Obésité : Prévention ou traitement?

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Obésité : Prévention ou traitement?"

Transcription

1 Bruxelles, le 18 janvier 2005 Etudes Stratégiques & Communication Obésité : Prévention ou traitement? Le fléau de l obésité et l évolution dans le temps du nombre d interventions bariatriques Confidentiel Page 1 18/03/2010

2 CONTENU 1.1. INTRODUCTION De plus en plus de personnes dans le monde occidental sont atteintes d obésité. Or, l obésité entraîne le risque de beaucoup de co-morbidités, telles que le diabète de type 2 et les affections cardiovasculaires. Tant des facteurs génétiques et psychosociaux que le milieu, les habitudes alimentaires et l activité physique peuvent influencer l augmentation du poids. Des initiatives pour lutter contre l obésité ont été prises récemment tant par l Organisation Mondiale de la Santé («Stratégie globale pour l alimentation, l activité physique et la santé») par l Union Européenne (réseau NAP : Nutrition et activité physique - Voeding en lichaamsbeweging). La Belgique est également active dans ce contexte. Rudy Demotte, Ministre des Affaires Sociales et de la Santé Publique a ainsi lancé le une campagne nationale, en chargeant un groupe de travail d établir un programme de santé et d alimentation national pour la Belgique. Ce programme s inspirera des résultats du sondage relatif aux habitudes alimentaires réalisé à la demande du SPF Santé Publique, Sécurité de la Chaîne Alimentaire et Environnement. Les deux principaux objectifs sont de décrire la qualité nutritionnelle de la consommation d aliments et de nutriments d une part et l étude des différents aspects de la sécurité en matière de consommation alimentaire en Belgique d autre part. Grâce à cette information, il serait possible de développer une politique en matière de promotion de la santé et d alimentation, adaptée au besoin de la population. Nous disposons en outre de beaucoup d informations concernant les habitudes alimentaires, l activité physique et le poids de la population belge grâce (entre autres) aux résultats de l Enquête Nationale consacrée à la Santé et grâce au rapport «La santé des jeunes dans leurs contexte», une étude multinationale de l Organisation Mondiale de la Santé, réalisée par un réseau international de scientifique (Health Behaviour in School- Aged Children Study). Les Communautés responsables e.a. de la politique en matière de santé, d enseignement et de publicité, envisagent également des initiatives pour lutter contre l obésité. La Ministre wallonne Arena, Ministre-présidente de la Communauté française a ainsi annoncé qu à partir de septembre 2005 les sucreries et boissons sucrées seraient remplacées dans les écoles de Wallonie par des alternatives meilleures pour la santé comme les produits laitiers et les fontaines d eau. En Flandre, des initiatives similaires sont envisagées. L Union Nationale des Mutualités Libres a réalisé une étude afin de contribuer elle aussi à la concertation consacrée à l approche de la problématique de l 2 18/03/2010

3 1.2. OBJECTIF DE L ÉTUDE L objectif de l étude est de faire une analyse de l évolution du nombre d interventions bariatriques, compte tenu de l évolution dans le temps du BMI moyen. En nous référant aux limitations auxquelles nous devons faire face tout au long de cette analyse, nous attirerons l attention sur l importance d un enregistrement uniforme permettant : - D estimer l ampleur effective du problème de l obésité ; - De procéder au suivi des effets des interventions ; - De comparer le coût et le bénéfice des différentes interventions entre elles; - D esquisser une approche systématique et horizontale du problème de l obésité QU EST-CE L OBÉSITÉ? L obésité se caractérise par une rétention exagérée de graisses dans le corps, due essentiellement à une trop grande prise de calories par rapport à l activité physique. L impact au niveau de la santé ou le risque de développer une co-morbidité dépendent de 3 facteurs : 1. La quantité de graisse 2. Sa répartition dans le corps 3. L existence d autres facteurs de risques L obésité est caractérisée par une co-morbidité importante : - L hypertension artérielle - La cardiomyopathie hypertrophique - L hyperlipédemie - Le diabète de type 2 - Cholélithiase - L apnée du sommeil obstructive - Hypoventilation - L arthrite dégénérative - Les affections 3 18/03/2010

4 1.4. COMMENT MESURE-T-ON LA SURCHARGE PONDERALE? Le BMI (Body Mass Index) Physiologiquement, notre poids devrait être évalué en fonction de la quantité de graisse dans le corps. Le mètre à absorption de X est un exemple d un appareil permettant de mesurer la quantité de graisse, mais il s agit d un appareil coûteux et compliqué. Un groupe d experts du National Institute of Health (NIH) a conseillé en 1998 l utilisation de ce BMI pour la définition et la classification de l obésité. Nous utilisons par conséquent souvent les résultats du Body Mass Index (BMI) pour l estimation de la surcharge pondérale. Ce BMI est facile à calculer, il peut être reproduit et il nous donne une indication (voir également le point 1.4.3) concernant la quantité de graisses. BMI = Poids (kilos) / (Hauteur (cm)) 2 La plupart des prestataires utilisent la classification présentée par le groupe d experts du NIH pour l identification, l évaluation et le traitement de l obésité chez les adultes. (Tableau 1) Classification de l obésité Classification NIH BMI (BMI = Kg/M 2 ) A) Poids insuffisant < 18.5 B) Poids normal C) Surcharge pondérale D) Obésité (Classe 1) E) Obésité (Classe 2) Obésité morbide liée à co-morbidité F) Obésité extrême (Classe 3) 40 Obésité morbide Tableau 1: La classification de l obésité présentée par le groupe d experts NIH en Origine de l utilisation du BMI Au cours de la première moitié du 20ième siècle, des assureurs-vie ont rassemblé des informations qui avaient pour but d évaluer le risque du décès prématuré d une personne. Le BMI a été considéré comme un des principaux critères pour l évaluation de ce risque. En effet, les assureurs ont pu constater que chez les personnes présentant un BMI entre 22 kg/m 2 et 24 kg/m 2, le risque d une réclamation des sommes assurées suite à un décès prématuré, était le moins élevé. Le risque d un décès prématuré est beaucoup plus élevé chez les personnes présentant un BMI moins ou plus élevé. Les constatations des assureurs-vie sont actuellement utilisées pour l identification de la valeur idéale au niveau du poids des 4 18/03/2010

5 Représentativité du BMI Pour l estimation du poids d un adulte Le BMI est un paramètre calculé sur base du rapport poids et longueur qui ne tient toutefois pas compte des éléments suivants : - Sexe - Age - Masse musculaire - Etc. La relation entre le BMI et la quantité de graisses varie toutefois en fonction de ces variables. Exemples: Les personnes plus âgées ont déjà perdu une partie de leur masse musculaire et ont donc plus de graisses dans le corps que les jeunes présentant un BMI identique. Les femmes ont proportionnellement plus de graisses dans le corps lorsqu elles atteignent un BMI déterminé que les hommes. Les individus atteints d oedème présentent moins de graisses lorsqu ils atteignent un BMI déterminé que les individus sans oedème. Les personnes très musclées peuvent avoir un BMI élevé, sans rétention de graisses exagérée. Le BMI de personnes dont la masse musculaire est basse ou de personnes de petite taille ne sera pas non plus représentatif du taux de graisse. La relation entre le BMI et le risque de problèmes de santé peut varier énormément en fonction des individus et des populations. Le BMI ne présente qu une co-relation indirecte avec la quantité de graisses dans le corps. Parmi les variables présentant un co-relation avec le risque de problèmes de santé, nous citons e.a. : - La distribution de graisses dans le corps - La constitution génétique - L activité physique Les personnes avec une distribution androïde des graisses au niveau de l abdomen (pommes) sont plus exposées au développement de l athérosclérose coronaire, du diabète de type 2 et de l hypertension artérielle que les individus avec une distribution gynoïde de la graisse au niveau des fesses (les poires). Le BMI ne reprend aucune information concernant la distribution des graisses (Idem pour les résultats de la mesure de la quantité de graisses dans le corps). Il y a plusieurs méthodes pour se faire une idée de la distribution des graisses dans le corps. Le CT-scan, l échographie et le NMR nous donnent 5 18/03/2010

6 idée des endroits où la graisse est stockée dans le corps. Il s agit toutefois d examens coûteux. Il y a 2 méthodes simples pouvant nous donner une indication concernant la répartition de la graisse : Le rapport entre le tour de taille et le tour des hanches (Waist to Hip Ratio ou WHR) Pour les hommes: WHR > 1,0 Trop de graisse au niveau de l abdomen Pour les femmes: WHR > 0,85 Trop de graisse au niveau de l abdomen Le tour de taille (Waist circumference) Pour les hommes: Tour de taille > 102 cm Trop de graisse au niveau de l abdomen Pour les femmes: Tour de taille > 88 cm Trop de graisse au niveau de l abdomen La classification sur base du BMI doit par conséquent être considéré comme un cadre général. Pour l interprétation du BMI il faut un avis clinique, avant de pouvoir procéder ou non à un traitement déterminé En ce qui concerne l évaluation du poids des enfants La quantité de graisses dans le corps change au fur et à mesure que l enfant grandit. Cette évolution n est pas la même chez les filles et chez les garçons. L évaluation du BMI chez les enfants dépend donc du sexe et de l âge. Les enfants sont sous ventilés en percentiles par sexe et âge en fonction du BMI. Les lignes percentiles qui croisent les valeurs BMI 25 et 30 à l âge de 18 ans, sont dégagées comme étant des valeurs spécifiques liées à l âge pour la détermination de la surcharge, respectivement de l obésité TRAITEMENT DE L OBÉSITÉ Il y a plusieurs types d interventions possibles pour traiter la corpulence ou l obésité. Remarque importante: la plupart des interventions ne servent qu à traiter les symptômes et ne s attaquent donc pas à la cause de l embonpoint ou de l obésité. Description Interventions au niveau du style de vie Les interventions agissant sur le style de vie cadrent dans une approche préventive et constitue sans doute une étape inéluctable pour toute personne confrontée à des problèmes de poids, qui veut vaincre et maîtriser ces problèmes. Dans ce cadre, nous pensons principalement aux changements suivants: - habitudes alimentaires - activité 6 18/03/2010

