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2 Rédacteurs de la CSSSPNQL (Chapitres rédigés) He le ne Bagirishya (Services a la petite enfance / Acce s aux soins de sante et satisfaction des services) Marie-Noe lle Caron (Alcool, drogues et jeux de hasard) Mathieu-Olivier Co te (Logement / Migration) Cheick Bamba Dieye Gueye (Blessures non intentionnelles / Soins de sante pre ventifs) E milie Grantham (Caracte ristiques sociode mographiques / Alimentation et activite physique) Zineb Laghdir (Tabagisme / Sante sexuelle) Patricia Montambault (Bien-e tre personnel / Bien-e tre communautaire) Marie-Claude Raymond (Soins dentaires / Soins et services a domicile) Rédacteurs externes (Chapitres rédigés) Yvonne Boyer, Kurtis Boyer, Erin Fletcher (Pensionnats indiens) Bernard Roy (E tat de sante / Diabe te) Comité de révision des chapitres de l ERS Mathieu-Olivier Co te, CSSSPNQL Nancy Gros-Louis McHugh, CSSSPNQL Andre Simpson, INSPQ Comité consultatif Alex Sonny Diabo, Communaute de Kahnawake Mathieu Joffre Laine, RCAAQ Peggy Mayo, Communaute de Kahnawake Arden McBride, Communaute de Timiskaming Jowan Philippe, Communaute de Mashteuiatsh Serge Rock, Re seau Jeunesse des Premie res Nations - APNQL Sonia Young, Communaute de Wolf Lake Graphisme et mise en page Chantal Cleary et Patricia Mathias Remerciements Nous remercions les personnes qui ont permis de dresser ce portrait de l e tat de sante des Premie res Nations du Que bec, particulie rement tous les re pondants des communaute s Premie res Nations participantes. Nous remercions e galement toutes les personnes qui ont participe a chacune des e tapes de l enque te et a leur re alisation. Document e galement disponible en anglais sous le titre : Quebec First Nations Regional Health Survey General health. L emploi du masculin dans ce document vise uniquement a alle ger le texte, et ce, sans pre judice envers les femmes. ISBN : CSSSPNQL (Fe vrier 2013)

3 CHAPITRE 11 État de santé NOTE MÉTHODOLOGIQUE Historique L Enque te re gionale sur la sante des Premie res Nations (ERS) est l enque te pionnie re en matie re de recherche par et pour les Premie res Nations. Re alise e inte gralement par les Premie res Nations, elle est un mode le d innovation en ce qui a trait a l implication des communaute s dans le processus, l e thique et l adaptation culturelle de la recherche. L ERS est la premie re recherche entie rement re alise e dans le respect des principes de proprie te, contro le, acce s et possession (PCAP). Ces principes visent a assurer une implication inte grale des communaute s des Premie res Nations dans toutes les e tapes de la recherche. La gouvernance et la coordination de l ERS sont assure es par le Centre de gouvernance de l information des Premie res Nations (CGIPN) au plan national, et par la Commission de la sante et des services sociaux des Premie res Nations du Que bec et du Labrador (CSSSPNQL) au Que bec. Cette deuxie me vague de l ERS a e te pre ce de e par celle de 2002 (premie re vague), ainsi que par un projet pilote (1997). Depuis maintenant 15 ans, les donne es de l ERS contribuent a supporter les de cideurs et les intervenants tout en contribuant a e toffer les connaissances sur la situation socio sanitaire des Premie res Nations. Nous pre voyons re aliser encore deux phases subse quentes a celle-ci, soit la phase 3 en 2013 et la phase 4 en Projet pilote de Phase 1 de l ERS Phase 2 de l ERS Phase 3 de l ERS Phase 4 de l ERS l ERS Complétée Complétée Complété Questionnaire Trois questionnaires distincts ont e te cre e s pour trois groupes d a ge diffe rents (enfants, adolescents, adultes). Ces questionnaires e taient administre s en personne par 63 intervieweurs des Premie res Nations forme s a cette in. A in de pre venir les risques d erreur, la saisie des informations e tait re alise e par les intervieweurs lors de l entrevue a l aide d ordinateurs portables. Dans le cas des enfants de moins de 12 ans, le questionnaire e tait administre au parent ou au tuteur. Le tableau suivant re sume les the matiques aborde es selon le groupe d a ge. Page 3

4 Thématiques abordées dans les questionnaires de l ERS 2008 Enfants Adolescents Adultes Thématiques 0 11 ans ans 18 ans et plus Vaccination Garderie Caractéristiques démographiques Caractéristiques du ménage Éducation Langue et culture Maladies chroniques Blessures Soins dentaires Diabète Activité physique Nutrition et aliments traditionnels Pensionnats Santé mentale Bien-être communautaire Tabagisme Alcool et drogues Santé sexuelle Accès aux soins de santé Médecine traditionnelle Soins de santé préventifs Logement Aidants naturels Dépression Migration Emploi et revenu Jeux de hasard Sécurité alimentaire Soins à domicile et limitations Violence Indice de l état de santé Page 4 ENQUÊTE RÉGIONALE SUR LA SANTÉ DES PREMIÈRES NATIONS DU QUÉBEC

5 CHAPITRE 11 État de santé Un total de 2691 entrevues individuelles ont e te re alise es (87,3 % de l e chantillon pre vu initialement) ans : 727 re pondants (94,4 % de l e chantillon pre vu initialement) ans : 600 re pondants (77,9 % de l e chantillon pre vu initialement). 18 ans et plus : 1364 re pondants (88,6 % de l e chantillon pre vu initialement). Période de collecte de données La collecte de donne es s est de roule e de septembre 2008 a fe vrier 2010 dans les 21 communaute s se lectionne es dans la re gion du Que bec. Échantillonnage L ERS a e te re alise e a l aide d un e chantillon strati ie a deux degre s. Premier degre : Classi ication des communaute s de chaque nation selon leur taille dans l une des trois strates suivantes : petite (entre 75 et 299 habitants); moyenne (entre 300 et 1499 habitants); grande (1500 habitants et plus). Les communaute s devaient compter plus de 75 habitants pour e tre retenues. Une se lection ale atoire des communaute s a ensuite e te re alise e dans chacune des strates. Dans le but d augmenter la puissance statistique, les communaute s de grandes tailles ont toutes e te invite s a participer a l ERS. Dans l e ventualite ou pour une nation, une strate ne comptait qu une seule communaute, cette dernie re e tait automatiquement invite e a participer a l enque te. Deuxie me degre : Re partition de la population des communaute s se lectionne es selon huit strates e tablies en fonction de l a ge et du sexe : Strate 1 : 0-11 ans/masculin. Strate 2 : 0-11 ans/fe minin. Strate 3 : ans/masculin. Strate 4 : ans/fe minin. Strate 5 : ans/masculin. Strate 6 : ans/fe minin. Strate 7 : 55 ans+/masculin. Strate 8 : 55 ans+/fe minin. Se lection ale atoire des individus dans chacune des strates. Cette se lection est re alise e a l aide de la liste de bande de chacune des communaute s participantes. Page 5

