Florence CAMPAGNE, Ingénieur d Etudes. Laurent CHAIX, Responsable d Etudes approbation Date 31/05/06

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2 RAPPORT D ÉTUDES EVALUATION DE LA QUALITE DE L AIR SUR LA VILLE DE SARLAT-LA-CANÉDA (24) Du 25/1 au 22/2/6 Rédaction Florence CAMPAGNE, Ingénieur d Etudes Vérification et Laurent CHAIX, Responsable d Etudes approbation Date 31/5/6 Référence Rapport n ET/MM/6/6 Nombres de pages 32 Page 1 sur 32

3 Sommaire GLOSSAIRE...3 INTRODUCTION...4 I. ZONE D ETUDE ET CONDITIONS METEOROLOGIQUES...5 I-2. DESCRIPTION DU SITE DE MESURE...5 I-3. CONDITIONS METEOROLOGIQUES...6 I.1.1. La température...6 I.1.2. Les Vents...7 I.1.3. Les Précipitations...7 II. LES POLLUANTS MESURES...8 II.1. LES SOURCES DE POLLUTION...8 II.1.1. Le dioxyde de soufre (SO 2 )...8 II.1.2. Les oxydes d azote (NO + NO 2 = NOx)...8 II.1.3. Les particules fines (PM1)...8 II.1.4. L ozone (O 3 )...9 II.1.5. Le monoxyde de carbone (CO)...9 II.2. EFFETS SUR LA SANTE ET L ENVIRONNEMENT...9 II.2.1. Généralités...9 II.2.2. Le dioxyde de soufre (SO 2 )...9 II.2.3. Les oxydes d azote (NO et NO 2 )... 1 II.2.4. Les particules fines (PM 1 et PM 2,5)... 1 II.2.5. L ozone (O 3 )... 1 II.2.6. Le monoxyde de carbone (CO) II.3. REGLEMENTATION II.3.1. Le dioxyde de soufre II.3.2. Les oxydes d azote II.3.3. Les particules fines II.3.4. L ozone II.3.5. Le monoxyde de carbone III. ÉQUIPEMENTS DE MESURE IV. RESULTATS IV.1. DIOXYDE DE SOUFRE (SO 2 ) IV.2. MONOXYDE DE CARBONE (CO) IV.3. OXYDES D AZOTE (NO ET NO 2 ) IV.3.1. Le monoxyde d azote (NO) IV.3.2. Le dioxyde d azote IV.4. PARTICULES FINES (PM1)... 2 IV.5. OZONE (O 3 ) IV.6. RECAPITULATIF DES COMPARAISONS AVEC LES STATIONS FIXES IV.7. ANALYSE DES PREVISIONS D OZONE SUR SARLAT-LA-CANEDA PAR SYRSO IV.8. INDICE DE LA QUALITE DE L AIR SIMPLIFIE CONCLUSION LES NORMES POUR L ANNEE TABLE DES ILLUSTRATIONS Page 2 sur 32

4 GLOSSAIRE ADEME : Agence de l Environnement et de la Maîtrise de l Energie. CIRC : Centre International de la Recherche sur le Cancer CITEPA : Centre Interprofessionnel Technique d Etudes de la Pollution Atmosphérique. EPLD : Etablissement Public des Laboratoires Départementaux Exposition aiguë : exposition de courte durée. Exposition chronique : exposition persistante, continue ou discontinue, se produisant sur une longue période (comprise entre plusieurs années et la vie entière). INERIS : Institut National de l'environnement Industriel et des Risques Immissions : le terme immission est employé pour caractériser la concentration résultante dans l air ambiant (résultat des émissions et des conditions météorologiques). LCSQA : Laboratoire Central de Surveillance de la Qualité de l'air Limite de quantification : Concentration minimale en deçà de laquelle la présence d un polluant est détectée mais dont la mesure relevée ne peut être quantifiée avec une précision acceptable. Elle est normalement 3 fois au dessus de la limite de détection. MEDD : Ministère de l Ecologie et du Développement Durable NOx : terme désignant les oxydes d azote (NO + NO 2 ) NO : formule chimique du monoxyde d azote. NO 2 : formule chimique du dioxyde d azote. Objectif de qualité (ou valeur guide) : valeur de prévention, à long terme, objectif à atteindre ou référence spécifique en zone déterminée par les états membres de l Union Européenne (UE). O 3 : formule chimique de l ozone. PM1 : particules fines dont le diamètre est inférieur à 1 µm. ppb : Cette appellation anglo-saxonne est souvent utilisée pour mesurer les concentrations. Ce rapport sans unité, signifiant «partie par billion», correspond à 1 pour 1 milliard (1 mole/1 9 moles). SO 2 : formule chimique du dioxyde de soufre. µg/m 3 : l unité de mesure est le microgramme par mètre cube d air (1µg =,1g). Valeur limite : valeur à ne pas dépasser sur l ensemble du territoire des états membres de l Union Européenne (UE). Page 3 sur 32

5 Introduction Cette étude a été réalisée par AIRAQ, en partenariat avec la ville de Sarlat-la-Canéda. Elle a pour principaux objectifs d évaluer la qualité de l air à partir des polluants concernés par la réglementation européenne et d améliorer la couverture de la surveillance de la qualité de l air réalisée par AIRAQ sur le département de la Dordogne. Ce département dispose d une station fixe située à Périgueux. Cette étude a également comme objectif secondaire de valider le système de prévision de l ozone «SYRSO» dans cette partie de l Aquitaine. La campagne de mesure, qui a eu lieu du 25 janvier au 22 février 26, a été menée à l aide d un des deux laboratoires mobiles d AIRAQ. Ce dernier, équipé d analyseurs automatiques, a permis de mesurer en continu les teneurs de plusieurs polluants réglementés en un point précis représentatif de la qualité de l air globale de la zone d étude. Les polluants mesurés ont été l ozone (O 3 ), les oxydes d azote (NO et NO 2 ), les particules fines (PM1), le dioxyde de soufre (SO 2 ) et le monoxyde de carbone (CO). Ce rapport présente les résultats obtenus au cours de cette campagne de mesure. L ensemble des données extraites de cette étude a été exploité et analysé afin d établir un premier diagnostic de l état de la qualité de l air de la ville de Sarlat-la-Canéda. Page 4 sur 32

6 I. Zone d étude et conditions météorologiques I-2. Description du site de mesure L implantation d une station de surveillance est réalisée en fonction des objectifs de la surveillance, de son environnement immédiat, de la densité de population et des sources d émissions de polluants. Le but de cette campagne étant de réaliser un premier diagnostique de la qualité de l air et d améliorer la couverture de la région Aquitaine, le site choisit doit être comparable aux sites des stations de mesures fixes de fond. La localisation du site de mesure d un moyen mobile relève d une classification de critères prédéfinis, et comparable à celle utilisée pour les stations fixes. La localisation du site est réalisée de façon à respecter au mieux les recommandations décrites dans le «document référence» de l ADEME («Classification et critères d implantation des stations de surveillance de la qualité de l air» Document ADEME N 437 Edition de Juin 22). L emplacement du laboratoire mobile (site de mesure) a été choisi de façon à être le plus représentatif possible de l ensemble de la ville. Il se situe proche du Centre ville de Sarlat-la-Canéda et peut être caractérisé comme site urbain de fond. De nombreuses contraintes techniques, dont la nécessité de disposer d une alimentation électrique pour le fonctionnement des analyseurs, ont conduit à sélectionner le site décrit dans la figure cidessous. Nos analyses ont tenu également compte de l environnement immédiat de la station et de possibles sources de polluant de proximité. Figure 1 : Emplacement du laboratoire mobile Page 5 sur 32

