Alcoolodépendance : avant le sevrage

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Alcoolodépendance : avant le sevrage"

Transcription

1 Alcoolodépendance : avant le sevrage Première partie Reconnaître les patients alcoolodépendants pour les amener à se soigner Préambule Pour aider les patients alcoolodépendants à se soigner, il faut que l alcoolodépendance soit reconnue et que le patient trouve la motivation d agir. Dans la première partie de ce dossier, nous abordons les moyens de cette reconnaissance. Dans une deuxième partie, dans un prochain numéro, nous analyserons les moyens d'aider à motiver les patients alcoolodépendants à se soigner. Résumé L alcoolodépendance, caractérisée par la perte de la maîtrise de la consommation d alcool, touche environ 2 millions de patients en France. Reconnaître les patients concernés est une étape de leur prise en charge. Comment reconnaître les patients alcoolodépendants parmi les très nombreux consommateurs d alcool? Pour répondre à cette question, nous avons réalisé une synthèse, selon la méthode habituelle de Prescrire. D une manière générale, les données sont de faible niveau de preuves. L essentiel repose sur des témoigna - ges de patients alcoolodépendants et sur des opinions d experts. La reconnaissance précoce des patients alcoolodépendants est difficile. Le diagnostic se confirme souvent au fil du temps : les conseils répétés d abstinence, en raison de dommages somatiques, psychiques ou sociaux dus à la consommation d alcool, restent sans effet. Repérer des signes de sevrage aide au diagnostic. Des signaux de mésusage d alcool sont des occasions propices pour proposer au patient une évaluation de sa consommation. Guy Bouchet/Photononstop Les marqueurs biologiques (gamma-gt, volume globulaire moyen, transferrine carboxy déficiente (CDT)) n ai dent pas à distinguer les patients alcoolodépendants. Les questionnaires rassemblent diverses questions utiles, dont on peut s inspirer pour évaluer une con- LA REVUE PRESCRIRE OCTOBRE 2010/TOME 30 N 324 PAGE 749

2 Reconnaître les patients alcoolodépendants sommation d alcool et rechercher par l interrogatoire des critères de dépendance. Mais on ne connaît pas de questionnaire qui suffise à lui seul pour repérer une alcoolodépendance chez un patient. L alcoolodépendance est à l origine de réactions des soignants, ap - pelées contre-attitudes, qui les conduisent parfois à participer au déni de l alcoolodépendance. Les soignants de première ligne sont les mieux placés pour évoquer le diagnostic d alcoolodépendance, qui est affaire de clinique. Il s agit aussi de savoir saisir les occasions pour aider les patients à évaluer leur degré de dépendance à l alcool. Rev Prescrire 2010 ; 30 (324) : En France, on estime à environ 2 millions le nombre de patients alcoolodépendants (1). En médecine générale, parmi les consultants adultes, environ 9 % des hommes et 2 % des femmes sont alcoolodépendants (2). La prévalence parmi les patients hospitalisés est élevée, variable selon les spécialités (3). Au sein du mésusage de l alcool, l alcoolodépendance est à distinguer de l usage à risque et de l usage nocif (lire en encadré page 751). Les patients alcoolodépendants ont beaucoup à gagner de l arrêt de la consommation d alcool (sevrage), voire d'une consommation contrôlée aussi longtemps que possible (1,4,5, 6). Mais en raison des difficultés pratiques, une prise en charge spécifique est à mettre en œuvre. Encore faut-il savoir reconnaître ces patients parmi les nombreux consommateurs d alcool, en majorité non dépendants. Quels sont les moyens évalués de les reconnaître? Pour répondre à cette question, nous avons réalisé une synthèse utilisant la méthode habituelle de Prescrire (rappelée page 752). L évaluation du diagnostic et de la prise en charge de l alcoolodépendance, une maladie psychocomportementale chronique, est souvent d un faible niveau de preuves, pour des raisons méthodologiques habi - tuelles en alcoologie (7). Concernant sa reconnaissance précoce, les informations de bonne qualité sont encore plus rares. Dans ces conditions, nous avons utilisé les données issues de l évaluation comparative, et aussi des témoignages de patients alcoolodépendants et des opinions de spécialistes (7à10). Une reconnaissance précoce difficile Dans la majorité des cas, ce sont les soignants de première ligne qui sont amenés à reconnaître l alcoolodé - pendance. Ils sont bien placés pour cela, car les contacts sont fréquents, au plus près de leur pratique quotidienne. Un diagnostic parfois aisé mais tardif. Le diagnostic est aisé lorsque la seule reconstitution des antécédents retrouve des hospitalisations dans des unités spécialisées en alcoologie et que le patient est toujours confronté à des dommages somatiques, psychiques ou sociaux en relation très probable avec sa consommation d alcool. Aisé en cas d épisodes d ivresse fréquents. Aisé lorsque le motif de consultation d un patient est une demande de prise en charge de son alcoolodépendance, situation rare (8). La demande vient parfois d un membre de la famille, ce qui pose parfois des problèmes relationnels avec le patient concerné (8). Le signalement découle aussi de menaces pesant sur le patient : me - nace de licenciement, sanctions judiciaires. Dans tous les cas, le médecin se doit d assurer au patient une confidentialité absolue. Un diagnostic clinique établi au fil du temps. Chez les patients combinant des dommages somatiques, psychiques ou sociaux, manifestement ou peut-être liés à leur consommation d alcool, le fait de continuer de boire en dépit d un conseil clair et argumenté d abstinence suggère fortement le diagnostic d alcoolodépendance (11). Le diagnostic se confirme souvent au fil du temps, du fait de la répétition des mêmes conseils sans qu ils soient suivis des résultats attendus. Rechercher et reconnaître les symptômes de sevrage. L expérience plus ou moins récente de symptômes de sevrage suggère fortement une dépendance physique : par exemple, le fait de boire, de manière irrépressible, une boisson alcoolique dans l heure qui suit le réveil ; un tremblement fin des extrémités, une moiteur des paumes, des sueurs, une élévation de la pression artérielle lorsque la consommation a été arrêtée peu avant de consulter (4). À l hôpital, la dépendance s exprime parfois de façon bruyante par la survenue de formes sévères de symptômes de sevrage (crises convulsives généralisées, hallucinations, delirium tremens) (4). Les questionnaires systématiques de dépistage d une consommation alcoolique excessive et d une alcoolodépendance sont parfois utiles pour repérer les patients à risque de syndrome de sevrage (4). Marqueurs biologiques : pas utiles pour reconnaître les patients alcoolodépendants. Certains marqueurs biologiques de la consommation d alcool ont le mérite d attirer l attention et d aborder avec les patients leur consommation d alcool : élévation de la gamma-glutamyl transférase (GGT), macrocytose érythrocytaire mesurée par le volume globulaire moyen (VGM) sur la numération-formule sanguine, élévation de la transferrine carboxy déficiente (CDT). Mais leur performance pour détecter une consommation excessive d alcool est médiocre, et ils n aident pas à distinguer une consommation à risque ou une consommation nocive d une alcoolodépendance (lire en encadré page 753). Questionnaires : s en inspirer pour évaluer la consommation d alcool. Divers questionnaires ont été conçus et testés pour repérer les alcoolisations excessives (a)(12). Selon nous, ces outils sont surtout des aides pour construire une façon, personnelle et adaptée selon les patients, d aborder leur consommation d alcool. Pour confirmer le diagnostic et estimer la gravité de l alcoolodépendance, certains spécialistes alcoologues se réfèrent aux critères de l American Psychiatric Association (DSM-IV-TR) (lire en encadré page 752) et utilisent volontiers le questionnaire MAST ou sa forme abrégée smast. Ces outils diagnostiques sont souvent utilisés à des fins de recherche (12,13). PAGE 750 LA REVUE PRESCRIRE OCTOBRE 2010/TOME 30 N 324

