La collaboration avec les bénévoles entre appel et reconnaissance

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1 La collaboration avec les bénévoles entre appel et reconnaissance J. DORÉ & M. VIDAL, «Introduction générale. De nouvelles manières de faire vivre l Église», dans J. DORÉ & M. VIDAL (dir.), Des Ministres pour l Église, Paris, Bayard-Centurion-Fleurus- Mame-Cerf, 2001, p. 14. La question de départ est celle-ci : «quelle place ont les bénévoles dans nos actions pastorales?» Deux remarques me viennent à l esprit : l attribution des actions pastorales est faite au bénéfice des chargés d office. Ne sommes-nous pas là dans le rapport «administrateurs-administrés» héritage du clivage «clergélaïcat»? Quant au terme de «place», il renvoie à différents registres. Tout d abord à ce que j appellerais tout simplement le registre factuel : de fait, où sont ces laïcs bénévoles? Où les localiser? Ensuite, le terme renvoie au registre sociologique : il désigne la position sociale, que les sociologues qualifient de «statut». À celui-ci correspond le rôle qui en est l aspect dynamique 1. La localisation et surtout le positionnement des laïcs bénévoles dans le champ social ou ecclésial ont aussi à voir avec les représentations en cours dans les collectivités concernées. C est ce que j appellerais le registre socio-culturel. Autrement dit, comment se représente-t-on aujourd hui la place de ces laïcs? Comme des substituts des clercs ou comme des partenaires des pasteurs? Il y a aussi le registre théologique : que nous dit la place de ces laïcs bénévoles à propos de l édification de l Église et l annonce de l Évangile en ce lieu? Comment la comprendre dans la mission de l Église et l inculturation de la foi en ce lieu? Que nous dit-elle de l originalité du ministère des prêtres et, éventuellement, des diacres? Il y a enfin le registre canonique qui définit leur statut dès lors que ces laïcs bénévoles ont été appelés par les pasteurs à prendre part au ministère de l Église (lat. cura animarum ; cf. c ). Sous le bénéfice de ces remarques, la perspective dans laquelle je vais aborder la collaboration avec ces laïcs bénévoles est celle d une réalité pluriministérielle qui ne se réduit pas aux ministères de direction. 1 Le «statut» est la position occupée par l individu qui lui permet de jouer un «rôle social». Le rôle est l ensemble des conduites ou des comportements que la société assigne en conséquence aux individus occupant ce statut. Le rôle est dès lors ce qui est attendu de ces individus. En revanche, le statut est ce que son détenteur ou son titulaire est, selon sa position sociale, en droit d attendre de la part des autres. Le concept de rôle désigne «la configuration de modèles de conduites relativement stables associées à une position ou une fonction dans un système» (Cf. A.-M. ROCHEBLAVE-SPENLE, art. «Rôles et statuts», dans Dictionnaire de sociologie, Paris, Encyclopaedia Universalis Albin Michel, 1998, p ). Le concept sociologique de rôle suggère que l individu est un acteur dans le système social où il doit jouer plusieurs rôles (cf. J.-M. DUPREZ, art. «Rôles», dans G. FERRÉOL (dir.), Dictionnaire de Sociologie, Paris, Armand Colin, 2002, 3 e éd., p. 197).

2 1. Le poids des représentations Dans le sujet qui nous occupe, le poids des représentations sociales est indéniable 2. En tant que processus d élaboration perceptive et mentale de la réalité, les représentations sociales sont bâties autour d un noyau stable qui leur fournit à la fois un ancrage social et un schéma cognitif. Elles sont ancrées au sein d un groupe social et du système de valeurs qui lui est propre. Les représentations sociales ont en effet la vie dure. On ne change pas de représentation comme on change de chemise! Et pourtant, les représentations évoluent ; si elles sont le reflet d un groupe social, elles font aussi l objet de questions, de débats, de mises en cause et dès lors d évolution. Stabilité ne signifie donc pas fixité. Les représentations sont en effet historiques en un double sens : d une part, elles sont l histoire qu elles reflètent sous leur angle propre et, d autre part, elles font l histoire puisqu elles déterminent des croyances, des idées, des attitudes, etc. En matière de ministère ecclésial, les représentations sociales en cours véhiculent une approche du bénévolat des laïcs en termes de suppléance par rapport au monopole sacerdotal qui s est progressivement instauré vers la fin du premier millénaire 3. Ce monopole résultait d une structuration en cursus, sous la forme d une carrière culminant dans le sacerdoce des prêtres 4. Cette structuration a déterminé une représentation des prêtres en tant que ministres par excellence de l Église sur l arrière-fond du clivage séculaire entre le clergé et le laïcat. Cette représentation des prêtres se doublait autant qu elle se nourrissait d une représentation corrélative de la paroisse en termes de structure d encadrement des fidèles 5. Pendant de longs siècles en régime de chrétienté, et tout spécialement depuis le concile de Trente ( ), la paroisse a opéré comme facteur d intégration sociale. La vie paroissiale coïncidait avec la vie locale et les différentes dimensions de