Les systèmes alimentaires gélifiés : structure et propriétés fonctionnelles

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Les systèmes alimentaires gélifiés : structure et propriétés fonctionnelles"

Transcription

1 Les systèmes alimentaires gélifiés : structure et propriétés fonctionnelles Jean-Louis DOUBLIER, INRA-Laboratoire de Physico-chimie des Macromolécules BP Nantes Cedex 3 INTRODUCTION Les épaississants et gélifiants alimentaires sont des macromolécules de nature protéique ou glucidique qui se dissolvent ou se dispersent aisément dans l eau pour aboutir à une augmentation très grande de la viscosité et, quelquefois, sous l action d agents physiques (température) et/ou chimiques (présence d ions, cosoluté ), à un effet gélifiant. Parmi les protéines, seule la gélatine est employée à grande échelle comme gélifiant. Nous limiterons notre propos aux gélifiants de nature glucidique. Il faut également souligner que les propriétés épaississantes et/ou gélifiantes des polyosides apparaissent à très faible concentration dans l eau, souvent bien inférieure à 1 %, à l exception toutefois de quelques uns d entre eux : amidons (2 à 5 %), gomme arabique ( 40 %). 1. STRUCTURE CHIMIQUE ET COMPORTEMENT EN MILIEU AQUEUX 1.1. Structure chimique Ces polyosides sont d origine végétale ou microbienne (Tableau 1). Ils possèdent des structures chimiques assez variées : à l exception notable de l amidon que nous ne décrirons pas ici, il s agit de polymères neutres ou acides (polyélectrolytes) dont la structure est globalement linéaire mais pouvant présenter des ramifications courtes ou peu nombreuses. Des détails sur ces structures pourront être trouvés dans Doublier et Thibault (2001). Tableau 1 : Principaux types d agents épaississants et gélifiants de nature glucidiques utilisés en Industrie Alimentaire. Origine Type Structure chimique (oses constitutifs) Extraits Carraghénanes galactose-sulfate, d algues (kappa, iota anhydrogalactose rouge ou lambda) (chaînes linéaires) Extraits Alginates Acides uroniques d algues (mannuronique, brunes guluronique) (chaînes linéaires) Extraits Galactomannanes Mannose (chaîne de graines (gomme guar, principale linéaire) gomme de Galactose caroube, (en substitution de gomme tara) la chaîne principale) Extraits Amidons Glucose (amylose : de céréales Amidons modifiés chaîne linéaire; ou de amylopectine : tubercules chaîne ramifiée) Extraits de Pectines HM et Acide galacturonique sous-produits pectines LM (chaîne principale), végétaux rhamnose, galactose. Biosyn- Gomme xanthane Glucose (chaîne thétiques principale) ; mannose et acide glucuronique (chaînes latérales) Gomme gellane Glucose, acide glucuronique, rhamnose (chaînes linéaires) Les propriétés particulières des épaississants et gélifiants sont essentiellement liées aux interactions privilégiées que ces macromolécules établissent avec l eau. De nombreuses études ont été réalisées pour comprendre le comportement de ces macromolécules en milieu aqueux. Elles ont permis de préciser les bases physico-chi- 24

2 miques essentielles des mécanismes de l épaississement, de la gélification et de certaines synergies 1.2. Comportement en milieu aqueux Solubilité La solubilité dans l eau de ces macromolécules comportant de nombreux groupements hydroxyles dépend essentiellement de leur structure chimique (Tableau 2). De ce point de vue, il convient avant tout de distinguer les molécules linéaires neutres des molécules chargées négativement (polyélectrolytes). Les caractéristiques de solubilité peuvent s expliquer par la compétition des interactions soluté/eau et soluté/soluté. Tableau 2 : Solubilité dans l eau en relation avec la structure chimique. Hydrocolloïde Structure Solubilisation Guar Polymère neutre Facilement Taux de substitution soluble à froid important Caroube Polymère neutre Ne se solubilise Importantes zones qu à chaud non substituées Pectines Charges répulsives Facilement sur la chaîne principale solubles Ramifications à froid si les et groupements fonctions acides méthoxyles sont ionisées Alginates Charges répulsives Facilement sur la chaîne solubles à froid Carraghénanes * lambda Soluble à froid * iota 2 charges ( ) pour Partiellement 2 galactoses gélifiant soluble à froid * kappa 1 charge ( ) pour Ne se solubilise 2 galactoses gélifiant qu à chaud Xanthane Degré de substitution Soluble à froid élevé Charges répulsives dues aux groupements acides Source : Documentation SKW Biosystems Ainsi les galactomannanes qui sont des macromolécules linéaires neutres comportant des liaisons (1-4) sont partiellement solubles dans l eau froide. Cette solubilité est la conséquence de la présence des branchements latéraux répartis le long de la chaîne mannane. Si ces groupements sont nombreux (cas de la gomme guar), la solubilité est élevée et lorsque les groupements sont moins nombreux ou moins régulièrement répar- tis, la solubilité est réduite : c est le cas de la caroube qui n est entièrement soluble que dans l eau chaude. Les polyélectrolytes forment une classe dont les comportements sont complexes. Sans entrer dans les détails, il faut signaler que leurs particularités viennent du fait que les charges sont rapprochées et solidaires les unes des autres à la différence d une solution d électrolyte simple. La solubilité des polyélectrolytes dépend essentiellement de leur état ionique. Sous forme saline, ils sont aisément solubilisés tandis que sous forme acide, ils se présentent sous une forme pratiquement insoluble. Une autre cause d insolubilité peut venir de la présence dans l eau de cations qui jouent un rôle actif dans les phénomènes de gélification (calcium pour les alginates et les pectines, potassium pour le κ-carraghénane) Conformation des macromolécules en milieu aqueux L essentiel des propriétés épaississantes et gélifiantes repose sur le comportement des macromolécules en milieu aqueux, notamment leur conformation et leur volume hydrodynamique. Schématiquement, on peut distinguer deux grands types de conformations : la conformation en pelote (conformation «désordonnée») ; la conformation en hélice (conformation «ordonnée»). La conformation en pelote correspond à une répartition statistique dans l espace de la chaîne macromoléculaire. Le volume hydrodynamique de la macromolécule dépend de la nature des liaisons osidiques, de la masse moléculaire et des interactions polymère-solvant. Pratiquement tous les polyosides peuvent adopter sous certaines conditions une conformation en pelote. La conformation en hélice ne peut être adoptée que si des liaisons intramoléculaires stables permettent l établissement d une structure hélicoïdale. Les différentes possibilités de conformation des hydrocolloïdes sont indiquées dans le tableau PROPRIÉTÉS ÉPAISSISSANTES La plupart des polyosides possèdent la propriété d augmenter considérablement la viscosité du milieu aqueux pour de faibles concentrations, souvent inférieures à 1 %. Ce pouvoir épaississant varie beaucoup d un polyoside à l autre : il est très élevé pour la gomme xanthane, le λ-carraghénane, les alginates et les galactomannanes, 25

