Rapport sur l'alimentation et le Poids Corporel

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1 Rapport sur l'alimentation et le Poids Corporel ws 115 R NS.PQ - Montréa

2 RAPPORT SUR L'ALIMENTATION ET LE POIDS CORPOREL : préoccupation excessive à l'égard du poids chez les adolescentes fréquentant les cliniques jeunesse des CLSC de la Montérégie. Réalisé par les externes de la Faculté de Médecine de l'université de Sherbrooke Anne de Loppinot Amélie Fontaine Julie Prévost Joan Sauvageau Sous la supervision de Johanne Laguë de la direction de santé publique de la Montérégie Janvier 2000

3 TABLE DES MATIÈRES - Résumé ; 1 - Introduction : 3 Revue de littérature,. 4 - Problématique 8 - Objectifs 10 - Méthodologie, Résultats 14 ^Analyse et Interprétation des données 15 - Recommandations., 35 ^Conclusion 37 Remerciements ~ Bibliographie 39 Annexes 41 A) questionnaire B) formulaire de consentement C) résultats D) table du calcul de l'indice de Masse Corporelle (IMC) E) liste des CLSC F) carte des CLSC

4 RÉSUMÉ Contexte : L'idéal sociétaire de minceur est souvent la source de problèmes d'estime de soi. Plusieurs jeunes fille désirfent maigrir,.espérant ainsi ressembler aux modèles de beauté véhiculés par les médias. De nos jours, les méthodes d'amaigrissement abondent faisant partie du quotidien de plusieurs femmes. Face à cette situation, nous nous sommes questionnées au sujet de l'impact que pouvait avoir la préoccupation à l'égard du poids corporel. sur les jeunes filles de la Montérégie. Problématique et Objectifs: Au Québec, plus de 80 % des filles désirent perdre du poids. Cette quête de la minceur est parfois associée à des troubles de l'alimentation, tels l'anorexie et la boulimie, pouvant entraîner des effets néfastes autant sur le plan physique que psychologique. Les carences nutritionnelles sont une des conséquences de l'alimentation déficiente des filles voulant perdre du poids. La déficience en calcium est une de ces carences ; elle entraîne entre autres des troubles osseux et un risque plus élevé de faire de l'ostéoporose à un âge avancé. Il nous est difficile d'évaluer la préoccupation à l'égard du poids ; nous avons essayé de la circonscrire à l'aide d'indicateurs. Méthodologie : La population ciblée par notre étude est constituée des jeunes filles fréquentant les cliniques jeunesse des CLSC de la Montérégie. Après avoir lu plusieurs articles traitant des troubles de l'alimentation et de' leurs conséquences, nous avons bâti notre questionnaire. Celui-ci est composé de deux principales parties, soient le EAT 26, outil de dépistage des troubles alimentaires, et une seconde partie composée à l'aide de questionnaires déjà existants. Notre échantillon a atteint la taille finale de 82 questionnaires remplis dans les salles d'attente des sept CLSC visités (neuf points de service). Analyse et interprétation des données : Voici le profil démographique que nous avons dressé à partir de notre échantillon de notre population cible. Les jeunes filles sont majoritairement des québécoises francophones de d'environ ans habitant chez leurs parents, étudiant soit au secondaire ou au CEGEP et appartenant au niveau socio-économique moyen de leur région. L'interprétation des résultats aborde en premier lieu la documentation des connaissances nutritionnelles et de l'apport en calcium des jeunes filles. Par la suite, nous avons analysé les IMC obtenus et établi la prévalence de la vulnérabilité à l'anorexie et à la boulimie. La troisième partie est consacrée à la préoccupation à l'égard du poids corporel ; la dernière, à la détermination des indicateurs définissant cette préoccupation. Selon l'analyse de nos résultats, 30,4 % des adolescentes ont des apports quotidiens en calcium inférieurs à la norme minimale de 700 mg/jour. En moyenne, les répondantes ont obtenue 3,17 réponses exactes sur les quatre questions traitant des connaissances alimentaires. La distribution de l'indice de masse corporelle des adolescentes nous indique que 8,5 % d'entre elles présentent un excès de poids tandis que 22,0 % se situent à un poids insuffisant. La prévalence de la vulnérabilité à l'anorexie et à la boulimie se situe quant à elle à 12,2 % dans notre échantillon. 1

