UE 2 Apprentissage des Gestes et Techniques de Base

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "UE 2 Apprentissage des Gestes et Techniques de Base"

Transcription

1 UE 2 Apprentissage des Gestes et Techniques de Base Connaissances nécessaires à la bonne réalisation des travaux pratiques de chimie I. La sécurité au laboratoire II. Le matériel au laboratoire de chimie III. Techniques courantes en chimie organique M. Peuchmaur

2 I. La sécurité au laboratoire de chimie Il existe en salle de Travaux Pratiques certains dangers connus auxquels le manipulateur se doit d être sensibilisé. Si celui-ci prend quelques précautions, le risque d accident est très faible. Le but de cette présentation est donc d apprendre à chacun à modifier son comportement, afin de mettre hors de danger sa propre personne et son entourage. Même si, a priori, les manipulations proposées en TP sont choisies de façon à ne pas présenter de danger, une réaction peut devenir dangereuse si elle est mal conduite. I.1. Comportement personnel - Dès l entrée dans la salle de TP, le port de la blouse et des lunettes est obligatoire, même si l on n est pas soi-même en train de manipuler. Le port de lentilles de contact est interdit en TP de chimie organique, même si l on utilise en plus des lunettes de protection. - Il ne faut jamais manger, boire, fumer ou courir dans une salle de TP. - Les allées ne doivent pas être encombrées (sacs, vestes à déposer en bout de paillasse). - Les cheveux longs doivent être attachés. - Porter des vêtements adaptés : pantalon et chaussures fermées. - Savoir localiser les douches de sécurité et les extincteurs. - Les gants mis à votre disposition doivent être utilisés intelligemment. En cas d incident, réagir calmement et prévenir un encadrant de TP. I.2. Produits chimiques La toxicité des produits chimiques peut être : - aigüe une exposition momentanée au produit peut provoquer des troubles graves chez l expérimentateur ; - chronique les dérèglements physiologiques peuvent apparaître plusieurs mois, voire plusieurs années après une exposition régulière (exemple : l amiante). I.2.1. Savoir se protéger : les gestes élémentaires Une substance peut entrer en contact avec l organisme de différentes façons : - Par ingestion : c est la voie la plus directe et en général la plus grave. Cependant, c est le danger le plus facile à prévenir (ne jamais pipeter à le bouche, ne jamais consommer d aliments ou de boissons en salle de TP). - Par inhalation : cela concerne surtout les gaz et les liquides volatils. Le danger est double : 2

3 o Les composés irritants et corrosifs peuvent léser les voies aériennes supérieures (nez, trachée ) et les poumons (exemple : gaz tels que HCl, Cl 2 ou SO 2 ). o Les composés toxiques atteignent les alvéoles pulmonaires, passent dans le sang et se répandent dans l organisme. Pour prévenir ce danger, on travaillera sous hotte (= sorbonne) et on ne tentera jamais de reconnaître un produit par son odeur. - Par contact direct avec la peau ou les yeux. Pour prévenir ce danger, on portera une blouse bien fermé, on utilisera des gants adaptés lors de la manipulation de produits dangereux, on portera des lunettes de protection. I.2.2. Savoir évaluer le danger lié à l emploi d un produit I.2.2.a. Cas des solvants organiques Leur danger est lié entre autre à la quantité manipulée et à la fréquence de l utilisation. Ce risque concerne donc peu la salle de TP où aucun solvant de toxicité importante n est utilisé (le benzène est cancérogène, le CCl 4 est responsable de troubles nerveux et hépatiques ). En TP, on est essentiellement amené à utiliser de l éther diéthylique (éthoxyéthane : CH 3 CH 2 OCH 2 CH 3 ) qui présente un danger de part sa grande inflammabilité. I.2.2.b. Cas des réactifs Au laboratoire, les réactifs sont habituellement utilisés en faible quantité pour minimiser les risques inhérents à leur emploi. Ces dangers étant mis en évidence sur les étiquettes commerciales, il est bon de toujours lire ces étiquettes avant tout emploi et de connaître la signification des différents symboles utilisés. 3

4 Evolution de l étiquetage ( ) : DANGER DE TOXICITE AIGUE DANGERS SUR LA SANTE (irritant ) DANGER DE CORROSION DANGER D INCENDIE PRODUITS COMBURANTS DANGER D EXPLOSION DANGERS POUR L ENVIRONNEMENT DANGER POUR LA SANTE (CMR Cancérogène, Mutagène ou toxiques pour la reproduction) GAZ SOUS PRESSION I.3. Dangers d incendie et d explosion I.3.1. Le risque d incendie C est un risque important dans tous les laboratoires de chimie, particulièrement en chimie organique. 4

5 Principales causes : - utilisation de solvants volatils et inflammables (éther, alcool, acétone ) ; - utilisation de réactifs spontanément inflammables et explosifs au contact de l eau (exemples : lithium Li, sodium Na, potassium K ) ; - utilisation de gaz comprimés inflammables (exemple : H 2 ) Pour prévenir ce danger : o éviter la présence de source de chaleur au voisinage de vapeurs ou de gaz inflammables (en particulier ne jamais laisser des solvants à proximité des plaques chauffantes) ; o et pour limiter les conséquences, éviter les blouses en matière synthétique. Pour lutter contre un incendie, les laboratoires disposent d extincteurs portatifs dont les plus courants sont : - les extincteurs à eau pulvérisée pour les feux de classe A : feux secs (bois, tissus, papiers). Capacité : 6 à 9 litres ; portée : 2,5 m ; autonomie : s. - les extincteurs à neige carbonique (CO 2 solide) pour les feux de classe B : feux gras (solvants organiques, hydrocarbures, alcools, huiles, graisses). Capacité : 2, 6 ou 10 kg ; portée : 0,75 à 2,5 m ; autonomie : s. Remarque : ce type de feux peut s éteindre par étouffement (couverture, sable). - les extincteurs à poudre pour les feux de classe B ou C (feux de gaz). Capacité : 6 ou 9 kg ; portée : 4 à 6 m ; autonomie : s. Remarque : en cas de feux de gaz, essayer de fermer les vannes pour éviter tout risque d explosion. - les extincteurs à poudre spéciale pour les feux de classe D : feux de métaux (sodium, magnésium, potassium ). Sur chaque extincteur est précisé la (ou les) classe(s) de feux sur la(les)quelle(s) il peut être utilisé. Remarque : en cas d incendie, il est souvent possible d étouffer le feu dans les premières secondes en obstruant l orifice du récipient. I.3.2. Le risque d explosion Ce risque est minime en TP (non utilisation de produits explosifs). Attention cependant aux montages de chimie organique - Ne jamais réaliser de réaction ou de chauffage avec un montage en vase clos (risque de surpression). - Ne pas chauffer un liquide sans agitation (agitation manuelle, magnétique ou présence de grains de pierre ponce). - Lorsqu une manipulation est réalisée sous vide (distillation sous pression réduite / utilisation de l évaporateur rotatif (rotavapor), séchage sous vide), il y a un risque d implosion, avec projection d éclats de verre lorsque la verrerie utilisée est défectueuse (ballon étoilé). 5

6 I.4. Gestion des déchets En salle de TP, il existe un certain nombre de règles à respecter d un point de vue de la sécurité et/ou d un point de vue environnemental. Vous trouverez en TP différentes poubelles à votre disposition. Chaque poubelle est identifiée et aucun écart ne sera toléré. - Déchets solides : o Poubelle pour le verre ; o Poubelle pour les déchets contaminés par les produits utilisés (gants, papiers de nettoyage ) ; o Poubelle classique pour le papier de bureau. - Déchets liquides : o Bidons rouge : solvant organique (acétone, éther, dichlorométhane ) ; o Bidons vert : phase aqueuse basique ; o Bidons jaune : phase aqueuse acide. ATTENTION : tout mélange peut se révéler extrêmement dangereux : en cas de doute, vérifier le ph avec du papier ph avant de verser votre solution dans le bidon!!!! NB : Il est strictement interdit de déverser vos solutions dans les éviers! I.5. Exécution correcte des manipulations - Manipuler sous hotte avec vitre baissée. - Ne pas se déplacer avec des flacons ou récipients ouverts. - Lors de la manipulation de tubes à essais, lors d un dégazage d une ampoule à décanter, lors de l ouverture d un réacteur, diriger la verrerie du côté de la paroi (de la cloison), dans une direction sans danger pour le manipulateur et ses voisins. - Pour enfoncer un tube de verre dans le trou d un bouchon ou une propipette à l extrémité d une pipette, saisir le tube ou la pipette près de l extrémité (éventuellement à travers un chiffon). - Si un produit est renversé, le neutraliser immédiatement. - Verser toujours un acide dans l eau et jamais l inverse!!! 6