3 Tableau 3 : Conformations adoptées par les polyosides épaississants et gélifiants. Conformation Polyoside Conditions Désordonnée Galactomannanes (pelote) (guar, caroube, tara) Pectines Xanthane Au delà d une température (T m ) définie par la teneur en sel λ-carraghénane ι-carraghénane Au delà d une température (T m ) définie par la teneur en sel κ-carraghénane Au delà d une température (T m ) définie par la teneur en K + Ordonnée ι-carraghénane Si température T m (hélice) κ- carraghénane Si température T m Xanthane Si température T m il est beaucoup plus limité pour les pectines et les amidons et extrêmement faible pour la gomme arabique qui constitue un cas particulier. Du point de vue rhéologique, ce pouvoir épaississant se traduit par un comportement nonnewtonien, c est-à-dire par une variation de la viscosité apparente avec la vitesse de cisaillement. Ce comportement est la traduction macroscopique de l existence d enchevêtrements macromoléculaires sans qu il existe de fortes interactions entre macromolécules qui pourraient aboutir à la formation d un gel. Ces enchevêtrements apparaissent au-delà d une concentration critique en polymère c* qui est une fonction inverse de la masse molaire du polyoside : plus la masse molaire est élevée, plus la concentration d apparition d enchevêtrements est faible. Cette concentration critique à partir de laquelle le pouvoir épaississant est notable sera de l ordre de 0,1 % pour les galactomannanes (guar, caroube) et encore bien plus faible pour la gomme xanthane ( 0,05 %). 3. PROPRIÉTÉS GÉLIFIANTES 3.1. Mécanismes de gélification Il n existe au premier abord pas de frontière nette entre une solution fortement épaissie, qui ne s écoulera pratiquement pas, et un système gélifié. Il convient également de distinguer les gels «forts» des gels «faibles». Dans le premier cas, l organisation du système lui permet de maintenir sa forme sous l action de la pesanteur : c est le cas de nombreux systèmes gélifiés proposés au consommateur (flans, gelées). Dans le second cas, la distinction d avec une solution sera moins facile. Cependant, dans tous les cas, l état "gel" peut être considéré d un point de vue rhéologique comme proche de l état solide, le système étant capable de résister à certaines contraintes. Un gel peut être en fait défini comme un système au moins biphasique ou constitué par un réseau macromoléculaire tridimensionnel solide retenant entre ses mailles la phase liquide. Le meilleur moyen de caractériser ces systèmes reste le recours aux méthodes rhéologiques, notamment en régime dynamique. La comparaison de la Figure 1 et de la Figure 2 permet de comprendre la différence essentielle entre une solution macromoléculaire et un gel du point de vue du comportement viscoélastique. Avant gélification, les molécules du polymère forment une solution vraie. La formation du gel implique l association de chaînes entre elles ou de segments de chaînes entre eux. Plus précisément, plusieurs étapes de transition dans la formation du gel peuvent être distinguées : l état «sol», où le polymère forme une solution ; les macromolécules ne sont pas organisées les unes par rapport aux autres ; l état «gel» apparaît quand suffisamment de G', G" (Pa) G" G' Fréquence (rad/s) Figure 1 : Comportement viscoélastique en régime harmonique d une solution de gomme de caroube (2 %). Ce comportement est typique d un polyoside à caractère épaississant (Doublier, 1994). 26

4 G', G" (Pa) G' Fréquence (rad/s) Figure 2 : Comportement viscoélastique en régime harmonique d un gel de κ-carraghénane (0,3 % ; 0,04 M KCl ; température : 15 C). Ce comportement est typique d un système gélifié avec G (module élastique) G (module visqueux) et G constant en fonction de la fréquence (Doublier, 1994). chaînes se sont associées pour former un réseau ou un gel élastique ; - au fur et à mesure que les chaînes s organisent entre elles, le gel devient de plus en plus rigide ; puis peut avoir lieu, du moins dans quelques cas, le phénomène de la synérèse (exemple : kappacarraghénanes) : le gel se contracte et exsude une partie de la phase liquide. Suivant la nature chimique du polyoside considéré les zones de jonction seront différentes : formation de doubles hélices, dimérisation de certaines séquences, agrégation ultérieure de ces premières jonctions formées. Les carraghénanes (κ et ι et le gellane nécessitent l adoption d une structure hélicoïdale pour former un gel. Le détail des mécanismes est encore mal connu. Au niveau macromoléculaire, le refroidissement provoque la transition pelote - hélice ; on sait que la présence d ions est nécessaire pour induire cette transition. Ceux-ci sont spécifiques (ions K + pour le κ-carraghénane, ions Ca ++ pour le gellane) ou non spécifiques ι-carraghénane). Les caractéristiques rhéologiques et les températures de fusion dépendent très fortement de la nature des contre-ions et de leur concentration. G" La gélification des alginates et des pectines LM nécessite la présence d ions Ca ++. Pour les alginates, la conformation des séquences polyguluroniques (liaisons trans) est telle qu elles peuvent présenter une succession de cavités électronégatives dont la taille et la géométrie permettent la fixation des ions Ca 2+ (modèle de la «boite-à-œufs»). Les séquences polymannuroniques ou mixtes interrompent ces zones organisées ; chaque chaîne participe ainsi à la formation de zones de jonction avec plusieurs autres chaînes. Les caractéristiques du gel dépendent donc énormément des séquences précédemment définies de l alginate. La structure secondaire et tertiaire des pectines LM est assez comparable à celle des séquences polyguluroniques de l alginate, c est pourquoi la gélification nécessite la présence de Ca ++ et que celle-ci se fait selon un mécanisme du type «boîte-à-œufs». Les pectines amidées nécessitent moins de calcium pour gélifier et elles ont moins tendance à précipiter à des teneurs en calcium élevées : en complément de la formation de jonctions intermoléculaires par le biais du Ca 2+, comme pour les pectine LM non amidées, il y aurait association des chaînes par le biais de liaisons hydrogène au niveau de zones amidées (Voragen et al, 1995). D autre part, l amidation améliore les propriétés gélifiantes des pectines LM, ce qui les rend très attractives au niveau industriel. Le mode de gélification des pectines HM est tout à fait différent : elles ne gélifient pas en présence de Ca 2+ mais en milieu acide (ph 2,2-3,5) et en présence de «sucre» (MS 60 %). En solution aqueuse diluée, les macromolécules pectiques sont fortement hydratées et chargées négativement du fait de la dissociation des fonctions carboxyliques. Pour qu elles puissent se rapprocher et former un gel, il faut donc que l hydratation diminue et que la répulsion entre les groupes ioniques soit rendue aussi faible que possible. La diminution de l hydratation est réalisée par addition de «sucre» (saccharose), qui joue le rôle d un fixateur d eau puissant et détruit l enveloppe d hydratation des pectines. La diminution de la charge est réalisée en réduisant la dissociation de la fonction acide par abaissement du ph. Les interactions polymèrepolymère sont donc favorisées par rapport aux interactions polymère-solvant. Les associations se font très probablement par des liaisons hydrogène ou hydrophobe interchaînes. Le rhamnose ou les chaînes latérales limitent l extension des zones de jonction et assurent ainsi la cohésion du gel. 27

5 3.2. Gels obtenus par mélanges d hydrocolloïdes Les synergies développées par les mélanges κ- carraghénanes/caroube sont largement mises à profit au niveau industriel. Par rapport aux gels de kappa-carraghénanes seuls, les gels obtenus ont des caractéristiques rhéologiques nettement modifiées par la présence de la caroube. Des systèmes gélifiants peuvent être également obtenus en mélangeant de la gomme xanthane avec de la caroube ou de la gomme guar. La gomme xanthane, comme la caroube ou la gomme guar, ne gélifie pas par elle-même : elle ne possède que de très fortes propriétés épaississantes Propriétés des gels Principaux types de systèmes gélifiants Les principaux systèmes gélifiants sont indiqués dans le tableau 4 avec leurs spécificités. Le choix d un gélifiant devra se faire en fonction des autres constituants du milieu et des caractéristiques choisies : présence d électrolytes, thermoréversibilité, texture, aspect du gel, etc. Les différents types de gels thermoréversibles sont obtenus par dispersion à chaud du polyoside et la gélification se produit au refroidissement. Par contre, les gels de pectine LM et d alginates sont obtenus dès l addition ou la libération d ions Ca 2+ dans la solution ; dans le cas des pectines LM, si la dose de Ca 2+ est assez faible, le gel pourra être thermoréversible. A l inverse, les gels d alginates présentent une très grande stabilité thermique Propriétés des polysaccharides en présence de sucres Généralités L incorporation d un soluté (sel, sucre, ) à un systèmes polyoside-eau aboutit logiquement à une modification des équilibres qui se sont établis entre le polymère et le solvant. Dans le cas des sucres, ces modifications correspondant au fait que le sucre ajouté entre en compétition avec le polyoside vis-à-vis de l eau. En toute logique, les sucres devraient réduire la solubilité du polymère et pourraient aboutir à sa précipitation. Dans les faits, il apparaît possible d introduire des quantités élevées de sucres à un système gélifiant (jusqu à 85% en MS) sans pour autant provoquer cette précipitation. Ceci signifie que la quantité d eau disponible pour le polyoside est suffisante pour assurer la stabilité du réseau gélifié. Ces effets apparaissent assez évidents dans le cas des pectines HM qui gélifient pour des teneurs en sucres de l ordre de 60%. Ces dernières années, diverses Tableau 4 : Caractéristiques des gels selon le type de gélifiant. Hydrocolloïde Conditions Texture des gels Apparence Effet de la chaleur Applications de gélification agar Fermes, cassants Claire Thermoréversible confiserie κ-carraghénane Nécessite K + Cassants Claire Thermoréversible Desserts, flans, (avec hysteresis) «pet-foods» κ-carraghénane Nécessite K + Élastiques Opaque Thermoréversible Desserts, + caroube «pet-foods» ι-carraghénane Nécessite Na + Souples, élastiques Claire Thermoréversible Desserts ou K + appertisés Alginate de Na Nécessite Ca ++ Cassant Claire Non Desserts thermoréversible et laits gélifiés Pectines H.M. Nécessite sucre «Tartinables» Claire Partiellement Confitures à ph 3,0 thermoréversible et gelées Pectines L.M. Nécessite Ca ++ Cassant Claire Thermoréversible Desserts laitiers, fruits appertisés Gomme arabique Mous Claire Amidons Rigides à souples Opaque Non Puddings, thermoréversible desserts Xanthane En présence Élastiques, Opaque Thermoréversible + caroube de sels caoutchoutiques Xanthane En présence Mous Opaque Thermoréversible + guar de sels 28

