RAPPORT D ÉTUDE 09/03/2010 N DRC A. Optimisation de la mesure des métaux dans les phases particulaires à l émission

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "RAPPORT D ÉTUDE 09/03/2010 N DRC A. Optimisation de la mesure des métaux dans les phases particulaires à l émission"

Transcription

1 RAPPORT D ÉTUDE 09/03/2010 N DRC A Optimisation de la mesure des métaux dans les phases particulaires à l émission

2

3 Optimisation de la mesure des métaux dans les phases particulaires à l émission Participants à l essai interlaboratoire analytique 2005 Liste des personnes ayant participé à l étude : Arnaud PAPIN, Florence DEL-GRATTA, Karine TACK, Sylvain BAILLEUL Réf. : DRC A Page 3 sur 17

4 PRÉAMBULE Le présent rapport a été établi sur la base des informations fournies à l'ineris, des données (scientifiques ou techniques) disponibles et objectives et de la réglementation en vigueur. La responsabilité de l'ineris ne pourra être engagée si les informations qui lui ont été communiquées sont incomplètes ou erronées. Les avis, recommandations, préconisations ou équivalent qui seraient portés par l'ineris dans le cadre des prestations qui lui sont confiées, peuvent aider à la prise de décision. Etant donné la mission qui incombe à l'ineris de par son décret de création, l'ineris n'intervient pas dans la prise de décision proprement dite. La responsabilité de l'ineris ne peut donc se substituer à celle du décideur. Le destinataire utilisera les résultats inclus dans le présent rapport intégralement ou sinon de manière objective. Son utilisation sous forme d'extraits ou de notes de synthèse sera faite sous la seule et entière responsabilité du destinataire. Il en est de même pour toute modification qui y serait apportée. L'INERIS dégage toute responsabilité pour chaque utilisation du rapport en dehors de la destination de la prestation. Rédaction Vérification Approbation NOM Sylvain BAILLEUL Jean POULLEAU Hugues BIAUDET Nicolas ALSAC Qualité Visa Technicien à l unité "Ressources Analytiques" Responsable de l Unité "Sources et Emissions " Responsable de l Unité "Ressources Analytiques" Responsable du pôle "Caractérisation de l environnement" Réf. : DRC A Page 4 sur 17

5 TABLE DES MATIÈRES 1. RESUME GLOSSAIRE INTRODUCTION OBJECTIF MATERIEL ETUDE SUR LES MATERIAUX D ESSAIS Descriptions des essais Résultats - commentaires ETUDE SUR LES OXYDES METALLIQUES Descriptions des essais Résultats - commentaires ETUDE DE LA FUSION SUR LES MATERIAUX D ESSAI Descriptions des essais Résultats - commentaires CONCLUSION REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE LISTE DES ANNEXES...17 Réf. : DRC A Page 5 sur 17

6

7 1. RESUME Ce rapport décrit les expériences réalisées afin d optimiser la détermination des métaux et metalloïdes présents en phase particulaire dans les rejets à l'émission. Cette étude a été engagée suite aux résultats obtenus lors de l essai interlaboratoire analytique de 2005 qui avait montré des rendements de récupération très faibles pour certains éléments, notamment, l arsenic, le sélénium et plus particulièrement le chrome. Les essais réalisés avaient pour objectif d étudier l influence de différents paramètres sur le rendement de récupération de ces trois éléments : volumes et nature des acides utilisés, conditions de chauffage, nature des dopants et de la matrice, présence d un filtre en quartz. Ces expériences ont mis en évidence la faible influence de la variation de ces différents paramètres sur le taux de recouvrement des trois éléments étudiés. Seul l ajout d une étape de fusion alcaline consécutivement à l étape de minéralisation aux acides décrite dans la norme NF EN et recommandée dans le cadre du programme 97 du COFRAC (LAB REF 22) a permis d améliorer le taux de recouvrement de ces éléments, et plus particulièrement du chrome dans les matériaux d essais dopés. Toutefois, l étude n ayant porté que sur des oxydes métalliques ou sur des matériaux d essai dopés avec des oxydes métalliques, une étude complémentaire doit être mise en œuvre pour confirmer l amélioration de la minéralisation du chrome, par l ajout de l étape de fusion, sur des matrices réelles non dopées. 2. GLOSSAIRE As As 2 O 3 Cr Cr 2 O 3 HCl HF HNO 3 : Arsenic : Trioxyde d arsenic : Chrome : Trioxyde de chrome : Acide chlorhydrique : Acide fluorhydrique : Acide nitrique ICP/OES : Inducted Coupled Plasma / Optical Emission Spectrometry PTFE : PolyTétraFluoroEthylène Se : Sélénium SeO 2 : Dioxyde de sélénium Te : Tellure TeO 2 : Dioxyde de tellure Tl : Thallium Tl 2 O 3 : Trioxyde de thallium VLE : Valeur Limite à l Emission Zn : Zinc ZnO : Oxyde de zinc Réf. : DRC A Page 7 sur 17

8 3. INTRODUCTION En 2005, l'ineris a organisé des essais interlaboratoires analytiques visant à étudier la phase particulaire des rejets à l'émission et notamment la détermination des éléments métalliques et métalloïdes (As, Cr, Se, Te, Tl et Zn). Dans ce but, un matériau d'essai a été réalisé par dopage avec des oxydes (As 2 O 3, Cr 2 O 3, SeO 2, TeO 2, Tl 2 O 3, et ZnO) d une poussière provenant d une usine de fabrication de verre. Le processus opératoire appliqué par les participants est une méthode normalisée (Norme NF EN 14385) recommandée dans le cadre du programme 97 du COFRAC (LAB REF 22). Compte tenu des résultats obtenus par les laboratoires présentant des rendements de récupération insatisfaisants sur certains paramètres (65% pour As, 4% à 15% pour Cr, 30% pour Se), une étude complémentaire a été engagée. Pour expliquer ces résultats médiocres, il a été décidé d identifier et d'isoler les paramètres susceptibles d'influer sur la minéralisation et de fait, sur les rendements de récupération. En premier lieu, un récapitulatif des paramètres de minéralisation a été réalisé grâce aux informations fournies par les laboratoires. Une étude mono-paramétrique a été conduite et a pu mettre en évidence que la quantité de poussières à minéraliser ne devait pas dépasser 100 mg. Pour les autres facteurs d'influence (quantité d'acide, température, temps de chauffage) un programme expérimental a été mis en place en prenant comme point de départ les conditions de minéralisation utilisées par les laboratoires ayant obtenus un taux de récupération supérieur à 50% sur l élément chrome. 4. OBJECTIF L objectif de cette étude était d optimiser l étape de minéralisation afin d obtenir des taux de récupération en adéquation avec les VLE exigées par la réglementation. L arsenic, le chrome et le sélénium ont été choisis compte tenu de leur taux de récupération faible et de leur présence potentielle lors du process de fabrication du verre. 5. MATERIEL Les matériels suivants ont été utilisés pour l étude : - micro-ondes fermé de type MARS 5 de marque CEM ; - matras de minéralisation en PTFE ; - filtres en quartz ; - ICP/OES de marque JOBIN-YVON de type ULTIMA. Réf. : DRC A Page 8 sur 17

9 6. ETUDE SUR LES MATERIAUX D ESSAIS La poussière étudiée est le matériau fourni lors de l essai interlaboratoire de 2005 : poussière de verrerie dopée en oxydes (As 2 O 3, Cr 2 O 3, SeO 2, TeO 2, Tl 2 O 3, et ZnO). 6.1 DESCRIPTIONS DES ESSAIS Les essais des séries A à G ont été réalisés à partir du matériau de l essai interlaboratoire, la poussière de verrerie dopée avec oxydes métalliques (05AG650). Ces essais sont décrits dans le tableau suivant : Série A : Série B : Série C : Série D : Application de la norme NF EN 14385, en présence d un filtre quartz de 400 mg pour des prises d essais de 10 à 100 mg de poussières. Doublement du volume des acides préconisés dans cette même norme, en présence d un filtre quartz de 400 mg pour des prises d essais de 10 à 100 mg de poussières. Application de la norme NF EN 14385, en présence d un filtre quartz de 100 mg pour des prises d essais de 10 à 50 mg de poussières. Application de la norme NF EN 14385, en présence d un filtre quartz de 100 mg avec modification du temps de chauffe par rapport aux conditions de la série A (60 min contre 45 min) pour des prises d essais de 10 à 50 mg de poussières. Série E : Conditions de la série D avec modification du volume d HNO 3 (4 ml au lieu de 3 ml). Série F : Série G : Application de la norme NF EN 13656, avec intégration de HCl, en présence d un filtre quartz de 100 mg pour des prises d essais de 25 à 50 mg de poussières. Application de la norme NF EN 13657, avec intégration d HCl et suppression de l HF, sans filtre, pour des prises d essais de 25 à 50 mg de poussières. En parallèle avec les protocoles utilisés dans l air des lieux de travail (Norme NF EN 15202, Fiche métropol 003), des tests complémentaires ont été réalisés afin de vérifier l intérêt de l ajout successif des acides avec une sonication entre chaque ajout. Trois séries de trois essais ont été réalisées sur le matériau de l essai interlaboratoire dopé (05AG650). Réf. : DRC A Page 9 sur 17