7 Effectivité (Source: What works for obesity, A summary of the research behind obesity interventions; 30 avril 2004, BMJ Publishing Group) Les régimes amaigrissants permettent généralement de se débarrasser de 5 à 6 kilos superflus. Le taux calorique du régime semble être plus important que sa composition. Les programmes stimulant l activité physique, entraînent une perte de poids moyenne de 4 kilos. La combinaison d un changement de régime et d un programme d entraînement physique peut mener à une perte de poids moyenne de 3 à 5 kilos. Certaines études ont décrit l impact d adaptations au niveau de l environnement (par exemple, changement de l offre alimentaire dans les épiceries et les écoles). L impact de ce type d intervention serait toutefois négligeable, selon ces études. Note: Pour que l impact d adaptations du style de vie continue à exister, il faut que la personne persévère dans ses efforts. Description Interventions pharmacologiques Les médicaments amaigrissants sont nombreux en Belgique. Il s agit souvent de préparations sur base des plantes que l on peut également obtenir en dehors des pharmacies agréées. En dehors des préparations magistrales, les pharmaciens agréés se limitent à fournir un nombre limité de produits sur prescription d un médecin. Sibutramine (Reductil ) Action: Sibutramine fait partie des amphétamines et inhibe la re-capture de sérotonine et de noradrénaline. Les principaux effets indésirables: Augmentation de la pression artérielle, palpitations, constipation, nausées, sécheresse de la bouche, insomnies, céphalées, vertiges, paresthésies. Orlistat (Xenical ) Action: Orlistat inhibe les lipases gastro-intestinales et réduit ainsi la résorption des graisses. Les principaux effets indésirables : Graisses dans les selles, gaz et diarrhée. Effectivité (Source: What works for obesity, A summary of the research behind obesity interventions; 30 avril 2004, BMJ Publishing Group) Le traitement à la Sibutramine ou l Orlistat permet de perdre en moyenne 3 à 5 kilos. Après un traitement de 2 ans, cette perte de poids deviendrait permanente. Les effets indésirables ne sont pas très graves, mais 7 18/03/2010

8 Description La chirurgie bariatrique Pour entrer en considération pour une intervention bariatrique, il faut répondre à une série de conditions. Le NIH a convenu des conditions suivantes en 1991 : Les personnes atteintes d obésité morbide (un BMI de >40 kilo/m2 ou un BMI d au moins 35kilo/m2, combiné à au moins une co-morbidité) peuvent avoir recours à une intervention chirurgicale à condition d avoir plus de 18 ans et moins de 60 ans et de ne pas être atteinte d une maladie psychiatrique grave. Note: L obésité est souvent liée à une dépression, mais les personnes ne présentant aucun symptôme psychotique et accompagnée par un psychologue et / ou psychiatre ne seront pas exclues et pourront donc subir une intervention chirurgicale. Au cours de la conférence de l ASBS (American Society for Bariatric Surgery) en juin 2004 à Washington, une extension de la cible de la chirurgie bariatrique a été proposée aux patients plus jeunes dont l obésité est massive, moyennant présentation d une documentation concernant toutes les tentatives de perte de poids entreprises. Une autre proposition serait d étendre l intervention aux patients plus âgés dont l espérance de vie est relativement bonne. La chirurgie bariatrique comporte plusieurs types d interventions. Les différents types seront choisis en fonction de l âge, du BMI, de la forme du corps et des habitudes alimentaires du patient Chirurgie restrictive Les opérations restrictives reposent sur le principe d une limitation sévère de la capacité à ingérer des aliments, à chaque repas. Nous connaissons deux opérations purement restrictives : 1) Gastric Banding Pour cette opération, on utilise un anneau de silicone. Cet anneau est positionné à la partie supérieure de l estomac et est refermé comme une ceinture (inutile donc de couper dans l estomac ou d enlever une partie de l estomac). L estomac est ainsi divisé en deux parties, comme un sablier. A l intérieur de l anneau se trouve un ballon gonflable. Le ballon est relié à un réservoir inclus dans la paroi abdominale. Le ballon peut être gonflé grâce à l injection d un liquide dans le réservoir, ce qui permet de réduire le passage vers l estomac. Le but de ceci est d adapter le rythme de la perte de poids. L anneau permet de faire une petite poche d estomac fonctionnelle et de ralentir le passage des aliments vers le reste de l estomac. Le patient arrive plus rapidement au point de saturation et n a plus faim. Le patient n arrivera donc plus à manger autant qu auparavant et devra adapter ses habitudes alimentaires. Etant donné que l on ne touche pas à la taille de l estomac lui-même (on se contente d en limiter l accès), il s agit d une opération réversible. Il n est toutefois pas souhaitable d enlever l anneau, étant donné que cette opération sera toujours suivie d une forte augmentation du 8 18/03/2010

9 9 18/03/2010

10 2) «Sleeve Gastrectomie» La gastrectomie en manche est une gastrectomie réalisée sur l axe vertical de l estomac. Elle permet de maintenir le pylore et le début du duodénum. Le début du duodénum est anastomosé avec l iléon. Grâce à la gastrectomie en manche, le volume de l estomac est donc réduit. Le nombre de cellules pariétales produisant des acides dans l estomac, est également réduit pour prévenir la naissance d ulcères au niveau de l anastomose duodéno-iléale. Cette intervention réalise une malabsorption en limitant la digestion des aliments donnés et en abrégeant le segment iléal Chirurgie facilitant les problèmes de mauvaise digestion et de malabsorption La chirurgie facilitant les problèmes de mauvaise digestion et de malabsorption obtient son résultat en confondant notre système de digestion. D une part le transit des aliments à travers le système gastro-intestinal est accéléré. D autre part, le contact entre les aliments et les sécrétions de l estomac est ralenti. Nous connaissons différents types chirurgicaux facilitant les problèmes de mauvaise digestion et malabsorption. 1) Gastric Bypass Le court-circuit gastrique associe la création d un petit réservoir dans la paroi à celle d une nouvelle petite sortie de l estomac. Le volume de l estomac est réduit à celui d un petit verre (volume de 15 à 25 ml). Grâce à la réduction de la sortie de l estomac, celui-ci se vide plus lentement. Le diamètre de la nouvelle sortie correspond à environ 12 mm. Grâce à ces deux adaptations, une petite quantité d aliments suffira à donner au patient l impression d être saturé. Il lui faudra en outre plus de temps pour digérer cette petite quantité. Le patient pourra ainsi manger moins et maigrir. En passant par la petite sortie de l estomac, les aliments arrivent directement dans l intestin grêle sans passer par le reste de l estomac et par le 10 18/03/2010

11 Note: Le Gastric Bypass est en fait une combinaison de chirurgie restrictive et de chirurgie de mal-absorption, étant donné que cette intervention combine un agrafage gastrique et un raccordement de l intestin à la partie supérieure de l estomac. 2) Le switch duodénal Le switch duodénal ou la diversion bilio-pancréatique est basée sur une combinaison d éléments restrictifs et de malabsorption. Composante restrictive Le switch duodénal ou la dérivation bilio-pancréatique ets en fait une gastrectomie verticale permettant de conserver le pylore et le début du duodénum. Le volume de l estomac ets ainsi réduit, en conservant sa fonctionnalité. Composante malabsorptive Lors d un switch duodénal ou d une dérivation bilio-pancréatique, l intestin grêle est adapté dans le sens d une séparation du flux alimentaire, du flux des sucs biléaires et pancréatiques. L absorption de calories des aliments est ainsi inhibée. Les deux trajets intestinaux se rejoignent ainsi plus loin dans le tractus digestif. Les aliments et les sucs de digestion se rejoignent et le processus de la digestion continue. L absorption limitée de graisses pourra ensuite avoir lieu avant l arrivée des aliments au 11 18/03/2010

12 /03/2010

13 3) Scopinaro L intervention implique : - une gastrectomie : la partie inférieure de l estomac est enlevée - une dérivation : les derniers 2,5 m d intestin grêle sont reliés à l estomac. La première partie de l intestin grêle est réliée à la première partie à 50 cm du côlon. Nous obtenons ainsi une reconstruction en forme d Y. - la vésicule biliaire est également enlevée étant donné que le risque du déflottement du calcul biliaire est assez élevé après ce type d intervention. Effectivité (Source: What works for obesity, A summary of the research behind obesity interventions; 30 avril 2004, BMJ Publishing Group) Pour le groupe de personnes présentant une obésité morbide, la chirurgie bariatrique semble être l intervention la plus effective pour perdre du poids. En moyenne, ces interventions permettent de perdre 25 à 44 kilos après 1 ou 2 ans. La perte fixe est de 20 kilos après /03/2010