7 II. Le matériel au laboratoire de chimie Le choix du matériel et en particulier de la verrerie dépend très fortement de l expérience et de ce qu on cherche à montrer. Ainsi, pour une expérience quantitative, il faut prendre de la verrerie précise (exemple : une pipette graduée mesure un volume beaucoup plus précis qu une éprouvette graduée). Il existe deux types de verre : - le verre ordinaire (70 % silice). Températures amissibles : C pendant un temps très court. - le verre borosilicaté (Pyrex 80 % silice, 13 % bore). C est le verre adapté à toutes les expériences nécessitant une élévation de température importante (cristallisoires, erlenmeyer ). Température admissible : 500 C pendant un temps très court. ATTENTION : ne jamais poser de la verrerie encore chaude sur une surface froide ou humide (choc thermique)!! En termes de précision de volume : - Béchers et erlenmeyers : pas du tout précis. - Eprouvettes graduées : précision moyenne (suffisante pour mesurer le volume d un solvant mais généralement insuffisante pour un réactif). - Pipettes : bien plus précises (attention : il existe plusieurs types de pipettes notamment celles graduées, avec un ou deux traits de repère). - Burette graduée : grande précision. 7

8 III. Techniques courantes en chimie organique III.1. Introduction La réaction chimique proprement dite est toujours suivie de l isolement des produits : séparation du solvant, des réactants non consommés, des produits secondaires La nature du mélange réactionnel et l état physique du (des) produit(s) conditionnent le choix des méthodes de séparation. Cette étape, lors de la manipulation, est fondamentale : la qualité et la quantité (rendement) des produits en dépendent beaucoup. III.1.1. Mélange homogène Le solvant éventuellement présent peut être éliminé par évaporation ou distillation. Le produit à isoler peut être séparé des réactants et des produits secondaires par différentes méthodes : - lavage, extraction, distillation, entraînement à la vapeur, dans le cas des liquides et des solides ; - recristallisation, pour les solides. Remarque : La distillation et la recristallisation sont, en même temps, des méthodes de purification et sont mises en œuvre après le lavage, l extraction et le séchage. Un produit insoluble dans l eau et se trouvant en solution dans un solvant miscible à l eau (alcool, acétone, dioxane ) peut être séparé par décantation (cas des liquides) ou précipitation (cas des solides) après addition d un grand excès d eau à la solution. III.1.2. Mélange hétérogène Plusieurs cas peuvent être rencontrés : - deux phases liquides : séparation par décantation suivie, le plus souvent, de l extraction de l une des phases par un solvant approprié ; - une phase liquide et une phase solide : séparation par filtration ou centrifugation ; - deux phases solides : séparation par extraction ou cristallisation fractionnée. III.1.3. Purification Il est nécessaire de purifier les produits isolés et même parfois les produits de départ commerciaux. Il existe différents degrés de pureté, une pureté de 100 % est très rarement atteinte. - Purification des liquides : distillation fractionnée ou chromatographie. - Purification des solides : recristallisation, sublimation ou chromatographie. 8

9 III.2. Séparation de deux liquides III.2.1. Liquides non miscibles : décantation et extraction III.2.1.a. Principe et montage On utilise une ampoule à décanter qui permet la séparation des deux phases du fait de leurs densités différentes. La phase aqueuse, étant généralement plus dense, se retrouve souvent dans la partie inférieure de l ampoule. ATTENTION : Ceci n est plus vrai en présence de solvants chlorés par exemple (bien vérifier la densité de chaque phase lors de l opération). III.2.1.b. Protocole d utilisation d une ampoule à décanter - L ampoule à décanter est posée sur un anneau métallique fermement fixé, en position suffisamment haute pour permettre à l opérateur de placer et ôter les récipients de récupération des différentes phases. S assurer du bon fonctionnement du robinet et de la présence du bouchon rôdé adapté. Remarque : par principe, afin d éviter tout problème, toujours placer un bécher de récupération en dessous de l ampoule (utile par exemple si l on oublie de fermer le robinet ). - La solution est versée dans l ampoule à décanter à l aide d un entonnoir. - L ampoule est ensuite bouchée, puis retirée de son support : elle doit être tenue avec les deux mains, l une tenant le bouchon, l autre le robinet. ATTENTION : le robinet doit toujours rester dirigé vers le fond de la hotte ou en tout cas vers une zone inoccupée de la pièce. - Retourner alors lentement l ampoule et ouvrir le robinet (lorsqu il est en haut) de manière à laisser échapper les gaz présents. Ceci est particulièrement important lorsqu on utilise des solvants de faible point d ébullition (éther) ou si, par exemple, une solution acide est neutralisée par une solution d hydrogénocarbonate de sodium (dégagement de CO 2 ). - Ensuite le robinet est fermé et l ampoule est agitée. On procède à un nouveau dégazage (qui peut être violent) par le robinet. Les opérations agitation-dégazage sont répétées jusqu à ce que plus aucune surpression ne se manifeste lors de l ouverture du robinet. - L ampoule est ensuite replacée sur son support et le bouchon ôté. On attend jusqu à ce que les deux couches soient complètement séparées. Une fois la décantation terminée, on sépare les deux phases. Remarque : Après toute extraction, si l on récupère la phase organique, celle-ci doit être séchée sur MgSO 4 ou Na 2 SO 4 (solides blancs) puis filtrée pour éliminer ce solide. III.2.1.c. Extraction Quand une substance organique donnée A est ajoutée dans un système de deux solvants non miscibles, par exemple de l eau et un solvant organiques S, elle se dissout dans les deux à la fois. Il y a donc un équilibre : A dissous dans l eau A dissout dans S 9

10 Comme tout équilibre, il est caractérisé par une constante thermodynamique, dite coefficient de partage de A entre les deux solvants, caractéristique de A et du système de solvant, et définie par :. Choix du solvant organique : il doit être pratiquement non miscible à l eau, K doit être la plus grande possible, A doit pouvoir en être facilement extrait ensuite. III.2.2. Liquides miscibles : distillation III.2.2.a. Principe et montage La distillation est sans doute la technique expérimentale de la chimie organique la plus connue de tous. Il s agit en fait de la principale méthode de séparation des constituants d un mélange liquide, utilisant les différences entre leurs températures d ébullition respectives. Outre la purification des composés liquides, la distillation permet également d isoler un produit en cours de réaction, de déplacer un équilibre ou d éliminer un solvant. Elle est, de plus, un moyen permettant de caractériser un produit par sa température d ébullition. La distillation simple, c est-à-dire la condensation dans un récipient séparé de la vapeur directement émise par un mélange liquide à ébullition, n est en fait utilisée au laboratoire que dans l évaporateur rotatif qui permet d éliminer rapidement les solvants d une solution. Cependant, la distillation simple ne permet pas une séparation efficace, on utilise donc en général la méthode de la distillation fractionnée. Elle consiste à répéter au cours de la même opération, grâce à la colonne à distiller de type Vigreux, un très grand nombre de distillations, au sein de la même colonne : plus la vapeur se rapproche du haut de la colonne, plus elle est riche en produit distillé. L efficacité de la colonne de Vigreux est proportionnelle à sa longueur. Evaporateur rotatif (rotavapor) Distillation à pression normale 10

