DÉFINIR LES BESOINS DES POPULATIONS DÉFAVORISÉES

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "DÉFINIR LES BESOINS DES POPULATIONS DÉFAVORISÉES"

Transcription

1 DÉFINIR LES BESOINS DES POPULATIONS DÉFAVORISÉES NOTE TECHNIQUE AU DOCUMENT BANQUE DE DÉTAIL DE MASSE : COMMENT LES CAISSES D ÉPARGNE EN AFRIQUE, ASIE ET AMÉRIQUE LATINE PEUVENT FOURNIR DES SERVICES ADAPTÉS AUX BESOINS DES POPULATIONS DÉFAVORISÉES Travailler avec les caisses d épargne pour doubler le nombre de comptes d épargne parmi les populations défavorisées. Décembre 2011 RETAIL RÉGIONAL RESPONSABLE

2 2 DÉFINIR LES BESOINS DES POPULATIONS DÉFAVORISÉES Alors que les gammes de produits existantes intègrent déjà la plupart des composantes d un service en faveur des plus pauvres et qu il semble possible de les proposer à un prix abordable, elles doivent toutefois être adaptées pour répondre aux besoins des populations défavorisées. Permettre à ce segment de population de transférer des fonds et d effectuer des paiements sous forme électronique, notamment via la téléphonie mobiles, est la seule stratégie véritablement appréciable qui puisse permettre à nos membres d obtenir des résultats rapides. Auteurs : Piet Biemans et Stephen Peachey Contexte du document : Cette note s inscrit dans le cadre du programme du WSBI «Travailler avec les caisses d épargne pour doubler le nombre de comptes d épargne», financé par la Fondation Bill & Melinda Gates. Elle vise à partager les enseignements tirés du programme. Banques participantes : KPOSB Kenya, LPB Lesotho, PBU Uganda, SAPB South Africa, Sistema Fedecrédito El Salvador, Sonapost Burkina Faso, TPB Tanzania et VPSC Vietnam. Les auteurs remercient les banques participantes qui n ont pas ménagé leurs efforts pour remplir les deux questionnaires et répondre aux questions subséquentes.

3 NOTE TECHNIQUE 3 CARTOGRAPHIE DES PRODUITS POUR LA FOURNITURE DE SERVICES DESTINÉS AUX POPULATIONS DÉFAVORISÉES Le principal objectif de cette note est de formuler une approche susceptible de renforcer la stratégie d amélioration notable de l accès des populations défavorisées aux services financiers. Pour les cinq pays en développement africains les plus pauvres couverts par la présente étude (Burkina Faso, Kenya, Lesotho, Tanzanie et Ouganda), cela revient à effectuer une percée majeure sur le marché de masse non bancarisé (qui représente environ 60 % du total des ménages), d où une fantastique opportunité pour le secteur bancaire. Les populations de ces pays vivent avec l équivalent de 1 à 3 $ par jour et même si tous les habitants ne peuvent être considérés comme pauvres selon les définitions internationales, tous sont exposés à la pauvreté car la perte d un revenu d adulte dans ces foyers (même pour une courte période) peut faire passer toute la famille en-dessous du seuil de pauvreté de 2 $ par jour sur lequel se base la Fondation. Dans les deux pays les plus riches que couvre cette étude (El Salvador et le Vietnam), la fourchette de revenus en dollars est plus étendue (de 1 ou 2 $ par jour jusqu à environ 5 $ par jour) mais les caractéristiques sont les mêmes: revenus irréguliers et incertains, revenus vulnérables aux chocs, compromis sur les dépenses afin d équilibrer le budget de la famille et constitution de réserves à grand peine afin de faire face aux plus lourdes dépenses. Dans ces circonstances, «pauvre» n est peut-être pas le terme le plus juste techniquement, mais «précarité» réelle et chronique s appliquerait sans nul doute. Encore une fois, ces populations représentent la vaste majorité du marché des adultes exclus du système bancaire qui ont leur mot à dire sur les finances du ménage. Il s agit également, dans tous les pays, de clients au potentiel de croissance élevé pour les banques en mesure de leur offrir des services adaptés, car certains d entre eux parviendront à sortir de la pauvreté mais resteront fidèles à leur banque à mesure qu ils gravissent les échelons au sein du marché de masse. Ne pas garder longtemps sur soi les montants excédentaires périodiques mais irréguliers Envoyer et/ou recevoir de l argent à des/d amis ou de membres de la famille Accumuler ou bloquer des sommes plus conséquentes en vue d événements futurs attendus Transformer des montants irréguliers en flux de trésorerie périodiques mais irréguliers Interagir avec l économie formelle de manière limitée (sans perte de temps/d'argent) Avoir accès au crédit comme autre forme de protection du patrimoine et des dépenses importantes contre les chocs Comme il est mentionné dans le document de référence, les besoins financiers des personnes en situation de pauvreté et de précarité ne sont pas si différents de ceux des personnes mieux nanties ils doivent mettre leur argent en lieu sûr tant qu ils n en ont pas besoin, lisser leurs flux de liquidités, faire face aux urgences, mettre de l argent de côté pour satisfaire des besoins futurs déjà identifiés et parfois souscrire un emprunt pour protéger leur épargne. La différence concernant les personnes en situation de pauvreté ou de précarité est le degré d irrégularité de leur revenu, leur difficulté à couvrir leurs dépenses à l aide de ce revenu, l effet amplifié des chocs sur ce niveau de revenu et la difficulté de construire et de maintenir une épargne de sécurité à long terme.