3 En pratique, on ne connaît pas de questionnaire qui suffise à lui seul pour repérer, de manière systématique et fiable, une alcoolodépendance chez un patient. Profiter des événements évocateurs de mésusage de l alcool pour proposer une évaluation. Divers événements émaillent le parcours d un patient alcoolodépendant avant que l alcoolodépendance ne soit reconnue : ivresses, accidents, crises familiales, prises de risque, etc. Bien que le lien avec la consommation d alcool soit parfois reconnu par les intervenants, l intéressé ou l entourage, il existe un risque qu une évaluation de la dépendance à l alcool soit écartée au profit d action plus immédiatement requise. Dans un service d urgences de la région parisienne, un essai clinique randomisé a évalué l effet d une lettre d invitation des patients vus pour ivresse à prendre rendez-vous avec le service d alcoologie du même hôpital. 21 des 181 patients (11%) ayant reçu la lettre ont consulté le service d alcoologie, en moyenne au bout de 10 jours : 18 d entre eux ont été reconnus alcoolodépendants. Seulement 2 des 181 patients auxquels il n a pas été expédié de lettre, ont consulté le service d alcoologie durant la même période (14). Cet essai incite à ne pas manquer des événements évocateurs de mésusage de l alcool, pour proposer une évaluation approfondie. Contre-attitudes des soignants : obstacle au diagnostic d alcoolodépendance Alcoolodépendance, usage à risque, usage nocif : ne pas confondre Selon la Société française d addictologie et d alcoologie, l alcoolodépendance est définie comme : «toute conduite d alcoolisation caractérisée par la perte de la maîtrise de la consommation. L usage avec dépendance ne se définit donc ni par rapport à un seuil ou une fréquence de consommation, ni par l existence de dommages induits qui néanmoins sont souvent associés» (a)(1). Au sein du mésusage de l alcool, l alcoolodépendance est à distinguer de l usage à risque et de l usage nocif. Usage à risque. L usage à risque est une conduite d alcoolisation où la consommation est réputée dangereuse, mais sans encore avoir de répercussion médicale, psychique ou sociale (1). Sur des bases épidémiologiques, le seuil au-delà duquel une consommation est réputée nocive a été fixé par l Organisation mondiale de la santé (OMS) : pour les hommes, à 210 g d alcool pur par semaine (3 verres standard par jour) et, pour les femmes, à 140 g d alcool pur par semaine (2 verres standard par jour), ou, quel que soit le sexe, à 40 g d alcool pur (4 verres standard) en usage ponctuel (2). Usage nocif. L usage nocif est une conduite d alcoolisation caractérisée «par l existence d au moins un dommage d ordre médical, psychique ou social induit par l alcool, quels que soient la fréquence et le niveau de consommation», en l absence des caractéristiques d une dépendance à l alcool (1). Cette classification retenue par la Société française d alcoologie et d addictologie, diffère de celle proposée par l OMS (CIM-10) qui ne distingue que l alcoolodépendance et l usage nocif (en anglais : harmful use) (3). Quant à la classification de l American Psychiatric Association (DSM-IV-TR), elle ne distingue que l alcoolodépendance et la consommation excessive (en anglais : abuse) (3). a- L Organisation mondiale de la santé (OMS) définit toute dépendance comme un «ensemble de phénomènes comportementaux, cognitifs et physiologiques survenant à la suite d une consommation répétée d une substance psychoactive, typiquement associée à un désir puissant de prendre la drogue, à une difficulté à contrôler la consommation, à une poursuite de la consommation malgré des conséquences nocives, à un désinvestissement progressif des autres activités et obligations au profit de la consommation de cette drogue, à une tolérance accrue et, parfois, à un syndrome de sevrage physique» (réf. 4). 1- Société française d alcoologie Les conduites d alcoolisation. Lecture critique des classifications et définitions. Quel objectif thérapeutique, pour quel patient? Sur quel critère? Texte court Alcoologie et Addictologie 2001 ; 23 (4 suppl.) : Prescrire Rédaction Alcoolisation excessive et interventions brèves. Divers outils pour aborder la consommation d alcool Rev Prescrire 2005 ; 25 (262) : Dépendance alcoolique. In : DSM-IV-TR Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux. Quatrième édition Masson, Paris 2003 : Troubles mentaux et du comportement liés à l utilisation de substances psycho-actives (F10- F19). In : Classification statistique internationale des maladies et des problèmes de santé connexes 10 e révision, volume 1, Organisation mondiale de la santé, Genève 1993 : Dixième révision (Vol. 1) : Le ressenti des soignants lorsqu ils rencontrent des patients alcoolodé - pendants n est pas neutre. Sur le modèle freudien du contre-transfert, on a décrit chez les soignants des réactions conscientes ou préconscientes provoquées par un patient, appelées contre-attitudes (7,15,16). Elles sont négatives ou positives. Les contre-attitudes négatives sont fréquentes : dégoût, colère, ennui, inquisition, peur, dépression, en partie liées au souvenir d échecs théra - peutiques antérieurs. À l inverse, dans certaines relations soignantpatient, les contre-attitudes sont positives : notamment sous forme de vaise foi, du déni des patients alcoolodépendants, son sentiment d inutilité du diagnostic d alcoo - lodépendance compte tenu du mauvais pronostic de cette maladie. Un défaut de formation, et un manque de temps lié aux modalités d exercice de la médecine libérale, sont d autres facteurs contribuant au déficit de diagnostic d alcoo - lodépendance (8,9). fascination, de connivence, etc. (15). La méconnaissance de ces contreattitudes est parfois à l origine d un aveuglement des soignants, qui participe au déni de l existence de problème vis-à-vis de l alcool (15). Dans le déficit de diagnostics d alcoolodépendance interviennent aussi les propres attitudes addictives du soignant (alcool, tabac, internet, nourriture, sexe, etc.), son expérience personnelle de compulsions (envies impérieuses, non contrôla bles), ses souvenirs de personnes alcoolodépendantes, notamment dans son entou - rage proche, sa relation personnelle au mensonge en regard de la maua- Nous avons détaillé les questionnaires CAGE/DETA, AUDIT, FACE, et smast dans le n 262 pages (réf. 12). Une validation de la version française du questionnaire AUDIT a été publiée (réf. 17). LA REVUE PRESCRIRE OCTOBRE 2010/TOME 30 N 324 PAGE 751