5 La préoccupation à l'égard du poids varie de 89,4 %. à 2,6 % chez les répondantes selon la sévérité croissante de la préoccupation, déterminée par six critères. Aussi, 17,9 % des jeunes filles ont reconnu éprouver une préoccupation excessive à l'égard de leur poids. Pour valider cette question, nous l'avons corrélée avec la première sous-échelle du EAT 26 et avons observé que les résultats obtenus à l'aide de ces deux outils de mesure étaient directement proportionnels. Recommandations : Il serait important d'améliorer à la fois les connaissances des cliniciens et des adolescentes en ce qui a trait à l'alimentation et aux troubles qui y sont reliés. De plus, il faudrait mener d'autres études dans le but d'abord d'obtenir un échantillon de taille plus significative et de valider certains paramètres utilisés au cours de l'étude. Si des études futures venaient à prouver que les médias et la publicité exercent une influence d'envergure au sein des adolescentes et nourissent la préoccupation de celles-ci à l'égard de leur poids, alors il pourrait être envisagé de légiférer et ainsi tarir la source de cette épidémie. 2

6 INTRODUCTION La vision et l'idéal de la beauté ont beaucoup évolué au cours du dernier siècle, passant de la femme pulpeuse et voluptueuse du début du siècle à la silhouette mince et sans courbes du mannequin d'aujourd'hui. Saviez-vous que pour être acceptées comme mannequin dans les années 1920, les femmes devaient mesurer près de 1,64m (5pi 4po) et peser 62kg (1361bs), alors que de nos jours, les femmes doivent mesurer 1,85m (6pi) et peser 55kg (1201bs)? Ces modèles de beauté prônent une minceur entrant en contradiction avec les changements que le corps subit à l'adolescence. La quête utopique de perfection qui en découle peut mener à une mauvaise image de soi entraînant des comportements alimentaires malsains. Cet idéal sociétaire a entraîné une crainte ainsi qu'une aversion démesurées envers l'obésité. Les préjugés péjoratifs sur les obèses ont contribué à l'augmentation de la prévalence des gens se situant aux extrêmes des deux pôles pondéraux. Obésité, anorexie et boulimie ont longtemps été le cheval de bataille de la santé publique ; maintenant on prend à peine conscience que la population se situant entre ces extrêmes peut aussi avoir une préoccupation excessive à l'égard de son poids, malgré leur état subclinique. Sachant que plus du trois quart des jeunes femmes aimeraient perdre du poids, nous croyons que cette problématique, dont peu de recherches font état, est un problème social majeur. Ce dernier mérite d'être pris en charge activement, surtout de par les conséquences, parfois graves, sur la santé physique et psychologique de la population. Notre recherche portera sur les paramètres de la problématique du poids corporel et des troubles qui lui sont reliés. 3

7 Une des préoccupations majeures des jeunes d'aujourd'hui concerne l'image et le poids corporel. L'adolescente typique désire se conformer au modèle qui lui est présenté par la société. Nous savons cependant que plusieurs facteurs influencent le poids et les formes corporelles des jeunes filles. Parmi eux, l'hérédité, le sexe, l'ethnie, les habitudes alimentaires et le niveau d'activité prédominent. Il est donc utopique de penser que la physionomie des jeunes filles peut s'inscrire dans un seul et même moule. Le paradoxe démontré plus haut vient se heurter au culte de la minceur auquel les jeunes filles se vouent, car «le message voulant qu'on puisse atteindre cet idéal, si on y met suffisamment d'efforts, est très nuisible à l'image corporelle et, peut-être, à la santé car il favorise la frustration et la culpabilité et fait fï de la réalité génétique» 1. Ceci a pour conséquence l'adoption de comportements et d'habitudes alimentaires malsaines pouvant conduire à l'anorexie et à la boulimie. L'analyse du projet Bien dans sa tête, bien dans sa peau rapporte qu'environ 1 à 4% des adolescentes souffrent d'anorexie et/ou de boulimie, alors que des études effectuées ailleurs concluent que 10% de toutes les femmes, mais 20% des étudiantes universitaires, souffrent d'un désordre alimentaire 2. Voici d'ailleurs présentées l'anorexie et la boulimie, telles que définies par le DSM IV. 1 Programme Vitalité, Santé Canada 2 Site internet : http.// 4