6 Tableau 5 : Travaux récents relatifs aux systèmes polysaccharides/sucres. Système Sucres Références Pectines HM Saccharose (65 %) da Silva et Gonçalves (1994). Saccharose (65 %) da Silva et al (1995) Saccharose/sirop de glucose (58-86 %) Al-Ruqaie et al (1997b) Saccharose/sirop de glucose (58-86 %) Al-Ruqaie et al (1997a) Pectines LM Saccharose, glucose, fructose, sorbitol (0 %-30 %) Grosso et Rao (1998) Gomme guar, caroube Sirop de glucose (83 %) Kasapis et al (2000) κ-carraghénane Glucose, fructose, mannose, galactose, Nishinari et al (1995) raffinose, saccharose, maltose ( 30%) Nishinari et Watase (1992). Sirop de glucose (20-85 %) Evageliou et al (1998) Sirop de glucose (83 %) Kasapis et al (2000) Gellane Saccharose/sirop de glucose (20-85 %) Papageorgiou et al (1994) Saccharose/sirop de glucose (70-80 %) Sworn et Kasapis (1998) Saccharose/sirop de glucose (30-85 %) Whittaker et al (1997) Glucose, fructose, saccharose, maltose, Sworn et Kasapis (1998) sirops de glucose (0-60 %) Fructose, saccharose (0-35 %) Tang et al (2001) études ont été également réalisées avec d autres polyosides gélifiants (κ-carrraghénanes, gellane) pour des teneurs en sucres (il s agit généralement de sirop de glucose ou de mélanges saccharose/sirop de glucose) comprises entre 20% et 85% (Tableau 5). Ces travaux s appuient en général sur des mesures rhéologiques en régime harmonique, éventuellement accompagnées de mesures complémentaires telles que des mesures calorimétriques (pour l étude des transitions, par exemple) Pectines HM-sucres L intérêt de l emploi des techniques rhéologiques pour l étude de la transition sol-gel des pectines HM à ph acide et en présence de saccharose a été montré par de nombreux auteurs. Il est par exemple possible de déterminer avec précision la température de gélification en fonction des paramètres caractéristiques tels que le ph, le degré de méthylation, la teneur en sucres (voir par exemple Barford et Pedersen, 1990). Un autre exemple est résumé dans le Tableau 6 (Al-Ruqaie et al, 1997a). Augmenter la teneurs en sucres (saccharose 50 % + sirop de glucose de 4 à 24 %) aboutit à un renforcement spectaculaire du réseau qu attestent le variations du module élastique (G ). Dans le même temps, la température de prise en gel augmente de 18 C à 71 C. Ce gel est thermoréversible (mais avec une hystérésis importante) à une teneur en sucres inférieure à 58 %. Au delà de cette teneur, même si le gel se «ramollit» notablement au chauffage, on n assiste pas à une réelle fusion ou du moins celle-ci se produit au delà de 90 C. Les mêmes travaux ont permis d observer qu au delà de 74 % de sucres, le système reste homogène mais les propriétés du gel de pectine tendent à disparaître pour laisser la place à une nouvelle structure liée à une nouvelle organisation des macromolécules (passage à l état «vitreux») Autres polysaccharides en présence de sucres D autres systèmes étudiés récemment en mettant en œuvre d autres polyosides gélifiants (κcarraghénanes, gellane) ont conduit à des observations similaires. Pour des concentrations «modérées» en sucres ( 65%, MS, environ), on constate que l augmentation de la teneur en sucres aboutit à un renforcement du gel (augmentation de G ) et à un décalage de la température de fusion (qui correspond également à la transition hélice-pelote) vers les températures plus élevées. La présence de sucres a donc un Tableau 6 : Propriétés de gels de pectine HM (1 %, ph 3,0) en présence de sucres (mélange saccharose-sirop de glucose)(al-ruqaie et al, 1997a). Saccharose Sirop de G T gélification T fusion (%, p/p) glucose à 5 C ( C) ( C) (%, p/p) (Pa)

7 effet de stabilisation du réseau gélifié en même temps qu il y a consolidation de ce réseau. Cependant, les propriétés du système restent déterminées par le réseau de polyoside, ce qui signifie que le nombre de molécules d eau disponibles pour la stabilisation des hélices reste suffisant pour que celles-ci puissent s agréger et constituer le réseau gélifié. Une teneur en sucres plus élevée ( 65 %) aboutit à des propriétés nettement différentes : un état caoutchoutique est constaté à température élevée tandis qu au refroidissement, on assiste à une augmentation très importante des modules qui traduit une transition vers l état «vitreux». Celui-ci se distingue cependant très nettement de l état des sucres à même teneur en eau : les modules sont plus élevées et la transition vitreuse se produit à une température nettement plus élevée. Ceci s interprète par le fait qu il y a trop peu d eau pour stabiliser les hélices et que le nombre de nœuds de réticulation est très faible bien que ceux-ci soient nécessaires. D un point de vue moléculaire, ceci correspond au fait qu à teneurs en sucres modérée la structure responsable des propriétés du système est du type enthalpique (liée à l aggrégation des hélices entre elles) tandis qu à teneurs en sucres élevée, la structure est de type entropique. Les nœuds de réticulation sont peu nombreux et les chaînes entre ces points de réticulation sont relativement flexibles à haute température (état «caoutchoutique») mais vont se «figer» à faible température conduisant à une vitrification du polyoside. CONCLUSION Si les propriétés des principaux polyosides utilisés comme gélifiants alimentaires sont très bien connues et maîtrisées, il est important de noter que celles-ci peuvent être notablement modifiées en présence des autres constituants de la formulation (autres biopolymères, notamment). Il convient donc d en tenir compte au moment de la mise en œuvre. L introduction de solutés de faible masse peut également être déterminante dans les propriétés mais celles-ci sont en général mieux maîtrisées. Par ailleurs, les études réalisées récemment sur les polyosides en présence d une teneur élevée de sucres en mettant en œuvre des techniques rhéologiques ont permis de préciser les mécanismes généraux impliqués (cf. par exemple, Kasapis, 1998 ; Kasapis et Al-Maarhoobi, 2000). Il paraît possible de s inspirer des méthodes employées sur les polymères synthétiques pour décrire les mécanismes liés à la transition vitreuse. RÉFÉRENCES Al-Ruqaie I.M., Kasapis S. & Richardson R.K. (1997a). The glass transition zone in high solids pectin and gellan preparations. Polymer, 38, Al-Ruqaie I.M., Kasapis S. & Abeysekera R. (1997b). Structural properties of pectin-gelatin gels. Part II : effect of sucrose/glucose syrup. Carbohydr. Polym. 34, Barford N.M., Pedersen K.S. (1990). Determining the setting temperature of highmethoxyl pectin gels. Food Technology, (4) da Silva J.A.L. & Gonçalves M.P. (1994). Rheological study into the ageing process of high-methoxyl pectin/sucrose aqueous gels. Carbohydr. Polym. 24, da Silva J.A.L., Gonçalves M.P. & Rao M.A. (1995). Kinetics and thermal behaviour of the structure formation process in HMP/sucrose gelation. Int. J. biol. Macromol., 17, Doublier J.L. (1994). Rhéologie des polyosides en milieux aqueux : solutions, gels et mélanges. Ind. Agric. Alim., 111 (1-2), Doublier J.L. & Thibault J.F. (2001). Les agents épaississants et gélifiants de nature glucidique. In : Additifs et auxiliaires de fabrication dans les IAA, 3 e édition. Multon J.L. (coordonateur). Tec et Doc (sous presse). Evageliou V., Kasapis S., Hember M.W.N. (1998). Vitrification of κ-carrageenan in the presence of high levels of glucose syrup. Polymer, 39, Grosso C.R.F. & Rao M.A. (1998). Dynamic rheology of structure development in LM pectin+ca sugar gels. Food Hydrocol., 12, Kasapis S. (1998). Structural properties of high solids biopolymer systems. in : Functional properties of food macromolecules, 2 nd edition. Hill S.E., Ledward D.A. & Mitchell J.R. (Eds) Aspen Publication, Gaithersburg (USA). pp