11 III.2.2.b. Protocole - Les produits à distiller sont introduits dans le ballon rodé avec quelques grains (2 ou 3) de pierre ponce. Ces particules solides régulent l ébullition en favorisant la formation de bulles gazeuses au sein du liquide. Elles empêchent ainsi les phénomènes de retard à l ébullition, sources de reflux heurtés et violents. - Le ballon est fixé au bas de la colonne à distiller puis placé dans le chauffe-ballon (attention à bien fixer ballon et colonne au support avec pinces et noix). Utiliser des supports élévateurs sous le chauffe-ballon et le récipient récepteur : il faut pouvoir retirer le chauffage à tout moment en cas de problèmes. - Vérifier l étanchéité des raccords entre les différentes parties de l appareil (tête de colonne, thermomètre, réfrigérant). Graisser éventuellement légèrement les rodages. - La circulation d eau dans le réfrigérant est réalisée à l aide de tuyaux souples reliant d une part le robinet de l alimentation en eau à la base du réfrigérant (entrée de l eau), d autre part le sommet du réfrigérant (sortie de l eau) à l évier. - Une élévation lente de température doit être réalisée pour effectuer une distillation correcte. - La surveillance de la distillation doit être constante. Observer tout d abord l ébullition du liquide dans le ballon, puis l échauffement de la colonne à distiller, puis l obtention des premières vapeurs qui viennent se condenser à la base du thermomètre et enfin la formation des premières gouttes de liquide dans le réfrigérant puis leur écoulement dans le récepteur. Laisser toujours un peu de liquide au fond du ballon en fin de distillation. - La température des vapeurs obtenues permet de caractériser une substance liquide en donnant son point d ébullition. III.3. Chauffage à reflux III.3.1. Principe Le reflux est une des opérations les plus courantes en chimie organique. Il permet en général la réalisation d une réaction à une température constante voisine de la température d ébullition du solvant, sans consommation notable de ce dernier. III.3.2. Montage Le reflux est l état d équilibre thermique obtenu lorsque le mélange réactionnel est à ébullition et que les vapeurs dégagées se condensent sur les parois froides du réfrigérant. Le corps qui distille est le plus volatil du mélange, en général le solvant pur. Il est ainsi constamment recyclé. L agitation est indispensable pendant cette opération (agitateur magnétique + barreau aimanté, pierre ponce ). 11

12 III.3.3. Protocole - Le chauffage doit être assez fort au début pour amorcer l ébullition, puis il est réglé de façon à maintenir le reflux souhaité. L intensité du reflux se mesure à la hauteur maximale atteinte par les vapeurs de solvant dans la colonne réfrigérante : dans tous les cas, celles-ci ne doivent jamais atteindre le milieu du réfrigérant. Un chauffage excessif ne sert qu à accélérer le recyclage du solvant, pas la réaction. On peut éventuellement réguler le chauffage à l aide de l élévateur. - Lorsque le temps de reflux est écoulé, le chauffage est arrêté. - Le débit de l eau dans le réfrigérant n est interrompu que lorsque le mélange réactionnel est froid, afin d éviter le dégagement des vapeurs de solvant dans l atmosphère. III.4. Filtration sous vide d un solide III.4.1. Principe Deux types de filtres sont couramment utilisés : - Filtre de type «Büchner» : il s agit d un entonnoir en porcelaine (ou en plastique) de forme cylindrique présentant un tamis à gros trous. Ce tamis doit être recouvert d un filtre circulaire en papier. - Filtre en verre fritté : de même forme que l entonnoir büchner, le filtre est formé d une plaque de verre fritté (fins débris de verre comprimés papier filtre inutile). III.4.2. Montage En effectuant un vide partiel dans la fiole grâce à la trompe à eau, on accélère considérablement la filtration et de plus, on élimine quasiment tout le liquide : on sèche le solide ainsi filtré. III.4.3. Protocole - Fixer la fiole à vide à un statique. - Transvaser le produit à filtrer dans l entonnoir (bien récupérer le produit qui reste sur les parois du réacteur en rinçant avec le solvant utilisé). - Etablir la circulation d eau dans la trompe à eau et effectuer la filtration sous vide. - Rincer les cristaux avec le solvant. - Stopper ensuite le vide en désolidarisant le tuyau à vide de la fiole. ATTENTION : Ne pas fermer la circulation d eau en cours d aspiration afin d éviter les retours d eau dans la fiole à vide (surtout si on souhaite récupérer le filtrat )!! 12

13 III.5. Recristallisation III.5.1. Principe La recristallisation est une technique de purification des solides qui repose sur la différence de solubilité entre le composé à purifier et les impuretés présentes dans le solvant de recristallisation. La solubilisation est réalisée à chaud dans le minimum de solvant nécessaire afin d obtenir au refroidissement une solution saturée du composé à purifier. La cristallisation intervient donc pendant le refroidissement. Les impuretés sont séparées du produit principal en deux étapes : - Une filtration à chaud de la solution permet l élimination des impuretés insolubles à chaud dans le solvant de recristallisation. - Les impuretés solubles restent en solution lors du refroidissement car elles sont en concentration beaucoup plus faible que le composé à purifier, ainsi, seul le produit majoritaire atteint la saturation lors du refroidissement et recristallise. Le choix du solvant de recristallisation est important, il doit être capable à chaud de dissoudre le maximum de substance dans un minimum de volume de solvant (pouvoir solvatant élevé à chaud et faible à froid). il doit dissoudre les impuretés à chaud comme à froid. il ne doit pas réagir avec les substances dissoutes. Exemple d'une substance soluble dans un solvant à 40% à l'ébullition et à 10% à froid Produit dissous Quantité de solvant Produit restant en solution Produit récupéré 1 er cas 8g 40 ml (excès) ~4 g ~4 g 2 ème cas 8g 20 ml (minimum) ~2 g ~6 g 3 ème cas 8g* 15 ml (insuffisant) < 2 g ( + impuretés) > 6 g (impur) * incomplètement dissous Il faut donc dissoudre complètement le produit à l'ébullition pour avoir une bonne purification et le dissoudre dans un minimum de solvant pour avoir un bon rendement. III.5.2. Protocole 1. Dissolution à l'ébullition Technique rapide : dans un cristallisoir placer le produit brut, ajouter le minimum de solvant, chauffer sur une plaque chauffante ou un bain-marie sous hotte ventilée. Couvrir et porter à ébullition. Si tout le solide n'est pas dissous, ajouter du solvant par petites quantités et maintenir l'ébullition. Attendre quelques instants entre chaque addition. Répéter l'opération jusqu'à dissolution totale. Ne pas insister. Technique à reflux : pour les quantités plus importantes, on utilise l'ébullition à reflux. Décoloration (facultatif) : ajouter un peu de charbon, agiter, faire bouillir quelques minutes pour floculer. 2. Filtrer la solution bouillante pour séparer les impuretés solides, s'il y en a. 3. Couvrir et laisser revenir lentement à température ambiante. La solubilité diminue quand la température s'abaisse. Si le refroidissement est lent, les molécules s'arrangent régulièrement en donnant des cristaux. Les impuretés restent en solution. Si le refroidissement est rapide ou troublé par agitation, les molécules se déposent de manière désordonnée et rapide, la substance non cristallisée (amorphe) ou mal cristallisée (petits cristaux) retiendra une partie des impuretés. 4. Séparer les cristaux par filtration sous vide : les laver avec du solvant froid. 5. Sécher les cristaux dans un cristallisoir : à l'air ou au dessiccateur sous vide. 13

14 III.6. Contrôle de la pureté - Identification III.6.1. Introduction On peut tout d'abord noter l'état solide, liquide ou gazeux ainsi que l'aspect (couleur). III.6.1.a. Constantes physico-chimiques Point de fusion ( C) Plusieurs techniques sont utilisées : * Point de fusion en tube capillaire (Gallenkamp). Le tube contenant la substance est plongé dans un bain chauffant. * Point de fusion instantané (Banc Köfler). La substance est déposée sur une lame métallique chauffée. Point d'ébullition (Eb mmhg ) Noter la température d'ébullition au cours d'une distillation (plateau). Mesurer la pression à l'aide d'un manomètre. Il existe néanmoins des méthodes de mesures précises. Autres critères o chromatographie couche mince (CCM). o masse molaire (spectrométrie de masse). o densité, masse volumique (pycnomètre). o indice de réfraction (réfractomètre d'abbe). o pouvoir rotatoire (polarimètre) caractéristique d'un composé optiquement actif. o solubilités : la connaissance des solubilités est très utilisée pour classer les composés = hydrosolubles, solubles dans les solvants organiques, dans les acides (basiques), dans les bases (acides) ou dans les acides et les bases (composés neutres). III.6.2.b. Méthodes spectroscopiques d'identification Il s agit essentiellement des techniques de RMN 1 H, 13 C, IR et UV. III.6.2. Mesure d un point de fusion au banc Köfler III.6.2.a. Principe Un solide présente lorsqu il est pur un point de fusion bien défini qui permet de le caractériser : l intervalle de température entre le début et la fin de la fusion ne dépasse pas 1 C. Un produit impur fond, le plus souvent, sur un intervalle de plusieurs degrés. La présence d impuretés entraîne un abaissement du point de fusion. 14

