L INTOXICATION AU MONOXYDE DE CARBONE

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1 L INTOXICATION AU MONOXYDE DE CARBONE Docteur Eric BOURMANNE Centre de Médecine Hyperbare CHU de Charleroi - site de Vésale MOTS CLÉS : monoxyde de carbone, CO G az inodore, incolore, insipide, de densité légèrement inférieur à l air (0,968 1), le CO forme des mélanges explosifs avec l air, de même que réagit avec certains métaux (Nickel, fer, chrome, ) avec comme corollaire la formation de composés carbonyles toxiques. Plusieurs sources de CO peuvent se retrouver, tout d abord, naturellement par oxydation du méthane et photodissociation du carbone (volcans, feu, marais, océan). Les véhicules à moteur de même que certaines industries (chimie, industrie du fer, raffineries de pétrole, ) en sont aussi des sources non négligeables. Au niveau domestique tout foyer utilisant des combustibles carbonés (gaz, bois, charbon, pétrole, ) peut également être source de CO. Rappelons que le tabagisme (1 paquet / jour 6% CO) de même que la dégradation de l hémoglobine (anémie hémolytique) peuvent être responsable d un taux équivalent à ± 10%. RMC

2 Un sujet sain possède un taux sanguin de CO physiologiquement variable de 1 à 4%, tandis qu un fumeur peut voir ce taux monter jusqu à 10 15% pour les grands fumeurs. La physiopathologie de l intoxication au CO se résume souvent à son unique effet d hyper affinité pour l hémoglobine, affinité 300 à 350 fois supérieure à celle de l oxygène. Deux autres mécanismes expliquent cependant également sa toxicité par hypoxie. Il est important de rappeler que le taux de CO sanguin (HbCO) est fort variable d un individu à un autre, dépendant de la concentration de CO dans l atmosphère, de la durée d exposition, de la ventilation de la victime de même que son état de santé. Certains patients sont de ce fait reconnu comme plus sensibles aux effets du CO, regroupons les personnes âgées de plus de 75 ans, celles porteuses de pathologies cardio-pulmonaires chroniques ou séquellaires neurologiques, de même que les enfants en dessous de 12 ans et le fœtus. Au niveau symptomatique, le CO englobe la symptomatologie classique de toute hypoxémie à la nuance près qu à côté d une clinique aiguë, une intoxication chronique peut s observer (de diagnostic souvent trompeur) de même qu un syndrome séquellaire. En aigu, la clinique comporte deux grandes classes de symptômes : Tout d abord cardiaques, de l arythmie, dyspnée, infarctus myocardique, œdème pulmonaire jusqu à l arrêt cardiaque. Secundo, une manifestation neurologique avec nausées, céphalées, asthénie, vertiges, confusion, convulsion, syncope, syndrome déficitaire jusqu au coma aréactif. Comme déjà évoqué un certain nombre de patients se présentent avec une symptomatologie chronique aux plaintes aspécifiques de type céphalée, nausée, vertiges, malaises récurrents voir fatigue chronique ou décrivent des plaintes persistantes post intoxication aiguë avérée (insomnie, anémie, dépression, irritabilité, ) RMC

3 C es deux dernières présentations sont plus subtiles à diagnostiquer tout en restant des indications à traiter dans ce cas par caisson hyperbare. La confirmation d une intoxication au CO, quand clinique et anamnèse l évoquent, peut se réaliser de 3 façons : Soit par la simple prise de sang avec recherche de carboxyhémoglobine (taux pathologiques au delà de 5%, chez un sujet non fumeur et de 10% chez le fumeur), par le CO expiré (surtout utile en cas d intoxication collective), ou encore par le dosage du CO dans l air ambiant (détecteur des pompiers, détecteur domestique). Notons qu un taux de CO normal, n exclut pas une intoxication (dépendant du temps écoulé entre l intoxication et le moment du prélèvement sanguin) et que certains très grands fumeurs peuvent être asymptomatiques avec des taux > 15%. Au niveau thérapeutique : 1. aérer le local intoxiqué 2. arrêter l appareil défectueux 3. évacuer la victime 4. appeler le 112 avec mise le plus rapidement possible, l intoxiqué sous oxygène à haut débit (10 litres/minute) non rebreathing masque) 5. oxygène à poursuivre jusqu à minimum 2 heures après disparition des symptômes et à administrer au mieux dans les 6 heures 6. caisson hyperbare à envisager en cas d intoxication cataloguée comme sévère : taux HbCO > 25% enfant < 12 ans femme enceinte intoxication collective syncope, coma, convulsion, confusion, perturbation de l examen neurologique RMC

4 âge > 75 ans pathologiques cardiaques, pulmonaires chroniques voir neurologique séquellaire arythmie, œdème pulmonaire, infarctus myocardique, instabilité hémodynamique, acidose métabolique, arrêt cardiaque non disparition des symptômes 2 heures après mise sous oxygène à haut débit. Séance de caisson avec mise en oxygène pur jusqu à une pression de 2,5 atmosphères (2,5 X la pression atmosphérique, niveau de la mer) et ceci durant une période de 1h30 Patient à réévaluer après une première séance de caisson et ceci au niveau neurologique, cognitif et cardio-pulmonaire avec complément par 3 à 5 séances complémentaires en cas de persistance d une clinique perturbée. Préventivement il n est pas inutile de rappeler au grand public certaines mesures élémentaires, à savoir : Vérification annuellement, par un chauffagiste, tout appareil domestique utilisant un combustible, encore plus celui présent dans un endroit mal aéré (chaudière, chauffe eau, chauffage au gaz, poêle, ). Vérification également la perméabilité des conduits évacuateurs (cheminée, buse). Détecteur CO utile dans toute pièce équipée d un appareil à combustible. Eviter d utiliser des appareils à moteurs dans des locaux mal aérés (scie, pompe, groupe électrogène,.). RMC

5 E pidémiologiquement en Belgique, en 2010, 694 accidents par intoxication au CO recensés, regroupant 1465 victimes. 728 séances de caisson prodiguées, 40 décès. Intoxication principalement présentent d octobre à avril. Salle de bain et salle à manger, regroupant la moitié des lieux intoxiqués Chauffe eau / bain, comme première cause d accident La moitié des intoxications furent collectives avec une grande majorité de patients jeunes (familles avec jeunes enfants, 65% des cas< 40 ans). En Hainaut, incidence de 16 intoxications / habitants en CHU André VESALE, 2010, 151 cas dont 135 traités par caisson hyperbare, ce qui place le caisson hyperbare du CHU VESALE comme premier centre en Belgique en ce qui concerne le nombre de patients intoxiqués traités par caisson hyperbare. Lien de l algorithme belge de prise en charge de l intoxication au CO RMC

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