8 Définition du DSM-IV : anorexie nerveuse boulimie nerveuse A. Refus de maintenir te poids corporel au niveau ou au dessus d'un poids minimum normal pour l'âge et pour la taille ( p.ex: perte de poids conduisant au maintien du poids à moins de 85% du poids attendu, ou incapacité à prendre du poids pendant la période de croissance conduisant à un poids inférieur à 85% du poids attendu). B. Peur intense de prendre du poids ou de devenir gros, alors que le poids est inférieur à la normale. C. Altération dè la perception du poids ou de la forme de son propre corps, influence excessive du poids ou de la forme corporelle sur l'estime de soi ou du déni de la gravité de la maigreur actuelle. D. Chez les femmes prépubères, aménorrhée cà- d. absence d'au moins' 3 cycles menstruels consécutifs.(une femme est considérée comme aménorrhéique si les règles ne surviennent qu'après administration d'hormones par exemple oestrogènes.) Spécifier le type: Type restrictif pendant l'épisode actuel d'aménorrhée, le sujet n 'a pas, de manière régulière, présenté des crises de boulimie ni recouru aux vomissements provoqués ou à la prise de purgatifs c.- à - d. laxatifs, diurétiques, lavements. Type avec crise de boulimie / vomissement ou prise de purgatifs, pendant l'épisode actuel d'aménorrhée, le sujet a, de manière régulière, présenté des crises de boulimie et/ou recouru aux vomissements provoqués ou à la prise de purgatifs c.- à - d. laxatifs, diurétiques, lavements. A. Survenue récurrente de crises de boulimie. Une crise de boulimie répond au caractéristiques suivantes: 1. Absorption, en une période de temps limitée ( p. ex, en une période de moins de 2h ), d'une quantité de nourriture largement supérieure à ce que la plupart des gens absorbent en une période de temps similaire et dans les mêmes circonstances. 2. sentiment d'une perte de contrôle sur le comportement alimentaire pendant la crise ( p.ex. sentiment de ne pas pouvoir s'arrêter de manger ou de ne pas pouvoir contrôler ce que l'on mange ou la quantité que l'on mange). B. Comportements compensatoires inappropriés et récurrents visant à prévenir la prise de poids, tel que : vomissements provoqués, emploi abusif de laxatifs, diurétiques, lavements ou autres médicaments, jeûne, exercice physique excessif. C. les crises de boulimie et les comportements compensatoires inappropriés surviennent tous deux, en même temps, au moins deux fois par semaine pendant trois mois. Di L'estime de soi est influencée de manière excessive par le poids et la forme corporelle. E. Le trouble ne survient pas exclusivement pendant des périodes d'anorexie mentale. Spécifier le type: Type avec vomissements ou prise de purgatifs, pendant l'épisode actuel de boulimie, le sujet à eu régulièrement recours aux vomissements provoqués ou à l'emploi abusif de laxatifs, diurétiques, lavements. ^ Type sans vomissement ni prise de purgatifs, pendant l'épisode actuel de boulimie, le sujet à présenté d'autres comportements compensatoires inappropriés, le jeûne ou l'exercice physique excessif mais n'a pas eu régulièrement recours aux vomissements provoqués ou à l'emploi abusif de laxatifs, diurétiques, lavements.

9 Ainsi l'anorexie se voit davantage un comportement restrictif, alors que la boulimie se manifeste surtout par des compulsions. Un facteur entrant en ligne de compte est certes l'éducation reçuë 1 par ces enfants. Un contrôle parental excessif semble prédisposer à des attitudes de types anorexique alors qu'une implication parentale trop faible, voire même négligeante, semble reliée à la boulimie. Outre l'influence de l'éducation parentale, d'autres facteurs prédisposent la jeune fille à des comportements alimentaires désorganisés (dysfonctionnels), notamment l'estime de soi et la perception de l'image corporelle, elle-même influencée par le jugement des pairs, le harcèlement (sexuel ou racial), le viol; les valeurs sociales" dominantes et les changements physiques lors de grandes périodes de développement (puberté, grossesse,-ménopause). Le programme Vitalité réalisé en 1992 préconisait une approche constructive de la santé, basée sur une alimentation saine, une vie active et une image positive de soi et de son corps. Les mesures prises par le programme s'attaquaient directement à la source du problème ainsi qu'à l'estime de soi. L'impact de ce programme au niveau de la population est difficilement quantifiable mais il serait intéressant d'en obtenir une estimation de façon a évaluer l'efficacité des mesures prises. Parmi les comportements adoptés par les adolescentes, on compte : le saut de repas, la consommation de substituts de repas, le jeûne, les régimes (hypocaloriques, faible en gras, faible en sucre, à teneur élevé en protéines...) l'usage du tabac et de laxatifs (tisanes, pilules de fibres), l'activité physique excessive, les vomissements provoqués. Évidemment, ces comportements ne sont pas exclusifs aux jeunes filles souffrant d'anorexie ou de boulimie ; en effet, de nombreuses adolescentes se retrouvant dans un état subclinique (ne répondant pas à tous les critères diagnostiques du DSM-IV, mais en présentant plusieurs) ont adopté les habitudes néfastes citées plus haut. L'état de ces adolescentes pourrait, à certains moments tumultueux de leur vie, basculer vers l'anorexie ou la boulimie. Elles partagent effectivement, avec les jeunes filles diagnostiquées selon le DSM-lV, une vision corporelle distordue et une insatisfaction de leur corps, lesquelles les propulsent dans le tourbillon de la détresse psychologique menant à une préoccupation excessive à l'égard du poids. Une bonne alimentation durant l'adolescence est très importante pour assurer une croissance normale. Un des élément indispensable pour la croissance est le calcium. 6