4 Reconnaître les patients alcoolodépendants Saisir les occasions pour conduire les patients à évaluer leur consommation et leur dépendance Critères de dépendance à une substance : des éléments dans le DSM-IV-TR Reconnaître les patients alcoolodé - pendants est surtout l affaire des soignants de première ligne, mais ce n est pas simple, surtout de manière précoce. C est au soignant, dans une relation dénuée d attitude moralisatrice, que revient l initiative d évaluer avec chaque patient s il a un mésusage de l alcool et de re - chercher avec lui une éventuelle relation de dépendance. Le diagnostic est à évoquer à partir de divers indices aisément ignorés. Cet abord est une étape nécessaire à la prise de conscience du problème par les patients. Nous verrons dans une prochaine partie de ce dossier les moyens disponibles pour les aider à cette prise de conscience et à les motiver à se soigner. Synthèse élaborée collectivement par la Rédaction, sans aucun conflit d intérêts Recherche documentaire et méthode d élaboration Nous avons recherché les synthèses méthodiques et les guides de pratique récents, ainsi que les essais comparatifs randomisés publiés après ces synthèses. Cette recherche documentaire a reposé sur le suivi mis en œuvre au sein du Centre de documentation Prescrire. Par ailleurs, pour la dernière fois le 2 juillet 2010 nous avons interrogé les bases de données BML, Medline ( June week 4, 2010), The Cochrane Library (DARE, Central, HTA, Nhseed ; 2010 issue 2 ; et CDSR, 2010 issue 6), et nous avons consulté les sites internet des organismes suivants : Association francophone de diffusion de l entretien motivationnel, Inserm, NICE, NIH, SIGN. Après analyse des articles jugés intéressants, les références bibliographiques utiles de ces articles ont elles-mêmes été analysées. Les procédures méthodiques d élaboration de cette synthèse ont suivi les principes habituels de Prescrire : notamment, vérification de la sélection des documents et de leur analyse, relecture externe, contrôles de qualité multiples. 1- Prescrire Rédaction Alcoolodépendance : après le sevrage. Première partie : Arrêt prolongé de l alcool : meilleure santé et bénéfices psychosociaux Rev Prescrire 2009 ; 29 (306) : Mouquet MC et Villet H Les risques d alcoolisation excessive chez les patients ayant recours aux soins un jour donné DREES Etudes et Résultats 2002 ; (192) : 7 pages. 3- Rumpf HJ et coll. Motivation to change drinking behavior : comparison of alcohol-dependent individuals in a general hospital and a general population sample Gen Hosp Psychiatry 1999 ; 21 : Prescrire Rédaction Le syndrome de sevrage alcoolique. Le prévoir, le prévenir, le repérer et le traiter Rev Prescrire 2006 ; 26 (275) : Prescrire Rédaction Alcoolodépendance : après le sevrage. Deuxième partie : un soutien psychosocial pour une maladie chronique Rev Prescrire 2009 ; 29 (306) : Le DSM-IV-TR ne constitue pas une référence absolue en matière de nosologie psychiatrique (1). Appliqué à la lettre, il est utilisé pour l inclusion ou l exclusion dans les essais cliniques. Dans certains domaines, il a le mérite de faire poser de bonnes questions. Nous avons reproduit ici ses critères diagnostiques de dépendance à une substance (2). Ces critères comportent un certain arbitraire, notamment pour les seuils du nombre de manifestations présentes et de la durée de celles-ci. «Mode d utilisation d une substance conduisant à une altération du fonction - nement ou une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de trois (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d une période continue de 12 mois : 1) tolérance, définie par l un des symptômes suivants : besoin de quantités notablement plus fortes de la substance [ici l alcool] pour obtenir une intoxication ou l effet désiré (plaisir, levée des inhibitions, etc.) ; effet notablement diminué en cas d utilisation continue d une même quantité de la substance ; 2) sevrage caractérisé par l une ou l autre des manifestations suivantes : syndrome de sevrage caractéristique de la substance ; la même substance est prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage ; 6- Prescrire Rédaction Alcoolodépendance : après le sevrage. Troisième partie : Certains médicaments sont utiles comme adjuvants au soutien médical Rev Prescrire 2009 ; 29 (307) : Rueff B Les malades de l alcool John Libbey Eurotext, Montrouge (France) 1995 : 203 pages. 8- Huas D et Rueff B Abord clinique des malades de l alcool en médecine générale Springer, Paris 2005 : 196 pages. 9- Société française de documentation et de recherche en médecine générale Mésusage de l alcool : pourquoi est-il si difficile d en parler? Bibliomed 2004 ; (366) : 1 page. 10- Batel P et Nédélec S Alcool : de l esclavage à la liberté. Récits de vie commentés Demos, Paris 2007 : 266 pages. 11- Prescrire Rédaction Alcool éthylique. La réalité des effets négatifs Rev Prescrire 2002 ; 22 (233) : Prescrire Rédaction Alcoolisation excessive et interventions brèves. Divers outils pour aborder la 3) la substance est souvent prise en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu ; 4) il y a un désir persistant, ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l utilisation de la substance ; 5) beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir la substance ( ), à utiliser le produit, ou à récupérer de ses effets [ici gueule de bois ] ; 6) des activités sociales, professionnelles ou de loisir importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l utilisation de la substance ; 7) l utilisation de la substance est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d avoir été causé ou exacerbé par la substance (par exemple, poursuite de la prise de boissons alcoolisées bien que le sujet reconnaisse l aggravation d un ulcère du fait de la consommation d alcool)» (2). Ces critères peuvent aider à la prise de conscience d une dépendance. 1- Lane C Comment la psychiatrie et l industrie pharmaceutique ont médicalisé nos émotions Flammarion, Paris 2009 : 379 pages. Présenté dans : Rev Prescrire 2010 ; 30 (317) : Dépendance alcoolique. In : DSM-IV-TR Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux. Quatrième édition Masson, Paris 2003 : 228. consommation d alcool Rev Prescrire 2005 ; 25 (262) : Questionnaires et marqueurs biologiques d alcoolisation. In : Institut national de la santé et de la recherche médicale Alcool. Dommages sociaux, abus et dépendances Inserm, Paris 2003 : Batel P et coll. Prompting alcoholics to be referred to an alcohol clinic : the effectiveness of a single letter Addiction 1995 ; 90 (16) : Les contre-attitudes médicales. In : Descombey J Précis d alcoologie clinique Dunod, Paris 1994 : Gache P Prise en charge du patient alcoolodépendant : préjugés et contre-attitudes Méd Hyg 2000 ; 58 : Gache P et coll. The Alcohol Use Disorders Identification Test (AUDIT) as a screening tool for excessive drinking in primary care : reliability and validity of a French version Alcohol Clin Exp Res 2005 : 29 (11) : PAGE 752 LA REVUE PRESCRIRE OCTOBRE 2010/TOME 30 N 324