6 Le nombre de re pondants dans l e chantillon e tait suf isant pour permettre de ve ri ier la signi ication statistique des re sultats observe s. Comme on peut le lire dans les chapitres de l enque te, pour la plus grande part des re sultats observe s, on peut ge ne raliser le re sultat observe dans l e chantillon a l ensemble de la population avec un risque d erreur infe rieur a 5 %, ou selon le cas, infe rieur a 1%. Communautés participantes à l ERS 2008 Nation (8) Taille Communauté (21) Échantillon Population % de la pop. interrogée Abénakis Moyenne Odanak ,2 % Algonquins Grande Kitigan Zibi ,9 % Moyenne Lac Simon ,4 % Pikogan ,8 % Timiskaming ,2 % Petite Eagle Village ,1 % Atikamekw Grande Manawan ,9 % Opitciwan ,6 % Moyenne Wemotaci ,0 % Hurons-Wendat Moyenne Wendake ,3 % Innus Grande Betsiamites ,8 % Mashteuiatsh ,1 % Uashat Mak Mani-Utenam ,0 % Moyenne Matimekush-Lac John ,9 % Natashquan ,0 % Pakua Shipi ,9 % Unamen Shipu ,4 % Petite Essipit ,5 % Mi'gmaq Grande Listuguj ,0 % Moyenne Gesgapegiag ,8 % Mohawks Moyenne Kanesatake ,1 % Naskapis Moyenne Kawawachikamach ,4 % Total ,9 % Page 6 ENQUÊTE RÉGIONALE SUR LA SANTÉ DES PREMIÈRES NATIONS DU QUÉBEC

7 CHAPITRE 11 État de santé Pondération Toutes les donne es expose es dans l ERS ont e te ponde re es a in d illustrer une estimation de la population totale des Premie res Nations du Que bec vivant dans les communaute s. Limite de représentativité de la nation Mohawk Bien que la nation Mohawk au Que bec soit compose e de Kahnawake, Kanesatake et une portion d Akwesasne, la seule communaute a avoir participe a l ERS est Kanesatake. D une part, la communaute d Akwesasne a e te exclue du plan d e chantillonnage de la re gion du Que bec car la majorite de ses habitants vivent du cote ontarien de la frontie re provinciale. D autre part, la communaute de Kahnawake, ou habite la majorite des Mohawks du Que bec, a pre fe re ne pas participer a l ERS. Pour ces raisons, il est impossible de produire des estimations qui puissent e tre applique s a l ensemble de la nation Mohawk au Que bec. Zone géographique Certaines des donne es de l ERS sont pre sente es selon la zone ge ographique. Cette dernie re fait re fe rence au degre d isolement des communaute s des re pondants. Cette mesure de l isolement ge ographique est base e sur un syste me de zones e labore par Affaire autochtones et de veloppement du Nord Canada (AADNC). Zone 1 : Zone 2 : Zone 3 : Zone 4 : La communaute est situe e a moins de 50 km d'un centre de service relie par une route d'acce s ouverte a l'anne e longue. La communaute est situe e entre 50 et 350 km d'un centre de service relie par une route d'acce s ouverte a l'anne e longue. La communaute est situe e a plus de 350 km d'un centre de service relie par une route d'acce s ouverte a l'anne e longue. La communaute n'a pas de route d'acce s ouverte relie e a l'anne e longue a un centre de service Centre de services : La localite la plus proche ou les membres de la communaute doivent se rendre pour avoir acce s aux fournisseurs, aux banques et aux services gouvernementaux. Page 7

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9 CHAPITRE 11 État de santé FAITS SAILLANTS Un des grands objectifs du Plan directeur de la santé et des services sociaux des Premières Nations du Québec ; Remédier aux disparités Accélérer le changement (CSSSPNQL, 2008) vise a «reme dier aux disparite s dans le domaine de la sante». Bien que nous soyons en mesure de constater que certains progre s ont e te accomplis au cours des dernie res anne es, il faut reconnaı tre que les e carts de sante entre les Premie res Nations et les Que be cois en ge ne ral persistent. Ils persistent et, dans certains cas, particulie rement de l obe site et du diabe te, ils grandissent. D ailleurs, l embonpoint, l obe site et le diabe te sont des proble matiques inscrites au cœur des priorite s du Plan directeur. L arthrite, les allergies, l hypertension ainsi que l asthme sont d autres proble matiques de sante prioritaires qui affectent toujours davantage les femmes et les hommes des Premie res Nations du Que bec que les Que be coises et les Que be cois. A l ore e du XXIe sie cle, moins de 50,0 % des adultes des Premie res Nations (46,5 %) estiment que leur sante est «excellente» ou «tre s bonne» tandis que chez les Que be cois ainsi que chez les Canadiens la proportion est de l ordre des 60,0 %. Chez les 18 a 34 ans, plus d un adulte sur deux (55,3 %) juge be ne icier d une sante excellente ou tre s bonne. Cette proportion chute en deça des 50,0 % chez les 35 a 54 ans. Seulement un tiers (34,3 %) des adultes de 55 a 64 ans estiment «excellente» ou «tre s bonne» leur sante et cette proportion n est plus que d un quart (26,3 %) chez les gens de 65 ans et plus. Les adolescentes et adolescents des Premie res Nations ont, dans l ensemble, une perception positive de leur sante. Soixante-quatre pourcent des adolescents quali ient leur sante d «excellente» et de «tre s bonne» et 30,3 % d entre eux estiment pro iter d une «bonne sante». Une majorite d adolescentes et d adolescents estiment que leur sante s est ame liore e (44,1 %) ou qu elle est demeure e semblable (46,5 %) a ce qu elle e tait l anne e dernie re. Environ un adolescent sur dix (9,4 %) estime que sa sante est moins bonne que l anne e dernie re. Ce seul fait est, de notre point de vue, pre occupant. Les parents des enfants des Premie res Nations portent, dans l ensemble, une tre s bonne e valuation de la sante de leurs enfants. Alors que 88,1 % des parents estiment que leurs enfants ont une «excellente» et «tre s bonne» sante, 10,6 % l e valuent «bonne». C est moins de 1,5 % des parents qui estiment «moyenne» et «pauvre» la sante de leurs enfants. Page 9