15 III.6.2.b. Montage Le banc Köfler est une plaque chauffante qui présente un gradient de température. L endroit sur le banc où fond l échantillon donne sa température de fusion. Pour cela, un chariot mobile, solidaire d un curseur, parcourt l échelle de température (entre 50 et 205 C). III.6.2.c. Protocole 1- Etalonnage Il est nécessaire d étalonner le banc au préalable, au moyen d au moins un solide étalon possédant une température de fusion voisine de l échantillon étudié. Placer à la micro-spatule une petite quantité de substance sèche et finement broyée, sur le banc dans sa zone la plus froide. Pousser progressivement l échantillon vers la gauche jusqu à fusion de celui-ci : on a alors côte-à-côte une goutte et un solide. Placer le curseur à cet endroit et régler l index pour qu il indique la température de fusion de l étalon (l index ne doit plus être bougé par la suite). 2- Mesure de la température de fusion du solide étudié Le solide étudié doit être bien sec (sinon, on observera non pas le point de fusion mais de dissolution dans le solvant ). Placer le curseur à l endroit de la fusion. L index indique alors la température de fusion de l échantillon. Après chaque mesure, nettoyer soigneusement le banc avec un papier filtre, en ramenant le solide non fondu vers les zones plus froides. Laver ensuite le banc avec un coton imbibé d alcool. 15

16

Suivi d une réaction lente par chromatographie

Suivi d une réaction lente par chromatographie TS Activité Chapitre 8 Cinétique chimique Suivi d une réaction lente par chromatographie Objectifs : Analyser un protocole expérimental de synthèse chimique Analyser un chromatogramme pour mettre en évidence

Plus en détail

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie TECHNIQUES: Principes de la chromatographie 1 Définition La chromatographie est une méthode physique de séparation basée sur les différentes affinités d un ou plusieurs composés à l égard de deux phases

Plus en détail

TECHNIQUES DE BASE EN CHIMIE ORGANIQUE

TECHNIQUES DE BASE EN CHIMIE ORGANIQUE TECHNIQUES DE BASE EN CHIMIE ORGANIQUE La synthèse organique suit en général le schéma suivant : Synthèse Séparation des produits Caractérisation du produit Pur? Oui Fin. Evaluation du rendement Non Purification

Plus en détail

FICHE DE DONNEES DE SECURITE

FICHE DE DONNEES DE SECURITE PAGE 1/7 DATE DE MISE A JOUR : 16/11/2011 1/ - IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE Identification du produit : Gaines, films, housses, et/ou sacs transparents et colorés en polyéthylène. Famille

Plus en détail

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG Version 1.0 1 Avant-propos Ce guide de bonnes pratiques a été préparé pour fournir des informations concernant la collecte

Plus en détail

Savoir écouter, assimiler : s approprier

Savoir écouter, assimiler : s approprier PCSI TP-DI Chimie organique INITIATION A LA CHIMIE ORGANIQUE Travail élève : savoirs et actions Compétences attendues Au début du TP, quelques explications orales sur le déroulement de la séance, sur le

Plus en détail

A-ESSE s.p.a. FICHE DE SÉCURITÉ

A-ESSE s.p.a. FICHE DE SÉCURITÉ A-ESSE s.p.a. USINE OXYDES de ZINC FICHE DE SÉCURITÉ Oxyde de zinc 1. IDENTIFICATION DU PRODUIT CHIMIQUE ET DE LA SOCIÉTÉ NOM DU PRODUIT: DÉNOMINATION COMMUNE, COMMERCIALE ET SYNONYMES: UTILISATION DE

Plus en détail

FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ conformément au Règlement (CE) nº1907/2006 REACH Nom : KR-G KR-G

FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ conformément au Règlement (CE) nº1907/2006 REACH Nom : KR-G KR-G KR-G Page 1 de 5 1. IDENTIFICATION DE LA SUBSTANCE/PRÉPARATION ET DE LA SOCIÉTÉ/ENTREPRISE 1.1 Identificateur de produit : Nom du produit : KR-G 1.2 Utilisations identifiées pertinentes de la substance

Plus en détail

Matériel de laboratoire

Matériel de laboratoire Matériel de laboratoire MATERIAUX UTILISE... 1 L'APPAREILLAGE DE LABORATOIRE... 1 a) Les récipients à réaction... 2 b) La verrerie Graduée... 2 MATERIEL DE FILTRATION... 6 FILTRATION SOUS VIDE AVEC UN

Plus en détail

Fiche de données de sécurité Selon l Ochim (ordonn. produits chim.) du18.05.2005, paragr.3

Fiche de données de sécurité Selon l Ochim (ordonn. produits chim.) du18.05.2005, paragr.3 Nr. Article- Produit : 48785 Page: Page 1 En cas d urgence appeler le Centre Suisse d information toxicologique, Freiestr. 16, 8032 Zürich; Tél. des Urgences: ( jour et nuit) 145 ou +41 (0)44 251 51 51.

Plus en détail

CHROMATOGRAPHIE SUR COUCHE MINCE

CHROMATOGRAPHIE SUR COUCHE MINCE CHROMATOGRAPHIE SUR COUCHE MINCE I - PRINCIPE La chromatographie est une méthode physique de séparation de mélanges en leurs constituants; elle est basée sur les différences d affinité des substances à

Plus en détail

Acides et bases. Acides et bases Page 1 sur 6

Acides et bases. Acides et bases Page 1 sur 6 Acides et bases Acides et bases Page 1 sur 6 Introduction Sont réputés acides et bases au sens des règles de sécurité en vigueur en Suisse, les solides ou liquides qui ont une réaction acide ou alcaline

Plus en détail

FICHE DE SECURITE FUMESAAT 500 SC

FICHE DE SECURITE FUMESAAT 500 SC 1/5 FICHE DE SECURITE FUMESAAT 500 SC Identification de la préparation 1. Identification de la préparation de l entreprise Nom commercial: FUMESAAT 500 SC Identification Produit : éthofumésate 500 SC Substance

Plus en détail

1. Identification de la substance ou préparation et de la Société. 2. Composition/ informations sur les composants

1. Identification de la substance ou préparation et de la Société. 2. Composition/ informations sur les composants Date d impression : 23/08/02 Valable à partir du : 08.08.01 Page: 1/7 1. Identification de la substance ou préparation et de la Société Données relatives au produit : Nom commercial : KNAUF ZADUR Mortier

Plus en détail

DÉTERMINATION DU POURCENTAGE EN ACIDE D UN VINAIGRE. Sommaire

DÉTERMINATION DU POURCENTAGE EN ACIDE D UN VINAIGRE. Sommaire BACCALAURÉAT SÉRIE S Épreuve de PHYSIQUE CHIMIE Évaluation des compétences expérimentales Sommaire I. DESCRIPTIF DU SUJET DESTINÉ AUX PROFESSEURS... 2 II. LISTE DE MATÉRIEL DESTINÉE AUX PROFESSEURS ET

Plus en détail

259 VOLUMETRIE ET TITRATION DOSAGE DU NaOH DANS LE DESTOP

259 VOLUMETRIE ET TITRATION DOSAGE DU NaOH DANS LE DESTOP 259 VOLUMETRIE ET TITRATION DOSAGE DU NaOH DANS LE DESTOP A d a p t a t i o n : A. - M. F o u r n i e r ( C o p a d ), M. C a s a n o v a & H. J e n n y ( C d C ) 2 0 0 1 C o n c e p t i o n D. M a r g

Plus en détail

HUMI-BLOCK - TOUPRET

HUMI-BLOCK - TOUPRET FICHE DE DONNEES DE SECURITE Révision antérieure : (Selon l annexe II du Règlement REACH de l UE 1907/2006) Mise à jour : 19 janvier 2010 Version : 1 HUMI-BLOCK - TOUPRET 1-IDENTIFICATION DU PRODUIT ET

Plus en détail

Vulcano Pièges Fourmis

Vulcano Pièges Fourmis FDS Conforme au règlement 1907/2006/CE et 1272/2008/CE 16-12-10- Page 1/5 FICHES DE DONNEES DE SECURITE 1. IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE Produit : Utilisation : Fournisseur : Vulcano Pièges

Plus en détail

SP. 3. Concentration molaire exercices. Savoir son cours. Concentrations : Classement. Concentration encore. Dilution :

SP. 3. Concentration molaire exercices. Savoir son cours. Concentrations : Classement. Concentration encore. Dilution : SP. 3 Concentration molaire exercices Savoir son cours Concentrations : Calculer les concentrations molaires en soluté apporté des solutions désinfectantes suivantes : a) Une solution de 2,0 L contenant