7 I-3. Conditions météorologiques Une fois les polluants émis dans l atmosphère, l évolution de la qualité de l air dépend des conditions météorologiques, de la topographie de la zone étudiée et de la réactivité chimique des composés. La nature et le niveau de pollution ne seront pas, par exemple, les mêmes dans un parc ou en ville. Il est donc nécessaire de prendre en considération les mesures de polluants effectuées, mais également toutes les informations renseignant sur la surface terrestre de la zone et l atmosphère locale. Afin de mieux interpréter les résultats des mesures, plusieurs paramètres météorologiques ont donc été mesurés localement pendant la campagne (températures, vitesses et directions des vents, précipitations). I.1.1. La température La température est un des paramètres les plus influents sur les teneurs en polluant atmosphérique. Une hausse de la température contribuera, par exemple, à fortement augmenter la formation d un polluant comme l ozone. Températures enregistrées au cours de la campagne : Les températures mesurées au cours de cette campagne, sont présentées dans le graphe cidessous : 13 Températures horaires du 25/1 au 22/2/6 Sarlat Température en C /1/6 27/1/6 29/1/6 31/1/6 2/2/6 4/2/6 7/2/6 9/2/6 11/2/6 13/2/6 15/2/6 17/2/6 19/2/6 21/2/6-7 Graphe 1 : Evolution journalière de la température du 25/1 au 22/2/6 La température (jour et nuit) a varié entre - 6 C et 14 C. Le graphe 1 montre que les températures sont descendues sous le zéro en début et en milieu d étude. Les températures les plus chaudes ont été mesurées aux alentours du 16 février. Page 6 sur 32

8 I.1.2. Les Vents 315 Vents nuls 1 Rose des vents à Sarlat 292,5 22, ,5 67, ,5 112,5 9 1 < V <= 2 2 < V <= 3 V > ,5 135 Graphe 2 : Rose des vents du 25/1 au 22/2/6 Le vent est un paramètre déterminant pour comprendre l état de la pollution atmosphérique sur une zone. Il peut, selon sa force et sa direction, modifier la façon dont les polluants vont se répartir sur l ensemble de la zone étudiée. Au cours de la période d étude les masses d air provenaient essentiellement du secteur Est. Globalement la zone a été très peu ventée au cours de la période de mesure. A priori, les conditions météorologiques rencontrées pendant l étude auront tendance à favoriser l accumulation des polluants. I.1.3. Les Précipitations Les précipitations influencent les niveaux des polluants dans l air. Le temps a été relativement sec au début de la période de mesure. On notera en fin de campagne, du 15 au 2 février, une période pluvieuse. Précipitations Sarlat du 25/1 au 22/2/6 25 Précipitations en mm janv 29-janv 2-févr 6-févr 1-févr 14-févr 18-févr 22-févr Graphe 3 : Précipitations du 25/1 au 22/2/6 Page 7 sur 32

9 II. les polluants mesurés Les polluants choisis pour cette étude sont ceux caractéristiques d une pollution urbaine de fond dont les effets nuisibles pour l'environnement et/ou la santé sont bien établis. II.1. Les sources de pollution II.1.1. Le dioxyde de soufre (SO 2 ) Ce gaz est issu de l oxydation du soufre contenu dans les combustibles comme le charbon ou les carburants routiers (en particulier le diesel). La principale source du SO 2 est l industrie, viennent ensuite les chauffages collectifs et individuels et les transports. En France, depuis 15 ans, les concentrations ambiantes en SO 2 ont diminué en moyenne de plus de 5%. Cette baisse est liée à des phénomènes (ou choix stratégiques) comme le développement de l'énergie électronucléaire, ou la réduction de la teneur en soufre des combustibles et carburants. Les émissions sont plus importantes en hiver en raison du chauffage des locaux mais également des épisodes anticycloniques. Ces derniers favorisent le phénomène de «couvercle thermique» qui bloque les polluants près du sol et empêche ainsi leur dispersion. II.1.2. Les oxydes d azote (NO + NO 2 = NOx) Le monoxyde d azote (NO) anthropique est formé lors d une combustion incomplète à haute température (moteurs thermiques ou chaudières). Plus la température de combustion est élevée et plus la quantité de NO générée est importante. Au contact de l air, le NO est rapidement oxydé en dioxyde d azote (NO 2 ). Toute combustion génère donc du NO et du NO 2, c est pourquoi ils sont habituellement regroupés sous le terme de NO x. En présence de certains constituants atmosphériques et sous l effet du rayonnement solaire, les NOx constituent également, en tant que précurseurs, une source importante de pollution photochimique. II.1.3. Les particules fines (PM1) D'origine naturelle (érosion des sols, pollens, feux de biomasse...) ou anthropique, les particules fines ont une gamme de taille qui varie de quelques microns à quelques dixièmes de millimètres. Les particules actuellement réglementées sont celles dont le diamètre aérodynamique est inférieur à 1 µm (PM1). Il est prévu d étendre la surveillance aux particules de diamètre inférieur à 2,5 µm (PM2,5) dont l impact sur la santé est plus important. Les particules fines sont principalement libérées par la combustion incomplète des combustibles fossiles (carburants, chaudières ou procédés industriels). Elles peuvent être associées à d autres polluants comme le dioxyde de soufre, les Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP), les métaux, les pollens,... Page 8 sur 32