4 4 DÉFINIR LES BESOINS DES POPULATIONS DÉFAVORISÉES Tout cela accroît leurs besoins de services financiers, mais ces besoins se manifestent étrangement, la plupart du temps de manière informelle ou semiofficielle, en dehors du circuit financier réglementé. Six besoins fondamentaux ont ainsi été définis pour ce marché cible: BESOIN N O 1 Ne pas garder longtemps sur soi les montants excédentaires récurrents mais irréguliers Ce besoin découle de l irrégularité chronique des revenus des ménages sur ce marché, où des semaines entières peuvent s écouler sans entrée d argent alors qu il faut continuer de nourrir la famille et de faire face aux urgences ainsi qu aux éventuelles dépenses exceptionnelles mais prévues (comme des frais médicaux ou scolaires). Dans ces circonstances, il est vital que l argent excédentaire puisse être facilement mis de côté et que cette épargne puisse être conservée en sécurité pendant une semaine ou deux. Il s agit autant d éviter des dépenses peu utiles en période d excédent que de permettre les dépenses utiles lorsqu elles sont nécessaires. On pourra ainsi envisager de mettre à l abri une partie des sommes excédentaires afin de couvrir des dépenses prévisibles. Dans cette perspective, les éléments dont il faut tenir compte pour élaborer une offre adaptée aux besoins de ce segment de clientèle sont les suivants : a. facilité d utilisation, et notamment rapidité d exécution des transactions et simplicité des processus, b. confiance totale en la possibilité de retirer les fonds à tout moment en cas de besoin, c. faible coût par cycle et possibilité de pouvoir compartimenter l épargne gratuitement grâce aux espèces, d. mais trop grande facilité à dépenser les espèces et à modifier la compartimentation de l épargne pour pouvoir réellement répondre aux besoins de sécurité financière des populations, e. importance accordée à la reconnaissance et à l acceptation en dépôt de toutes formes de revenus (transferts de personne à personne, virement de salaire ou dépôt de salaire en espèces, produit d une vente en espèces, dons, etc.), f. proximité géographique essentielle aux points a) et c) car seuls des services de proximité peuvent permettre le dépôt de liquidités et encourager l épargne à court terme. BESOIN N O 2 Envoyer de l argent à des amis/membres de la famille ou en recevoir de leur part Il semble que ce soit la solution privilégiée par les foyers en situation de pauvreté ou de précarité pour honorer leurs engagements en cas de décalage entre les entrées irrégulières de revenus et les sorties d argent imprévues (bien souvent avant de ponctionner l épargne à long terme). Il peut s agir également du versement plus ou moins régulier d une aide financière de la part de membres de la famille plus aisés. Localement, les dons de faible montant (inférieurs à 10 $) se font le plus souvent en argent comptant, mais sur les longues distances il est fait appel à la téléphonie mobile lorsque le service existe (à défaut, l argent voyage en taxi, en bus ou est transporté par des proches). Les éléments clés dont il faut tenir compte sont les suivants : a. certains de ces transferts d argent pourraient ne transiter que par des institutions financières, b. mais les transferts dont la contrepartie n est pas cliente d une institution financière doivent forcément sortir du circuit financier, à la source ou à destination, c. il est vital pour les acteurs d être certains que l argent arrivera à destination et qu une solution sera trouvée en cas de problème, d. la proximité géographique (voyager pour envoyer de l argent est onéreux et prend du temps) prend le pas sur le prix des transferts de longue distance, e. mais le marché est fragmenté et un mécanisme de virement à faible coût pour de petits montants permettrait de remplacer les dons en espèces de la main à la main à l échelle locale. BESOIN N O 3A Accumuler des sommes facilement utilisables à partir du surplus de liquidité Il s agit d une solution qui permet de lisser les flux de trésorerie du ménage sans dépendre de l aide financière accordée par les amis ou la famille. Les intermédiaires les plus courants sont les collecteurs d épargne (en Afrique de l Ouest et en Asie du Sud essentiellement) et les groupes d épargne (Afrique de l Est et du Sud). Les sociétés funéraires, plus fréquentes en Afrique du Sud, constituent un cas particulier : certains groupes épargnent ainsi dans le but de prêter de l argent et d optimiser leurs rendements. D autres conjuguent les différentes méthodes (p. ex., l argent gagné quotidiennement est confié à un collecteur ou à un groupe d épargne de cycle court pour constituer une somme suffisamment importante qui sera investie ensuite dans un véhicule à plus long terme, comme un groupe d épargne mensuel ou annuel, ou une société funéraire).

5 NOTE TECHNIQUE 5 Ces méthodes informelles ne sont pas fiables mais elles présentent l avantage de pouvoir s appliquer à de très faibles montants (moins d un dollar pour les plans d épargne à court terme et à haute fréquence d utilisation). Les éléments clés dont il faut tenir compte sont les suivants : a. l épargne doit se constituer électroniquement pour qu il soit possible d accumuler de faibles montants sans que les frais soient trop élevés, b. pour que les plus démunis puissent utiliser ce service, il est essentiel d imposer des règles sans se montrer rigide ; tout système prévoyant le prélèvement d un montant fixe à une date fixe est voué à l échec (l idée est d encourager le client à épargner, pas de le piéger), c. les avantages concurrentiels que peut présenter une institution financière telle qu une banque de détail de masse par rapport à des mécanismes informels de substitution sont la confiance qu elle inspire, son service client et la conservation en toute sécurité des documents, d. l objectif minimum est de récupérer la totalité des montants épargnés, tout au moins la première année (par la suite, on cherchera à générer des intérêts pour se protéger contre l inflation), e. des récompenses sous forme de jeux de hasard pour stimuler les rendements feraient de la concurrence à certains groupes d épargne par accumulation, mais permettraient de réduire les risques pour chaque dollar épargné. BESOIN N O 3B Bloquer une partie de ces sommes plus conséquentes en vue d événements futurs attendus Ce besoin est habituellement satisfait grâce à un dépôt à terme dans une banque mais il n existe rien d aussi sûr dans l économie informelle (le dispositif s y approchant le plus étant le financement à haut risque de prêts informels). Les éléments clés dont il faut tenir compte sont les suivants : a. le principal avantage concurrentiel d une banque de détail de masse est la certitude pour le client de pouvoir récupérer son capital (principal et intérêts), b. les faibles soldes doivent être autorisés, tout comme le blocage de fonds pour de courtes ou de longues périodes, c. le blocage de l épargne doit pouvoir être prolongé lorsque l on ne connait pas à l avance la durée d immobilisation, d. certaines banques font bénéficier leurs clients d offres incitatives pour le blocage de faibles montants sur une longue période, mais l épargne est plafonnée à 500 $ (pour éviter une invasion des clients haut de gamme qui ferait grimper les coûts de financement à long terme), e. les services d immobilisation sont très importants pour les clients défavorisés mais les aléas de leur situation financière font qu ils peuvent avoir besoin ponctuellement du pouvoir d achat que représentent les sommes mises de côté, sans pour autant vouloir retirer leurs dépôts, d où l intérêt pour eux d emprunter via le nantissement d un dépôt à terme (voir ci-dessous). BESOIN N O 4 Transformer des montants ponctuels en flux de trésorerie récurrents mais irréguliers Ce besoin concerne essentiellement de petits agriculteurs qui souhaitent pouvoir accéder aux revenus issus de leur récolte pendant une période donnée (jusqu à la prochaine récolte), tout en mettant en lieu sûr une partie de ces revenus pour répondre à des besoins définis tels que le paiement des intrants agricoles. Les éléments clés dont il faut tenir compte sont les suivants : a. la confiance joue un rôle capital si l argent doit être mis de côté pendant plusieurs mois et notamment la confiance en la possibilité de retirer les fonds, b. la capacité de compartimenter l épargne en mettant à l abri des sommes destinées à couvrir des besoins définis est également importante, d où la nécessité d augmenter les taux d intérêt (alors qu on les baisserait ou qu on les supprimerait sur des comptes de liquidité) et d imposer des pénalités pour retrait anticipé afin d aider les épargnants à faire preuve de discipline, c. les banques de détail de masse se doivent d autoriser les prêts sur dépôts pour de courtes périodes et à des taux relativement bas, afin d éviter aux épargnants de ponctionner leurs réserves. BESOIN N O 5 Interagir avec l économie formelle de manière limitée (sans perte de temps/d'argent) Ce besoin peut concerner à la fois la perception des revenus et le paiement des factures. En comparaison avec l ensemble du marché de masse, les mouvements au crédit sont relativement plus fréquents (du fait des aides sociales versées aux plus démunis et des transferts internationaux entrants) que les mouvements au débit (notamment dans les zones rurales où ils sont limités du fait de la faible électrification, de l absence d eau courante, etc.). Les règlements dans les commerces (sauf les grosses enseignes) se font généralement en espèces, en raison du caractère relativement informel du petit commerce dans certains pays en développement, mais également du fait de la rareté des TPV (terminaux points de vente).