5 Marqueurs biologiques de l'alcoolisation chronique : peu utiles au repérage Les mesures de la gamma-gt, du VGM et de la CDT sont peu performantes pour repérer les patients ayant une alcoolisation chronique, et ne repèrent pas une éventuelle alcoolo - dépendance. Pour repérer l alcoolisation chronique, trois marqueurs biologiques sont souvent utilisés. Gamma-GT : peu sensible et perturbée par beaucoup d autres facteurs que l alcool. La mesure de la gamma-glutamyl-transférase (gamma- GT) est un test peu coûteux mais d interprétation délicate (1,2). Sa perfor - mance pour repérer une alcoolisation chronique ne semble pas meilleure que celle de l interrogatoire (3). Une élévation supérieure à 1,5 fois la limite supérieure de la normale du laboratoire d analyses est habituellement jugée discriminante. Une telle élévation est inconstante. Lorsqu elle survient, elle est observée après 3 semaines de consommation. Il n y a pas de relation stricte entre la quantité d alcool consommée et le degré d élévation de la gamma-gt. En cas d arrêt de la consommation, la demi-vie de décroissance est variable, de l ordre de 3 semaines chez un individu dont le foie est sain, plus longue en cas de cirrhose ou de stéatose (1,2). que, sa sensibilité a varié de 39 % à 90 % selon les études. Autrement dit, selon les groupes étudiés, 10 % à 61 % des personnes ayant une alcoolisation chronique n ont pas eu d augmentation de la gamma-gt (2). La spécificité a varié de 37 % à 94 % selon les études : 6 % à 63 % des personnes n ayant pas d alcoolisation chronique ont eu un taux de gamma-gt élevé (2). Le taux de gamma-gt a de multiples raisons d être augmenté, autres que la consommation régulière d alcool : les maladies hépatiques, biliaires, et pancréatiques (par le biais d une cholesta - se) ; diverses maladies rénales, cardiaques (infarctus du myocarde, angor), neurologiques (tumeurs cérébra les, accident vasculaire cérébral, épilepsie, etc.), métaboliques et endocriniennes (diabète, hyperthyroïdie, obésité) ; certains cancers, même sans métastase hépatique ; divers médicaments (notamment, antiépileptiques, estroprogestatifs, antivitamine K, antidépresseurs, hypolipidémiants, etc.) ; certains toxiques, tels que les solvants organiques. Des élévations de la gamma-gt ont été observées en lien avec la ménopause. L'élévation de la gamma-gt est parfois d origine génétique (1,2). Macrocytose érythrocytaire : peu sensible, peu spécifique. La macrocytose érythrocytaire est une augmentation du volume globulaire moyen (VGM) des globules rouges. Sa découverte fortuite est fréquente. En cas d alcoolisation chronique, cette anomalie s installe en plusieurs mois, sans anémie. Elle diminue lentement, du fait de la demi-vie des hématies : environ 3 mois pour obtenir une normalisation du VGM en cas d arrêt de la consommation d alcool (1,2). que, sa sensibilité a varié de 25 % à 87 % selon les études. Autrement dit, 13 % à 75 % des personnes ayant une consommation excessive n ont pas eu d augmentation du VGM (2). La spécificité a été de 60 % à 99 %, selon les études. Hormis la consommation chronique d alcool, les autres causes de macrocytose érythrocytaire sont : consommation de tabac ; grossesse ; augmentation du nombre de réticulocytes (érythrocytes jeunes) circulant dans le sang, secondaire à une hémolyse ou à un saignement aigu ; déficit en acide folique ou en vitamine B12 ; divers médicaments (notamment, certains anticancéreux et antiépileptiques) (1,2). Transferrine carboxy déficiente (CDT) : peu sensible. Le dosage sanguin de la transferrine carboxy déficiente (alias transferrine désialylée ou déglycosylée ; en anglais, carbohydrate deficient transferin (CDT)) est utilisée dans certains travaux scientifiques et par des commissions médicales des permis de conduire. En cas d alcoolisation chronique, l augmentation de la CDT s installe en 2 se - maines environ. En cas d arrêt de la consommation d alcool, le taux de CDT revient à la normale en 2 à 4 semaines. Il n y a pas de relation stricte entre la quantité d alcool consommée et le degré d élévation de la CDT (1,2). que, sa sensibilité a varié de 43 % à 70 % selon les seuils de consommation étu - diés. De nombreuses personnes ont un mésusage de l alcool sans augmentation de la CDT (2). La spécificité est de l ordre de 90 %, même au cours des maladies hépatiques (2). Son dosage est plus coûteux que celui des deux autres marqueurs (a). En pratique : pas de marqueur bio - logique fiable d alcoolisation chro - nique. Les marqueurs biologiques ne sont pas performants pour repérer une alcoolisation chronique. Les faux négatifs et les faux positifs sont trop nombreux. Ils ne permettent pas de repérer une éventuelle dépendance. La détermination avec le patient de la consommation déclarée d alcool n est pas plus performante, mais elle est souvent plus utile pour l aider à prendre conscience de sa consommation. Cependant, le dosage de la gamma- GT et la mesure du VGM sont devenus des examens de routine. La mise en évidence fortuite d une anomalie est fréquente. L interprétation doit être prudente, mais peut servir à attirer l attention et conduire à s interroger avec le patient sur un éventuel lien avec sa consommation d alcool. a- En France métropolitaine, selon la nomenclature des actes de biologie médicale au 9 juin 2010, le dosage de la gamma-gt est remboursé sur la base de 2,70, la numération formule sanguine servant au calcul du VGM sur la base de 3,40, et le dosage de la CDT sur la base de 17, Rueff B Les malades de l alcool John Libbey Eurotext, Montrouge (France) 1995 : Questionnaires et marqueurs biologiques d alcoolisation. In : Institut national de la santé et de la recherche médicale Alcool. Dommages sociaux, abus et dépendances Inserm, Paris 2003 : Huas D et coll. Malades alcooliques et consultations de médecine générale : prévalence et détection. Un quart des hommes adultes consultant en médecine générale Rev Prat Med Gen 1990 ; (31) : LA REVUE PRESCRIRE OCTOBRE 2010/TOME 30 N 324 PAGE 753

DOSSIER DE PRESSE 27 AVRIL 2006 5 MILLIONS DE FRANÇAIS ONT UN PROBLEME AVEC L ALCOOL. ET SI LES AUTRES C ETAIT VOUS?

DOSSIER DE PRESSE 27 AVRIL 2006 5 MILLIONS DE FRANÇAIS ONT UN PROBLEME AVEC L ALCOOL. ET SI LES AUTRES C ETAIT VOUS? DOSSIER DE PRESSE 27 AVRIL 2006 5 MILLIONS DE FRANÇAIS ONT UN PROBLEME AVEC L ALCOOL.. ET SII LES AUTRES C ETAI IT VOUS? SOMMAIRE Les hommes boivent plus souvent et en plus grande quantité que les femmes..