Plus en détail

Fiche de données de sécurité

Fiche de données de sécurité Produit 2T QUAD R BIODEGRADABLE Page 1/5 Etiquette du produit ETIQUETAGE (d usage ou CE) Phrases de risque Conseils de prudence ETIQUETAGE TRANSPORT Non concerné Néant Néant Non concerné 1. IDENTIFICATION

Plus en détail

Fiche de données de sécurité Selon l Ochim (ordonn. produits chim.) du18.05.2005, paragr.3

Fiche de données de sécurité Selon l Ochim (ordonn. produits chim.) du18.05.2005, paragr.3 Nom commercial : GESAL PROTECT SPRAY ANTI-FOURMIS ET Date: 13.0.2010 Nr. Article- Produit : 49142 Page: Page 1 sur En cas d urgence appeler le Centre Suisse d information toxicologique, Freiestr. 16, 8032

Plus en détail

Feuille de garde contenant les suppléments nationaux à la feuille des données de sécurités UE OLDO AKTIV OX

Feuille de garde contenant les suppléments nationaux à la feuille des données de sécurités UE OLDO AKTIV OX Version 002 Révisée le: 26.03.1997 Feuille de garde contenant les suppléments nationaux à la feuille des données de sécurités UE OLDO AKTIV OX Total de pages (la feuille de garde inclus) : 5 1. IDENTIFICATON

Plus en détail

4. Conditionnement et conservation de l échantillon

4. Conditionnement et conservation de l échantillon 1. Objet S-II-3V1 DOSAGE DU MERCURE DANS LES EXTRAITS D EAU RÉGALE Description du dosage du mercure par spectrométrie d absorption atomique de vapeur froide ou par spectrométrie de fluorescence atomique

Plus en détail

TP 3 diffusion à travers une membrane

TP 3 diffusion à travers une membrane TP 3 diffusion à travers une membrane CONSIGNES DE SÉCURITÉ Ce TP nécessite la manipulation de liquides pouvant tacher les vêtements. Le port de la blouse est fortement conseillé. Les essuie tout en papier

Plus en détail

Exemple de cahier de laboratoire : cas du sujet 2014

Exemple de cahier de laboratoire : cas du sujet 2014 Exemple de cahier de laboratoire : cas du sujet 2014 Commentaires pour l'évaluation Contenu du cahier de laboratoire Problématique : Le glucose est un nutriment particulièrement important pour le sportif.

Plus en détail

Bleu comme un Schtroumpf Démarche d investigation

Bleu comme un Schtroumpf Démarche d investigation TP Bleu comme un Schtroumpf Démarche d investigation Règles de sécurité Blouse, lunettes de protection, pas de lentilles de contact, cheveux longs attachés. Toutes les solutions aqueuses seront jetées

Plus en détail

Fiche de données de sécurité

Fiche de données de sécurité 1 Identification de la substance/préparation et de la société/entreprise 1.1. - Identification de la substance ou de la préparation FREECAN 1.2.- Emploi de la substance : déboucheur Concentrations utilisées:

Plus en détail

RAID PIEGES ANTI-FOURMIS x 2 1/5 Date de création/révision: 25/10/1998 FICHE DE DONNEES DE SECURITE NON CLASSE

RAID PIEGES ANTI-FOURMIS x 2 1/5 Date de création/révision: 25/10/1998 FICHE DE DONNEES DE SECURITE NON CLASSE RAID PIEGES ANTI-FOURMIS x 2 1/5 RAISON SOCIALE JOHNSONDIVERSEY FICHE DE DONNEES DE SECURITE RISQUES SPECIFIQUES NON CLASSE 1 IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE - NOM DU PRODUIT RAID PIEGES ANTI-FOURMIS

Plus en détail

CONSTRUCTION DES COMPETENCES DU SOCLE COMMUN CONTRIBUTION DES SCIENCES PHYSIQUES

CONSTRUCTION DES COMPETENCES DU SOCLE COMMUN CONTRIBUTION DES SCIENCES PHYSIQUES CONSTRUCTION DES COMPETENCES DU SOCLE COMMUN CONTRIBUTION DES SCIENCES PHYSIQUES Compétence du socle : Compétence 6 : Les compétences sociales et civiques. Contribution attendue : Utiliser un produit chimique

Plus en détail

Les solutions. Chapitre 2 - Modèle. 1 Définitions sur les solutions. 2 Concentration massique d une solution. 3 Dilution d une solution

Les solutions. Chapitre 2 - Modèle. 1 Définitions sur les solutions. 2 Concentration massique d une solution. 3 Dilution d une solution Chapitre 2 - Modèle Les solutions 1 Définitions sur les solutions 1.1 Définition d une solution : Une solution est le mélange homogène et liquide d au moins deux espèces chimiques : Le soluté : c est une

Plus en détail

SECTION 3: Composition/informations sur les composants 3.2. Mélanges % CAS # (EC) No 1272/2008 1999/45/EC Deuterium oxide 99.

SECTION 3: Composition/informations sur les composants 3.2. Mélanges % CAS # (EC) No 1272/2008 1999/45/EC Deuterium oxide 99. FICHE TECHNIQUE SANTE-SECURITE Selon la règlementation (CE) n 1907/2006 Date de la modification: 07/10/14 www.restek.com SECTION 1: Identification de la substance/du mélange et de la société/l entreprise

Plus en détail

Fiche 23 : Au laboratoire

Fiche 23 : Au laboratoire Fiche 23 : Au laboratoire 05/03/2007 Au laboratoire Le port de la blouse est obligatoire. Le port des lunettes ou surlunettes est obligatoire (attention au port des lentilles de contact, autorisé mais

Plus en détail

Ingrédients No cas % Contrôlé par SIMDUT. Propane 74-98-6 >90 Oui Propylène 115-07-1 <5 Oui Hydrocarbures, C4+ 68476-44-8 <2.5 Oui

Ingrédients No cas % Contrôlé par SIMDUT. Propane 74-98-6 >90 Oui Propylène 115-07-1 <5 Oui Hydrocarbures, C4+ 68476-44-8 <2.5 Oui FICHE SIGNALÉTIQUE 1. IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA COMPAGNIE NOM COMMERCIAL : PROPANE SYNONYMES : Diméthylméthane UTILISATION DU PRODUIT : Carburant NUMÉRO DE LA FS : 251-300 NOM DU FOURNISSEUR NUMÉROS

Plus en détail

TRAVAUX PRATIQUESDE BIOCHIMIE L1

TRAVAUX PRATIQUESDE BIOCHIMIE L1 TRAVAUX PRATIQUESDE BICHIMIE L1 PRINTEMPS 2011 Les acides aminés : chromatographie sur couche mince courbe de titrage Etude d une enzyme : la phosphatase alcaline QUELQUES RECMMANDATINS IMPRTANTES Le port

Plus en détail

évaluation des risques professionnels

évaluation des risques professionnels évaluation des risques professionnels Inventaire des risques Etablissement : Faculté de médecine Unité de travail : UMR 1092 INSERM laboratoire de microbiologie Année : 2013 Locaux Dangers ou facteurs

Plus en détail

FICHE DE DONNÉES DE SECURITÉ Demand CS

FICHE DE DONNÉES DE SECURITÉ Demand CS 01. IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIÉTÉ Nom commercial Code produit Usage envisagé LAMB97201 A UTILISER COMME INSECTICIDE UNIQUEMENT Le produit doit être utilisé conformément à l'étiquette Apparence

Plus en détail

Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?

Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier? Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier? Les solutions techniques Principes et critères de choix Par Sébastien LIBOZ - Hydrogéologue Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?