la vie des gens (résidence, travail, relations sociales, loisirs, culte, etc.). Ses ingrédients étaient une église, une communauté, un curé. Au fil des siècles, la paroisse a donc été le référent symbolique de l identité locale : «l église au milieu du village» suggérant à la fois la présence de l Église centrée sur le curé, localisée sur un territoire et dans une église qui marque les 2 Située au carrefour de la psychologie sociale, de la sociologie, de l anthropologie et de l histoire, la notion de représentation sociale peut être définie comme une «forme de connaissance socialement élaborée et partagée, ayant une visée pratique et concourant à la construction d une réalité commune à un ensemble social». Cf. G. FERRÉOL, art. «Représentations sociales», dans G. FERREOL (dir.), Dictionnaire de Sociologie, Paris, Armand Colin, 2002, 3 e éd., p Le monopole ministériel des prêtres qui s est ainsi instauré au fil des siècles a déterminé une approche de la vie ecclésiale, concrètement de la paroisse, essentiellement centrée sur le curé. «Sa figure de permanent ecclésial, écrit Bernard Sesboüé, amenait toutes les responsabilités à se concentrer sur lui : pastorale, catéchismes, finances, œuvres, transformation de l église, chorale, même Action catholique ( ) Il confisquait dans sa personne tous les ordres, étant à la fois portier, lecteur, acolyte, exorciste, sous-diacre, diacre et prêtre. Ce qui traduisait une réalité évidente, car il ouvrait l église, faisait toutes les lectures, quand il ne sonnait pas les cloches. Bref, tout le poids de l initiative et de l animation lui incombait» (B. SESBOÜE, Pour une théologie œcuménique, Paris, Éd. du Cerf, coll. «Cogitatio fidei» n 160, 1990, p. 283). 4 Voir l étude d Alexandre FAIVRE, Ordonner la fraternité. Pouvoir d innover et retour à l ordre dans l Église ancienne, Paris, Éd. du Cerf, coll. «Cerf-Histoire», Cf. G. ROUTHIER, «La paroisse : ses figures, ses modèles et ses représentations», dans G. ROUTHIER & A. BORRAS, Paroisses et ministère. Métamorphoses du paysage paroissial et avenir de la mission, Paris-Montréal, Médiaspaul, 2001, p

3 esprits et renvoie, au moins implicitement, à l encadrement des fidèles. Certes depuis une quarantaine d années au moins, dans certains pays la diminution du nombre de prêtres a entraîné le recrutement de laïcs appelés à collaborer comme agents pastoraux rétribués pour leur engagement ecclésial. Dans un sens, cette émergence de permanents d Église a été comprise comme une suppléance des prêtres désormais moins nombreux. Au bout de quelques décennies, les laïcs professionnels de la pastorale ont fini par faire partie du paysage ecclésial. Venus en renfort aux prêtres ils sont qu on le veuille ou non perçu comme le (nouveau) clergé, c est-à-dire du côté des administrateurs et corrélativement les paroissiens ou les fidèles en général étant l objet de leur ministère, leurs administrés. L air de rien, s est ainsi perpétué le clivage ancien entre sujets actifs et sujets passifs dans la vie ecclésiale. Autrement dit, c est l image d une Église à desservir qui se maintient et non pas (encore) l image d une Église où tous sont partie prenante de sa mission d annonce de l Évangile. Pour beaucoup, l Église c est encore l affaire des curés et des autres permanents! En revanche, dans la théologie commune depuis Vatican II, les perspectives de l Église «peuple de Dieu», «Corps du Christ» et «Temple de l Esprit» autant que «communion de grâce» mettent chacune en valeur le sacerdoce commun, le partenariat ecclésial, la coresponsabilité baptismale de tous, la participation à la mission. N y a-t-il pas un décalage entre cette ecclésiologie théorique, les représentations cléricales et les pratiques sur le terrain? C est bien pour favoriser un engagement des baptisés et plus spécialement une collaboration de laïcs bénévoles que nous réfléchissons sur les fondements de leur appel et les conditions de leur reconnaissance. 2. La primauté de l Église et de sa mission en ce lieu Sous l effet du mouvement liturgique, des études patristiques et des recherches bibliques qui ont préparé Vatican II, ce concile a mis en valeur la mission de l Église au cœur de l histoire comme sacrement du salut, la vocation des fidèles en vertu de leur baptême, leur participation à la vie de grâce et à la mission de salut, la légitime autonomie du temporel et la valeur de l apostolat des laïcs. Il importe de bien situer la mission de l Église qui n a pas son but en elle-même. La mission de l Église se déploie dans la tension d un «déjà-là» du Royaume au cœur de l histoire promise à son achèvement «pas encore» réalisé. Cette perspective à la fois historique et eschatologique est symptomatique du dépassement du rapport binaire «Église-monde» en faveur d un rapport ternaire «histoire-église-royaume», le Royaume faisant irruption par l incarnation du Fils, sa Pâque et la Pentecôte de l Esprit pour porter l histoire à son achèvement. Dans cette dynamique, l Église est à la fois signe et réalisation de ce que Dieu fait avec l humanité 6. La mission de l Église ce pour quoi elle est attendue 6 Cf. J.-M.R. TILLARD, Église d Églises. L ecclésiologie de communion, Paris, Éd. du Cerf, coll. «Cogitatio fidei» n 143, 1987, p Ancré dans le Christ Seigneur, l engagement du peuple de Dieu résulte de la volonté passionnée d arracher l humanité à sa détresse et de donner lieu à l humanité-selon-dieu (cf. p. 131). 3