Plus en détail

Lors de son activité médicale,

Lors de son activité médicale, dmt 102 études et enquêtes TF 141 Consommation excessive d alcool chez les salariés Du repérage précoce à la prise en charge Les médecins du travail sont régulièrement sollicités par les employeurs et

Plus en détail

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines

Plus en détail

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,

Plus en détail

Nouvelles addictions. Dr Marie VERSCHAVE Praticien hospitalier Service de médecine interne E et addictologie

Nouvelles addictions. Dr Marie VERSCHAVE Praticien hospitalier Service de médecine interne E et addictologie Nouvelles addictions comportementales Dr Marie VERSCHAVE Praticien hospitalier Service de médecine interne E et addictologie Item N 77. Addictions comportementales Diagnostiquer, évaluer le retentissement

Plus en détail

Les drogues POUR EN SAVOIR PLUS. 1. L avis du psychologue. 2. Les risques et leur prévention. Quelques chiffres

Les drogues POUR EN SAVOIR PLUS. 1. L avis du psychologue. 2. Les risques et leur prévention. Quelques chiffres Les drogues POUR EN SAVOIR PLUS 1. L avis du psychologue La consommation de drogues, qu elles soient licites (alcool, tabac) ou illicites (cannabis, crack, etc.), fait partie des conduites à risques fréquemment

Plus en détail

Addictologie. Pr Romain Moirand UF Addictologie CHU de Rennes

Addictologie. Pr Romain Moirand UF Addictologie CHU de Rennes Addictologie Pr Romain Moirand UF Addictologie CHU de Rennes Définition addiction Conduites de consommation de substances psychoactives Physiopathologie simplifiée Les différents produits Définition de

Plus en détail

9.11 Les jeux de hasard et d argent

9.11 Les jeux de hasard et d argent 9.11 Les jeux de hasard et d argent Maud Pousset, Marie-Line Tovar 288 Les jeux de hasard et d argent (JHA) constituent une activité ancienne et répandue, mais longtemps interdite. Leur offre s est étoffée,

Plus en détail

Alcool et médecine générale. Recommandations cliniques pour le repérage précoce et les interventions brèves

Alcool et médecine générale. Recommandations cliniques pour le repérage précoce et les interventions brèves Alcool et médecine générale Recommandations cliniques pour le repérage précoce ALCOOL ET MÉDECINE GÉNÉRALE Recommandations cliniques pour le repérage précoce Ce document a été élaboré par Peter Anderson,

Plus en détail

Guide. d ivresse. de gestion de la crise. en entreprise

Guide. d ivresse. de gestion de la crise. en entreprise Guide de gestion de la crise d ivresse en entreprise L IVRESSE SUR LES LIEUX DE TRAVAIL Ce guide pratique se veut un outil répondant aux besoins exprimés par les entreprises. Il répond uniquement à la

Plus en détail

LES ADDICTIONS. Docteur Sandrine TRAPE Chef de Clinique Assistante en Psychiatrie CHU de Fort de France. le 15/04/11

LES ADDICTIONS. Docteur Sandrine TRAPE Chef de Clinique Assistante en Psychiatrie CHU de Fort de France. le 15/04/11 LES ADDICTIONS Docteur Sandrine TRAPE Chef de Clinique Assistante en Psychiatrie CHU de Fort de France Du produit à l addiction Auparavant l accent était mis sur la substance alcool/drogue qui était diabolisée

Plus en détail

Alcool et grossesse :

Alcool et grossesse : Alcool et grossesse : comment en parler? Actualisation des connaissances Repères pour la pratique professionnelle pour : une démarche d information auprès de toutes les femmes un accompagnement des femmes

Plus en détail

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant Vivre avec un trouble dépressif Septembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin

Plus en détail

troubles comportementaux aigus et/ou cognitifs tous les intervenants de l entreprise Prise en charge immédiate sur le lieu de travail.

troubles comportementaux aigus et/ou cognitifs tous les intervenants de l entreprise Prise en charge immédiate sur le lieu de travail. Introduction Les troubles comportementaux aigus et/ou cognitifs concernent tous les intervenants de l entreprise : dangerosité du salarié pour lui-même et pour autrui, risque de désorganisation de l activité

Plus en détail

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT

Plus en détail

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC SOMMAIRE UN QUIZ POUR FAIRE UN POINT SUR MES CONNAISSANCES Un quiz pour faire un point sur mes connaissances 3 Vrai Faux Qu est-ce que l on

Plus en détail

TROP, C EST COMBIEN? Chaque verre compte

TROP, C EST COMBIEN? Chaque verre compte Votre consommation d alcool TROP, C EST COMBIEN? Chaque verre compte Cette brochure explique les effets de l alcool sur votre santé ainsi que sur votre vie sociale, familiale et professionnelle. Elle vous

Plus en détail

"La santé des étudiants en 2013"

La santé des étudiants en 2013 1 Dossier de Presse "La santé des étudiants en 2013" 8 ème Enquête Nationale 1999 2013 Enquête Santé MGEL Depuis plus de 60 ans, à l écoute des étudiants 2 Sommaire EmeVia et les mutuelles étudiantes de

Plus en détail

Calendrier des formations INTER en 2011

Calendrier des formations INTER en 2011 Calendrier des formations INTER en 2011 THEMES Liste des formations INTER MOTIVEZ ET DYNAMISEZ VOS EQUIPES 98 % de participants satisfaits et se sentant reconnus à la sortie de nos formations! L environnement

Plus en détail

«Tout le monde devrait faire une psychothérapie.»

«Tout le monde devrait faire une psychothérapie.» «Tout le monde devrait faire une psychothérapie.» Moins je me connais, mieux je me porte. Clément Rosset, Loin de moi, 1999 Faut-il tout «psychiatriser»? Tout événement de vie difficile tel qu une rupture

Plus en détail

IMAGES ET REALITES DE LA SANTE MENTALE EN POITOU-CHARENTES

IMAGES ET REALITES DE LA SANTE MENTALE EN POITOU-CHARENTES Association Régionale Poitou-Charentes pour l Information Médicale et l Epidémiologie en Psychiatrie (ARPCIMEP) Observatoire Régional de la Santé de Poitou-Charentes (ORSPEC) IMAGES ET REALITES DE LA SANTE

Plus en détail

La prise en charge de votre épilepsie

La prise en charge de votre épilepsie G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre épilepsie Vivre avec une épilepsie sévère Novembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide

Plus en détail

Se libérer de la drogue

Se libérer de la drogue Chacun doit savoir qu il peut se libérer de la drogue à tout moment. Se libérer de la drogue Je ne maîtrise plus la situation Longtemps encore après la première prise de drogue, le toxicomane croit pouvoir

Plus en détail

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS Céphalées 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée EPU DENAIN -14 novembre 2006 Dr Kubat-Majid14 novembre 2006 Dr KUBAT-MAJID Céphalées 1 Mise au point sur la migraine

Plus en détail

Alcool : Oui, on peut dire «non» au verre de trop

Alcool : Oui, on peut dire «non» au verre de trop Alcool : Oui, on peut dire «non» au verre de trop Dossier de presse Novembre 2013 CONTACTS PRESSE Inpes : Vanessa Lemoine Tél : 01 49 33 22 42 Email : vanessa.lemoine@inpes.sante.fr TBWA \ Corporate :

Plus en détail

testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité!

testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité! : t i u t a r g t i Extra testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité! Enoncé Un fan de casino Vous êtes praticien dans la belle ville d Enghien (célèbre pour son casino ). Vous recevez Joël 43

Plus en détail

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé Professeur Michèle Kessler CHU de Nancy et réseau Néphrolor L une des applications de la télémédecine est la télésurveillance à domicile,

Plus en détail

Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS)

Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) dmt Risques psychosociaux : out ils d é va lua t ion FRPS 13 CATÉGORIE ATTEINTE À LA SANTÉ PHYSIQUE ET MENTALE Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) LANGEVIN V.*, FRANÇOIS M.**, BOINI S.***, RIOU

Plus en détail

Soins infirmiers et gestion des risques

Soins infirmiers et gestion des risques Soins infirmiers et gestion des risques I. Principe de précaution Hippocrate disait «soulager le malade et ne pas lui nuire» Cet adage «primun non cere» est le principe de la base de la médecine II. La

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Prévention des conduites addictives : des sciences sociales aux pratiques locales

Prévention des conduites addictives : des sciences sociales aux pratiques locales Colloque régional de prévention des addictions Mardi 31 mars 2015 Clermont-Ferrand Prévention des conduites addictives : des sciences sociales aux pratiques locales Appels à communication Le Pôle de référence

Plus en détail

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans)

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans) La drépanocytose Sikkelcelziekte (Frans) Qu est-ce que la drépanocytose? La drépanocytose est une maladie causée par un changement héréditaire du pigment rouge dans les globules rouges : l hémoglobine.