8 Kasapis S. & Al-Maarhoobi M.A. (2000). Glass transitions in high sugar/biopolymer mixtures-some recent developments in: Gums and Stabilizers for the Food Industry-10. pp Kasapis S., Al-Maarhoobi M.A. & Khan A.J. (2000). Viscous solutions, networks and the glass transitions in high sugar galactomannan and κ-carrageenan mixtures. Int. J. Biol. Macromol., 27, Nishinari K., Watase M., Miyoshi E., Takaya T. & Oakenfull D. (1995). Effects of sugar on the gel-sol transition of agarose and κ-carrageenan. Food Technol. (oct.) Nishinari K. & Watase M. (1992). Effects of sugars and polyols on the gel-sol transition of kappa-carrageenan gels. Thermochimica Acta, 206, Papageorgiou M., Kasapis S. & Richardson R.K. (1994). Glassy-state phenomena in gellansucrose-cron syrup mixtures. Carbohydr. Polym., 25, Sworn G. & Kasapis S. (1998). The use of Arrhenius and WLF kinetics to rationalise the mechanical spectrum in high sugar gellan systems. Carbohydr. Res., 309, Sworn et Kasapis, Effect of conformation and molecular weight of co-solute on the mechanical properties of gellan gum gels. Food Hydrocol., 12, Tang J., Mao R., Tung M.A. & Swanson B.G. (2001). Gelling temperature, gel clarity and texture of gellan gels containing fructose or sucrose. Carbohydr. Polym., 44, Voragen A.G.J., Pilnik W., Thibault J.F., Axelos M.A.V., Renard C.M.G.C Pectins. In : Food Polysaccharides, Stephen A.M. (Ed.)., Marcel Dekker Inc., New York. pp Whittaker L.E., Al-Ruqaie I.M., Kasapis S. & Richardson R.K. (1997). Development of composite structures in the gellan polysaccharide/sucrose system. Carbohydr. Polym., 33,

Les Confitures. Photo : M.Seelow / Cedus. Dossier CEDUS Avec la collaboration de l Université de Reims : Prof Mathlouthi, MC Barbara Rogè.

Les Confitures. Photo : M.Seelow / Cedus. Dossier CEDUS Avec la collaboration de l Université de Reims : Prof Mathlouthi, MC Barbara Rogè. Photo : M.Seelow / Cedus Dossier CEDUS Avec la collaboration de l Université de Reims : Prof Mathlouthi, MC Barbara Rogè. LES CONFITURES TABLE DES MATIERES DYNAMIQUE INTRODUCTION I. DEFINITION DES CONFITURES

Plus en détail

192 Office européen des brevets DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

192 Office européen des brevets DEMANDE DE BREVET EUROPEEN Europâisches Patentamt 09) J» European Patent Office Numéro de publication: 0 001 192 Office européen des brevets A1 DEMANDE DE BREVET EUROPEEN Numéro de dépôt: 78400084.6 @ Date de dépôt: 30.08.78 IntCl.2:

Plus en détail

Liquides oraux : et suspensions. Préparations liquides pour usage oral. Solutions

Liquides oraux : et suspensions. Préparations liquides pour usage oral. Solutions Préparations pharmaceutique Cours de en 2ème petites Année quantités de Master en Pharmacie Liquides oraux : solutions, Préparation sirops pharmaceutique et suspensions en petites quantités Section des

Plus en détail

Qui sont-ils? D où viennent-ils? Où sont-ils?

Qui sont-ils? D où viennent-ils? Où sont-ils? Qui sont-ils? D où viennent-ils? Où sont-ils? Les glucides sont des éléments nutritifs indispensables au bon fonctionnement de l organisme. Ils sont présents dans les aliments aux côtés des protéines (viande,

Plus en détail

Allégations relatives à la teneur nutritive

Allégations relatives à la teneur nutritive Allégations relatives à la teneur nutritive Mots utilisés dans les allégations relatives à la teneur nutritive Ce que le mot signifie Exemples Sans Faible Réduit Source de Léger Une quantité insignifiante

Plus en détail

Informations produit

Informations produit Informations produit Ce document légal doit être conservé en magasin et mis à la disposition des clients ou représentants chargés de faire respecter la loi sur demande. Version 8 mars 2015 60616 Gâteau

Plus en détail

lire les Étiquettes et trouver les sucres cachés

lire les Étiquettes et trouver les sucres cachés lire les Étiquettes et trouver les sucres cachés Objectif : Sensibiliser les élèves à ce qui se trouve dans leur nourriture et les aider à se méfi er des sucres cachés. Matériel Feuille à imprimer : Chaîne

Plus en détail

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR QUALITÉ DANS LES INDUSTRIES ALIMENTAIRES ET LES BIO-INDUSTRIES

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR QUALITÉ DANS LES INDUSTRIES ALIMENTAIRES ET LES BIO-INDUSTRIES ~--------------~~-----~- ----~-- Session 2009 BREVET DE TECNICIEN SUPÉRIEUR QUALITÉ DANS LES INDUSTRIES ALIMENTAIRES ET LES BIO-INDUSTRIES U22 - SCIENCES PYSIQUES Durée: 2 heures Coefficient : 3 Les calculatrices

Plus en détail

MAÎTRISER LA LECTURE DES ÉTIQUETTES NUTRITIONNELLES

MAÎTRISER LA LECTURE DES ÉTIQUETTES NUTRITIONNELLES MAÎTRISER LA LECTURE DES ÉTIQUETTES NUTRITIONNELLES Par Marie-Christine Parent, stagiaire en diététique AU MENU Retour sur le sondage Vision de la saine alimentation Qu est-ce que l étiquetage nutritionnel?

Plus en détail

Des molécules hydrophobes dans l eau

Des molécules hydrophobes dans l eau Des molécules hydrophobes dans l eau B. Cabane PMMH, ESPCI, Paris bcabane@pmmh.espci.fr Je remercie pour leurs contributions: D. Durand, B. Guillot, H. Lannibois-Drean, C. Pascal, C. Poncet-Legrand, A.