10 Poids, santé et Indice de masse corporelle (IMC) Le Plan directeur de la sante et des services sociaux des Premie res Nations du Que bec e tablit que l obe site et l embonpoint constituent des le aux grandissants partout au Canada, mais qu ils sont particulie rement ravageurs au sein des communaute s des Premie res Nations du Que bec. Il y est e tabli que d ici 2017 la progression de l obe site sera freine e et que des programmes de lutte contre ce le au seront de veloppe s et renforce s au niveau communautaire. Malheureusement, les donne es actuelles ne permettent pas de constater un recul de l embonpoint et de l obe site chez les adultes des Premie res Nations. Conside rant les impacts ne gatifs sur la sante de l obe site, la pre valence actuelle n augure rien de bon. Nous notons toutefois un certain recul de l obe site chez les adolescents vers l embonpoint sans pour autant noter une augmentation de la pre valence du poids sante. L obe site chez les adultes a, au cours de la dernie re de cennie, fait un bond de 8,0 % faisant passer la pre valence de 32,6 % en 2002 a 40,6 % aujourd hui. Le pourcentage d adultes e tant soit en «exce s de poids» ou «obe se» est donc passe au cours des dernie res anne es de 66,7 % a 73,7 %. Bien qu il y ait progression de l obe site dans la population que be coise, cette progression est nettement infe rieure a celle que nous notons chez les adultes des Premie res Nations. Ce constat est alarmant conside rant les nombreuses proble matiques de sante qui sont e troitement associe es a un indice de masse corporelle (IMC) supe rieur a 25. Chez les adultes, tant chez les femmes que chez les hommes, nous trouvons un IMC moyen nettement au-dela de la zone sante. Tout comme lors de la pre ce dente enque te ce sont les femmes qui pre sentent un IMC davantage associe a l obe site. En e tablissant la moyenne des IMC chez les adultes nous obtenons, chez les femmes un IMC de 29,1 et de 28,8 chez les hommes Dans toutes les cate gories d a ge, l embonpoint et l obe site demeurent le lot de la majorite des adultes. Nous constatons que la proportion des personnes ayant un poids sante diminue rapidement par bond de 7,0 % depuis le groupe des 18 a 34 ans jusqu au groupe des ans. La proportion des personnes ayant un surpoids s accroit re gulie rement depuis le groupe des 18 a 34 ans jusqu au groupe des 65 ans et plus. Les re sultats de la pre sente enque te concernant l IMC chez les adolescents nous apparaissent encourageants. Sans distinction de nation ou de zone ge ographique, nous constatons que l IMC moyen des adolescentes (23,2) et des adolescents (22,8) s inscrit dans la zone d un poids associe a la sante. Alors que la pre valence de l obe site e tait, en 2002, chez les adolescents en ge ne ral, de 14,0 %, elle e tait, en 2008, de 13,4 % chez les adolescentes et de 11,6 % chez les adolescents. La le ge re baisse de la pre valence de l obe site se traduit par une augmentation de la pre valence du surpoids puisque la proportion d adolescents ayant un poids normal est demeure e inchange e. Page 10 ENQUÊTE RÉGIONALE SUR LA SANTÉ DES PREMIÈRES NATIONS DU QUÉBEC

11 CHAPITRE 11 État de santé Il ressort que moins de la moitie des enfants des Premie res Nations, soit 48,5 % chez les garçons et 47,1 % chez les illes, ont un poids sante. Ces donne es sont quelque peu alarmantes conside rant les impacts acquis lors de l enfance sur le pro il de sante a l a ge adulte. Nous devons nous inquie ter du fait que pratiquement deux enfant sur dix (21,0 % chez les garçons et 21,8 % chez les illes) pre sente un surpoids et que 30,5 % des garçons et 31,1 % des illes sont obe ses. Ce sont des enfants qui risquent de voir leur sante actuelle et future hypothe que e en raison de leur poids. Les problèmes de santé En 2002, 63,0 % des adultes des Premie res Nations de claraient souffrir de divers proble mes me dicaux. En 2008, cette proportion e tait de 58,0 %. L hypertension (22,9 %), le diabe te (17,5 %) sous toutes ses formes, mais principalement de type 2, les allergies (13,6 %), la douleur chronique au dos (12,4 %), l arthrite (11,8 %) et les proble mes d estomac et intestinaux (11,3 %) igurent en te te de liste des proble mes de sante dont souffrent les adultes des Premie res Nations. Dans l ensemble, ce sont davantage les femmes qui de clarent souffrir d un ou de plusieurs proble mes de sante. De s 55 ans, la proportion de personnes de clarant souffrir «d hypertension», «d arthrite», de «cataracte», de «diabe te» de «proble mes cardiaques» est en forte hausse. Rapidement, en avançant en a ge, les adultes des Premie res Nations courent des risques de plus en plus grands de recevoir un diagnostic de maladie chronique. Chez les 35 a 54 ans, la pre valence de l hypertension est de 6,3 fois supe rieures a ce qu elle est chez les 18 a 34 ans. Chez les 55 a 64 ans, la pre valence de l hypertension est multiplie e par 11,0 (45,2 %) comparativement a celle des 18 a 34 ans et de 12,1 fois chez les 65 ans et plus. Un aı ne des Premie res Nations sur deux est porteur d un diagnostic d hypertension. Le Plan directeur de la sante et des services sociaux des Premie res Nations du Que bec fait de la sante des enfants une priorite. Il y est af irme que l inaction envers la de gradation de la sante des enfants est catastrophique pour l avenir des Premie res Nations, tant du point de vue humain, social, culturel, politique, spirituel qu e conomique. Certains progre s ont e te re alise s au chapitre de certains indicateurs. Toutefois, de grandes disparite s demeurent entre les enfants des Premie res Nations et ceux du Que bec. Lorsque nous demandons aux parents d indiquer si, oui ou non, leurs enfants souffrent d un ou de plusieurs proble mes de sante diagnostique s par un professionnel de la sante nous apprenons que plus d un enfant sur trois (39,0 %) des Premie res Nations est porteur d au moins un diagnostic L asthme et les allergies ressortent comme les proble mes de sante les plus fre quemment diagnostique s chez les enfants. Page 11