Plus en détail

LE JEU EXCESSIF. Dr Christine Davidson M.Philippe Maso. Décembre 2011

LE JEU EXCESSIF. Dr Christine Davidson M.Philippe Maso. Décembre 2011 LE JEU EXCESSIF Dr Christine Davidson M.Philippe Maso Décembre 2011 Qu est-ce qu un Joueur Occasionnel? Joue pour le plaisir Accepte de perdre l argent misé. Ne retourne pas pour se refaire. Joue selon

Plus en détail

TDAH ET LA CONDUITE AUTOMOBILE

TDAH ET LA CONDUITE AUTOMOBILE DOCUMENT SUPPLÉMENTAIRE 6C TDAH ET LA CONDUITE AUTOMOBILE Points clés pour les médecins à réviser avec les adolescents et adultes atteints de TDAH: Données concernant les risques: a) Des études cliniques

Plus en détail

Le cannabis en question(s)

Le cannabis en question(s) Le cannabis en question(s) Quelle nocivité présente le cannabis? Il n y a pas de réponse simple à cette question. Les risques liés à la consommation de cannabis sont en effet variables. Ils sont différents

Plus en détail

SUPPLEMENT AU DIPLÔME

SUPPLEMENT AU DIPLÔME SUPPLEMENT AU DIPLÔME Le présent supplément au diplôme (annexe descriptive) suit le modèle élaboré par la Commission européenne, le Conseil de l'europe et l'unesco/cepes. Le supplément vise à fournir des

Plus en détail

Définition, finalités et organisation

Définition, finalités et organisation RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Définition, finalités et organisation Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à présenter à l ensemble des professionnels de santé, aux patients

Plus en détail

Comment la proposer et la réaliser?

Comment la proposer et la réaliser? RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Comment la proposer et la réaliser? Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à aider les professionnels de santé dans la mise en œuvre d un programme

Plus en détail

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire»

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» MC Iliou, R Brion, C Monpère, B Pavy, B Vergès-Patois, G Bosser, F Claudot Au nom du bureau du GERS Un programme de réadaptation

Plus en détail

Le cannabis en question(s)

Le cannabis en question(s) Le cannabis en question(s) Quelle nocivité présente le cannabis? Il n y a pas de réponse simple à cette question. Les risques liés à la consommation de cannabis sont en effet variables. Ils sont différents

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

RAPPORT D ÉLABORATION. Outil d aide au repérage précoce et intervention brève : alcool, cannabis, tabac chez l adulte

RAPPORT D ÉLABORATION. Outil d aide au repérage précoce et intervention brève : alcool, cannabis, tabac chez l adulte RAPPORT D ÉLABORATION Outil d aide au repérage précoce et intervention brève : alcool, cannabis, tabac chez l adulte Novembre 2014 www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication information

Plus en détail

L expérience du patient partenaire au suivi intensif dans la communauté à Sherbrooke. Daniel Boleira Guimarães; Luce Côté

L expérience du patient partenaire au suivi intensif dans la communauté à Sherbrooke. Daniel Boleira Guimarães; Luce Côté L expérience du patient partenaire au suivi intensif dans la communauté à Sherbrooke Daniel Boleira Guimarães; Luce Côté 27e Entretiens Jacques Cartier Sherbroke, le 6 octobre 2014 Le suivi intensif dans

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

7- Les Antiépileptiques

7- Les Antiépileptiques 7- Les Antiépileptiques 1 Définition L épilepsie est un trouble neurologique chronique caractérisé par la survenue périodique et imprévisible de crises convulsives dues à l émission de décharges électriques

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Infection par le VIH/sida et travail

Infection par le VIH/sida et travail Documents publiés dans la collection VIH-sida du ministère de la Santé et de la Protection sociale : COLLECTION VIH/SIDA Sida-MST (maladies sexuellement transmissibles) Transmission - Diagnostic/dépistage

Plus en détail

LA MÉTHAMPHÉTAMINE LE CRYSTAL C EST QUOI

LA MÉTHAMPHÉTAMINE LE CRYSTAL C EST QUOI LA MÉTHAMPHÉTAMINE LE CRYSTAL C EST QUOI? LA MÉTHAMPHÉTAMINE est un produit stupéfiant illicite, synthétisé à partir de substances chimiques, également connu sous le nom de «crystal» ou «crystalmet», «ice»,

Plus en détail

EVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME

EVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME EVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME Docteur Jean PERRIOT Dispensaire Emile Roux Clermont-Ferrand jean.perriot@cg63.fr DIU Tabacologie Clermont-Ferrand - 2015 NOTIONS GENERALES INTRODUCTION.

Plus en détail

Un besoin identifié : les jeunes et leur santé (état des lieux et constat)

Un besoin identifié : les jeunes et leur santé (état des lieux et constat) Un besoin identifié : les jeunes et leur santé (état des lieux et constat) «Si, globalement, les adolescents se disent en meilleure santé que les adultes, il convient, au regard des résultats qui suivent

Plus en détail

Permis de conduire et maladie d Alzheimer. Denise STRUBEL Service de Gérontologie et Prévention du Vieillissement CHU Nîmes

Permis de conduire et maladie d Alzheimer. Denise STRUBEL Service de Gérontologie et Prévention du Vieillissement CHU Nîmes Permis de conduire et maladie d Alzheimer Denise STRUBEL Service de Gérontologie et Prévention du Vieillissement CHU Nîmes Introduction Conduite automobile : Tâche complexe à forte exigence cognitive Liberté

Plus en détail

N O S L I M I T E S?!