Plus en détail

PROPRIETES DES SUCRES DANS LES ALIMENTS

PROPRIETES DES SUCRES DANS LES ALIMENTS PROPRIETES DES SUCRES DANS LES ALIMENTS Nouvelles tendances & Objectifs nutritionnels Mathieu Delample (Responsable Unité de Recherche), Martine Crépin (Responsable Pôle Produit), Emmanuel Corfias (Ingénieur

Plus en détail

à lever : pyrophosphate de soude, bicarbonate de soude, sorbate de potassium, sel fin, xanthane

à lever : pyrophosphate de soude, bicarbonate de soude, sorbate de potassium, sel fin, xanthane REF DESIGNATION COMPOSITION ALLERGENE Peut contenir Mini Quatre-quarts Raisins Ingrédients : Oeufs frais, sucre, farine de blé (Gluten), beurre concentré 21% (colorant béta carotène), eau, sirop de glucose,

Plus en détail

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie TECHNIQUES: Principes de la chromatographie 1 Définition La chromatographie est une méthode physique de séparation basée sur les différentes affinités d un ou plusieurs composés à l égard de deux phases

Plus en détail

Ordonnance du DFI sur les sucres, les denrées alimentaires sucrées et les produits à base de cacao

Ordonnance du DFI sur les sucres, les denrées alimentaires sucrées et les produits à base de cacao Ordonnance du DFI sur les sucres, les denrées alimentaires sucrées et les produits à base de cacao du 23 novembre 2005 Le Département fédéral de l intérieur (DFI), vu les art. 4, al. 2, 26, al. 2 et 5,

Plus en détail

Les solutions. Chapitre 2 - Modèle. 1 Définitions sur les solutions. 2 Concentration massique d une solution. 3 Dilution d une solution

Les solutions. Chapitre 2 - Modèle. 1 Définitions sur les solutions. 2 Concentration massique d une solution. 3 Dilution d une solution Chapitre 2 - Modèle Les solutions 1 Définitions sur les solutions 1.1 Définition d une solution : Une solution est le mélange homogène et liquide d au moins deux espèces chimiques : Le soluté : c est une

Plus en détail

Les Petites Toques PLAT CHAUD. STEAK HACHE PETIT MODELE Poids net pour une part : 80 g Ingrédients : Steak haché (origine Union Européenne).

Les Petites Toques PLAT CHAUD. STEAK HACHE PETIT MODELE Poids net pour une part : 80 g Ingrédients : Steak haché (origine Union Européenne). Les Petites Toques PLAT CHAUD STEAK HACHE PETIT MODELE Poids net pour une part : 80 g Ingrédients : Steak haché (origine Union Européenne). PEPITES DE PLET PANE Poids net pour une part : 115 g Ingrédients

Plus en détail

Questions. d'actualité. 1 Du sucre ou des sucres?

Questions. d'actualité. 1 Du sucre ou des sucres? Questions d'actualité 1 Du sucre ou des sucres? Extrait de la canne ou de la betterave, le sucre* ou saccharose* nous est familier car il est présent dans un grand nombre d aliments, non seulement pour

Plus en détail

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS ACIDES BASES «Je ne crois pas que l on me conteste que l acide n ait des pointes Il ne faut que le goûter pour tomber dans ce sentiment car il fait des picotements sur la langue.» Notion d activité et

Plus en détail

Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?

Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier? Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier? Les solutions techniques Principes et critères de choix Par Sébastien LIBOZ - Hydrogéologue Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?

Plus en détail

Quel sirop choisir pour le nourrissement d hiver.

Quel sirop choisir pour le nourrissement d hiver. Syndicat des apiculteurs de Thann et environs Quel sirop choisir pour le nourrissement d hiver. Auteurs : R.Hummel & M.Feltin Octobre 2014 Les sirops de nourrissement : La qualité des sirops utilisés pour

Plus en détail

K W = [H 3 O + ] [OH - ] = 10-14 = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide

K W = [H 3 O + ] [OH - ] = 10-14 = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide La constante d autoprotolyse de l eau, K W, est égale au produit de K a par K b pour un couple acide/base donné : En passant en échelle logarithmique, on voit donc que la somme du pk a et du pk b d un

Plus en détail

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples.

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples. Référentiel CAP Sciences Physiques Page 1/9 SCIENCES PHYSIQUES CERTIFICATS D APTITUDES PROFESSIONNELLES Le référentiel de sciences donne pour les différentes parties du programme de formation la liste

Plus en détail

La séparation membranaire : comment maintenir la performance des membranes?

La séparation membranaire : comment maintenir la performance des membranes? La séparation membranaire : comment maintenir la performance des membranes? Alfa Arzate, ing., Ph.D. Journées Acéricoles Hiver 2010 OBJECTIF DE LA PRÉSENTATION L objectif premier de cette présentation

Plus en détail

La reconnaissance moléculaire: la base du design rationnel Modélisation moléculaire: Introduction Hiver 2006

La reconnaissance moléculaire: la base du design rationnel Modélisation moléculaire: Introduction Hiver 2006 La reconnaissance moléculaire: la base du design rationnel En 1890 Emil Fisher a proposé le modèle "serrure et clé" pour expliquer la façon de fonctionner des systèmes biologiques. Un substrat rentre et

Plus en détail

NORME CODEX POUR LES SUCRES 1 CODEX STAN 212-1999

NORME CODEX POUR LES SUCRES 1 CODEX STAN 212-1999 CODEX STAN 212-1999 Page 1 de 5 NORME CODEX POUR LES SUCRES 1 CODEX STAN 212-1999 1. CHAMP D'APPLICATION ET DESCRIPTION La présente norme vise les sucres énumérés ci-après destinés à la consommation humaine

Plus en détail

1777473 - EnergyOatSnack barre Banana Bread

1777473 - EnergyOatSnack barre Banana Bread 777473 - EnergyOatSnack barre Banana Bread Une barre de flocons d avoine avec des bananes sèches. Flocons d avoine (38%), sucre inverti liquide, bananes sèches (8%), margarine (huile de palme, huile de

Plus en détail

LISTE V AU PROTOCOLE A MAROC. Description des produits

LISTE V AU PROTOCOLE A MAROC. Description des produits LISTE V AU PROTOCOLE A MAROC 04.03 Babeurre, lait et crème caillés, yoghourt, képhir et autres laits et crèmes fermentés ou acidifiés, même concentrés ou additionnés de sucre ou d'autres édulcorants ou

Plus en détail

(Actes non législatifs) RÈGLEMENTS

(Actes non législatifs) RÈGLEMENTS 15.1.2011 FR Journal officiel de l Union européenne L 12/1 II (Actes non législatifs) RÈGLEMENTS RÈGLEMENT (UE) N o 10/2011 DE LA COMMISSION du 14 janvier 2011 concernant les matériaux et objets en matière

Plus en détail

Informations produits. Massepain

Informations produits. Massepain Informations produits Massepain BASE RÉGLEMENTAIRE POUR LES PRODUITS ALIMENTAIRES (principes pour les graines oléagineuses) : «La pâte d amandes brute est une masse fabriquée à partir d amandes mondées.

Plus en détail

Dextro Energy gel Liquid Apple

Dextro Energy gel Liquid Apple Dextro Energy gel Liquid Apple Un concentré glucidique pour les sportifs d endurance. Au parfum pomme. Eau, dextrose, sirop de sucre inverti, acidifiant (acide citrique), arôme, colorant (E 150c). 809

Plus en détail

Les caramels mous, les pâtes de fruits, la guimauve, les bonbons de chocolat LES CARAMELS MOUS

Les caramels mous, les pâtes de fruits, la guimauve, les bonbons de chocolat LES CARAMELS MOUS LA CONFISERIE Les caramels mous, les pâtes de fruits, la guimauve, les bonbons de chocolat Préambule LES CARAMELS MOUS Du latin «cannamella» qui signifie «canne à sucre» Proprement dit, le caramel est

Plus en détail

Mode d'emploi du plugin Grayscale_Granulometry

Mode d'emploi du plugin Grayscale_Granulometry Mode d'emploi du plugin Grayscale_Granulometry D. Legland 27 mars 2013 Mode d'emploi rapide du plugin Grayscale Granulometry pour ImageJ. Le plugin permet de calculer des courbes de granulométrie en niveaux

Plus en détail

La Plateforme GALA. Un projet régional structurant. avec le pôle Cancer-Bio-Santé pour la recherche et l'innovation en galénique CPER 2007-2013

La Plateforme GALA. Un projet régional structurant. avec le pôle Cancer-Bio-Santé pour la recherche et l'innovation en galénique CPER 2007-2013 La Plateforme GALA Un projet régional structurant CPER 2007-2013 avec le pôle Cancer-Bio-Santé pour la recherche et l'innovation en galénique Labellisé en avril 2009 Plateforme GALA : quel rôle? Principe

Plus en détail

À L'INTENTION DE NOS CLIENTS ACHETANT DE LA CRÈME GLACÉE EN VRAC :

