Conseil fédéral de la FSSS Novembre Plan de la formation. Le processus infectieux

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1 La prévention et le contrôle de maladies infectieuses : comprendre pour agir et transformer Conseil fédéral de la FSSS Novembre 2008 Ana María Seifert ddd 1 Plan de la formation Le processus infectieux Modes de transmission La prévention Vaccination: ses principes Mesures de prévention L intervention syndicale Comités paritaires et comités de préventions de infections : collaboration? 2 Le processus infectieux Trois éléments en interaction : Les différents types de microorganismes Le système immunitaire avec ses barrières mécaniques et chimiques Les voies de transmission 3

2 Caractéristiques des virus Très petits, parasites obligatoires Peu de médicaments : antibiotiques inefficaces Certains peuvent rester latents et se réactiver : herpès = feux sauvages; varicelle = zona Certains peuvent devenir chroniques, porteurs peuvent transmettre la maladie: hépatite B et C Les vaccins existants sont très efficaces (plus de 90%), mais pas de vaccins contre tous les virus. 4 5 Virus de l immunodéficience humaine sur la membrane d un Lymphocyte 6

3 7 Caractéristiques des bactéries Plus grandes et plus complexes. Vivent à l extérieur des cellules Peuvent produire des toxines qui sont libérées dans le sang et agissent localement et à distance On les combat avec des antibiotiques, mais les bactéries peuvent développer une résistance Vaccins contre les bactéries : tuberculose, choléra. Taux d efficacité de 50 % 8 La peau Principale interface entre soi et l environnement Est une barrière mécanique solide Son imperméabilité est assurée par des huiles sécrétées par les glandes sébacées L utilisation intensive de savons, de solvants et de désinfectants peut la fragiliser 9

4

5 Les ganglions L entraide des centres communautaires La réaction immunitaire Réaction non-spécifique : «les généralistes» Réaction spécifique: «les spécialistes» Stimulent la multiplication de cellules Produisent des anticorps Peuvent servir à indiquer si la personne a été en contact avec le microbe 14 15

6 La réaction immunitaire Lors du premier contact la réaction prend quelques jours à quelques mois à se manifester Dans la plupart des infections virales et quelques infections bactériennes, le système immunitaire garde une mémoire qui permet une réaction plus rapide 16 La maladie survient quand... La quantité de microbe qui pénètre est trop grande Le microbe est trop virulent, c est-à-dire que peu de microbes peuvent causer la maladie Le système immunitaire est affaibli par d'autres maladies Le système immunitaire est affaibli par d autres facteurs : autres expositions, état émotif, tensions 17 La transmission par voie respiratoire Tuberculose, influenza, rougeole, méningocoque, streptocoques, staphylocoques Exposition par des éternuements, toux, expectorations, bouche à bouche dans la réanimation, succions, intubations, etc. Ces situations produisent 2 types de particules : Gouttelettes assez grosses pour tomber, voyagent sur des courtes distances Aérosols : particules qui restent en suspension, échappent au système de rétention des voies respiratoires 18

7 La tuberculose Incidence en diminution Québec, 359 cas en 1997, 256 cas en 2003 (3,4/ 100,000) 10/18 régions socio-sanitaires ont un taux de 2/100,000 Nombre de cas résistants en diminution 10,8 % de 961 cas investigués étaient résistants à au moins un antituberculeux 19 La tuberculose (suite) Incubation 4-12 semaines Attaque les poumons, peut s installer dans la peau, les os, les ganglions Risque de contagion : 30 % lors de contacts prolongés Cure longue, résistance aux médicaments Personnes infectées ne sont plus contagieuses 2-3 semaines après le début du traitement Vaccin disponible : efficace à % 20 L influenza Maladie virale, caractérisée par la fièvre, mal à la tête, toux. Parfois il peut y avoir des complications : Pneumonie virale ou bactérienne Incubation de 1 à 3 jours Contagieux 3-5 jours après apparition des symptômes chez les adultes et jusqu à 7 jours chez les enfants 21