N O S L I M I T E S?! NOS LIMITES?! Cette brochure contient des informations essentielles sur l alcool et peut vous permettre de calculer votre. L alcool L alcool est une drogue licite et réglementée dont la substance psychoactive

Plus en détail

Comportements addictifs

Comportements addictifs Comportements addictifs Les cyberdépendances Addictions comportementales, Qu est-ce que c est? L addiction, au sens général, peut se définir par une envie incontrôlable et répétée, de consommer un produit

Plus en détail

L addictologie hospitalière de liaison

L addictologie hospitalière de liaison Alcolo_N4-03_0311-0317 1/03/04 10:30 Page 311 MISE AU POINT Dr Raymund Schwan*, **, Dr Alain Rigaud***, Dr Benoît Fleury****, Dr Laurent Malet**, Dr Didier Boussiron**, Dr Pascal Bérenger*****, Pr Pierre

Plus en détail

Ma vie Mon plan. Cette brochure appartient à :

Ma vie Mon plan. Cette brochure appartient à : Ma vie Mon plan Cette brochure est pour les adolescents(es). Elle t aidera à penser à la façon dont tes décisions actuelles peuvent t aider à mener une vie saine et heureuse, aujourd hui et demain. Cette

Plus en détail

Mieux se comprendre pour mieux se traiter

Mieux se comprendre pour mieux se traiter Mieux se comprendre pour mieux se traiter Livret d information réalisé en collaboration avec le Dr Paul KIRITZE-TOPOR Merck Serono est une division de Merck L alcoolisme, une maladie bio-psychosociale...

Plus en détail

UNIVERSITÉ DE GENÈVE Antenne santé 4, rue De-Candolle www.unige.ch/unisansfumee. Arrêter, c est possible!

UNIVERSITÉ DE GENÈVE Antenne santé 4, rue De-Candolle www.unige.ch/unisansfumee. Arrêter, c est possible! UNIVERSITÉ DE GENÈVE Antenne santé 4, rue De-Candolle www.unige.ch/unisansfumee Arrêter, c est possible! Pour en finir avec la cigarette Un pari difficile L Université de Genève est déclarée territoire

Plus en détail

Nous avons tous un don qui peut sauver une vie. D e v e n i r. donneur de moelle. osseuse

Nous avons tous un don qui peut sauver une vie. D e v e n i r. donneur de moelle. osseuse Nous avons tous un don qui peut sauver une vie D e v e n i r donneur de moelle osseuse Pourquoi s inscrire comme donneur de moelle osseuse? Pour des personnes atteintes de maladies graves du sang, la greffe

Plus en détail

TROUBLES BIPOLAIRES ET ADDICTIONS. Damien FOUQUES ET Lucia ROMO

TROUBLES BIPOLAIRES ET ADDICTIONS. Damien FOUQUES ET Lucia ROMO Conférence Argos 2001 du 27/01/2011 au FIAP (30 rue Cabanis - 75014 Paris) TROUBLES BIPOLAIRES ET ADDICTIONS Damien FOUQUES ET Lucia ROMO Psychologues cliniciens, maîtres de conférences à l Université

Plus en détail

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé Don de moelle osseuse Engagez-VOUS pour la vie 1 Pourquoi devenir veilleur de vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison

Plus en détail

J aimerais garder les hypoglycémies sous contrôle - Que puis-je faire?

J aimerais garder les hypoglycémies sous contrôle - Que puis-je faire? Simon Equilibré grâce à sa pompe depuis 2004 J aimerais garder les hypoglycémies sous contrôle - Que puis-je faire? L hypoglycémie peut être l une des préoccupations majeures des diabétiques de type 1,

Plus en détail

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES CONTEXTE 1. Pourquoi avoir élaboré un guide sur l éducation thérapeutique du En réponse à la demande croissante des professionnels de santé

Plus en détail

Délivrance de l information à la personne sur son état de santé

Délivrance de l information à la personne sur son état de santé Délivrance de l information à la personne sur son état de santé Mai 2012 Préambule Le contenu et les qualités de l information Les modalités de la délivrance de l information L information du mineur, du

Plus en détail

CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT

CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT Sommaire Comment se fait la recherche sur un nouveau médicament? (page 1) A quoi sert la recherche sur un nouveau médicament? (page

Plus en détail

LA PRISE EN CHARGE COGNITIVE ET COMPORTEMENTALE DU JOUEUR PATHOLOGIQUE (Jeux de hasard et d argent)

LA PRISE EN CHARGE COGNITIVE ET COMPORTEMENTALE DU JOUEUR PATHOLOGIQUE (Jeux de hasard et d argent) LA PRISE EN CHARGE COGNITIVE ET COMPORTEMENTALE DU JOUEUR PATHOLOGIQUE (Jeux de hasard et d argent) Colloque Européen et International THS 10, le 14 octobre 2011 Marthylle LAGADEC Marie GRALL-BRONNEC,

Plus en détail

Démence et fin de vie chez la personne âgée

Démence et fin de vie chez la personne âgée Démence et fin de vie chez la personne âgée Dr C le Provost Gériatre C.H.B.A Vannes Dr M Michel Gériatre C.H.U Rennes Démence et fin de vie Sujet grave: la mort la «de mens» = être privé de son esprit

Plus en détail

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer DOCUMENT D INFORMATION POUR LES PROFESSIONNELS Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer Septembre 2009 DÉFINITION ET OBJECTIF Dès lors qu ils expriment un projet de

Plus en détail

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. A propos d un cas clinique, sont rappelés: - les caractères cliniques et pronostiques de l IMS chez le diabétique, - la démarche de l identification de

Plus en détail

Les tests génétiques à des fins médicales

Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Nous avons tous hérité d une combinaison unique de gènes de la part de nos parents. Cette constitution originale et l

Plus en détail

Trouble bipolaire en milieu professionnel: Du diagnostic précoce àla prise en charge spécialisée

Trouble bipolaire en milieu professionnel: Du diagnostic précoce àla prise en charge spécialisée Trouble bipolaire en milieu professionnel: Du diagnostic précoce àla prise en charge spécialisée Dr G. Fournis Service de Psychiatrie et d Addictologie CHU Angers Faculté de Médecine Angers 1 Introduction

Plus en détail

I. Une nouvelle loi anti-discrimination

I. Une nouvelle loi anti-discrimination Extrait du Bulletin de Liaison Le Défi n 17, LHFB, Juillet 2004 Discriminations et assurances ; les apports de la Loi du 25 février 2003 et le rôle du Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre

Plus en détail

Programme intercantonal de lutte contre la dépendance au jeu (PILDJ) Actions neuchâteloises

Programme intercantonal de lutte contre la dépendance au jeu (PILDJ) Actions neuchâteloises 1 Programme intercantonal de lutte contre la dépendance au jeu (PILDJ) Actions neuchâteloises Luca Fumagalli Adjoint au chef du Service des établissements spécialisés et délégué du canton au groupe d accompagnement

Plus en détail

Le case management de transition (CMT) Une illustration de pratique avancée en soins infirmiers

Le case management de transition (CMT) Une illustration de pratique avancée en soins infirmiers XIIe Congrès Européen Lausanne, le 22 novembre 2013 Le case management de transition (CMT) Une illustration de pratique avancée en soins infirmiers Cécile Morgan & Patricia Jaunin, Infirmières spécialisées

Plus en détail

DOSSIER MEDICAL (à faire remplir obligatoirement par le Médecin et à retourner accompagné du Dossier administratif au Centre Addictologie d Arzeliers)

DOSSIER MEDICAL (à faire remplir obligatoirement par le Médecin et à retourner accompagné du Dossier administratif au Centre Addictologie d Arzeliers) DOSSIER MEDICAL (à faire remplir obligatoirement par le Médecin et à retourner accompagné du Dossier administratif au Centre Addictologie d Arzeliers) Chère Consœur, Cher Confrère, Ces renseignements médicaux

Plus en détail

Infirmieres libérales

Infirmieres libérales Détail des programmes- Feuillets complémentaires à la plaquette générale Infirmieres libérales Stages courts 2012 Durées et dates disponibles sur un calendrier en annexe Santé formation Formations gratuites

Plus en détail

www.dondemoelleosseuse.fr

www.dondemoelleosseuse.fr Agence relevant du ministère de la santé www.dondemoelleosseuse.fr 01 Pourquoi devenir Veilleur de Vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies. Chaque année, des milliers de personnes - enfants

Plus en détail

Stratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés

Stratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés Stratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés IEN/CTR ASH 2011-2012 Comportements inappropriés / Troubles de la conduite et du comportement

Plus en détail

PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT CE QU IL FAUT SAVOIR

PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT CE QU IL FAUT SAVOIR SOMMAIRE COMMENT SE FAIT LA RECHERCHE SUR UN NOUVEAU MÉDICAMENT?...p. 3 À QUOI SERT LA RECHERCHE?...p. 4 QUELLES SONT LES GARANTIES?...p.