À L'INTENTION DE NOS CLIENTS ACHETANT DE LA CRÈME GLACÉE EN VRAC : À L'INTENTION DE NOS CLIENTS ACHETANT DE LA CRÈME GLACÉE EN VRAC : Les réglementations gouvernementales exigent que les fabricants de crème glacée fournissent, au point de vente, les renseignements concernant

Plus en détail

Les composites thermoplastiques

Les composites thermoplastiques Les composites thermoplastiques Définition Par définition, un thermoplastique (anglais :thermoplast) est un matériau à base de polymère (composé de macromolécules) qui peut être mis en forme, à l état

Plus en détail

Sucre et «faux sucre» leur place dans l alimentation du diabétique

Sucre et «faux sucre» leur place dans l alimentation du diabétique Sucre et «faux sucre» leur place dans l alimentation du diabétique Jean-Louis Schlienger Professeur émérite Fac Médecine Strasbourg Fondateur et secrétaire général de l AFD Alsace (1980-1995) Insulib 16

Plus en détail

(72) Inventeur: Baijot, Bruno Faculté des Se. Agronom. de l'etat Dép. de Technol. agro-alimentaire et forestière groupe Ceteder B5800 Gembloux(BE)

(72) Inventeur: Baijot, Bruno Faculté des Se. Agronom. de l'etat Dép. de Technol. agro-alimentaire et forestière groupe Ceteder B5800 Gembloux(BE) Patentamt à JEuropâisches European Patent Office Numéro de publication: 0 039 1 04 Office européen des brevets A1 DEMANDE DE BREVET EUROPEEN Numéro de dépôt: 81200405.9 Int. Cl.3: C 12 N 11/00 Date de

Plus en détail

Régime hypotoxique : aliments autorisé et/ou recommandés ainsi que ceux à éviter

Régime hypotoxique : aliments autorisé et/ou recommandés ainsi que ceux à éviter Régime hypotoxique : aliments autorisé et/ou recommandés ainsi que ceux à éviter N.B.: Ne pas tenir compte des avertissements concernant des traces de noix, etc, à moins d être allergique précisément à

Plus en détail

SP. 3. Concentration molaire exercices. Savoir son cours. Concentrations : Classement. Concentration encore. Dilution :

SP. 3. Concentration molaire exercices. Savoir son cours. Concentrations : Classement. Concentration encore. Dilution : SP. 3 Concentration molaire exercices Savoir son cours Concentrations : Calculer les concentrations molaires en soluté apporté des solutions désinfectantes suivantes : a) Une solution de 2,0 L contenant

Plus en détail

Travaux pratiques de pâtisserie CFA Avignon http://cfa84patis.free.fr

Travaux pratiques de pâtisserie CFA Avignon http://cfa84patis.free.fr Brioche Farine de force type 45 500g Sel 10g Sucre 50g Levure 25g Œufs 7 Eau pour délayer la levure beurre 300g Pétrir doucement en hydratant la pâte petit à petit Eviter de chauffer la pâte en pétrissant

Plus en détail

GRENADE / GARONNE 30 janvier 2014. Centrale de Restauration MARTEL Maryse LAFFONT, Diététicienne

GRENADE / GARONNE 30 janvier 2014. Centrale de Restauration MARTEL Maryse LAFFONT, Diététicienne LA RESTAURATION SCOLAIRE GRENADE / GARONNE 30 janvier 2014 Centrale de Restauration MARTEL Maryse LAFFONT, Diététicienne LES OBJECTIFS Apporter aux enfants une alimentation de Qualité pour répondre à leurs

Plus en détail

Synthèse et propriétés des savons.

Synthèse et propriétés des savons. Synthèse et propriétés des savons. Objectifs: Réaliser la synthèse d'un savon mise en évidence de quelques propriétés des savons. I Introduction: 1. Présentation des savons: a) Composition des savons.

Plus en détail

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau 2009 La rivière Sainte Croix au barrage de Forest City Figure 1 : Rivière Sainte Croix, à la hauteur de la station de monitoring durant l

Plus en détail

FICHE DE DONNEES DE SECURITE

FICHE DE DONNEES DE SECURITE PAGE 1/7 DATE DE MISE A JOUR : 16/11/2011 1/ - IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE Identification du produit : Gaines, films, housses, et/ou sacs transparents et colorés en polyéthylène. Famille

Plus en détail

De l autre côté des glaces

De l autre côté des glaces De l autre côté des glaces Fort de votre récent achat fou d une sorbetière, vous avez réalisé une première glace à la vanille maison... pour déguster le lendemain une crème glacée savoureuse, certes, mais

Plus en détail

ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE

ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE ANALYSIS OF THE EFFICIENCY OF GEOGRIDS TO PREVENT A LOCAL COLLAPSE OF A ROAD Céline BOURDEAU et Daniel BILLAUX Itasca

Plus en détail

HACCP et hygiène. Titre du cours/durée Date N o groupe Lieu. 22 octobre 2011 5 mars 2012. La Pocatière. 22 et 29 octobre 2011 5 et 6 mars 2012

HACCP et hygiène. Titre du cours/durée Date N o groupe Lieu. 22 octobre 2011 5 mars 2012. La Pocatière. 22 et 29 octobre 2011 5 et 6 mars 2012 Hygiène et salubrité alimentaires pour manipulateurs d aliments 6 heures Cette formation mène à l obtention du certificat délivré par le MAPAQ. 22 octobre 2011 5 mars 2012 212024 212052 La Pocatière Hygiène

Plus en détail

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points)

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) Bac S 2015 Antilles Guyane http://labolycee.org EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) La benzocaïne (4-aminobenzoate d éthyle) est utilisée en médecine comme anesthésique local

Plus en détail

Tout sur le sucre Octobre 2012

Tout sur le sucre Octobre 2012 1 2 Tout sur le sucre Par Jérémy Anso Extrait 3 Disclaimer A lire 4 Vous êtes en train de lire un extrait du futur guide «Tout sur le sucre» qui sera disponible sur le site à partir du 31 octobre. Ce petit

Plus en détail

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Objectifs : Exploiter un spectre infrarouge pour déterminer des groupes caractéristiques Relier un spectre

Plus en détail

Tâche : Comparer l étiquette de produits alimentaires afin de connaître leur valeur nutritive.

Tâche : Comparer l étiquette de produits alimentaires afin de connaître leur valeur nutritive. 13 aliments pour une bonne santé Valeurs nutritives Grande compétence A Rechercher et utiliser de l information Groupe de tâches A2 : Interpréter des documents Grande compétence C Comprendre et utiliser

Plus en détail

Portrait du Groupe Roquette

Portrait du Groupe Roquette Portrait du Groupe Roquette «Servir les femmes et les hommes en offrant le meilleur de la nature» Vision Devenir, sur des marchés identifiés, un acteur leader à l échelle mondiale en solutions et produits

Plus en détail

DIRECTIVES POUR L EMPLOI DES ALLÉGATIONS RELATIVES À LA NUTRITION ET À LA SANTÉ

DIRECTIVES POUR L EMPLOI DES ALLÉGATIONS RELATIVES À LA NUTRITION ET À LA SANTÉ 1 CAC/GL 23-1997 DIRECTIVES POUR L EMPLOI DES ALLÉGATIONS RELATIVES À LA NUTRITION ET À LA SANTÉ CAC/GL 23-1997 Les allégations relatives à la nutrition devraient être compatibles avec la politique nationale

Plus en détail

Contient:CONTENANT DU GLUTEN, OEUF ET DÉRIVÉS, LAIT ET DÉRIVÉS, NOIX ET DÉRIVÉS

Contient:CONTENANT DU GLUTEN, OEUF ET DÉRIVÉS, LAIT ET DÉRIVÉS, NOIX ET DÉRIVÉS noix NOIX (2,7%), sel, citron Contient:CONTENANT DU GLUTEN, OEUF ET DÉRIVÉS, LAIT ET DÉRIVÉS, NOIX ET DÉRIVÉS ananas partie de grain, ananas (< 2%), sel, citron, Colouring foods (carthame des teinturiers)