10 Contribution des aliments à l'apport én calcium légumes pains, céréales et pâtes 9% alimentaires 14% laits et yogourts 45% fromages 32% (source: Fédération des producteurs laitiers du Québec ; le calcium et l'ostéoporose) L'apport recommandé en calcium chez les jeunes filles varie de 700 à 1000 mg par jour. Selon l'enquête Nutrition Canada et certaines données américaines, les filles, peu importe leur âge, consomment moins de calcium que les garçons et ne répondent généralement pas à leurs besoins nutritionnels en ce qui a trait à cet élément. Cette déficience en calcium a un impact très important sur la santé des adolescentes à long terme ; les adolescents nécessitent plus de calcium que les adultes puisque environ 45 % de leur masse squelettique adulte est formée durant cette période. De plus, un apport en calcium adéquat à cet âge est important pour assurer une densité osseuse suffisante afin de compenser les pertes osseuses qui se produisent naturellement au cours du vieillissement. Le pic osseux atteint lors de l'adolescence va déterminer en grande partie la masse osseuse de la femme vieillissante et ainsi déterminer le risque de souffrir d'ostéoporose (Fédération des producteurs laitiers du Québec, Le calcium et l'ostéporose). Comme nous le mentionnions plus haut, il existe plusieurs types de formats corporels dont nous héritons, comme définit à même le projet «Bien dans sa tête, bien dans sa peau» 3. Les ectomorphes sont dotées d'une petite ossature donnant une silhouette linéaire et très mince. Ce sont les mannequins préférés de notre société. Les mésomorphes possèdent une ossature moyenne à forte et une apparence musclée avec de larges épaules et des hanches étroites. C'est le profil de l'athlète par excellence. Les endomorphes quant à elles, ont une apparence plutôt costaude et ronde et sont plus sujettes à l'embonpoint. Ainsi le fait d'être grosse n'est pas nécessairement lié au fait de trop manger ou d'être inactive. En effet, les recherches démontrent que 80 % des obèses ne mangent pas plus et même souvent moins que les personnes minces ou de poids moyen. Ceci s'explique par le fait que les personnes obèses brûlent moins efficacement leurs calories. Encore une fois, il semble déraisonné de croire que toutes ont les capacités physiques d'atteindre le modèle actuel de «beauté» sociétaire. i BRASSARD et al. ; Projet de promotion d'une image corporelle saine en milieu scolaire. 7

11 PROBLEMATIQUE Au Québec, 83% des filles de 15 à 19 ans veulent perdre du poids et 81% des femmes à leur poids santé désirent, elles aussi, être plus minces 4. N'est-ce pas assez pour nous convaincre qu'il serait temps d'agir directement auprès des jeunes filles? Certes, un projet de promotion d'une image corporelle saine en milieu scolaire fut réalisé en avril 1999, après avoir reconnu le problème dans ce milieu, mais on ne connaît pas encore l'ampleur et la prévalence du problème de préoccupation excessive à l'égard du poids. Aux Etats-Unis, une fille sur cinq de niveau secondaire fait usage de pilules amaigrissantes et plus des 2/3 font des diètes de tous genres 5. Multitude de données, mais ou se trouve la vérité et quels sont actuellement les faits en Montérégie? Il semble primordial d'accorder beaucoup d'importance à ce problème qui touche tant les sphères biologique que psychologique et sociale. En effet, parmi les conséquences possibles au niveau biologique, on compte de multiples carences nutritionnelles, notamment en calcium et en fer. Ces déficits entraînent respectivement l'ostéoporose et autres troubles osseux, de même que l'anémie, avec malaise et fatigue. Un apport inadéquat en calcium peut également être associé au cancer du côlon et à l'hypertension 6. De plus, comme conséquence biologique supplémentaire, on note l'aménorrhée qui peut conduire à l'infertilité, la déshydratation et ses déséquilibres électrolytiques, l'oedème, l'atrophie musculaire, les arythmies, une moins bonne résistance aux infections... Au niveau psychologique, on dénote l'insomnie, l'irritabilité, la nervosité excessive, la dépression et l'atteinte de la concentration, pouvant tous possiblement conduire au suicide. En ce qui a trait aux conséquences sociales, la culpabilité et le rejet de son propre corps peuvent mener à l'isolement social ainsi qu'à des difficultés interactionnelles avec autrui. Une tension familiale peut également se développer, ce qui contribue à la détresse de l'adolescente. Il existe sûrement des conséquences méconnues étant donné que le problème n'a pas encore été analysé en profondeur. L'importance d'étudier certains paramètres liés à la préoccupation excessive à l'égard du poids est bien démontrée. Il serait primordial de définir ce concept : «on parle de préoccupation excessive à l'égard du poids lorsque des personnes présentant ou non un excès de poids sont à ce point préoccupées par leur poids que cela porte atteinte à leur santé physique ou mentale» 7. 4 LEBLANC, Marie-Paule ; Derrière le miroir un enjeu de santé publique. Le poids et l'image corporelle chez les jeunes 5 BERG, Frances M ; Afraid to eat - Children and teens in weight crisis 6 NEUMARK-SZTAINER et al. ; Correlates of Inadequate Consumption of Dairy Products among Adolescents. pl2 7 SCHAEFER et al. ; L'obésité et la préoccupation excessive à l'égard du poids : éléments d'une problématique et propositions pour / 'action. 8