4 dans l histoire, n est-elle pas d édifier l humanité en Corps du Christ habité par l Esprit Saint et, de ce fait, de l établir en sa qualité de peuple de Dieu? 7 L Église n est donc pas face au monde comme si elle était en dehors de l histoire : elle est ce transit de l histoire vers ce à quoi celle-ci est promise 8. Ce peuple que Dieu convoque au cœur de l histoire est envoyé pour faire part de la communion de grâce dont il vit, à tous les êtres humains dans leur destinée collective et dans leurs existences individuelles. Il leur en donne les signes et pose pour eux les gestes de l alliance. À ce propos, il y a lieu d affirmer la primauté de l ecclesia, comme «Église-sujet», comme sujet d action, porteur de la Parole annoncée, célébrée et vécue, par lequel Dieu convoque l humanité à l alliance 9. En son sein, les hommes et les femmes qui la composent l «Église de sujets» répondent à l initiative première de son amour. Tous ensemble et chacun pour sa part, ils se découvrent appelés à répondre à ce que Dieu attend d eux. La grande majorité d entre eux sont des fidèles laïcs (cf. LG 31a.b ; CIC 1983 c ; c ; cc ). 3. La condition commune de tous les baptisés C est au sein de l Église l Église tout entière, les Églises locales et chaque communauté ecclésiale qu il convient de considérer les baptisés, en particulier les laïcs, et de ressaisir leur place et leur rôle au service de l Évangile, parmi leurs contemporains, leurs frères et sœurs en humanité, tous étant en chemin vers l accomplissement attendu ou espéré de l histoire. Plongés dans la mort et la résurrection du Fils pour vivre de son Esprit, les fidèles ont été inscrits dans une filiation et une fraternité. Rétablis dans leur dignité d enfants de Dieu, ils sont en effet devenus fils adoptifs dans le Fils unique ; enfants d un même Père, ils découvrent en même temps que des frères et des sœurs leur ont été donnés. En vertu même de l événement du baptême et de ce à quoi il donne lieu, l Église est foncièrement une fraternité. Dès lors qu ils ont été touchés, à 7 «La vocation de l Église, écrit le Père H. Legrand, l objet de son ministère est de mettre en rapport la désunion des hommes avec l unité plénière qui leur est acquise dans le Christ. Cette perspective est proprement eschatologique : tous les justes, depuis Adam, depuis Abel le juste jusqu au dernier élu, se retrouveront rassemblés auprès du Père dans l Église universelle (LG 2). Dans la relation dynamique ainsi instaurée entre (l unité de) l Église et (l unité de) l humanité, l Église joue un rôle de ferment : l Église catholique, efficacement et perpétuellement, tend à récapituler l humanité entière avec tout ce qu elle comporte de biens sous le Christ-chef dans l unité du Saint-Esprit (LG 13)» (H. LEGRAND, «Nouveaux accents requis en théologie des ministères», Spiritus 143 [1996], p. 161). 8 «Dès maintenant présente sur cette terre, elle (l Église) se compose d hommes, de membres de la cité terrestre, qui ont vocation de former, au sein même de l histoire humaine, la famille des enfants de Dieu, qui doit croître sans cesse jusqu à la venue du Seigneur. ( ) À la fois assemblée visible et communauté spirituelle, l Église fait ainsi route avec toute l humanité et partage le sort terrestre du monde ; elle est comme le ferment et, pour ainsi dire, l âme de la société humaine appelée à être renouvelée dans le Christ et transformée en famille de Dieu» (GS 40 2). 9 C est au sein de l «Église-sujet» que se comprend l «Église de sujets» selon la distinction de H. LEGRAND, «Le développement d Églises-sujets. Une requête de Vatican II. Fondements théologiques et réflexions institutionnelles», dans G. ALBERIGO (éd.), Les Églises après Vatican II. Dynamisme et prospective. Actes du colloque international de Bologne, Paris, Beauchesne, 1981, p

5 quelque degré que ce soit, par la Parole de Dieu, les baptisés ont tous à répondre de la grâce qui leur a été faite et à prendre part ensemble à l annonce de l Évangile, mais chacun selon sa vocation, ses charismes ou son ministère (cf. 1 P 4,9). Membres de Jésus-Christ, prêtre, prophète et roi, ils participent en effet à sa triple fonction prophétique, sacerdotale et royale. Par l accomplissement joyeux et persévérant de leur vocation baptismale, les chrétiens deviennent ainsi les pierres vivantes de ce temple spirituel qu est l Église (1 P 2,5 ; cf. 1 Co 3, 16 ; 6, 19). L Esprit Saint lui prodigue ses dons multiples et variés en écho à l accueil de l Évangile et à sa célébration croyante dans les sacrements de l Église (cf. Ga 5, 22 ; 1 Co 12, 4 ; Ép 4, 11-12). Il anime l Église, lui permet de prendre corps et fait son unité. Il est en même temps à l origine de la mission : l Esprit envoie les baptisés faire part de la Bonne Nouvelle de la présence gracieuse de Dieu. Selon une formule bien frappée et énoncée dans une perspective trinitaire, Jean Rigal aime à dire : «Tous (sont) égaux dans le peuple convoqué par le Père, tous (sont) différents dans