Communauté Africaine de Pratiques sur la Gestion axée sur les Résultats de Développement (AfCoP-GRD) Évaluation rétrospective

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1 Communauté Africaine de Pratiques sur la Gestion axée sur les Résultats de Développement (AfCoP-GRD) Évaluation rétrospective Août 2011 Michele Tarsilla, Consultant Secrétariat de l AfCoP

2 Table des matières Résumé analytique... 3 I. Introduction... 9 A. Contexte... 9 B. Approche, portée et limites de l évaluation C. Méthodologie III. Constatations Première hypothèse : L AfCoP a contribué à l apprentissage de la GRD par les particuliers Deuxième hypothèse : Les membres de l AfCoP ont adopté les bonnes pratiques de GRD Troisième hypothèse : L AfCoP contribue à la création d une communauté parmi les membres Quatrième hypothèse : L AfCoP renforce les processus nationaux de GRD Cinquième hypothèse : L AfCoP contribue à susciter l appropriation de la GRD par le pays VIII. Recommandations A. Recommandations de niveau macro B. Recommandations de niveau micro Annexes Annexe 1. Principales caractéristiques des membres et utilisation du site web Annexe 2. Méthodologie d évaluation de l AfCoP Annexe 3. Principaux indicateurs de réalisations et outils de collecte des données Annexe 4. Notation par les informateurs de leurs connaissances sur la GRD Annexe 5. Analyse thématique des discussions en ligne de l AfCoP Annexe 6. Enquête auprès des membres de l AfCoP Annexe 7. Enquête auprès du Comité de gestion de l AfCoP Annexe 8. Liste des groupes en ligne de l AfCoP Annexe 9. Coopération Sud-Sud : tableau comparatif des CoPs nationales Annexe 10. Rapport sur les sites web de l AfCoP Annexe 11. Termes de référence Annexe 12. Bibliographie

3 Résumé analytique 1. La Communauté africaine de pratiques de gestion axée sur les résultats de développement (AfCoP-GRD), communauté bilingue en ligne, a été créée 1 lors de la troisième table ronde internationale sur la gestion axée sur les résultats de développement (GRD) tenue à Hanoï en La demande en faveur de l AfCoP découlait d une prise de conscience, chez les pays et les partenaires de développement, de l importance de mettre en évidence de résultats appréciables et mesurables au cœur des programmes de développement à venir. Cela signifie que les pays doivent mettre en œuvre des outils et adopter des pratiques qui les aident à lier les ressources aux résultats, à établir des plans en vue d obtenir des résultats, à déléguer la responsabilité, à accroître la transparence, à améliorer le suivi des résultats et à assurer une prise de décision reposant sur des données probantes. Les pays ont déclaré qu une gestion globale de la GRD et le renforcement général des capacités dépendent du partage des techniques à l intérieur du pays, au sein du continent africain et entre les continents, ce qui conduit à une amélioration considérable de l apprentissage dans le cadre de la coopération Sud-Sud. 2. Depuis sa création, l AfCoP a accompli des avancées considérables dans le sens de la réalisation de sa mission visant à «offrir un cadre d échange d expériences et de connaissances entre les praticiens qui cherchent à renforcer et à étendre leur capacité de gestion axée sur les résultats». L AfCoP est devenue une dynamique communauté bilingue de plus de membres provenant de 41 différents pays africains, en hausse par rapport aux 20 membres fondateurs. Les membres sont des praticiens de la GRD issus d un éventail de secteurs société civile, secteurs public et privé, organismes de développement ou experts indépendants dans le domaine et en quête de nouvelles connaissances et expériences. L AfCoP est dirigée par un Comité de gestion de plus de 25 membres et un secrétariat hébergé par la Banque mondiale. Après près de quatre ans de mise en œuvre, le premier cycle de financement de l AfCoP s achève et la préparation d une nouvelle phase est en cours. Le secrétariat de l AfCoP sera transféré à la Banque africaine de développement (BAD) au début de Objectif de l examen. Pour appuyer le transfert de l AfCoP à la BAD, le Comité de gestion et le secrétariat ont commandité une évaluation de la performance de l AfCoP, en ce qui concerne notamment sa pertinence et son efficacité à ce jour. La présente opération vise à effectuer une évaluation rétrospective de l AfCoP dans son ensemble sur la base de ses objectifs définis à Hanoï, en mettant l accent sur son utilité pour les membres et son impact sur le terrain, et en cernant les insuffisances stratégiques auxquelles il conviendra de remédier dans sa deuxième phase. 1 L AfCoP a été financée au moyen d un fonds fiduciaire multi-donateurs créé en 2007 et dont les bailleurs de fonds étaient notamment la BAD, l Agence canadienne de développement international, le Fonds international de développement agricole, les Pays-Bas, la Banque mondiale et l Agence de développement international des États-Unis. 3