10 II.1.4. L ozone (O 3 ) L'ozone, polluant secondaire, n est pas directement émis par une source particulière. Il résulte généralement de la transformation photochimique, sous l effet du soleil, de certains polluants primaires (en particulier les oxydes d'azotes et les composés organiques volatils). Les deux principaux polluants primaires, responsables de la formation de l ozone, sont principalement d origine automobile. II.1.5. Le monoxyde de carbone (CO) Il provient de la combustion incomplète des combustibles et carburants. Des taux importants de CO peuvent être rencontrés quand un moteur tourne au ralenti dans un espace clos (garage) ou en cas d'embouteillage dans des espaces couverts (tunnel), ainsi qu'en cas de mauvais fonctionnement d'un appareil de chauffage domestique. II.2. Effets sur la santé et l environnement II.2.1. Généralités La majorité des polluants connaît un cycle saisonnier très marqué. Les polluants primaires se distinguent habituellement des polluants secondaires. Les premiers sont émis par une source directement dans l atmosphère, alors que les seconds proviennent de la transformation des polluants primaires suite à différentes réactions chimiques. Les polluants primaires (oxydes d azote, oxyde de soufre, monoxyde de carbone, et particules fines) présentent des concentrations hivernales plus importantes qu en été, en raison notamment de conditions de stabilité de l atmosphère plus fortes. L ozone est un polluant secondaire dont la production est essentiellement liée à l intensité du rayonnement solaire. Ainsi les niveaux au printemps et en été sont plus élevés en comparaison avec ceux relevés durant les périodes automnales et hivernales. II.2.2. Le dioxyde de soufre (SO 2 ) A forte concentration, le SO 2 est un gaz irritant qui altère les défenses pulmonaires et aggrave les maladies respiratoires et cardiovasculaires préexistantes. Il peut agir en synergie avec d'autres substances notamment les particules fines. Associé à ces dernières il peut, selon les concentrations, conduire à une dégradation de la fonction pulmonaire chez l'enfant et à une exacerbation des symptômes respiratoires aigus chez l'adulte (toux, gêne respiratoire). Les personnes asthmatiques y sont particulièrement sensibles. En présence d'humidité, le SO 2 forme de l'acide sulfurique et contribue indirectement à la formation des pluies acides et à ses conséquences sur les sols et la végétation. L acidification des pluies attaque également le calcaire et l acier et participe ainsi à la dégradation de la pierre et des matériaux de certaines constructions. Page 9 sur 32

11 II.2.3. Les oxydes d azote (NO et NO 2 ) Le NO 2 (plus toxique que le NO) est un gaz irritant qui pénètre dans les plus fines ramifications des voies respiratoires. Il peut, dès 2 µg/m 3, entraîner une altération de la fonction respiratoire, une hyper-réactivité bronchique chez l'asthmatique et un accroissement de la sensibilité des bronches aux infections chez l'enfant. Les effets du NO 2 sont très variables selon le niveau d exposition : une exposition chronique va augmenter le risque d apparition de maladies respiratoires. A faible concentration, les oxydes d azote peuvent provoquer une irritation des voies aériennes supérieures et des yeux. Des études ont montré que le NO 2 apparaissait comme l indicateur de pollution présentant l impact le plus élevé sur la maladie asthmatique des adultes en augmentant la fréquence et la gravité des crises. une intoxication suraiguë peut engendrer la mort au bout de quelques instants par arrêt respiratoire. En effet, le NO 2 réagit avec l hémoglobine pour former un complexe stable : la méthémoglobine, empêchant ainsi, la fixation de l oxygène. Dans l atmosphère, les NOx interviennent dans le processus de formation d'ozone dans la basse atmosphère. Ils contribuent également au phénomène des pluies acides ainsi qu'à l'eutrophisation des cours d'eau et des lacs, ainsi, le NO 2 transformé en acide nitrique, peut retomber au sol et détériorer la végétation. II.2.4. Les particules fines (PM 1 et PM 2,5) Plus une particule est fine, plus sa toxicité potentielle est élevée. Les particules de diamètre supérieur à 1 µm sont retenues par les voies aériennes supérieures. Les plus fines (PM1 et PM2,5) peuvent pénétrer profondément dans l appareil respiratoire et provoquer une inflammation. Le risque est une altération de la fonction respiratoire dans son ensemble. Les particules ultrafines sont suspectées de provoquer également des effets cardio-vasculaires. Certaines particules peuvent véhiculer des substances toxiques adsorbées en surface, comme les métaux lourds ou les HAP. Elles possèdent alors des propriétés mutagènes et cancérigènes : c est le cas de certaines particules émises par les moteurs diesel. Les particules fines jouent un rôle très important dans les phénomènes atmosphériques et peuvent interférer avec le climat. II.2.5. L ozone (O 3 ) L ozone est un gaz agressif, qui peut pénétrer facilement jusqu aux voies respiratoires les plus fines. Il est à l origine d irritations oculaires et peut provoquer la toux et une altération pulmonaire, surtout chez les enfants et les asthmatiques. Les effets sont amplifiés par l exercice physique. Une exposition chronique favorise la poursuite et/ou l accroissement de l inflammation des bronches, et l entretien et/ou l aggravation de l hyperréactivité bronchique et de la maladie asthmatique. Une intoxication aiguë provoque une réaction inflammatoire au niveau des muqueuses respiratoires et favorise les symptômes des problèmes respiratoires préexistants. L ozone a un effet néfaste sur la végétation (tabac, blé) et sur les matériaux (caoutchouc). C est également un gaz à effet de serre. Page 1 sur 32

12 II.2.6. Le monoxyde de carbone (CO) Il se fixe à la place de l oxygène sur l hémoglobine du sang conduisant à un manque d oxygénation du système nerveux, du cœur, des vaisseaux sanguins. Une exposition à de faibles concentrations peut causer des malaises chez les personnes souffrant de maladies du cœur et des poumons. Une vision trouble, une diminution de la dextérité et des troubles moteurs sont des symptômes associés à une exposition à de fortes concentrations de CO. En cas d'exposition très élevée et prolongée, il peut être mortel ou laisser des séquelles neuropsychiques irréversibles. II.3. Réglementation Lors de cette étude, une comparaison systématique des niveaux estimés de concentrations de polluants dans l air a été réalisée par rapport aux valeurs réglementaires nationale et européenne. Les niveaux observés dans l environnement sont ainsi comparés aux valeurs de référence que constituent les objectifs de qualité de l air, les valeurs limites, et les niveaux de recommandations et d alerte. Les valeurs indiquées ci-dessous sont issues du décret n du 6 mai 1998 modifié par les décrets n du 15 février 22 et n du 12 novembre 23 portant transposition de la Directive 22/3/CE du Parlement européen et du Conseil du 12 février 22. II.3.1. Le dioxyde de soufre Pour le dioxyde de soufre, la réglementation a fixé comme : objectif de qualité, une valeur de 5 µg/m 3 en moyenne annuelle valeur limite pour la protection de la santé humaine, 125 µg/m 3 en moyenne journalière à ne pas dépasser plus de 3 jours par an. En milieu urbain : seuil d'information et de recommandations à la population : 3 µg/m 3 en moyenne horaire. seuil d'alerte : 5 µg/m 3 en moyenne horaire pendant 3 heures consécutives. II.3.2. Les oxydes d azote Concernant le dioxyde d azote, le décret n du 15 février 22 modifiant le décret d application de la loi sur l Air (n du 6 mai 1998) a fixé pour : objectif de qualité, une valeur de 4 µg/m 3 en moyenne annuelle (pour 21) valeurs limites 1 : 1 : Ces valeurs limites pour le dioxyde d azote concernent la protection de la santé humaine. Une marge de dépassement dégressive est autorisée annuellement, jusqu au 1 er janvier 21. Année civile Moyenne annuelle (en µg/m 3 ) Moyenne horaire (en µg/m 3 ) Page 11 sur 32