12 Deux fois plus de garçons (20,6 %) que de illes (9,1 %) des Premie res Nations doivent composer, au quotidien, avec l asthme. Les enfants des Premie res Nations sont davantage susceptibles de souffrir d asthme que les enfants du Que bec en ge ne ral. Pratiquement un adolescent sur deux (47 %) de clare souffrir d un proble me de sante diagnostique par un professionnel de la sante. Tout comme chez les enfants, l asthme et les allergies sont en te te de liste des proble mes de sante diagnostique s tant chez les adolescentes que chez les adolescents. Approches privilégiées pour maintenir la santé Un des objectifs du Plan directeur est a l effet que les Premie res Nations maitriseront les causes et les facteurs de risque ge ne rateurs des maladies e vitables, des incapacite s et des menaces a la vie qui se vissent aujourd hui davantage chez les Premie res Nations que dans le reste des communaute s canadiennes (CSSSPNQL, 2008). L environnement ainsi que les facteurs historiques sont des e le ments importants dans la gene se des diffe rentes proble matiques de sante qui se vissent chez les Premie res Nations. Nous savons que des transformations importantes aux niveaux social, politique, culturel et e conomique seront ne cessaires pour assurer l ame lioration de la sante de toutes les couches sociales des Premie res Nations. E galement, chaque membre des Premie res Nations peut, dans son quotidien, agir sur certains de terminants de la sante. Nous estimons que certains progre s ont e te re alise s au niveau de la prise de mesures par les adultes et les jeunes des Premie res Nations pour assurer le de veloppement et le maintien de leur sante. Toutefois, des progre s importants demeurent a accomplir. Particulie rement chez les jeunes. Plus des trois quarts des adultes (77,7 %) de clarent avoir inscrit dans leur vie deux approches et plus pour maintenir leur sante et 15,6 % d entre eux en ont adopte au moins une. C est toutefois 7,8 % des adultes qui de clarent ne mettre en pratique aucune approche pour maintenir leur sante. Les adultes de clarant mettre en pratique une seule approche pour maintenir leur sante choisissent dans 25,0 % des cas une saine alimentation, 23,5 % de clarent pratiquer sur une base re gulie re de l exercice physique et 19,0 % mentionnent chercher a maintenir un e quilibre physique, e motionnel, psychologique et spirituel dans leur vie. Tous sexes confondus, 6,8 % des adolescents de clarent ne mettre en pratique aucune des approches propose es par le questionnaire pour maintenir sa sante. Par ailleurs, pratiquement un jeune sur quatre (23,6 %) ne met en pratique qu une seule approche. Page 12 ENQUÊTE RÉGIONALE SUR LA SANTÉ DES PREMIÈRES NATIONS DU QUÉBEC

13 CHAPITRE 11 État de santé TABLE DES MATIÈRES Introduction Perception de l e tat de sante Perception de l'e tat de sante chez les adultes des Premie res Nations Perception de l e tat de sante en fonction de l a ge Perception de l e tat de sante et nations et zones ge ographiques Perception de l e tat de sante en comparaison aux Canadiens et aux Que be cois Perception de la variation de l e tat de sante en regard de l anne e pre ce dente Perception de l e tat de sante a l adolescence Variation au cours de la dernie re anne e Perception de l e tat de sante chez les enfants Poids, sante et indice de masse corporelle (IMC) L obe site au sein des Premie res Nations Variation de l Indice de masse corporel selon l a ge Variation de l IMC par zone ge ographique et par nation Obe site chez les Premie res Nations compare es L IMC chez les adolescents L IMC des enfants L obe site, une proble matique complexe Les proble mes de sante Proble mes de sante chez les adultes Hypertension Arthrite Diabe te Maladies cardiaques Proble mes de sante en regard de l a ge et du vieillissement Proble mes de sante et zones ge ographiques Nations et proble mes de sante Proble mes de sante en comparaison avec le Que bec Proble mes de sante chez les enfants L asthme Les allergies Proble mes de sante chez les adolescents Page 13

14 3.4 Approches privile gie es par les adultes pour maintenir leur sante Approches privile gie es par les adolescents pour maintenir leur sante Conclusion Bibliographie Liste des tableaux Tableau 1 : Proble mes me dicaux dont souffrent les adultes des Premie res Nations Tableau 2 : Proportion de femmes et d hommes des Premie res Nations atteints de divers proble mes me dicaux Tableau 3 : Proportion d adultes atteints de divers proble mes de sante selon le groupe d a ge Tableau 4 : Principaux proble mes de sante dont souffrent les adultes des Premie res Nations par zone ge ographique Tableau 5 : Principaux proble mes de sante dont souffrent les adultes des Premie res Nations par nation Liste des figures Figure 1 : Perception de l'e tat de sante chez les adultes des Premie res Nations Figure 2 : Perception de l e tat de sante chez les adultes des Premie res Nations par groupe d'a ge Figure 3 : Perception passable ou mauvaise de la sante chez les adultes par nation Figure 4 : Perception passable ou mauvaise de la sante chez les adultes par zone Figure 5 : Perception de l'e tat de sante chez les adultes des Premie res Nations et les Que be cois Figure 6 : Auto-e valuation de la sante chez les adultes des Premie res Nations en 2002 et Figure 7 : Comparaison de la sante actuelle en regard de ce qu'elle e tait l'anne e pre ce dente par les adultes Figure 8 : Perception de la sante chez les adolescent(e)s des Premie res Nations Figure 9 : Perception passable ou mauvaise de la sante chez les adolescents des Premie res Nations par zone Figure 10 : Perception qu'ont les adolescent(e)s en regard de la variation de leur sante depuis l'anne e pre ce dente Figure 11 : Perception qu'ont les parents de la sante de leurs enfants Figure 12 : Perception passable ou mauvaise de la sante chez les enfants des Premie res Nations par zone Figure 13 : Re partition des adultes des Premie res Nations dans les diffe rentes cate gories d'imc en 2002 et Figure 14 : IMC moyen chez les femmes et les hommes des Premie res Nations Figure 15 : IMC moyen chez les adultes des Premie res Nations par groupe d'a ge Figure 16 : Re partition des adultes des Premie res Nations dans les cate gories d'imc par groupe d'a ge Page 14 ENQUÊTE RÉGIONALE SUR LA SANTÉ DES PREMIÈRES NATIONS DU QUÉBEC