12 Ainsi, cette définition implique non seulement le concept de préoccupation a l'égard du poids et ses conséquences sur la santé physique, mais également la notion d'impact, au niveau de la santé mentale, laquelle est mesurable par la présence de détresse psychologique. En effet, Perreault souligne que «la détresse psychologique est à l'ensemble de la santé mentale ce que la fièvre est à l'ensemble des maladies infectieuses : un symptôme mesurable, signe évident d'un problème de santé mais qui ne peut à lui seul éclairer sur l'étiologie et la sévérité du problème auquel il se rattache» 8. De plus, il importe de cibler une population particulièrement touchée par la problématique. Les adolescentes forme un groupe à risque :, leur personnalité n'est pas encore définitivement élaborée, leur corps subit des changements importants et elles ressentent un grand besoin de conformité en vue d'être acceptées par les pairs. Elles sont donc plus vulnérables aux messages véhiculés par la société et au modèle de minceur sous-jacent. Le milieu scolaire constituerait une population intéressante ; par contre l'application des stratégies d'interventions à même les programmes préexistants se heurte à des contraintes de temps, d'argent et de ressources humaines. Les cliniques jeunesse semblent des milieux plus propices à l'intégration des aspects préventifs et promotionnels de la santé qui ressortiraient d'une telle enquête. Ces interventions futures pourraient s'effectuer au sein des programmes préexistants dans ces cliniques, iesquels abordent les relations parent-adolescent, les problèmes personnels, la sexualité, la contraception et les. grossesses, le dépistage et le traitement des MTS... 8 Santé Québec, , p 128 9

13 Vf < < OBJECTIFS Sujet général Étude de différents paramètres relatifs au poids corporel et à l'alimentation. Objectifs spécifiques 1) Documenter l'apport nutritionnel en calcium chez les adolescentes. 2) Établir la prévalence de la vulnérabilité à l'anorexie et à la boulimie chez les adolescentes fréquentant les cliniques jeunesse. 3) Définir le plus d'indicateurs possibles d'une préoccupation excessive à l'égard du poids. 4) Etablir la prévalence des adolescentes manifestant une préoccupation excessive à l'égard du poids. 5) Formuler des recommandations concernant les mesures de prévention à mettre en place. 10

14 MÉTHODOLOGIE Pour commencer, nous avons effectué une revue de littérature sur l'anorexie, la boulimie, l'obésité, la préoccupation excessive à l'égard du poids, l'estime de soi, l'image corporelle, les déficiences alimentaires en calcium. Cette revue s'est effectuée à l'aide d'articles choisis par la diététicienne, Mme Marie-Paule Leblanc, ainsi que d'articles sélectionnés à partir de la base de données de santé communautaire de la Régie. Notre population cible est la clientèle féminine fréquentant les cliniques jeunesse des CLSC de la Montérégie. Il s'agit donc d'une population définie en fonction du secteur géographique, sélon leur lieu de résidence par l'intermédiaire de l'organisation spatiale des services de santé. Se situer dans la fourchette d'âge desservie par les cliniques jeunesse, laquelle variait selon les CLSC, est le seul critère d'inclusion que nous avons utilisé. Les adolescentes se répartissaient selon leiir âge entre II et 28 ans ; la grande majorité entre 14 et 21 ans. Le CLSC semble être un endroit où il serait facile d'intervenir de manière continue au niveau de la prévention des troubles alimentaires et de la promotion d'une alimentation saine. En effet, la clientèle des cliniques jeunesses se rend elle-même aux médecins et est donc plus facilement disponible et ouverte au counseling et à la prévention. L'échantillon de notre population cible est non probabiliste car il a été déterminé de façon volontaire et accidentelle. Les biais des sujets à l'étude incluent entre autre la sélection des CLSC. Parmi les 19 CLSC en Montérégie, 12 ont des cliniques jeunesse et de ceux là, 7 ont accepté de faire partie de notre étude. Puisque certains CLSC possèdent plusieurs points de service, nous avons visité 9 de ceux-ci sur un total de 20. Voir la listes des CLSC visitésen annexe. La taille de notre échantillon a été influencée par les contraintes de temps ainsi que par le taux de participation des adolescentes sollicitées. Etant donné la première contrainte, nous avons dû collecter nos données durant la semaine du' 17jiu 21 janvier. La basse température qui a sévi durant cette semaine, a modifié à la baisse l'achalandage-des cliniques jeunesse. Ainsi, la taille de notre échantillon est inférieure à ce qu'elle aurait pu être et donc nos résultats seront possiblement moins représentatifs de notre population. 11