10 Série N : Série O : Série P : Conditions de la norme NF EN avec ajout d HF (2 ml) suivi d une sonication (15 min) après 1h30, ajout d HNO 3 (3ml), en présence d un filtre quartz de 100 mg. Neutralisation par H 3 BO 3 (20 ml). Conditions de la norme NF EN avec ajout d HF (5 ml) suivi d une sonication (15 min) après 1h30, ajout d HNO 3 (3ml), en présence d un filtre quartz de 100 mg. Neutralisation par H 3 BO 3 (50 ml). Conditions de la norme NF EN avec ajout d HF (2 ml) suivi d une sonication (15 min) après 1h30, ajout d HNO 3 (3ml) et HCl (9ml) à chaud, en présence d un filtre quartz de 100 mg. Neutralisation par H 3 BO 3 (20 ml) 6.2 RESULTATS - COMMENTAIRES Les résultats obtenus sont résumés dans les tableaux suivants : Séries A Variables Conditions de la norme NF EN Variation / norme m filtre = 400 mg Rendements de récupération (%) As Cr Se Conclusions Mêmes rendements que ceux obtenus lors des essais interlaboratoires. B Augmentation des volumes d'acides HNO 3, HF, H 3BO 3 V acides x Pas d'influence du volume d'acide utilisé. C D E F G Diminution de la masse de filtre Augmentation de la durée de la 1ère étape de chauffe Augmentation du volume d'acide nitrique Ajout d'hcl pour attaque acide, diminution du volume HNO 3 (Norme déchet NF EN 13656) Remplacement d HF par HCl (Norme déchet NF EN 13657) m filtre = 100 mg T1 +15 min (+33%) V HNO 3 x 2 T1 +15 min (+33%) V HCl = 6ml, V HNO3 = 2ml V HCl = 6ml, V HF = Pas d'influence de la masse de filtre. Augmentation du rendement du chrome vérifié pour 1 échantillon. Pas d'influence du rapport volume HNO3/ HF, pas d'influence du temps de chauffe Augmentation du rendement du Cr pour 1 échantillon sur 2 : non significatif Pas d'influence du changement d'acide L'ensemble des conditions testées n'a pas permis d améliorer les taux de récupération des éléments étudiés. Le fait que les valeurs de récupération soient aussi constantes amène à s interroger quant à la composition même du matériau d'essai et notamment sur la capacité des conditions de minéralisation à décomposer les oxydes utilisés pour le dopage. Réf. : DRC A Page 10 sur 17

11 Les résultats obtenus sur les séries N à P concernant l ajout successif des acides, sont résumés dans les tableaux suivants : Séries N Variables Conditions norme NF EN avec ordre 1/ Ajout HF Variation / norme Rendements de récupération (%) As Cr Se O 2/ sonication 15 min V HF = 5ml / mise en contact 1h30 4 /Ajout HNO 3 P V HCl = 9 ml à chaud * : Récupération faible du chrome lié à la détermination analytique * 26 Conclusions Mêmes rendements que ceux obtenus lors des essais interlaboratoires. Pas d'influence du volume d'acide utilisé. Pas d'influence positive de l ajout de HCl Les modifications du processus de minéralisation mis en œuvre lors des tests complémentaires n apportent pas d amélioration de mise en solution du chrome ni du sélénium. Réf. : DRC A Page 11 sur 17

12 7. ETUDE SUR LES OXYDES METALLIQUES Au vu des résultats précédents, une attaque des oxydes métalliques purs est envisagée, sans présence de filtre. Deux normes ont servi de bases normatives : NF EN (cf. série D) et NF EN (cf. série F). Une variante complémentaire a été ajoutée avec la mise en contact d une durée de 24 heures avec les acides et ce, préalablement à la minéralisation. 7.1 DESCRIPTIONS DES ESSAIS Les oxydes utilisés sont des matériaux dont la pureté est supérieure à 99%. Une masse comprise entre 25 et 30 mg a été traitée. Trois essais ont été réalisés par série. La mise en contact avec les acides a été réalisée dans le matras de minéralisation fermé et laissé à température ambiante pour une durée de 24 ±1 h. Pour les autres essais, la minéralisation a débuté dès l ajout des acides. Série H : NF EN avec les conditions de chauffe de la série D. Série I : Série J : Série K : NF EN avec les conditions de chauffe de la série D précédée d une mise en contact de 24 heures. NF EN avec les conditions de la série F (intégration de l HCl). NF EN avec les conditions de la série F et précédée d une mise en contact de 24 heures. Au cours de l étape de filtration et après la phase de minéralisation, des particules de couleur verte ayant été décelées sur la série H (forte suspicion d oxyde de chrome), une fusion alcaline a été réalisée. La procédure a été la suivante pour toutes les séries : - reprise du filtre dans un creuset en platine, - séchage à l étuve à 40 C durant 24 h, - incinération en four à moufle à 450 C pendant 3h après une montée progressive d une heure à la température cible, - refroidissement, - ajout de 500 mg de tétraborate de lithium par portion de 250 mg, - introduction du creuset dans un four porté à 1000 C pour une durée de 20 à 30 minutes (obtention d une perle transparente), - refroidissement, - reprise par dissolution à chaud de la perle dans milieu contenant 10 ml HCl concentré et 100 ml d eau ultrapure, - refroidissement, transfert en fiole de 200 ml et ajout des eaux de rinçage. Réf. : DRC A Page 12 sur 17

13 7.2 RESULTATS - COMMENTAIRES Séries H I J K Variables Conditions norme NF EN Ajout d'une fusion alcaline Augmentation du temps de contact avec les acides Ajout d'une fusion alcaline Ajout d'hcl pour attaque acide, diminution du volume HNO 3 (Norme sol EN 13656) Ajout d'une fusion alcaline Ajout d'hcl pour attaque acide, diminution du volume HNO 3 (Norme déchets NF EN 13656) + augmentation du temps de contact avec les acides Ajout d'une fusion alcaline Variation / norme fusion alcaline T = 24 heures fusion alcaline Rendements de récupération (%) As Cr Se ,7 88,9 V HCl = 6ml, V HNO3 = 2ml fusion alcaline V HCl = 6ml, V HNO3 = 2ml T = 24 heures fusion alcaline Conclusions La méthode de minéralisation convient pour l'as et le Se L'ajout d'une étape de fusion alcaline améliore le rendement du Cr Le prolongement du temps de contact des oxydes et des acides n'améliore pas les rendements Pas d'influence de la composition de la solution de * 95 minéralisation * 93 Le prolongement du temps de contact des oxydes et des acides n'améliore pas les rendements * : Rendements de récupération apportés par la seule étape de fusion, les résultats des rendements liés à l étape de minéralisation acide n étant pas exploitables. Ces différents essais montrent que la fusion alcaline permet d améliorer le rendement d extraction du chrome de l ordre de 15 à 25 %. Réf. : DRC A Page 13 sur 17

14 8. ETUDE DE LA FUSION SUR LES MATERIAUX D ESSAI Compte tenu des séries d essais précédents, il a été décidé de travailler sur la matrice vierge dopée extemporanément ainsi que sur le matériau d essai de 2005 en y incluant la phase de fusion alcaline. Seul le chrome a été analysé dans ces deux séries. 8.1 DESCRIPTIONS DES ESSAIS La matrice vierge non dopée a été analysée après minéralisation acide selon la norme NF EN suivie d une fusion alcaline. Série L : Série M : Analyse de la matrice dopée extemporanément pour déterminer une éventuelle interaction dopant - matrice selon les conditions de la norme suivie d une fusion alcaline. Analyse du matériau dopé de 2005 selon la norme suivie d une fusion alcaline. L analyse de la matrice dopée extemporanément a été réalisée selon la procédure suivante : - pesée de 500 mg de matrice vierge, - pesée des oxydes métalliques, - homogénéisation simple des composés, - répartition de la totalité du mélange dans 5 matras de minéralisation par fraction de 100mg environ, - les minéralisats sont ensuite assemblés avant analyse et fusion. 8.2 RESULTATS - COMMENTAIRES Les résultats sur la matrice vierge sont équivalents à ceux déterminés en Echantillon 05AG777 (µg/g) As Cr Se Minéralisation Fusion Total Réf. : DRC A Page 14 sur 17

15 Les résultats de la matrice dopée en oxydes sont les suivants : Séries Variables Variation / norme Rendements de récupération (%) Cr Conclusions L M Conditions norme NF EN ajout d'une fusion alcaline Conditions norme NF EN ajout d'une fusion alcaline fusion alcaline 79 Les rendements sont comparables entre une matrice fraichement dopée et le matériau dopé de fusion alcaline 88 Dans les deux cas, l'ajout d'une fusion alcaline permet une meilleure récupération du Chrome La matrice n est pas une gêne dans la minéralisation et l analyse du Cr, le taux de récupération du chrome étant comparable à ce qui a été obtenu sur les oxydes. Dans le cas de la matrice dopée, l ajout d une étape de fusion apporte une nette amélioration dans le dosage du chrome. Réf. : DRC A Page 15 sur 17