Plus en détail

TP n 1: Initiation au laboratoire

TP n 1: Initiation au laboratoire Centre Universitaire d El-Tarf Institut des Sciences Agronomiques 3 ème année Contrôle de Qualité en Agroalimentaire TP n 1: Initiation au laboratoire Introduction L analyse de la matière vivante au laboratoire

Plus en détail

BDL2, BDL3 Enviro Liner Part A. Dominion Sure Seal FICHE SIGNALÉTIQUE. % (p/p) Numéro CAS. TLV de l' ACGIH 28182-81-2 70-100 Non disponible

BDL2, BDL3 Enviro Liner Part A. Dominion Sure Seal FICHE SIGNALÉTIQUE. % (p/p) Numéro CAS. TLV de l' ACGIH 28182-81-2 70-100 Non disponible FICHE SIGNALÉTIQUE 1. PRODUIT CHIMIQUE ET IDENTIFICATION DE L'ENTREPRISE Adresse du fournisseur/distributeur : Dominion Sure Seal Group of Companies 6175, chemin Danville, Mississauga (Ontario) Canada,

Plus en détail

SECTION 1- Identification de la substance/du mélange et de la société / entreprise

SECTION 1- Identification de la substance/du mélange et de la société / entreprise Famille : AMENDEMENT MINERAL BASIQUE ENGRAIS AVEC ADDITIF AGRONOMIQUE NF U 44-204 Amendement calcaire, dolomie et gypse NFU 44-203 avec préparation microbienne : RHIZOCELL (AMM n 1110014) AGRI-BIOTECH

Plus en détail

pka D UN INDICATEUR COLORE

pka D UN INDICATEUR COLORE TP SPETROPHOTOMETRIE Lycée F.BUISSON PTSI pka D UN INDIATEUR OLORE ) Principes de la spectrophotométrie La spectrophotométrie est une technique d analyse qualitative et quantitative, de substances absorbant

Plus en détail

Synthèse et propriétés des savons.

Synthèse et propriétés des savons. Synthèse et propriétés des savons. Objectifs: Réaliser la synthèse d'un savon mise en évidence de quelques propriétés des savons. I Introduction: 1. Présentation des savons: a) Composition des savons.

Plus en détail

Mesure du volume d'un gaz, à pression atmosphérique, en fonction de la température. Détermination expérimentale du zéro absolu.

Mesure du volume d'un gaz, à pression atmosphérique, en fonction de la température. Détermination expérimentale du zéro absolu. Mesure du volume d'un gaz, à pression atmosphérique, en fonction de la température. Détermination expérimentale du zéro absolu. Auteur : Dr. Wulfran FORTIN Professeur Agrégé de Sciences Physiques TZR -

Plus en détail

PH Moins 1. IDENTIFICATION DE LA SUBSTANCE/DU MÉLANGE ET DE LA SOCIÉTÉ/ENTREPRISE. Postbus 12 5373 ZG Herpen Pays-Bas +31 (0) 486 416 959

PH Moins 1. IDENTIFICATION DE LA SUBSTANCE/DU MÉLANGE ET DE LA SOCIÉTÉ/ENTREPRISE. Postbus 12 5373 ZG Herpen Pays-Bas +31 (0) 486 416 959 1. IDENTIFICATION DE LA SUBSTANCE/DU MÉLANGE ET DE LA SOCIÉTÉ/ENTREPRISE Nom de product Acide phosphorique 59% Article no. Substance/préperation substance L utilisation de la substance ajustement du ph

Plus en détail

Fiche de données de Sécurité

Fiche de données de Sécurité Page: 1/6 ETIQUETTE DU PRODUIT ETIQUETAGE (d'usage ou CE): Concerné Contient : Phrases de risque : Conseils de prudence : Xn Nocif Solvant naphta aromatique lourd solvant naphta aromatique leger (benzène

Plus en détail

Fiche de données de sécurité selon 1907/2006/CE, Article 31

Fiche de données de sécurité selon 1907/2006/CE, Article 31 Page : 1/5 1 Identification de la substance/du mélange et de la société/l'entreprise Identificateur de produit Utilisations identifiées pertinentes de la substance ou du mélange et utilisations déconseillées

Plus en détail

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points)

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) Bac S 2015 Antilles Guyane http://labolycee.org EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) La benzocaïne (4-aminobenzoate d éthyle) est utilisée en médecine comme anesthésique local

Plus en détail

Fournisseur Safety Kleen Systems, Inc. 2600 North Central Expressway, Suite 200 Richardson, TX 75080 USA T (800) 669 5740

Fournisseur Safety Kleen Systems, Inc. 2600 North Central Expressway, Suite 200 Richardson, TX 75080 USA T (800) 669 5740 N 82862 FR Conformément à la réglementation américaine suivante : Federal Register / Vol. 77, No. 58 / Monday, March 26, 2012 / Rules And Regulations Date de révision : 15/05/2015 Date de la version :

Plus en détail

Fiche de données de sécurité

Fiche de données de sécurité Produit TRANSOIL 140 Page 1/6 Etiquette du produit ETIQUETAGE (d usage ou CE) Phrases de risque Conseils de prudence ETIQUETAGE TRANSPORT Non concerné Non concerné 1. IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA

Plus en détail

Manuel d'utilisation du détecteur de fumée

Manuel d'utilisation du détecteur de fumée Manuel d'utilisation du détecteur de fumée Détecteur de fumée photoélectrique alimenté par pile alcaline 9V. Introduction Merci d'avoir choisi notre produit pour vos besoin en détection de fumée. Vous

Plus en détail

eedd LA PLANETE N EST PAS UNE POUBELLE 1/7

eedd LA PLANETE N EST PAS UNE POUBELLE 1/7 eedd LA PLANETE N EST PAS UNE POUBELLE 1/7 I- ETUDE D UNE PHOTOGRAPHIE DE YANN ARTHUS-BERTRAND : Stockage d ordures dans la périphérie de Saint-Domingue en République dominicaine au cœur des Caraïbes Légende

Plus en détail

Fiche de données de sécurité selon 1907/2006/CE, Article 31

Fiche de données de sécurité selon 1907/2006/CE, Article 31 Page : 1/5 SECTION 1: Identification de la substance/du mélange et de la société/l'entreprise 1.1 Identificateur de produit 1.2 Utilisations identifiées pertinentes de la substance ou du mélange et utilisations

Plus en détail

1. Identification de la substance / préparation et de la société / entreprise. Peinture Aimant

1. Identification de la substance / préparation et de la société / entreprise. Peinture Aimant Page: 1 de 6 1. Identification de la substance / préparation et de la société / entreprise. Nom du produit: Utilisations: Identification de l'entreprise: Peinture dispersion à base d'eau pour l'usage intérieur.

Plus en détail

A. CARACTERISTIQUES TECHNIQUES.

A. CARACTERISTIQUES TECHNIQUES. Page : 2 A. CARACTERISTIQUES TECHNIQUES. A.1. VUE D ENSEMBLE A.2. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT!" #! $! %&' ( ) * µ +, µ $# (& % ± -. /01)0$ ' &%(% 2 3,)/4 $ A.3. CARACTERISTIQUES MECANIQUES. PARAMETRES Valeur

Plus en détail

Le Code du Travail, les E.R.P., Autres Décrets & Arrêtés S.D.I.

Le Code du Travail, les E.R.P., Autres Décrets & Arrêtés S.D.I. Le Code du Travail, les E.R.P., Autres Décrets & Arrêtés Le Code du Travail R 232-1-13: La signalisation relative à la sécurité et à la santé au travail doit être conforme à des modalités déterminés par

Plus en détail

Fiche de données de Sécurité

Fiche de données de Sécurité Page: 1/6 ETIQUETTE DU PRODUIT ETIQUETAGE (d'usage ou CE): Concerné Phrases de risque : Conseils de prudence : F+ Extrêmement inflammable R-12 Extrêmement inflammable. S-2 Conserver hors de la portée des

Plus en détail

Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement.

Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement. Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement. Rappels : L air qui nous entoure contient 3 gaz principaux: 71% d azote, 21% d oxygène, 0,03 % de CO2 et quelques gaz rares. L eau de chaux se trouble

Plus en détail

(aq) sont colorées et donnent à la solution cette teinte violette, assimilable au magenta.»

(aq) sont colorées et donnent à la solution cette teinte violette, assimilable au magenta.» Chapitre 5 / TP 1 : Contrôle qualité de l'eau de Dakin par dosage par étalonnage à l'aide d'un spectrophotomètre Objectif : Vous devez vérifier la concentration massique d'un désinfectant, l'eau de Dakin.