14 1.6. POPULATION ÉTUDIÉE Cette assez longue intervention nous a permis de commenter la manière dont l obésité est définie, classifiée et traitée. Dans l analyse que vous trouverez ci-après, nous étudions l évolution du Population pour l analyse de l évolution du BMI Pour l analyse de l évolution du BMI de la population Belge, nous nous sommes basés sur les données rassemblées par le groupe d étude Ménage Belges (Panel Studie Belgische Huishoudens (PSBH) Universiteit Antwerpen) 1. L équipe PSBH a réalisé une enquête annuelle au cours de la période pour rassembler des informations concernant la longueur et le poids Population pour l analyse de l évolution des interventions bariatriques Pour l analyse de l évolution des interventions bariatriques, nous avons sélectionné une population parmi les membres MLOZ, en fonction de la présence de certains codes nomenclatures pouvant correspondre à une intervention bariatrique. Note: Il n y a pas de codes nomenclatures spécifiques pour la chirurgie bariatrique. C est pourquoi l on s est basé, pour la détection des interventions bariatriques, sur une série de codes nomenclatures, qui sont utilisés entre autres pour ces interventions. En plus des Scopinaros et des switches duodénaux, il est possible de distinguer l ensemble des interventions bariatriques sur base d une série de codes de nomenclature : Gastric Banding : Résection de l estomac ou grastroplastique de réduction sans interruption de la continuité Sleeve Gastrectomie : gastrectomie subtotale Gastric Bypass : gastrectomie totale avec anastomose oesophagojéjunale ou gastrectomie subtotale avec restauration du transit, par interposition d un segment intestinal Bypass Jejuno-ileale : Duodeno-jéjunostomie Scopinaro et switch duodénal : gastrectomie totale avec avec anastomose oesophagojéjunale ou gastrectomie subtotale avec restauration du transit par interposition d un segment intestinal : Cholecystectomie simple associée e.a. à Le PSBH a démarré en 1990 comme un projet faisant partie du programme d impulsion à la Recherche Sociale du Ministère Fédéral de la Politique Scientifique (actuellement Services Fédéraux des Affaires Scientifiques, Techniques et Culturelles). Cette mission a été confiée aux universités d Anvers et de Liège. En 1991 les participants consultés des experts belges et étrangers pour connaître leur avis concernant les thèmes à étudier et ont sur base d une enquête pilote, des questionnaires et une approche en matière d organisation ont été mises au point. L équipe de Liège a développé son propre réseau d interviewers, tandis que l équipe d Anvers a collaboré avec le réseau des interviewers de l ISPO (KULeuven). Il s agissait d une équipe d environ 250 interviewers très qualifiés. En 1992, il y a eu une première vague d enquêtes (plus de 4439 ménages ont été interviewers (11000 personnes au total). Depuis lors, les personnes de cet échantillon de base sont chaque année interviewers à nouveau (éventuellement dans le contexte de leur nouveau ménage).chaque vague d enquêtes résulte dans environ 400 variables au niveau du ménage et dans environ 800 variables sur le plan individuel. Les sujets abordés sont : la démographie, la composition du ménage, l éducation, l activité professionnelle, l occupation, le revenu, les subsides, les dépenses, le bien-être, la santé, la participation social, l utilisation du temps, les valeurs, les relations, le schéma de comportement dicté par le rôle sociale, le logement, la migration et la mobilité. Des mesures ont évidemment été prises pour garantir l anonymat des personnes qui répondent à l enquête. L onzième et dernière enquête a eu lieu en 14 18/03/2010

15 Pour des raisons pratiques, nous n utilisons pas les codes de nomenclature dans notre analyse, mais le nom de l intervention bariatrique auquel le code correspond. Etant donné que le bypass jéjuno-iléal n a été réalisé qu un nombre de fois limité (30 fois) au cours de la période , cette intervention n a pas été reprise pour la suite de notre analyse, d autant plus qu il y a encore peu d indications pour ce type d 15 18/03/2010

16 Nous avons identifié 8 catégories d âge dans cette population à étudier. 1 = x < 18 a. 2 = 18 a. < x < 31 a. 3 = 30 a. < x < 41 a. 4 = 40 a. < x < 51 a. 5 = 50 a. < x < 61 a. 6 = 60 a. < x < 71 a. 7 = 70 a. < x < 81 a. 8 = x > 80 a. Notre sélection est composée tant d hommes que de femmes : 1 = hommes 2 = femmes 1.7. EVOLUTION DU BMI DE LA POPULATION BELGE Sur base des données relatives à la longueur et au poids, données rassemblées par l équipe PSBH, nous avons calculé le BMI, pour arriver aux constatations suivantes : Lorsque nous prenons en considération les deux sexes et toutes les catégories d âge, la répartition en pourcentage de la population en fonction de la classification semble avoir légèrement changé au cours de la période Il y a une diminution du pourcentage de personnes dont le poids est normal, tandis que le pourcentage des personnes présentant une corpulence ou une obésité de la classe 1 semble avoir augmenté. Le pourcentage des personnes présentant une obésité de classe 2 et 3 ne semble toutefois pas avoir 16 18/03/2010

17 80,00% 70,00% 60,00% 50,00% 40,00% 30,00% A) Poids insuffisant B) Poids normal C) Surcharge pondérale D) Obésité (Classe 1) E) Obésité (Classe 2) F) Obésité extrême (Classe 3) Linear (B) Poids normal) Linear (C) Surcharge pondérale) Linear (D) Obésité (Classe 1)) 20,00% 10,00% 0,00% Figure 1: Evolution de la répartition en pourcentage de la population (toutes les catégories d âge et les 2 sexes) en fonction de la classification BMI présentée par le groupe d experts NIH au cours de la période /03/2010

18 10,00% 9,00% 8,00% 7,00% 6,00% 5,00% 4,00% 3,00% A) Poids insuffisant B) Poids normal C) Surcharge pondérale D) Obésité (Classe 1) E) Obésité (Classe 2) F) Obésité extrême (Classe 3) Linear (B) Poids normal) Linear (C) Surcharge pondérale) Linear (D) Obésité (Classe 1)) Linear (E) Obésité (Classe 2)) Linear (F) Obésité extrême (Classe 3)) 2,00% 1,00% 0,00% Figure 2: Focus sur l évolution de la part en pourcentage des personnes présentant une obésité en fonction de la classification BMI présentée par le groupe des experts NIH pour la période /03/2010

19 Dans cette même ligne de l évolution de la répartition du pourcentage de la population en fonction de la classification BMI, le BMI moyen a augmenté au cours de la période , pour les deux sexes. (Tableau 2). BMI moyen Année de l étude Hommes Femmes Hommes & Femmes ,2 24,0 24, ,2 24,1 24, ,3 24,1 24, ,4 24,2 24, ,4 24,2 24,8 Tableau 2: BMI moyen par an au cours de la période L on pourrait ajouter une moyenne par catégorie d âge et par année, mais il me semble que cela prêterait à confusion, étant donné que l augmentation au cours des années n est pas consistante pour toutes les catégories d 19 18/03/2010

20 En nous limitant aux catégories d âge qui entrent en considération pour une intervention bariatrique en fonction du consensus NIH 1991 (les personnes présentant une obésité morbide (un BMI de >40 kg/m2 ou un BMI d au moins 35 kg/m2 en combinaison avec au moins une co-morbidité) entrent en considération pour une intervention chirurgicale à condition d avoir plus de 18 ans et moins de 60 ans et de ne pas être atteintes par une affection psychiatrique grave). Nos constatations pour l ensemble de la population restent valables : - Le pourcentage des personnes dont le poids est normal diminue; - Le pourcentage des personnes présentant une corpulence ou une obésité augmente ; - Le pourcentage des personnes présentant une obésité de classe 2 et 3 ne change pour ainsi dire pas. Note: Les 2 dernières catégories sont les catégories entrant éventuellement en considération pour une intervention bariatrique. 80,00% 70,00% 60,00% 50,00% 40,00% 30,00% A) Poids insuffisant B) Poids normal C) Surcharge pondérale D) Obésité (Classe 1) E) Obésité (Classe 2) F) Obésité extrême (Classe 3) Linear (B) Poids normal) Linear (C) Surcharge pondérale) Linear (D) Obésité (Classe 1)) 20,00% 10,00% 0,00% Ja Figure 3: Evolution de la répartition en pourcentage de la population (les deux sexes, mais uniquement les catégories d âge qui entrent en considération pour la chirurgie bariatrique) au cours de la période en fonction de la classification BMI, présentée par le groupe d experts 20 18/03/2010

21 Le BMI moyen n est pas identique pour les hommes et les femmes (Tableau 2). A la Figure 4, nous essayons de voir s il y a également des différences entre les hommes et les femmes en ce qui concerne la répartition en pourcentage de la population pour la classification BMI au cours de la période Nous étudions en outre les différences entre les différentes catégories d âge. Hommes Femmes Catégorie d âge 18 à 30 ans 80,00% 80,00% 70,00% 70,00% 60,00% 60,00% 50,00% 50,00% 40,00% 40,00% 30,00% 30,00% 20,00% 20,00% 10,00% 10,00% 0,00% ,00% Catégorie d âge 31 à 40 ans 80,00% 80,00% 70,00% 70,00% 60,00% 60,00% 50,00% 50,00% 40,00% 40,00% 30,00% 30,00% 20,00% 20,00% 10,00% 10,00% 0,00% ,00% Catégorie d âge 41 à 50 ans 80,00% 80,00% 70,00% 70,00% 60,00% 60,00% 50,00% 50,00% 40,00% 40,00% 30,00% 30,00% 20,00% 20,00% 10,00% 10,00% 0,00% ,00% /03/2010