16 9. CONCLUSION L ensemble de l étude a permis de montrer que le type de minéralisation décrit dans la norme ne peut être universel. Elle est intimement liée aux spécificités des éléments ciblés. En effet, les composés métalliques peuvent exister sous plusieurs formes, à des degrés d oxydation divers, plus ou moins solubles, plus ou moins réfractaires ou bien même volatils. En cela, réside la difficulté de choisir une méthode de minéralisation adaptée à tous les éléments ciblés. Ainsi, dans ce cas précis où le chrome est sous sa forme d oxyde la plus stable, la minéralisation aux acides est quasiment inefficace et seule une fusion alcaline peut permettre une solubilisation quantitative. En ce qui concerne l arsenic, les rendements sont quasi constants. Le dopage initial a été réalisé avec du trioxyde d arsenic dont la tension de vapeur est relativement faible. Lors de la préparation du matériau et des phases de broyage et d homogénéisation, il est probable qu une partie du dopant se soit volatilisée. Concernant le sélénium, il n y a pas d explication a priori sur un rendement aussi faible et aussi constant. A noter que cet élément n est pas listé dans la norme NF EN On peut aussi noter que la norme NF EN semble équivalente, en termes de résultats, à la norme NF EN alors que les conditions de chauffage et les volumes d acide sont différents. Enfin, il est avéré que le filtre n altère pas la minéralisation, sous réserve d un blanc convenable. Cette étude n a pas permis de mettre en évidence une influence majeure de l un des différents paramètres testés (présence d un filtre en quartz, volumes et nature des acides utilisés, conditions de chauffage, nature des dopants ou de la matrice) sur le rendement de récupération des trois éléments étudiés. Seul l ajout d une étape de fusion alcaline consécutivement à l étape de minéralisation aux acides décrite dans la norme NF EN permet d améliorer le taux de recouvrement pour l élément chrome. Cette amélioration est de l ordre de 15 à 25 % pour des oxydes métalliques ou à partir de matériau d essai dopé en oxydes métalliques. L apport bénéfique de l étape de fusion alcaline sur la minéralisation du chrome reste néanmoins à confirmer sur des matrices réelles non dopées, ne contenant pas nécessairement des oxydes de chrome. Réf. : DRC A Page 16 sur 17

17 10. REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE JOHNSON, W. M. & MAXWELL, J. A. - Rock and mineral analysis, ed. Wiley Interscience. 11. LISTE DES ANNEXES Repère Désignation Nombre de pages Annexe 1 Tableaux récapitulatifs des essais 10 Réf. : DRC A Page 17 sur 17

18

19 ANNEXE 1 Tableaux récapitulatifs des essais Réf. : DRC A

20 MATERIAUX D ESSAI Série A : Etude de l influence de la prise d essai Masse de poussières (Echantillon référence 05AG650) 10,3 mg 24,4 mg 49,8 mg 100 mg filtre 400 mg 400 mg 400 mg 400 mg V HNO 3 (ml) V HF (ml) Programme 1 V H3BO3 55g/l (ml) 180 C - Durée= 45 minutes V H 2 O (ml) Programme C - Durée = 15 minutes Volume final As (µg/g) Taux de récupération % Cr (µg/g) Taux de récupération % Se (µg/g) Taux de récupération % Réf. : DRC A

21 Série B : Etude de l influence des volumes d acide Masse de poussières (Echantillon référence 05AG650) 10,3mg 24,8 mg 49,8 mg 100 mg filtre 400 mg 400 mg 400 mg 400 mg V HNO 3 (ml) V HF (ml) Programme C - Durée= 45 minutes V H 3 BO 3 55g/l (ml) V H 2 O (ml) Programme C - Durée = 15 minutes Volume final As (µg/g) Taux de récupération % Cr (µg/g) Non exploitable Taux de récupération % Se (µg/g) Taux de récupération % Les taux de récupération sont identiques à ceux observés en La prise d essai, à condition qu elle ne soit pas supérieure à 100 mg, selon les conclusions de l étude mono-paramétrique, n a pas d effet sur la minéralisation ainsi que le volume des acides. Le filtre d une masse de 400 mg ne semble pas avoir d influence sur les résultats. Néanmoins, il a été décidé de mettre une portion de filtre de masse inférieure (100 mg) conformément à la norme (Série C suivante) et ce avec les volumes d acides indiqués dans celle-ci. Réf. : DRC A

22 Série C : Etude de l influence de la masse du filtre (Echantillon référence 05AG650) Masse de poussières 10,9mg 25,3 mg 50,5 mg Filtre 98 mg 96 mg 98 mg V HNO 3 (ml) V HF (ml) Programme C - Durée= 45 minutes V H 3 BO 3 55g/l (ml) V H 2 O (ml) Programme C - Durée = 15 minutes Volume final As (µg/g) Taux de récupération % Cr (µg/g) Taux de récupération % Se (µg/g) Taux de récupération % Cette série confirme l absence d influence du filtre, déjà démontrée lors de l exercice Cependant, une masse de 100 mg de filtre sera conservée dans la suite des essais afin d être au plus proche des prescriptions normatives. Réf. : DRC A

23 Série D : Etude de l influence du temps de chauffe (Echantillon référence 05AG650) Masse de poussières 10,3mg 25,5 mg 50,1 mg Filtre 91 mg 93 mg 99 mg V HNO 3 (ml) V HF (ml) Programme C - Durée= 60 minutes V H 3 BO 3 55g/l (ml) V H 2 O (ml) Programme C - Durée = 15 minutes Volume final (ml) As (µg/g) Taux de récupération % Cr (µg/g) Taux de récupération % Se (µg/g) Taux de récupération % Il semble que l augmentation de la durée de chauffage ait une incidence sur la détermination du chrome. Cette modification, de 45 à 60 minutes, sera conservée pour la suite de l étude. Réf. : DRC A

24 Série E : Etude de l influence du ratio HNO 3 /HF (Echantillon référence 05AG650) Masse de poussières 11mg 25,3 mg 50,3 mg Filtre 99 mg 88 mg 107 mg V HNO 3 (ml) V HF (ml) Programme C - Durée= 60 minutes V H 3 BO 3 55g/l V H 2 O (ml) Programme C - Durée = 15 minutes Volume final (ml) As (µg/g) Taux de récupération % Cr (µg/g) Taux de récupération % Se (µg/g) Taux de récupération % Le but de cette série était de modifier le ratio HNO 3 / HF. Aucune différence notable a été relevée. A noter, que le gain obtenu pour le chrome dans la série D, n est pas confirmé. Cependant, la durée de chauffe de 60 minutes sera conservée. Les variations de paramètres n'ayant pas permis d'obtenir une nette amélioration du taux de récupération et compte tenu de la reproductibilité des résultats, la nature même des dopages effectués a été mise en cause. En effet, les oxydes métalliques utilisés pour doper la poudre sont connus pour être difficilement minéralisables. Ainsi, après une recherche bibliographique sur les propriétés des acides dans les minéralisations, il s avère que l'hno 3 n est pas l acide le plus approprié à notre étude. L'HCl semble mieux adapté à ce genre de composés chimiques (Rock and minerals analysis, Johnson Maxwell, éd Wiley Interscience). C'est pourquoi, une autre direction a été envisagée ayant pour objectif d'intégrer l'hcl dans la phase de minéralisation. Pour cela, des supports normatifs ont été choisis ; il s'agit des normes NF EN : «Caractérisation des déchets - Digestion assistée par micro-ondes avec un mélange d'acides fluorhydrique (HF), nitrique (HNO3) et chlorhydrique (HCI) pour la détermination ultérieure d'éléments contenus dans les déchets» et NF EN : «Caractérisation des déchets Digestion en vue de la détermination ultérieure de la part des éléments solubles dans l eau régale contenus dans les déchets» (Séries F et G suivantes). Réf. : DRC A

25 Série F : Etude sur l ajout de HCl (Norme NF EN 13656) (Echantillon référence 05AG650) Masse de poussières 26,1 mg 50,5 mg Filtre 101 mg 98,2 mg V HCl (ml) 6 6 V HNO 3 (ml) 2 2 V HF (ml) min 250W 2 min 0W Programme 1 5 min 250W 5 min 400W 5 min 500W V H 3 BO 3 55g/l (ml) Programme 2 3 min 300W Volume final (ml) As (µg/g) Taux de récupération % Cr (µg/g) Taux de récupération % Se (µg/g) Taux de récupération % Aucune amélioration n est observée. Réf. : DRC A