6 6 DÉFINIR LES BESOINS DES POPULATIONS DÉFAVORISÉES Les éléments clés dont il faut tenir compte sont les suivants : a. Origine unique, destinations multiples - pour les transferts sociaux (G2P) ou le versement des salaires (B2P) notamment - règles flexibles de validation de la légitimité des destinataires (acceptation de justificatifs divers), - possibilité de séparer les comptes où sont versées les aides des autres comptes épargne, - possibilité de virements gratuits des comptes de destination aux comptes épargne ou entre membres de la même famille, - utilité des prêts au comptant à court terme pour les personnes dont le revenu est prévisible. b. Origines multiples, destination unique pour le règlement des factures de services collectifs, des assurances, des intrants agricoles ou des frais scolaires notamment - la proximité, la réactivité et la qualité du traitement des réclamations sont des services essentiels, - les prélèvements automatiques ne sont pas appréciés des personnes défavorisées qui souhaitent conserver le «droit» de ne pas effectuer un versement pendant quelques jours pour lisser leurs flux de trésorerie, mais les versements peuvent tout de même s effectuer sous forme électronique et les rappels sont appréciés (par téléphone ou via un message ajouté au bordereau de transaction du TPV). BESOIN N O 6 Accès au crédit Le programme du WSBI encourage l épargne comme instrument d accumulation de sommes importantes et facilement utilisables, mais le crédit peut se révéler nécessaire pour bâtir un portefeuille d actifs et protéger son patrimoine (les plus pauvres s efforcent dans la mesure du possible de ne pas entamer l épargne à long terme durement constituée pour satisfaire des besoins à court terme). L octroi de crédit est également à la base de tout modèle de banque de détail de masse et il existe des critères généraux de facilité d utilisation 1 sur lesquels les banques peuvent se baser, mais l on distingue chez les populations défavorisées trois besoins particulièrement critiques : a. octroi de prêts en espèces à court terme pour éloigner les ménages défavorisés des prêteurs informels (pour des montants pouvant aller jusqu à 50 % des mouvements de trésorerie mensuels du compte courant et remboursables en trois mois maximum avec des intérêts dégressifs afin d encourager les remboursements anticipés), b. octroi de prêts comme instruments de protection du patrimoine, assortis d une garantie sur l épargne à long terme détenue auprès de la banque, de sorte que les besoins à court terme puissent être couverts sans avoir à vendre des actifs (conditions semblables à celles des prêts de trésorerie mais taux d intérêt inférieur afin de tenir compte de la garantie implicite que représente le droit de déduire les montants dus des dépôts 2 ), c. et nécessité pour les banques de détail de masse d autoriser les prêts sur dépôts pour de courtes périodes et à des taux relativement bas, afin d éviter aux épargnants de ponctionner leurs réserves. 1 On peut citer, par exemple, les critères de facilité d utilisation de l ASA (Association for Social Advancement) pour les microcrédits. Ils concernent les prêts aux particuliers, aux groupes à responsabilité partagée et au secteur informel et comprennent notamment: a) une période d attente de une à deux semaines pour les nouveaux clients, b) des prêts d une durée de 3 à 24 mois, c) des commissions de service fixes, d) des modalités de remboursement variées (paiements hebdomadaires jusqu à mensuels), e) des échéances de remboursement flexibles et fréquentes, f) des prêts d un montant maximum de 50 à 150 $ au premier cycle, g) une augmentation de 10 à 40 $ au maximum par cycle de prêt, h) un échéancier de remboursement clairement annoncé, i) une assurance-crédit d environ 1 % par cycle, j) le versement des montants assurés après le décès de l emprunteur et/ou de son conjoint/sa conjointe, k) l octroi de prêts de fonds de roulement de faible montant sans garantie ou avec une garantie symbolique, l) modalités de remboursement basées également sur le marché des marchandises, et m) un délai de grâce avant le début des remboursements. 2. En vertu de la plupart des règles d adéquation des fonds propres, un prêt garanti par un dépôt devrait être assorti d un risque zéro et donc ne requérir aucune garantie en capital. En outre, il devrait être financé par des dépôts de maturité appropriée, dont la marge reflète en grande partie le coût d administration plutôt que la volonté de dégager un rendement des capitaux propres ajusté du risque significatif. L idée ici est que le prêt est censé aider les clients à faire face à une urgence à court terme sans avoir à démanteler leur épargne, et qu il soit vu comme une composante de la relation de réciprocité avec la banque, ce qui compte beaucoup pour les clients.

7 NOTE TECHNIQUE 7

8 WSBI Rue Marie-Thérèse, 11 n B-1000 Brussels n Tel: n Fax: info@savings-banks.com n Published by WSBI. May 2012

Comment les pauvres gèrent-ils le risque?

Comment les pauvres gèrent-ils le risque? Comment les pauvres gèrent-ils le risque? Le présent dossier donne un aperçu de la manière dont les ménages pauvres gèrent les risques. Fondé sur les recherches effectuées via les journaux financiers dont

Plus en détail

The global voice of savings and retail banking

The global voice of savings and retail banking The global voice of savings and retail banking Les banques tirent les premières leçons de leur participation au programme du WSBI «Doubling Savings Accounts» visant a améliorer l accès financier des populations

Plus en détail

MÉMO. Des solutions en cas de coup dur ou de coup de cœur SOMMAIRE

MÉMO. Des solutions en cas de coup dur ou de coup de cœur SOMMAIRE Édition : décembre 13 MÉMO Des solutions en cas de coup dur ou de coup de cœur 1. Optimiser l utilisation des livrets défiscalisés 2. Épargner sans plafond 3. Placer une somme importante sur quelques mois

Plus en détail

Les principaux crédits et les pièges à éviter

Les principaux crédits et les pièges à éviter Chapitre 1 Les principaux crédits et les pièges à éviter 1. Le crédit revolving Le crédit revolving (ou crédit permanent) est souvent vendu comme une réserve d argent permettant de financer des envies

Plus en détail

Norme comptable internationale 33 Résultat par action

Norme comptable internationale 33 Résultat par action Norme comptable internationale 33 Résultat par action Objectif 1 L objectif de la présente norme est de prescrire les principes de détermination et de présentation du résultat par action de manière à améliorer

Plus en détail

RÉPONSES À VOS QUESTIONS SUR LE CELI TABLE DES MATIÈRES. Ouvrir un CELI

RÉPONSES À VOS QUESTIONS SUR LE CELI TABLE DES MATIÈRES. Ouvrir un CELI mai 2015 TABLE DES MATIÈRES Ouvrir un CELI Cotiser à un CELI Investir dans un CELI et le gérer Règles régissant le décès, la séparation et l émigration Considérations en matière d emprunts Résumé RÉPONSES

Plus en détail

abri fiscal placement ou autre mécanisme financier qui vous permet de protéger une partie de vos gains de l impôt pendant une certaine période

abri fiscal placement ou autre mécanisme financier qui vous permet de protéger une partie de vos gains de l impôt pendant une certaine période Voici les définitions de quelques mots clés utilisés dans le cadre du programme Connaissances financières de base. Ces mots peuvent avoir des sens différents ou refléter des notions distinctes dans d autres

Plus en détail

L interchange. Ce que c est. Comment ça fonctionne. Et pourquoi c est fondamental pour le système des paiements Visa.