22 Catégorie d âge 51 à 60 ans 80,00% 80,00% 70,00% 70,00% 60,00% 60,00% 50,00% 50,00% 40,00% 40,00% 30,00% 30,00% 20,00% 20,00% 10,00% 10,00% 0,00% ,00% Figure 4: Par sexe et par catégorie d âge, la répartition en pourcentage de la population qui sur base de son âge entre en considération pour une chirurgie bariatrique, compte tenu de la classification BMI. (Même légende que pour la Figure 3) Il appert de la Figure 4 que la répartition en pourcentage de la population au niveau de la classification BMI est réellement différente de sexe en sexe. En effet, dans chacune des catégories d âge, le pourcentage des hommes présentant une corpulence ou une obésité de classe 1 est nettement plus élevé que chez les femmes. En ce qui concerne la différence entre les différentes catégories d âge, nous constatons chez les deux sexes une augmentation du nombre de personnes corpulentes et obèses EVOLUTION DANS LE TEMPS DU NOMBRE D INTERVENTIONS BARIATRIQUES CHEZ LES MEMBRES MLOZ Globalement A la Figure 5, vous pouvez voir que le Gastric Banding est l opération la plus fréquente du groupe des interventions bariatriques possibles. Le Gastric Banding est d ailleurs une intervention avec un code nomenclature (241544) qui n est utilisé quasiment que pour cette intervention bariatrique. En d autres termes pour le Gastric Banding, il y a très peu de doutes concernant la nature réelle de l intervention 22 18/03/2010

23 Gastric Banding Gastric Bypass Jejuno-ileale bypass Scopinaro/Duodenale Switch Sleeve Figure 5: Le nombre absolu d interventions bariatriques au cours de la période Etant donné que le bypass jéjuno-iléal n a été exécuté qu un nombre de fois limité au cours de la période (que 30 fois) et qu il y a en outre peu d indications concernant cette intervention, nous avons préféré ne pas tenir compte de cette intervention pour la suite de notre 23 18/03/2010

24 Les interventions bariatriques sont plus souvent réalisées chez les femmes que chez les hommes (Figure 6), ce qui va a l encontre des différences en BMI constatées entre les hommes et les femmes, qui font apparaître que le pourcentage de corpulence ou d obésité est plus élevé chez les hommes que chez les femmes. En plus des valeurs BMI, il y a donc vraisemblablement d autres facteurs (par exemple des facteurs esthétiques) qui ont une influence sur l exécution ou non d une intervention bariatrique. 120,00% 100,00% 80,00% 60,00% ,00% 20,00% 0,00% Gastric Banding Gastric Bypass Scopinaro/Duodenale Switch Sleeve Figure 6: Le pourcentage des deux sexes par type d intervention bariatrique au cours de la période (1 = hommes; 2 = 24 18/03/2010

25 Sleeve Scopinaro/Switch Duodénal Gastric Bypass Gastric Banding Figure 7: Evolution du nombre absolu des interventions bariatriques au cours de la période L augmentation limitée du pourcentage des personnes présentant une obésité de classe 2 ou 3 (Figure 2) ne suffit pas à expliquer l augmentation du nombre absolu des interventions bariatriques, tel que représenté à la Figure 7. Faut-il en déduire que des interventions bariatriques sont réalisées chez des personnes ne répondant pas aux conditions? Ou: Y a t il au sein du groupe de personnes répondant aux conditions encore suffisamment de marge de manoeuvre pour justifier une telle croissance du nombre des interventions bariatriques? Une simulation limitée nous a permis de calculer le nombre des interventions bariatriques auxquels nous pouvions nous attendre en fonction du pourcentage des personnes présentant un BMI > 40. Note 1: Les personnes présentant un 35 < BMI < 40 n ont pas été intégrées dans la simulation, étant donné que nous n avons aucune idée de l absence ou de la présence de co-morbidité. Note 2: Des personnes présentant un BMI > 40, certaines n entreront pas en considération pour une chirurgie bariatrique. Les résultats de la simulation sont donc à prendre avec un grain de 25 18/03/2010

26 Année de la mesure Pourcentage BMI > 40 parmi les personnes interrogées par le PSBH (1) Importance de la population Belge en 2003 (2) Pourcenta ge de la population Belge affiliée au ML (3) Nombre attendu d interventions bariatriques chez les membres ML (4) = (1)*(2)*(3) Nombre effectif d interventions bariatriques chez les affiliés ML (5) Nombre effectivement réalisé / attendu (%)((5)/(4)) ,50% , ,41 495,00 5,94% ,44% , ,74 497,00 6,74% ,56% , ,22 516,00 5,53% ,55% , ,81 553,00 5,99% ,46% , ,91 612,00 7,97% Tableau 3: Simulation du nombre des interventions bariatriques à prévoir en fonction du BMI Il appert de la simulation qu il y a encore pas mal de marge de manœuvre au sein du groupe de personnes présentant un BMI > 40 pour justifier la croissance actuelle du nombre des interventions bariatriques. Il y aura d ailleurs toujours une marge pour l exécution de ce type d intervention dans le futur, même en l absence d une augmentation du pourcentage de ces personnes au niveau de la population totale. L exécution d interventions bariatriques peut être stimulée par le demandeur (le patient), ou par celui qui offre le service = le prestataire. Le moment est venu pour les autorités de se prononcer clairement sur la répartition des budgets entre les initiatives de prévention et des initiatives qui interviennent à un stade plus tardif du processus de l 26 18/03/2010

27 Par type d intervention Gastric Banding La population chez qui un Gastric Banding est réalisé, est une population plutôt jeune (Figure 8). conformément au consensus atteint par le groupe d experts du NIH, la plupart des interventions de Gastric Banding sont réalisées chez une population entre 18 et 60 ans (catégorie d âge 2 à 5) Gastric Banding Figure 8: Le nombre absolu des Gastric Bandings par catégorie d âge au cours de la période 27 18/03/2010

28 Un point qui nous intéresse plus particulièrement, est celui de l évolution du nombre absolu de Gastric Bandings. Nous étudions cette évolution au cours de la période (Figure 9). Le nombre absolu de Gastric Bandings augmente au cours de cette période. En 2003, nous avons même constaté une très forte augmentation du nombre de Gastric Bandings Gastric Banding Figure 9: Evolution du nombre absolu de Gastric Bandings de 1997 à 28 18/03/2010

29 Si nous mettons cette même évolution en corrélation avec les différentes catégories d âge, il apparaît clairement que les Gastric Bandings touchent toujours une population jeune (Figure 10) Gastric Banding Figure 10: Evolution du nombre absolu des Gastric Bandings par catégorie d âge de 1997 à 29 18/03/2010

30 Gastric Bypass Les Gastric Bypasses semblent être moins liés à l âge (Figure 10). Ce code de nomenclature est donc vraisemblablement utilisé également pour d autres indications que l obésité Gastric Bypass Figure 11: Le nombre absolu de Gastric Bypasses par catégorie d âge au cours de la période 1997 à 30 18/03/2010

31 Le nombre absolu de Gastric Bypasses a toutefois augmenté, comme celui des Gastric Bandings, au cours de la période 1997 à 2003 (Figure 12). En étudiant de plus près ce nombre par catégorie d âge, nous constatons qu au cours de la période 1997 à 2003, de plus en plus des personnes jeunes ont subi un Gastric Bypass (Figure 13). Ceci pourrait indiquer que l obésité devient une indication supplémentaire pour ce type d intervention (indication qui s ajoute à celle des cancers gastrointestinaux) Gastric Bypass Figure 12: Evolution du nombre absolu de Gastric Bypasses de 1997 à 31 18/03/2010

32 Gastric Bypass Figure 13: Evolution du nombre absolu des Gastric Bypasses par catégorie d âge de 1997 à 32 18/03/2010

33 Scopinaro et Switch duodénal La répartition du nombre de Scopinaros ou de switches duodénaux parmi les différentes catégories d âge ressemble à celle des Gastric Bandings. Les interventions sont plutôt réalisées chez une population jeune (Figure 15) Total Scopinaro/Switch Duodénal Figure 14: Le nombre absolu de Scopinaros et de switches duodénaux par catégorie d âge au cours de la période /03/2010

34 Tandis que le nombre de Gastric Bandings au cours de la période 1997 à 2003 a connu une augmentation supplémentaire en 2003, le nombre de Scopinaros et de switches duodénaux diminue de 1997 à Le dernier nombre diminue également en Une analyse approfondie des données de facturation à partir de 2003 devrait nous démontrer si cette diminution de nombre de Scopinaros et de switches duodénaux est fortuite ou s il s agit d une tendance (Scopinaro ou switch duodénal remplacé par des opérations de Gastric Bandings) Total Scopinaro/Switch Duodénal Figure 15: Evolution du nombre absolu de Scopinaros et de switches duodénaux de 1997 à 34 18/03/2010