15 CHAPITRE 11 État de santé Figure 17 : IMC moyen chez les adultes des Premie res Nations par zone ge ographique Figure 18 : IMC moyen chez les adultes des Premie res Nations par nation Figure 19 : IMC moyen et modal chez les adolescents Figure 20 : Re partition des adolescents selon les cate gories d'imc en 2002 et Figure 21 : Re partition des adolescents selon les cate gories d'imc par sexe Figure 22 : IMC moyen chez les adolescents par zone ge ographique Figure 23 : Cate gories d'imc chez les enfants, illes et garçons, des Premie res Nations Figure 24 : Proportion des adultes des Premie res Nations de clarant au moins un proble me de sante Figure 25 : Proportion des adultes des Premie res Nations de clarant souffrir d'au moins un proble me de sante en fonction de leur poids Figure 26 : Proportion d adultes des Premie res Nations de clarant un proble me de sante par zone Figure 27 : Pre valence de diffe rents proble mes de sante chez les Premie res Nations du Que bec et chez les Que be cois Figure 28 : Proportion des enfants des Premie res Nations ayant au moins un proble me de sante Figure 29 : Proble mes de sante chez les enfants des Premie res Nations Figure 30 : Proble mes de sante chez les enfants des Premie res Nations par zone Figure 31 : Pre valence des allergies chez les enfants par nation Figure 32 : Proportion des adolescents des Premie res Nations de clarant au moins un proble me de sante diagnostique Figure 33 : Principaux proble mes de sante pre valant chez les adolescents des Premie res Nations Figure 34 : Proble mes de sante chez les adolescents des Premie res Nations par nation Figure 35 : Proportion des adultes des Premie res Nations mettant en pratique de 0 a 7 approches pour maintenir leur sante Figure 36 : Principales approches mises en pratique pour maintenir la sante par les adultes qui n'en utilisent qu'une seule Figure 37 : Principales approches mises en pratique pour maintenir la sante par les adultes des Premie res Nations, quel que soit le nombre d'approches Figure 38 : Proportion des adolescents mettant en pratique de 0 a 7 approches pour maintenir leur sante Figure 39 : Principales approches mises en pratique pour maintenir la sante par les adolescents qui n'en utilisent qu'une seule Figure 40 : Principales approches mises en pratique pour maintenir la sante par les adolescents quel que soit le nombre d'approches Page 15

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17 CHAPITRE 11 État de santé INTRODUCTION Une des grandes inalite s du Plan directeur de la santé et des services sociaux des Premières Nations du Québec Remédier aux disparités Accélérer le changement (CSSSPNQL, 2008) est de parvenir a reme dier progressivement aux disparite s qui se parent les Premie res Nations du reste des Canadiens en matie re de sante et de bien-e tre collectif. Ces disparite s sont importantes et bien connues. L Agence de la sante publique du Canada estime que les Canadiens et les Canadiennes comptent parmi les gens les plus en sante au monde (Agence de la sante publique du Canada, 2005). Cette re alite ne concerne pas toutes les personnes qui vivent sur le territoire canadien. L'e tat de sante des Premie res Nations du Canada est largement en deça de celui des Canadiens en ge ne ral, et va, en plusieurs lieux, en se de te riorant. De manie re ge ne rale, l'espe rance de vie des Premie res Nations demeure toujours de six a sept ans en deça de celle des Canadiens (Durie 2004; Statistique Canada 2008). Les principales causes de de ce s sont attribuables aux troubles circulatoires (plus pre sents chez les gens a ge s) ainsi qu aux blessures (plus pre sentes chez les jeunes hommes). Les types de blessures recense s sont de natures diverses, avec une forte pre valence pour les accidents de la route et pour les suicides (Assembly of First Nations/First Nations Information Governance Committee, 2007a). Les taux de suicide recense s chez les Premie res Nations sont alarmants. Ils sont de six fois plus e leve s que la moyenne nationale canadienne. Au cours des deux dernie res de cennies, les taux de suicide chez les Premie res Nations ont e te constamment supe rieurs a la moyenne canadienne : «en 2000, le taux de suicide des Premie res Nations e tait de 24 par habitants, ce qui repre sentait deux fois plus que le taux ge ne ral canadien se situant a 12 par habitants» (Kirmayer et al., 2007 : 16). Kirmayer et ses collaborateurs font toutefois une mise en garde «malgre cette tendance ge ne rale indiquant des taux de suicide e leve s, il est important de bien souligner qu il y a d e normes variations du taux de suicide chez les groupes autochtones en Ame rique du Nord me me parmi les collectivite s d une me me re gion ou les collectivite s appartenant a une me me nation ou a un me me groupe culturel» (Kirmayer et al., 2007: 19). La situation serait particulie rement dramatique pour les jeunes femmes des Premie res Nations qui se suicideraient dans une proportion trois fois plus grande que leurs homologues canadiennes (Association des femmes autochtones du Canada, 2004). L'embonpoint et l'obe site concernent aujourd'hui pre s de 70 % des Premie res Nations (CSSSPNQL, 2006; Centre des Premie res Nations, 2006). L obe site touche particulie rement les femmes a ge es entre 19 et 30 ans (Statistique Canada, 2008a), ainsi que les enfants, dont 48,7 % souffrent d'obe site (Assembly of First Nations/First Nations Information Governance Committee, 2007b). Pour ce qui est de la manie re dont les Premie res Nations perçoivent leur sante, ils seraient deux fois plus susceptibles que les Canadiens en ge ne ral de dire que leur e tat de sante est passable ou mauvais, a revenu e gal (Agence de la sante publique du Canada, 2005). Page 17