15 Les instruments de mesure utilisés consistent en deux questionnaires qui ont été combinés en un seul : le premier, EAT26, existait déjà et l'autre est un nouvel instrument que nous avons construit en nous inspirant de plusieurs questionnaires déjà existants. Le EAT26 (26 questions) permet de déterminer la vulnérabilité à l'anorexie et à la boulimie. Construit en trois parties s'interreliant les unes aux autres, %on l'interprète comme suit : plus le pointage à l'échelle globale est élevé, plus le répondant est vulnérable à l'anorexie ou à la boulimie ; lorsque le score se situe au-delà de 20, on parle d'état pathologique et on suggère de référer à un professionnel pour une évaluation diagnostique. Comme il l'est mentionné plus haut, le EAT26 comprend 3.'souséchelles. La première est appelée la diète et elle comprends des items reliés à la préoccupation concernant la minceur ; c'est surtout celle-ci que nous utiliserons afin de la corréler à la préoccupation à l'égard du poids. La seconde sous-échelle, la boulimie, regroupe des questions évaluant les comportements boulimiques alors que la dernière, incluant les items reliés aux phénomènes observés chez les personnes souffrant d'anorexie, se nomme le contrôle oral 9. L'utilisation d'un outil de mesure déjà existant permet de connaître à l'avance ses qualités métriques ainsi que sa validité et donc de comparer les résultats avec ceux obtenus auprès d'autres populations. Les études rapportent en effet une sensibilité de 88,1%, une spécificité de 96,1% ainsi qu'une valeur prédictive positive de 53% en ce qui a trait au EAT Par contre, cet instrument ne peut mesurer exactement la prévalence de l'anorexie et de la boulimie, lesquelles ne peuvent être diagnostiquées qu'en clinique. Notre nouveau questionnaire a été élaboré principalement à l'aide de deux questionnaires, soient le questionnaire utilisé lors de l'enquête de santé Québec auprès des enfants et des adolescents québécois de 1999, ainsi que celui du projet de promotion d'une image corporelle saine en milieu scolaire Bien dans sa tête bien dans sa peau". Nous pourrons donc comparer, lorsque ce sera pertinent, nos résultats avec ceux obtenus au cours de ces projet et enquête. L'avantage d'utiliser un nouvel outil est qu'il permet de mesurer exactement les variables à l'étude, soient notamment les composantes permettant de cibler les adolescentes préoccupées avec leur poids et l'apport en calcium au sein de notre population. Par contre, pour s'assurer de la validité de notre instrument, il aurait fallu effectuer une étude préalable afin de le prétester, ce qui a été mis de côté en raison de contraintes temporelles. Cependant, puisqu'une des sous-échelles du EAT26 permet d'approximer la préoccupation par rapport au poids, nous pourrons possiblement l'utiliser afin de valider la partie de notre questionnaire qui aborde ce même thème. Nous avons aussi incorporé à notre questionnaire une question directe demandant aux adolescentes leur avis quant à leur préoccupation à l'égard de leur poids ; une étude antérieure faisant état de la fiabilité certaine de demander directement au gens la perception qu'ils ont de leur état de santé afin d'évaluer rapidement leur état de santé actuel nous a conduit sur la piste des éventuelles pertinence et exactitude d'évaluer la préoccupation à l'égard du poids à l'aide de la préoccupation relatée par notre population. 9 LE1CHNER et al. ; Validation d'une échelle d'attitudes alimentaires auprès d'unepopulation québécoises francophone. p49 10 Idem " BRASSARD et al. ; Projet de promotion d'une image corporelle same en milieu scolaire 12

16 Nous avons donc élaboré une première ébauche du questionnaire, constituée de quelques questions, laquelle a été vérifiée par notre tutrice, Dre Johanne Laguë, et par deux diététiciennes, Marie-Paule Leblanc et Lyne Mongeau. Puis, nous avons soumis notre questionnaire à une vingtaine de jeunes filles de secondaire 4 de l'école Durocher à Saint- Lambert, lors d'un cours d'histoire, pour s'assurer grossièrement de la pertinence et de la clarté des questions. Par la suite, le questionnaire a été évalué une dernière fois par Lyne Mongeau qui nous a fourni de précieux conseils. La version finale de notre questionnaire se trouve en annexe. Il est à noter que la cueillette d'informations par l'intermédiaire d'un questionnaire plutôt que de collecter l'information oralement permet un meilleur contrôle de la confidentialité et est beaucoup plus économique que les entrevues. Par contre, la proportion de non répondants risque de s'accroître et il est possible qu'un biais se glisse du fait que les jeunes filles sont souvent accompagnées d'un parent ou ami, ce qui brime la confidentialité. Puisque les jeunes filles présentant un trouble alimentaire se trouvent plus à risque de carence en calcium, nous avons choisi celui-ci comme élément traceur de la qualité de leur alimentation. Comme il l'est mentionné dans la revue de littérature, l'apport adéquat en calcium est extrêmement important pour la croissance des jeunes filles : l'apport cumulatif durant les vingt premières années de vie est indispensable pour atteindre un pic osseux maximal. Une accumulation déficitaire en calcium au cours de cette période prédispose aux troubles osseux comme l'ostéoporose associée au vieillissement, ainsi qu'aux fractures en découlant. Pour effectuer la collecte de données, nous nous sommes rendues dans neuf points de service des CLSC, sur une possibilité, de vingt, et avons demandé à toutes les jeunes femmes présentes dans les salles d'attente des cliniques jeunesse de répondre, sur une base volontaire et anonyme, à notre questionnaire. Un formulaire de consentement était joint à celui-ci (voir annexe). En moyenne, les jeunes filles mettaient entre 10 et 20 minutes à compléter le questionnaire. La collecte de données s'est échelonnée sur une période de 4 jours. Il est,à noter que certains questionnaires n'ont pas été totalement complétés. L'analyse et le traitement des données ont été effectués en collaboration avec Geneviève Horan et Éveline Savoie, de la Régie Régionale de la Santé et Services Sociaux de la Montérégie. 13