4 4. Portée et méthodologie. L évaluation a été effectuée entre mars et juin Elle s est servie de plusieurs méthodes de collecte de données, notamment une étude documentaire et des publications spécialisées, deux enquêtes en ligne, des entrevues semi-structurées avec un large éventail de parties prenantes, et une analyse thématique des discussions relatives à la GRD qui ont eu lieu sur le site web de l AfCoP. L évaluation a accordé une attention particulière à la question de savoir si l AfCoP avait atteint son objectif initial d enrichir les connaissances des gens sur la GRD et de rendre le forum en ligne plus utile dans la facilitation des échanges Sud-Sud. L évaluation s est par ailleurs penchée sur l appropriation de la GRD par les pays et l impact de l AfCoP sur les processus nationaux de développement, comme les Documents de stratégie pour la réduction de la pauvreté (DSRP), les stratégies nationales de développement, ainsi que la planification et la budgétisation, le suivi et l évaluation, les études statistiques, le renforcement des capacités, et les mécanismes de responsabilité et de partenariat. 5. Limites. L évaluation est limitée par la disponibilité des données empiriques démontrant l impact de l AfCoP sur les processus nationaux de planification et de budgétisation. Un examen de quelques DSRP et plans de développement des pays membres, ainsi que de fructueux échanges en ligne et partages d expériences, démontre que les membres ont contribué dans une certaine mesure aux processus nationaux, en partageant les connaissances qu elles ont acquises dans le cadre de l AfCoP. Un lien direct ne peut cependant être établi entre les connaissances acquises par le biais de l AfCoP et la conception axée sur les résultats des processus et documents nationaux de planification. D autres données probantes glanées à travers l enquête d évaluation ont démontré que même si les membres ont déclaré de façon anecdotique qu ils contribuaient à leurs processus de DSRP, en réalité, seul un modeste pourcentage de membres de l AfCoP ont contribué à guider l élaboration du DSRP de leur pays 2. Principales constatations 6. L adhésion à l AfCoP a conduit à une amélioration des connaissances des particuliers sur la GRD. Les informateurs de l enquête ont reconnu que la participation à l AfCoP leur a permis de mieux comprendre tous les cinq piliers de la GRD (voir tableau 1). En outre, 52 % des informateurs déclarent avoir adopté les concepts et les outils de la GRD qu ils ont découverts sur le site web de l AfCoP. La majorité des informateurs (88 %) ont affirmé que leurs échanges sur le site web de l AfCoP les incitent désormais à modifier leurs pratiques ou leurs méthodes de travail. Par ailleurs, 38 % des informateurs ont indiqué qu ils avaient contribué au processus de GRD de leur pays depuis leur adhésion à l AfCoP 3. 2 Quatre pour cent des participants à l enquête. 3 Il s agit des impacts ressentis à titre individuel par les membres. 4

5 Tableau 1. Variation en pourcentage du nombre d informateurs ayant acquis de «bonnes» ou «très bonnes» connaissances sur la GRD après leur adhésion à l AfCoP Variation du nombre d informateurs ayant acquis de Pilier de la GRD bonnes ou très bonnes connaissances du pilier de la GRD grâce à leur adhésion à l AfCoP (%) Leadership +59 Suivi et évaluation +89 Responsabilité et partenariats +84 Planification et budgétisation +60 Capacité statistique L AfCoP a contribué à l adoption de la GRD à l échelon national, mais des défis restent encore à relever pour la faire mieux connaître et pour obtenir un appui gouvernemental de haut niveau en sa faveur. Dans l ensemble, 54 % des informateurs ont affirmé avoir constaté une certaine amélioration des processus de planification de leur pays au cours des trois dernières années. Parmi ces informateurs, 70 % ont déclaré que l AfCoP avait nettement contribué à cette amélioration (en raison en particulier des connaissances acquises dans le cadre des discussions en ligne) 4. Les éléments ci-après ont été mentionnés par les informateurs comme constituant des améliorations liées à leur participation à l AfCoP : accroissement de l attention accordée aux résultats à tous les niveaux (39 %) ; adoption de bonnes pratiques de GRD dans les secteurs nationaux clés (36 %) ; consolidation des programmes de renforcement de la capacité de GRD dans le pays (29 %) ; augmentation du nombre de CoPs nationales (29 %) ; accroissement de la responsabilité et de la non-exclusion de parties prenantes dans les processus nationaux de planification (16 %) ; intensification de l utilisation des outils et méthodes de GRD (8 %) ; amélioration des échanges sur la GRD entre les principaux acteurs nationaux (6 %) ; accroissement de l attention accordée aux résultats dans les processus d élaboration des DSRP (5 %) ; et intensification de l utilisation de la budgétisation axée sur les résultats (5 %). 8. Il est toutefois difficile d attribuer l amélioration de la planification nationale à l adhésion à l AfCoP. L obtention d un impact sur les processus nationaux de planification et de budgétisation ne rentrait certes pas dans le cadre de la mission originale de l AfCoP, mais il est encourageant de voir les membres déclarer que l AfCoP a une influence sur les activités et les processus nationaux, même si une étude documentaire des DSRP a démontré qu il est difficile d établir des liens de causalité entre l adhésion à l AfCoP et la création de documents et de processus axés sur les résultats. En outre, 4 % seulement des membres de l AfCoP interrogés ont affirmé avoir contribué à guider l élaboration du DSRP de leur pays. Ces liens ténus entre l adhésion à l AfCoP et l orientation vers les résultats des documents nationaux de planification peuvent justifier un examen distinct et plus approfondi des composantes de GAR des DSRP % des informateurs ont estimé que la facilitation des discussions en ligne était essentielle. 5

