RAPPORT ANNUEL 2007 POLITIQUE EN MATIERE DE SURVEILLANCE DU MARCHE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "RAPPORT ANNUEL 2007 POLITIQUE EN MATIERE DE SURVEILLANCE DU MARCHE"

Transcription

1 RAPPORT ANNUEL 2007 POLITIQUE EN MATIERE DE SURVEILLANCE DU MARCHE

2

3 RAPPORT ANNUEL 2007 Politique en matière de surveillance du marché

4 2 Service public fédéral Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie Rue du Progrès, 50 B BRUXELLES N d entreprise : tél Pour les appels en provenance de l étranger : tél Editeur responsable : Marc Van Hende Directeur général Direction générale du Contrôle et de la Médiation Boulevard Simon Bolivar, 30 B-1210 BRUXELLES Dépôt légal : D/2008/2295/19 S /

5 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» TABLE DES MATIERES LISTE DES ABREVIATIONS...7 Avant-propos Introduction LA MISSION DU SPF ECONOMIE LES DIRECTIONS GENERALES ORGANIGRAMME CONTROLER ET SURVEILLER LE MARCHE Veiller à une approche transversale au niveau du SPF Economie Veiller à une surveillance intégrée efficiente et à un contrôle efficace Lutter efficacement contre toutes les pratiques relatives à la fraude économique LA DIRECTION GENERALE DU CONTROLE ET DE LA MEDIATION AU SEIN DU SPF ECONOMIE La Direction générale du Contrôle et de la Médiation DE L INSPECTION ECONOMIQUE A LA DG DU CONTROLE ET DE LA MEDIATION MISSION ET OBJECTIFS DE LA DGCM La mission de la DGCM Les objectifs stratégiques de la DGCM LA DGCM : L AUTORITE DE SURVEILLANCE DU RESPECT DE LA LEGISLATION ECONOMIQUE LA DGCM : ACTIVE DANS LA RESOLUTION ALTERNATIVE DE LITIGES EN MATIERE ECONOMIQUE LA DGCM : UNE STRUCTURE AU SERVICE DES ACTEURS ECONOMIQUES...30 Services régionaux MOYENS EN BUDGET ET EN RESSOURCES HUMAINES POUR L ANNEE

6 4 3. Activités 2007 de la DG du Contrôle et de la Médiation LA MEDIATION : RESOLUTION ALTERNATIVE DE LITIGES Répondre aux plaintes et demandes d informations individuelles Coordination de la 2 ème enquête générale «Garantie» Médiations sectorielles Développement de nouveaux instruments pour encourager le règlement alternatif des litiges LA PROTECTION ET LA SECURITE DES CONSOMMATEURS La protection du consommateur La santé et la sécurité physique du consommateur POUR UNE CONCURRENCE HONNETE ET LOYALE Banque-Carrefour des Entreprises et le guichets d entreprise Accès à la profession Activités exercées par des étrangers Commerce ambulant Professions intellectuelles prestataires de services Repos hebdomadaire - Heures d ouverture et de fermeture Travail frauduleux à caractère artisanal Urbanisme et implantations commerciales Les périodes de pré-soldes LA DGCM ET LA LUTTE CONTRE LES ARNAQUES Fraude par téléphone SPAM Lettres nigérianes Vente pyramidale...91

7 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» Fausses loteries Vente d accessoires de tables - porcelaine de Limoges, objets en cristal, couverts, articles textiles Annuaires professionnels DROITS INTELLECTUELS Droits d auteur et droits voisins Lutte contre la contrefaçon et la piraterie des droits de propriété intellectuelle CONTROLES CONCERNANT L ORGANISATION DU MARCHE UE ET LES DENREES ALIMENTAIRES Coordination de la lutte contre la fraude économique Contrôles de la réglementation économique concernant le secteur de l alimentation Contrôles des organisations du marché UE Enquêtes spécialisées de produits dans le cadre de l aide de l UE LA DGCM ET LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE Règlement (CEE) 4045/89, subsides FEOGA Compensations industrielles Aéronautique Agence spatiale européenne Assistance à l OLAF en application du règlement (Euratom, CE) 2185/ LA DGCM ET L INTERNATIONAL Collaboration multilatérale dans l Union européenne Collaboration bilatérale Collaboration au sein du Réseau international de contrôle et de protection des consommateurs (RICPC)

8 Collaboration au sein de l organisation de coopération et de développement économique (ocde) Statistiques LA DGCM ET L INTERNET Commerce et publicité sur internet Téléphonie fixe Téléphonie mobile Spam E-cops : un guichet unique pour les plaintes internet et spam Législations dont la surveillance est confiée à la DG du Contrôle et de la Médiation

9 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» LISTE DES ABREVIATIONS AR BCE B2B B to C CBFA CEI CICF CPI DG DGCM DGQS FAQ FUNDP ICHEC ICPEN OCDE ODR OLAF pj p.-v. p.-v. av. RAL SPF Économie UE Arrêté royal Banque-Carrefour des Entreprises Business to Business Business to Consumer Commission Bancaire, Financière et des Assurances Commission économique interministérielle Commission interdépartementale pour la Coordination de la Lutte contre la Fraude Cellule de Prévention intergouvernementale Direction générale Direction générale du Contrôle et de la Médiation du Service public fédéral Economie Direction générale de la Qualité et de la Sécurité du Service public fédéral Economie Frequently Asked Questions Facultés universitaires Notre-Dame-de-la-Paix (Namur) Institut catholique des hautes Études commerciales International consumer Protection and Enforcement Network Organisation de Développement et de Coopération Economique On-line Dispute Resolution Office de Lutte anti-fraude pro justitia procès-verbal procès verbal d avertissement Résolution alternative des litiges Service public fédéral Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie Union européenne 7

10 8

11 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» Avant-propos C est pour moi un honneur et un plaisir de pouvoir à nouveau vous présenter, et cette fois pour 2007, un rapport détaillé de toutes les activités de la Direction générale du Contrôle et de la Médiation (DGCM) du Service public fédéral Économie. De cette manière, les nombreux intéressés ainsi que nos stakeholders reçoivent une fois par an et de façon transparente un aperçu de nos activités et de notre mission, qui vise à assurer un fonctionnement optimal du marché des biens et des services. 9 Au cours de l année écoulée, la DGCM a exécuté un total de contrôles, qui ont donné lieu à l établissement de procès-verbaux d avertissement et de procès-verbaux. Vingt-deux enquêtes générales ont eu lieu. Les plus importantes d entre elles portaient sur les voitures d occasion (notamment la fraude au kilométrage), le carpass, la garantie légale (dans le cadre de l évaluation de la législation), le commerce ambulant (nouvelle législation), les petites annonces de contact, la publicité pour le crédit à la consommation, l indication des prix dans les pharmacies, les billets d avion et les codes-barres dans les grandes surfaces et dans les magasins de bricolage, d électroménagers et de jardinage. N oublions pas non plus que notre administration a été assaillie, ou dois-je dire envahie, par les plaintes relatives au secteur du gaz et de l électricité. En 2007, nous avons reçu pas moins de plaintes à ce sujet, ce qui constitue le double du nombre déjà très élevé relevé en Cela constitue plus de 35 % de toutes les plaintes enregistrées par le Front Office.

12 Je souhaite également énumérer ci-après quelques réalisations ou dossiers importants d un point de vue contenu ou structure en 2007 et qui ont eu un impact ou des retombées positives sur le rôle de la DGCM. Au sujet de la résolution alternative de litiges, d importantes décisions ont été prises au niveau du Comité de direction du Service public fédéral. Elles visent à obtenir des résultats concrets à court et moyen terme (approbation de 9 propositions du projet dans la phase TO BE). Un arrêté royal a rendu à la DGCM la totalité de ses compétences dans le domaine de l étiquetage des denrées alimentaires. Un protocole conclu à ce sujet avec l Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) permettra une collaboration au niveau des plaintes et des enquêtes générales. 10 Certaines dispositions de la loi-programme de mai 2007 ont agréé la demande de la DGCM d élargir ses possibilités dans la recherche d infractions à la législation sur le blanchiment (paiement en liquide à partir de euros) et de les adapter à ses méthodes. L un des points les plus importants est l introduction en mai 2007 d une toute nouvelle législation relative à la protection de la propriété intellectuelle, via laquelle toutes les infractions concernant la contrefaçon et la piraterie pourront être recherchées. Outre la Douane et la Police fédérale, la DGCM est elle aussi reconnue comme autorité de contrôle compétente via cette loi. A cet effet, on a créé une cellule composée de 14 agents de contrôle recrutés et formés en La loi est entrée en vigueur le 1 er octobre Il est donc encore trop tôt pour présenter des résultats, malgré les débuts prometteurs et dynamiques de la taskforce. En ce qui concerne la collaboration internationale, le Règlement 2006/2004 CE est entièrement entré en vigueur en Il porte sur la collaboration et l assistance (obligatoires) des diverses administrations chargées de la protection des consommateurs. Une loi spécifique datant du 11 mai 2007 contient les adaptations législatives nécessaires pour rendre le règlement applicable. Au niveau multilatéral, la DGCM a apporté sa collaboration à l Internet Sweep Day organisé par le Réseau International de Contrôle et de Protection des Consommateurs (RICPC) et la Commission européenne, ainsi qu au Fraud Prevention Month (RICPC). La campagne réalisée par la DGCM avec la coopération du Centre Européen des Consommateurs sur le thème «Les jeunes et Internet» a été sélectionnée en tant que meilleure campagne belge dans le cadre d un concours européen (Best Consumer Campaign) organisé par la Commission européenne.