17 Considérant le nombre élevé de tableaux à inclure dans cette section, nous avons décidé de les placer en annexe, et ce dans l'unique but d'alléger notre document et d'en rendre la lecture plus agréable et facile. De même, nous n'avons pas jugé pertinent de les décrire puisque nous trouvons que ces tableaux parlent d'eux-mêmes. Toutefois, les données principales à notre recherche seront analysées et discutées plus amplement dans la section suivante. 14

18 ANALYSE ET INTERPRÉTATION DES DONNÉES Après compilation des données, voici l'interprétation des résultats obtenus avec notre questionnaire rempli par des jeunes filles dans différents CLSC de la Montérégie. Sur 91 demandes, nous avons obtenu 82 questionnaires, taille définitive de notre échantillon. Parmi les neuf refus, les raisons évoquées furent le manque d'intérêt ainsi que le manque de temps (ex. adolescentes appelées immédiatement en consultation). Nous sommes satisfaites de la taille de notre échantillon car nous espérions initialement obtenir au moins 50 questionnaires. Parmi les 82 questionnaires, un exemplaire renfermait des réponses totalement incohérentes que nous n'avons malheureusement pu exclure qu'en partie étant donné que toutes les données étaient déjà compilées lorsque nous avons découvert ce problème. D'après les résultats obtenus, voici le profil démographique de l'échantillon de notre population cible soit les jeunes filles fréquentant les cliniques jeunesses de la Montérégie. L'âge des répondantes varie entre 11 et 28 ans. Les âges les plus prévalents sont 17 et 18 ans, soit respectivement 22 % et 23,2 % de l'échantillon. Les jeunes filles sont des québécoises à 94,5 % et parlent français comme langue maternelle à 97,4 %. La grande majorité (82,5 %) habitent au domicile familial. Pour évaluer leur état socio-économique, nous leur avons demandé de se comparer aux jeunes de leur quartier en ce qui a trait à leurs conditions financières. Ainsi, 74,7 % se perçoivent comme étant semblables aux autres sur le plan financier. Au niveau de l'éducation, 33,75 % fréquentent soit le secondaire général ou le CEGEP. De plus, 22,5 % des jeunes filles ont fréquenté ou fréquentent un établissement d'enseignement privé. La proportion de jeunes qui travaillent à temps partiel est pratiquement la même que celle des adolescentes ne travaillant pas (41,3 % et 43.8 % respectivement ). En résumé, notre échantillon est principalement composé de québécoises francophones de ans habitant chez leur parents, étudiant soit au secondaire ou au CEGEP et appartenant au niveau socio-économique moyen de leur région. L'interprétation et l'analyse de nos données sera divisée en quatre parties correspondant aux objectifs fixés. Dans la première partie, nous documenterons les connaissances nutritionnelles et l'apport en calcium chez les adolescentes, en deuxième partie nous interpréterons les IMC obtenus et établirons la prévalence de la vulnérabilité à l'anorexie et à la boulimie (EAT 26) chez les adolescentes fréquentant les cliniques jeunesses. Puis, la troisième partie cherchera à établir la prévalence des adolescentes manifestant une préoccupation excessive à l'égard du poids pour finalement déterminer les indicateurs d'une préoccupation à l'égard du poids. Dans un premier temps, notre but fut de vérifier si les adolescentes fréquentant les cliniques jeunesse de la Montérégie possédaient ou non des connaissances suffisantes reliées à l'alimentation et tout particulièrement par rapport aux produits laitiers. La majorité des jeunes filles (86,8%), ont répondu avec raison que là meilleure source de calcium absorbable se retrouve dans le lait et les produits laitiers. En effet, le Guide alimentaire canadien nous indique qu'ils fournissent approximativement 65% du calcium du régime moyen au Canada. 15