13 En milieu urbain : 48 µg/m 3 en moyenne annuelle pour 26 2 µg/m 3 pour le percentile 98 (P98 = 98 % des moyennes horaires inférieures à 2 µg/m 3 en 26 (2 µg/m 3 à partir du 1 er janvier 21) 24 µg/m 3 pour le percentile 99,8 (P99,8 = 99,8 % des moyennes horaires inférieures à 24 µg/m 3 en 26 (2 µg/m 3 à partir du 1 er janvier 21) seuil d'information et de recommandations à la population : 2 µg/m 3 en moyenne horaire. seuil d'alerte : 4 µg/m 3 en moyenne horaire (ou 2 µg/m 3 si le seuil d'information est déclenché la veille et le jour même et s il existe un risque de dépassement pour le lendemain). Le monoxyde d azote, considéré moins toxique que le dioxyde d azote, n est soumis, en France, à aucune réglementation. Il existe cependant une valeur limite annuelle pour les oxydes d azote, égale à 3 µg/m 3 (protection de la végétation). 2 µg/m 3 sur une heure d exposition, 4 µg/m 3 sur une année d exposition. II.3.3. Les particules fines Pour les particules fines, la réglementation a fixé comme : objectif de qualité, une valeur de 3 µg/m 3 en moyenne annuelle. valeurs limites : 4 µg/m 3 en moyenne annuelle pour 26 5 µg/m 3 pour le percentile 9,4 (P9,4 = 9,4 % des moyennes horaires inférieures à 5 µg/m 3 en 26) Il n existe pas de seuil d information et de recommandations à la population ni de seuil d alerte pour ce polluant. II.3.4. L ozone La loi a fixé comme objectifs de qualité pour la protection de : la santé humaine : 11 µg/m 3 en moyenne glissante sur 8 heures la végétation : 2 µg/m 3 en moyenne horaire ou 65 µg/m 3 en moyenne journalière. Le décret n du 12 novembre 23 portant transposition de la Directive 22/3/CE du Parlement européen et du Conseil du 12 février 22) a défini comme : seuil d'information et de recommandations à la population : 18 µg/m 3 en moyenne horaire. seuils d'alerte : 1 er seuil : 24 µg/m 3 en moyenne horaire pendant 3 heures consécutives. 2 eme seuil : 3 µg/m 3 en moyenne horaire pendant 3 heures consécutives. 3 eme seuil : 36 µg/m 3 en moyenne horaire. II.3.5. Le monoxyde de carbone La valeur limite pour la protection de la santé humaine a été fixée à 1 µg/m 3 pour le maximum journalier de la moyenne glissante sur 8 heures. Page 12 sur 32

14 III. Équipements de mesure Le laboratoire mobile est équipé de matériels permettant la mesure des principaux polluants réglementés à savoir : les oxydes d azote (NO et NO 2 ), les particules fines (PM1), le dioxyde de soufre (SO 2 ), l ozone (O 3 ) et le monoxyde de carbone (CO), ainsi que des moyens nécessaires au suivi des paramètres météorologiques (vitesse et direction du vent, température). Photo 1 : Laboratoire mobile de surveillance La station mobile est une remorque laboratoire dont les dimensions sont les suivantes : longueur : 4,7 mètres, largeur : 2 mètres, hauteur : 3,2 mètres. poids : 2,5 tonnes. L emplacement de la remorque implique un certain nombre de contraintes techniques. Le laboratoire mobile doit être situé au maximum à 4 mètres d un compteur électrique. Pour le raccordement électrique de la remorque, la puissance minimale nécessaire est de 6 kwh, soit une intensité de 32 ampères en 22 volts monophasé. L implantation de la remorque nécessite un sol dur, le plus horizontal possible. La remorque, équipée d un ensemble anémomètre-girouette et situé environ à 1 mètres du sol, doit être éloignée d au moins 1 mètres de tout obstacle supérieur à 1 mètres de haut. De même, étant équipée d une tête de prélèvement d air située environ à 4 mètres du sol, la remorque ne doit pas être placée à coté d une haie ou d un mur supérieur à 4 mètres. Page 13 sur 32

15 IV. Résultats L objectif de cette étude est d évaluer la qualité de l air sur la commune de Sarlat-la-Canéda. Les données relevées sont analysées et comparées aux normes en vigueur. En complément, elles ont été comparées aux valeurs observées par les analyseurs de certaines stations fixes déployées en Aquitaine : Les stations urbaines de fond de Périgueux et Agen (mesures d oxydes d azote, de particules fines et d ozone) Une station de proximité automobile de Bordeaux pour comparer le polluant monoxyde de carbone (station Bastide), (mesures de dioxyde de soufre, d oxydes d azote, de particules fines et de monoxyde de carbone). Le choix de ces stations répond, d une part, à un critère géographique (les stations choisies sont les plus proches de la zone d étude), et d autre part aux polluants étudiés. Cette comparaison avec d autres zones de surveillance d AIRAQ, connues et suivies depuis plusieurs années, permet de situer de façon objective l état de la qualité de l air à Sarlat-la-Canéda. IV.1. Dioxyde de soufre (SO 2 ) 5 4 Evolution horaire du dioxyde de soufre Sarlat du 25/1 au 22/2/6 [SO2] en µg/m /2 1/2 12/2 14/2 16/2 18/2 2/2 Graphe 4 : Evolution horaire du dioxyde de soufre du 25/1 au 22/2/6 [SO2] en µg/m : 2: 3: 4: 5: 6: 7: 8: 9: 1: 11: 12: 13: 14: 15: 16: 17: 18: 19: 2: 21: 22: 23: : Bastide Sarlat Graphe 5 : Profil moyen journalier du dioxyde de soufre du 25/1 au 22/2/6 Page 14 sur 32

16 Les teneurs horaires mesurées par le laboratoire mobile évoluent entre et 8 µg/m 3 (en moyenne horaire), soit des niveaux très faibles. La majorité des mesures se situe en dessous de la limite de détection de l appareil (5 µg/m 3 ). Aucun profil type n a pu être dégagé. La moyenne des niveaux enregistrés pour la totalité de l étude est inférieure à 1 µg/m 3, avec un maximum horaire atteint de seulement 8 µg/m 3. A titre indicatif, 8 µg/m 3 correspond à une qualité de l air très bonne si l on se réfère à l échelle de calcul de l indice de qualité de l air. Conclusion sur le dioxyde de soufre Les mesures de dioxyde de soufre réalisées pendant cette étude montrent des niveaux très faibles. Ces valeurs indiquent l absence d une pollution spécifique au dioxyde de soufre sur la commune de Sarlat-la-Canéda. IV.2. Monoxyde de carbone (CO) 2 Evolution horaire du monoxyde de carbone Sarlat du 25/1 au 22/2/6 15 [CO] en µg/m /2 1/2 12/2 14/2 16/2 18/2 2/2 Graphe 6 : Evolution horaire du monoxyde de carbone du 25/1 au 22/2/6 1 Bastide : 2: 3: 4: 5: 6: 7: 8: 9: 1: 11: 12: 13: 14: 15: 16: 17: 18: 19: 2: 21: 22: 23: : [CO] en µg/m 3 Sarlat Graphe 7 : Profils moyens journaliers du monoxyde de carbone du 25/1 au 22/2/6 Les mesures effectuées par le laboratoire mobile ont été comparées avec celles réalisées par la station de proximité automobile de Bastide située à Bordeaux. Les teneurs mesurées sur Sarlat-la- Canéda sont inférieures mais présentent le même profil moyen journalier caractéristique d une Page 15 sur 32