6 9. L existence des communautés nationales de pratiques (CoPs) contribue au renforcement de la capacité de GRD et à une adhésion de haut niveau à l échelon du pays. Près de la moitié des participants à l enquête appartiennent à une CoP nationale de l AfCoP. Ces informateurs reconnaissent que l existence d une CoP nationale de GRD améliore considérablement l engagement des hautes autorités administratives. Cette situation tient au fait que ces autorités contribuent à attirer l attention sur l importance de la planification et du développement axés sur les résultats. Depuis 2009, huit CoPs nationales ont été créées au Burkina Faso, en Côte d Ivoire, en République démocratique du Congo, au Kenya, au Mali, au Niger, au Sénégal et au Zimbabwe, avec le concours direct de la BAD. L équipe du Comité de gestion chargée des CoPs nationales a procédé à un examen informel interne de ses activités à ce jour 5. Une des principales constatations de cet examen était que les CoPs nationales avaient assuré la formation en GRD d environ de leurs membres. Les CoPs nationales semblent toutefois manquer de ressources pour mettre entièrement en œuvre leurs initiatives. Le succès des CoPs nationales est donc fonction du degré de détermination et d engagement des membres particuliers, ainsi que de la disponibilité de ressources au niveau national. Il peut se révéler intéressant de faire un suivi de ces constatations dans une subséquente évaluation indépendante et formelle. Une évaluation approfondie des CoPs nationales et de leur impact sur le processus national de planification sortait du cadre de la présente évaluation. 10. Les membres de l AfCoP consistent en un large éventail de praticiens de la gestion axée sur les résultats et de parties prenantes à la GRD issus d Afrique et du monde entier. Le réseau de l AfCoP constitue une précieuse ressource permettant de faire avancer le programme de la GRD. En 2010, 40 % des membres étaient des fonctionnaires travaillant dans les domaines de la planification, du suivi et de l évaluation, et du budget ; 21 % provenaient d organisations de la société civile et du secteur privé ; et 18 % étaient employés dans des organismes de développement, surtout dans les bureaux extérieurs. Plus de 80 % des membres de l AfCoP sont africains, la majorité venant d Afrique subsaharienne, principalement d Afrique de l Ouest et de l Est. Ce réseau de praticiens chevronnés de la GRD constitue un public et un groupe cible utiles pour étendre la mise en œuvre de la GRD à l échelle de l Afrique. Un des avantages indirects de l AfCoP a été qu elle attire également des membres d autres régions (20 %), ce qui améliore les échanges interrégionaux de connaissances. Le Brésil, Singapore et la Malaisie ont été particulièrement actifs sur le web de l AfCoP et lors des réunions annuelles. 11. Le site web de l AfCoP est un outil très utile pour accroître les connaissances sur la GRD et faciliter l établissement de réseaux, en dépit des préoccupations initiales au sujet de la connectivité et de l accès en Afrique. Globalement, 60 % des informateurs déclarent avoir établi certains contacts avec d autres membres de l AfCoP et acquis des connaissances. En outre, 72 % des informateurs signalent que les ressources en ligne de 5 Le rapport de cette étude peut être consulté en ligne à l adresse suivante : 6

7 l AfCoP sont en rapport avec leurs besoins, mais un membre seulement sur 10 a participé activement aux échanges ; les 89 % restants étant considérés comme des spectateurs 6. Un grand nombre d informateurs ont indiqué qu ils ne participaient pas activement aux discussions ou aux blogues en ligne par crainte de perdre leur emploi s ils font des observations franches sur la situation de la GRD dans leur organisation, en dépit du fait que le site web comporte une fonction d affichage anonyme. Dans l ensemble, les participants à l enquête signalent qu il est facile de naviguer sur le site web de l AfCoP et qu ils ont été en mesure de trouver rapidement les informations dont ils avaient besoin : la majorité des informateurs (63 %) estiment le site web facilement accessible. 12. Le développement organique et la nature semi-informelle de l AfCoP ont permis à la communauté de répondre en permanence aux besoins en évolution de ses membres. Cette flexibilité a été un important facteur du succès de l AfCoP, la communauté s étant accrue en passant des 20 membres initiaux lors de sa création en 2007 à plus de membres au début de Le fait de disposer d un Comité de gestion et d un secrétariat dynamiques et réceptifs est un important facteur permettant d assurer le succès et la pertinence continus de l AfCoP. 13. En raison de l incertitude entourant les futurs financements, du récent lancement de certains aspects de la mise en œuvre de l AfCoP (comme les CoPs nationales) et de la flexibilité du cadre initial de l AfCoP, il est difficile de déterminer l impact à plus long terme de l action de l AfCoP. En dépit des avantages que procure l existence d une communauté dynamique et réceptive, une théorie concrète du changement fait défaut à l AfCoP. Quoique justifiée en partie par le caractère novateur et expérimental de l AfCoP, l absence à la fois d une théorie clairement énoncée du changement et d un système de suivi et d évaluation constitue une insuffisance du programme 7. À l avenir, l AfCoP devra se doter d un plus solide cadre de suivi et d évaluation assorti de références tangibles ainsi que d objectifs/de cibles à atteindre au cours des prochaines années. La fourniture éventuelle de financements à long terme par la BAD doit offrir un moyen d assurer et de mesurer l impact à plus long terme de l AfCoP sur le terrain. Conclusion 14. Dans l ensemble, il est sorti de l évaluation que l AfCoP avait atteint ses objectifs initiaux. La constatation la plus impressionnante est l accroissement considérable des connaissances sur la GRD chez les membres particuliers de l AfCoP. Comme on l a déjà mentionné, la première phase de l AfCoP a mis l accent sur la création d une 6 Un membre actif est défini comme celui qui, depuis son adhésion à l AfCoP, a été à l origine d au moins cinq blogs et/ou discussions en ligne ou qui a participé à ceux-ci. 7 Le Comité de gestion dispose d un cadre annuel de suivi et d évaluation conçu pour son plan de travail. Le contrôle du plan de travail est assuré par l équipe de suivi. Le cadre de suivi et d évaluation était basé sur des activités à court terme. Durant l année écoulée, le plan de travail du Comité de gestion est devenu plus axé sur les résultats et il a établi un lien entre la réalisation des activités et les impacts à plus long terme sur le terrain. 7

8 communauté Sud-Sud de renforcement des capacités qui a permis d accroître les connaissances des particuliers sur la GRD. De ce point de vue, l AfCoP a obtenu de bons résultats. Le moment est venu, pour l AfCoP, d aller au-delà des connaissances des particuliers pour susciter une forte vague d appui à la GRD au niveau national. Il est actuellement entendu qu à l avenir, la BAD fournira à l AfCoP des financements en privilégiant l établissement de liens entre les pays membres de l AfCoP et les communautés économiques régionales subordonnés à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Cette nouvelle orientation contribuera à renforcer davantage la capacité de GRD au niveau national. En outre, l AfCoP doit s associer étroitement au processus de planification nationale et s attacher à collaborer avec les hauts responsables gouvernementaux, pour veiller à l adoption de bonnes pratiques de GRD. Enfin, la présente évaluation constitue la toute première tentative d appréciation d une communauté régionale de pratiques de GRD. Il se peut que d autres communautés régionales de pratiques de GRD s intéressent elles aussi à évaluer leur performance. Cela faciliterait les comparaisons entre les constatations et serait tout particulièrement bénéfique du point de vue opérationnel (c est-à-dire en ce qui concerne l identification des bonnes pratiques en matière de conception et de gestion des CoPs régionales) ; ainsi que sur le plan politique et intellectuel (c est-à-dire eu égard à l évaluation des forces et des faiblesses de chaque communauté régionale de pratiques de GRD), favorisant ainsi une plus efficace coopération Sud-Sud basée sur les avantages comparatifs. 8