L interchange. Ce que c est. Comment ça fonctionne. Et pourquoi c est fondamental pour le système des paiements Visa. L interchange Ce que c est. Comment ça fonctionne. Et pourquoi c est fondamental pour le système des paiements Visa. Il n y a pas si longtemps, les consommateurs n avaient d autre choix que d utiliser

Plus en détail

Manuel de l agent de crédit Banco Solidario

Manuel de l agent de crédit Banco Solidario Manuel de l agent de crédit Banco Solidario Extraits sur la prévention du surendettement des clients texte original en espagnol La philosophie «Vivre la solidarité» peut s appliquer à toute notre vie.

Plus en détail

Relations avec les banques et les assurances : faciliter le quotidien des consommateurs 1

Relations avec les banques et les assurances : faciliter le quotidien des consommateurs 1 Relations avec les banques et les assurances : faciliter le quotidien des consommateurs Déplacement de Michel Sapin, ministre des Finances et des Comptes publics et Carole Delga, secrétaire d État chargée

Plus en détail

QU EST-CE QU UNE BANQUE? 1 RE PARTIE Questions et réponses sur le thème des banques

QU EST-CE QU UNE BANQUE? 1 RE PARTIE Questions et réponses sur le thème des banques Les banques en tant qu intermédiaires financiers Qu est-ce qu une banque? Une banque est une entreprise dont l activité principale consiste à recevoir l épargne en dépôt, à accorder des crédits et à fournir

Plus en détail

Un seul compte pour votre retraite. M a n u v i e u n

Un seul compte pour votre retraite. M a n u v i e u n Un seul compte pour votre retraite M a n u v i e u n Avant de prendre leur retraite, la plupart des Canadiens prennent les mesures qui s imposent pour se garantir un revenu mensuel stable. Ils peuvent

Plus en détail

Intérêts fixes VS intérêts dégressifs Quelle est la différence?

Intérêts fixes VS intérêts dégressifs Quelle est la différence? MFTRANSPARENCY FONDAMENTAUX DE LA FIXATION DES PRIX Intérêts fixes VS intérêts dégressifs Quelle est la différence? Le taux d intérêt est l une des composantes principales du coût d un crédit. Ce concept

Plus en détail

LES CRÉANCES ET LES DETTES

LES CRÉANCES ET LES DETTES LES CRÉANCES ET LES DETTES Règles générales d évaluation Définition d un actif et d un passif ACTIFS Tout élément de patrimoine ayant une valeur économique positive pour l entité est considéré comme un

Plus en détail

Crédit renouvelable Supplétis

Crédit renouvelable Supplétis Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager. Votre conseiller est là pour vous accompagner à chaque étape de votre vie. N'hésitez pas à le

Plus en détail

Solutions d assurance pour les propriétaires de petite entreprise

Solutions d assurance pour les propriétaires de petite entreprise Solutions d assurance pour les propriétaires de petite entreprise Les petites entreprises échouent pour diverses raisons : manque de planification, gestion déficiente, financement inadéquat, ralentissement

Plus en détail

Crédit renouvelable Supplétis

Crédit renouvelable Supplétis Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager. Crédit renouvelable Supplétis 08/2010 - LO 1137 C - Edité par Crédit Agricole S.A. - 91-93 bd

Plus en détail

Stratégie d assurance retraite

Stratégie d assurance retraite Stratégie d assurance retraite Département de Formation INDUSTRIELLE ALLIANCE Page 1 Table des matières : Stratégie d assurance retraite Introduction et situation actuelle page 3 Fiscalité de la police

Plus en détail

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales)

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales) b ) La Banque Centrale Notre système bancaire se complexifie puisqu il se trouve maintenant composer d une multitude de banques commerciales et d une Banque Centrale. La Banque Centrale est au cœur de

Plus en détail

Le financement de l apprentissage informel

Le financement de l apprentissage informel Études de cas Financial arrangements in informal apprenticeships: Determinants and effects. Findings from urban Ghana, Working Paper n o 49, ILO, 2007. Financement de l apprentissage informel : zoom sur

Plus en détail

Semaine de la finance pour les enfants et les jeunes Journées portes ouvertes du 10 au 14 mars 2014

Semaine de la finance pour les enfants et les jeunes Journées portes ouvertes du 10 au 14 mars 2014 Semaine de la finance pour les enfants et les jeunes Journées portes ouvertes du 10 au 14 mars 2014 La monnaie Les moyens de paiement La banque La bourse Qui protège l épargne et les dépôts du public dans

Plus en détail

SOLUTIONS DE FINANCEMENT. À chaque projet son financement!

SOLUTIONS DE FINANCEMENT. À chaque projet son financement! À chaque projet son financement! NOS SOLUTIONS POUR FINANCER VOS PROJETS Les solutions de financement de Groupama Banque sont conçues pour répondre à vos attentes. S S ADAPTÉS À VOS BESOINS Quel que soit

Plus en détail

FMB Forum 2012 sur le financement de l agriculture (Du 28 au 30 mars 2012) Kampala - Ouganda

FMB Forum 2012 sur le financement de l agriculture (Du 28 au 30 mars 2012) Kampala - Ouganda FMB Forum 2012 sur le financement de l agriculture (Du 28 au 30 mars 2012) Kampala - Ouganda Plan 1. À propos de la FMB 2. Évolution de la FMB 3. Présentation et caractéristiques des produits 4. Facteurs

Plus en détail

L importance de la monnaie dans l économie

L importance de la monnaie dans l économie L importance de la monnaie dans l économie Classes préparatoires au Diplôme de Comptabilité et Gestion UE 13 Relations professionnelles Etude réalisée par : Marina Robert Simon Bocquet Rémi Mousseeff Etudiants

Plus en détail

Le revenu et le pouvoir d achat

Le revenu et le pouvoir d achat Le revenu et le pouvoir d achat Le revenu & le pouvoir d achat Le revenu d une personne est la somme d argent perçue en contrepartie du travail fourni, de ses placements, d un service rendu ou d une situation

Plus en détail

Professionnels Extrait des Conditions Générales de Banque

Professionnels Extrait des Conditions Générales de Banque Professionnels Extrait des Conditions Générales de Banque Tarifs nets en vigueur au 1 er mai 2014 LA BANQUE AU QUOTIDIEN OFFRES GROUPÉES DE SERVICES Offres de services groupés qui peuvent être achetés