26 Série G : Etude de la substitution d HF par HCl (Norme NF EN 13657) (Echantillon référence 05AG650) Masse de poussières 26,4 mg 50,0 mg Filtre - - V HCl (ml) 6 6 V HNO 3 (ml) 2 2 V HF (ml) - - Programme 1 2 min 250W 2 min 0W 5 min 250W 5 min 400W 5 min 500W V H 3 BO 3 55g/l (ml) - - Programme 2 - Volume final (ml) As (µg/g) Taux de récupération % Cr (µg/g) Taux de récupération % 8 30 Se (µg/g) Taux de récupération % Aucune amélioration n est observée. Série N, O et P - Ajouts successifs des acides (NF EN 15202) Taux de récupération de l As (%) Taux de récupération du Cr (%) Taux de récupération du Se (%) Série N Série O Série P Les modifications du processus de minéralisation mis en œuvre lors des tests complémentaires n apportent pas d amélioration de mise en solution du chrome et du sélénium. Réf. : DRC A

27 OXYDES METALLIQUES Série H - NF EN Oxyde As 2 O 3 Cr 2 O 3 SeO 2 Note sur la minéralisation Minéralisation aux acides Présence importante sur le filtre de particules de couleur verte (oxyde de chrome non minéralisé). Une fusion au tétraborate de lithium est réalisée. Taux de récupération % ,7 88,9 Fusion Taux de récupération % 0,6 15 0,15 Taux de récupération % global 102,6 82,7 89,0 On retrouve une proportion non négligeable de chrome dans la solution issue de la fusion. Série I - NF EN avec mise en contact de 24h avec les acides avant minéralisation Oxyde As 2 O 3 Cr 2 O 3 SeO 2 Note sur la minéralisation Minéralisation aux acides Présence importante sur le filtre de particules de couleur verte (oxyde de chrome non minéralisé). Une fusion au tétraborate de lithium est réalisée. Taux de récupération % ,5 97,7 Fusion Taux de récupération % 0,28 15,7 0 Taux de récupération % global 102,3 82,2 97,7 Aucune différence significative n est observée avec l essai précédent. Réf. : DRC A

28 Série J - NF EN Oxyde As 2 O 3 Cr 2 O 3 SeO 2 Note sur la minéralisation Minéralisation aux acides Présence importante sur le filtre de particules de couleur verte (oxyde de chrome non minéralisé). Une fusion au tétraborate de lithium est réalisée. Taux de récupération % 99 Non exploitable 94,5 Fusion Taux de récupération % 0,61 20,3 0,05 Taux de récupération % global 99,6 20,4 94,6 On retrouve une proportion non négligeable de chrome dans la solution issue de la fusion. Série K - NF EN avec mise en contact de 24h avec les acides avant minéralisation Oxyde As 2 O 3 Cr 2 O 3 SeO 2 Note sur la minéralisation Minéralisation aux acides Présence importante sur le filtre de particules de couleur verte (oxyde de chrome non minéralisé). Une fusion au tétraborate de lithium est réalisée. Taux de récupération % 99,7 Non exploitable 92,9 Fusion Taux de récupération % 0,6 25,3 0,2 Taux de récupération % global 100,3 25,3 93,1 Aucune différence significative avec l essai précédent n est observée : la composition du mélange d acide n a pas d influence sur le résultat d analyse. NB : les résultats du chrome ne pouvaient être exploités. Réf. : DRC A

29 Série L - Matrice vierge (05AG777) + oxydes métalliques Essai 1 Essai 2 Eléments Cr Cr Minéralisation + Fusion Taux de récupération % La matrice n est pas une gêne dans la minéralisation et l analyse du Cr, le taux de récupération du chrome étant comparable à ce qui a été obtenu sur les oxydes. Série M - Matériau dopé avec filtre (moyenne de 3 mesures) Echantillon 05AG650 Cr Minéralisation + fusion Taux de récupération % 88 L ajout d une étape de fusion apporte une nette amélioration dans le dosage du chrome Réf. : DRC A

Dosage des métaux lourds (As, Cd, Cr, Cu, Ni, Pb, Zn et Hg) dans les sols par ICP-MS

Dosage des métaux lourds (As, Cd, Cr, Cu, Ni, Pb, Zn et Hg) dans les sols par ICP-MS Dosage des métaux lourds (As, Cd, Cr, Cu, Ni, Pb, Zn et Hg) dans les sols par ICP-MS Analysis of heavy metals (As, Cd, Cr, Cu, Ni, Pb, Zn et Hg) in soils by ICP-MS Nicolas ALSAC Eurofins Environnement

Plus en détail

Détermination des métaux : méthode par spectrométrie de masse à source ionisante au plasma d argon

Détermination des métaux : méthode par spectrométrie de masse à source ionisante au plasma d argon Centre d'expertise en analyse environnementale du Québec MA. 200 Mét. 1.2 Détermination des métaux : méthode par spectrométrie de masse à source ionisante au plasma d argon 2014-05-09 (révision 5) Comment

Plus en détail

4. Conditionnement et conservation de l échantillon

4. Conditionnement et conservation de l échantillon 1. Objet S-II-3V1 DOSAGE DU MERCURE DANS LES EXTRAITS D EAU RÉGALE Description du dosage du mercure par spectrométrie d absorption atomique de vapeur froide ou par spectrométrie de fluorescence atomique

Plus en détail

Matériel de laboratoire

Matériel de laboratoire Matériel de laboratoire MATERIAUX UTILISE... 1 L'APPAREILLAGE DE LABORATOIRE... 1 a) Les récipients à réaction... 2 b) La verrerie Graduée... 2 MATERIEL DE FILTRATION... 6 FILTRATION SOUS VIDE AVEC UN

Plus en détail

ACCREDITATION CERTIFICATE. N 1-1663 rév. 5. Satisfait aux exigences de la norme NF EN ISO/CEI 17025 : 2005 Fulfils the requirements of the standard

ACCREDITATION CERTIFICATE. N 1-1663 rév. 5. Satisfait aux exigences de la norme NF EN ISO/CEI 17025 : 2005 Fulfils the requirements of the standard Convention N 2393 Section Laboratoires ATTESTATION D ACCREDITATION ACCREDITATION CERTIFICATE N 1-1663 rév. 5 Le Comité Français d'accréditation (Cofrac) atteste que : The French Committee for Accreditation

Plus en détail

DETERMINATION DE L INCERTITUDE DE MESURE POUR LES ANALYSES CHIMIQUES QUANTITATIVES

DETERMINATION DE L INCERTITUDE DE MESURE POUR LES ANALYSES CHIMIQUES QUANTITATIVES Agence fédérale pour la Sécurité de la Chaîne alimentaire Administration des Laboratoires Procédure DETERMINATION DE L INCERTITUDE DE MESURE POUR LES ANALYSES CHIMIQUES QUANTITATIVES Date de mise en application

Plus en détail

33-Dosage des composés phénoliques

33-Dosage des composés phénoliques 33-Dosage des composés phénoliques Attention : cette manip a été utilisée et mise au point pour un diplôme (Kayumba A., 2001) et n a plus été utilisée depuis au sein du labo. I. Principes Les composés

Plus en détail

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points)

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) Bac S 2015 Antilles Guyane http://labolycee.org EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) La benzocaïne (4-aminobenzoate d éthyle) est utilisée en médecine comme anesthésique local

Plus en détail

FICHE DE DONNEES DE SECURITE

FICHE DE DONNEES DE SECURITE PAGE 1/7 DATE DE MISE A JOUR : 16/11/2011 1/ - IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE Identification du produit : Gaines, films, housses, et/ou sacs transparents et colorés en polyéthylène. Famille

Plus en détail

TP n 1: Initiation au laboratoire

TP n 1: Initiation au laboratoire Centre Universitaire d El-Tarf Institut des Sciences Agronomiques 3 ème année Contrôle de Qualité en Agroalimentaire TP n 1: Initiation au laboratoire Introduction L analyse de la matière vivante au laboratoire

Plus en détail

DEMANDE DE BREVET EUROPEEN. PLASSERAUD 84, rue d'amsterdam, F-75009 Paris (FR)

DEMANDE DE BREVET EUROPEEN. PLASSERAUD 84, rue d'amsterdam, F-75009 Paris (FR) Patentamt JEuropâisches European Patent Office @ Numéro de publication: 0 1 1 0 7 5 4 Office européen des brevets ^ ^ DEMANDE DE BREVET EUROPEEN Numéro de dépôt: 83402133.9 Int. Cl.3: C 07 C 103/183, C

Plus en détail

Utilisation historique de nanomatériaux en pneus et possibilités de nouveaux développements

Utilisation historique de nanomatériaux en pneus et possibilités de nouveaux développements Utilisation historique de nanomatériaux en pneus et possibilités de nouveaux développements 7 juin 2012 Francis Peters Bien qu il n y ait pas de nano particules dans les usines qui produisent les mélanges

Plus en détail

PREPARATION (NETTOYAGE, DESINFECTION ET STERILISATION) D AIGUILLES MEDICALES, DE RACCORDS, DE ROBINETS ET D AIGUILLES CHIRURGICALES A SUTURE UNIMED

PREPARATION (NETTOYAGE, DESINFECTION ET STERILISATION) D AIGUILLES MEDICALES, DE RACCORDS, DE ROBINETS ET D AIGUILLES CHIRURGICALES A SUTURE UNIMED U N I M E D S.A. CM/07.12.04 NETSTERIL.SPN Approuvé par/le: Claude Borgeaud / 08.10.13 PREPARATION (NETTOYAGE, DESINFECTION ET STERILISATION) D AIGUILLES MEDICALES, DE RACCORDS, DE ROBINETS ET D AIGUILLES

Plus en détail

1.2. REALISATION DES OPERATIONS DE PRELEVEMENTS ET D ANALYSES

1.2. REALISATION DES OPERATIONS DE PRELEVEMENTS ET D ANALYSES AVANT-PROPOS Le présent document a été réalisé par ASCONIT Consultants, pour le compte du Conseil Général de Haute-Savoie (CG74) dans le cadre du programme 2007-2008 du suivi de la qualité des eaux des

Plus en détail

Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?

Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier? Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier? Les solutions techniques Principes et critères de choix Par Sébastien LIBOZ - Hydrogéologue Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?

Plus en détail

1. Identification de la substance ou préparation et de la Société. 2. Composition/ informations sur les composants

1. Identification de la substance ou préparation et de la Société. 2. Composition/ informations sur les composants Date d impression : 23/08/02 Valable à partir du : 08.08.01 Page: 1/7 1. Identification de la substance ou préparation et de la Société Données relatives au produit : Nom commercial : KNAUF ZADUR Mortier

Plus en détail

: fours-cellules : à dégourdi : 3 machines à convertir : fours-cellules à dégourdi

: fours-cellules : à dégourdi : 3 machines à convertir : fours-cellules à dégourdi Département : 87 Aire d'étude Commune Adresse : Limoges centre : Limoges : Albert-Thomas (avenue) 27, 43 ; Genève (rue de) 1, 25 IM87001670 Edifice contenant : usine de porcelaine Guerry et Delinières,

Plus en détail

1. Laboratoire National de métrologie et d Essais (LNE) 1rue Gaston Boissier 75724 Paris Cedex sebastien.sannac@lne.fr

1. Laboratoire National de métrologie et d Essais (LNE) 1rue Gaston Boissier 75724 Paris Cedex sebastien.sannac@lne.fr IMPORTANCE DE LA PREPARATION DE L ECHANTILLON POUR UNE ANALYSE DE SPECIATION DU SELENIUM PAR HPLC-ID-ICP-MS. DETERMINATION D INCERTITUDES DU RENDEMENT D EXTRACTION AU RESULTAT SUR LA SELENOMETHIONINE.

Plus en détail

Mise en œuvre des filets de sécurité en grandes nappes

Mise en œuvre des filets de sécurité en grandes nappes RECOMMANDATION R 446 Recommandation adoptée par le comité technique national du bâtiment et des travaux publics lors de sa réunion du 14 mai 2009. Cette recommandation annule et remplace la recommandation

Plus en détail

SOLO MIDI AVD DUO NETTOYAGE HAUTE PERFORMANCE DE PIECES EN MILIEU AQUEUX EXPERTS DANS LA TECHNOLOGIE, LA CHIMIE ET LE PROCESS DU NETTOYAGE DE PIECES

SOLO MIDI AVD DUO NETTOYAGE HAUTE PERFORMANCE DE PIECES EN MILIEU AQUEUX EXPERTS DANS LA TECHNOLOGIE, LA CHIMIE ET LE PROCESS DU NETTOYAGE DE PIECES SOLO MIDI AVD DUO NETTOYAGE HAUTE PERFORMANCE DE PIECES EN MILIEU AQUEUX EXPERTS DANS LA TECHNOLOGIE, LA CHIMIE ET LE PROCESS DU NETTOYAGE DE PIECES NETTOYAGE EFFICACE DES PIECES MECANIQUES DE PRECISION

Plus en détail

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG Version 1.0 1 Avant-propos Ce guide de bonnes pratiques a été préparé pour fournir des informations concernant la collecte

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet

Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet A Introduction : ) Définitions : Titre Alcalimétrique (T.A.) : F m / L T.A. T.A.C. Définition : C'est le volume d'acide (exprimé en ml) à 0,0 mol.l

Plus en détail

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples.

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples. Référentiel CAP Sciences Physiques Page 1/9 SCIENCES PHYSIQUES CERTIFICATS D APTITUDES PROFESSIONNELLES Le référentiel de sciences donne pour les différentes parties du programme de formation la liste

Plus en détail

PROPOSITION TECHNIQUE ET FINANCIERE

PROPOSITION TECHNIQUE ET FINANCIERE Avenue des Etangs Narbonne, F-11100, France Votre correspondant : Romain CRESSON INRA Transfert Environnement Avenue des Etangs Narbonne, F-11100, France Tel: +33 (0)4 68 46 64 32 Fax: +33 (0)4 68 42 51

Plus en détail

Dr Berdj Haroutunian, 5, Chemin Gottret ch-1255 VEYRIER tél 00 41 (0)22 784-01-18 www.haroutunian.ch E-mail : berdj@haroutunian.ch

Dr Berdj Haroutunian, 5, Chemin Gottret ch-1255 VEYRIER tél 00 41 (0)22 784-01-18 www.haroutunian.ch E-mail : berdj@haroutunian.ch 1 L UTILISATION DU PLOMB EN DENTISTERIE : MYTHE OU REALITE Dr Berdj HAROUTUNIAN, Genève Le plomb ne devrait en principe pas être utilisé en dentisterie car il n est pas considéré comme un oligo-élément

Plus en détail

SP. 3. Concentration molaire exercices. Savoir son cours. Concentrations : Classement. Concentration encore. Dilution :

SP. 3. Concentration molaire exercices. Savoir son cours. Concentrations : Classement. Concentration encore. Dilution : SP. 3 Concentration molaire exercices Savoir son cours Concentrations : Calculer les concentrations molaires en soluté apporté des solutions désinfectantes suivantes : a) Une solution de 2,0 L contenant

Plus en détail

Pour l environnement. Strength. Performance. Passion.

Pour l environnement. Strength. Performance. Passion. Strength. Performance. Passion. Pour l environnement Réduire les émissions de CO 2 en optimisant les matériaux de construction et les méthodes de production Holcim (Suisse) SA Les fondements de notre avenir

Plus en détail

GUIDE POUR LA MISE SUR LE MARCHÉ DE DISPOSITIFS MÉDICAUX SUR MESURE APPLIQUE AU SECTEUR DENTAIRE

GUIDE POUR LA MISE SUR LE MARCHÉ DE DISPOSITIFS MÉDICAUX SUR MESURE APPLIQUE AU SECTEUR DENTAIRE Actualisation Mai 2012 Direction de l'evaluation des Dispositifs Médicaux Département Surveillance du Marché GUIDE POUR LA MISE SUR LE MARCHÉ DE DISPOSITIFS MÉDICAUX SUR MESURE APPLIQUE AU SECTEUR DENTAIRE

Plus en détail

pka D UN INDICATEUR COLORE

pka D UN INDICATEUR COLORE TP SPETROPHOTOMETRIE Lycée F.BUISSON PTSI pka D UN INDIATEUR OLORE ) Principes de la spectrophotométrie La spectrophotométrie est une technique d analyse qualitative et quantitative, de substances absorbant

Plus en détail

GRILLE TARIFAIRE 2014. Service Exceptionnel. Expertise en Analyse.

GRILLE TARIFAIRE 2014. Service Exceptionnel. Expertise en Analyse. GRILLE TARIFAIRE 2014 Service Exceptionnel. Expertise en Analyse. .COM Bienvenue chez Accurassay La version 2014 de notre Grille Tarifaire vous fournit une mise à jour de l étendue de nos services et de

Plus en détail

(Actes non législatifs) RÈGLEMENTS

(Actes non législatifs) RÈGLEMENTS 15.1.2011 FR Journal officiel de l Union européenne L 12/1 II (Actes non législatifs) RÈGLEMENTS RÈGLEMENT (UE) N o 10/2011 DE LA COMMISSION du 14 janvier 2011 concernant les matériaux et objets en matière

Plus en détail

A-ESSE s.p.a. FICHE DE SÉCURITÉ

A-ESSE s.p.a. FICHE DE SÉCURITÉ A-ESSE s.p.a. USINE OXYDES de ZINC FICHE DE SÉCURITÉ Oxyde de zinc 1. IDENTIFICATION DU PRODUIT CHIMIQUE ET DE LA SOCIÉTÉ NOM DU PRODUIT: DÉNOMINATION COMMUNE, COMMERCIALE ET SYNONYMES: UTILISATION DE

Plus en détail

Mesure des caractéristiques des combustibles bois

Mesure des caractéristiques des combustibles bois Mesure des caractéristiques des combustibles bois ADEME Critt Bois Fibois CTBA JUILLET 2001 SOMMAIRE AVANT PROPOS page 4 1 - LA PRISE D ECHANTILLON page 6 1.1 - Division et/ou mélange du prélèvement accompagnée