19 Même si les adolescentes savent que le calcium se trouve préférentiellement dans les produits laitiers, 53.3 % des jeunes filles ne consomment pas la quantité minimale de portions de lait et de produits laitiers recommandées, soit 3 à 4 portions par jour. C'est ce que démontre le tableau suivant. Tableau 7.2: Répartition des adolescentes selon le nombre de portions consommées au cours de la journée complète d'hier, par rapport aux recommandations du Guide Alimentaire Canadien. Classe d'aliments Portions recommandées lait et produits laitiers < 3 à 4 > 3 à ,3 % ,7 % pain/céréales < 5àl2 >5à ,7 % 16 21,3 % viande/substituts < 2 à 3 > 2 à ,3% 44 58,7 % fruits et légumes. < 5àl0 > 5àl ,0 % % Pour arriver à ces résultats, nous avons demandé aux jeunes filles d'inscrire le nombre de portions de chaque classe d'aliments qu'elles avaient mangées au cours de la journée précédente. Elles étaient invitées à inscrire le nombre de portions de lait et produits laitiers, de produits céréaliers, de viandes et substituts ainsi que de fruits et légumes consommés au déjeuner, au dîner, au souper et à la collation. La division de la journée en repas fut effectuée pour favoriser le rappel des aliments consommés la veille. Une feuille du Guide Alimentaire Canadien était jointe au questionnaire afin d'aider les répondantes à quantifier leurs portions. Grâce à ces résultats, nous pouvons observer que la majorité des adolescentes ne consomment pas assez de portions de pains et céréales, de viandes et substituts et de fruits et légumes. Le calcium est un élément essentiel à la santé des os et des dents, c'est pourquoi nous avions préalablement choisi cet élément comme traceur d'une alimentation équilibrée. Pour quantifier la consommation quotidienne en calcium, nous avons demandé aux jeunes filles d'inscrire la quantité de portions consommées la veille, selon une liste donnée d'aliments à teneur élevée en calcium. Le nombre de portions inscrit fut multiplié par la quantité approximative de calcium en mg contenue dans chaque aliment. Selon les résultats, 32,9 % des adolescentes ont des apports quotidiens en calcium inférieurs à la norme minimale, soit 700 mg/jour. (voir Tableau 6.2 en annexe). Certaines disent remédier à cette déficience en consommant des suppléments de calcium. En effet, le tableau qui suit démontre que 13,4 % des filles questionnées en consomment régulièrement. Grâce aux suppléments, la prévalence des jeunes filles ayant des apports inférieurs à la norme chute à 30,4 %, ce qui demeure tout de même important. 16

20 Tableau 6.3: Répartition des adolescentes selon leur consommation quotidienne en calcium avec ajout de suppléments de calcium. Apport quotidien en calcium " < 700 mg > 700 mg Total Nombre d'adolescentes 24 30,4 % 55 69,6 % % Les quatre premières questions de notre questionnaire visaient à vérifier les connaissances des jeunes filles sur l'alimentation et le calcium. En moyenne, les adolescentes ont obtenu 3,17 réponses exactes sur quatre. Il n'y a pas de lien évident entre le nombre de réponses exactes sur les connaissances et l'apport en calcium comme nous avions supposé préalablement. Nous n'avons pas effectué le test d'indépendance pour certifier l'absence de relation étant donné que certaines variables ont un n inférieur à 5. Il est d'ailleurs à noter que pour la même raison, nous n'avons pas effectué ce test au cours des nombreuses autres analyses subséquentes où il aurait pu être pertinent de le faire. Le prochain tableau indique que 87,5 % des adolescentes ayant des apports < 700 mg ont obtenu 3 ou 4 bonnes réponses. Tableau B.l : Apport quotidien en calcium (incluant la prise de suppléments) en fonction du nombre de réponses exactes aux 4 questions relatives aux connaissances alimentaires. Nombre de réponses exactes Apport quotidien en calcium < 700mg > ou = 700mg Total 0 0 ' 0% 0 0% 0 0% 1 1 4,2% 4 7,3 % 5 6,3 % 2 2 8,3 % 8 14,5 % 10 12,7% ,8% 21 38,2 % 32 40,5 % ,7% 22 40,0 % ,5% Total 24 30,4% 55 69,6 % % Les pourcentages nous démontrent clairement que les filles ayant des apports insuffisants semblent posséder de bonnes connaissances en alimentation au même titre que les adolescentes ayant des apports > 700 mg. Ainsi, nous sommes en mesure de présumer que si les filles ne consomment pas assez de produits à haute teneur en calcium, ce n'est probablement pas par manque de connaissances. Il faudrait alors tenter d'identifier la ou les cause(s) de cette sousconsommation d'un élément si important. 17

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