13 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» Au niveau bilatéral, un accord de coopération a été conclu au printemps 2007 avec le Grand-Duché de Luxembourg, et une nouvelle commission Benelux «Protection des consommateurs» a été créée sous l impulsion de la DGCM. Je vous souhaite une bonne lecture... Marc Van Hende, Directeur général 11

14 12

15 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» 1. Introduction 1.1. LA MISSION DU SPF ECONOMIE Dans un contexte belge, européen et international en pleine mutation, la mission du SPF Économie est de : 13 favoriser la compétitivité de l Union économique fédérale garantir le caractère concurrentiel et équilibré du marché des biens et services assurer la durabilité des développements de ce marché Dans cette perspective, notre SPF est chargé d encadrer efficacement ce marché, privilégiant la qualité des relations avec tous les acteurs économiques, la connaissance parfaite du tissu économique, la tenue de statistiques pertinentes et fiables et l analyse approfondie des données macro-économiques disponibles. Notre SPF contribue à créer ainsi les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.

16 1.2. LES DIRECTIONS GENERALES Des différentes directions générales assument des missions d aide à la décision et à la gestion dans les domaines évoqués ci-après de manière succincte : Concurrence : garantit la concurrence effective du marché des biens et services. Énergie : veille à l approvisionnement énergétique de la Belgique. Régulation et Organisation du marché : élabore un cadre légal et réglementaire en vue d assurer un fonctionnement optimal du marché des biens et des services dans l intérêt de tous les acteurs. Potentiel économique : développe une connaissance fine du marché et de ses secteurs économiques et défend leurs intérêts aux niveaux européen et international. 14 Politique des P.M.E. : stimule l esprit d entreprise en développant un cadre réglementaire adapté aux P.M.E. et aux indépendants et analyse leur situation socioéconomique spécifique. Qualité et Sécurité : renforce la confiance envers les produits, services et installations par le contrôle, la certification et la normalisation, tout en stimulant l innovation. Contrôle et Médiation : veille au respect de la législation économique et facilite la résolution alternative de litiges. Statistique et Information économique : collecte, traite et diffuse des données statistiques et informations économiques pertinentes, fiables et commentées. Télécommunication et Société de l Information : développe la réglementation spécifique au secteur des télécommunications et facilite le développement de l économie de l information.

17 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» 1.3. ORGANIGRAMME 15

18 1.4. CONTROLER ET SURVEILLER LE MARCHE Le SPF Économie surveille le marché des biens et services afin de s assurer du respect des réglementations économiques. Cette fonction de «police économique» soutient la politique réglementaire et permet de disposer d une évaluation permanente de la valeur et de l efficacité de ses législations. La politique du SPF Économie en matière de surveillance du marché comprend l information aux acteurs économiques, la prévention et la répression Veiller à une approche transversale au niveau du SPF Economie 16 Une concertation continue est instaurée entre les services de contrôle et ceux compétents pour la réglementation, dans le cadre d une approche transversale. De cette manière, un feed-back permanent est donné à ces services afin qu ils puissent disposer d une connaissance concrète et complète du marché dans le souci de disposer d une réglementation optimale, fidèle à la réalité et à la politique menée par le SPF Économie. De plus, ce dialogue permanent garantit un contrôle uniforme de la réglementation économique.

19 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» Veiller à une surveillance intégrée efficiente et à un contrôle efficace La surveillance du marché des biens et services est très vaste. Elle englobe à la fois le maintien de la concurrence, la protection des droits des consommateurs et des commerçants, le développement et la facilitation des dispositions relatives à l Alternative Dispute Resolution (ADR) lorsque cet instrument peut avoir une valeur ajoutée, les contrôles techniques ayant trait à la normalisation, la sécurité des produits et des services, la sécurité publique, la métrologie et l analyse des composants des produits. La surveillance du marché est effectuée sur base de choix pertinents et justifiés. Elle est opérationnalisée par des méthodes scientifiques et par l outil de l analyse des risques. Le SPF Économie évalue également en permanence ses propres méthodologies de contrôle. De plus, il est essentiel que les mesures nécessaires puissent être prises pour qu en cas d infractions, une sanction adéquate soit apportée. Dans cet objectif, le SPF Économie développe en permanence une concertation avec les instances judiciaires responsables Lutter efficacement contre toutes les pratiques relatives à la fraude économique Le SPF Économie entend protéger tous les opérateurs des conséquences dommageables de la fraude économique dans les domaines aussi divers que l octroi correct des subsides européens découlant de systèmes de soutiens communautaires, les programmes de compensations économiques, les droits d auteur, la contrefaçon et la piraterie. Le SPF Économie est chargé au niveau fédéral de la coordination de cette problématique.

20 1.5. LA DIRECTION GENERALE DU CONTROLE ET DE LA MEDIATION AU SEIN DU SPF ECONOMIE La DGCM est une des 9 directions générales verticales du SPF Économie. Avant de décrire la mission d une organisation, il importe d aligner sa vision sur celle de l entité dont cette organisation fait partie, en l occurrence le Service public fédéral Économie, P.M.E., Classes moyennes et Énergie (dénommé ci-après le SPF Économie). Le SPF Économie s appuie sur douze priorités stratégiques, encore appelées «programmes», pour exercer sa mission. Ces priorités sont : la statistique, la prospective économique, le marché des biens et services, l énergie, la société de l information, les PME, les consommateurs, la concurrence, la réglementation, la surveillance du marché, l innovation, la compétitivité externe. 18 La Direction générale du Contrôle et de la Médiation (ci-après DGCM) constitue, par son action de contrôle du marché et de médiation centrée sur le client, un maillon indispensable de la politique du SPF Économie dans le cadre du programme «Surveillance du marché». Sur le terrain du marché, le SPF Économie veille, par l intermédiaire de la DGCM, au respect des règles fixées dans l intérêt général et dans l intérêt des opérateurs économiques et des consommateurs, conformément à la législation et à la réglementation du ressort du SPF. La DGCM informe, avertit, intervient à titre préventif et répressif. Elle pratique également la médiation, dans le but de promouvoir le bon fonctionnement du marché. La surveillance du marché et les enquêtes sur le terrain lui permettent aussi de fournir des informations utiles au SPF en tant qu organe de régulation, mais également de procurer le cas échéant des données pointues relatives au potentiel économique. A la suite d une décision gouvernementale, elle est chargée depuis 1997 de la coordination de la lutte contre la fraude économique.

21 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» 2. La Direction générale du Contrôle et de la Médiation 2.1. DE L INSPECTION ECONOMIQUE A LA DG DU CONTROLE ET DE LA MEDIATION 19 Rappelons que l institutionnalisation du contrôle du marché remonte bien avant la guerre de Par arrêté royal du 16 décembre 1954, le «service d inspection et d enquête économiques» devient l Inspection générale économique, puis l Administration de l Inspection économique en 1995 (arrêté royal du 7 août 1995). Une profonde réforme de l administration fédérale («Copernic») a pour effet notamment de restructurer les compétences des ministères et d en modifier substantiellement les dénominations. Par arrêté royal du 25 février 2002 (Moniteur belge du 5 mars 2002), le Service public fédéral Économie, P.M.E., Classes moyennes et Énergie (en abrégé SPF Économie) est créé, succédant ainsi au Ministère des Affaires économiques et de l Énergie. La plus grande partie de l ancien ministère des Classes moyennes rejoint ainsi le SPF Économie. Dans la foulée, l arrêté royal du 20 novembre 2003 entré en vigueur le 1 er janvier 2003, a remplacé l Administration de l Inspection économique par la Direction générale du Contrôle et de la Médiation (DGCM). Cette réforme induit une nouvelle compétence et, surtout, implique une nouvelle approche dans le traitement des dossiers confiés à la DGCM, à savoir la mise en œuvre de la notion de résolution alternative de litiges.