Plus en détail

Acides et bases. Acides et bases Page 1 sur 6

Acides et bases. Acides et bases Page 1 sur 6 Acides et bases Acides et bases Page 1 sur 6 Introduction Sont réputés acides et bases au sens des règles de sécurité en vigueur en Suisse, les solides ou liquides qui ont une réaction acide ou alcaline

Plus en détail

FORMATION ASSURANCE QUALITE ET CONTROLES DES MEDICAMENTS QUALIFICATION DES EQUIPEMENTS EXEMPLE : SPECTROPHOTOMETRE UV/VISIBLE

FORMATION ASSURANCE QUALITE ET CONTROLES DES MEDICAMENTS QUALIFICATION DES EQUIPEMENTS EXEMPLE : SPECTROPHOTOMETRE UV/VISIBLE FORMATION ASSURANCE QUALITE ET CONTROLES DES MEDICAMENTS ISO/IEC 17025 Chapitre 5 : EXIGENCES TECHNIQUES QUALIFICATION DES EQUIPEMENTS EXEMPLE : SPECTROPHOTOMETRE UV/VISIBLE Nicole GRABY PA/PH/OMCL (07)

Plus en détail

LA RADIOACTIVITE NATURELLE RENFORCEE CAS DE LA MESURE DU RADON - A L G A D E

LA RADIOACTIVITE NATURELLE RENFORCEE CAS DE LA MESURE DU RADON - A L G A D E LA RADIOACTIVITE NATURELLE RENFORCEE CAS DE LA MESURE DU RADON Sylvain BERNHARD - Marion DESRAY - A L G A D E Membre de l UPRAD, Union Nationale des Professionnels du Radon LES EXPOSITIONS PROFESSIONNELLES

Plus en détail

Les solutions. Chapitre 2 - Modèle. 1 Définitions sur les solutions. 2 Concentration massique d une solution. 3 Dilution d une solution

Les solutions. Chapitre 2 - Modèle. 1 Définitions sur les solutions. 2 Concentration massique d une solution. 3 Dilution d une solution Chapitre 2 - Modèle Les solutions 1 Définitions sur les solutions 1.1 Définition d une solution : Une solution est le mélange homogène et liquide d au moins deux espèces chimiques : Le soluté : c est une

Plus en détail

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme 1. EXTRAITS REFERENTIELS DU BO Partie du programme : Fonctionnement de l organisme et besoin

Plus en détail

Mario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE

Mario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE ÉVAPORATION SOUS VIDE 1 I SOMMAIRE I Sommaire... 2 II Évaporation sous vide... 3 III Description de l installation... 5 IV Travail pratique... 6 But du travail... 6 Principe... 6 Matériel... 6 Méthodes...

Plus en détail

Perrothon Sandrine UV Visible. Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6

Perrothon Sandrine UV Visible. Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6 Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6 1 1.But et théorie: Le but de cette expérience est de comprendre l'intérêt de la spectrophotométrie d'absorption moléculaire

Plus en détail

MC1-F www.primo-elektro.be

MC1-F www.primo-elektro.be NOTICE D UTILISATION CAFETIÈRE MUG ISOTHERME www.primo-elektro.be WWW.PRIMO-ELEKTRO.BE 2 WWW.PRIMO-ELEKTRO.BE Lisez toutes les instructions Conservez-les pour consultation ultérieure 1. CONDITIONS DE GARANTIE

Plus en détail

DÉTERMINATION DU POURCENTAGE EN ACIDE D UN VINAIGRE. Sommaire

DÉTERMINATION DU POURCENTAGE EN ACIDE D UN VINAIGRE. Sommaire BACCALAURÉAT SÉRIE S Épreuve de PHYSIQUE CHIMIE Évaluation des compétences expérimentales Sommaire I. DESCRIPTIF DU SUJET DESTINÉ AUX PROFESSEURS... 2 II. LISTE DE MATÉRIEL DESTINÉE AUX PROFESSEURS ET

Plus en détail

REACTIONS D OXYDATION ET DE REDUCTION

REACTIONS D OXYDATION ET DE REDUCTION CHIMIE 2 e OS - 2008/2009 : Cours et exercices -19- CHAPITRE 5 : REACTIONS D OXYDATION ET DE REDUCTION Chacun d entre nous a déjà observé l apparition de rouille sur un objet en fer, ou de «vert-degris»

Plus en détail

L École nationale des pompiers du Québec. Dans le cadre de son programme de formation Pompier I

L École nationale des pompiers du Québec. Dans le cadre de son programme de formation Pompier I L École nationale des pompiers du Québec Dans le cadre de son programme de formation Pompier I QUATRIÈME ÉDITION MANUEL DE LUTTE CONTRE L INCENDIE EXPOSÉ DU PROGRAMME D ÉTUDES POMPIER 1 SUJET 4 Énergie

Plus en détail

Brochure d information pour le patient

Brochure d information pour le patient Brochure d information pour le patient Des dents «tout céramique» qui vous donneront un sourire éclatant! Le matériau «zircone» : n La zircone est une céramique hautes performances utilisée, entre autres,

Plus en détail

PRESENTATION GROUPE LHP

PRESENTATION GROUPE LHP PRESENTATION GROUPE LHP 1. PRESENTATION DU GROUPE Micropolluants Technologie : Laboratoire d analyses spécialisé dans la détection de polluants présents à l état de traces et d ultra traces dans les domaines

Plus en détail

SALLE DE BAIN, DOUCHE, PLAN DE TRAVAIL CUISINE, PISCINE... Collage et jointoiement. L Epoxy facile

SALLE DE BAIN, DOUCHE, PLAN DE TRAVAIL CUISINE, PISCINE... Collage et jointoiement. L Epoxy facile SALLE DE BAIN, DOUCHE, PLAN DE TRAVAIL CUISINE, PISCINE... Collage et jointoiement L Epoxy facile DOMAINES D EMPLOI Recommandé pour salle de bain, douche, plan de travail cuisine, piscine, bassins thermaux,

Plus en détail

LUBRIFIER ET ENTRETENIR. avec la gamme de qualité supérieure de Griffon. Lubrification Protection Dégrippage Nettoyage

LUBRIFIER ET ENTRETENIR. avec la gamme de qualité supérieure de Griffon. Lubrification Protection Dégrippage Nettoyage LUBRIFIER ET ENTRETENIR avec la gamme de qualité supérieure de Griffon Lubrification Protection Dégrippage Nettoyage Griffon. Raccordements Professionnels. AVEC GRIFFON, TOUT BAIGNE DANS L HUILE. En utilisant

Plus en détail

TS 31 ATTAQUE DE FOURMIS!

TS 31 ATTAQUE DE FOURMIS! FICHE 1 Fiche à destination des enseignants TS 31 ATTAQUE DE FOURMIS! Type d'activité ECE Notions et contenus du programme de Terminale S Compétences exigibles du programme de Terminale S TYPE ECE Evaluation

Plus en détail

1. GES 5 : Production de céramiques pour l'électronique et de céramiques à fonctionnement thermique contenant du Ni

1. GES 5 : Production de céramiques pour l'électronique et de céramiques à fonctionnement thermique contenant du Ni 1. GES 5 : Production de céramiques pour l'électronique et de céramiques à fonctionnement thermique contenant du Ni Cycle de vie Utilisation finale DU de NiO Titre libre et court Production de céramiques

Plus en détail

Construire un plan de nettoyage et de désinfection

Construire un plan de nettoyage et de désinfection Construire un plan de nettoyage et de désinfection Docteur Régine POTIÉ-RIGO Médecin du Travail Mlle Laetitia DAVEZAT IPRP Ingénieur Hygiène/Sécurité Mme Laetitia MARCHE Technicienne des services généraux

Plus en détail

TPE/PME : comment me situer et justifier de mon statut?

TPE/PME : comment me situer et justifier de mon statut? TPE/PME : comment me situer et justifier de mon statut? Vérification du statut de PME par les micro, petites et moyennes entreprises au sens du règlement REACH Ce document est traduit et librement adapté

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SOLIDARITÉS Arrêté du 11 janvier 2007 relatif aux limites et références de qualité des eaux brutes et des eaux destinées à la

Plus en détail

259 VOLUMETRIE ET TITRATION DOSAGE DU NaOH DANS LE DESTOP

259 VOLUMETRIE ET TITRATION DOSAGE DU NaOH DANS LE DESTOP 259 VOLUMETRIE ET TITRATION DOSAGE DU NaOH DANS LE DESTOP A d a p t a t i o n : A. - M. F o u r n i e r ( C o p a d ), M. C a s a n o v a & H. J e n n y ( C d C ) 2 0 0 1 C o n c e p t i o n D. M a r g

Plus en détail

Cahier de laboratoire Principes de Géochimie 6GCH110 Élémentaire cher Watson! L.Paul Bédard, ing. Ph.D.