l unique Corps du Christ, tous (sont) animés et unis par les dons de l Esprit» 10. La «coresponsabilité de tous» correspond sur le plan de la communauté ecclésiale de l Église entendue comme «Église-sujet» à la synodalité ecclésiale, celle-ci étant une qualité de l Église qui tient conseil en vue de la réalisation de l œuvre commune, l annonce de l Évangile en ce lieu. Si la coresponsabilité baptismale désigne une qualité des baptisés en tant qu individus, le concept de synodalité désigne un trait de l Église en tant que communauté. La synodalité est une qualité constitutive de la communion ecclésiale dont elle est l expression ; elle suggère l idée de se tenir et de demeurer ensemble autant que celle de cheminer ensemble, chacun selon son rythme 11. La synodalité connote le concours de tous à l œuvre commune (cf. LG 30 in fine). La diversité des dons de l Esprit par lesquels tous contribuent à cette œuvre constitue la communion ecclésiale que l Esprit sanctifie (cf. 1 Co 3,16-17 ; 12,4-11). L Église a sa cohérence et son sens dans cette merveilleuse variété ; celle-ci contribue à réaliser une «admirable unité» (cf. LG 32c). 4. Les ministères dans et pour l Église en ce lieu La communion ecclésiale est foncièrement charismatique du fait des dons divers faits à chacun pour le bien de tous en vue de l édification du Corps tout entier (cf. Rm 12,4-8 ; 14,19 ; 1 Co 10,17 ; 12,12-27 ; Ep 1,23 ; 4,4.25 ; 5,30). L Église est dès lors une communion organique, diversifiée et plurielle de dons de l Esprit Saint 10 J. RIGAL, L Église en chantier, Paris, Éd. du Cerf, 1994, p Cf. A. JOIN-LAMBERT, Les liturgies des synodes diocésains français , Paris, Éd. du Cerf, coll. «Liturgie» n 15, 2004, p Celui-ci attire notre attention sur l étymologie suivante : le préfixe sun- [avec] et le mot odos avec esprit doux du dialecte attique équivalent à oudos en grec classique [seuil] ; «le mot synode, dit-il, désigne littéralement le fait de franchir le même seuil, de demeurer ensemble, donc de se réunir». 5

6 agissant au sein de la communauté ecclésiale. C est sur cet arrière-fond autant que sur ce fondement qu il faut réfléchir sur les ministères 12. Les charismes sont une condition nécessaire au déploiement des ministères. En ce sens, il faut affirmer la dimension également organique des ministères du fait qu ils reposent sur les charismes correspondants par lesquels l Église prend corps à l écoute de la Parole de Dieu et par la célébration des sacrements. En vertu de leur dimension organique à l instar des charismes, les ministères se comprennent et sont mis en œuvre dans l Église comme les tâches indispensables à son édification en ce lieu. Les ministères se situent comme des services de ce que la communauté est appelée à faire et à vivre 13. Outre leur dimension organique, les ministères ont en effet une dimension objective en ce sens qu ils consistent en un ensemble de tâches à faire et à signifier. Ces tâches concernent la «cure d âmes» (lat. cura animarum), la prise en charge des gens quant à leur devenir chrétien et à leur faire Église, à savoir la sollicitude pastorale. Celle-ci est également évoquée par cette autre expression de «charge pastorale» (lat. cura pastoralis), littéralement la (prise en) charge pastorale (des gens) 14. Elle consiste en une pluralité de tâches, diverses et complémentaires, objectivement déterminées qui concourent à la sanctification du peuple de Dieu comme corps ecclésial du Christ dans l Esprit saint. Au sein et au service de la communauté ecclésiale, les ministères ont tous trait à la cura animarum. Ils impliquent que leurs titulaires respectifs aient tous conscience de participer à quelque chose qui leur est commun, à savoir la (prise en) charge (des gens). D où la requête inhérente à tout ministère de participer à cette sollicitude (commune) de tous. Sur le plan proprement canonique, cette dimension objective se traduit le cas échéant dans l ensemble des obligations et des droits ainsi que des attributions, compétences et autres habilitations que le droit canonique établit. Sous cet angle, la dimension objective des ministères correspond à la stabilité des charges (lat. munera) et des fonctions (lat. officia), stabilité qui résulte des obligations et des droits inhérents aux unes et aux autres, en vertu de la législation canonique universelle ou particulière ou du décret administratif de l autorité compétente (cf. c et 2). 12 La question de la diversité des ministères n était pas comme telle une question à l ordre du jour de Vatican II. Plusieurs textes en font cependant mention. Je cite en premier lieu et in extenso ce passage du Décret sur l activité missionnaire de l Église : «En outre, pour l implantation de l Église et le développement de la communauté chrétienne, sont nécessaires des ministères divers [c est moi qui souligne] qui, suscités par l appel divin du sein même de l assemblée des fidèles, doivent être encouragés et respectés par tous avec un soin empressé: parmi eux, il y a les fonctions des prêtres, des diacres et des catéchistes, et l Action catholique. De même, les religieux et les religieuses remplissent, soit par leur prière soit par leur dévouement actif, une tâche indispensable