Martinique Guadeloupe Analyse comparée de la conjoncture depuis Olivier Sudrie dme Janvier 2013

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1 Analyse comparée de la conjoncture depuis 2008 Olivier Sudrie dme Janvier

2 : analyse comparée de la conjoncture depuis Objectifs Présenter les évolutions conjoncturelles ( ) de l économie martiniquaise Formuler un diagnostic sur la crise Méthode Pour apprécier ces dynamiques, on se compare à la

3 : analyse comparée de la conjoncture depuis conclusions majeures 1. La crise a profondément affecté le modèle de croissance martiniquais (et plus que celui de la ) 2. La souffre d un réel déficit de demande (et plus la ) 3. Les risques de rechute de l économie martiniquaise en 2013 sont élevés (et plus qu en ) Au total, les performances et les perspectives de l économie martiniquaise sont moins bonnes que celles de la

4 : analyse comparée de la conjoncture depuis Une première image : un choc de très grande ampleur en suivi d une longue période de convalescence La crise n'était pas tout à fait résorbée à la fin 2011 PIB réel en base 100 et aux prix de Source : comptes provisoires CEROM Ces dynamiques laissent augurer une lente reprise C est une image rassurante mais fausse

5 : analyse comparée de la conjoncture depuis Le choc de 2009 va ébranler fortement les fondations de l économie martiniquaise (offre) Demande (PIB) Offre (capacités de production)

6 : analyse comparée de la conjoncture depuis Demande (PIB) Les entreprises martiniquaises avaient anticipé une forte croissance et beaucoup investi entre 2002 et 2008

7 : analyse comparée de la conjoncture depuis Les entreprises martiniquaises s étaient équipées pour affronter un «choc de compétitivité» elles se sont heurtées à un choc de demande! -6,5% -4,8% La crise provoque une sous-utilisation massive des capacités de production 7

8 : analyse comparée de la conjoncture depuis En résumé La crise de 2009 en : Survient au pire moment : à la suite d un long cycle d investissement (ce qui n est pas le cas en ) Dégrade fortement le taux de rentabilité des entreprises : Excédent d exploitation Capital La baisse est moins prononcée en

9 T109 T209 T309 T409 T110 T210 T310 T410 T111 T211 T311 T411 T112 T212 : analyse comparée de la conjoncture depuis Besoin en d une croissance forte et rapide pour rentabiliser le capital investi Besoin plus pressant qu en Or : la demande reste désespérément atone en 170 Importations de biens de consommation (base 100= T1 2009) 160 Demande de consommation des ménages 1/ Source : IEDOM

10 : analyse comparée de la conjoncture depuis Besoin en d une croissance forte et rapide pour rentabiliser le capital investi Besoin plus pressant qu en Or : la demande reste désespérément atone en Demande de consommation des ménages 2/ Encours des crédits à la consommation courante des ménages base 100 juin Source : IEDOM, données mois de juin de chaque année

11 T109 T209 T309 T409 T110 T210 T310 T410 T111 T211 T311 T411 T112 T212 : analyse comparée de la conjoncture depuis Besoin en d une croissance forte et rapide pour rentabiliser le capital investi Besoin plus pressant qu en Or : la demande reste désespérément atone en Investissement des ménages Ecours des crédits à l'habitat des ménages base 100 T1/ Source : IEDOM

12 T109 T209 T309 T409 T110 T210 T310 T410 T111 T211 T311 T411 T112 T212 T312 : analyse comparée de la conjoncture depuis Besoin en d une croissance forte et rapide pour rentabiliser le capital investi Besoin plus pressant qu en Or : la demande reste désespérément atone en Vente de ciment (milliers de tonnes, données CVS) Investissement Activité du BTP (variations des soldes d'opinion en %) Source : INSEE T109 T209 T309 T409 T110 T210 T310 T410 T111 T211 T311 T411 T112 T212 T Source : IEDOM

13 T109 T209 T309 T409 T110 T210 T310 T410 T111 T211 T311 T411 T112 T212 T312 T109 T209 T309 T409 T110 T210 T310 T410 T111 T211 T311 T411 T112 T212 T312 T109 T209 T309 T409 T110 T210 T310 T410 T111 T211 T311 T411 T112 T212 T312 : analyse comparée de la conjoncture depuis Or : la demande reste désespérément atone en Activités industrielles (hors IAA) Variations des soldes d'opinion en % Source : IEDOM Activités commerciales (variations des soldes d'opinion en %) Activités de services (*) Variations des soldes d'opinion en % Source : IEDOM Source : IEDOM (*) Services marchands en, aux entreprises en

14 : analyse comparée de la conjoncture depuis Le recul de la demande en 2012 est plus prononcé en qu en Trafic portuaire (TEU imports) -4,3% TEU : Twenty feet equivalent unit -16,6% +6,9% Trafic aéroportuaire (variation 2012/2011 en %) -5,1 Passagers -2,7-10,6 Frêt -6,7 14

15 : analyse comparée de la conjoncture depuis Besoin de croissance, or la demande publique est plutôt pro-cylique en alors qu elle est plutôt contra-cyclique en Budgets d'investissement public (*) M % -24% Crédits d'équipement aux collectivités locales base 100 en Source : IEDOM ; données au mois de juin de chaque année (*) Région + Département + Communes Source : IEDOM Crédits sup. 2012/2011 = +85 mns = 1% du PIB

16 : analyse comparée de la conjoncture depuis Risque : enfermement dans une spirale récessive Faible demande Forte capacité de production Faible production Consommation Faibles revenus Faible rentabilité Revenus du travail Revenus d exploitation Dépenses publiques Investissement Impôts et taxes Objectif 2013 : Sortir de la spirale récessive Enclencher une boucle vertueuse

17 Merci 17

18 Un doublement du niveau de l investissement en Un cycle d'investissement brisé par la crise (en millions d'euros courants) Sources : INSEE, CEROM 18

19 Un cycle d'investissement plus régulier en et moins affecté par la crise qu'en Investissement M moyenne mobile triennale

20 Pistes de réflexion pour sortir de la boucle récessive Cadrage élémentaire : - Un point de croissance 85 M - Objectif 3 % 250 M d euros supplémentaires de valeur ajoutée (richesse) La reprise ne passera pas : 1. Par les exportations. 250 M d exportations sup multiplier par 2,4 le tourisme, la banane, 2. Par les investissements des entreprises (pas à CT en raison des surcapacités existantes) 20

21 Pistes de réflexion pour sortir de la boucle récessive Principaux ressorts de croissance : -1) la consommation des ménages -2) la demande publique (investissement) 21

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