 pour chaque FAI) permettant de fournir aux populations des communes concernées un ensemble de services fondés sur une connectivité haut-débit : Accueil d étudiants pour des formations à distance (en coopération avec ICDC, un centre de formation en ligne) ; Positions spécialisées pour l accès aux services en ligne des administrations ; Service de cybercafé ouvert au public à un prix abordable ; Offre de salles pour séminaires et d espaces de travail à louer pour les entreprises Présentation synthétique du projet Ce projet, qui était initialement orienté vers l offre de services avec une portée limitée, s est ensuite transformé en projet d infrastructures car (i) les responsables du secteur ont élargi sa portée à l ensemble des communes du pays et (ii) il est apparu nécessaire de créer, pour assurer le raccordement haut débit des futurs CMC, un réseau de transport composé d une part du réseau existant de fibres optiques de BTSA et d autre part de nouvelles liaisons permettant d étendre la desserte de ce réseau et de le sécuriser par création de boucles. Le réseau serait apporté par le projet à BTSA qui conforterait ainsi sa position de «carrier» national haut débit ; la figure suivante présente l ossature du réseau d infrastructures de télécommunications 7 Les informations écrites disponibles sur ce projet sont rares. Nous rapportons ici notre compréhension du projet sur la base des entretiens que nous avons eus avec quelques parties prenantes. PRÉSENTATION DE LA STRATÉGIE ET DU PLAN D ACTION RAPPORT FINAL VOLUME I PAGE 22

24 Fig. 12. Synoptique du réseau de transport du projet CMC Source : MCTIC Le Gouvernement a approché les sociétés Huawei (Chine) et Samsung (Corée) pour la réalisation de ce projet, et il également demandé à leurs gouvernements respectifs d apporter des financements. La composante confiée à Huawei comporterait la création de boucles optiques au Nord et à l Est du pays, pour un montant de 8 M$. La composante confiée à Samsung comprendrait la création d une boucle optique à l Ouest du pays ainsi que la mise en place de deux Data centers, pour un montant de 6 M$. L ensemble des investissements permettrait de connecter au réseau national haut débit l ensemble des chefs-lieux de communes du pays, la majorité en fibres optiques et quelques-unes par faisceaux hertziens. A ce jour, un contrat entre le Gouvernement béninois et Huawei vient d être signé et le processus de mise en place d un prêt de l Eximbank chinoise a été engagé ; en revanche, aucune information n a été obtenu quant à la situation de la composante coréenne du projet. PRÉSENTATION DE LA STRATÉGIE ET DU PLAN D ACTION RAPPORT FINAL VOLUME I PAGE 23

25 Il semble que, pour leur part, les deux FAI vont prendre en charge l acquisition des terrains et l édification des centres communautaires dans les 14 communes visées initialement, un investissement estimé à 6 milliards de FCFA Commentaires formulés par le Consultant Assez curieusement, pour un projet de cette envergure, il semble qu aucune étude de faisabilité technico-économique n ait été réalisée à ce jour. Il est donc fondé de s interroger sur la viabilité technique et économique d un projet aussi ambitieux, d autant qu aucun de nos interlocuteurs n a été en mesure de nous indiquer quel serait le tarif de transport du trafic issu des CMC, qui est pourtant un élément fondamental de tout modèle économique 8. Il faut aussi regretter l absence de projet pilote qui aurait pu permettre de tester en grandeur nature, sur un site déjà desservi par le réseau de BTSA, la validité des concepts qui sous-tendent le projet. En première approche, et en l état actuel du marché de l Internet au Bénin, la demande n est probablement pas suffisante pour assurer l amortissement des investissements d infrastructure, ce qui implique que l État devra probablement assumer seul pendant plusieurs années le remboursement des emprunts. Sur cette base, il pourrait être envisageable de proposer des tarifs de transport suffisamment bas pour ramener les tarifs des services à un niveau abordable pour les clients locaux et permettre ainsi l émergence d une demande et, à long terme, un retour sur investissement. En ce qui concerne le modèle financier des centres communautaires eux-mêmes, il semble que les FAI qui ont proposé ce projet n envisagent pas, à court ou moyen termes, de couvrir les importantes charges de fonctionnement des CMC par les seuls produits des services vendus. Pour ces opérateurs, une part importante de ces charges serait supportée par les partenaires de développement publics ou privés, intéressés par les objectifs du projet. Ces aides ne seront toutefois peut-être pas mobilisables de manière durable pour l ensemble des communes du pays Programme national de gouvernance électronique (PNGE) Le Consultant n a pu avoir accès au dernier document descriptif du PNGE, actuellement en cours d approbation par le Gouvernement. Par ailleurs, il semble que ce document porte principalement sur un état d avancement de la mise en œuvre du DPS 28 et du PNGE 28. L analyse de la situation du PNGE, projet qui n est encore qu au stade de la genèse, est basée sur les données suivantes : Un ensemble d informations verbales recueillies auprès de cadres du MCTIC ; L étude de faisabilité du PNGE (Rapport final 28) ; Un extrait du document provisoire «Aperçu du PNGE», remis par le coordinateur du programme. En fait, le premier document se présente plutôt comme un plan stratégique relatif à la mise en œuvre de la gouvernance électronique dans la logique du DPS 28 ; ainsi, il énumère des objectifs volontaristes sans pour autant évaluer les ressources nécessaires à leur mise en œuvre, notamment au plan financier. 8 Rappelons que c est le niveau trop élevé de ce tarif qui semble avoir fait échouer le projet Post Cyber. PRÉSENTATION DE LA STRATÉGIE ET DU PLAN D ACTION RAPPORT FINAL VOLUME I PAGE 24

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