Plus en détail

Annexe 1. Stratégie de gestion de la dette 2014 2015. Objectif

Annexe 1. Stratégie de gestion de la dette 2014 2015. Objectif Annexe 1 Stratégie de gestion de la dette 2014 2015 Objectif La Stratégie de gestion de la dette énonce les objectifs, la stratégie et les plans du gouvernement du Canada au chapitre de la gestion de ses

Plus en détail

RENCONTRE TRIPARTITE DU 18 FEVRIER 2009 : 30 MESURES URGENTES POUR FAIRE FACE A LA CRISE

RENCONTRE TRIPARTITE DU 18 FEVRIER 2009 : 30 MESURES URGENTES POUR FAIRE FACE A LA CRISE RENCONTRE TRIPARTITE DU 18 FEVRIER 2009 : 30 MESURES URGENTES POUR FAIRE FACE A LA CRISE La CFTC demande l organisation d un marathon social. Il s agira d élaborer une liste lors de cette réunion du 18

Plus en détail

Comment avoir accès à la valeur de rachat de votre police d assurance vie universelle de RBC Assurances

Comment avoir accès à la valeur de rachat de votre police d assurance vie universelle de RBC Assurances Comment avoir accès à la valeur de rachat de votre police d assurance vie universelle de RBC Assurances Découvrez les avantages et désavantages des trois méthodes vous permettant d avoir accès à vos fonds.

Plus en détail

L essentiel sur. Le crédit immobilier

L essentiel sur. Le crédit immobilier L essentiel sur Le crédit immobilier Emprunter pour devenir propriétaire Le crédit immobilier est, pour la plupart des ménages, le passage obligé pour financer l achat d un bien immobilier. C est un poste

Plus en détail

INSTRUCTION N 002 RELATIVE AUX NORMES PRUDENTIELLES DES COOPERATIVES D EPARGNE ET DE CREDIT AINSI QUE DES INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE

INSTRUCTION N 002 RELATIVE AUX NORMES PRUDENTIELLES DES COOPERATIVES D EPARGNE ET DE CREDIT AINSI QUE DES INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE INSTRUCTION N 002 RELATIVE AUX NORMES PRUDENTIELLES DES COOPERATIVES D EPARGNE ET DE CREDIT AINSI QUE DES INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE La Banque Centrale du Congo, Vu la loi n 005/2002 du 07 mai 2002

Plus en détail

THÈME 1. Ménages et consommation

THÈME 1. Ménages et consommation THÈME 1 Ménages et consommation 1 Comment les revenus et les prix influencent-ils les choix des consommateurs? SENSIBILISATION Étape 1 D où provient l argent des ménages? Revenus «primaires» Du travail

Plus en détail

Accès USA RBC facilite l accès aux services bancaires aux É.-U.

Accès USA RBC facilite l accès aux services bancaires aux É.-U. Accès USA RBC facilite l accès aux services bancaires aux É.-U. Des services bancaires commodes conçus spécialement pour les Canadiens qui sont aux É.-U. Accès USA RBC facilite l accès aux services bancaires

Plus en détail

AVANTAGES TARIFAIRES AU PERSONNEL. Mesures prises unilatéralement par la direction le 1 er février 2011

AVANTAGES TARIFAIRES AU PERSONNEL. Mesures prises unilatéralement par la direction le 1 er février 2011 AVANTAGES TARIFAIRES AU PERSONNEL. Mesures prises unilatéralement par la direction le 1 er février 2011 1. Bénéficiaires. Sont seuls bénéficiaires des présentes décisions unilatérales : - tous les salariés

Plus en détail

Pro-Investisseurs CIBC Barème des commissions et des frais

Pro-Investisseurs CIBC Barème des commissions et des frais Pro-Investisseurs CIBC Barème des commissions et des frais En vigueur à compter du 6 octobre 2014 En tant que client de Pro-Investisseurs MD CIBC, vous avez accepté de payer certains frais selon les types

Plus en détail

L essentiel sur. Le crédit à la consommation

L essentiel sur. Le crédit à la consommation L essentiel sur Le crédit à la consommation Prêt personnel Prêt affecté Crédit renouvelable Qu est ce que c est? Le crédit à la consommation sert à financer l achat de biens de consommation (votre voiture,

Plus en détail

CONDITIONS TARIFAIRES

CONDITIONS TARIFAIRES CONDITIONS TARIFAIRES Des produits et services proposés par Groupama Banque Applicables au 1 er JANVIER 2015 Clientèle DES PROFESSIONNELS AGRICOLES Des artisans, commerçants et prestataires de services

Plus en détail

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ------------------- Le Conseil des Ministres PLAN COMPTABLE DES COLLECTIVITES TERRITORIALES T - UEMOA - I - PRESENTATION DU PLAN COMPTABLE I.1 - Les classes

Plus en détail

Banque Zag. Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation. 31 décembre 2013

Banque Zag. Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation. 31 décembre 2013 Banque Zag Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation 31 décembre 2013 Le présent document présente les informations au titre du troisième pilier que la Banque Zag (la «Banque») doit communiquer

Plus en détail

Introduction des. comptes d épargne libre d impôt

Introduction des. comptes d épargne libre d impôt Introduction des comptes d épargne libre d impôt Comptes d épargne libre d impôt Une nouvelle façon d épargner Les comptes d épargne libre d impôt ont été introduits par le gouvernement fédéral dans le

Plus en détail

Epargner pour le Changement : Inclusion financière et résilience pour les populations les plus pauvres du monde

Epargner pour le Changement : Inclusion financière et résilience pour les populations les plus pauvres du monde RAPPORT RÉVISÉ MAI 2013 Epargner pour le Changement : Inclusion financière et résilience pour les populations les plus pauvres du monde Trois-quarts des pauvres dans le monde n ont pas accès à un compte

Plus en détail

COMMENT OPTIMISER SA GESTION DE DEVISES?

COMMENT OPTIMISER SA GESTION DE DEVISES? Dossier spécial Après une reprise observée en 2012 et 2013 (de l ordre de 2 et 2,5 %), l Organisation Mondiale du Commerce prévoit une croissance du commerce international de l ordre de 4 à 4,5 % en 2014.