Cahier de laboratoire Principes de Géochimie 6GCH110 Élémentaire cher Watson! L.Paul Bédard, ing. Ph.D. Cahier de laboratoire Principes de Géochimie 6GCH11 Élémentaire cher Watson! L.Paul Bédard, ing. Ph.D. 31 août 27 2 Table des matières 1 Les exigences 7 1.1 La sécurité.............................. 7

Plus en détail

Ecoval : Solution économique et écologique pour le traitement de déchets

Ecoval : Solution économique et écologique pour le traitement de déchets Ecoval : Solution économique et écologique pour le traitement de déchets Présentation d Ecoval Maroc 2 Sommaire Présentation d Ecoval Maroc Perception du Marché de déchets Objectifs de la plateforme Ecoval

Plus en détail

10. Instruments optiques et Microscopes Photomètre/Cuve

10. Instruments optiques et Microscopes Photomètre/Cuve 0. Instruments s et Microscopes GENERAL CATALOGUE 00/ Cuve à usage unique pour spectrophotomètre Cuve jetable, moulée en et en pour UV. Avec parois traitées Kartell ment pour une transparence optimale

Plus en détail

PRÉCONCENTRATION DES ÉLÉMENTS RARES Bi, Se, et Te À L'AIDE DU TCF

PRÉCONCENTRATION DES ÉLÉMENTS RARES Bi, Se, et Te À L'AIDE DU TCF UNIVERSITÉ DE QUÉBEC À CHICOUTIMI PROJET DE FIN D'ÉTUDES 6 GLG 604 PRÉCONCENTRATION DES ÉLÉMENTS RARES Bi, Se, et Te À L'AIDE DU TCF PAR PIERRE-LUC DESCHÊNES LE 12 JANVIER 2010 Tables des Matières Tables

Plus en détail

Préparations avant peinture. Solutions sans CrVI. Michel JANNIER (expert)

Préparations avant peinture. Solutions sans CrVI. Michel JANNIER (expert) Les rendez-vous technologiques «Les traitements de surface des alliages légers» Préparations avant peinture. Solutions sans CrVI. Michel JANNIER (expert) 1 Préparation avant peinture Les traitements avant

Plus en détail

Chapitre 7 Les solutions colorées

Chapitre 7 Les solutions colorées Chapitre 7 Les solutions colorées Manuel pages 114 à 127 Choix pédagogiques. Ce chapitre a pour objectif d illustrer les points suivants du programme : - dosage de solutions colorées par étalonnage ; -

Plus en détail

Le nouveau système de surveillance continue des émissions atmosphériques

Le nouveau système de surveillance continue des émissions atmosphériques Le nouveau système de surveillance continue des émissions atmosphériques à l'incinérateur Mars 2010 Travaux publics Gestion des matières résiduelles CONTENU DE LA PRÉSENTATION 1. L incinérateur 2. Obligations

Plus en détail

Produits pour hygiène en cuisine nettoyage de bâtiments détergents pour textiles

Produits pour hygiène en cuisine nettoyage de bâtiments détergents pour textiles Produits vaisselle HalaGastro F11 Détergent pour lave-vaisselle avec chlore actif. Concentration d'utilisation: 0.3 0.5%, ph à 1.0%: 11.7 10600410-0002 10600410-0004 10600410-0007 Bidon 12 kg Bidon 25

Plus en détail

TITRONIC et TitroLine. Les nouveaux titrateurs et burettes

TITRONIC et TitroLine. Les nouveaux titrateurs et burettes TITRONIC et TitroLine Les nouveaux titrateurs et burettes Un pas en avant pour la titration Si vous cherchez l innovation: SI Analytics vous propose ses nouveaux TitroLine 6000 et 7000 et ses nouvelles

Plus en détail

Vulcano Pièges Fourmis

Vulcano Pièges Fourmis FDS Conforme au règlement 1907/2006/CE et 1272/2008/CE 16-12-10- Page 1/5 FICHES DE DONNEES DE SECURITE 1. IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE Produit : Utilisation : Fournisseur : Vulcano Pièges

Plus en détail

L analyse chimique du vin avec Metrohm

L analyse chimique du vin avec Metrohm L analyse chimique du vin avec Metrohm Analyse von ph Wert, Gesamtsäure, freie und gesamte schwefelige Säure La titration tactile le 916 Ti-Touch Complément au ph mètre : 876 Manual Titrator Plus Exécution

Plus en détail

Potentiel de valorisation d un déchet en filière métallurgique

Potentiel de valorisation d un déchet en filière métallurgique Potentiel de valorisation d un déchet en filière métallurgique CRM: Centre de Recherches Métallurgiques ASBL établie en Belgique Créée en 1948 par l industrie sidérurgique belge Certifiée ISO 17025 et

Plus en détail

P.L.U. Plan Local d'urbanisme PRESCRIPTION D'ISOLEMENT ACOUSTIQUE AU VOISINAGE DES INFRASTRUCTURES TERRESTRES DOCUMENT OPPOSABLE

P.L.U. Plan Local d'urbanisme PRESCRIPTION D'ISOLEMENT ACOUSTIQUE AU VOISINAGE DES INFRASTRUCTURES TERRESTRES DOCUMENT OPPOSABLE Commune du Département de l'oise P.L.U Plan Local d'urbanisme PRESCRIPTION D'ISOLEMENT ACOUSTIQUE AU VOISINAGE DES INFRASTRUCTURES TERRESTRES DOCUMENT OPPOSABLE Document Établi le 20 septembre 2013 Le

Plus en détail

Burette TITRONIC Titrateurs TitroLine

Burette TITRONIC Titrateurs TitroLine Burette TITRONIC Titrateurs TitroLine 22 rue de l'hermite 33520 BRUGES Tél. 05 56 16 20 16 - Fax 05 56 57 68 07 info-devis@atlanticlabo-ics.fr - www.atlanticlabo-ics.fr Un pas en avant pour la titration

Plus en détail

BALAIS Moteur (charbons)

BALAIS Moteur (charbons) BALAIS Moteur (charbons) 1/ Rôle a) Pour les machines électriques comportant des bagues (alternateur moteur asynchrone) : moteur universel Les balais doivent maintenir un contact constant avec la bague

Plus en détail

POLITIQUE ET LIGNES DIRECTRICES EN MATIERE DE TRACABILITE DES RESULTATS DE MESURE

POLITIQUE ET LIGNES DIRECTRICES EN MATIERE DE TRACABILITE DES RESULTATS DE MESURE BELAC 2-003 Rev 1-2014 POLITIQUE ET LIGNES DIRECTRICES EN MATIERE DE TRACABILITE DES RESULTATS DE MESURE Les versions des documents du système de management de BELAC telles que disponibles sur le site

Plus en détail

T4 Pourquoi éteindre les phares d une voiture quand le moteur est arrêté? Comment fabriquer une pile? un accumulateur?

T4 Pourquoi éteindre les phares d une voiture quand le moteur est arrêté? Comment fabriquer une pile? un accumulateur? T4 Pourquoi éteindre les phares d une voiture quand le moteur est arrêté? Comment fabriquer une pile? un accumulateur? Pour ce module, sont proposés et présentés des phases de recherche documentaire, de

Plus en détail

Pour améliorer la qualité Objectif esthétique pour l eau potable 1 mg/l

Pour améliorer la qualité Objectif esthétique pour l eau potable 1 mg/l Dans une goutte d eau Cuivre Le cuivre (Cu) est présent à l état naturel dans la roche, le sol, les plantes, les animaux, l eau, les sédiments et l air. Le cuivre est souvent présent sous forme de minéraux,

Plus en détail

Liquides oraux : et suspensions. Préparations liquides pour usage oral. Solutions

Liquides oraux : et suspensions. Préparations liquides pour usage oral. Solutions Préparations pharmaceutique Cours de en 2ème petites Année quantités de Master en Pharmacie Liquides oraux : solutions, Préparation sirops pharmaceutique et suspensions en petites quantités Section des

Plus en détail

CODEX ŒNOLOGIQUE INTERNATIONAL. SUCRE DE RAISIN (MOUTS DE RAISIN CONCENTRES RECTIFIES) (Oeno 47/2000, Oeno 419A-2011, Oeno 419B-2012)

CODEX ŒNOLOGIQUE INTERNATIONAL. SUCRE DE RAISIN (MOUTS DE RAISIN CONCENTRES RECTIFIES) (Oeno 47/2000, Oeno 419A-2011, Oeno 419B-2012) SUCRE DE RAISIN (MOUTS DE RAISIN CONCENTRES RECTIFIES) (Oeno 47/2000, Oeno 419A-2011, Oeno 419B-2012) 1. OBJET, ORIGINE ET DOMAINE D APPLICATION Le sucre de raisin est obtenu exclusivement à partir du

Plus en détail

SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES D AVENIR

SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES D AVENIR CPTF et CSC CYCLES COMBINES A GAZ (CCG) COGÉNÉRATION DÉVELOPPEMENT DES RENOUVELABLES SOLUTIONS DE STOCKAGE CPTF ET CSC Le parc thermique est un outil essentiel pour ajuster l offre et la demande, indispensable