8 L influenza (suite) Trois grands types A (H1N1, H2N2, H3N2 et dernièrement le H5N1: grippe aviaire), B et C, avec des variantes désignées par : Le nom de la souche principale, le lieu d apparition, le numéro de la culture et l année d apparition (ex : A H1N1 / Texas/ 36/91) Le vaccin inactivé (virus tués) contre la grippe est remis à jour à chaque année parce que les virus se modifient fréquemment Il contient les souches en circulation 22 L influenza (suite) Protection Si le virus appartient aux souches qui sont dans le vaccin ou qu il est suffisamment proche de la souche en circulation 70-80% chez les personnes jeunes 60-70% chez les personnes de 60 à 75 ans, Pas de protection si c est un nouveau sous-type 23 E coli La voie digestive... épidémies faciles Salmonelle Transmises par : aliments, eau, selles et mains contaminées Par contact direct ou par contact indirect avec des objets contaminés C difficile, gastroentérites Survivent longtemps dans l environnement, se propagent rapidement Listériose: risques de la fabrication des aliments 24

9 Clostridium difficile Bactérie qui, placée dans des conditions défavorables, peut former des spores Associée aux traitements avec certains antibiotiques Est la cause de 25 % des diarrhées nosocomiales Peut causer le décès ou une grave infection chez certains patients surtout les personnes âgées de plus de 65 ans Les rechutes surviennent dans 10 à 30 % des cas. 25 Les gastroentérites d allure virale (Norwalk, Norwalk-like) Symptômes variables: diarrhée, nausées, vomissements, crampes abdominales, malaises Incubation de heures Contagion possible jusqu à 48 heures après la fin des symptômes Transmission par voie respiratoire est aussi possible: gouttelettes provenant des vomissements et des selles 26 Listériose Listeria monocytogens Bactérie fréquente dans la fabrication d aliments: viandes froides, saucisses, pâtés, lait non pasteurisé Résiste aux traitements de conservation, se reproduit au frigo Symptômes: fièvre, maux de tête aigus, nausées et vomissements, signes de méningite Incubation en général 3 semaines (de 3 à 70 jours) Transmission: aliments contaminés, inhalation, rapports sexuels 27

10 La voie cutanée et muqueuse Contact avec la peau endommagé et les muqueuses VIH et hépatite B Contact direct avec la peau ou par des vêtements et de la literie contaminée Parasites : gale, champignons : teigne Le staphylocoque doré à partir des écoulements des plaies, des instruments et du contact avec la peau et surtout les mains contaminées 28 Staphylocoque doré (aureus) Bactérie de la flore normale : Colonisation intermittente (24 heures) : % des adultes le portent dans le nez Persistance de la colonisation chez les patients hospitalisés (plus d un an) Devient pathogène lorsqu il pénètre la peau: Impétigo, furoncles, abcès, cellulite...ou lorsqu il s introduit dans l organisme Infections des os, des plaies, du sang, des pneumonies Peut devenir résistant aux antibiotiques: SARM 29 SARM, SARO (résistant à la méthicilline ou à l oxacilline) Le risque qu un patient porteur devienne infecté est plus faible en CHSLD que dans un hôpital de soins de courte durée La transmission d un patient à l autre par les mains du personnel de soins La transmission par contact direct entre patients est possible mais moins fréquente Le personnel de soins qui devient colonisé par le SARM, se débarrasse rapidement du microbe Il est peu probable que le personnel de soins transmette le SARM à ses proches 30

11 La voie de transmission parentérale (par effraction) Les coupures, piqûres, morsures Exemples de microbes qui se transmettent par le sang et le contact avec les liquides biologiques : VIH, Hépatite B et C, herpès, cytomégalovirus 31 LA PRÉVENTION 32 Un coup de pouce au système immunitaire: la vaccination Qu est-ce la vaccination? Administrer un principe actif capable d induire une réaction spécifique et amplifier plus rapidement la réponse immunitaire Types de vaccins : Vivants (souches atténuées) Inertes Inactivés par moyens chimiques ou physiques Recombinants : fabrication des morceaux du micro-organisme par des bactéries 33