22 2.2. MISSION ET OBJECTIFS DE LA DGCM La mission de la DGCM Concrètement et en termes succincts, la mission de la DGCM est la suivante : la DGCM protège les droits des consommateurs, des entreprises et des commerçants en intervenant par l information, la prévention et la répression dans le cadre de la législation et de la régulation économiques, dans ce domaine et grâce à la concertation, elle stimule et recherche la résolution alternative des litiges, elle coordonne la lutte contre la fraude économique, 20 elle prête son appui en matière de régulation et d organisation du marché (encadrement du marché) et, si possible, au développement du potentiel économique en veillant aux intérêts des groupes cibles que sont les consommateurs et les P.M.E. Comme nous l avons décrit précédemment, la DGCM est une des 9 directions générales verticales du SPF Économie. Elle puise ses moyens dans le SPF Économie, mais dans le cadre de ses activités et de ses missions, elle intervient aussi dans des domaines situés en dehors du strict champ de compétences du SPF Économie. Au fil des années, elle a été chargée par le législateur et par le gouvernement de veiller au respect de la législation économique au sens large du terme. Elle contrôle l application d une cinquantaine de lois et de quelque 300 arrêtés d exécution. Bien que ses agents ne soient pas des officiers de la police judiciaire, ses compétences sont définies dans un grand nombre de lois et d arrêtés d exécution. Au niveau pénal, les agents de la DGCM travaillent sous la surveillance du Parquet, mais ils restent soumis à la hiérarchie du SPF Économie. A cet égard, la DGCM peut être décrite le mieux comme police économique et comme service spécial d inspection. Elle se distingue de la police conventionnelle par son expertise dans le domaine de la législation particulière et par son intervention proactive. En d autres termes, dans le cadre de sa fonction de gardienne de la législation, elle peut procéder à des enquêtes, même si aucune infraction à cette législation n a été commise. En tant que gardienne de la législation, elle a acquis une bonne réputation.

23 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» Les objectifs stratégiques de la DGCM Une application efficace de la législation et une action centrée sur le client C est par une action efficace qu il faut imposer le respect de la réglementation sur le marché. Un audit externe du fonctionnement de l ex-administration de l Inspection économique, effectué par la Cour des comptes en 2001, a montré qu elle contrôlait le respect de 376 réglementations ou parties de réglementations, pour un total de 286 secteurs économiques. Elle reçoit annuellement environ plaintes et demandes d informations de la part de consommateurs, d entreprises et de leurs organisations. La DGCM, nouvelle appellation de l Administration de l Inspection économique, dispose d un maximum de 190 contrôleurs pour assumer cette tâche et pour s occuper d autres missions nouvelles. Il existe donc un besoin de moyens supplémentaires ou d une surveillance du marché mieux structurée scientifiquement et permettant à la DGCM de mieux définir ses priorités, ainsi que d une méthodologie permettant d économiser au maximum les moyens engagés. 21 L approche doit néanmoins être fondée principalement sur l économie de moyens et sur une autre manière d accomplir les tâches. Concrètement, la question se pose de savoir si la DGCM doit répondre à toute plainte ou demande de résolution alternative des litiges (RAL). Cela ne semble pas réaliste. La DGCM ne doit pas vouloir tout faire. Dans sa fonction de surveillance du marché, elle doit tendre à une combinaison idéale d information, de prévention, de sauvegarde des règles et de résolution alternative des litiges. Ce défi consiste notamment à changer de culture d intervention, en mettant plus l accent sur l information, la prévention et la conciliation que sur la répression. Pour chacun de ces instruments, il faut viser l efficacité maximale, sans cependant jamais perdre de vue la position centrale du client. Dans le domaine de l information et de la prévention, la DGCM doit avant tout communiquer avec les opérateurs du marché. A cette fin, il importe de mettre au point une politique de communication et de concertation efficace.

24 Pour les enquêtes générales, la DGCM a élaboré une méthodologie qui lui procure en tant que service d inspection particulier plus d autonomie envers ses mandants. Cette méthode de travail doit aussi lui permettre de mieux fixer ses priorités et de s y tenir dans la mesure des moyens disponibles. Dans les domaines sauvegarde des règles et répression, il faut avant tout s en prendre aux pratiques qui perturbent gravement le marché ou qui nuisent à la transparence du marché, de même qu aux pratiques décrites comme arnaques de la consommation. Pour le volet répressif, il est indispensable d améliorer le fonctionnement et le suivi vis-à-vis du Parquet. En ce qui concerne la conception de l application de la législation, il y a lieu de mettre au point un système permettant de déterminer ab initio quel instrument sera utilisé pour le traitement des questions et des plaintes. 22 Dans le feedback sur l application de la législation, y compris la RAL, il faut prêter attention à l importance de faire rapport et de communiquer les résultats, ainsi qu à l archivage soigné des données, notamment dans le cadre des activités de la dimension stratégique «encadrement du marché» Jouer un rôle important dans le cadre de la collaboration internationale En tant que précurseur de la DGCM, l Administration de l Inspection économique a toujours joué un rôle proactif à l égard de la coopération internationale. Dans le prolongement de cette approche, la DGCM doit, en tant que service public responsable, répondre à la demande croissante de coopération internationale dans le domaine de la surveillance du marché. Contrairement à de nombreux autres services similaires opérant au sein de l Union européenne, la DGCM dispose de sérieux atouts. La législation lui a fourni des instruments utiles pour organiser la sauvegarde de manière optimale sur le marché belge; dans le domaine du commerce électronique, elle a elle-même créé un instrument : la Cellule Veille sur internet. A présent qu elle a aussi été dotée de compétences en matière de RAL, elle peut prendre des initiatives dans ce domaine.

25 «Créer les conditions d un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique.» Pour ce qui est précisément de la RAL sur le plan international, l UE a mis sur pied un réseau, le réseau EJE, qui a des points de contact dans chaque État membre. Dans le cadre de ce réseau, chaque État membre a dû indiquer lesquelles de ses instances répondent à la recommandation de la Commission en matière de ADR (alternative dispute resolution) ou de RAL. Le Centre Européen des Consommateurs (CEC), dont les bureaux se trouvent à présent chez Test Achats, a été désigné comme point de contact pour notre pays. Dans la mesure où des contacts ont lieu avec la DGCM, les rapports avec le CEC ont été clarifiés par la conclusion en 2006 d un protocole de collaboration. En plus de poursuivre l élaboration de la coopération au sein de l UE, du RICPC et de l OCDE, il est recommandé de consolider ou de renforcer la collaboration bilatérale, principalement avec les pays voisins L élaboration d une fonction de résolution alternative des litiges (RAL) Partant de l expérience acquise sur le terrain, il a été décidé de ne plus parler de médiation, terme trop limité, mais de RAL, résolution alternative des litiges. 23 Un groupe de travail interne à la DGCM s est penché en son temps sur toutes ces questions, ce qui nous a permis de dégager une première approche qui devra à présent être précisée par un projet au sein du SPF. Les diverses pistes en vue de mieux positionner le SPF sur ce terrain sont balisées dans les lignes qui suivent. L approche que nous préconisons actuellement tient compte des systèmes de RAL existants et des moyens disponibles. Nous optons donc pour un développement graduel dont la base peut être décrite comme suit : la fonction de RAL de la DGCM s inscrit dans la réglementation qui est du ressort de la DGCM. En tant qu instrument, elle fait partie de la tâche générale de surveillance du marché incombant à la DGCM ; logiquement, la RAL ne se limite donc pas à la relation B to C ; la tâche de la DGCM ne peut consister à traiter chaque demande individuelle ; la DGCM doit toutefois aller très loin dans les avis qu elle rend et surtout dans le suivi et l évaluation des divers systèmes. A cet égard, elle remplit une fonction de guidance et de coordination générale.