Plus en détail

Carlo Diederich Directeur Santé&Spa. Tél. + 352 23 666-801 / c.diederich@mondorf.lu

Carlo Diederich Directeur Santé&Spa. Tél. + 352 23 666-801 / c.diederich@mondorf.lu Carlo Diederich Directeur Santé&Spa Tél. + 352 23 666-801 / c.diederich@mondorf.lu Mondorf Healthcare at work Nouveau service destiné aux entreprises en collaboration avec les Services de Médecine du Travail

Plus en détail

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4 Anémie et maladie rénale chronique Phases 1-4 Initiative de qualité en matière d issue des maladies rénales de la National Kidney Foundation Saviez-vous que l initiative de qualité en matière d issue des

Plus en détail

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Céphalées vues aux Urgences Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Deux Objectifs aux Urgences Identifier les céphalées à risque vital Optimiser le traitement des céphalées

Plus en détail

Marchés des groupes à affinités

Marchés des groupes à affinités Marchés des groupes à affinités Guide du produit destiné aux conseillers Régime d assurance maladies graves Chèque-vie MD de base La Compagnie d Assurance-Vie Manufacturers Le produit en bref Nul n aime

Plus en détail

Le don de moelle osseuse

Le don de moelle osseuse Le don de moelle osseuse Enfant, je rêvais de sauver des vies. Aujourd hui, je le fais. Grande cause nationale 2009 Olivier, 4 ans Olivier, 32 ans Établissement relevant du ministère de la santé Le don

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

Vertiges et étourdissements :

Vertiges et étourdissements : : comment être à la hauteur? Anthony Zeitouni, MD, FRCSC Présenté à la 71 e édition du Programme scientifique de l Association des médecins de langue française du Canada. Est-ce bien des vertiges? Il n

Plus en détail

Etablissement Français du Sang

Etablissement Français du Sang Etablissement Français du Sang LE LIEN ENTRE LA GÉNÉROSITÉ DES DONNEURS DE SANG ET LES BESOINS DES MALADES Document de préparation à l entretien médical préalable au don de sang Partie médicale La sécurité

Plus en détail

Vivre à domicile ou en institution : effets d âge, de santé, mais aussi d entourage familial

Vivre à domicile ou en institution : effets d âge, de santé, mais aussi d entourage familial Vivre à domicile ou en institution : effets d âge, de santé, mais aussi d entourage familial Gérard Bouvier, Liliane Lincot, Chantal Rebiscoul* En 2009, un peu plus de 600 000 personnes sont hébergées

Plus en détail

admission aux urgences

admission aux urgences Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR?

QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR? QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR? Source: DUMONT, Nicole. Femmes d aujourd hui, Vol. 1 No. 8., janvier 1996. On dit de certaines personnes qu elles n ont pas de tête ou qu elles n ont pas de

Plus en détail

N o de contrat : Je demande par la présente une révision de la surprime concernant le numéro de contrat susmentionné. Signé à ce jour de 20

N o de contrat : Je demande par la présente une révision de la surprime concernant le numéro de contrat susmentionné. Signé à ce jour de 20 RÉVISION DE SURPRIME Nom : Prénom : Date de naissance : - - Année Mois Jour N o de contrat : Je demande par la présente une révision de la surprime concernant le numéro de contrat susmentionné. Signé à

Plus en détail

Estimations 2014 des consommations de produits psychoactifs à 17 ans

Estimations 2014 des consommations de produits psychoactifs à 17 ans Estimations des consommations de produits psychoactifs à 17 ans Stanislas Spilka, Olivier Le Nézet et François Beck Note 2015-02 du 21 avril 2015 L enquête ESCAPAD Cette note présente les premières exploitations

Plus en détail

Ministère chargé de la santé Diplôme d Etat d infirmier. Portfolio de l étudiant

Ministère chargé de la santé Diplôme d Etat d infirmier. Portfolio de l étudiant Ministère chargé de la santé Diplôme d Etat d infirmier Annexe VI Portfolio de l étudiant Nom et prénom de l étudiant : Institut de formation en soins : Date d entrée dans la formation : Nom et prénom

Plus en détail

Le Modèle Conceptuel de Virginia Henderson. P. Bordieu (2007)

Le Modèle Conceptuel de Virginia Henderson. P. Bordieu (2007) Le Modèle Conceptuel de Virginia Henderson P. Bordieu (2007) Postulats qui l étayent (= fondements) Valeurs qui le justifient Éléments qui le composent: - But poursuivi - Cible - Rôle de l infirmière -

Plus en détail

La supervision en soins infirmiers

La supervision en soins infirmiers La supervision en soins infirmiers (article en deux parties : version jumelée) La pratique de la supervision en soins infirmiers étant peu courante en France et les écrits la concernant de même, bien que

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

L abus médicamenteux Critères IHS : 1. La prise médicamenteuse est régulière et dure depuis plus de 3 mois

L abus médicamenteux Critères IHS : 1. La prise médicamenteuse est régulière et dure depuis plus de 3 mois L abus médicamenteux Critères IHS : 1. La prise médicamenteuse est régulière et dure depuis plus de 3 mois 2. Elle est présente : 15 jours/mois pour les antalgiques non opioïdes (paracétamol, aspirine,

Plus en détail

Insuffisance cardiaque

Insuffisance cardiaque Insuffisance cardiaque Connaître son évolution pour mieux la vivre Guide d accompagnement destiné au patient et ses proches Table des matières L évolution habituelle de l insuffisance cardiaque 5 Quelles

Plus en détail

droits des malades et fin de vie

droits des malades et fin de vie DOCUMENT à CONSERVER ET À EMPORTER si VOUS êtes HOSPITALISé droits des malades et fin de vie La loi Leonetti Le respect de la personne Le rôle de votre médecin L accès aux soins palliatifs Photo couverture

Plus en détail

1 La scintigraphie myocardique au Persantin ou Mibi Persantin

1 La scintigraphie myocardique au Persantin ou Mibi Persantin La scintigraphie myocardique au Persantin ou Mibi Persantin Pour mieux connaître l état de votre cœur, votre médecin vous a demandé de passer une scintigraphie myocardique au Persantin. Cette fiche explique

Plus en détail