12 Vaccins recommandés* Coqueluche: vaccin peu efficace avant 97 Rougeole, Rubéole et Oreillons (RRO): RRO: 16 à 18 % des jeunes adultes pourraient ne pas être protégés Rubéole: 8,4 % des femmes enceintes (Québec) ne sont pas protégées Influenza: une fois par année Étude américaine CHSLD: les patients des CHSLD dont 60 % du personnel a été vacciné sont moins affectés Varicelle: (forme adulte: zona) 1,9 à 10 % du personnel de santé ne serait pas protégé 34 Vaccins recommandés (suite) Hépatite B EU: entre 1985 et 1993 l incidence d hépatite B a diminué de 90 % chez le personnel de la santé, grâce à la vaccination Québec: 57,6 % des travailleurs de la santé étaient vaccinés (Robillard, 1997), actuellement plus Hépatite A Recommandée au personnel des établissements qui reçoivent des personnes avec un handicap intellectuel profond 35 Vaccins recommandés (suite) Tuberculose Nombre de cas stable, cas de tuberculose multi résistante sont limités Méningite Vaccination indiqué pour personnel de laboratoire qui manipulent des cultures de ce microbe 36

13 Les précautions de base À appliquer pour tous les patients Patients asymptomatiques «ce n est pas écrit sur le front» 1. L hygiène générale : diminuer la quantité de microbe Nettoyage régulier des surfaces: méthode et régularité du nettoyage plus important que le produit 37 Protection des mains Lavage avec savon ordinaire, Savon antiseptique avant et après avoir touché une plaie Gants si l on prévoit un contact avec le sang et les liquides biologiques Éviter de toucher des surfaces avec les gants 38 Masques, lunettes protectrices, blouses Les masques et les lunettes indiqués pour les interventions et les soins avec risque d éclaboussures : Gouttelettes de sang et autres liquides organiques Sécrétions et excrétions Les blouses sont indiquées en cas de : Gastro-entérite Risque d éclaboussure lors du nettoyage de plaie avec écoulement 39

14 Comment sont utilisées ces pratiques de prévention? Lavage des mains et ports de gants fortement utilisés Port de gants plus fréquent chez les préposées aux bénéficiaires et le personnel de l entretien sanitaire Utilisés soit en alternance (lavage des mains-port de gants; lavage des mains à l eau-solution alcoolisée) en redondance (les doubles et les triples!!!!) dépendamment du risque perçu Les pratiques informelles Développées par le personnel à partir de leur expérience de travail Mises à l épreuve avant d être adoptées sur pertinence et facilité d utilisation face aux différentes situations Partagées dans l équipe de travail Utilisées en appui aux mesures de prévention préconisées Ne les remplacent pas, mais permettent de réduire le risque d affronter des situations dangereuses Quelles sont ces pratiques? Approche relationnelle face au patient Évite des gestes brusques, Permet l aide du patient Facilite le travail Travail en équipe Permet le partage d information sur l état, habitudes et humeurs du patient Permet de mieux gérer le travail avec patients agressifs ou anxieux

15 Comités paritaires et prévention des infections : collaboration? Échange d information pertinente Comité paritaire S assurer que tout le personnel, et compris les contractuels, reçoit de l information sur mesures S assurer que le personnel reçoit les moyens individuel de prévention pertinents à leur tâche Implication dans les campagnes de vaccination S assurer que l on offre de mesures justes pour le personnel qui refuse la vaccination 43 Information disponible Vivre avec les microbes Guides de Santé Canada : Guide de prévention des infections : La prévention et la lutte contre les infections professionnelles dans le domaine de la santé, RMTC, www. hc- sc. gc. ca/ pphb- dgspsp/ publicat/ ccdr- rmtc/ 02pdf/ 28s1f. Pdf Santé et services sociaux Immunisation des travailleurs de la santé, des stagiaires et de leurs professeurs. Recommandations. 44 Information disponible (suite) Guide de prévention des infections : Lavage des mains, nettoyage, désinfection et stérilisation dans les établissements de santé, RMTC, www. hc- sc. gc. ca/ pphb- dgspsp/ publicat/ ccdrrmtc/ 98pdf/ cdr24s8f. Pdf Guide de prévention des infections : Pratiques de base et précautions additionnelles visant à prévenir la transmission des infections dans les établissements de santé, RMTC, www. hc- sc. gc. ca/ pphb- dgspsp/ publicat/ ccdr-rmtc/ 99pdf/ cdr25s4f. Pdf 45

16 ASSTSAS Information disponible (suite) Guide de référence en prévention des infections (GP56) Guide de référence en prévention des infections à l intention des travailleurs et des comités paritaires de santé et de sécurité du travail (GP 55) /docs/listeriosis.fr.pdf 46

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