26 On constate en effet que le paysage actuel de la RAL est très diversifié, qu il comprend des procédures divergentes et qu il est très aléatoire en termes d efficacité. Le cas échéant, la DGCM peut définir, dans le cadre de son fonctionnement général, les domaines où il existe des lacunes et où son action est susceptible d être améliorée. A cet effet, elle peut prendre les initiatives nécessaires, principalement en concertation avec la Direction générale Régulation & Organisation du Marché ; la fonction de RAL n est pas limitée mais porte sur toutes les formes de règlement de litiges, où les opérateurs du marché se concertent pour résoudre leurs problèmes, en dehors du tribunal mais bien entendu dans le respect de la législation existante. 24 La RAL se situe ainsi à deux niveaux, d une part le niveau macro et méso et d autre part le niveau micro. Nous avons déjà abordé le niveau micro dans ce qui précède. Au niveau macro et méso, les missions de surveillance du marché et de concertation permettent à la DGCM de constater quels sont les problèmes ou les frictions ainsi que les difficultés qui découlent de l application de la législation économique. Pour ce faire, elle doit créer une plate-forme ou un réseau de concertation entre les différents acteurs du marché concernés, ce qui permettra de résoudre les problèmes d application de la législation par une approche neutre. Grâce à son vaste réseau de services déconcentrés dispersés dans tout le pays (les directions régionales), elle peut même, par sa grande proximité avec les citoyens et les entreprises, constater certaines choses et les rapporter à la plate-forme ou au réseau national. Si toutefois, après avoir procédé à un contrôle et à une concertation, la DGCM constate que la législation est difficilement applicable ou devrait être adaptée dans l intérêt économique général, elle rédige un rapport pour concertation. Nous sommes convaincus que la médiation et la concertation au niveau des secteurs, des législations ou des grandes entreprises peut influencer positivement la réduction en aval des plaintes individuelles et/ou des demandes de médiation.

Acheter sur internet: réglementation et contrôle, pièges à éviter, conseils utiles

Acheter sur internet: réglementation et contrôle, pièges à éviter, conseils utiles Acheter sur internet: réglementation et contrôle, pièges à éviter, conseils utiles Journée de formation Clés pour consommer intelligemment Fraud Prevention Month 14 mars 2014 PROGRAMME Réglementation et

Plus en détail

Introduction. Une infraction est un comportement interdit par la loi pénale et sanctionné d une peine prévue par celle-ci. (1)

Introduction. Une infraction est un comportement interdit par la loi pénale et sanctionné d une peine prévue par celle-ci. (1) Vous êtes victime Introduction Vous avez été victime d une infraction (1). C est un événement traumatisant et vous vous posez sûrement de nombreuses questions : Quels sont mes droits? Que dois-je faire

Plus en détail

Document technique Outil d évaluation des risques et orientation

Document technique Outil d évaluation des risques et orientation Promotion de la bonne gouvernance et lutte contre la corruption Activité T3.3 : (SNAC Tunisie) Apporter des outils et des méthodologies ainsi que consolider les capacités pour soutenir la conception de

Plus en détail

ANNEXE A LA CIRCULAIRE SUR LE CONTROLE INTERNE ET L AUDIT INTERNE TABLE DES MATIERES

ANNEXE A LA CIRCULAIRE SUR LE CONTROLE INTERNE ET L AUDIT INTERNE TABLE DES MATIERES PPB-2006-8-1-CPA ANNEXE A LA CIRCULAIRE SUR LE CONTROLE INTERNE ET L AUDIT INTERNE TABLE DES MATIERES Introduction 0. Base légale 1. Le contrôle interne 1.1. Définition et éléments constitutifs 1.2. Mesures

Plus en détail

Stratégie nationale en matière de cyber sécurité

Stratégie nationale en matière de cyber sécurité Stratégie nationale en matière de cyber sécurité 1 INTRODUCTION Le fonctionnement de notre société est aujourd hui étroitement lié aux infrastructures et systèmes de communication et de traitement de l

Plus en détail

BONNE GOUVERNANCE PUBLIQUE : RAPPORT ANNUEL DU COMITÉ D AUDIT 2011

BONNE GOUVERNANCE PUBLIQUE : RAPPORT ANNUEL DU COMITÉ D AUDIT 2011 BONNE GOUVERNANCE PUBLIQUE : RAPPORT ANNUEL DU COMITÉ D AUDIT 2011 AVANT-PROPOS L ONAFTS poursuit l objectif d une bonne gestion et souhaite optimaliser sa légitimité et son intégrité. C est la raison

Plus en détail

Mobiliser l épargne pour l investissement productif. Pistes de réflexion stratégique en matière de fiscalité de l épargne individuelle

Mobiliser l épargne pour l investissement productif. Pistes de réflexion stratégique en matière de fiscalité de l épargne individuelle Mobiliser l épargne pour l investissement productif Pistes de réflexion stratégique en matière de fiscalité de l épargne individuelle 18 Juin 2014 1. Introduction La frilosité de l épargnant belge suite

Plus en détail

COMMENT PREPARER AU MIEUX SON CONTRÔLE TVA?

COMMENT PREPARER AU MIEUX SON CONTRÔLE TVA? COMMENT PREPARER AU MIEUX SON CONTRÔLE TVA? PIERRE-FREDERIC NYST Avocat fiscaliste au Barreau de Namur Avenue Cardinal Mercier, 46 5000 NAMUR Téléphone : +32 (0)81 23 13 93 Télécopie : +32 (0)81 23 13

Plus en détail

COUR DES COMPTES. L Inspection économique. La protection du consommateur et du commerce honnête

COUR DES COMPTES. L Inspection économique. La protection du consommateur et du commerce honnête COUR DES COMPTES L Inspection économique La protection du consommateur et du commerce honnête Rapport de la Cour des comptes transmis à la Chambre des représentants Bruxelles, décembre 2002 COUR DES COMPTES

Plus en détail

Avis de la Chambre des Métiers

Avis de la Chambre des Métiers CdM/18/04/2012-133-11 Proposition de Directive relative au règlement extrajudiciaire des litiges de consommation. Proposition de Règlement relatif au règlement en ligne des litiges de consommation. Avis

Plus en détail

CHARTE D ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE DU GROUPE AFD

CHARTE D ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE DU GROUPE AFD CHARTE D ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE DU GROUPE AFD AVANT-PROPOS Établissement public, l Agence Française de Développement exerce une mission d intérêt public, principalement à l international. CHARTE D ÉTHIQUE

Plus en détail

F RSE Plan d action A04 Bruxelles, le 14.09.2006 MH/JC/LC A V I S. sur

F RSE Plan d action A04 Bruxelles, le 14.09.2006 MH/JC/LC A V I S. sur F RSE Plan d action A04 Bruxelles, le 14.09.2006 MH/JC/LC A V I S sur L AVANT-PROJET DE PLAN D ACTION EN MATIERE DE RESPONSABILITE SOCIETALE DES ENTREPRISES EN BELGIQUE *** 2 Dans sa lettre du 10 juillet

Plus en détail

PROMOUVOIR «LE DIALOGUE INTERNE EN TANT QUE FACTEUR D AMÉLIORATION»

PROMOUVOIR «LE DIALOGUE INTERNE EN TANT QUE FACTEUR D AMÉLIORATION» PROMOUVOIR «LE DIALOGUE INTERNE EN TANT QUE FACTEUR D AMÉLIORATION» Février 2012 1. INTRODUCTION Depuis quelques années, la Justice s interroge sur la qualité de son fonctionnement. En novembre 2010, le

Plus en détail

agrément DES professions paramédicales

agrément DES professions paramédicales agrément DES professions paramédicales LES ERGOTHÉRAPEUTES Table des matières Pourquoi agréer les ergothérapeutes?...3 Un ergothérapeute au sens de la loi : de qui s'agit-il?...4 L'agrément est obligatoire...5

Plus en détail

Charte d audit du groupe Dexia

Charte d audit du groupe Dexia Janvier 2013 Charte d audit du groupe Dexia La présente charte énonce les principes fondamentaux qui gouvernent la fonction d Audit interne dans le groupe Dexia en décrivant ses missions, sa place dans

Plus en détail

Centre Européen des Consommateurs Belgique (CEC) Rapport annuel 2014

Centre Européen des Consommateurs Belgique (CEC) Rapport annuel 2014 Centre Européen des Consommateurs Belgique (CEC) Rapport annuel 2014 Le CEC, c est quoi? Compétence CEC Belgique: Litiges de consommation transfrontaliers: Consommateur belge >< Commerçant UE ou Consommateur

Plus en détail

Conditions : ces conditions de crédit, ainsi que toute annexe à ces Conditions; CONDITIONS DE CREDIT DE PAYDAY

Conditions : ces conditions de crédit, ainsi que toute annexe à ces Conditions; CONDITIONS DE CREDIT DE PAYDAY CONDITIONS DE CREDIT DE PAYDAY 1. Définitions Dans ces Conditions, les notions suivantes ont la signification qui suit: Demandeur de crédit : la personne (personne physique) qui présente une Demande de

Plus en détail

Banque européenne d investissement. Politique de signalement

Banque européenne d investissement. Politique de signalement POLITIQUE DE SIGNALEMENT DE LA BANQUE EUROPEENNE D INVESTISSEMENT INDEX I. INTRODUCTION... 2 I.1 Généralités... 2 I.2 Principes de base... 2 I.3 Portée de la Politique... 2 II. OBLIGATIONS DE SIGNALEMENT...