Plus en détail

Compte Supplétis. Comment me servir au mieux de mon Compte Supplétis? Guide mémo Juin 2008. suppletis_v2.indd 1-2 15/05/08 11:09:10

Compte Supplétis. Comment me servir au mieux de mon Compte Supplétis? Guide mémo Juin 2008. suppletis_v2.indd 1-2 15/05/08 11:09:10 Q U O T I D I E N Compte Supplétis 06/2008 - LO 1137 - Edité par Crédit Agricole S.A. - 91-93 bd Pasteur, 75015 - Capital social : 5 009 270 616-784 608 416 RCS Paris - Illustrations : Cyrille Berger -

Plus en détail

Plan de soutien à l élevage français

Plan de soutien à l élevage français Plan de soutien à l élevage français MEMENTO Entreprises fragilisées dans le secteur agricole : quels outils pour quelles problématiques? Ce mémento récapitule de façon synthétique les outils existants

Plus en détail

Petites entreprises, votre compte au quotidien

Petites entreprises, votre compte au quotidien Petites entreprises, votre compte au quotidien Créée en 1957 par les Caisses d Epargne, Finances & Pédagogie est une association qui réalise des actions de sensibilisation et de formation, sur le thème

Plus en détail

L essentiel sur. Tenir ses comptes et faire son budget

L essentiel sur. Tenir ses comptes et faire son budget L essentiel sur Tenir ses comptes et faire son budget Les enjeux Suivre ses comptes Tenir ses comptes et faire son budget, c est avoir une meilleure vision de ses ressources et de ses dépenses. Vous savez

Plus en détail

Coup de projecteur : Transferts d'argent des migrants et produits financiers associés

Coup de projecteur : Transferts d'argent des migrants et produits financiers associés Coup de projecteur : Transferts d'argent des migrants et produits financiers associés BIM n - 19 février 2008 Ce BIM est réalisé en partenariat avec le Portail francophone de la microfinance : www.lamicrofinance.org.

Plus en détail

CIG d Investissements Manuvie. Sécurité pour votre portefeuille, Choix et souplesse pour vous

CIG d Investissements Manuvie. Sécurité pour votre portefeuille, Choix et souplesse pour vous CIG d Investissements Manuvie Sécurité pour votre portefeuille, Choix et souplesse pour vous Les CIG * d Investissements Manuvie DES CARACTÉRISTIQUES NOVATRICES ADAPTÉES À VOS BESOINS DE PLACEMENT 1. Profitez

Plus en détail

ACCÉDER. aux services. Brochure d information sur les services, les offres du Groupe La Poste et leurs accès aux gens du voyage

ACCÉDER. aux services. Brochure d information sur les services, les offres du Groupe La Poste et leurs accès aux gens du voyage ACCÉDER aux services Brochure d information sur les services, les offres du Groupe La Poste et leurs accès aux gens du voyage 1 Souhaitant faciliter la relation avec tous ses clients, le Groupe La Poste

Plus en détail

CHAPITRE 9 LE SYSTÈME BANCAIRE

CHAPITRE 9 LE SYSTÈME BANCAIRE CHAPITRE 9 LE SYSTÈME BANCAIRE 9.1 LE SYSTÈME BANCAIRE AMÉRICAIN Contrairement aux banques de plusieurs pays, les banques américaines ne sont ni détenues ni gérées par le gouvernement. Elles offrent des

Plus en détail

LA SOCIÉTÉ D'ASSURANCE-DÉPÔTS DES CAISSES POPULAIRES

LA SOCIÉTÉ D'ASSURANCE-DÉPÔTS DES CAISSES POPULAIRES LA SOCIÉTÉ D'ASSURANCE-DÉPÔTS DES CAISSES POPULAIRES États financiers Pour l'exercice terminé le 31 décembre 2007 Table des matières Rapport des vérificateurs 2 États financiers Bilan 3 État des résultats

Plus en détail

LA SOCIÉTÉ D'ASSURANCE-DÉPÔTS DES CAISSES POPULAIRES

LA SOCIÉTÉ D'ASSURANCE-DÉPÔTS DES CAISSES POPULAIRES LA SOCIÉTÉ D'ASSURANCE-DÉPÔTS DES CAISSES POPULAIRES États financiers Pour l'exercice terminé le 31 décembre 2008 Table des matières Rapport des vérificateurs 2 États financiers Bilan 3 État des résultats

Plus en détail

Guide du crédit à la consommation

Guide du crédit à la consommation Guide du crédit à la consommation Ce qu il faut savoir avant de s engager Sommaire Le crédit à la consommation, qu est-ce que c est?... page 4 Ce qu il faut savoir avant de s engager...page 12 Que faire

Plus en détail

Plateforme d informations climatiques au Niger Présentation de l opportunité

Plateforme d informations climatiques au Niger Présentation de l opportunité Plateforme d informations climatiques au Niger Présentation de l opportunité 23 Novembre 2012 Pour diffusion publique Résumé Exécutif Une opportunité Pour un opérateur privé, la plateforme d'informations

Plus en détail

Situation financière des ménages au Québec et en Ontario

Situation financière des ménages au Québec et en Ontario avril Situation financière des ménages au et en Au cours des cinq dernières années, les Études économiques ont publié quelques analyses approfondies sur l endettement des ménages au. Un diagnostic sur

Plus en détail

ENTREPRENEURS «À VOS AFFAIRES»

ENTREPRENEURS «À VOS AFFAIRES» ENTREPRENEURS «À VOS AFFAIRES» 15 novembre 2012 Christine Brosseau, CPA, CA, Associée Costandino Muro, CPA, CA, Directeur principal Pourquoi incorporer mon entreprise Au Québec 3 modes d exploitation L

Plus en détail

Transfert du patrimoine de l entreprise avec retrait en espèces :

Transfert du patrimoine de l entreprise avec retrait en espèces : Solutions d assurance-vie Produits Actifs Occasions Garanties Croissance Capital Protection Revenu Avantage Solutions Options Stabilité PLANIFIER AUJOURD HUI. ASSURER L AVENIR. Transfert du patrimoine

Plus en détail

Retirer des fonds d un régime immobilisé

Retirer des fonds d un régime immobilisé SERVICE FISCALITÉ, RETRAITE ET PLANIFICATION SUCCESSORALE STRATÉGIE PLACEMENTS ET FISCALITÉ N O 5 Retirer des fonds d un régime immobilisé Les fonds de pension constituent une source importante de revenu

Plus en détail

Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie

Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie Objectif Les informations concernant les flux de trésorerie d une entité sont utiles aux utilisateurs des états financiers car elles leur

Plus en détail

RÉSUMÉ POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC. Par : Service de fiscalité

RÉSUMÉ POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC. Par : Service de fiscalité RÉSUMÉ POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC Par : Service de fiscalité PRÉSENTATION Veuillez prendre note qu'il ne s'agit pas d'un résumé exhaustif de toutes les mesures contenues

Plus en détail

Description des services KBC-Touch

Description des services KBC-Touch Description des services KBC-Touch KBC-Touch est divisé en 5 grands domaines : Paiements, Épargne et Placements, Logement, Famille, Mobilité. Vous lirez ci-après une description des services par domaine.