9 I. INTRODUCTION A. Contexte 1. L intégration de la gestion axée sur les résultats de développement (GRD) dans les processus nationaux de planification représente une modification fondamentale de la façon dont opèrent les gouvernements. Il s avère de plus en plus impérieux de se servir de données probantes pour guider la prise de décision et veiller à la mise en place de systèmes adéquats de collecte des données. Cela est tout particulièrement important en Afrique subsaharienne où les gouvernements et les organisations de la société civile s efforcent d atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Depuis l avènement du nouveau millénaire, même si un grand nombre de pays africains mettent activement en œuvre le programme d action pour la gestion axée sur les résultats, les possibilités de partage des connaissances entre les praticiens du développement sont assez limitées. Une exception notable à la règle est la Communauté africaine de pratiques de gestion axée sur les résultats de développement (AfCoP-GRD), communauté bilingue en ligne de plus de membres issus de toutes les régions du continent. 2. L AfCoP a été créée en février 2007, sous l égide de plusieurs bailleurs de fonds, dont la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD), l Agence canadienne de développement international, le Fonds international de développement agricole, l Agence de développement international des États-Unis et la Direction de la coopération au développement du ministère hollandais des Affaires étrangères. L AfCoP a été établie en réponse à la demande croissante d un forum panafricain sur la GRD, formulée par plusieurs gouvernements nationaux d Afrique subsaharienne. Il a été créé un fonds fiduciaire multi-donateurs qui a mobilisé environ 1,5 million de dollars au cours des quatre dernières années. Cette estimation tient compte de l appui à titre gracieux fourni par la Banque mondiale, la BAD, l Agence de développement international des États-Unis et l Agence canadienne de développement international. 3. Depuis ses débuts, l AfCoP vise à améliorer le partage d expériences entre ses membres et la création de connaissances sur la GRD chez ces derniers. En plus du cadre d échange d informations qu offre l AfCoP, son secrétariat et son Comité de gestion ont déployé d impressionnants efforts pour accroître l utilisation des bonnes pratiques de GRD et, partant, contribuer à renforcer la capacité nationale de GRD et l appropriation de celle-ci à l échelle du continent africain. 4. Un Comité bénévole de gestion formé de plus de 20 membres actifs (choisis sur une base annuelle) dirige l AfCoP. Le Comité de gestion se charge d assurer l encadrement stratégique de la communauté, en conjonction avec le secrétariat de l AfCoP. La Banque mondiale a hébergé le secrétariat de l AfCoP durant sa première phase ( ) et après près de quatre ans de mise en œuvre, le premier cycle de financement de l AfCoP s achève et la préparation d une nouvelle phase est en cours, avec le concours de la BAD. À partir de janvier 2012, le secrétariat de l AfCoP sera transféré de la Banque mondiale à la BAD. 9

10 B. Approche, portée et limites de l évaluation 1. Justification de l évaluation. Pour appuyer le passage à la prochaine phase de l AfCoP, le Comité de gestion et le secrétariat ont commandité une évaluation indépendante rétrospective de la performance du programme, en ce qui concerne notamment sa pertinence et son efficacité à ce jour. Cette évaluation est assez unique en son genre, dans la mesure où il s agit de la toute première évaluation exhaustive de la performance et de l impact d une communauté régionale de pratiques de GRD. 2. But et objectifs de l évaluation. La présente évaluation rétrospective est de nature à la fois sommative et formative. Elle est sommative en ce sens qu elle évalue l efficacité de l AfCoP entre février 2007 et mars Elle est en outre formative, car elle met en lumière les faiblesses du programme et formule des recommandations sur la façon d y remédier au cours de la prochaine phase dont le début est prévu pour le 1 er janvier Globalement, cette évaluation cherche à déterminer : la mesure dans laquelle l AfCoP a pu atteindre les objectifs définis lors de sa création en 2007, à savoir renforcer la capacité de GRD des particuliers en Afrique, établir un réseau en ligne qui encourage la coopération Sud-Sud en matière de gestion axée sur les résultats, et échanger et diffuser les connaissances et les bonnes pratiques de GRD en Afrique et au-delà, notamment l examen de ce qui a marché et ce qui n a pas marché ; le niveau d appropriation nationale de la GRD parmi les pays membres de l AfCoP ; le degré auquel les ressources en ligne sont en rapport avec les besoins des membres de l AfCoP ; l ampleur de l influence de l AfCoP sur les processus nationaux de planification ; et les lacunes stratégiques à combler au cours de la prochaine phase de l AfCoP (composante évaluation des processus). 3. Les principales constatations présentées dans ce rapport ont été examinées durant la quatrième réunion annuelle de l AfCoP tenue le 24 mai 2011 au Kenya 8, et les observations et les commentaires des participants y ont été intégrés. 4. Portée de l évaluation. L évaluation avait pour principal objectif de déterminer l efficacité de l AfCoP parmi ses membres au niveau individuel, avec un accent particulier sur les habitants d Afrique. L évaluation a cependant cherché par ailleurs à établir, sur la base de données probantes, si l amélioration des connaissances des particuliers a eu une quelconque influence sur le processus de planification et de suivi du développement des pays, en procédant à un examen de la performance du programme depuis sa création en février Les participants sont notamment 25 représentants de gouvernements et de partenaires, dont la BAD, l Agence canadienne de développement international, le Fonds international de développement agricole, les Pays-Bas, la Banque mondiale et l Agence de développement international des États-Unis. 10