Plus en détail

Eau (N CAS) 7732-18-5 67.5 Non classifié Urea (N CAS) 57-13-6 32.5 Non classifié. Version : 1.0

Eau (N CAS) 7732-18-5 67.5 Non classifié Urea (N CAS) 57-13-6 32.5 Non classifié. Version : 1.0 Date de révision : 15 mai 2015 Date de parution : 15 mai 2015 Remplace la version datée du : 06/09/2013 RUBRIQUE 1 : IDENTIFICATION 1.1. Identificateur du produit Forme du produit : Mélange Nom du produit

Plus en détail

Chapitre VI : Gestion des risques épidémiques

Chapitre VI : Gestion des risques épidémiques Chapitre VI : Fiche n VI.1 : Gale Fiche n VI.2 : Tubeculose pulmonaire (accessible dans la prochaine version) Fiche n VI.3 : Gastro-entérite Fiche n VI.4 : Infection respiratoire aigüe basse Sommaire Sommaire

Plus en détail

Consignes de sécurité Manipulation du dioxyde de carbone CO 2

Consignes de sécurité Manipulation du dioxyde de carbone CO 2 Consignes de sécurité Manipulation du dioxyde de carbone CO 2 Le dioxyde de carbone Le dioxyde de carbone est un gaz incolore, quasiment inodore et insipide. Il est donc pratiquement indétectable par les

Plus en détail

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 I. L ATOME NOTIONS EÉLEÉMENTAIRES DE CIMIE Les atomes sont des «petits grains de matière» qui constituent la matière. L atome est un système complexe que l on

Plus en détail

Soyez. Pour un logement

Soyez. Pour un logement Soyez Pour un logement Sommaire LE CHAUFFAGE 2 LA VENTILATION 2 LES EQUIPEMENTS MENAGES 3 L ECLAIRAGE ET L ELECTRICITE 4 L EAU 4 TRIE DES DECHETS 5 LA CONSOMMATION DURABLE 6 LE TRANSPORT 7 Ce guide va

Plus en détail

L eau liquide a des propriétés

L eau liquide a des propriétés Eau à l état gazeux ELLE EXISTE SOUS DIFFERENTES FORMES OU ETATS Eau à l état solide ELLE PEUT PASSER D UN ETAT À L AUTRE CYCLE DE L EAU Eau à l état liquide Elle dissout Faire des mélanges NOUS UTILISONS

Plus en détail

FICHE DE DONNEE SECURITE

FICHE DE DONNEE SECURITE Degy Anti-fourmis 28/03/12 page1/6 FICHE DE DONNEE SECURITE 1. IDENTIFICATION DE LA SUBSTANCE/PREPARATION ET DU FOURNISSEUR Désignation commerciale: DEGY ANTI-FOURMIS Utilisation de la préparation : Produit

Plus en détail

KIT ELISA dosage immunologique anti-bsa REF : ELISA A RECEPTION DU COLIS : Vérifier la composition du colis indiquée ci-dessous en pages 1 et 2

KIT ELISA dosage immunologique anti-bsa REF : ELISA A RECEPTION DU COLIS : Vérifier la composition du colis indiquée ci-dessous en pages 1 et 2 KIT ELISA dosage immunologique anti-bsa REF : ELISA : 0033 (0)169922672 : 0033 (0)169922674 : www.sordalab.com @ : sordalab@wanadoo.fr A RECEPTION DU COLIS : Vérifier la composition du colis indiquée ci-dessous

Plus en détail

BÂTONNETS PLANTES D'APPARTEMENT & ORCHIDÉES

BÂTONNETS PLANTES D'APPARTEMENT & ORCHIDÉES 1. Identification de la substance/du mélange et de la société/l entreprise 1.1. Identificateur de produit Nom commercial : 1.2. Utilisations identifiées pertinentes de la substance ou du mélange et utilisations

Plus en détail

: EUH208 - Contient 1,2-benzisothiazol-3(2H)-one(2634-33-5). Peut produire une réaction allergique.

: EUH208 - Contient 1,2-benzisothiazol-3(2H)-one(2634-33-5). Peut produire une réaction allergique. Date d'émission: 15/07/2013 Date de révision: : Version: 1.0 SECTION 1: Identification de la substance/du mélange et de la société/l entreprise 1.1. Identificateur de produit Forme du produit : Mélange

Plus en détail

33-Dosage des composés phénoliques

33-Dosage des composés phénoliques 33-Dosage des composés phénoliques Attention : cette manip a été utilisée et mise au point pour un diplôme (Kayumba A., 2001) et n a plus été utilisée depuis au sein du labo. I. Principes Les composés

Plus en détail

Mesure et détection de substances dangereuses : EX-OX-TOX (IS-013) Version CT-Q 2011-11-15

Mesure et détection de substances dangereuses : EX-OX-TOX (IS-013) Version CT-Q 2011-11-15 Mesure et détection de substances dangereuses : EX-OX-TOX (IS-03) Version CT-Q 0--5 Groupe cible Collaborateurs qui doivent effectuer des mesures EX-OX-TOX sur un terrain d exploitation, les interpréter

Plus en détail

FICHE DE DONNEES DE SECURITE

FICHE DE DONNEES DE SECURITE FICHE DE DONNEES DE SECURITE Date de révision : 04/08/2015 Version n 3 SECTION 1. IDENTIFICATION DU MELANGE ET DE LA SOCIETE 1.1 Identificateur de produit Nom : XROL 15 Code produit : 905 1.2 Utilisation

Plus en détail

Epreuve écrite d admissibilité du Mercredi 15 Janvier 2014 DOSSIER REPONSE

Epreuve écrite d admissibilité du Mercredi 15 Janvier 2014 DOSSIER REPONSE SUJET DE CONCOURS COMMUN AUX CENTRES DE GESTION : CONCOURS D ADJOINT TECHNIQUE DE 1ERE CLASSE SESSION 2014 SPECIALITE «ENVIRONNEMENT, HYGIENE» Epreuve écrite d admissibilité du Mercredi 15 Janvier 2014

Plus en détail

Construire un plan de nettoyage et de désinfection

Construire un plan de nettoyage et de désinfection Construire un plan de nettoyage et de désinfection Docteur Régine POTIÉ-RIGO Médecin du Travail Mlle Laetitia DAVEZAT IPRP Ingénieur Hygiène/Sécurité Mme Laetitia MARCHE Technicienne des services généraux

Plus en détail

GAMASONIC. BACS INOX de DÉSINFECTION. BAC INOX de RINCAGE. APPAREILS de NETTOYAGE par ULTRASONS. APPAREILS de SÉCHAGE. Édition 4 Décembre 2006

GAMASONIC. BACS INOX de DÉSINFECTION. BAC INOX de RINCAGE. APPAREILS de NETTOYAGE par ULTRASONS. APPAREILS de SÉCHAGE. Édition 4 Décembre 2006 GAMASONIC BACS INOX de DÉSINFECTION BAC INOX de RINCAGE APPAREILS de NETTOYAGE par ULTRASONS APPAREILS de SÉCHAGE MANUEL D IMPLANTATION Édition 4 Décembre 2006 BACS de DÉSINFECTION : BACS de RINCAGE :

Plus en détail

Contact cutané. Contact avec les yeux. Inhalation. Ingestion.

Contact cutané. Contact avec les yeux. Inhalation. Ingestion. FICHE SIGNALÉTIQUE 995-01 Canutec 1-613-996-6666 (24 heures) 1. PRODUIT CHIMIQUE ET FOURNISSEUR Identification du produit : 995-01 Nom du produit : Graisse montage pneu Famille chimique : Mélange Fournisseur/Fabricant

Plus en détail

AGRÉGATION DE SCIENCES DE LA VIE - SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS

AGRÉGATION DE SCIENCES DE LA VIE - SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS AGRÉGATION DE SCIENCES DE LA VIE - SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS CONCOURS EXTERNE ÉPREUVES D ADMISSION session 2010 TRAVAUX PRATIQUES DE CONTRE-OPTION DU SECTEUR A CANDIDATS DES SECTEURS B ET C

Plus en détail

Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet

Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet A Introduction : ) Définitions : Titre Alcalimétrique (T.A.) : F m / L T.A. T.A.C. Définition : C'est le volume d'acide (exprimé en ml) à 0,0 mol.l

Plus en détail

FICHE DE DONNEES DE SECURITE. 1 Identification de la Substance / du Mélange et de la Société / l Entreprise

FICHE DE DONNEES DE SECURITE. 1 Identification de la Substance / du Mélange et de la Société / l Entreprise FICHE DE DONNEES DE SECURITE MAURAN SAS Modèle conforme au Règlement Européen n 453/2010 NOM PRODUIT : Indice et Date de mise à jour : Page : 1/7 1 Identification de la Substance / du Mélange et de la

Plus en détail

CONSIGNES DE COMPORTEMENT EN CAS D URGENCE : COMMUNES DU HAUT PLATEAU

CONSIGNES DE COMPORTEMENT EN CAS D URGENCE : COMMUNES DU HAUT PLATEAU CONSIGNES DE COMPORTEMENT EN CAS D URGENCE : COMMUNES DU HAUT PLATEAU V.2011 Incendie Classes de feu : CLASSE A CLASSE B CLASSE C CLASSE D CLASSE F Signalétique Dénomination Feux de matériaux solides Feux