35 Il ressort de la Figure 16 que l augmentation de ce type d intervention jusqu en 2002 et sa diminution en 2003 concerne surtout une population plus jeune Total Scopinaro/Switch Duodénal Figure 16: Evolution du nombre absolu de Scopinaros et de switches duodénaux par catégorie d âge de 1997 à 35 18/03/2010

36 Les sleeve gastrectomies Contrairement à ce qui se passe pour les interventions bariatriques déjà abordées, cette intervention des sleeves gastrectomies touche plutôt une population plus âgée. Il y a donc deux possibilités : soit il y a d autres indications que l obésité qui influencent l évolution de la fréquence de cette intervention, soit l on opte plutôt pour une Sleeve Gastrectomie en cas d obésité à un âge plus élevé Sleeve Figure 17: Le nombre absolu des Sleeve gastrectomies par catégorie d âge au cours de la période /03/2010

37 Le nombre absolu des Sleeve gastrectomies n augmente pas systématiquement au cours de la période Il y a même plutôt une baisse (voir Figure 18) Sleeve Figure 18: Evolution du nombre absolu des Sleeve gastrectomies au cours de la période Compte tenu de l évolution dans le temps par catégorie d âge, la Figure 19 semble indiquer que la majorité des sleeves gastrectomies est réalisée chez une population plus âgée. La baisse de la fréquence de cette intervention se fera donc également principalement ressentir au niveau de cette catégorie d 37 18/03/2010

38 Sleeve Figure 19: Evolution du nombre absolu de Sleeve gastrectomies par catégorie d âge de /03/2010

39 1.9. CONCLUSION Nos conclusions sont les suivantes pour la période 1997 à 2003: - Le BMI moyen de la population belge a tendance à augmenter tant chez les hommes que chez les femmes. - Le BMI moyen des hommes est plus élevé que celui des femmes. - Le pourcentage des hommes corpulents et des hommes présentant une obésité est plus élevé que le pourcentage des femmes présentant une surcharge pondérale ou une obésité. - La répartition en fonction de la classification de l obésité est influencée par l âge. - Le pourcentage des personnes corpulentes et obèses augmente au fur et à mesure que l âge augmente. - Il y a une augmentation de la plupart des interventions bariatriques, exception faite pour les Sleeves gastrectomies. Sur base de l évolution dans le temps des valeurs BMI de la population belge et de la plus grande notoriété des interventions bariatriques, on peut s attendre à une nouvelle croissance du nombre d interventions bariatriques. Lors de l interprétation des résultats de notre étude, il faut tenir compte de ce qui suit : - Le BMI de la population belge a été déduit des résultats d une enquête et ne résulte pas d une mesure du poids et de la longueur, sous la surveillance de scientifiques ; - Nous ne sommes pas certains que les personnes interrogées représentent un groupe représentatif en ce qui concerne les valeurs BMI de la population belge; - Nous nous sommes limités à l étude de l évolution du BMI, sans nous préoccuper de l évolution de la proportion tour de taille/tour de hanche ou du tour de la taille ; - Nous ne disposons pas d un enregistrement uniforme des interventions bariatriques (la fréquence de facturation des codes nomenclatures sélectionnés pourrait donc également être influencé par des évolutions en ce qui concerne la présence d autres affections gastro-intestinales) AVIS Malgré que l on qualifie de fléau l obésité, la Belgique ne mène aucune politique structurée contre l obésité (prévention ou traitement). Une approche horizontale de la problématique intégrant tant des programmes de prévention que de traitements, s impose. Il faudrait, en fonction du coût et de l effectivité fixer des priorités au niveau de l offre de soins aux personnes obèses. - Va-t-on mettre l accent sur la prévention de l obésité? - Préférons-nous le traitement de l obésité? - Ou faut-il se concentrer sur le traitement des cas de 39 18/03/2010

40 Effectivité? Interventions liées au mode de vie Cure Obésité Prévention Interventions pharmacologiques Chirurgie bariatrique Cure comorbidités obésité Coûts? Inspanning? Effort autorité publique Effort patient Pour pouvoir mesurer l effet de programmes de prévention et de traitement en cas d obésité et de corpulence, il serait certainement utile de systématiquement mesurer les paramètres pertinents de l évaluation des risques de santé dans le cadre d un échantillon représentatif. Il faudra d abord trouver des réponses aux questions suivantes : - Est-ce que le BMI est le seul paramètre pertinent? - Ou allons-nous également tenir compte de la distribution des graisses et allons-nous considérer la proportion Taille / Hanche ou le tour de taille comme paramètre pertinent? Afin d arriver à une bonne évaluation de tant les indications que la qualité (outcome), que le coût des interventions actuelles et futures en cas de corpulence ou d obésité, il est nécessaire d enregistrer ces interventions comme 40 18/03/2010

Gastric Bypass, Mini-Gastric Bypass et Sleeve Gastrectomy

Gastric Bypass, Mini-Gastric Bypass et Sleeve Gastrectomy Service de Chirurgie Viscérale Centre Hospitalier de Saint Malo Gastric Bypass, Mini-Gastric Bypass et Sleeve Gastrectomy Chère Patiente, Cher Patient, Vous devez être opéré(e) en raison de votre forte

Plus en détail

Chirurgie de l obésité. Ce qu il faut savoir avant de se décider!

Chirurgie de l obésité. Ce qu il faut savoir avant de se décider! Chirurgie de l obésité Ce qu il faut savoir avant de se décider! Consultez le site Internet de la HAS : www.has-sante.fr Vous y trouverez des informations complémentaires et des outils pour bien préparer

Plus en détail

Obésité et psoriasis Données actuelles et questions au spécialiste en nutrition

Obésité et psoriasis Données actuelles et questions au spécialiste en nutrition Obésité et psoriasis Données actuelles et questions au spécialiste en nutrition Emilie MONTASTIER, Carle PAUL Endocrinologie, Nutrition, Dermatologie Université Paul Sabatier, Hôpital Larrey UMR CNRS 5165,

Plus en détail

Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours

Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours Septembre 2011 Pourquoi repérer l excès de poids? Que faire chez les sujets ayant un âge physiologique avancé? Quand diagnostiquer

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Sport et alpha ANNEXES

Sport et alpha ANNEXES Sport et alpha ANNEXES Edition 2013 TABLE DES MATIERES Table des matières 1 Alimentation 2 Boire, Boire, Boire... 2 Et à l approche des «20 km de Bruxelles»? 3 Et pendant l épreuve? 3 Stretching 4 Avant

Plus en détail

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie DANIEL RIGAUD CHU de Dijon 46 Obésité : définition L obésité est définie comme un excès de masse grasse associée à un surcroît

Plus en détail

LA CHOLÉCYSTECTOMIE PAR LAPAROSCOPIE

LA CHOLÉCYSTECTOMIE PAR LAPAROSCOPIE LA CHOLÉCYSTECTOMIE PAR LAPAROSCOPIE Une technique chirurgicale Pour vous, pour la vie Qu est-ce que la cholécystectomie? C est l intervention chirurgicale pratiquée pour enlever la vésicule biliaire.

Plus en détail

Mieux informé sur la maladie de reflux

Mieux informé sur la maladie de reflux Information destinée aux patients Mieux informé sur la maladie de reflux Les médicaments à l arc-en-ciel Mise à jour de l'information: septembre 2013 «Maladie de reflux» Maladie de reflux La maladie de

Plus en détail

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 %

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 % 24 L eau est le principal constituant du corps humain. La quantité moyenne d eau contenue dans un organisme adulte est de 65 %, ce qui correspond à environ 45 litres d eau pour une personne de 70 kilogrammes.

Plus en détail

LA CHIRURGIE BARIATRIQUE Aspects techniques

LA CHIRURGIE BARIATRIQUE Aspects techniques LA CHIRURGIE BARIATRIQUE Aspects techniques Dr D.Nocca, Dr C. de Seguin de Hons,Dr V.Salsano, Dr PM.Blanc, Dr E.Deneve, Dr S.Faure, Dr R.Altwegg, Dr M.Veyrac, Dr P.Bauret, Dr JC Valats, Pr D.Larrey, V.Harivel,

Plus en détail

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES Première Journée du Centre Intégré Nord Francilien de prise en charge de l obésité de l adulte et de l enfant REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

Plus en détail

REMBOURSEMENTS DES MUTUALITES DES PRESTATIONS DU DIETETICIEN

REMBOURSEMENTS DES MUTUALITES DES PRESTATIONS DU DIETETICIEN REMBOURSEMENTS DES MUTUALITES DES PRESTATIONS DU DIETETICIEN En Belgique, chaque mutuelle est libre de choisir sa "politique de remboursement". Tout dépend donc de la mutualité à laquelle vous (votre patient)

Plus en détail

Information pour le patient

Information pour le patient Information pour le patient Plus de qualité de vie avec des implants dentaires SWISS PRECISION AND INNOVATION. 1 Table des matières Quelle est l importance des dents pour notre qualité de vie? 4 Qu est-ce

Plus en détail

schémas du by-pass gastrique pour obésité morbide

schémas du by-pass gastrique pour obésité morbide Femme de 58 ans, opérée d un by-pass gastrique 2 ans auparavant. Depuis 10jours, nausées et vomissements. Quels sont les éléments sémiologiques significatifs à retenir sur ls images scanographiques après

Plus en détail

Informations sur la chirurgie de l obésité

Informations sur la chirurgie de l obésité Service de chirurgie digestive du CHR de la Citadelle Informations sur la chirurgie de l obésité Pour être en bonne santé, il faut manger sainement et bouger. La perte de poids suivra. La chirurgie n est

Plus en détail

Le Data WareHouse à l INAMI Exploitation des données

Le Data WareHouse à l INAMI Exploitation des données www.coopami.org Le Data WareHouse à l INAMI Exploitation des données TUNIS 17 décembre 2013 Michel Vigneul Conseiller Actuaire PLAN de l exposé : Partie 1 : Contexte général du système de remboursement

Plus en détail

Le traitement en effet est, au début, une épreuve pour tout le monde : la malade d abord, les parents ensuite et même les thérapeutes.