11 5. Insuffisances. En dépit de la richesse et de l ampleur des renseignements recueillis au moyen de méthodes mixtes, la présente évaluation a accusé deux principales insuffisances, à savoir : l absence d un groupe de référence on ne dispose actuellement pas de données solides sur la performance d autres communautés régionales de pratiques de GRD ou sur le renforcement de la capacité de GRD, et une pénurie de données de référence diverses techniques de recherche ont été utilisées pour évaluer le niveau ex post de sensibilisation, de connaissance et de pratique relatives à la GRD chez les membres de l AfCoP avant et après l adhésion à la communauté en ligne. C. Méthodologie 1. Vue d ensemble. Globalement, l objectif principal de l AfCoP de renforcer la capacité de GRD des particuliers en Afrique est resté inchangé au fil des ans. Toutefois, les réalisations à moyen et à long terme du programme ainsi que les modalités utilisées pour les accomplir ont, pour diverses raisons, évolué avec le temps. D une manière générale, comme l ont confirmé plusieurs entrevues avec des informateurs clés, les bailleurs de fonds de l AfCoP avaient une idée précise de son objectif fondamental à savoir, renforcer la capacité de GRD des particuliers en vue d avoir un impact au niveau national, mais ils sont demeurés assez flexibles par rapport à la façon d atteindre cet objectif. De fait, la théorie du changement de l AfCoP n avait rien d immuable et était au contraire sensible i) aux suggestions émises par les membres de l AfCoP sur la manière d améliorer l efficacité du programme et ii) aux résultats des discussions entre l équipe du Comité de gestion, les bailleurs de fonds et les autres communautés régionales de pratiques. Il s ensuit que la priorité de l AfCoP a progressivement changé, passant du renforcement de l apprentissage des particuliers et du partage des connaissances à la création du savoir 9, au renforcement des institutions et à l amélioration de la coopération Sud-Sud dans le domaine de la GRD. Quoique justifiés en partie par le caractère novateur et expérimental de l AfCoP, l absence d une théorie du changement et d une théorie de l action clairement énoncées pour le programme au départ, ainsi que le manque d un solide système de suivi et d évaluation, constituaient une insuffisance du programme. Ces dispositifs auraient permis d évaluer le programme sur une base régulière pour guider la prise de décision opérationnelle. 2. En tant que forum ouvert en ligne de membres bénévoles, l AfCoP a combiné l utilisation de plusieurs outils d apprentissage/de diffusion et approches d établissement de réseaux, dont ceux indiqués ci-après : discussions en ligne et publication de blogs en français et en anglais, avec le soutien essentiel de facilitateurs experts ; création de communautés nationales de pratiques (CoPs nationales), entités indépendantes et contrôlées par les membres, pour renforcer la capacité nationale 9 La création du savoir est définie dans le présent document comme l établissement collectif de pratiques novatrices et indigènes de GRD. 11

12 de GRD et mieux faire connaître la gestion axée sur les résultats aux dirigeants à tous les niveaux ; et promotion de la coopération Sud-Sud, par exemple, en organisant des réunions annuelles panafricaines et/ou en élaborant des ressources sur les bonnes pratiques de GRD, et en les diffusant auprès des pays qui désirent renforcer leur capacité de GRD. 3. Théorie du changement. La théorie du changement de l AfCoP (Chen, 1989), reconstituée dans le cadre de la présente évaluation, découle de quatre différentes activités de collecte de données : i) entrevues semi-structurées avec les employés anciens et actuels du secrétariat de l AfCoP ; ii) examen des documents du projet traitant tout particulièrement des objectifs de l AfCoP ; iii) analyse de l expérience des autres communautés régionales de pratiques ; et iv) étude des publications spécialisées relatives notamment à quelques-uns des cadres théoriques les plus connus qui soient actuellement disponibles sur l apprentissage des adultes et la GRD. Dans l ensemble, l AfCoP a visé deux principaux objectifs : i) renforcer l appropriation de la GRD parmi ses pays membres et ii) promouvoir la coopération Sud-Sud sur la GRD tant en Afrique qu ailleurs (graphique 1) Globalement, l évaluation est cohérente avec une enquête 11 auprès des membres de l AfCoP administrée durant une période de cinq semaines du 23 mars au 30 avril 2011 et pour laquelle 320 réponses ont été reçues, soit un taux de réponse de 18 % 12 ; l enquête auprès du Comité de gestion, administrée pendant une période de deux semaines (du 6 au 20 avril 2011) et à laquelle 18 membres du Comité ont répondu ; l analyse thématique d un échantillon de 20 discussions en ligne (10 en français et 10 en anglais) qui ont eu lieu sur le site web de l AfCoP entre décembre 2007 et décembre 2010 ; et les échanges de vues au sein de groupes de discussion sur les constatations préliminaires de l évaluation, lors de la réunion annuelle de l AfCoP (mai 2011). 5. La présente évaluation estime que l AfCoP s est appuyée sur six principales hypothèses pour réaliser les objectifs prévus : 10 Loin de suggérer que la réalisation des objectifs prévus du programme se produit suivant une trajectoire linéaire il est plus probable que le processus soit circulaire, en raison de la variété et de la complexité des facteurs qui favorisent ou entravent la diffusion et l adoption des connaissances sur la GRD chez les membres de l AfCoP, la théorie du changement présentée ici constitue la première tentative de rationalisation de la logique d un programme prisé de développement qui n a pas été minutieusement évalué dans le passé. 11 Deux questionnaires distincts en français et en anglais ont été élaborés et envoyés à près de membres de l AfCoP (selon leur première langue de choix indiquée sur le formulaire d inscription en ligne de l AfCoP, les participants à l enquête ont reçu un questionnaire en français ou en anglais). 12 Dans l ensemble, ce taux de réponse est cohérent avec les résultats de similaires enquêtes en ligne administrées par le passé. 12