17 influence du trafic automobile (deux pics journaliers). Les teneurs horaires mesurées évoluent entre 27 et 198 µg/m 3 (en moyenne horaire), avec une moyenne sur l étude de 473 µg/m 3. Conclusion sur le monoxyde de carbone La valeur limite pour la protection de la santé humaine fixée à 1 µg/m 3 pour le maximum journalier de la moyenne glissante sur 8 heures n a pas été dépassée (le maximum mesuré n est que de 1311 µg/m 3 ). Le profil moyen journalier du monoxyde de carbone montre clairement l influence du trafic routier sur les niveaux mesurés avec un profil à deux bosses se produisant lors des heures de pointes (heures où le trafic routier est le plus dense). IV.3. Oxydes d azote (NO et NO 2 ) IV.3.1. Le monoxyde d azote (NO) Évolution horaire 2 Evolution horaire du monoxyde d'azote Sarlat du 25/1 au 22/2/6 [NO] en µg/m /1 3/1 4/2 Graphe 8 : Evolution horaire du monoxyde d azote du 25/1 au 22/2/6 9/2 14/2 19/2 L évolution horaire du monoxyde d azote sur le laboratoire mobile montre une grande variabilité des teneurs. La moyenne de l étude est de 1 µg/m 3 et le maximum a atteint 175 µg/m 3 le 7 février. On notera que la période pluvieuse de fin de campagne (du 15 au 2 février) a engendré une baisse importante des niveaux de NO. Page 16 sur 32

18 Profil moyen journalier [NO] en µg/m Agen Sarlat Périgueux 1: 2: 3: 4: 5: 6: 7: 8: 9: 1: 11: 12: 13: 14: 15: 16: 17: 18: 19: 2: 21: 22: 23: : Graphe 9 : comparaison des profils moyens journaliers du NO du 25/1 au 22/2/6 Le monoxyde d azote est un polluant caractéristique d une pollution automobile, mesuré sur les stations de proximité automobile et sur des stations urbaines de fond. Très réactif avec l oxygène de l air, il présente une durée de vie dans l atmosphère très brève : on retrouve donc ce polluant à proximité des sources avec des teneurs maximales. L évolution journalière observée à Sarlat-la-Canéda montre un pic matinal (autour de 9h-1h), un deuxième pic plus léger est aussi observé au alentours de 19-2h. L influence du trafic routier est donc détectée. Conclusion sur le monoxyde d azote Aucune norme n existe pour ce polluant. Le profil moyen journalier met en évidence une influence du trafic routier sur le site étudié. Les niveaux atteints sont comparables à ceux observés sur les villes de tailles moyennes. Page 17 sur 32

19 Évolution horaire des oxydes d azote (NOx) 2 Evolutions horaires du NO et du NO2 Sarlat du 25/1 au 22/2/6 NO2 Concentration en µg/m NO 25/1 3/1 4/2 9/2 14/2 19/2 Graphe 1 : Evolution horaire des NOx du 25/1 au 22/2/6 Le monoxyde d azote (NO) réagit rapidement avec l oxygène de l air pour former du dioxyde d azote (NO 2 ). Ces deux polluants sont de très bons indicateurs de la pollution automobile. Lorsqu un pic de NO 2 est couplé avec un pic de monoxyde d azote, ceci atteste d une pollution locale due à la proximité de sources automobiles. Un critère permet, entre autres, de distinguer une pollution urbaine de fond d une pollution de proximité automobile. Il s agit du rapport R des concentrations moyennes annuelles en NO et en NO 2 (exprimées en ppb 2 ). Si ce dernier est supérieur à 1,5, il indique que les valeurs relevées sur le site de mesures caractérisent une pollution de proximité automobile («Classification et critères d implantation des stations de surveillance de la qualité de l air» Document ADEME N 437 Edition de Juin 22). Sur la période d étude, le rapport R est de,5. Le site choisi correspond bien à un site de fond. Rappelons que ce critère est établi sur des concentrations annuelles et que la durée et la période de cette étude implique de considérer ces valeurs avec précaution. Cependant, d après les teneurs observées et la période de mesures (hivernale où les teneurs en NOx sont les plus élevées), on peut estimer que le rapport annuel resterait inférieur à 1,5. Ce qui indique que les émissions d origine automobile sont situées à bonne distance de la zone d étude. 2 : Pour le NO, 1ppb = 1,25 µg/m 3 et pour le NO 2, 1ppb = 1,91 µg/m 3, dans les conditions normales de température et de pression soit 25 C et 1 atm (113 hpa). Page 18 sur 32

20 IV.3.2. Le dioxyde d azote Évolution horaire Evolution horaire du dioxyde d'azote Sarlat du 25/1 au 22/2/6 [NO2] en µg/m /1 3/1 4/2 9/2 14/2 19/2 Graphe 11 : Evolution horaire du NO 2 du 25/1 au 22/2/6 L évolution ci-dessus montre la variabilité horaire des concentrations en dioxyde d azote au cours de l étude. La moyenne est de 23 µg/m 3 avec un maximum de 89 µg/m 3 atteint le 25 janvier. Profil moyen journalier [NO2] en µg/m Agen Périgueux 1: 2: 3: 4: 5: 6: 7: 8: 9: 1: 11: 12: 13: 14: 15: 16: 17: 18: 19: 2: 21: 22: 23: : Sarlat Graphe 12 : comparaison des profils moyens journaliers du NO 2 du 25/1 au 22/2/6 Comme pour le monoxyde d azote, le profil moyen journalier indique la présence de deux pics générés par le trafic routier, le matin et le soir lorsque les personnes effectuent leurs trajets domicile-travail. Ces pics apparaissent entre 8h et 1h et entre 19 et 2h. Ce profil est aussi constaté sur les autres villes prises en référence (Agen et Périgueux). Les teneurs de Sarlat-la-Canéda sont inférieures aux niveaux mesurés sur les deux autres agglomérations, ceci peut s expliquer par la différence de densité du trafic automobile. Page 19 sur 32