Plus en détail

DURCISSEUR DE MUR - TOUPRET

DURCISSEUR DE MUR - TOUPRET FICHE DE DONNEES DE SECURITE Révision antérieure :04/2005 (Selon l annexe II du Règlement REACH de l UE 1907/2006) Mise à jour : 15 février 2010 Version : 1 DURCISSEUR DE MUR - TOUPRET 1-IDENTIFICATION

Plus en détail

FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ Barbarian Super 360

FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ Barbarian Super 360 FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ SECTION 1: Identification de la substance/du mélange et de la société/l entreprise 1.1. Identificateur de produit Nom du produit 1.2. Utilisations identifiées pertinentes de

Plus en détail

LES DOUCHES ET LES BASSINS OCULAIRES D URGENCE

LES DOUCHES ET LES BASSINS OCULAIRES D URGENCE LES DOUCHES ET LES BASSINS OCULAIRES D URGENCE LES DOUCHES ET LES BASSINS OCULAIRES D URGENCE Tous les jours, des milliers de Néo-Brunswickois travaillent près de produits chimiques dangereux. Même si

Plus en détail

10. Instruments optiques et Microscopes Photomètre/Cuve

10. Instruments optiques et Microscopes Photomètre/Cuve 0. Instruments s et Microscopes GENERAL CATALOGUE 00/ Cuve à usage unique pour spectrophotomètre Cuve jetable, moulée en et en pour UV. Avec parois traitées Kartell ment pour une transparence optimale

Plus en détail

REHABILITATION DE LA FRICHE INDUSTRIELLE DE L ESTAQUE. Surveillance médico-professionnelle des entreprises intervenantes

REHABILITATION DE LA FRICHE INDUSTRIELLE DE L ESTAQUE. Surveillance médico-professionnelle des entreprises intervenantes REHABILITATION DE LA FRICHE INDUSTRIELLE DE L ESTAQUE Surveillance médico-professionnelle des entreprises intervenantes Dr BAJON-THERY Dr COURJARET Dr SURET Dr DEWITTE Dr MICHOT Surveillance médico-professionnelle

Plus en détail

Solvants au Travail. Guide pour travailler en sécurité avec les solvants.

Solvants au Travail. Guide pour travailler en sécurité avec les solvants. Solvants au Travail Guide pour travailler en sécurité avec les solvants. Qu est-ce qu un solvant? De nombreux produits chimiques utilisés pour dissoudre ou diluer d autres produits ou matériaux sont appelés

Plus en détail

SECTEUR 4 - Métiers de la santé et de l hygiène

SECTEUR 4 - Métiers de la santé et de l hygiène SECTEUR 4 - Métiers de la santé et de l hygiène A lire attentivement par les candidats Sujet à traiter par tous les candidats inscrit au BEP Les candidats répondront sur la copie. Les annexes éventuelles

Plus en détail

MÉTHODE DE DÉSEMBOUAGE DE CIRCUITS DE CHAUFFAGE

MÉTHODE DE DÉSEMBOUAGE DE CIRCUITS DE CHAUFFAGE MÉTHODE DE DÉSEMBOUAGE DE CIRCUITS DE CHAUFFAGE (Radiateurs et planchers chauffants) Brevet de désembouage N 0116861 EURO FILTR'EAUX 18/22 RUE D ARRAS - F 92000 NANTERRE TÉL. : (33) 01 30 94 37 60 FAX

Plus en détail

GUIDE D ENTRETIEN DE VOTRE SPA A L OXYGENE ACTIF

GUIDE D ENTRETIEN DE VOTRE SPA A L OXYGENE ACTIF Actualisé 22/02/2008 - FL GUIDE D ENTRETIEN DE VOTRE SPA A L OXYGENE ACTIF Un bon entretien de votre spa comporte 2 étapes indissociables : le traitement mécanique et le traitement chimique. TRAITEMENT

Plus en détail

Le ph, c est c compliqué! Gilbert Bilodeau, agr., M.Sc.

Le ph, c est c compliqué! Gilbert Bilodeau, agr., M.Sc. Le ph, c est c pas compliqué! Gilbert Bilodeau, agr., M.Sc. Conseiller en serriculture Des réponses r aux questions C est quoi et pourquoi c est c important? Conséquences d un d débalancementd? Comment

Plus en détail

Spectrophotométrie - Dilution 1 Dilution et facteur de dilution. 1.1 Mode opératoire :

Spectrophotométrie - Dilution 1 Dilution et facteur de dilution. 1.1 Mode opératoire : Spectrophotométrie - Dilution 1 Dilution et facteur de dilution. 1.1 Mode opératoire : 1. Prélever ml de la solution mère à la pipette jaugée. Est-ce que je sais : Mettre une propipette sur une pipette

Plus en détail

LE FILTRE A PARTICULES : SES PROBLEMATIQUES ET NOS SOLUTIONS

LE FILTRE A PARTICULES : SES PROBLEMATIQUES ET NOS SOLUTIONS LE FILTRE A PARTICULES : SES PROBLEMATIQUES ET NOS SOLUTIONS 1. NOTIONS DE BASE 2. CAUSES POSSIBLES DE DYSFONCTIONNEMENT 3. POURQUOI NETTOYER PLUTÔT QUE CHANGER? 4. METHODOLOGIE D APPLICATION FAP-NET (réf.

Plus en détail

GUIDE D'INSTALLATION. Lave-Vaisselle

GUIDE D'INSTALLATION. Lave-Vaisselle GUIDE D'INSTALLATION Lave-Vaisselle SOMMAIRE 1/ CONSIGNES DE SECURITE Avertissements importants 03 2/ INSTALLATION DE VOTRE LAVE-VAISSELLE Appareil non encastré 04 Appareil encastré 04 Appareil encastré

Plus en détail

- Réalisation de salle de bain complète (carrelage, sanitaire, doublage placo: 1 seul intervenant)

- Réalisation de salle de bain complète (carrelage, sanitaire, doublage placo: 1 seul intervenant) - Réalisation de salle de bain complète (carrelage, sanitaire, doublage placo: 1 seul intervenant) - Réalisation de Cuisines (meubles, carrelage, sanitaire, doublage placo: 1 seul intervenant) - VMC (Ventilation

Plus en détail

Fiche documentaire FAIRE LES PRODUITS D USAGE DOMESTIQUE SANS DANGER POUR L AIR

Fiche documentaire FAIRE LES PRODUITS D USAGE DOMESTIQUE SANS DANGER POUR L AIR Fiche documentaire FAIRE LES PRODUITS D USAGE DOMESTIQUE SANS DANGER POUR L AIR Les produits d usage domestique comprennent les produits de nettoyage (p. ex., les nettoie-vitres et les produits de nettoyage

Plus en détail

Rapport de l'épreuve de travaux pratiques de biologie et de chimie

Rapport de l'épreuve de travaux pratiques de biologie et de chimie Banque BCPST Inter-ENS/ENPC - Session 2014 Rapport de l'épreuve de travaux pratiques de biologie et de chimie Écoles concernées : ENS de Cachan, Lyon et Paris, ENPC Coefficients : Cachan : 8 (total concours

Plus en détail

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples.

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples. Référentiel CAP Sciences Physiques Page 1/9 SCIENCES PHYSIQUES CERTIFICATS D APTITUDES PROFESSIONNELLES Le référentiel de sciences donne pour les différentes parties du programme de formation la liste

Plus en détail

GUIDE D INSTRUCTION. Montage Entretien

GUIDE D INSTRUCTION. Montage Entretien GUIDE D INSTRUCTION Montage Entretien INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES Dès réception des marchandises, veuillez vérifier le bon état de l'emballage. Veuillez mentionner tout dégât éventuel de transport sur le

Plus en détail

Precor MD EC. CONCENTRÉ ÉMULSIFIABLE Empêche l'émergence des puces adultes à l intérieur des bâtiments

Precor MD EC. CONCENTRÉ ÉMULSIFIABLE Empêche l'émergence des puces adultes à l intérieur des bâtiments 2013-06-24 2012-4592 Carton October 2008 Precor MD EC CONCENTRÉ ÉMULSIFIABLE Empêche l'émergence des puces adultes à l intérieur des bâtiments COMMERCIAL AVERTISSEMENT: IRRITANT POUR LES YEUX ET LA PEAU

Plus en détail