13 6. Première hypothèse : L AfCoP a contribué à l apprentissage de la GRD par les particuliers. Grâce à son forum interactif en ligne, l AfCoP a réussi à accomplir ce qui suit : améliorer la sensibilisation et les connaissances des membres au sujet des concepts et des outils de la GRD, en dialoguant avec eux dans le cadre de blogs et de discussions en ligne ayant trait à la GRD. Un nombre de ressources clés de la GRD ont en outre été mis à leur disposition dans le forum en ligne. 7. Deuxième hypothèse : Les membres de l AfCoP ont utilisé les connaissances sur la GRD acquises grâce à l AfCoP. La sensibilisation à l importance de la mise en œuvre systématique de la GRD a contribué à changer la mentalité des membres. L AfCoP a contribué à faire avancer la mise en œuvre de la GRD par les membres, aidant ainsi ceux-ci à progresser sur l échelle AKAB ou sensibilisation-connaissance-attitudecomportement (Mefalopulos, 2008). Cette hypothèse semble s appuyer solidement sur un ensemble de recherches et de connaissances. D après quelques-unes des théories mieux connues de l apprentissage des adultes, les échanges en ligne entre diverses personnes ayant différents profils, expériences et aptitudes améliorent effectivement la qualité du contenu des discussions virtuelles ainsi que l apprentissage des participants et l adoption en temps utile des connaissances nouvellement acquises (Wenger, McDermott et Snyder, 2002 ; Hinds et Kiesler, 2002 ; Medley, 1999) (Galegher, Sproull et Kiesler, 1998). 8. Troisième hypothèse : L AfCoP a contribué à l apprentissage communautaire lié à la GRD. Le Comité de gestion, le secrétariat et les bailleurs de fonds de l AfCoP ont émis l hypothèse que les discussions électroniques et les blogs contribueraient, au fil du temps, à renforcer les liens entre les utilisateurs particuliers du forum (Scott et Thomson, 2005), ce qui conduirait au développement d une communauté de praticiens (Martin et Bearden, 1998 ; Jensen, Danziger et Venkatesh, 2007). Cela va au-delà de la promotion exclusive de l utilisation à titre individuel du forum en ligne à des fins d apprentissage personnel, comme c est le cas des sites web plus statiques et non interactifs avec l utilisation informelle des ressources en ligne (Brainard, 2003 ; Brainard et McNutt, 2010 ; Organisation de coopération et de développement économiques, 2008). 9. Quatrième hypothèse : L AfCoP a réussi à créer à la fois des communautés en ligne et hors ligne de GRD. L AfCoP a déployé des efforts considérables pour utiliser le partage des connaissances en ligne comme moyen de créer une communauté. En encourageant ce qui est généralement connu sous le nom d utilisation «transactionnelle» et «coopérative» des ressources en ligne (Brainard et McNutt, 2010 ; Organisation de coopération et de développement économiques, 2008), l AfCoP a essayé de faciliter non seulement le partage des connaissances existantes sur la GRD entre ses membres, mais aussi de créer de nouvelles connaissances sur la GRD qui pourraient être utiles au plus grand nombre possible de membres, avec par exemple l identification de pratiques novatrices de GRD et l établissement des CoPs nationales. 10. Cinquième hypothèse : L AfCoP a contribué au renforcement des institutions au niveau national. Étant donné qu une grande partie des membres de l AfCoP est essentiellement constituée de responsables gouvernementaux et de praticiens de la 13

14 gestion axée sur les résultats dans le pays, il est logique de tenir pour acquis que le renforcement des capacités s est produit au niveau à la fois des particuliers et de la communauté. En outre, on présume que l adoption accrue des outils et des pratiques de GRD par les utilisateurs de l AfCoP dans leurs domaines professionnels respectifs améliore le renforcement des institutions de GRD. Les membres de l AfCoP occupant d importants fonctions administratives et postes de responsabilité, l AfCoP est censée influencer et renforcer les processus nationaux de planification au niveau non seulement national, mais aussi régional. À titre illustratif, à l échelon national l AfCoP vise généralement à influencer l adoption de cadres de gestion axée sur les résultats, ainsi que de bonnes pratiques lors de l élaboration de la Stratégie nationale de réduction de la pauvreté et des cadres de dépenses à moyen terme. 14

15 III. CONSTATATIONS Première hypothèse : L AfCoP a contribué à l apprentissage de la GRD par les particuliers 1. L évaluation a permis d établir que l adhésion à l AfCoP avait un impact certain sur les connaissances en GRD. Les participants à l enquête ont reconnu que grâce à leur participation à l AfCoP, ils comprenaient mieux tous les cinq piliers de la GRD (voir tableau 2). Par ailleurs, 52 % des informateurs déclarent avoir adopté les concepts et les outils de la GRD qu ils ont découverts sur le site web de l AfCoP. La majorité des informateurs (88 %) ont affirmé que leurs échanges sur le site web de l AfCoP les incitent désormais à modifier leurs pratiques ou leurs méthodes de travail. En outre, 38 % des informateurs ont indiqué qu ils avaient contribué au processus de GRD de leur pays depuis leur adhésion à l AfCoP. Figure 1. Contribution de l AfCoP à l apprentissage de la GRD par les particuliers L AfCoP a permis à ses membres de mieux comprendre les cinq piliers de la GRD 67% Les membres de l AfCoP sont bien renseignés au sujet des avantages de la GRD 80% Les membres de l AfCoP ont une bonne connaissance des défis liés à la GRD Les membres de l AfCoP ont amélioré leurs connaissances sur la GRD, grâce au contenu du site web 80% 79% 2. L AfCoP a permis à ses membres de mieux comprendre les cinq piliers de la GRD. En moyenne, tous les participants à l enquête ont reconnu mieux comprendre l ensemble des cinq piliers de la GRD grâce à leur adhésion à l AfCoP (voir tableau 2 ciaprès) 13. Variation du nombre d informateurs ayant acquis de bonnes ou Pilier de la GRD très bonnes connaissances du pilier de la GRD grâce à leur adhésion à l AfCoP (%) Leadership +59 Suivi et évaluation +89 Redevabilité et partenariats +84 Planification et budgétisation +60 Capacité statistique +51 Source : Enquête auprès des membres de l AfCoP 13 Leadership, suivi et évaluation, responsabilité et partenariats, planification et de budgétisation, capacité statistique 0% 20% 40% 60% 80% 100% 15