18 Nombreuses sont les Premie res Nations qui en ce de but de XXIe sie cle vivent toujours dans des conditions de vie (revenu, logement, e ducation) bien en dessous de celles auxquelles l'on est en droit de s'attendre dans un pays comme le Canada. Tjepkema et al. (2009), estiment que des indicateurs socioe conomiques tels que le revenu, le niveau de scolarite et la profession exerce e expliqueraient deux tiers de la surmortalite des hommes et 30 % de celle des femmes. Les Premie res Nations sont davantage susceptibles de vivre dans la pauvrete, de souffrir de malnutrition et de vivre dans des logements surpeuple s et insalubres que les Canadiens en ge ne ral (Conseil canadien de la sante, 2011). L inse curite alimentaire serait le lot de pratiquement un quart des Autochtones (Syme, 2004). Cet e tat de fait serait, d une part, attribuable aux faibles revenus et, d autre part, aux cou ts e leve s de transport des aliments dans les communaute s plus e loigne es (Syme 2004). Les conditions de logement de nombreux Autochtones sont caracte rise es par un surpeuplement et par un pie tre e tat des habitations (First Nations Information Governance Committee, 2007b; Kendall, 2001; Statistique Canada, 1993). Cette situation contribuerait a la cre ation d environnements de favorables au de veloppement des enfants (Durie, 2004), notamment en favorisant des taux e leve s de proble mes respiratoires et d'autres maladies infectieuses. Pour ce qui est de l'e ducation, la proportion d'autochtones n'ayant pas termine un secondaire 2 e tait, au de but du XXIe sie cle, le triple de celle des Canadiens (Kendall 2001). Cela e tant, nous estimons, a l instar de Reading (2009) qu il est essentiel de reconnaı tre que les facteurs de terminants la sante des communaute s autochtones prennent racine dans leurs conditions de vie, façonne e par des forces historiques, culturelles, sociales, e conomiques et politiques. Conscientes de tous ces faits, re solues de reme dier a toutes ces disparite s, les Premie res Nations du Que bec se sont ixe, dans le plan directeur une se rie d objectifs a atteindre, en terme de sante, d ici Dans le pre sent chapitre, nous analyserons les re sultats concernant la sante en ge ne ral de la 2e vague de l Enque te re gionale sur la sante des Premie res Nations du Que bec 2008 (ERS 2008). Tel que le prescrit le plan directeur, les re sultats pre sente s dans ce chapitre re sultent d une analyse approfondie des donne es issues de l enque te par questionnaire et de diverses donne es empiriques iables, de donne es probantes publie es au sujet de la sante des Premie res Nations. Cette analyse du portrait de sante vise, entre autres, a rendre compte des spe ci icite s de mographiques, ge ographiques, historiques, sociologiques et e conomiques des Premie res Nations. Dans les pages de ce chapitre, nous pre senterons, dans un premier temps, les re sultats obtenus autour des questions s adressant a la perception qu ont les Premie res Nations de leur sante. Perçoivent-elles, par ailleurs, que leur sante s est de te riore e au cours de l anne e pre ce dant l administration du questionnaire d enque te? Dans un deuxie me temps, nous aborderons la question de l indice de masse corporelle (IMC). Il est reconnu par tous les spe cialistes de la sante a travers le monde et ainsi que des Premie res Nations que l exce s de poids et l obe site sont au cœur de la gene se d une multitude de proble mes de sante qui affectent les Premie res Nations. Les Premie res Nations se sont d ailleurs donne es comme de i de «freiner l apparition de l obe site» dans leur plan directeur. Dans un troisie me temps, nous dresserons un portrait des principales proble matiques de sante qui affectent les femmes et les hommes des Premie res Nations, jeunes et moins jeunes. Finalement, nous chercherons a identi ier dans quelle mesure les citoyens des Premie res Nations vivant dans les communaute s ont adopte des comportements qui pourront, a leur mesure, contribuer a l ame lioration de leur sante en tant qu individu et e galement des collectivite s. Page 18 ENQUÊTE RÉGIONALE SUR LA SANTÉ DES PREMIÈRES NATIONS DU QUÉBEC

19 CHAPITRE 11 État de santé 1. PERCEPTION DE L ÉTAT DE SANTÉ Comment quali ier l e tat de sante des adultes des Premie res Nations? Les comparaisons entre diffe rentes nations, diffe rentes zones, entre les genres et les groupes d a ge apportent-elles des nuances, des variations? Existent-ils des disparite s entre la perception qu ont les adultes des Premie res Nations et celle qu ont les adultes que be cois et canadiens? Voila quelques-unes des questions que nous aborderons dans cette section. La perception de la sante est un indicateur couramment utilise dans les enque tes sanitaires et, a plus d un titre, est inte ressante et pertinente pour e valuer l e tat de sante d une population. Levasseur (2000) estime que la mesure de la perception de l e tat de sante constitue un indicateur valide en raison du fait que cette valeur est corre le e avec d autres indicateurs. L autoe valuation de la sante re le te des aspects de la sante qui ne sont ge ne ralement pas saisis par d autres mesures. Spe cialement les premie res e tapes de la maladie, la se ve rite de la maladie, les aspects d un e tat de sante positif, les re serves physiologiques et psychologiques ainsi que les fonctions sociales et mentales. Il existe une bonne concordance entre cet indicateur de sante subjective et des indicateurs de sante objective comme les proble mes de sante physique, la capacite fonctionnelle, la limitation des activite s et, dans une moindre mesure, l e tat de sante mentale et sociale. Il semble exister un lien entre cet indicateur et les habitudes de vie ou comportements individuels relie s a la sante, a l utilisation des services de sante et a la prise de me dicaments (Camirand, Sermet, Dumitru, & Guillaume, 2009). Une faible autoe valuation de l e tat de sante est souvent associe e a l hypertension (Pe rula de Torres, Martıńez de la Iglesia, Moral, Ruiz, & Fonseca del Pozo, 1995), a diverses maladies du syste me cardiovasculaire (Kaplan et al., 1996) ainsi qu au diabe te (Chandola & Jenkinson, 2000). Chez les Premie res Nations, la perception de l e tat de sante est e galement associe e au suicide. Des chercheurs ont constate que les pense es suicidaires sont plus fre quentes chez les personnes qui conside rent que leur sante est passable ou mauvaise que chez celles qui se de clarent en excellente sante (Centre des Premie res Nations, 2005). Des recherches ont sugge re qu'une faible estime de la sante est corre le e a une hospitalisation subse quente ainsi qu a la mortalite (Sante Canada, 2008; Idler et Benyamini, 1997). La sante perçue constitue un indicateur iable et valide de l e tat de sante de la population quel que soit la nation, le groupe social ou ethnique pris en compte (Chandola & Jenkinson, 2000). L e tat de sante auto-e value peut e tre conside re comme le bilan que fait un individu de sa sante physique et mentale en fonction de ses propres perceptions. Des recherches ont de montre que l ide e qu une personne se fait de sa sante ne re le te pas uniquement l e tat physique. Ainsi, les personnes ne pre sentant aucun proble me de sante particulier ne jugent pas pour autant leur sante excellente. En e valuant sa sante, une personne penserait non seulement a la situation qu elle vit a l instant, mais e galement a sa trajectoire de vie. Est -ce qu il y a eu, au cours des mois, des anne es pre ce dentes, de te rioration ou ame lioration (Shields & Shooshtari, 2001). Page 19