pour enraciner dans les cœurs le Règne du Christ, l y fortifier et l étendre plus au loin» (AG 15i). La suite du Décret explicite ce passage (cf. AG 16,17,19 et 21). Les autres passages de Vatican II qui évoquent la diversité des ministères sont : SC 26, 4b1 ; LG 7c, 12b, 13c, 18a, 20b, 28a, 32c, 33c ; AA 2b ; UR 2b ; GS 32d. 13 Y. CONGAR, «Mon cheminement dans la théologie des ministères», dans Ministères et communion ecclésiale, Paris, Éd. du Cerf, 1971, p Cette approche «objective» des charges et fonctions ecclésiales peut contrebalancer une approche «subjective» déterminée par la considération du titulaire de ces charges. L Église latine focalise ses préoccupations sur le sujet d un ministère. Cette focalisation est repérable dans les campagnes de «vocations». Elle risque entre autres de mettre en valeur la (recherche de) sainteté du ministre, incontestablement souhaitable, au détriment de l objet de son ministère, à savoir la sanctification du peuple de Dieu. 6

7 Aux dimensions organique et objective des ministères, vient s ajouter la dimension symbolique basée sur le rapport dialectique entre «tous» et «quelquesuns». Les ministères «disposent l Église à sa mission» 15. Au sein du Corps ecclésial du Christ édifié par l Esprit Saint parmi les fidèles (lat. inter christifideles, cf. c ) quelques-uns assument ainsi une fonction particulière au service de tous sous la présidence d un seul, qui figure le Christ, tête de son Corps 16. Une fois établies ces dimensions organique, objective et symbolique des ministères, il y a lieu d évoquer la distinction qui découle de l ordination. Parmi les ministères, il y a en effet ceux pour lesquels on est «ordonné», c est-à-dire investi par ordination, à savoir par l imposition des mains et l épiclèse accompagnée de la prière consécratoire. Nous avons affaire ici à la dimension sacramentelle de ces ministères dès lors que l ordination est une investiture sacramentelle par laquelle est conférée une grâce pour le ministère. La pratique de l Église et sa tradition attestent que ces ministères sont structurants et non seulement constitutifs : ils attestent l apostolicité foncière de l Église, c est-à-dire son ancrage dans la foi apostolique héritée des apôtres et vécue dans l Esprit, dans une communion à la fois diachronique (au fil des siècles) et synchronique (entre les Églises locales). L investiture sacramentelle institue dans le ministère «apostolique» dans le double sens que ce ministère s inscrit dans la foulée de la mission confiée par Jésus-Christ aux Douze apôtres et que, de ce fait, il garantit l apostolicité de la foi 17. Le sacrement de l ordre donne la grâce pour ce ministère ; il prend ceux que l Église appelle dans toute leur vie et pour toute leur vie, de manière irréversible, le don de Dieu étant sans repentance. À ce titre, le ministère ordonné des évêques, des prêtres et des diacres marque une asymétrie au sein de peuple de Dieu une différence signifiante pour signifier et réaliser qu il n y a d Église que par la grâce de Dieu, mais non sans l adhésion croyante des fidèles. Ceux-ci expriment qu il n y a pas d Église sans la foi ; ceux-là qu il n y a pas d Église sans la grâce. On a ici le rapport proprement symbolique évoqué à l instant pour tous les ministères. Ce rapport «quelques-uns» 15 Je cite volontiers cette formule de Mgr J. Doré et du Prof. M. Vidal : «Pour que l Église vive et remplisse sa mission de service de l Évangile en ce monde, il faut que, en elle, certains acceptent de servir pour la disposer à sa mission autrement dit : quelques-uns acceptent d assurer en son sein des ministères» (J. DORÉ et M. VIDAL, «Introduction générale. De nouvelles manières de faire vivre l Église», dans J. DORÉ & M. VIDAL [dir.], Des Ministres pour l Église, Paris, Bayard Éditions /Centurion Fleurus-Mame Éd. du Cerf, coll. «Documents d Église», 2001, p. 14). 16 Pour illustrer ce rapport proprement symbolique entre deux composantes en lien mutuel par la référence à un tiers qui les fait tenir dans une relation de réciprocité, le texte néo-testamentaire emblématique est ce passage de la lettre aux Éphésiens : «c est lui qui a donné certains comme apôtres, d autres comme prophètes, d autres encore comme évangélistes, d autres enfin comme pasteurs et chargés de l enseignement, afin de mettre les saints en état d accomplir le ministère pour bâtir le corps du Christ [ ] et c est de lui [qui est la tête] que le corps tout entier, coordonné et bien uni grâce à toutes les articulations qui le desservent, selon une activité répartie à la mesure de chacun, réalise sa propre croissance pour se construire lui-même dans l amour» (Ep 4, ). Sur ce rapport dialectique entre «tous» et «quelques-uns» en référence à «un» (signifié par ailleurs par le ministère de présidence), on trouvera des allusions néo-testamentaires commentées par H. LEGRAND, «Le rôle des communautés locales dans l appel, l envoi, la réception et le soutien des laïcs recevant une charge ecclésiale», LMD 215 (1998), p En théologie catholique, les ministères ordonnés représentent l apostolicité du ministère et son rôle de garantie de l apostolicité de la foi, ils rappellent que le Corps ecclésial tient de Dieu, par le Christ dans l Esprit, et ils signifient la présence du Ressuscité, tête de ce Corps, qui dans l Esprit le rassemble et l envoie pour ouvrir l histoire à son achèvement, à la plénitude à laquelle, par grâce, elle est promise. 7