Le traitement en effet est, au début, une épreuve pour tout le monde : la malade d abord, les parents ensuite et même les thérapeutes. Les troubles du comportement alimentaire (TCA) sont l expression d un mal-être et d un manque de confiance en soi. Anorexie et boulimie sont des maladies douloureuses et il faut du temps pour s en sortir.

Plus en détail

«Peut-on jeûner sans risque pour la santé?»

«Peut-on jeûner sans risque pour la santé?» Le FIGARO du 21/10/2013, page 13 : Cet article est un document culturel qui témoigne à quel degré l establishment médical français ignore le jeûne. À mettre au frigo, pour le ressortir le jour où l'essai

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

Le VIH et votre apparence physique

Le VIH et votre apparence physique Le VIH et votre apparence physique Le VIH et votre apparence physique Les personnes séropositives subissent-elles souvent des changements de l apparence physique? Il est difficile de dire avec exactitude

Plus en détail

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE

Plus en détail

Brûlures d estomac. Mieux les comprendre pour mieux les soulager

Brûlures d estomac. Mieux les comprendre pour mieux les soulager Brûlures d estomac Mieux les comprendre pour mieux les soulager Définition et causes Brûlures d estomac Mieux les comprendre pour mieux les soulager Vous arrive-t-il de ressentir une douleur à l estomac

Plus en détail

ntred 2007 Résultats de l étude Description des personnes diabétiques

ntred 2007 Résultats de l étude Description des personnes diabétiques Résultats de l étude ntred 2007 EÉCHANTILLON NATIONAL TÉMOIN REPRÉSENTATIF DES PERSONNES DIABÉTIQUES Le diabète est une maladie chronique de plus en plus fréquente, qui touche en France plus de 2 millions

Plus en détail

Informations sur le cancer de l intestin

Informations sur le cancer de l intestin Informations sur le cancer de l intestin Le cancer de l intestin fait partie des affections malignes les plus fréquentes et représente la deuxième cause de mortalité par cancer en Suisse. Cette maladie

Plus en détail

LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE

LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE Jean-Paul BLANC Diététicien-Nutritionniste Neuilly sur Seine www.cabinet-de-nutrition-et-dietetique.eu LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE Au cours de la dernière décennie

Plus en détail

da Vinci Pontage gastrique

da Vinci Pontage gastrique da Vinci Pontage gastrique Une nouvelle approche de la chirurgie bariatrique Êtes-vous intéressé par la dernière option de traitement de l'obésité? Votre docteur peut vous proposer une nouvelle procédure

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

La chirurgie bariatrique est actuellement reconnue comme une procédure

La chirurgie bariatrique est actuellement reconnue comme une procédure REVUES GENERALES 25 A. SALLE Département d Endocrinologie, Diabétologie, Nutrition, CHU, ANGERS. La chirurgie bariatrique est actuellement le traitement de choix de l obésité morbide. Cette chirurgie n

Plus en détail

Une vision d avenir. Il était deux petits navires. Mise en contexte. Rapport Perrault. Forum des générations (2004) En bref...

Une vision d avenir. Il était deux petits navires. Mise en contexte. Rapport Perrault. Forum des générations (2004) En bref... Une vision d avenir Il était deux petits navires Alain Poirier, directeur national de santé publique et sous-ministre adjoint février 200 En bref... Mise en contexte Une mise en contexte Quelques données

Plus en détail

Le VIH et votre cœur

Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Que dois-je savoir au sujet de mon cœur? Les maladies cardiovasculaires représentent une des cause les plus courante de décès, elles incluent: les maladies coronariennes,

Plus en détail

Enquête publique sur les changements climatiques -------- Compléments aux graphiques

Enquête publique sur les changements climatiques -------- Compléments aux graphiques Enquête publique sur les changements climatiques -------- Compléments aux graphiques Les résultats de l enquête sont analysés d après le nombre de variables explicatives pouvant influencer le comportement,

Plus en détail

Carlo Diederich Directeur Santé&Spa. Tél. + 352 23 666-801 / c.diederich@mondorf.lu

Carlo Diederich Directeur Santé&Spa. Tél. + 352 23 666-801 / c.diederich@mondorf.lu Carlo Diederich Directeur Santé&Spa Tél. + 352 23 666-801 / c.diederich@mondorf.lu Mondorf Healthcare at work Nouveau service destiné aux entreprises en collaboration avec les Services de Médecine du Travail

Plus en détail

QUI PEUT CONTRACTER LA FA?

QUI PEUT CONTRACTER LA FA? MODULE 1 : COMPRENDRE LA FIBRILLATION AURICULAIRE 16 QUI PEUT CONTRACTER LA FA? La FA est plus fréquente chez les personnes âgées. Par contre, la FA dite «isolée» (c.-à-d. sans qu il y ait de maladie du

Plus en détail

L'Obésité : une épidémie?

L'Obésité : une épidémie? Communiqué de presse 5 mars 2014 L'Obésité : une épidémie? Résultats de l'étude MGEN «Habitudes de vie et surpoids» 3 Français sur 4 se jugent en bonne santé, 1 sur 2 est en surpoids, 16% sont obèses 2/3

Plus en détail

L arthrose, ses maux si on en parlait!

L arthrose, ses maux si on en parlait! REF 27912016 INFORMER UPSA BROCH ARTHROSE V2 08-12.indd 2 30/08/12 11:48 Qu est-ce que l arthrose? L arthrose est une maladie courante des articulations dont la fréquence augmente avec l âge. C est une

Plus en détail

I. Une nouvelle loi anti-discrimination

I. Une nouvelle loi anti-discrimination Extrait du Bulletin de Liaison Le Défi n 17, LHFB, Juillet 2004 Discriminations et assurances ; les apports de la Loi du 25 février 2003 et le rôle du Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre

Plus en détail

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre insuffisance cardiaque Vivre avec une insuffisance cardiaque Décembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

N.-B. 18 à 34 24,3 28,1 20,1 24,4. 35 à 54 36,7 23,0 31,6 49,3 55 à 64 18,7 18,7 21,3 16,9 65 et plus 20,3 30,2 26,9 9,4

N.-B. 18 à 34 24,3 28,1 20,1 24,4. 35 à 54 36,7 23,0 31,6 49,3 55 à 64 18,7 18,7 21,3 16,9 65 et plus 20,3 30,2 26,9 9,4 Profil démographique 1 18 à 34 24,3 28,1 20,1 24,4 Groupe d âge 35 à 54 36,7 23,0 31,6 49,3 55 à 64 18,7 18,7 21,3 16,9 65 et plus 20,3 30,2 26,9 9,4 Sexe Niveau de scolarité Homme 48,0 40,5 47,8 52,3

Plus en détail

LA CHIRURGIE BARIATRIQUE ET LA GROSSESSE

LA CHIRURGIE BARIATRIQUE ET LA GROSSESSE Université d Angers, UFR des sciences Médicales, Ecole de Sages-Femmes René ROUCHY, Diplôme d Etat de Sage-Femme LA CHIRURGIE BARIATRIQUE ET LA GROSSESSE Etude rétrospective réalisée au CHU d Angers. Soutenue

Plus en détail

Satisfaction des stagiaires de BRUXELLES FORMATION Résultats 2013

Satisfaction des stagiaires de BRUXELLES FORMATION Résultats 2013 Satisfaction des stagiaires de BRUXELLES FORMATION Résultats 2013 Cahier méthodologique, tableau récapitulatif 2009-2013 et Matrices importance/performance Mars 2014 Service Études et Statistiques Table

Plus en détail

SANTÉ. E-BOOK équilibre. stop. cholesterol diabete hypertension. Réduire le cholestérol, l hypertension et le diabète SANS MEDICAMENT!