20 1.1 Perception de l'état de santé chez les adultes des Premières Nations Lorsqu ils sont interroge s sur la perception qu ils ont de leur sante en ge ne ral, il ressort que les adultes des Premie res Nations ont, dans l ensemble, une perception moins positive de leur e tat de sante que les adultes que be cois et canadiens. Lorsqu on demande aux adultes des Premie res Nations comment, d un point de vue ge ne ral, ils e valuent leur e tat de sante, 83,43 % d entre eux l estiment «bonne» (37 %), «tre s bonne» (29,3 %) et «excellente» (17,2 %). A l autre bout du spectre, 14,7 % d entre eux e valuent leur sante «moyenne» tandis que 1,8 % l estiment «mauvaise» (Figure 1). L enque te re gionale sur la sante des Premie res Nations du Que bec 2002 (ERS 2002) (CSSSPNQL, 2006) mentionnait que la moitie de la population de quinze ans et plus estimait avoir un e tat de sante «excellent» ou «tre s bon». Quelques anne es plus tard, cette proportion demeure en deça des 50 %. Figure 1 : Perception de l'état de santé chez les adultes des Premières Nations (N=19 048) Perception de l état de santé en fonction de l âge Il est reconnu que l auto-e valuation de la sante est fortement associe e a l a ge (Bordeleau & Traore, 2007). En avançant en a ge, la perception que les adultes des Premie res Nations ont de leur sante diminue promptement. Si, chez les 18 a 34 ans, plus d un adulte sur deux (55,3 %) juge be ne icier d une sante excellente ou tre s bonne, cette proportion chute en deça des 50 % chez les 35 a 54 ans. Seulement un tiers (34,3 %) des adultes de 55 a 64 ans estiment «excellente» ou «tre s bonne» leur sante et cette proportion n est plus que d un quart (26,3 %) chez les gens de 65 ans et plus (Figure 2). Page 20 ENQUÊTE RÉGIONALE SUR LA SANTÉ DES PREMIÈRES NATIONS DU QUÉBEC

21 CHAPITRE 11 État de santé Figure 2 : Perception de l état de santé chez les adultes des Premières Nations par groupe d'âge (N= ) Parmi les 65 ans et plus, 35,9 % estiment que leur sante est moyenne a mauvaise. Chez les Que be cois un adulte sur quatre (24,5 %) a ge de 65 ans et plus estime «passable» ou «mauvaise» sa sante soit 11,4 % de moins que chez les aı ne s des Premie res Nations (Institut national de sante publique du Que bec avec le ministe re de la Sante et des Services sociaux du Que bec et l'institut de la statistique du Que bec, 2006). Si nous pouvons estimer qu un individu de 18 a 34 ans est, en principe, dans la force de l a ge, il est pre occupant de constater qu un adulte sur dix (10,6 %) de cette cate gorie d a ge estime sa sante «moyenne» ou «mauvaise». Chez les Que be cois seulement 3,9 % des 20 a 24 ans ne se perçoivent pas en bonne sante et, chez les 25 a 44 ans cette proportion est de 6,0 % (Institut national de sante publique du Que bec avec le ministe re de la Sante et des Services sociaux du Que bec et l'institut de la statistique du Que bec, 2006) Perception de l état de santé selon les nations et par zones géographiques Le Plan directeur de la sante et des services sociaux des Premie res Nations du Que bec pre conise une approche respectueuse des spe ci icite s qui conside re les besoins, notamment au regard des priorite s et des proble matiques lie s aux soins de sante de chacune des communaute s constituant les Premie res Nations, dans toutes les re gions du Que bec. Parmi l ensemble des adultes des Premie res Nations, 16,5% ont e value leur sante comme e tant passable ou mauvais. Nous notons une variation signi icative de la perception de la sante d une nation a l autre. Les adultes de la nation naskapie sont proportionnellement beaucoup plus nombreux a e valuer leur sante ne gativement que les adultes de la nation huronnewendat ( igure 3). Page 21

22 Figure 3 : Perception passable ou mauvaise de la santé chez les adultes par nation (N=19 048) Le fait de vivre dans l une ou l autre des quatre zones ge ographiques apparaı t comme un facteur in luençant la perception que les adultes ont de leur sante. Nous constatons, en effet, que les adultes vivant dans la les zones 2 (17,9 %) et 4 (22,3 %) ont, dans l ensemble, une moins bonne perception de leur sante que ceux qui vivent dans la zone 1 (14,6 %) et 3 (14,4 %) 1. Notons cependant que ces diffe rences ne sont pas statistiquement signi icatives (p>0,05). Figure 4 : Perception passable ou mauvaise de la santé chez les adultes par zone (N=19 048) 1 Les mesures calcule es en fonction de l isolement ge ographique doivent e tre interpre te es en tenant compte des e le ments suivants : 1) L isolement ge ographique n a pas e te conside re dans le plan d e chantillonnage. 2) La zone 3 ne compte que deux communaute s, de ce fait, elle est sous repre sente e par rapport au nombre de communaute s contenues dans les autres zones. Page 22 ENQUÊTE RÉGIONALE SUR LA SANTÉ DES PREMIÈRES NATIONS DU QUÉBEC

23 CHAPITRE 11 État de santé Perception de l état de santé en comparaison aux Canadiens et aux Québécois L appre ciation que les adultes des Premie res Nations font de leur sante tranche avec celle des adultes que be cois 2 (Figure 5). En , 90,2 % des adultes que be cois et 88 % des adultes canadiens (Ministe re de la sante et des services sociaux, 2011) estimaient de «bonne» a «excellente» leur sante. Chez les Premie res Nations, cette proportion e tait de 83,5 %. Ces re sultats faisaient e cho a ceux divulgue s par Sante Canada (2008) qui estimaient que «dans l ensemble, 79,7 % des Premie res Nations vivant dans les communaute s de clarent e tre «en «bonne» ou en «excellente» sante comparativement a 88,0 % de l ensemble de la population canadienne» (Sante Canada, 2008, p. iii). Cet e cart se maintient toujours aujourd hui. Les adultes des Premie res Nations ont, dans l ensemble, une perception plus ne gative de leur sante que ceux du Que bec et de l ensemble du Canada 3. A l ore e du XXIe sie cle, moins de 50 % des adultes des Premie res Nations (46,5 %) estiment que leur sante est «excellente» ou «tre s bonne» tandis que chez les Que be cois ainsi que chez les Canadiens la proportion est de l ordre de 60 %. Par ailleurs, 16,5 % des adultes des Premie res Nations estiment leur sante «moyenne» ou «mauvaise» tandis que chez les adultes que be cois la proportion est de 9,8 %. Figure 5 : Perception de l'état de santé chez les adultes des Premières Nations (N=19 048) et les Québécois 4 2 Statistique Canada. Enque te sur la sante dans les collectivite s canadiennes, cycle En ,0 % des Canadiens adultes estimaient de «bonne» a «excellente» leur sante. 4 Ministe re de la Sante et des Services sociaux (2011) Page 23