Plus en détail

Développement des compétences humaines de la Cour des comptes en République Démocratique du Congo

Développement des compétences humaines de la Cour des comptes en République Démocratique du Congo Développement des compétences humaines de la Cour des comptes en République Démocratique du Congo I. OBJECTIFS POURSUIVIS DANS LE DEVELOPPEMENT DES COMPETENCES HUMAINES. Dans la réalisation de leur noble

Plus en détail

SOMMAIRE 1 LA POLITIQUE GENERALE ET LA POLITIQUE QUALITE 2 UNE ORGANISATION PROFESSIONNELLE FORTE ET GARANTE DE SES MEMBRES 3 NOTRE SMQ

SOMMAIRE 1 LA POLITIQUE GENERALE ET LA POLITIQUE QUALITE 2 UNE ORGANISATION PROFESSIONNELLE FORTE ET GARANTE DE SES MEMBRES 3 NOTRE SMQ Manuel Qualité 5 place du Rosoir 21000 DIJON Tél. : 03.80.59.65.20 Fax : 03.80.53.09.50 Mèl : contact@bfc.experts-comptables.fr www.bfc.experts-comptables.fr SOMMAIRE 1 LA POLITIQUE GENERALE ET LA POLITIQUE

Plus en détail

Objet: Traitement fiscal des sociétés exerçant des transactions de financement intra-groupe

Objet: Traitement fiscal des sociétés exerçant des transactions de financement intra-groupe Circulaire du directeur des contributions L.I.R. n 164/2 du 28 janvier 2011 L.I.R. n 164/2 Objet: Traitement fiscal des sociétés exerçant des transactions de financement intra-groupe 1. Définitions Par

Plus en détail

Plan de Management Direction générale Institutions et Population 2013-2019 ISABELLE MAZZARA DIRECTRICE GENERALE INSTITUTIONS ET POPULATION

Plan de Management Direction générale Institutions et Population 2013-2019 ISABELLE MAZZARA DIRECTRICE GENERALE INSTITUTIONS ET POPULATION Plan de Management Direction générale Institutions et Population 2013-2019 ISABELLE MAZZARA DIRECTRICE GENERALE INSTITUTIONS ET POPULATION TABLE DES MATIERES TABLE DES MATIERES... 2 1. Situation de la

Plus en détail

Formulaire de demande de plan de consolidation en diversité

Formulaire de demande de plan de consolidation en diversité Ministère de la Région de BruxellesCapitale Territoriaal Pact(e) territorial Diversité en Région de BruxellesCapitale La politique de diversité en entreprise ne s arrête pas après l élaboration d un plan

Plus en détail

LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO

LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO La BCEAO dispose dans chaque Etat membre de l UEMOA, d une agence nationale et des agences auxiliaires. L agence nationale du Niger comprend trois représentations

Plus en détail

Conditions générales du contrat Dynatic-Vol de Atral-Services

Conditions générales du contrat Dynatic-Vol de Atral-Services Conditions générales du contrat Dynatic-Vol de Atral-Services Préambule Dynatic-Vol d Atral services est un service innovant permettant au Client équipé d un boitier télématique, embarqué dans son véhicule,

Plus en détail

Une saisie européenne des avoirs bancaires Éléments de procédure

Une saisie européenne des avoirs bancaires Éléments de procédure Une saisie européenne des avoirs bancaires Éléments de procédure Ce projet est cofinancé par l Union européenne 2 Europe Une saisie européenne des avoirs bancaires Éléments de procédure Prise de position

Plus en détail

Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire

Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire Circulaire relative aux conditions d exportation en vue d être conforme aux exigences spécifiques des pays tiers au niveau des limites maximales

Plus en détail

La Commission des Psychologues

La Commission des Psychologues La Commission des Psychologues UCL, le 24 octobre 2014 par Edward Van Rossen & Marie-Caroline de Mûelenaere Plan Fonctionnement Raisons d être Différences avec les fédérations professionnelles Le futur

Plus en détail

L huissier de justice

L huissier de justice L huissier de justice Introduction Si vous devez faire appel à un huissier de justice ou si vous êtes confronté à son intervention, vous vous posez peut-être quelques questions sur ce qui vous attend.

Plus en détail

DOCUMENT DE CONSULTATION

DOCUMENT DE CONSULTATION COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles, le 10.4.2015 C(2015) 2303 final DOCUMENT DE CONSULTATION Première phase de consultation des partenaires sociaux au titre de l article 154 du TFUE concernant une consolidation

Plus en détail

ORDONNANCE. relative au portage salarial. NOR : ETST1503259R/Bleue-1 ------ RAPPORT AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

ORDONNANCE. relative au portage salarial. NOR : ETST1503259R/Bleue-1 ------ RAPPORT AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère du travail, de l emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social TEXTE SOUMIS A LA DELIBERATION DU CONSEIL DES MINISTRES ORDONNANCE relative au portage salarial

Plus en détail

Dossier de presse 28 janvier 2013

Dossier de presse 28 janvier 2013 Dossier de presse 28 janvier 2013 1. Pourquoi un Centre pour Entreprises en difficulté en Wallonie? Certes, le nombre de faillites augmente. Mais, c est surtout, le fait de voir qu un conseil rapide et

Plus en détail

Concerne : Protocole Orientation usagers SPF Sécurité sociale et autorité fédérale

Concerne : Protocole Orientation usagers SPF Sécurité sociale et autorité fédérale Service public fédéral Sécurité sociale Service public fédéral Sécurité sociale Place Victor Horta 40 boîte 20 1060 Bruxelles Personne de contact Machteld Ory 02/528.63.18 machteld.ory@minsoc.fed.be Concerne

Plus en détail

Elaboration du plan France Numérique 2020

Elaboration du plan France Numérique 2020 Paris, le 30 septembre 2011 Elaboration du plan France Numérique 2020 Réponse de l ARPP à la consultation publique Organisme de régulation professionnelle de la publicité en France, l Autorité de Régulation

Plus en détail

RAPPORT ANNUEL DU COMITÉ D AUDIT 2009

RAPPORT ANNUEL DU COMITÉ D AUDIT 2009 RAPPORT ANNUEL DU COMITÉ D AUDIT 2009 Conformément à la Charte du Comité d audit, le Comité d audit doit établir chaque année un rapport dans lequel sa composition et ses compétences sont mentionnées et

Plus en détail

Délais et retards de paiement : analyse et propositions de l UCM

Délais et retards de paiement : analyse et propositions de l UCM Délais et retards de paiement : analyse et propositions de l UCM Septembre 2012 Table des matières : 1. Facts and figures :...2 1.1. Lien entre retards de paiement et faillites :... 2 1.2. Délais de paiement...

Plus en détail

La Justice et vous. Les acteurs de la Justice. Les institutions. S informer. Justice pratique. Vous êtes victime. Ministère de la Justice

La Justice et vous. Les acteurs de la Justice. Les institutions. S informer. Justice pratique. Vous êtes victime. Ministère de la Justice La Justice et vous Les acteurs de la Justice Les institutions S informer Justice pratique Ministère de la Justice Vous êtes victime Vous pouvez, en tant que victime d une infraction, déposer une plainte

Plus en détail

TABLE DES MATIERES SECTION 1 CONTROLE INTERNE ET AUDIT INTERNE, POLITIQUE DE PREVENTION ET COMPLIANCE

TABLE DES MATIERES SECTION 1 CONTROLE INTERNE ET AUDIT INTERNE, POLITIQUE DE PREVENTION ET COMPLIANCE PPB-2007-5-CPB-1 TABLE DES MATIERES SECTION 1 CONTROLE INTERNE ET AUDIT INTERNE, POLITIQUE DE PREVENTION ET COMPLIANCE CHAPITRE I LE CONTROLE INTERNE ET L AUDIT INTERNE CHAPITRE II LA POLITIQUE DE PREVENTION

Plus en détail

Services de conciliation en assurance Cadre de collaboration et de surveillance. Approuvé par le CCRRA en juin 2015

Services de conciliation en assurance Cadre de collaboration et de surveillance. Approuvé par le CCRRA en juin 2015 Services de conciliation en assurance Cadre de collaboration et de Approuvé par le CCRRA en juin 2015 Mise à jour du Forum conjoint des autorités de réglementation du marché financier Réseau de conciliation

Plus en détail

Conditions d entreprise

Conditions d entreprise 1. Contenu du contrat 1.1. Tout entrepreneur qui exécute des travaux pour le compte de (nommé ci-après BASF) accepte l application de ces conditions générales à l exclusion de ses propres conditions standards.