SANTÉ. E-BOOK équilibre. stop. cholesterol diabete hypertension. Réduire le cholestérol, l hypertension et le diabète SANS MEDICAMENT! SANTÉ stop cholesterol diabete hypertension E-BOOK équilibre Réduire le cholestérol, l hypertension et le diabète SANS MEDICAMENT! un peu d histoire... Il y a 200 ans, un Français faisait en moyenne entre

Plus en détail

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Diabète Type 2 Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Épidémiologie 90% de tous les cas de diabètes Environ 1 personne sur 20 est atteinte Diabète gras Facteur de risque majeur pour les

Plus en détail

APS résumé partie III

APS résumé partie III 1 APS résumé partie III Les outils d évaluation de l activité physique Le but est de quantifier/ évaluer les activités physiques habituelles (non-structurées).on a plusieurs méthodes : - Indirectes (subjectives)

Plus en détail

L INSUFFISANCE CARDIAQUE

L INSUFFISANCE CARDIAQUE L INSUFFISANCE CARDIAQUE EXISTE-T-IL DES TRAITEMENTS À BASE DE CELLULES SOUCHES POUR L INSUFFISANCE CARDIAQUE? Bien qu aucun traitement à base de cellules souches pour l insuffisance cardiaque n ait encore

Plus en détail

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines Juillet 2010 Mise à jour Septembre 2010 1 Le rapport complet

Plus en détail

Infestation par Dipylidium caninum,

Infestation par Dipylidium caninum, Fiche technique n 24 Infestation par Dipylidium caninum, le téniasis félin à Dipylidium Parmi tous les vers qui peuvent infester le chat, Dipylidium caninum est un parasite fréquemment rencontré dans le

Plus en détail

Quelle est l influence d une réduction des prestations d 1/5, via le crédit-temps et l interruption de carrière, sur le revenu du ménage?

Quelle est l influence d une réduction des prestations d 1/5, via le crédit-temps et l interruption de carrière, sur le revenu du ménage? Etudes Quelle est l influence d une réduction des prestations d 1/5, via le crédit-temps et l interruption de carrière, sur le revenu du ménage? Table des matières Introduction...7 Objectif, méthodologie

Plus en détail

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. Bisolax 5 mg comprimés enrobés Bisacodyl

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. Bisolax 5 mg comprimés enrobés Bisacodyl NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Bisolax 5 mg comprimés enrobés Bisacodyl Veuillez lire attentivement cette notice avant d utiliser ce médicament. Elle contient des informations importante s pour

Plus en détail

E-COMMERCE VERS UNE DÉFINITION INTERNATIONALE ET DES INDICATEURS STATISTIQUES COMPARABLES AU NIVEAU INTERNATIONAL

E-COMMERCE VERS UNE DÉFINITION INTERNATIONALE ET DES INDICATEURS STATISTIQUES COMPARABLES AU NIVEAU INTERNATIONAL E-COMMERCE VERS UNE DÉFINITION INTERNATIONALE ET DES INDICATEURS STATISTIQUES COMPARABLES AU NIVEAU INTERNATIONAL Bill Pattinson Division de la politique de l information, de l informatique et de la communication

Plus en détail

Table des matières Introduction Chapitre*1*:*De*la*matière*sérieuse Chapitre*2*:*Clair*comme*de*l eau*de*roche

Table des matières Introduction Chapitre*1*:*De*la*matière*sérieuse Chapitre*2*:*Clair*comme*de*l eau*de*roche Table des matières Introduction! *! Chapitre*1*:*De*la*matière*sérieuse! 1.1!Les!matériaux! 1.2!Solides,!liquides!et!gaz 1.3!Gaspiller!de!l énergie! 1.4!Le!carburant!du!corps! Chapitre*2*:*Clair*comme*de*l

Plus en détail

Monitoring des données relatives au poids effectué par les services médicaux scolaires des villes de Bâle, Berne et Zurich

Monitoring des données relatives au poids effectué par les services médicaux scolaires des villes de Bâle, Berne et Zurich Promotion Santé Suisse Editorial Feuille d information 1 Les données de poids de plus de 13 000 enfants et adolescents dans les villes suisses de, et ont été collectées pour l année scolaire 2012/2013

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

Année de parution 2 numéro 2 avril-mai-juin 2004

Année de parution 2 numéro 2 avril-mai-juin 2004 ECRIT PERIODIQUE Autorisation de fermeture Gent X n BC 6739 België - Belgique PB PP Gent X BC 6739 CAAMI-info Année de parution 2 numéro 2 avril-mai-juin 2004 Editeur responsable: Joël LIVYNS, Administrateur

Plus en détail

Charte nutritionnelle

Charte nutritionnelle Charte nutritionnelle NOTRE MISSION : CONSTRUIRE ET PRESERVER LE CAPITAL SANTE L équilibre alimentaire est un enjeu majeur de santé publique. De ce contexte, Nutrisens s engage à maintenir et à renforcer

Plus en détail

Les personnes âgées et le système de santé : quelles sont les répercussions des multiples affections chroniques?

Les personnes âgées et le système de santé : quelles sont les répercussions des multiples affections chroniques? Janvier 2011 Les personnes âgées et le système de santé : quelles sont les répercussions des multiples affections chroniques? Introduction Les soins dispensés aux patients souffrant d affections chroniques

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

www.programmeaccord.org

www.programmeaccord.org LA DOULEUR, JE M EN OCCUPE! NUTRITION ET DOULEUR CHRONIQUE CHRONIQUE De nos jours, l importance d adopter de saines habitudes alimentaires ne fait plus aucun doute. De plus, il est très facile d obtenir

Plus en détail

Dépistage et gestion du diabète

Dépistage et gestion du diabète Dépistage et gestion du diabète Plateforme du diabète Table des matières > Dépistage du diabète 32 millions de diabétique en Europe... 5 Le diabète, ça n arrive pas qu aux autres 6 Les Mutualités Libres

Plus en détail

L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé

L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé Trousse d information L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé Novembre 2004 L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé L approche populationnelle

Plus en détail

Prévention des chutes

Prévention des chutes Notre mission Dispensateur de services de première ligne et de services spécialisés, le CSSS du Suroît a la responsabilité de maintenir et d améliorer la santé et le bien-être de la population de son territoire

Plus en détail

Diabète et exercice physique

Diabète et exercice physique excer.phys_062004 13-07-2004 10:52 Pagina 1 Diabète et exercice physique un service de excer.phys_062004 13-07-2004 10:52 Pagina 2 2 Diabète et exercice physique La présente brochure a pu être réalisée

Plus en détail

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Bisolax 5 mg comprimés enrobés. Bisacodyl

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Bisolax 5 mg comprimés enrobés. Bisacodyl NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR Bisolax 5 mg comprimés enrobés Bisacodyl Veuillez lire attentivement cette notice avant d utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour

Plus en détail

AVIS N 68 DU BUREAU DU CONSEIL DE L EGALITE DES CHANCES ENTRE HOMMES ET FEMMES DU 14 FEVRIER 2003, RELATIF AU TRAVAIL AUTORISÉ POUR LES PENSIONNÉS :

AVIS N 68 DU BUREAU DU CONSEIL DE L EGALITE DES CHANCES ENTRE HOMMES ET FEMMES DU 14 FEVRIER 2003, RELATIF AU TRAVAIL AUTORISÉ POUR LES PENSIONNÉS : AVIS N 68 DU BUREAU DU CONSEIL DE L EGALITE DES CHANCES ENTRE HOMMES ET FEMMES DU 14 FEVRIER 2003, RELATIF AU TRAVAIL AUTORISÉ POUR LES PENSIONNÉS : ÉLÉVATION DES PLAFONDS À PARTIR DU 1 ER JANVIER 2002

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

PROMOUVOIR «LE DIALOGUE INTERNE EN TANT QUE FACTEUR D AMÉLIORATION»

PROMOUVOIR «LE DIALOGUE INTERNE EN TANT QUE FACTEUR D AMÉLIORATION» PROMOUVOIR «LE DIALOGUE INTERNE EN TANT QUE FACTEUR D AMÉLIORATION» Février 2012 1. INTRODUCTION Depuis quelques années, la Justice s interroge sur la qualité de son fonctionnement. En novembre 2010, le

Plus en détail

LE FINANCEMENT DES HOPITAUX EN BELGIQUE. Prof. G. DURANT

LE FINANCEMENT DES HOPITAUX EN BELGIQUE. Prof. G. DURANT LE FINANCEMENT DES HOPITAUX EN BELGIQUE Prof. G. DURANT La Belgique (11 millions d habitants) est un pays fédéral. Le financement est organisé au niveau national sauf le financement des infrastructures

Plus en détail

Une famille, deux pensions

Une famille, deux pensions famille, deux pensions Susan Poulin Au cours du dernier quart de siècle, la proportion de familles composées de deux conjoints mariés ayant tous deux un emploi a augmenté de façon phénoménale. En 1994,

Plus en détail

FOTO - L OMNIBUS MENSUEL DE CROP LE NOUVEAU CROP-EXPRESS

FOTO - L OMNIBUS MENSUEL DE CROP LE NOUVEAU CROP-EXPRESS FOTO - L OMNIBUS MENSUEL DE CROP LE NOUVEAU CROP-EXPRESS 550, RUE SHERBROOKE OUEST MONTRÉAL (QUÉBEC) H3A 1B9 BUREAU 900 TOUR EST T 514 849-8086, POSTE 3064 Réflexions méthodologiques Depuis des années,

Plus en détail

COMMUNIQUÉ PRESSE CIM DATE 22/04/2015

COMMUNIQUÉ PRESSE CIM DATE 22/04/2015 COMMUNIQUÉ PRESSE CIM DATE 22/04/2015 Nouvelle étude CIM sur les habitudes de vision sur des nouveaux écrans Les Belges n ont jamais autant regardé de contenu TV. Le CIM, responsable pour les études d

Plus en détail

[EN FINIR AVEC LE REFLUX GASTRIQUE]

[EN FINIR AVEC LE REFLUX GASTRIQUE] 2 P age Sommaire Qu Est-Ce Que Le Reflux Gastrique?... 2 Les Aliments Responsables Du Reflux Gastrique... 5 Comment Prévenir Le Reflux Gastrique... 7 Des Remèdes Simples Pour Traiter Le Reflux Gastrique...