24 C est une plus faible proportion d adultes des Premie res Nations qui de clare e tre en «excellente» ou en «tre s bonne» sante comparativement a l ensemble de la population que be coise. Les donne es recueillies dans la pre sente enque te font entrevoir qu un certain progre s s est accompli au cours des dernie res anne es. En effet, de 39,9 % qu e tait, en 2002, la proportion d adultes des Premie res Nations estimant «excellente» et «tre s bonne» leur sante, celle-ci est passe e en 2008 a 46,5 %. On constate, a l autre bout du spectre, que la proportion d adultes e valuant pauvrement leur sante diminue passant de 20,4 % en 2002a 16,5 % en 2008 (Figure 6). Figure 6 : Auto-évaluation de la santé chez les adultes des Premières Nations en 2002 et 2008 (N=19 048) Nous devons nous re jouir de ces progre s. Toutefois, la perception d un faible niveau de la sante demeure, chez les adultes des Premie res Nations, inquie tant, et cela a plus d un titre. Des recherches e tablissent des liens entre la faible perception de son e tat de sante et la de pression chez les malades chroniques. Chez les Premie res Nations on a constate que les pense es suicidaires sont plus fre quentes chez les personnes qui estiment que leur sante est de passable a mauvaise (Centre des Premie res Nations, 2006; Reading, 2009) Perception de la variation de l état de santé en regard de l année précédente Lorsque nous demandons aux adultes des Premie res Nations d indiquer s ils estiment que leur sante s est ame liore e ou de te riore e en regard de l anne e pre ce dente, 29,3 % d entre eux estiment qu elle s est «un peu» ou «beaucoup» ame liore e et 55,4 % conside rent qu elle est demeure e «semblable» (Figure 7). Ce sont donc plus de huit adultes sur dix qui estiment que leur sante est soit demeure e identique ou qu elle s est ame liore e. Ce constat est, en soi, encourageant. Par contre, conside rant les diffe rentes proble matiques de sante qui pre valent a des taux relativement e leve s chez les adultes, il serait souhaitable que, dans les anne es a venir, davantage d adultes de clarent que leur sante s est ame liore e. Page 24 ENQUÊTE RÉGIONALE SUR LA SANTÉ DES PREMIÈRES NATIONS DU QUÉBEC

25 CHAPITRE 11 État de santé Figure 7 : Comparaison de la santé actuelle en regard de ce qu'elle était l'année précédente par les adultes (N=18 969) 1.2 Perception de l état de santé à l adolescence Les adolescents des Premie res Nations ont, dans l ensemble, une perception positive de leur sante. Alors que 64,0 % des adolescents quali ient leur sante d «excellente» et de «tre s bonne», 30,3 % d entre eux estiment pro iter d une «bonne sante» (Figure 8). Seuls 5,7 % des adolescents af ichent une perception «moyenne» ou «mauvaise» de leur sante. Ces re sultats sont comparables a ceux trouve s aupre s des adolescents du Que bec. En effet, l Enque te que be cois sur la sante des populations (EQSP) de 2008 re ve lait que trois jeunes Que be cois sur cinq de 15 a 17 ans (61 %) estimaient «excellente» ou «tre s bonne» leur sante. Un tiers des adolescents que be cois (34 %) quali iaient leur sante de «bonne». A l oppose, un jeune sur vingt (5 %) estimait son e tat de sante «passable» ou «mauvais» (Cazale, Berthelot, & Traore, 2011). Cette relative parite entre les constats re alise s aupre s des adolescents que be cois et des Premie res Nations est encourageante. Page 25

26 Figure 8 : Perception de la santé chez les adolescent(e)s des Premières Nations (N=3 661) Nous devons prendre acte que tous les adolescents des Premie res Nations ne portent pas le me me jugement sur leur sante. Le fait de vivre dans l une ou l autre des zones ge ographiques module cette perception. Les adolescents vivant dans la zone 2 sont proportionnellement plus nombreux a e valuer ne gativement leur e tat de sante (11,4 %). Ceux des zones 4 (5,7 %), 1 (4,6 %) et 3 (2,3 %) suivent respectivement (Figure 9). Par contre, le fait de vivre dans une nation ou dans une autre n apparaı t pas contribuer signi icativement a cette variation. Figure 9 : Perception passable où mauvaise de la santé chez les adolescents des Premières Nations par zone (N=3 661) Page 26 ENQUÊTE RÉGIONALE SUR LA SANTÉ DES PREMIÈRES NATIONS DU QUÉBEC

27 CHAPITRE 11 État de santé Variation au cours de la dernière année Une majorite d adolescents estiment que leur sante s est ame liore e (44,1 %) ou qu elle est demeure e semblable (46,5 %) a ce qu elle e tait l anne e dernie re (Figure 10). Environ un adolescent sur dix (9,4 %) estime toutefois que sa sante est moins bonne que l anne e dernie re. Ce seul fait est, de notre point de vue, pre occupant. L adolescence correspond, tant d un point de vue physique que psychologique, a une intense pe riode de de veloppement devant mener, en principe, a l e panouissement d un jeune adulte en sante. Nous pouvons nous re jouir de la parite de perception de la sante entre les adolescents des Premie res Nations et ceux du Que bec et du Canada. Nous devons toutefois nous inquie ter du fait que de s l entre e dans l a ge adulte ce tableau se de te riore rapidement. Cela nous invite a poursuivre voire me me redoubler les efforts dans le champ de la promotion et de la pre vention aupre s des jeunes a in de consolider les acquis. Figure 10 : Perception qu'ont les adolescent(e)s en regard de la variation de leur santé depuis l'année précédente (N=3 641) 1.3 Perception de l état de santé chez les enfants Les parents des enfants des Premie res Nations portent, dans l ensemble, une tre s bonne e valuation de la sante de leurs enfants. Alors que 88,1 % des parents estiment que leurs enfants ont une «excellente» ou «tre s bonne» sante, 10,6 % l e valuent «bonne» (Figure 11). C est donc moins de 1,5 % des parents qui estiment «moyenne» et «pauvre» la sante de leurs enfants. Ces re sultats sont encourageants et vont tout a fait dans le sens du rapport national de l ERS qui re ve lait que la majorite des parents ont de clare que leur enfant est en «bonne» ou «excellente» sante (First Nations Information Governance Committee, 2007a ). Page 27

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