Plus en détail

2.7 Le bétonnage par temps chaud par temps froid

2.7 Le bétonnage par temps chaud par temps froid Chapitre Les bétons courants.7 Le bétonnage par temps chaud par temps froid.7.1 - Le bétonnage par temps chaud 3 Granulats Les conditions climatiques lors de la mise en œuvre ont une grande influence sur

Plus en détail

FOURNITURES DE PATISSERIE ANNEE 2008

FOURNITURES DE PATISSERIE ANNEE 2008 FOURNITURES DE PATISSERIE ANNEE 2008 Fournitures classées selon les lots suivants * Lot n 1 : MATIERES PREMIERES * Lot n 2 : CARTONNAGE Lot n 1 : MATIERES PREMIERES Designation de l'article conditionnement

Plus en détail

CARACTÉRISATION DE L OFFRE ALIMENTAIRE, PAR SECTEUR ET SEGMENT DE MARCHÉ

CARACTÉRISATION DE L OFFRE ALIMENTAIRE, PAR SECTEUR ET SEGMENT DE MARCHÉ CARACTÉRISATION DE L OFFRE ALIMENTAIRE, PAR SECTEUR ET SEGMENT DE MARCHÉ Etude des produits transformés disponibles sur le marché français entre 2008 et 2011 ÉDITION 2015 2015 Etude du secteur des glaces

Plus en détail

TP N 3 La composition chimique du vivant

TP N 3 La composition chimique du vivant Thème 1 : La Terre dans l'univers, la vie et l'évolution du vivant : une planète habitée Chapitre II : La nature du vivant TP N 3 La composition chimique du vivant Les conditions qui règnent sur terre

Plus en détail

Unbesoincontinu d innovations

Unbesoincontinu d innovations ENQUÊTE EXCIPIENTS Unbesoincontinu d innovations Entre la perte de brevet de nombreux blockbusters et le développement de matières actives de plus en plus complexes et difficiles à solubiliser, les excipients

Plus en détail

BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE

BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE Série : Sciences et Technologies de Laboratoire Spécialité : Biotechnologies SESSION 2015 Sous-épreuve écrite de Biotechnologies Coefficient de la sous-épreuve : 4 Ce sujet est

Plus en détail

Utilisation historique de nanomatériaux en pneus et possibilités de nouveaux développements

Utilisation historique de nanomatériaux en pneus et possibilités de nouveaux développements Utilisation historique de nanomatériaux en pneus et possibilités de nouveaux développements 7 juin 2012 Francis Peters Bien qu il n y ait pas de nano particules dans les usines qui produisent les mélanges

Plus en détail

ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION

ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION Mardi 24 janvier 2012 au Centre de Formation Multimétiers de REIGNAC L objectif de cet atelier sur la santé est de guider chacun vers une alimentation plus

Plus en détail

Ce document constitue un outil de documentation et n engage pas la responsabilité des institutions

Ce document constitue un outil de documentation et n engage pas la responsabilité des institutions Ce document constitue un outil de documentation et n engage pas la responsabilité des institutions DIRECTIVE DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 30 juin 1994 concernant les édulcorants destinés à être

Plus en détail

Emission 2 1 ère épreuve : Baba

Emission 2 1 ère épreuve : Baba Emission 2 1 ère épreuve : Baba Gaelle et Cédric: «Babatomic» Pour 4 personnes Temps de Préparation : 3 h environ Temps de Cuisson : 60 minutes PREPARATION Pâte à baba au chocolat - 500 g de farine - 13

Plus en détail

Construire un plan de nettoyage et de désinfection

Construire un plan de nettoyage et de désinfection Construire un plan de nettoyage et de désinfection Docteur Régine POTIÉ-RIGO Médecin du Travail Mlle Laetitia DAVEZAT IPRP Ingénieur Hygiène/Sécurité Mme Laetitia MARCHE Technicienne des services généraux

Plus en détail

Ordonnance du DFI sur les sucres, les denrées alimentaires sucrées et les produits à base de cacao

Ordonnance du DFI sur les sucres, les denrées alimentaires sucrées et les produits à base de cacao Ordonnance du DFI sur les sucres, les denrées alimentaires sucrées et les produits à base de cacao Modification du... Le Département fédéral de l intérieur arrête: I L ordonnance du DFI du 23 novembre

Plus en détail

Factsheet Qu est-ce que le yogourt?

Factsheet Qu est-ce que le yogourt? Factsheet Qu est-ce que le yogourt? Description du produit: Le yogourt est un produit laitier acidulé de consistance plus ou moins épaisse. Le yogourt est fabriqué grâce à la fermentation du lait par les

Plus en détail

LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage

LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage Un dosage (ou titrage) a pour but de déterminer la concentration molaire d une espèce (molécule ou ion) en solution (généralement aqueuse). Un réactif de concentration

Plus en détail

PROCÉDÉS DE SÉPARATION MEMBRANAIRE ET LEUR APPLICATION DANS L INDUSTRIE ALIMENTAIRE

PROCÉDÉS DE SÉPARATION MEMBRANAIRE ET LEUR APPLICATION DANS L INDUSTRIE ALIMENTAIRE Siège social et station expérimentale 142, Rang Lainesse Saint-Norbert d Arthabaska Québec G0P 1B0 Téléphone : (819) 369-4000 Télécopieur : (819) 369-9589 REVUE DE LITTÉRATURE PROCÉDÉS DE SÉPARATION MEMBRANAIRE

Plus en détail

Formavie 2010. 2 Différentes versions du format PDB...3. 3 Les champs dans les fichiers PDB...4. 4 Le champ «ATOM»...5. 6 Limites du format PDB...

Formavie 2010. 2 Différentes versions du format PDB...3. 3 Les champs dans les fichiers PDB...4. 4 Le champ «ATOM»...5. 6 Limites du format PDB... Formavie 2010 Les fichiers PDB Les fichiers PDB contiennent les informations qui vont permettre à des logiciels de visualisation moléculaire (ex : RasTop ou Jmol) d afficher les molécules. Un fichier au

Plus en détail

Molécules et Liaison chimique

Molécules et Liaison chimique Molécules et liaison chimique Molécules et Liaison chimique La liaison dans La liaison dans Le point de vue classique: l approche l de deux atomes d hydrogd hydrogènes R -0,9-1 0 0,5 1 1,5,5 3 3,5 4 R

Plus en détail

Développement des saveurs. Contenu 2015-02-24

Développement des saveurs. Contenu 2015-02-24 Développement des saveurs Présenté par : Raymond Nadeau, conseiller acéricole au CQABA Club Qualité acéricole Beauce Appalaches et Sève, santé des érablières Contenu Évolution de la production; Problématiques

Plus en détail

Comprendre l efflorescence

Comprendre l efflorescence Février 2006 Bulletin technique 4 BULLETIN TECHNIQUE Le Conseil Canadien des Systèmes d Isolation et de Finition Extérieure (SIFE) / (416) 499-4000 Comprendre l efflorescence Nous avons tous déjà observé

Plus en détail

Mesure de la teneur en alcool

Mesure de la teneur en alcool 37 Mesure de la teneur en alcool 1 Rôle de l alcool dans les vins 285 1.1. Sur le plan organoleptique 285 1.2. Sur le plan biologique 285 1.3. Sur le plan réglementaire 285 1.4. Sur le plan commercial

Plus en détail

PHYSIQUE-CHIMIE DANS LA CUISINE Chapitre 3 : Chimie et lavage

PHYSIQUE-CHIMIE DANS LA CUISINE Chapitre 3 : Chimie et lavage PHYSIQUE-CHIMIE DANS LA CUISINE Chapitre 3 : Chimie et lavage I) Qu'est-ce qu'un savon et comment le fabrique-t-on? D'après épreuve BAC Liban 2005 Physique-Chimie dans la cuisine Chapitre 3 1/6 1- En vous

Plus en détail

Eau chaude sanitaire FICHE TECHNIQUE

Eau chaude sanitaire FICHE TECHNIQUE FICHE TECHNIQUE Eau chaude sanitaire 2 5 6 6 CONNAÎTRE > Les besoins d eau chaude sanitaire > Les modes de production > La qualité de l eau > Les réseaux de distribution > La température de l eau REGARDER

Plus en détail

Contexte : Objectif : Expérimentation :