Plus en détail

La constipation occasionnelle chez l adulte

La constipation occasionnelle chez l adulte Laconstipationoccasionnellechezl adulte Laconstipationsedéfinitparladiminutiondelafréquencedessellesendessousde3parsemaine. Cette définition ne constitue pas une règle absolue, la fréquence des selles

Plus en détail

INNOVATION De la rééducation au sport santé. LPG crée le Neuro

INNOVATION De la rééducation au sport santé. LPG crée le Neuro INNOVATION De la rééducation au sport santé LPG crée le Neuro Physical Training! Bouger pour sa santé, une évidence pour les français? Bien que Faire du sport soit, chaque année, une des résolutions prioritaires

Plus en détail

Entremise: Cigna International Health Services BVBA - Plantin en Moretuslei 299 B 2140 Anvers POLICE D ASSURANCE COLLECTIVE N BCVR 8673

Entremise: Cigna International Health Services BVBA - Plantin en Moretuslei 299 B 2140 Anvers POLICE D ASSURANCE COLLECTIVE N BCVR 8673 Entremise: Cigna International Health Services BVBA - Plantin en Moretuslei 299 B 2140 Anvers POLICE D ASSURANCE COLLECTIVE N BCVR 8673 Contrat MALADIE COMPLEMENTAIRE - GROS RISQUES conclu entre L ASSOCIATION

Plus en détail

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique

Plus en détail

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE Introduction générale : L Homme, pour vivre, a besoin de se nourrir. La nutrition fait appel à différentes fonctions que sont l alimentation, la respiration

Plus en détail

Le cœur est compliqué et il est aussi un organe que travaille très fort (Heart Attack,

Le cœur est compliqué et il est aussi un organe que travaille très fort (Heart Attack, Le cœur est compliqué et il est aussi un organe que travaille très fort (Heart Attack, 2003), et c est la seule sorte de muscle qui peut se contracter régulièrement sans fatigue; tandis que les autres

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

Consommation de médicaments

Consommation de médicaments Consommation de médicaments Johan Van der Heyden Institut Scientifique de Santé Publique Direction Opérationnelle Santé publique et surveillance Rue J. Wytsman, 14 B - 1050 Bruxelles 02 / 642 57 26 E-mail

Plus en détail

Rapport sur la situation financière des institutions de prévoyance et des assureurs vie

Rapport sur la situation financière des institutions de prévoyance et des assureurs vie Rapport sur la situation financière des institutions de prévoyance et des assureurs vie Annexe 4 Enquête auprès des sociétés suisses d assurance sur la vie concernant l assurance collective dans la prévoyance

Plus en détail

LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE

LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE Le psoriasis est apparu longtemps comme une maladie de peau isolée mais des études épidémiologiques internationales ces dernières années ont

Plus en détail

Repenser notre façon d aborder les problèmes de poids : s inspirer d un nouveau paradigme. Fannie Dagenais, Dt.P., M.Sc.

Repenser notre façon d aborder les problèmes de poids : s inspirer d un nouveau paradigme. Fannie Dagenais, Dt.P., M.Sc. Repenser notre façon d aborder les problèmes de poids : s inspirer d un nouveau paradigme Fannie Dagenais, Dt.P., M.Sc. Un problème de santé publique inquiétant Au Québec: 73 % des femmes veulent maigrir

Plus en détail

Interface PC Vivago Ultra. Pro. Guide d'utilisation

Interface PC Vivago Ultra. Pro. Guide d'utilisation Interface PC Vivago Ultra Pro Guide d'utilisation Version 1.03 Configuration de l'interface PC Vivago Ultra Configuration requise Avant d'installer Vivago Ultra sur votre ordinateur assurez-vous que celui-ci

Plus en détail

MODÈLE CROP DE CALIBRATION DES PANELS WEB

MODÈLE CROP DE CALIBRATION DES PANELS WEB MODÈLE CROP DE CALIBRATION DES PANELS WEB 550, RUE SHERBROOKE OUEST MONTRÉAL (QUÉBEC) H3A 1B9 BUREAU 900 TOUR EST T 514 849-8086, POSTE 3064 WWW.CROP.CA Le Protocole CROP de calibration des panels en ligne

Plus en détail

Développement d une application pilote

Développement d une application pilote Développement d une application pilote Nutri-TIC Flora Massanella Principes Cette seconde phase vise à mettre en pratique les conclusions obtenues lors de la phase A. L application web Nutri- TIC a donc

Plus en détail

L ALCOOL ET LE CORPS HUMAIN

L ALCOOL ET LE CORPS HUMAIN L ALCOOL ET LE CORPS HUMAIN TABLE DES MATIÈRES Présentation 1 L alcool, différent des autres aliments 2 Différent au moment de l absorption 3 Différent au moment de l élimination 4 Différent dans les conséquences

Plus en détail

L équilibre alimentaire.

L équilibre alimentaire. L équilibre alimentaire. Une bonne nutrition est un incontestable facteur de bonne santé. Dans la médecine traditionnelle chinoise, certains aliments bien utilisés servent de remèdes pour prévenir et traiter

Plus en détail

Combien coûtent vos soins dentaires?

Combien coûtent vos soins dentaires? Combien coûtent vos soins dentaires? Enquête nationale MC sur les soins dentaires Alliance nationale des Mutualités chrétiennes 03-04-2014 Research & Development Bram Peters et Pauline van Cutsem Table

Plus en détail

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA Regards sur l éducation est un rapport annuel publié par l Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et portant sur

Plus en détail

L Organisation mondiale de la Santé (OMS) définit le surpoids comme un IMC égal ou supérieur à 25 l obésité comme un IMC égal ou supérieur à 30

L Organisation mondiale de la Santé (OMS) définit le surpoids comme un IMC égal ou supérieur à 25 l obésité comme un IMC égal ou supérieur à 30 Introduction L obésité est une maladie susceptible d entraîner de multiples complications altérant la qualité et l espérance de vie des patients. Sa fréquence est en augmentation et elle constitue désormais

Plus en détail

PIL Décembre 2009. Autres composants: acide tartrique, macrogol 4000, macrogol 1000, macrogol 400, butylhydroxyanisol.

PIL Décembre 2009. Autres composants: acide tartrique, macrogol 4000, macrogol 1000, macrogol 400, butylhydroxyanisol. Notice publique MOTILIUM Veuillez lire attentivement l intégralité de cette notice avant d utiliser ce médicament. Gardez cette notice, vous pourriez avoir besoin de la relire. Si vous avez d autres questions,

Plus en détail

Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas

Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas Prise de position de Caritas_mars 2011 Migration: un plus pour la Suisse En bref: Quel est l effet de

Plus en détail

Feuille 6 : Tests. Peut-on dire que l usine a respecté ses engagements? Faire un test d hypothèses pour y répondre.

Feuille 6 : Tests. Peut-on dire que l usine a respecté ses engagements? Faire un test d hypothèses pour y répondre. Université de Nantes Année 2013-2014 L3 Maths-Eco Feuille 6 : Tests Exercice 1 On cherche à connaître la température d ébullition µ, en degrés Celsius, d un certain liquide. On effectue 16 expériences

Plus en détail

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines

Plus en détail

Chirurgie bariatrique : que doit savoir un pharmacien?

Chirurgie bariatrique : que doit savoir un pharmacien? pharmacothérapie Chirurgie bariatrique : que doit savoir un pharmacien? Isabelle Giroux Résumé Objectifs : Revoir la littérature scientifique concernant les déficiences en vitamines et minéraux et les

Plus en détail

CENTRE DU DIABETE CLINIQUE SAINT-JEAN. Centre de traitement multidisciplinaire pour personnes diabétiques

CENTRE DU DIABETE CLINIQUE SAINT-JEAN. Centre de traitement multidisciplinaire pour personnes diabétiques CLINIQUE SAINT-JEAN Centre de traitement multidisciplinaire pour personnes diabétiques 1 Madame, Mademoiselle, Monsieur, Bienvenue au Centre du Diabète de la. Nous sommes un centre de traitement multidisciplinaire

Plus en détail

Certaines situations de trafic peuvent-elles provoquer un risque accru d hypoglycémie?

Certaines situations de trafic peuvent-elles provoquer un risque accru d hypoglycémie? P a g e 1 Comment savoir que vous présentez une hypoglycémie? La plupart des personnes diabétiques sentent rapidement lorsque leur taux de glycémie est trop bas (inférieur à 60 mg/dl). Les premiers symptômes

Plus en détail

Qui fait quoi sur internet?

Qui fait quoi sur internet? Ans Note d éducation permanente de l ASBL Fondation Travail-Université (FTU) N 2015 8, avril 2015 www.ftu.be/ep Qui fait quoi sur internet? Analyse des inégalités sociales dans l utilisation d internet

Plus en détail

Ligne directrice sur les simulations de crise à l intention des régimes de retraite assortis de dispositions à prestations déterminées

Ligne directrice sur les simulations de crise à l intention des régimes de retraite assortis de dispositions à prestations déterminées Ligne directrice Objet : Ligne directrice sur les simulations de crise à l intention des régimes de retraite assortis de dispositions à prestations déterminées Date : Introduction La simulation de crise

Plus en détail