8 et «tous» trouve dans le ministère apostolique une consistance particulière qui fait tenir ensemble le Corps ecclésial et ses ministres ordonnés sous la grâce de Dieu. 5. Les ministères confiés à des laïcs Le ministère ordonné, écrit le Père Bernard Sesbouë sj, ne confisque pas toute la réalité ministérielle de l Église 18. D autres fidèles que les clercs se voient confier des charges ou des fonctions ecclésiales indispensables pour l accomplissement de la mission de l Église (c. 228, cf. c. 145). On se rappellera les propos des Pères de Vatican II dans l introduction du chapitre relatif aux laïcs dans la Constitution dogmatique sur l Église : «Les pasteurs sacrés savent bien l importance de la contribution des laïcs au bien de l Église entière. Ils savent qu ils n ont pas été eux-mêmes institués par le Christ pour assumer à eux seuls tout l ensemble de la mission salutaire de l Église à l égard du monde, leur tâche magnifique consistant à comprendre leur mission de pasteurs à l égard des fidèles et à reconnaître les ministères et les grâces (lat. ministrationes et charismata) propres à ceux-ci, de telle sorte que tout le monde à sa façon et dans l unité apporte son concours à l œuvre commune» (LG 30). Théologiquement parlant, c est en vertu de leur baptême, en fonction des charismes qui sont les leurs, que les laïcs sont susceptibles d être appelés par l Église quelles que soient les modalités de cet appel et du discernement qu il présuppose pour assumer des services ou des ministères indispensables pour édifier l Église et contribuer à sa mission en ce lieu. Ils participent «de plus près» à la charge pastorale (cf. AA 24f). Même s ils fondent la participation à la vie ecclésiale le sacerdoce commun à tous les fidèles, le baptême et les charismes comme tels ne justifient pas l attribution et a fortiori l exercice d un ministère. Encore faut-il être appelé ou sollicité à cet effet, quelles que soient la modalité et l instance d appel. Cela vaut aussi bien pour les laïcs en mission ecclésiale que pour la multitude de laïcs, la plupart bénévoles, qui se dévouent dans un service ou un ministère. Les services et ministères présupposent des charismes : ceux-ci sont nécessaires, mais pas suffisants, ils doivent s accompagner d un appel de l Église 19. Aussi, plutôt que de parler de «ministères laïcs», je préfère parler de «ministères confiés à des laïcs» ou de «ministères de laïcs» 20. De soi, les clercs sont pour le service de l Église en vertu même de l ordination qui les habilite à recevoir concrètement un ministère : à la différence de la cléricature, le laïcat comme tel ne destine pas au ministère. Mais si des laïcs sont appelés au service des communautés, c est parce que, en vertu de la grâce de leur baptême et de 18 B. SESBOÜÉ, N ayez pas peur! Regards sur l Église et les ministères aujourd hui, Paris, DDB, coll. «Pascal Thomas. Pratiques chrétiennes» n 12, 1996, p Cf. A. BORRAS, «Les ministères laïcs. Fondements théologiques et figures canoniques», dans A. BORRAS (dir.), Des laïcs en responsabilité pastorale? Accueillir de nouveaux ministères, Paris, Éd. du Cerf, coll. «Droit canonique et droit civil ecclésiastique», 1998, p C est aussi le choix de J. RIGAL, L Église en quête d avenir. Réflexions et propositions pour des temps nouveaux, Paris, Éd. du Cerf, coll. «Théologies», 2003, p

9 leurs charismes respectifs, l Église estime devoir les appeler pour la disposer à sa mission. Du fait qu ils se voient confier un ministère, ces nouveaux acteurs de la pastorale que sont les laïcs induisent, qu on le veuille ou non, un «nouveau visage d Église» 21, vu la diversification de la structure ministérielle et la participation plus large de laïcs au fonctionnement ecclésial et au témoignage évangélique. C est ainsi que se déploie, depuis quelques décennies, la diversité des services et des ministères de quelques-uns sous la présidence des pasteurs au service de tous. La diversité des charismes et des ministères permet que prenne corps une Église «peuple de Dieu» au sein de laquelle se déploie une véritable pluriministérialité de catéchistes, de liturges, de visiteurs de malades, d animateurs dans les différents domaines de la vie paroissiale et dans les aumôneries de tous genres, etc. 6. Quelques conséquences sur la vie ecclésiale En paroisse, le curé n est plus au centre, les laïcs tournant autour de lui. C est désormais le prêtre qui «tourne» allant de l une à l autre communauté locale et retrouvant ainsi une certaine «itinérance conforme au ministère apostolique». Selon Mgr Albert Rouet, en vertu de l ordination, il revient aujourd hui au prêtre d engendrer à la foi (paternité spirituelle), de rassembler l Église de Dieu par le Christ dans l Esprit (communion ecclésiale) et de nourrir en elle, par la mission, l inquiétude de l universel (ouverture missionnaire) 22. Cette triple dimension va de pair avec un nouveau type de présence des prêtres et un exercice du ministère curial sur