Plus en détail

Nous contacter? Jean Marie HANNESSE. Service de médiation pour les Pensions WTC III Bd. Simon Bolivar, 30 bte 5 1000 Bruxelles

Nous contacter? Jean Marie HANNESSE. Service de médiation pour les Pensions WTC III Bd. Simon Bolivar, 30 bte 5 1000 Bruxelles Nous contacter? Jean Marie HANNESSE Service de médiation pour les Pensions WTC III Bd. Simon Bolivar, 30 bte 5 1000 Bruxelles Tél. 02/274.19.90 Fax 02/274.19.99 e-mail : plainte@mediateurpensions.be www.mediateurpensions.be

Plus en détail

LOI CONSOMMATION. Suppression des frais de restitution de dossier en cas de changement d autoécole

LOI CONSOMMATION. Suppression des frais de restitution de dossier en cas de changement d autoécole LOI CONSOMMATION La loi consommation du 17 mars 2014 redonne du pouvoir au consommateur. Nous vous proposons de découvrir cette série de mesures en faveur des français selon différentes thématiques : VOITURE

Plus en détail

Protégez et valorisez vos inventions. Un soutien sectoriel gratuit en matière de propriété intellectuelle à la mesure de votre entreprise

Protégez et valorisez vos inventions. Un soutien sectoriel gratuit en matière de propriété intellectuelle à la mesure de votre entreprise Les CeLLuLes Brevets Protégez et valorisez vos inventions Un soutien sectoriel gratuit en matière de propriété intellectuelle à la mesure de votre entreprise Les Cellules Brevets Protégez et valorisez

Plus en détail

Garantie locative et abus des propriétaires

Garantie locative et abus des propriétaires Recht/Droit Garantie locative et abus des propriétaires La garantie locative, encore communément appelée «caution», est destinée en principe à protéger le propriétaire vis-à-vis d un locataire qui ne respecterait

Plus en détail

TROISIEME REUNION DU FORUM SUR L ADMINISTRATION FISCALE DE L OCDE

TROISIEME REUNION DU FORUM SUR L ADMINISTRATION FISCALE DE L OCDE ORGANISATION FOR ECONOMIC CO-OPERATION AND DEVELOPMENT TROISIEME REUNION DU FORUM SUR L ADMINISTRATION FISCALE DE L OCDE 14-15 septembre 2006 Séoul, Corée Déclaration de Séoul (version définitive) CENTRE

Plus en détail

SAM/TES Samenwerken voor een meer rechtvaardige maatschappij Travailler ensemble pour une société plus juste

SAM/TES Samenwerken voor een meer rechtvaardige maatschappij Travailler ensemble pour une société plus juste DESCRIPTIF DE VISION SAM/TES Samenwerken voor een meer rechtvaardige maatschappij Travailler ensemble pour une société plus juste Un centre d expertise en tant que balise pour le huissier de justice soucieux

Plus en détail

de la commune organisatrice ou bénéficiaire, ci-après dénommée «société de transports en commun bénéficiaire». Par dérogation aux dispositions de

de la commune organisatrice ou bénéficiaire, ci-après dénommée «société de transports en commun bénéficiaire». Par dérogation aux dispositions de 15 MAI 2007. - Loi relative à la création de la fonction de gardien de la paix, à la création du service des gardiens de la paix et à la modification de l'article 119bis de la nouvelle loi communale (1)

Plus en détail

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE n 102 (1 er avril au 30 juin 2006)

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE n 102 (1 er avril au 30 juin 2006) BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE n 102 (1 er avril au 30 juin 2006) Circulaires de la Direction des affaires criminelles Signalisation des circulaires du 1 er avril au 30 juin 2006 Circulaire

Plus en détail

CoperfinFlash Extra. L équipe se forme. Dans ce numéro: Qui sont vos nouveaux managers? Mise en oeuvre de la nouvelle structure

CoperfinFlash Extra. L équipe se forme. Dans ce numéro: Qui sont vos nouveaux managers? Mise en oeuvre de la nouvelle structure L équipe se forme... CoperfinFlash Extra L équipe se forme Depuis début avril, l équipe de nos N-1 est au grand complet: Jean-Marc DELPORTE devient le nouvel Administrateur général de notre entité Impôts

Plus en détail

LICENCE D UTILISATION DE LA DO NOT CALL ME LIST : CONDITIONS GENERALES

LICENCE D UTILISATION DE LA DO NOT CALL ME LIST : CONDITIONS GENERALES LICENCE D UTILISATION DE LA DO NOT CALL ME LIST : CONDITIONS GENERALES Introduction Dans les présentes conditions, l'on entend par : - Abonné : toute personne physique ou morale qui utilise un service

Plus en détail

Proposition de directive relative au timeshare 1

Proposition de directive relative au timeshare 1 Proposition de directive relative au timeshare 1 - Avis de l ULC - Les sollicitations et engagements de timeshare concernant les consommateurs luxembourgeois s effectuent essentiellement à l étranger d

Plus en détail

CHARTE DU CORRESPONDANT MODELE TYPE

CHARTE DU CORRESPONDANT MODELE TYPE CHARTE DU CORRESPONDANT MODELE TYPE CHAPITRE 1: CONDITIONS DANS LESQUELLES LE BUREAU LUXEMBOURGEOIS ACCORDE, REFUSE OU RETIRE SON AGREMENT A UN CORRESPONDANT 1.1 Comment remplir la fonction de correspondant

Plus en détail

Art. 18 Championnat de Belgique par équipes Messieurs, Dames et Vétérans

Art. 18 Championnat de Belgique par équipes Messieurs, Dames et Vétérans Fédération de Squash belge asbl Vorselaarsebaan 64 2200 Herentals Tel. +32 (0)14 85 96 00 tine@vsf.be www.belgiansquash.be BTW BE 0414.528.807 Banque : BE16 3101 1516 6974 Art. 18 Championnat de Belgique

Plus en détail

RÈGLEMENT DU CONCOURS «BOOSTEZ VOTRE BUSINESS» - BNP PARIBAS FORTIS SA 2015

RÈGLEMENT DU CONCOURS «BOOSTEZ VOTRE BUSINESS» - BNP PARIBAS FORTIS SA 2015 RÈGLEMENT DU CONCOURS «BOOSTEZ VOTRE BUSINESS» - BNP PARIBAS FORTIS SA 2015 1. Généralités Le concours en ligne "BOOSTEZ VOTRE BUSINESS" est organisé par BNP Paribas Fortis SA, Montagne du Parc 3, 1000

Plus en détail

Introduction et sommaire

Introduction et sommaire Mémoire de l Association canadienne des professionnels de l insolvabilité et de la réorganisation Introduction et sommaire 277, rue Wellington Ouest Toronto (Ontario) M5V 3H2 Tél. : 416-204-3242 Téléc.

Plus en détail

Les noms de domaine : un enjeu fondamental pour les administrations

Les noms de domaine : un enjeu fondamental pour les administrations Les noms de domaine : un enjeu fondamental pour les administrations Les noms de domaine : un enjeu fondamental pour les administrations Service public fédéral Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie

Plus en détail

Conditions générales de vente et de livraison 2014 Knapzak Benelux BV Kraaivenstraat 36-09 5048 AB Tilburg (Pays-Bas)

Conditions générales de vente et de livraison 2014 Knapzak Benelux BV Kraaivenstraat 36-09 5048 AB Tilburg (Pays-Bas) Conditions générales de vente et de livraison 2014 Knapzak Benelux BV Kraaivenstraat 36-09 5048 AB Tilburg (Pays-Bas) Article 1. Dispositions générales 1.1. Les présentes conditions s appliquent à toutes

Plus en détail

MÉTHODOLOGIE DE L ASSESSMENT CENTRE L INSTRUMENT LE PLUS ADÉQUAT POUR : DES SÉLECTIONS DE QUALITÉ DES CONSEILS DE DÉVELOPPEMENT FONDÉS

MÉTHODOLOGIE DE L ASSESSMENT CENTRE L INSTRUMENT LE PLUS ADÉQUAT POUR : DES SÉLECTIONS DE QUALITÉ DES CONSEILS DE DÉVELOPPEMENT FONDÉS MÉTHODOLOGIE DE L ASSESSMENT CENTRE L INSTRUMENT LE PLUS ADÉQUAT POUR : DES SÉLECTIONS DE QUALITÉ ET DES CONSEILS DE DÉVELOPPEMENT FONDÉS 1. Introduction Placer la «bonne personne au bon endroit» représente

Plus en détail

LOI N 2006-01 portant Code des Postes

LOI N 2006-01 portant Code des Postes REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple Un But Une Foi LOI N 2006-01 portant Code des Postes EXPOSE DES MOTIFS Le secteur postal connaît actuellement des mutations liées notamment aux avancées technologiques,

Plus en détail

Le marquage CE vous ouvre les portes du marché européen!