16 3. L apprentissage de la GRD par les particuliers s est fait sur le site web de l AfCoP. D après les participants à l enquête, les sujets relatifs à la GRD sur lesquels ils ont le plus appris à partir du site web de l AfCoP sont notamment les suivants : comment se servir du suivi et de l évaluation dans la prise de décision (56 %) ; comment renforcer la capacité nationale de GRD (45 %) ; comment effectuer la budgétisation axée sur les résultats (26 %) ; comment mettre en œuvre les initiatives de développement axées sur les résultats (23 %) ; comment élaborer des plans d action axés sur les résultats (22 %) ; et comment améliorer l efficacité en matière de développement (21 %). La figure 5 ci-après fournit de plus amples renseignements sur les sujets énumérés par les informateurs. 4. Les membres de l AfCoP sont bien renseignés au sujet des avantages de la GRD. Plus de 80 % des informateurs sont en mesure de citer au moins trois principaux avantages liés à la GRD : l identification et une bonne connaissance du lien plus solide qui existe entre la planification, la gestion financière, et le suivi et l évaluation (45 %) ; l amélioration de l efficacité des projets de développement 14 (53 %) ; et l amélioration de la qualité, de la fiabilité et de la crédibilité des résultats présentés au public 15 (31 %). 5. Les membres de l AfCoP ont évoqué divers avantages de l adhésion à celle-ci, notamment le fait de mieux comprendre pourquoi il importe de mettre l accent sur les réalisations et non sur les produits dans le processus de planification (30 %), l alignement progressif des bailleurs de fonds sur les stratégies nationales des pays africains (23 %), le renforcement des processus participatifs de planification (23 %), la consolidation des systèmes d information de gestion (22 %), l amélioration de la performance du secteur public (21 %), l utilisation optimale des ressources disponibles (14 %) et l accroissement de l utilisation et de la disponibilité des données sur les résultats et impacts (12 %). 6. Les membres de l AfCoP ont une bonne connaissance des principaux obstacles à l adoption de la GRD. Plus de 80 % des informateurs sont en mesure de citer au moins trois défis liés à la mise en œuvre de la GRD. Parmi ces défis mentionnés par les informateurs figurent i) le manque d appui de la part à la fois de la haute direction et des décideurs (40 %) ; ii) l absence d un leadership national en matière de GRD (39 %) ; iii) le fossé entre la capacité actuelle des pays et leur aptitude à atteindre un OMD précis (37 %) ; iv) et l absence d un système d information viable (34 %). D autres informateurs ont évoqué les défis ci-après : i) méconnaissance de la GRD chez les collègues de travail (34 %) ; ii) faibles capacités techniques dans la fonction publique de leurs pays respectifs 14 Il convient de noter que la présente évaluation n a pas examiné la qualité de l efficacité des projets de développement dans le pays de l informateur. 15 La présente évaluation n a pas cherché à obtenir des données probantes montrant la réaction du public à l établissement de rapports crédibles sur les résultats. 16

17 (28 %) ; iii) caractère peu participatif des processus nationaux de définition des résultats et des normes des programmes nationaux ou régionaux (21 %) ; iv) absence de points focaux dans les secteurs clés (17 %) ; et v) absence d incitations ou de récompenses pour ceux qui adoptent les pratiques de GRD (17 %). 7. Les membres de l AfCoP connaissent bien les bonnes pratiques de GRD. La majorité des informateurs pouvaient citer au moins trois bonnes pratiques de GRD, pour un total de près de 800 bonnes pratiques. Le graphique ci-après (figure 2) résume quelques-uns des sujets les plus mentionnés et pertinents. Figure 2. Nombre de bonnes pratiques de GRD citées par les participants à l enquête Capacité statistique Planification axée sur les résultats Octroi d aide pour une focalisation sur le Efficacité Mise au point des interventions sur la base Études de cas Renforcement des capacités Cadre logique Résultats rapides Rétroaction Orientation vers les réalisations et non vers les Données statistiques pour appuyer la prise de Bonne gouvernance Planification axée sur les résultats Concentration sur le leadership Clarté des résultats et des indicateurs Gestion axée sur les résultats Transparence Budgétisation axée sur les résultats Planification de la participation communautaire Partage des expériences et des connaissances Systèmes de suivi et d évaluation efficaces Obligation de rendre compte des ressources Source : Enquête auprès des membres de l AfCoP L AfCoP demeure la communauté de pratiques de préférence, en raison de son avantage comparatif sur les autres. Une petite proportion d informateurs (23 %) a participé ou participe encore à d autres listes de diffusion sur la GRD. Fait intéressant, les informateurs qui participent à d autres communautés de pratiques en ligne avancent que ces dernières sont généralement moins efficaces que l AfCoP, parce que i) elles ne disposent pas d un site web (39 %), ii) elles n ont aucune sorte de facilitation en ligne (39 %), ou iii) elles ne présentent simplement pas autant de diversités que l AfCoP du point de vue des membres (44 %), et de la typologie et du volume des ressources affichées en ligne (85 %). 17