Plus en détail

10. L épargne, l investissement et le système financier

10. L épargne, l investissement et le système financier 10. L épargne, l investissement et le système financier 1. Le système financier Un système financier = ensemble des institutions financières qui ont pour objet de mettre en relation les besoins de financement

Plus en détail

Monnaie, banques, assurances

Monnaie, banques, assurances Monnaie, banques, assurances Panorama La politique monétaire de la Banque nationale suisse en 2013 En 2013, la croissance de l économie mondiale est demeurée faible et fragile. En Europe, les signes d

Plus en détail

Stratégies relatives au compte d épargne libre d impôt

Stratégies relatives au compte d épargne libre d impôt Stratégies relatives au compte d épargne libre d impôt Le gouvernement du Canada a annoncé la création du compte d épargne libre d impôt (CELI) à l occasion de son budget de 2008, puis a procédé à son

Plus en détail

Norme comptable internationale 38 Immobilisations incorporelles

Norme comptable internationale 38 Immobilisations incorporelles Norme comptable internationale 38 Immobilisations incorporelles Objectif 1 L objectif de la présente norme est de prescrire le traitement comptable des immobilisations incorporelles qui ne sont pas spécifiquement

Plus en détail

La monnaie, les banques et les taux d intérêt

La monnaie, les banques et les taux d intérêt Chapitre 10 La monnaie, les banques et les taux d intérêt 1 Objectifs Définir ce qu est la monnaie et décrire ses fonctions Expliquer les fonctions économiques des banques canadiennes et des autres intermédiaires

Plus en détail

Proposition associés et collaborateurs Ernst & Young. 28 N - New Delhi, Inde

Proposition associés et collaborateurs Ernst & Young. 28 N - New Delhi, Inde Proposition associés et collaborateurs Ernst & Young 28 N - New Delhi, Inde Découvrez notre proposition HSBC Premier Découvrez l univers exclusif HSBC Premier et sa proposition privilégiée associés et

Plus en détail

L éducation financière. Manuel du participant Les notions de base du crédit

L éducation financière. Manuel du participant Les notions de base du crédit L éducation financière Manuel du participant Les notions de base du crédit 2 Contenu DOCUMENT 6-1 Les types de crédit Type de crédit Prêteur Usages Modalités Crédit renouvelable Carte de crédit (garantie

Plus en détail

Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale

Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale 1. Le secteur informel en Afrique : définition et caractéristiques générales Le secteur informel est défini comme l'ensemble des unités

Plus en détail

Impact du mobile banking sur les comportements d épargne et de transferts à Madagascar. Florence Arestoff Baptiste Venet

Impact du mobile banking sur les comportements d épargne et de transferts à Madagascar. Florence Arestoff Baptiste Venet Impact du mobile banking sur les comportements d épargne et de transferts à Madagascar Florence Arestoff Baptiste Venet 1 Introduction : contexte du contrat de recherche Ce contrat de recherche fait suite

Plus en détail

En Afrique, les opportunités d emploi offertes aux femmes proviennent à 92 % de l économie informelle (estimation). JORGEN SCHYTTE/Still Pictures

En Afrique, les opportunités d emploi offertes aux femmes proviennent à 92 % de l économie informelle (estimation). JORGEN SCHYTTE/Still Pictures En Afrique, les opportunités d emploi offertes aux femmes proviennent à 92 % de l économie informelle (estimation). JORGEN SCHYTTE/Still Pictures 1 Introduction I Cette étude considère l urbanisation comme

Plus en détail

Rachat périodique d actions Libérez la valeur de votre entreprise MC

Rachat périodique d actions Libérez la valeur de votre entreprise MC Mars 2005 Rachat périodique d actions Libérez la valeur de votre entreprise MC La majeure partie des avoirs financiers des propriétaires de petite entreprise est souvent immobilisée dans les actions d

Plus en détail

COMMISSION DES NORMES COMPTABLES

COMMISSION DES NORMES COMPTABLES COMMISSION DES NORMES COMPTABLES Avis CNC 2010/16 - Traitement comptable des subsides, dons et legs, octroyés en espèces, dans le chef des grandes et très grandes associations et fondations bénéficiaires

Plus en détail

FIP ODYSSEE PME CROISSANCE

FIP ODYSSEE PME CROISSANCE STRATEGIE DE GESTION DU FONDS STRATEGIE DE GESTION DU FONDS Privilégier les secteurs en fort développement tels que : CLOUD COMPUTING DEMANTELEMENT NUCLEAIRE E-LEARNINGAUDIOPROTHESE REALITE AUGMENTEE BIG

Plus en détail

Planification stratégique

Planification stratégique Le marketing des services financiers Guide d auto-apprentissage LEÇON 3 Planification stratégique Objectif: Présenter la logique de la segmentation du marché et expliquer de quelle façon la décision relative

Plus en détail

Entreprises. Extrait des Conditions Générales de Banque. Tarifs nets en vigueur au 1 er mai 2014 BANQUE ET ASSURANCES

Entreprises. Extrait des Conditions Générales de Banque. Tarifs nets en vigueur au 1 er mai 2014 BANQUE ET ASSURANCES Entreprises Extrait des Conditions Générales de Banque Tarifs nets en vigueur au 1 er mai 2014 BANQUE ET ASSURANCES Le FONCTIONNEMENT DU COMPTE FRAIS DE TENUE DE COMPTE - Commission de tenue de compte

Plus en détail

Compte Sélect Banque Manuvie Guide du client. banquemanuvie.ca

Compte Sélect Banque Manuvie Guide du client. banquemanuvie.ca Compte Sélect Banque Manuvie Guide du client banquemanuvie.ca 1 Bienvenue à la Banque Manuvie... Des services bancaires tels qu ils devraient être ṂD Le produit Sélect Banque Manuvie MD est une solution

Plus en détail

monnaie Dar As-Sikkah, entité appartenant à Bank Al-Maghrib, fabrique les pièces de Et les billets de banque en circulation

monnaie Dar As-Sikkah, entité appartenant à Bank Al-Maghrib, fabrique les pièces de Et les billets de banque en circulation Monnaie Un peu d histoire... Avant l apparition de la monnaie, il y avait le troc, qui constitue l échange d un produit contre un autre d une valeur équivalente Mais celui-ci posait de nombreuses contraintes

Plus en détail

Présenté par OUEDRAOGO Adolphe Chef de Brigade de la CIMA. DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009

Présenté par OUEDRAOGO Adolphe Chef de Brigade de la CIMA. DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009 EXPERIENCE SENEGALAISE DE LA MICROASSURANCE: DEFIS ET OPPORTUNITES Présenté par OUEDRAOGO Adolphe Chef de Brigade de la CIMA DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009 2 INTRODUCTION Le thème sera abordé en cinq

Plus en détail

Sous-comptes Manuvie Un

Sous-comptes Manuvie Un Sous-comptes Sous-comptes Manuvie Un L un des principaux avantages du compte Manuvie Un, c est qu il permet de consolider vos dettes et de leur appliquer un ou plusieurs taux d intérêt peu élevés concurrentiels.