Le marquage CE vous ouvre les portes du marché européen! Le marquage CE vous ouvre les portes du marché européen! Commission européenne Entreprises et industrie Table des matières Qu est-ce que le marquage CE? Qu est-ce que le marquage CE? 3 Obligations légales

Plus en détail

LICENCE D UTILISATION DU LOGICIEL ACOUBAT SOUND VERSION 7

LICENCE D UTILISATION DU LOGICIEL ACOUBAT SOUND VERSION 7 03 Juin 2014 LICENCE D UTILISATION DU LOGICIEL ACOUBAT SOUND VERSION 7 La présente licence d utilisation du Logiciel ACOUBAT SOUND VERSION 7 est téléchargeable à tout moment et gratuitement sur le site

Plus en détail

ACCORD DE SOUS-LICENCE ET DE CERTIFICATION

ACCORD DE SOUS-LICENCE ET DE CERTIFICATION Copyright : FoodPLUS GmbH Page 1 sur 6 ACCORD DE SOUS-LICENCE ET DE CERTIFICATION pour la participation en tant qu'acteur du marché intéressé dans le cadre du système GLOBALGAP (EUREPGAP) de Bonnes Pratiques

Plus en détail

Conditions Générales de Vente

Conditions Générales de Vente Conditions Générales de Vente Du 01 janvier 2014 au 31 décembre 2014 1 PRÉAMBULE L agence web MILKCREATION est une société spécialisée dans la réalisation de prestations numériques. Elle intègre les domaines

Plus en détail

Loi n 1.162 du 7 juillet 1993 relative à la participation des organismes financiers à la lutte contre le blanchiment de capitaux

Loi n 1.162 du 7 juillet 1993 relative à la participation des organismes financiers à la lutte contre le blanchiment de capitaux PRINCIPAUTÉ DE MONACO Loi n 1.162 du 7 juillet 1993 relative à la participation des organismes financiers à la lutte contre le blanchiment de capitaux RAINIER III PAR LA GRACE DE DIEU PRINCE SOUVERAIN

Plus en détail

Art. 2. Les vérificateurs environnementaux, tels que définis à l article 2, point 20) du règlement (CE), relèvent du régime suivant :

Art. 2. Les vérificateurs environnementaux, tels que définis à l article 2, point 20) du règlement (CE), relèvent du régime suivant : Projet de loi portant certaines modalités d application et sanction du règlement (CE) no 1221/2009 du Parlement européen et du Conseil du 25 novembre 2009 concernant la participation volontaire des organisations

Plus en détail

JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N 05

JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N 05 8 Article 1er. Le présent décret a pour objet de modifier le décret exécutif n 11-19 du 20 Safar 1432 correspondant au 25 janvier 2011, susvisé. Art. 2. La dénomination de la «direction de wilaya de l'industrie,

Plus en détail

INSTRUMENTS DE PAIEMENT ET DE CRÉDIT

INSTRUMENTS DE PAIEMENT ET DE CRÉDIT INSTRUMENTS DE PAIEMENT ET DE CRÉDIT MISE À JOUR OCTOBRE 2009 Christian Gavalda Jean Stoufflet Agrégé des facultés de droit Professeur émérite de l Université de Clermont-Ferrand I Doyen honoraire de

Plus en détail

LIGNE DIRECTRICE SUR LA CONFORMITÉ

LIGNE DIRECTRICE SUR LA CONFORMITÉ LIGNE DIRECTRICE SUR LA CONFORMITÉ Avril 2009 Table des matières Préambule... 3 Introduction... 4 Champ d application... 5 Entrée en vigueur et processus de mise à jour... 6 1. Cadre de gestion de la conformité...

Plus en détail

avis CCE 2013-1270 La mise sur le marché des substances manufacturées à l état nanoparticulaire

avis CCE 2013-1270 La mise sur le marché des substances manufacturées à l état nanoparticulaire avis CCE 2013-1270 La mise sur le marché des substances manufacturées à l état nanoparticulaire CCE 2013-1270 DEF Avis concernant un projet d arrêté royal relatif à la mise sur le marché des substances

Plus en détail

F Planificateur financier A2 Bruxelles, le 27 mars 2014 MH/SL-EDJ/JP 717-2014 AVIS. sur

F Planificateur financier A2 Bruxelles, le 27 mars 2014 MH/SL-EDJ/JP 717-2014 AVIS. sur F Planificateur financier A2 Bruxelles, le 27 mars 2014 MH/SL-EDJ/JP 717-2014 AVIS sur UN PROJET DE LOI RELATIF AU STATUT ET AU CONTRÔLE DES PLANIFICATEURS FINANCIERS INDEPENDANTS ET A LA FOURNITURE DE

Plus en détail

CONDITIONS GÉNÉRALES DE VENTE ET DE LIVRAISON

CONDITIONS GÉNÉRALES DE VENTE ET DE LIVRAISON CONDITIONS GÉNÉRALES DE VENTE ET DE LIVRAISON de la société KULLEN GmbH & Co KG, Reutlingen 1. Conditions générales 1.1 Nous n assumons les commandes et livraisons en tout genre que conformément aux clauses

Plus en détail

Recommandation sur le traitement des réclamations

Recommandation sur le traitement des réclamations Recommandation sur le traitement des réclamations 1. Contexte 2015-R-03 du 26 février 2015 L information du client sur les modalités d examen des réclamations ainsi que le traitement de ces dernières font

Plus en détail

La légalité du marketing viral

La légalité du marketing viral Service public fédéral Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie Le SPF Economie vous informe! La légalité du marketing viral La légalité du marketing viral Auteur et traduction La version d origine

Plus en détail

OTRT : Office Tchadien de Régulation des Télécommunications. Contrat de Bureau d enregistrement

OTRT : Office Tchadien de Régulation des Télécommunications. Contrat de Bureau d enregistrement REPUBLIQUE DU TCHAD Unité - Travail - Progrès REPUBLIQUE DU TCHAD Unité - Travail - Progrès OTRT : Office Tchadien de Régulation des Télécommunications Contrat de Bureau d enregistrement Contrat de Bureau

Plus en détail

Conditions générales pour la certification de systèmes de

Conditions générales pour la certification de systèmes de Page : 1 de 5 1 Généralités Le Service de Certification ESCEM propose aux entreprises de certifier leurs Systèmes de Management Qualité (SMQ), Santé Sécurité au travail (SMS) ou Environnement (SME). Les

Plus en détail

Conseil de recherches en sciences humaines du Canada

Conseil de recherches en sciences humaines du Canada Conseil de recherches en sciences humaines du Canada Annexe à la Déclaration de responsabilité de la direction englobant le contrôle interne en matière de rapports financiers (non vérifiée) Exercice 2011-2012

Plus en détail

Expert International en Gestion des ressources en eau Coresponsable - Maroc

Expert International en Gestion des ressources en eau Coresponsable - Maroc Agence belge de développement, la CTB mobilise ses ressources et son expertise pour éliminer la pauvreté dans le monde. Contribuant aux efforts de la Communauté internationale, la CTB agit pour une société

Plus en détail

BUREAU DU CONSEIL PRIVÉ. Vérification de la gouvernance ministérielle. Rapport final

BUREAU DU CONSEIL PRIVÉ. Vérification de la gouvernance ministérielle. Rapport final BUREAU DU CONSEIL PRIVÉ Vérification de la gouvernance ministérielle Division de la vérification et de l évaluation Rapport final Le 27 juin 2012 Table des matières Sommaire... i Énoncé d assurance...iii