Plus en détail

TPG 12 - Spectrophotométrie

TPG 12 - Spectrophotométrie TPG 12 - Spectrophotométrie Travail par binôme Objectif : découvrir les conditions de validité et les utilisations possibles de la loi de Beer-Lambert I- Tracé de la rosace des couleurs Choisir un des

Plus en détail

Créer et modifier un fichier d'importation SAU avec Excel

Créer et modifier un fichier d'importation SAU avec Excel Créer et modifier un fichier d'importation SAU avec Excel Manuel d'utilisation Date : 26.03.2015 Version: 1.0 Collaborateur /-trice : Urs Matti Statut : en cours d élaboration validé Classification : public

Plus en détail

Traitement des sols fins compactés : contribution à la reconnaissance des conditions défavorables

Traitement des sols fins compactés : contribution à la reconnaissance des conditions défavorables Traitement des sols fins compactés : contribution à la reconnaissance des conditions défavorables d à la prise Thèse Tangi Le Borgne Directeur de thèse : F. Masrouri (LAEGO) Conseillers d étude : O. Cuisinier

Plus en détail

Audit interne. Audit interne

Audit interne. Audit interne Définition de l'audit interne L'Audit Interne est une activité indépendante et objective qui donne à une organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte ses conseils

Plus en détail

Chauffage par induction

Chauffage par induction Guide Power Quality Section 7: Efficacité Energétique www.leonardo-energy.org/france Edition Août 2007 Chauffage par induction Jean Callebaut, Laborelec Décembre 2006 1 Introduction... 3 2 Principes physiques...

Plus en détail

β-galactosidase A.2.1) à 37 C, en tampon phosphate de sodium 0,1 mol/l ph 7 plus 2-mercaptoéthanol 1 mmol/l et MgCl 2 1 mmol/l (tampon P)

β-galactosidase A.2.1) à 37 C, en tampon phosphate de sodium 0,1 mol/l ph 7 plus 2-mercaptoéthanol 1 mmol/l et MgCl 2 1 mmol/l (tampon P) bioch/enzymo/tp-betagal-initiation-michaelis.odt JF Perrin maj sept 2008-sept 2012 page 1/6 Etude de la β-galactosidase de E. Coli : mise en évidence d'un comportement Michaélien lors de l'hydrolyse du

Plus en détail

Quand les métaux arrivent en ville. Enjeux et stratégies pour les matières premières critiques.

Quand les métaux arrivent en ville. Enjeux et stratégies pour les matières premières critiques. Parole d experts Quand les métaux arrivent en ville. Enjeux et stratégies pour les matières premières critiques. Panel d experts autour de Prof. Eric PIRARD, ULg - GeMMe Avec le soutien de : Les déchets

Plus en détail

DP 500/ DP 510 Appareils de mesure du point de rosée mobiles avec enregistreur

DP 500/ DP 510 Appareils de mesure du point de rosée mobiles avec enregistreur DP 500/ DP 510 Appareils de mesure du point de rosée mobiles avec enregistreur de données Les nouveaux appareils DP 500/ DP 510 sont les appareils de service mobiles idéaux pour mesure le point de rosée

Plus en détail

Laboratoire Eau de Paris. Analyses et Recherche

Laboratoire Eau de Paris. Analyses et Recherche Laboratoire Eau de Paris Analyses et Recherche L eau, un aliment sous contrôle public Pour Eau de Paris, approvisionner la capitale en eau, c est garantir à ses 3 millions d usagers une ressource de qualité,

Plus en détail

reco Bien choisir les revêtements de sol lors de la conception/rénovation/extension des locaux de fabrication de produits alimentaires R.

reco Bien choisir les revêtements de sol lors de la conception/rénovation/extension des locaux de fabrication de produits alimentaires R. reco R.462 du comité Technique National des Services, Commerces et Industries de l Alimentation Bien choisir les revêtements de sol lors de la conception/rénovation/extension des locaux de fabrication

Plus en détail

Peroxyacide pour l'hygiène dans les industries agroalimentaires

Peroxyacide pour l'hygiène dans les industries agroalimentaires P3-oxonia active Description Peroxyacide pour l'hygiène dans les industries agroalimentaires Qualités Le P3-oxonia active est efficace à froid. Il n'est ni rémanent ni polluant. Il ne contient pas d'acide

Plus en détail

FICHE 1 Fiche à destination des enseignants

FICHE 1 Fiche à destination des enseignants FICHE 1 Fiche à destination des enseignants 1S 8 (b) Un entretien d embauche autour de l eau de Dakin Type d'activité Activité expérimentale avec démarche d investigation Dans cette version, l élève est

Plus en détail

Le polissage par laser

Le polissage par laser B U L L E T I N T E C H N I Q U E N 4 1 B U L L E T I N T E C H N I Q U E N 4 1 Le polissage par laser Contexte Un traitement de surface est généralement réalisé dans le but d améliorer les caractéristiques

Plus en détail

Normes CE Equipements de Protection Individuelle

Normes CE Equipements de Protection Individuelle E. P. I D O C U M E N T D I N F O R M A T I O N Normes CE Equipements de Protection Individuelle Normes CE EQUIPEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELLE Définitions : E.P.I : Tout dispositif ou moyen destiné

Plus en détail

RAPPORT D ÉTUDE 02/02/2015 DRC-15-142169-01907A

RAPPORT D ÉTUDE 02/02/2015 DRC-15-142169-01907A RAPPORT D ÉTUDE 02/02/2015 DRC-15-142169-01907A RAPPORT D ACTIVITÉ AU 31/12/2014 DU SERVICE NATIONAL D ASSISTANCE RÉGLEMENTAIRE SUR LE RÈGLEMENT (CE) N 1272/2008 (CLP) ET LE RÈGLEMENT (CE) N 1907/2006

Plus en détail

Le développement durable clé en main

Le développement durable clé en main Le développement durable clé en main Le développement durable au cœur de la stratégie d Assa Abloy 2 de la sécurité est un marché dynamique, tiré par les évolutions sociétales (besoins de sécurité grandissants,

Plus en détail

CATALOGUE D'ESSAIS INTERLABORATOIRES AGLAE 2015 BIOLOGIE MEDICALE

CATALOGUE D'ESSAIS INTERLABORATOIRES AGLAE 2015 BIOLOGIE MEDICALE Ensemble pour s'améliorer CATALOGUE D'ESSAIS INTERLABORATOIRES AGLAE 2015 BIOLOGIE MEDICALE Association AGLAE Parc des Pyramides 427 rue des Bourreliers 59320 Hallennes lez Haubourdin +33 (0)3 20 16 91

Plus en détail

PARTIE 1 CHAMP D'APPLICATION MARQUAGE NF

PARTIE 1 CHAMP D'APPLICATION MARQUAGE NF REGLES DE CERTIFICATION MARQUE NF Tubes en polyéthylène pour réseaux de distribution de gaz combustibles, réseaux de distribution d'eau potable, irrigation et applications industrie, eau non potable et

Plus en détail

MODELE DE PRESENTATION DU PROJET

MODELE DE PRESENTATION DU PROJET MODELE DE PRESENTATION DU PROJET SITUATION ACTUELLE DU PROJET: Intitulé du PNR Code du Projet (Réservé à l administration) SCIENCES FONDAMENTALES Nouveau projet : Projet reformule: 1.1. Domiciliation du

Plus en détail

Les techniques alternatives dans la gestion des eaux pluviales. Jean Yves VIAU Directeur Opérationnel

Les techniques alternatives dans la gestion des eaux pluviales. Jean Yves VIAU Directeur Opérationnel Les techniques alternatives dans la gestion des eaux pluviales Jean Yves VIAU Directeur Opérationnel Plan de présentation Présentation Saint Dizier environnement Les techniques alternatives La maîtrise

Plus en détail

' Département de Chimie Analytique, Académie de Médecine, 38 rue Szewska,

' Département de Chimie Analytique, Académie de Médecine, 38 rue Szewska, J. Phys. IVFrance 11 (2001) O EDP Sciences, Les Ulis Limites des solutions solides dans le système binaire CdBr2-AgBr A. Wojakowska, A. Gorniak and W. ~awel' Laboratoire d'analyse Thermique, Département

Plus en détail

Notes. Schéma général PRODUCTION ÉLECTROLYTIQUE Composés inorganiques, nonmétaux

Notes. Schéma général PRODUCTION ÉLECTROLYTIQUE Composés inorganiques, nonmétaux XXXX C25 PROCÉDÉS ÉLECTROLYTIQUES OU ÉLECTROPHORÉTIQUES; APPAREILLAGES À CET EFFET (électrodialyse, électro-osmose, séparation de liquides par l électricité B01D; usinage du métal par action d une forte

Plus en détail

contributions Les multiples de la chimie dans la conception des tablettes et des Smartphones Jean-Charles Flores

contributions Les multiples de la chimie dans la conception des tablettes et des Smartphones Jean-Charles Flores Les multiples contributions de la chimie dans la conception des tablettes et des Smartphones Jean-Charles Flores Jean-Charles Flores est spécialiste de l électronique organique au sein de la société BASF

Plus en détail