21 Conclusion sur le dioxyde d azote L évolution journalière du dioxyde d azote à Sarlat-la-Canéda est la même que sur les stations fixes de fond prises en référence, avec des niveaux inférieurs aux deux autres stations. Le profil de la courbe indique que l origine des teneurs est notamment le trafic routier. Respect des normes La période d étude n a connu aucun dépassement de la valeur limite horaire (2 µg/m 3 ), valeur déclenchant la procédure d information pour les villes concernées par un arrêté préfectoral d alerte à la pollution atmosphérique. L objectif de qualité (4 µg/m 3 ) et la valeur limite pour 26 (48 µg/m 3 ) en moyenne annuelle, ont également été respectés sur la période avec une moyenne de 23 µg/m 3. Rappelons que la période de référence pour cette norme est l année civile. Toutefois, même si ces informations ne sont qu indicatives, il est peu probable que ces normes soient dépassées. IV.4. Particules fines (PM1) 12 1 Evolution horaire des particules fines Sarlat du 25/1 au 22/2/6 [PM1] en µg/m /1 3/1 4/2 Graphe 13 : Evolution horaire des particules fines du 25/1 au 22/2/6 9/2 14/2 19/2 Le graphe précédent présente les variations horaires de la concentration en particules fines sur le site de mesure. La moyenne de l étude se situe à 17 µg/m 3, un maximum de 7 µg/m 3 a été atteint le 29 janvier. On notera que la période pluvieuse de fin de campagne (du 15 au 2 février) a engendré une chute importante des niveaux de PM1. Page 2 sur 32

22 Profil moyen journalier : 2: 3: 4: 5: 6: 7: 8: 9: 1: 11: 12: 13: 14: 15: 16: 17: 18: 19: 2: 21: 22: 23: : [PM1] en µg/m 3 Agen Périgueux Sarlat Graphe 14 : Comparaison des profils moyens journaliers des PM1 du 25/1 au 22/2/6 Profils moyens journaliers du NO et des PM1 NO [NO] et [PM1] en µg/m PM1 1: 2: 3: 4: 5: 6: 7: 8: 9: 1: 11: 12: 13: 14: 15: 16: 17: 18: 19: 2: 21: 22: 23: : Graphe 15 : Comparaison des profils moyens journaliers des PM1 et du NO Le monoxyde d azote et les particules fines ont un comportement similaire (profil à deux bosses, matin et après midi) mais beaucoup moins marqué pour les particules fines, le léger pic du matin se produit à la même période pour ces deux polluants. Cela montre que la source de ce pic est identique pour les deux polluants : le trafic routier. Conclusion sur les particules fines Les particules fines (PM1) mesurées proviennent en partie du trafic routier, mais l analyse des courbes indique la présence d autres sources d émissions potentiellement d origine naturelle. Aux niveaux de fonds naturels s ajoutent les particules issues du trafic routier comme le montrent les légers pics. Les concentrations mesurées sur Sarlat-la-Canéda sont légèrement inférieures aux niveaux mesurés sur les stations prises en référence. Page 21 sur 32

23 Respect des normes La valeur limite journalière pour la protection de la santé humaine (5 µg/m 3 en 26) n a pas été dépassée (maximum journalier de 39 μg/m 3 ). L objectif de qualité de 3 µg/m 3 et la valeur limite annuelle 26 de 4 µg/m 3 sont également respectés avec une valeur moyenne horaire de 17 µg/m 3 sur la période d étude. Rappelons que l objectif de qualité et la valeur limite fixés par la loi, sont calculés sur une période de référence correspondant à l année civile, aussi les informations fournies ici, ne le sont qu à titre indicatif. IV.5. Ozone (O 3 ) Évolution horaire 1 Evolution horaire de l'ozone Sarlat du 25/1 au 22/2/6 8 [O3] en µg/m /1 3/1 4/2 9/2 14/2 19/2 Graphe 16 : Evolution horaire de l ozone du 25/1 au 22/2/6 Le graphe précédent indique des concentrations horaires en ozone qui varient entre et 78 µg/m 3 (maximum atteint le 16 février). La moyenne de l étude est de 29 µg/m 3. Les températures les plus chaudes de la période d étude se situent autour du 16 février. Le graphe cidessus montre l influence de la température sur les niveaux d ozone. Profil moyen journalier : 2: 3: 4: 5: 6: 7: 8: 9: 1: 11: 12: 13: 14: 15: 16: 17: 18: 19: 2: 21: 22: 23: : [O3] en µg/m 3 Agen Périgueux Sarlat Page 22 sur 32

24 Graphe 17 : Comparaison des profils moyens journaliers de l ozone du 25/1 au 22/2/6 Les profils moyens journaliers présentent tous la même évolution avec les valeurs les plus élevées en milieu d après-midi : l ozone est, en effet, produit sous l action des rayons solaires. La nuit, les niveaux diminuent régulièrement jusqu à atteindre un minimum vers 9h. Ce phénomène est aussi à mettre en relation avec l augmentation des teneurs en NO 2. Il y a destruction de l ozone et production de NO 2 selon la réaction chimique suivante : NO + O 3 NO 2 + O 2 Par ailleurs, il faut signaler que l ozone est un polluant dont les concentrations sont faibles en hiver et tendent à augmenter en été. Conclusion sur l ozone Les profils relevés au cours de l étude sont semblables à ceux observés sur les autres stations fixes. Cette similitude des courbes s explique par le comportement spatial de l ozone (présence de nappe d ozone), qui peut être transporté sur plusieurs dizaines de kilomètres. Les niveaux sont similaires entre Sarlat-la-Canéda et Agen, et ceux de Périgueux sont supérieurs. Cette légère disparité peut être due à des phénomènes locaux de météorologie ou de topographie. Le maximum de 78 µg/m 3 a été atteint le 16 février 26, jour le plus chaud de la période de mesure. Respect des normes Au cours de cette campagne, aucune valeur correspondant à un seuil réglementaire pour les villes concernées par un arrêté préfectoral d alerte à la pollution atmosphérique (18 µg/m 3 pour le seuil d'information et de recommandations à la population ou 24 µg/m 3 pour le premier seuil d alerte) n a été atteinte. Le maximum horaire a atteint 78 µg/m 3. Le seuil de protection de la végétation (moyenne journalière de 65 µg/m 3 ) n a pas été atteint, mais la moyenne journalière maximale s en est approchée fortement le 19 février avec une moyenne journalière de 64 µg/m 3. L objectif de qualité pour la protection de la santé humaine a été respecté (11 µg/m 3 en moyenne glissante sur 8 heures). Page 23 sur 32

25 IV.6. Récapitulatif des comparaisons avec les stations fixes Polluants en µg/m 3 Laboratoire mobile Sarlat-la- Canéda Moyenne SO 2 1 Station urbaine de fond de Périgueux Station urbaine de fond d Agen Station de proximité de Bastide (Bordeaux) 9 Max horaire SO Date 17/2/6 6/2/6 Moyenne NO Max horaire NO Date 7/2/6 13/2/6 25/1/6 13/2/6 Moyenne NO Max horaire NO Date 25/1/6 25/1/6 13/2/6 25/1/6 Moyenne PM Max horaire PM Date 29/1/6 25/1/6 13/2/6 25/1/6 Moyenne O Max horaire O Date 16/2/6 18/2/6 18/2/6 Moyenne CO Max moy horaire CO sur 8 heures Date 29/1/6 26/1/6 Tableau 1 : Récapitulatif des mesures Page 24 sur 32