Contexte : Objectif : Expérimentation : Estimation de la valeur fertilisante de digestats issus de la biométhanisation. Résultat de 3 années d expérimentation en culture de maïs (2009 à 2011). (JFr. Oost 1, Marc De Toffoli 2 ) 1 Centre pilote

Plus en détail

Compétitivité des produits laitiers locaux: vers une standardisation du «fènè», un lait spontanément fermenté au Mali

Compétitivité des produits laitiers locaux: vers une standardisation du «fènè», un lait spontanément fermenté au Mali Compétitivité des produits laitiers locaux: vers une standardisation du «fènè», un lait spontanément fermenté au Mali S. Wullschleger, B. Bonfoh; A. Sissoko, I. Traoré; S. Tembely, J. Zinsstag, C. Lacroix,

Plus en détail

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 I. L ATOME NOTIONS EÉLEÉMENTAIRES DE CIMIE Les atomes sont des «petits grains de matière» qui constituent la matière. L atome est un système complexe que l on

Plus en détail

Les lières. MSc in Electronics and Information Technology Engineering. Ingénieur civil. en informatique. MSc in Architectural Engineering

Les lières. MSc in Electronics and Information Technology Engineering. Ingénieur civil. en informatique. MSc in Architectural Engineering Ingénieur civil Ingénieur civil Les lières MSc in Electronics and Information Technology Engineering MSc in Architectural Engineering MSc in Civil Engineering MSc in Electromechanical Engineering MSc

Plus en détail

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE 1. RAPPEL: L ATOME CONSTITUANT DE LA MATIERE Toute la matière de l univers, toute substance, vivante ou inerte, est constituée à partir de particules

Plus en détail

Comment bien s hydrater pendant l été?

Comment bien s hydrater pendant l été? Comment bien s hydrater pendant l été? C est bien connu, il faut boire davantage en été pour ne pas se déshydrater, notamment en cas de forte chaleur. Il faut en effet être vigilant dès que la température

Plus en détail

Le ph, c est c compliqué! Gilbert Bilodeau, agr., M.Sc.

Le ph, c est c compliqué! Gilbert Bilodeau, agr., M.Sc. Le ph, c est c pas compliqué! Gilbert Bilodeau, agr., M.Sc. Conseiller en serriculture Des réponses r aux questions C est quoi et pourquoi c est c important? Conséquences d un d débalancementd? Comment

Plus en détail

Sujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes.

Sujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes. Promotion X 004 COURS D ANALYSE DES STRUCTURES MÉCANIQUES PAR LA MÉTHODE DES ELEMENTS FINIS (MEC 568) contrôle non classant (7 mars 007, heures) Documents autorisés : polycopié ; documents et notes de

Plus en détail

Exemple de cahier de laboratoire : cas du sujet 2014

Exemple de cahier de laboratoire : cas du sujet 2014 Exemple de cahier de laboratoire : cas du sujet 2014 Commentaires pour l'évaluation Contenu du cahier de laboratoire Problématique : Le glucose est un nutriment particulièrement important pour le sportif.

Plus en détail

Nutrition et santé : suivez le guide

Nutrition et santé : suivez le guide Prévention ALIMENTATION PLAISIR ET ÉQUILIBRE ALIMENTAIRE Nutrition et santé : suivez le guide Nous savons tous que l alimentation joue un rôle essentiel pour conserver une bonne santé. En voici quelques

Plus en détail

Conception de Médicament

Conception de Médicament Conception de Médicament Approche classique HTS Chimie combinatoire Rational Drug Design Ligand based (QSAR) Structure based (ligand et ou macromolec.) 3DQSAR Docking Virtual screening Needle in a Haystack

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

FONC N T C IONN N E N L E S

FONC N T C IONN N E N L E S BONBONS FONCTIONNELS SOLPIDIS est une entreprise espagnole située en Valence. Elle née avec l objectif d offrir a ses clients des produits innovants et fonctionnels. On est constamment en mouvement pour

Plus en détail

Comment utiliser les graines de soja à la cuisine

Comment utiliser les graines de soja à la cuisine Comment utiliser les graines de soja à la cuisine Auteur : Renate Schemp Box 90612 Luanshya Zambie Traduction : SECAAR Service Chrétien d Appui à l Animation Rurale 06 BP 2037 Abidjan 06 Côte d Ivoire

Plus en détail

appliquée aux emballages alimentaires

appliquée aux emballages alimentaires La méthode HACCP La méthode HACCP appliquée aux emballages alimentaires 1- La réglementation des matériaux au contact des aliments Quels contaminants issus des emballages dans les aliments? Des contaminants

Plus en détail

Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet

Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet A Introduction : ) Définitions : Titre Alcalimétrique (T.A.) : F m / L T.A. T.A.C. Définition : C'est le volume d'acide (exprimé en ml) à 0,0 mol.l

Plus en détail

SIMULATION DU PROCÉDÉ DE FABRICATION DIRECTE DE PIÈCES THERMOPLASTIQUES PAR FUSION LASER DE POUDRE

SIMULATION DU PROCÉDÉ DE FABRICATION DIRECTE DE PIÈCES THERMOPLASTIQUES PAR FUSION LASER DE POUDRE SIMULATION DU PROCÉDÉ DE FABRICATION DIRECTE DE PIÈCES THERMOPLASTIQUES PAR FUSION LASER DE POUDRE Denis DEFAUCHY Gilles REGNIER Patrice PEYRE Amine AMMAR Pièces FALCON - Dassault Aviation 1 Présentation

Plus en détail

Préparation Physique CPLM Gabriel Currat 1/7

Préparation Physique CPLM Gabriel Currat 1/7 1/7 Avant la compétition Détends-toi, le soir avant la compétition, avec de la relaxation (voir fiche en annexe) Le matin mange un petit déjeuner équilibré: Fruits, Laitage, Pain ou céréales (ex: crème

Plus en détail

SKW. Les enzymes dans la technologie des détergents. Schweizerischer Kosmetikund Waschmittelverband

SKW. Les enzymes dans la technologie des détergents. Schweizerischer Kosmetikund Waschmittelverband SKW Schweizerischer Kosmetikund Waschmittelverband Association suisse des cosmétiques et des détergents The Swiss Cosmetic and Detergent Association Les enzymes dans la technologie des détergents Les enzymes

Plus en détail

Physique Chimie. Réaliser les tests de reconnaissance des ions Cl -,

Physique Chimie. Réaliser les tests de reconnaissance des ions Cl -, Document du professeur 1/5 Niveau 3 ème Physique Chimie Programme A - La chimie, science de la transformation de la matière Connaissances Capacités Exemples d'activités Comment reconnaître la présence

Plus en détail

CHAPITRE 17 SUCRES ET SUCRERIES

CHAPITRE 17 SUCRES ET SUCRERIES C17/1 CHAPITRE 17 SUCRES ET SUCRERIES Note : 1. Le présent chapitre ne comprend pas : a) les sucreries contenant du cacao (n 18.06) ; b) les sucres chimiquement purs [autres que le saccharose, le lactose,

Plus en détail

«Boire est un besoin, mais c est aussi un plaisir, un acte social lors d évènements ou de bons moments»

«Boire est un besoin, mais c est aussi un plaisir, un acte social lors d évènements ou de bons moments» 1 «Boire est un besoin, mais c est aussi un plaisir, un acte social lors d évènements ou de bons moments» Magali Marchand, Chef de service Diététique RHMS Diététicienne agréée ABD 12.01.2012 - Maison du

Plus en détail

Fiche professeur. Rôle de la polarité du solvant : Dissolution de tâches sur un tissu

Fiche professeur. Rôle de la polarité du solvant : Dissolution de tâches sur un tissu Fiche professeur TEME du programme : Comprendre ous-thème : Cohésion et transformations de la matière Rôle de la polarité du solvant : Dissolution de tâches sur un tissu Type d activité : Activité expérimentale

Plus en détail

Quoi manger et boire avant, pendant et après l activité physique

Quoi manger et boire avant, pendant et après l activité physique Quoi manger et boire avant, pendant et après l activité physique (comparaison entre athlètes et non-athlètes; nouvelles tendances comme le jus de betteraves) Comme vous le savez, l'alimentation de l'athlète

Plus en détail