Plus en détail

LIVRET D ÉPARGNE SALARIALE

LIVRET D ÉPARGNE SALARIALE LIVRET D ÉPARGNE SALARIALE Tout ce que vous devez savoir sur les dispositifs d épargne salariale 2 - Tout ce que vous devez savoir sur les dispositifs d épargne salariale Sommaire Les dispositifs de participation

Plus en détail

Les instruments d une bonne gestion financière: budget et prévisions

Les instruments d une bonne gestion financière: budget et prévisions Chapitre 9 Les instruments d une bonne gestion financière: budget et prévisions Savoir utiliser son argent est un art et un art qui paie. Comme toutes les ressources, l argent peut être utilisé à bon ou

Plus en détail

Protection du budget. Prévoyance

Protection du budget. Prévoyance L offre CACI Forte de son expertise acquise sur son cœur de métier historique, l assurance, Caci a développé une gamme complète de produits d assurance à tination de ses partenaires et de leurs clients

Plus en détail

Berne, mai 2007. Questions fréquentes au sujet de l aide sociale

Berne, mai 2007. Questions fréquentes au sujet de l aide sociale 1 Berne, mai 2007 Questions fréquentes au sujet de l aide sociale 2 Pourquoi la CSIAS en tant qu association privée peut-elle établir des normes en matière d aide sociale? La CSIAS est l association professionnelle

Plus en détail

Clients de SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Particuliers

Clients de SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Particuliers Clients de SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Particuliers Date d impression: 11/06/2007 Le financement Hypothèque rechargeable Euribor (Hipoteca Abierta) Financement de l acquisition d un logement, qui vous permet de :

Plus en détail

Principes généraux de l imposition des contrats d assurance-vie au Canada

Principes généraux de l imposition des contrats d assurance-vie au Canada Principes généraux de l imposition des contrats d assurance-vie au Canada Janvier 2015 L assurance-vie joue un rôle de plus en plus important dans la planification financière en raison du patrimoine croissant

Plus en détail

sommaire EXTRAIT STANDARD DES TARIFS 3 OUVERTURE, FONCTIONNEMENT ET SUIVI DE VOTRE COMPTE

sommaire EXTRAIT STANDARD DES TARIFS 3 OUVERTURE, FONCTIONNEMENT ET SUIVI DE VOTRE COMPTE sommaire EXTRAIT STANDARD DES TARIFS 3 OUVERTURE, FONCTIONNEMENT ET SUIVI DE VOTRE COMPTE Ouverture, transformation, clôture 4 Relevés de compte 4 Tenue de compte 4 Services en agence 4-5 BANQUE À DISTANCE

Plus en détail

Budget Fédéral 2015. Mesures fiscales proposées. dans le budget fédéral 2015. Services de gestion de patrimoine RBC

Budget Fédéral 2015. Mesures fiscales proposées. dans le budget fédéral 2015. Services de gestion de patrimoine RBC Services de gestion de patrimoine RBC Budget Fédéral 2015 Mesures fiscales proposées dans le budget fédéral 2015 Résumé des principales mesures fiscales pouvant avoir une incidence sur vous Le ministre

Plus en détail

BANQUE POPULAIRE GESTION PRIVÉE SCPI SCELLIER BBC FRUCTIRESIDENCE BBC. BANQUE & ASSURANCE www.banquepopulaire.fr

BANQUE POPULAIRE GESTION PRIVÉE SCPI SCELLIER BBC FRUCTIRESIDENCE BBC. BANQUE & ASSURANCE www.banquepopulaire.fr BANQUE POPULAIRE GESTION PRIVÉE SCPI SCELLIER BBC FRUCTIRESIDENCE BBC BANQUE & ASSURANCE www.banquepopulaire.fr Avertissement - Facteurs de risques Lorsque vous investissez dans une SCPI de type «Scellier

Plus en détail

Gestion de trésorerie: guide d auto-apprentissage. Gestion de trésorerie et taux de change multiples

Gestion de trésorerie: guide d auto-apprentissage. Gestion de trésorerie et taux de change multiples Gestion de trésorerie: guide d auto-apprentissage Cours de niveau avancé Leçon 9: Gestion de trésorerie et taux de change multiples Objectifs À la fin de cette leçon, vous devriez savoir: définir les besoins

Plus en détail

Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers

Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers IFRS 9 Chapitre 1 : Objectif 1.1 L objectif de la présente norme est d établir des principes d information financière en matière d

Plus en détail

INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES

INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES eduscol Sciences économiques et sociales - Première ES Science économique 4. La monnaie et le financement Ressources pour le lycée général et technologique Fiche 4.3 : Qui crée la monnaie? INDICATIONS

Plus en détail

Comprendre les frais sur remboursement anticipé

Comprendre les frais sur remboursement anticipé Comprendre les frais sur remboursement anticipé Pour choisir un type d hypothèque, vous devez tenir compte de nombreux facteurs. Voulez-vous une hypothèque à court ou à long terme? À taux fixe ou variable?

Plus en détail

CONSTITUTION D UNE ENTREPRISE

CONSTITUTION D UNE ENTREPRISE novembre 2014 TABLE DES MATIÈRES Avantages de la constitution en société Avantages d une SEPE Résumé CONSTITUTION D UNE ENTREPRISE Si vous exploitez une entreprise, sa simple constitution en société vous

Plus en détail

Conversion des devises

Conversion des devises exposé-sondage CONSEIL SUR LA COMPTABILITÉ DANS LE SECTEUR PUBLIC PROJET DE NORMES COMPTABLES Conversion des devises Octobre 2009 date limite de réception des commentaires : le 15 JANVIER 2010 Le présent

Plus en détail

LA CRH EST LA CENTRALE FRANCAISE DE REFINANCEMENT DU LOGEMENT. son unique activité est le refinancement des prêts acquéreurs au Logement des banques

LA CRH EST LA CENTRALE FRANCAISE DE REFINANCEMENT DU LOGEMENT. son unique activité est le refinancement des prêts acquéreurs au Logement des banques LA CRH EST LA CENTRALE FRANCAISE DE REFINANCEMENT DU LOGEMENT son unique activité est le refinancement des prêts acquéreurs au Logement des banques 1 PRÉSENTATION DE LA CRH La CRH est un établissement

Plus en détail

Étude de cas n o 2. L épargne-retraite de Maria produit un revenu à vie optimal et offre des possibilités de croissance. Des solutions qui cliquent

Étude de cas n o 2. L épargne-retraite de Maria produit un revenu à vie optimal et offre des possibilités de croissance. Des solutions qui cliquent Vers une meilleure Étude retraite de cas n o 2 Des solutions qui cliquent Étude de cas n o 2 L épargne-retraite de Maria produit un revenu à vie optimal et offre des possibilités de croissance À l intention

Plus en détail

REER, CELI ou prêt hypothécaire : comment faire le bon choix?

REER, CELI ou prêt hypothécaire : comment faire le bon choix? REER, CELI ou prêt hypothécaire : comment faire le bon choix? Jamie Golombek L épargne est une pratique importante. Elle nous permet de mettre de côté une partie de nos revenus actuels afin d en profiter

Plus en détail

Qu est-ce qu une banque?

Qu est-ce qu une banque? Qu est-ce qu une banque? Nathalie Janson 1 Financement de l Activité économique Développement des entreprises nécessite apport de fonds Les entreprises peuvent se financer de façon interne ou externe Les

Plus en détail