26 IV.7. Analyse des prévisions d ozone sur Sarlat-la-Canéda par SYRSO Depuis juin 24, AIRAQ a complété sa surveillance du territoire aquitain en mettant en place un nouveau système de modélisation et de prévision de la pollution à l ozone appelé SYRSO. SYRSO est l abréviation de Système Régional de Surveillance de l Ozone. Ce système permet de simuler les concentrations en ozone heure par heure sur toute l Aquitaine, jusqu à une échéance de 2 jours. Les concentrations ainsi estimées sont visualisées sous forme de cartes. Le développement de ce nouvel outil améliore considérablement la surveillance de la qualité de l air, il permet notamment : d assurer une couverture permanente sur des zones non surveillées par des stations fixes de mesures, de mieux comprendre les événements responsables des épisodes polluants, et améliorer ses connaissances des phénomènes de type «transport des nappes d air chargées en ozone», d anticiper l apparition des pics de pollution à l ozone pour les agglomérations concernées par un arrêté préfectoral d alerte à la pollution atmosphérique afin d accroître l efficacité des mesures de prévention. Les prévisions des concentrations en ozone dans l air ambiant de la ville de Sarlat-la-Canéda, sont réalisées chaque jour par SYRSO, et sont consultables sur le site internet d AIRAQ sous forme de cartographies ( Afin de suivre la qualité et la justesse de ses prévisions, AIRAQ compare chaque jour les données issues du modèle SYRSO aux mesures réalisées par ses analyseurs. Ce suivi permet de s assurer que les prévisions sont correctes, d en mesurer la précision et d apporter d éventuelles corrections en cas de dérives. Ce travail de validation est réalisé quotidiennement sur les zones concernées par la surveillance par stations fixes. Il est également réalisé sur les zones non concernées par cette surveillance permanente, lors de la réalisation de campagnes de mesures ponctuelles par moyens mobiles. Au cours de la période du 25/1 au 22/2/6, les mesures de concentrations d ozone effectuées sur la commune de Sarlat-la-Canéda ont été comparées aux prévisions fournies par le modèle SYRSO. Le graphe ci-dessous montre le résultat de cette comparaison : Ozone en µg/m Données réelles et prévues en ozone à Sarlat du 25/1 au 22/2/6 Labo Mobile (analyseur) SYRSO Sarlat Graphe 18 : comparaison des mesures réelles et de la modélisation pour l ozone à Sarlat-la-Canéda Page 25 sur 32

27 AIRAQ considère que, globalement sur l Aquitaine, SYRSO fournit des prévisions en concentration fiables à 15%. La comparaison du modèle avec les mesures montrent que SYRSO prévoit de façon correcte les phénomènes de hausse de l ozone. Les niveaux inférieurs sont par contre moins bien prévus. Journée où la concentration en ozone est la plus élevée Le 16 février, où la concentration maximale d ozone a été atteinte avec une valeur de 78 µg/m 3. En l absence de station fixe de surveillance, les habitants Sarlat-la-Canéda de Sarlat-la-Canéda le 16 février peuvent 26 donc être informés quotidiennement, via le site internet d AIRAQ, Maximum des teneurs horaire en mesuré ozone : 78 de µg/m la commune 3 notamment lorsque de fortes valeurs sont enregistrées. Maximum horaire estimé par SYRSO : 9 µg/m 3 Soit une erreur de 16 % Page 26 sur 32

28 IV.8. Indice de la qualité de l air simplifié A titre informatif un indice de la qualité de l air simplifié a été estimé quotidiennement à partir des mesures enregistrées sur le laboratoire mobile. Cet indice caractérise chaque jour, la qualité de l'air sur une échelle de 1 (indice très bon) à 1 (indice très mauvais). Il tient compte des niveaux du dioxyde d'azote, de l'ozone, des particules fines et du dioxyde de soufre (voir mode de calcul détaillé en annexe). Cet indice ne met pas en évidence des phénomènes localisés de pollution mais renseigne sur la situation globale de fond. Le graphe suivant présente la comparaison entre l indice calculé au niveau du laboratoire mobile avec l indice de qualité de l air simplifié de Périgueux. Le tableau suivant compare les fréquences d apparition des différents indices à Périgueux et sur la zone d étude. Indice Qualificatif Sarlat-la- Canéda laboratoire mobile Périgueux Station fixe 1 2 Très bon 3 % 4 % 3 4 Bon 7% 96 % 5 Moyen Médiocre Mauvais Très mauvais - - Indice de la qualité de l'air simplifié /1 28/1 3/1 1/2 3/2 5/2 7/2 9/2 11/2 Sarlat 13/2 15/2 Périgueux 17/2 19/2 21/2 Graphe 19 : Indices de qualité de l air estimés à Sarlat-la-Canéda du 26/1 au 21/2/6 Ce graphique montre que les indices de qualité de l air simplifiés calculés vont de très bons (3%) à bons (7%) sur les 27 jours de la période d étude. Sur les 27 jours de mesures, l ozone est responsable ou coresponsable des indices pour 21 jours, les particules fines pour 16 jours et le dioxyde d azote pour 13 jours. Pour Sarlat-la-Canéda, les calculs des indices journaliers révèlent des indices de très bonne à bonne qualité de l air pour 1 % de la durée de l étude. La qualité de l air sur la zone d étude, pendant la période de mesure, a donc été particulièrement bonne. Page 27 sur 32

29 CONCLUSION Cette campagne a permis de faire une première évaluation de la qualité de l air sur la ville de Sarlat-la-Canéda. Les mesures effectuées en dioxyde de soufre, dioxyde d azote, particules fines, ozone et monoxyde de carbone n ont pas mis en évidence de dépassements de normes réglementaires. Les niveaux très faibles de dioxyde de soufre montrent l absence de pollution de type industriel. En terme de pollution d origine automobile, les concentrations moyennes journalières de dioxyde d azote (indicateur du fond général de pollution), de monoxyde d azote (indicateur d une pollution de proximité) sont peu élevées avec des niveaux inférieurs que ceux mesurés à Agen et Périgueux. Le profil de la courbe indique que l origine des teneurs est notamment le trafic routier. L ensemble des seuils et objectif qualité est respecté.. Même constat pour le polluant monoxyde de carbone, indicateur de la pollution automobile, les niveaux sont faibles et la valeur limite pour la protection de la santé humaine est respectée. Concernant les particules fines un niveau de fond naturel est observé, auquel s ajoutent les particules issues du trafic routier. Le niveau moyen est inférieur à celui des autres stations et reste en dessous des normes réglementaires. Les mesures d ozone (polluant à l échelle régionale sous forme de nappe) présentent des niveaux proches de ceux de la station fixe d Agen. Aucune norme réglementaire n a été dépassée. La comparaison des mesures réalisées au cours de cette campagne avec celles d autres données issues du réseau de stations fixes a donc permis d évaluer la qualité de l air sur la commune de Sarlat-la-Canéda. Il est dans tous les cas intéressant de constater qu une simulation d un indice de la qualité de l air simplifié indique un air de très bonne à bonne qualité pour 1% du temps de l étude. Page 28 sur 32