le mode de l itinérance. De plus, vu l émergence d un laïcat impliqué de façon responsable dans les différentes facettes de la vie paroissiale et de son témoignage évangélique, il importe que les curés reconnaissent et promeuvent la mission des laïcs dans l Église et dans la société (cf. c et c ) et s associent des laïcs qui participeront étroitement avec eux à l exercice de la charge pastorale (cf. c. 519 in fine). Cette diversité d acteurs encourage chacun d eux à trouver la juste distance, nécessaire et salutaire, par rapport au ministère que chacun se voit confier dans l Église. C est une conséquence bénéfique pour l ensemble du corps ecclésial. La diversité des acteurs permet aux uns et aux autres de cultiver, sur base de cette distance, la conscience de participer ensemble et chacun pour sa part à cette commune sollicitude pour la prise en charge des gens (lat. cura animarum). Cette diversité est aussi une chance pour une meilleure inculturation de la foi et devient dès lors un gage supplémentaire de catholicité de l Église en ce lieu 23. Cette inculturation est certes déjà favorisée par l engagement des agents pastoraux ou laïcs en mission ecclésiale, ayant reçu un office (lat. officium). Ces professionnels ont apporté au service de la pastorale leur sensibilité propre, 21 Cf. L.-M. CHAUVET, «Les ministères de laïcs : vers un nouveau visage de l Église?», LMD 215 (1998), p A. ROUET (e.a.), Un nouveau visage d Église. L expérience des communautés locales à Poitiers, Paris, Bayard, 2005, p Cf. H. LEGRAND, «La réalisation de l Église en un lieu», dans B. LAURET, F. REFOULÉ (dir.), Initiation à la pratique de la théologie, T.III, dogmatique 2, Paris, Éd. du Cerf, 1983, p

10 l engagement laïc c est-à-dire la réalité de leur vie séculière par leur mariage et les responsabilités familiales, leur implication éventuelle dans la vie associative, etc. Dans nos diocèses, les agents pastoraux laïcs rémunérés offrent bien souvent aux autres fidèles et plus largement aux gens une proximité relationnelle et une disponibilité de temps qui favorisent l accueil des personnes qui s adressent à l Église. Les laïcs en mission ecclésiale contribuent à l inculturation de la foi. C est un fait. Il en est a fortiori de même en ce qui concerne les laïcs bénévoles qui œuvrent au service des communautés. Parce qu ils ne sont pas perçus comme des clercs que beaucoup se représentent, à tort ou à raison, loin du commun des mortels et, de plus, surchargés et souvent pressés, ni même des professionnels rémunérés pour leur ministère, ces laïcs bénévoles qui se voient confier une charge ecclésiale (lat. munus) sont les artisans au quotidien d une présence de l Église dans leur environnement et surtout les promoteurs d un compagnonnage, simple et discret, avec nos contemporains susceptibles d être intéressés par le fait chrétien Articulation des ministères et triple modalité d exercice Il ne faudrait pas se laisser emporter par une vision de cette pluriministérialité tellement enchantée qu elle nous fasse oublier les difficultés et les résistances sur le terrain. Ma conviction est claire et nette en la matière : il ne suffit pas d une bonne théologie des ministères ni d une lettre de mission bien rédigée pour que, sur le terrain, avec les autres partenaires, prêtres, diacres et autres laïcs missionnés, la collaboration se passe de manière satisfaisante. Certes, il préciser les conditions de formation de ces laïcs qui a priori ne peuvent consacrer beaucoup de temps à cela. Il faut veiller à leur sélection en fonction des besoins du terrain et en tenant compte de leurs charismes, à leur désignation (appel-investiture-envoi, éventuellement avec un rite liturgique), à une lettre de mission pour la charge confiée (pas nécessairement de la part de l évêque diocésain, mais tout simplement du responsable pastoral sur le terrain), à leur encadrement et accompagnement (bilan annuel, évaluation institutionnelle, etc.). Leur légitimité sera essentiellement de compétence et d expertise, par la force des choses ; mais une investiture liturgique outre que simplement administrative contribuera à leur reconnaissance dans la mission confiée. Pour une bonne articulation de leur mission avec celle des permanents d Églises, prêtres, diacres et autres permanents rémunérés, il faut songer aux composantes personnelles, psychologiques, organisationnelles et spirituelles pour agencer les personnalités, leurs charismes respectifs, leur ministère effectif «pour le bien de tous et en vue de l édification de l Église» Cf. les observations et analyses sociologiques de C. BERAUD, Prêtres, diacres, laïcs. Révolution silencieuse dans le catholicisme français. Préface de Danièle Hervieu-Léger, Paris, PUF, coll. «Le lien social», Le lyrisme en la matière ne doit pas nous cacher les risques toujours possibles de repli sur soi de certains ministres, de monopolisation de leur charge, de constitution d une nomenklatura face aux autres fidèles, bref de dérives multiples et variées 10