18 9. Amélioration des connaissances sur la GRD en raison de la clarté du contenu du site web. Le taux global des informateurs qui estiment que les ressources en ligne de l AfCoP sont très bonnes s élève à 15 %, contre 64 % pour ceux qui les trouvent bonnes. Un plus petit nombre d informateurs (15 %) les jugent simplement moyennes. La note positive de l accessibilité des ressources de la GRD à été améliorée par la disponibilité d une fonction de recherche avancée sur le site web de l AfCoP, qui permet aux utilisateurs de consulter les blogs et les discussions en ligne par catégorie et par date d affichage. Il est toutefois impossible d identifier les ressources par pays ou secteur de référence, ce qui serait idéal pour les utilisateurs à la recherche de références simples ayant une applicabilité immédiate dans le cadre de leur travail. 10. La facilitation des discussions en ligne a joué un rôle important dans la diffusion et le partage des connaissances sur la GRD. La facilitation des discussions en ligne a été jugée essentielle par 47 % des informateurs, tandis que 11 % l ont estimée importante, bien que non essentielle. En outre, pour un plus petit groupe d informateurs, cette facilitation a été moyenne (8 %) ou modeste (4 %). 11. Grande qualité des discussions en ligne. Dans l ensemble, la majorité des informateurs ont été très satisfaits de la qualité des discussions en ligne. Cette qualité a été jugée très bonne (16 %) ou bonne (46 %), tandis qu un plus petit groupe d informateurs l a estimée moyenne (16 %) ou médiocre (1 %). L analyse thématique d un échantillon dirigé de 20 discussions en ligne montre que 15 % d entre elles consistaient en un simple transfert unilatéral de renseignements (utilisation de l information) et 55 % en une combinaison de demande d information sur la GRD formulée par un membre particulier (utilisation transactionnelle) avec des efforts collectifs déployés par les autres membres pour essayer d y apporter une réponse adéquate (utilisation en commun). 12. Adaptation des ressources en ligne de l AfCoP aux besoins des membres dans le domaine de la GRD. Quarante et un pour cent des informateurs ont affiché des documents/ressources sur le site web de l AfCoP. En moyenne, la majorité d entre eux (21 %) ont affiché un à deux messages, tandis qu un petit plus nombre (9 %) en a affiché de trois à quatre. Par ailleurs, d autres membres (5 %) ont affiché cinq à six messages, contre sept à huit pour un plus petit groupe (5 %). Les informateurs qui n ont rien affiché sur le site web (56 %) ont expliqué cette situation par le manque de temps (60 %), le fait de ne pas se sentir à l aise de le faire (27 %), le manque de connaissances suffisantes sur la GRD (6 %) ou les restrictions existantes sur la publication de données se rapportant à des questions liées au travail (3 %). 13. Un membre seulement sur 10 participe activement aux échanges de l AfCoP. Onze pour cent des informateurs méritent d être considérés comme des membres actifs, c est-à-dire des membres qui, depuis leur adhésion à l AfCoP, ont été à l origine d au moins cinq blogs et/ou discussions en ligne ou qui ont participé à ceux-ci. Les 89 % restants constituent des observateurs (aussi appelés «rôdeurs»). Cette situation n est pas 18

19 surprenante et elle s explique en partie par la grande proportion des membres de l AfCoP qui possèdent peu d expérience de la GRD et n ont par conséquent pas encore l assurance nécessaire pour débattre publiquement des questions relatives à la GRD. Cela a été confirmé par une analyse thématique des discussions en ligne et par une série d entretiens avec les principaux informateurs La présente section du document résume les principales constatations découlant de la combinaison de plusieurs outils de collecte des données (qualitatives et quantitative), notamment : l enquête auprès des membres de l AfCoP, administrée durant une période de cinq semaines (du 23 mars au 30 avril 2011) et pour laquelle 320 réponses ont été reçues (taux de réponse de 18 %) ; l enquête auprès du Comité de gestion, administrée pendant une période de deux semaines (du 6 au 20 avril 2011) et à laquelle 18 membres du Comité ont répondu (taux de réponse de 34 %) ; et l analyse thématique d un échantillon de 20 discussions en ligne (10 en français et 10 en anglais) qui ont eu lieu sur le site web de l AfCoP entre décembre 2007 et décembre L échantillon des participants à l enquête auprès des membres de l AfCoP semble représentatif du cadre d échantillonnage adopté initialement pour cette évaluation sur la base de l ensemble des membres l AfCoP, à la fois pour la répartition géographique (africains et non-africains) et la principale langue utilisée (français ou anglais). 19

20 Deuxième hypothèse : Les membres de l AfCoP ont adopté les bonnes pratiques de GRD 14. Globalement, il ressort de l évaluation que l AfCoP a joué un important rôle dans la promotion de la GRD et l élargissement de son public. Plus de 88 % des participants à l enquête ont déclaré que leurs échanges sur le site web de l AfCoP les incitent à modifier leurs pratiques en matière de planification et de gestion ou leurs méthodes de travail. Un petit pourcentage seulement des informateurs (12 %) ont indiqué qu ils ne sont pas incités à changer leur approche, en raison probablement des défis internes mentionnés comme étant des facteurs contextuels entravant l adoption de la GRD voir paragraphe 34. Figure 3. Adoption de bonnes pratiques de GRD par les membres de l AfCoP Le site web de l AfCoP incite les membres de l AfCoP à modifier leurs pratiques en matière de planification et de gestion 88% Les membres de l AfCoP sont préoccupés par le faible niveau de sensibilisation à la GRD chez leurs collègues Les membres de l AfCoP adoptent les concepts et les outils de GRD en raison de leur participation à l AfCoP 46% 52% 0% 20% 40% 60% 80% 100% 15. Plus de la moitié des membres de l AfCoP ont adopté les concepts et les outils de GRD à la suite de leur participation à l AfCoP. Cinquante-deux pour cent des informateurs déclarent avoir adopté les concepts et les outils de GRD dont ils ont pris connaissance et auxquels ils ont accédé sur le site web de l AfCoP. On pourrait avancer l hypothèse selon laquelle le reste des informateurs appliquent les concepts et les outils de GRD diffusés par l AfCoP sans en avoir pris connaissance directement sur le site web. Dans ce cas, l AfCoP semble avoir joué un rôle clé en «initiant» ses membres à la GRD, en plus de renforcer les connaissances préalables des membres sur la GRD. Plus précisément, les informateurs ont déclaré que l AfCoP avait contribué à la promotion des pratiques de GRD dans cinq domaines clés (pour une liste exhaustive, se référer à l encadré 2) : les programmes de renforcement de la capacité de GRD ciblant les responsables ministériels et les fonctionnaires ainsi que les organisations de la société civile ; l utilisation systématique des cadres logiques et l accentuation de la priorité accordée aux réalisations ; l élaboration et la mise en œuvre du DSRP ; l adoption de pratiques novatrices liées à la GRD (par exemple l étude diagnostique de la capacité nationale de GRD, l Initiative à résultats rapides) ; et l alignement des budgets sur les plans de travail. 20

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