Plus en détail

CODE DE CONDUITE DES AGENTS IMMOBILIERS CHARTE DE DÉONTOLOGIE

CODE DE CONDUITE DES AGENTS IMMOBILIERS CHARTE DE DÉONTOLOGIE CODE DE CONDUITE DES AGENTS IMMOBILIERS ET CHARTE DE DÉONTOLOGIE 26 AVENUE VICTOR HUGO 75116 PARIS Tél.: 01-53-64-91-91 Fax.: 01-53-64-91-92 www.snpi.com PRÉAMBULE Le SNPI, organisme professionnel national

Plus en détail

Circulaire n 5051 du 04/11/2014

Circulaire n 5051 du 04/11/2014 Circulaire n 5051 du 04/11/2014 Collaboration entre les Centres psycho-médico-sociaux, le Service de médiation scolaire et le Service des équipes mobiles missions et rôles Réseaux et niveaux concernés

Plus en détail

que faire? Siège social Rue de l Etuve 12-1000 Bruxelles - Belgique Tél. 02 509 04 11- Fax 02 509 04 00 www.federale.be

que faire? Siège social Rue de l Etuve 12-1000 Bruxelles - Belgique Tél. 02 509 04 11- Fax 02 509 04 00 www.federale.be Siège social Rue de l Etuve 12-1000 Bruxelles - Belgique Tél. 02 509 04 11- Fax 02 509 04 00 www.federale.be Société Coopérative d Assurances contre les Accidents, l Incendie, la Responsabilité Civile

Plus en détail

Un contrôle citoyen avec les entreprises

Un contrôle citoyen avec les entreprises Un contrôle citoyen avec les entreprises mai 2014 2 L objectif du plan d action La grande majorité des entreprises s inscrivent dans une démarche citoyenne et veillent à acquitter correctement leurs impôts.

Plus en détail

Conditions d achat. 2. Commandes et confirmations de commande. 3. Délais et dates de livraison. Pour l entreprise: Schunk Electrographite S.A.S.

Conditions d achat. 2. Commandes et confirmations de commande. 3. Délais et dates de livraison. Pour l entreprise: Schunk Electrographite S.A.S. Conditions d achat Pour l entreprise: Schunk Electrographite S.A.S. Les conditions suivantes pour la conclusion de contrats d achats ne s appliquent que vis à vis de personnes agissant en leur qualité

Plus en détail

CONDITIONS GENERALES D ACHAT

CONDITIONS GENERALES D ACHAT CONDITIONS GENERALES D ACHAT Article 1 ACCEPTATION/ ACCUSE DE RECEPTION Sauf accords contraires et écrits entre AIRMETEC et le fournisseur, les présentes conditions s appliquent impérativement, à l exclusion

Plus en détail

DES MEUBLES INCORPORELS

DES MEUBLES INCORPORELS de meubles incorporels (aussi appelée saisie-arrêt) est une procédure au moyen de laquelle il est possible pour un créancier d appréhender les biens dématérialisés constituant le patrimoine de son débiteur

Plus en détail

Loi modifiant la Loi sur la protection du consommateur et la Loi sur le recouvrement de certaines créances

Loi modifiant la Loi sur la protection du consommateur et la Loi sur le recouvrement de certaines créances DEUXIÈME SESSION TRENTE-SEPTIÈME LÉGISLATURE Projet de loi n o 48 Loi modifiant la Loi sur la protection du consommateur et la Loi sur le recouvrement de certaines créances Présentation Présenté par M.

Plus en détail

SITUATION DES PROJETS DU REGISTRE NATIONAL.

SITUATION DES PROJETS DU REGISTRE NATIONAL. SITUATION DES PROJETS DU REGISTRE NATIONAL. ETAT DE LA SITUATION DE QUELQUES PROJETS DU SERVICE DU REGISTRE NATIONAL. PRESENTATION AU COMITE DES UTILISATEURS DU R.N. LE 16 MARS 2007. Liste des projets.

Plus en détail

Chapitre 1 er : Introduction. Fonds de protection des dépôts et des instruments financiers

Chapitre 1 er : Introduction. Fonds de protection des dépôts et des instruments financiers Fonds de protection des dépôts et des instruments financiers Modalités d'application de la protection des dépôts et des instruments financiers auprès d'établissements de crédit et d'entreprises d'investissement

Plus en détail

LAR Police IZEO pour mandataires sociaux

LAR Police IZEO pour mandataires sociaux Protection juridique DES MANDATAIRES SOCIAUX CONDITIONS SPECIALES Définition 1. Membre IZEO : Indépendant société qui o a payé pour la 1ère fois la cotisation annuelle au profit d IZEO en vue de faire

Plus en détail

Keytrade Bank CONDITIONS SPECIFIQUES «PRODUITS D ASSURANCES»

Keytrade Bank CONDITIONS SPECIFIQUES «PRODUITS D ASSURANCES» Keytrade Bank CONDITIONS SPECIFIQUES «PRODUITS D ASSURANCES» Ces conditions enregistrées à Bruxelles, 6 ème bureau, vol. 289, fol. 97, case 1, le 21 décembre 2007 entrent en vigueur le 21 décembre 2007.

Plus en détail

Le statut social des travailleurs indépendants Indépendant complémentaire

Le statut social des travailleurs indépendants Indépendant complémentaire Le statut social des travailleurs indépendants Indépendant complémentaire Une administration moderne, un service de qualité Sommaire Qu est ce qu un indépendant à titre complémentaire? 3 Personnes admises

Plus en détail

GROUPE DE RÉDACTION SUR LES DROITS DE L HOMME ET LES ENTREPRISES (CDDH-CORP)

GROUPE DE RÉDACTION SUR LES DROITS DE L HOMME ET LES ENTREPRISES (CDDH-CORP) Strasbourg, 22 août 2014 CDDH-CORP(2014)10 COMITÉ DIRECTEUR POUR LES DROITS DE L'HOMME (CDDH) GROUPE DE RÉDACTION SUR LES DROITS DE L HOMME ET LES ENTREPRISES (CDDH-CORP) Projet de recommandation du Comité

Plus en détail

CODE DES RELATIONS BANQUES TPE/PME

CODE DES RELATIONS BANQUES TPE/PME CODE DES RELATIONS BANQUES TPE/PME MAI 2006 LES ARTICLES > ARTICLE 1 ER périmètre et objectifs page 2 > ARTICLE 2 soutien de l esprit d entreprise en favorisant la création ou la reprise d entreprises

Plus en détail

Vérification des procédures en fin d exercice

Vérification des procédures en fin d exercice Vérification des procédures en fin d exercice DIVERSIFICATION DE L ÉCONOMIE DE L OUEST CANADA Direction générale de la vérification et de l évaluation Décembre 2011 Table des matières 1.0 Résumé 1 2.0

Plus en détail

Notice méthodologique

Notice méthodologique Version intégrale Notice méthodologique 1. Base 1.1 Publications La Banque nationale de Belgique (BNB) publie, pour le compte de l Institut des comptes nationaux (ICN), les statistiques du commerce extérieur

Plus en détail

RECOMMANDATIONS COMMISSION

RECOMMANDATIONS COMMISSION L 120/20 Journal officiel de l Union européenne 7.5.2008 RECOMMANDATIONS COMMISSION RECOMMANDATION DE LA COMMISSION du 6 mai 2008 relative à l assurance qualité externe des contrôleurs légaux des comptes

Plus en détail

Stratégie de la surveillance des assurances en Suisse

Stratégie de la surveillance des assurances en Suisse Stratégie de la surveillance des assurances en Suisse 1. Base juridique...2 2. Tâches principales...2 3. Conditions d accomplissement des tâches principales...2 3.1. Culture de la responsabilité...3 3.2.

Plus en détail

Les obstacles : Solutions envisageables :

Les obstacles : Solutions envisageables : 1. Quels sont les obstacles auxquels les citoyens européens doivent faire face dans l exercice de leurs droits? Que pourrait-on faire pour alléger ces obstacles? Les obstacles : Tout d abord, il y a un

Plus en détail

La Régie des rentes du Québec

La Régie des rentes du Québec La Régie des rentes du Québec La Régie des rentes du Québec est chargée d appliquer la Loi sur le régime de rentes du Québec et la Loi sur les régimes complémentaires de retraite. De plus, elle administre

Plus en détail

ASSOCIATION DES ÉDITEURS BELGES

ASSOCIATION DES ÉDITEURS BELGES ASSOCIATION DES ÉDITEURS BELGES MEMORANDUM AUX RESPONSABLES POLITIQUES Dans le cadre des futures élections du 25 mai 2014, l Association des Editeurs Belges de langue française (ADEB), fédération professionnelle

Plus en détail