11 Le dialogue œcuménique nous rend sensibles à ce qu il est convenu d appeler la triple modalité d exercice du ministère ecclésial. C est ainsi qu en écho aux recommandations adressées aux Églises, tous les ministères et pas seulement le ministère pastoral de présidence gagnent à être exercés selon une dimension personnelle («un»), collégiale («quelques-uns») et communautaire («tous») dans une articulation réciproque 26. Dans l Église latine, nous sommes habitués depuis plus d un millénaire à l exercice personnel du ministère. Il s agit dans le cas présent de l attention qui est portée et de la valeur qui est donnée au titulaire d un service ou d un ministère. C est la dimension personnelle du ministère. Mais il y a également la dimension collégiale au sens large du terme, c est-à-dire «en équipe». C est la perspective de ce que les anglo-saxons appellent le collaborative ministry. Il s agit en l occurrence de prendre part à une charge ecclésiale à laquelle on participe avec d autres. Le ministère ne se réduit pas à son titulaire ; il consiste, avons-nous dit, en un ensemble de tâches à faire et à signifier, objectivement déterminées. Dans cette perspective, il y a lieu de se demander s il ne faut pas valoriser à bon escient l esprit d équipe et le travail en commun ou de concert qu il requiert. La collaboration dans le ministère est sans doute un excellent antidote à la monopolisation des tâches, aux baronnies et autres mandarinats qui finissent par faire croire à leurs titulaires qu ils sont les seuls susceptibles de les exercer. On n est pas ministre tout seul. On n exerce pas non plus un ministère de manière isolée. On est ministre dans l Église, au service de sa mission, pour la cause de l Évangile. Il y a enfin la dimension communautaire du ministère au sens où celui-ci doit être exercé au sein et au service de la communauté ecclésiale. Cette «évidence» gagne cependant à être souvent rappelée. C est ici que l on mesure l importance des instances synodales comme les Conseils pastoraux, organes de concertation où la communauté ecclésiale tient conseil pour vérifier son tonus évangélique et sa capacité de porter la mission en ce lieu. Il y va de la synodalité de l Église dans ses traductions institutionnelles comme un synode diocésain en tant qu événement (cf. cc ) ou un Conseil pastoral du diocèse (cf. cc ) ou de paroisse (cf. c. 536) en tant qu institutions permanentes. L apprentissage récent d un exercice partagé, collégial, du ministère ne doit pas négliger la promotion de la coresponsabilité baptismale de tous ni son expression institutionnelle par les Conseils d Église. Négliger cette référence à «tous» dans la mise en œuvre des ministères confiés à des laïcs, ce serait courir le risque de replonger dans un clivage entre administrateurs et administrés, entre membres actifs, les ministres, et sujets passifs, le reste des baptisés. 8. En guise de conclusion qu un regrettable angélisme nous ferait oublier! Pas plus que les prêtres de jadis, les laïcs rémunérés ou bénévoles ne sont prémunis a priori face aux tentations de ce genre. 26 Cf. FOI ET CONSTITUTION, Baptême, eucharistie et ministère, Presses de Taizé-Centurion, 1982, 3e partie, n 26, p

12 La place des bénévoles est indéniable. Elle s inscrit sur l arrière-fond de la primauté de la mission de l Église en ce lieu dans laquelle tous les fidèles, chacun pour sa part, sont impliqués. Leur conscience de participer à la mission doit encore se développer. Elle conduit déjà beaucoup de laïcs à se rendre disponibles et à s engager d une manière significative sur leur terrain. Il importe cependant de bien déterminer leur mission, notamment par rapport à leur responsable hiérarchique ainsi que par rapport aux autres chargés d office rémunérés et autres bénévoles. Que serait la réalité actuelle des paroisses et autres lieux d Église sans ces bénévoles qui donnent du temps, du talent et du cœur pour assumer des tâches indispensables pour l annonce de l Évangile, le service de la prière, l accueil, l entraide et la charité? Ils ont bel et bien leur place dans l édification de l Église et dans l annonce de l Évangile en ce lieu. Leur position dans le champ ecclésial en fait des acteurs indispensables dans la mission de l Église locale. De droit et de fait, dans nos contrées, l Église catholique ne repose plus principalement sur le clergé. N est-ce pas finalement un des acquis majeurs de Vatican II à près d un demi-siècle de sa clôture? Dans cette perspective, les laïcs en mission ecclésiale et plus largement les autres laïcs engagés bénévolement dans les communautés, aumôneries ou services contribuent de toute évidence à une véritable réception du dernier concile 27. Alphonse BORRAS, vicaire général du diocèse de Liège Professeur à l Université catholique de Louvain Chargé d enseignement à l Institut catholique de Paris 27 Mon collègue Gilles Routhier considère que le processus de réception d un concile s opère traditionnellement par ses décrets d application, c est-à-dire en définitive par les pratiques ecclésiales auxquelles ils donnent lieu. C est particulièrement le cas dans trois domaines majeurs : la liturgie, la catéchèse et le gouvernement ecclésial. Je renvoie volontiers à son recueil d articles G. ROUTHIER, Vatican II, Herméneutique et réception, Montréal, Éd. Fides, 2006, en particulier p

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