30 ANNEXES L INDICE ATMO et l IQA Afin de mieux informer quotidiennement la population, le dispositif national de surveillance a développé un outil simple d information sur la qualité de l air, l indice ATMO, qui est calculé chaque jour par tous les réseaux de surveillance sur les principales agglomérations. L indice ATMO caractérise la qualité de l air moyenne, à l échelle d une agglomération de plus de 1 habitants, pour une journée donnée. Il s exprime sous forme d une échelle à 1 paliers, chacun associé à un qualificatif. L échelle croit de 1 (qualité de l air très bonne) à 1 (qualité de l air très mauvaise). Pour une zone de moins de 1 habitants, on parlera d indicateur de la qualité de l air. Cf. l échelle ci-après. L indice ATMO est calculé à partir de quatre polluants : SO 2, NO 2, O 3 et PM1. Les sites de mesure retenus pour entrer dans le calcul de l indice doivent répondre à certaines contraintes de densité minimale de population et d éloignement des axes urbains : - pour le SO 2, la densité de population doit être supérieure à 4 habitants par kilomètre carré dans un cercle de rayon de 1 km autour du site. - pour le NO 2, l O 3 et les PM1, la densité de population doit répondre aux mêmes critères, de plus le rapport annuel [NO]/[NO 2 ] du site doit être inférieur ou égal à 1. Pour mesurer chaque polluant, deux sites types sont requis au minimum. L indice ATMO prend la plus grande valeur des quatre sous indices, chacun d entre eux étant représentatif d un des polluants mesurés. Les données de base pour le calcul quotidien de chaque sous indice sont : - pour les PM1, la concentration moyenne journalière sur chaque site. - pour le SO 2, le NO 2 et l O 3, la concentration maximale horaire du jour sur chaque site. Pour chaque polluant, la moyenne des concentrations sur les différents sites est calculée. Elle est ensuite comparée à la grille correspondante afin de déterminer la valeur du sous-indice (cf. les 4 grilles ci-après). Page 29 sur 32

31 Sous indice SO 2 Seuil mini. (en µg/m 3 ) Seuil maxi. (en µg/m 3 ) Sous indice NO 2 Seuil mini. (en µg/m 3 ) Seuil maxi. (en µg/m 3 ) 1 39,5 1 29,5 2 39,5 79,5 2 29,5 54,5 3 79,5 119,5 3 54,5 84, ,5 159,5 4 84,5 19, ,5 199,5 5 19,5 134, ,5 249, ,5 164, ,5 299, ,5 199, ,5 399, ,5 274, ,5 499, ,5 399, , ,5 Sous indice O 3 Seuil mini. (en µg/m 3 ) Seuil maxi. (en µg/m 3 ) Sous indice PM1 Seuil mini. (en µg/m 3 ) Seuil maxi. (en µg/m 3 ) 1 29,5 1 9,5 2 29,5 54,5 2 9,5 19,5 3 54,5 79,5 3 19,5 29,5 4 79,5 14,5 4 29,5 39,5 5 14,5 129,5 5 39,5 49, ,5 149,5 6 49,5 64, ,5 179,5 7 64,5 79, ,5 29,5 8 79,5 99,5 9 29,5 239,5 9 99,5 124, , ,5 LES NORMES POUR L ANNEE 26 Page 3 sur 32

32 Polluant et nature des normes OZONE (O 3 ) Seuil d alerte Mode de calcul (décret n , du 15/2/2) 24 µg/m 3 pour la valeur moyenne sur 3 heures 3 µg/m 3 pour la valeur moyenne sur 3 heures 36 µg/m 3 pour la valeur moyenne sur 1 heure Référence AIRAQ SA O 3 3H 24 SA O 3 3H 3 SA O 3 H 36 Seuil d information et de recommandations 18 µg/m 3 pour la valeur moyenne sur 1 heure SIR O 3 H 18 Objectif de qualité (protection de la santé) 11 µg/m3 pour la valeur moyenne sur 8 heures OQ O3 8H 11 Objectif de qualité (protection de la végétation) 2 µg/m 3 pour la valeur moyenne sur 1 heure 65 µg/m 3 pour la valeur moyenne sur 24 heures OQ O 3 H 2 OQ O 3 J 65 DIOXYDE D AZOTE (NO 2 ) et OXYDES D AZOTE (NO x ) Seuil d alerte 4 µg/m 3 pour la valeur moyenne sur 1 heure (ou 2 µg/m 3 si «SIR» déclenché la veille et le jour même et si risque de dépassement pour le lendemain) SA NO 2 H 4 Seuil d information et de recommandations 2 µg/m 3 pour la valeur moyenne sur 1 heure SIR NO 2 H 2 98 % des moyennes horaires doivent être inférieures à 2 µg/m 3 VL NO 2 P98 2 Valeurs limites 99,8 % des moyennes horaires doivent être inférieures à 24 µg/m 3 (26) 48 µg/m 3 pour la moyenne annuelle (26) VL NO 2 P VL NO 2 A 48 Objectif de qualité 4 µg/m 3 pour la moyenne annuelle (21) OQ NO 2 A 4 Valeur limite (NO x ) 3 µg/m 3 pour la moyenne annuelle (protection de la végétation) VL NO x A 3 DIOXYDE DE SOUFRE (SO 2 ) Seuil d'alerte 5 µg/m 3 pour la valeur horaire sur 3 heures consécutives SA SO 2 3H 5 Seuil d information et de recommandations 3 µg/m 3 pour la valeur moyenne sur 1 heure SIR SO 2 H 3 99,7 % des moyennes horaires doivent être inférieures à 35 µg/m 3 (26) VL SO 2 P Valeurs limites Objectif de qualité PARTICULES FINES (PM1) Valeurs limites 99,2 % des moyennes journalières doivent être inférieures à 125 µg/m 3 2 µg/m 3 pour la moyenne annuelle (protection des écosystèmes) 2 µg/m 3 pour la moyenne hivernale (protection des écosystèmes) 5 µg/m 3 pour la moyenne annuelle 9,4 % des moyennes journalières doivent être inférieures à 5 µg/m 3 (25) 4 µg/m 3 pour la moyenne annuelle (26) VL SO 2 P VL SO 2 A 2 VL SO 2 Hiv. 2 OQ SO 2 A 5 VL PS P9.4 5 VL PS A 4 Objectif de qualité 3 µg/m 3 pour la moyenne annuelle OQ PS A 3 PLOMB (Pb) Valeur limite.5 µg/m 3 pour la moyenne annuelle (26) VL Pb A.5 Objectif de qualité.25 µg/m 3 pour la moyenne annuelle OQ Pb A.25 MONOXYDE DE CARBONE (CO) Valeur limite 1 mg/m 3 pour la valeur moyenne sur 8 heures VL CO 8H 1 BENZÈNE (C 6 H 6 ) Valeur limite Objectif de qualité 9 µg/m 3 pour la moyenne annuelle (26) 2 µg/m 3 pour la moyenne annuelle VL C 6 H 6 A 9 OQ C 6 H 6 A 2 Page 31 sur 32

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