CONTRAT D ETUDES PROSPECTIVES DANS

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "CONTRAT D ETUDES PROSPECTIVES DANS"

Transcription

1 s DGEFP CPNE de la pharmacie d officine TOME I CONTRAT D ETUDES PROSPECTIVES DANS LA PHARMACIE D OFFICINE RAPPORT FINAL MARS 2006 Joëlle DELAIR Brice BILLET Laurence DARCHEN Maroussia KRAWEC INTERFACE Etudes Conseil & Formation - 19 rue Navier Paris Mail : interface@groupe-interface.fr

2 SOMMAIRE INTRODUCTION...5 Les enjeux du contrat d études prospectives 6 La démarche d étude 11 PREMIERE PARTIE : ETAT DES LIEUX...13 I - Introduction...14 I - chapitre Présentation générale du secteur de la pharmacie d officine...15 Un positionnement à l interface entre santé publique et marché du médicament...15 Le rôle du pharmacien d officine : un acteur au cœur d un double système de dépendance 15 Des politiques de santé publique en quête d efficience 17 Un marché du médicament à l avant-garde des orientations politiques et sociales 21 L activité économique du secteur...25 Une prospérité économique qui révèle la capacité d adaptation du secteur 25 L absence d un modèle économique unique de l officine : des disparités qui s expliquent moins par la taille que par l implantation géographique de l officine 31 L organisation territoriale et financière du secteur...35 Un réseau officinal en perte d équilibre malgré les quotas d installation 35 Un accès à la propriété plus restreint mais le développement d un mode d exercice plus attractif 38 Les emplois et les caractéristiques des personnels du secteur...40 Une situation de l emploi plutôt favorable mais un déficit de visibilité des emplois de l officine 40 Des personnels d officine, majoritairement jeunes, qui se sont féminisés 46 Une rémunération des emplois contrastée et peu attractive 50 I - chapitre L organisation du travail et des pratiques professionnelles au sein de l officine...53 La typologie des officines selon l organisation du travail...53 En dehors de la taille, un seul critère réellement décisif pour le choix de l organisation du travail : le positionnement concurrentiel 53 Cinq modèles d officines selon l implantation et l activité développée 54 Les activités conduites au sein de l espace officinal...58 Une répartition des activités de l officine dominée par la polyvalence 58 Un «emploi sensible» tant du côté des adjoints que des préparateurs 60 Une réglementation qui se révèle difficile à respecter 62 La pratique de gestion des ressources humaines...63 Des conditions de travail soumises aux besoins de l activité commerciale 63 Une motivation au travail souvent en panne, surtout chez les adjoints, des marges de manœuvre réduites pour les titulaires 65 Des modes de reconnaissance et de rétribution différents selon la taille de l officine 68 I - Chapitre La gestion des compétences des titulaires et des salariés des officines...69 Le cadre actuel de la formation initiale du personnel d officine...69 Le répertoire de l offre diplômante préparant aux emplois du secteur de la pharmacie d officine 69 Le diplôme d Etat de docteur en pharmacie 70 Le brevet professionnel de préparateur en pharmacie 75 La qualification des autres emplois de la pharmacie d officine 77 Le cadre actuel de la formation continue pour les titulaires et salariés des officines...79 Une offre de formation continue concentrée et relativement segmentée 79 Une consommation encore modérée de la formation par les pharmaciens titulaires 88 Un investissement dans la FPC, pour les salariés, encore peu développé et principalement orienté sur le cœur de métier 89 Des pratiques de formation façonnées par les contraintes et les opportunités 93 Des attentes de formation qui attestent une relative adéquation avec l offre de formation 95 INTERFACE/CPNE Pharmacie d officine CEP Rapport final mars

3 I- Chapitre L état comparatif de la dispensation du médicament en Europe et dans quelques autres pays de référence...97 Les politiques publiques de santé en Europe...97 Les pratiques de la pharmacie d officine en Europe Malgré une conception commune du métier, une organisation de l activité et des conditions d exercice distinctes selon les pays 103 Des démarcations palpables en termes de contribution, de rémunération et de formation des personnels 110 DEUXIEME PARTIE : ANALYSE PROSPECTIVE II - Introduction II chapitre Les grandes orientations en matière de santé publique Les enjeux économiques et sociaux : maîtriser les dépenses de santé alors que les besoins de soins s accroissent La dérive redoutée des dépenses de santé de la France 120 L amplification des besoins et attentes sociales en matière de santé publique 122 Les moyens projetés : des politiques d aménagement plutôt qu une refonte du système La volonté des pouvoirs publics de maîtriser le poste des dépenses de médicaments 127 Le caractère incontournable d une implication accrue de l assurance maladie complémentaire 130 Un rôle pour le pharmacien d officine dans le projet émergent de santé publique Un professionnel de santé reconnu comme premier recours et maillon essentiel dans le parcours de soins 133 Des responsabilités et des prérogatives renforcées 135 Un encouragement à l exercice de toutes les missions officinales de la part des pouvoirs publics à rechercher parmi plusieurs hypothèses 138 II chapitre Vers une nouvelle configuration du secteur Les conséquences du projet public sur l organisation globale du secteur L impact d une convergence progressive, au niveau européen, des politiques de santé et des pratiques de pharmacie d officine 143 L évolution du maillage, par la facilitation de la concentration et du regroupement 144 L ouverture possible du monopole à d autres acteurs 146 Des changements prévus dans l organisation économique et commerciale du secteur Les évolutions rythmées par les choix des officinaux 147 Les changements induits en premier lieu par l environnement 150 L évolution du fonctionnement des officines Une recherche de différenciation, d identité visible 153 Des évolutions significatives dans l organisation interne 154 L évolution de la démographie officinale Deux vagues successives de départ à prévoir chez les pharmaciens d officine titulaires et adjoints 156 Une vigilance indispensable face aux perspectives de renouvellement 157 II chapitre La problématique de gestion des ressources humaines liée aux évolutions L impact des évolutions probables sur les compétences requises Des compétences à consolider 160 Des modalités de construction des compétences à optimiser 161 Un repositionnement probable des acteurs impliqués dans la formation des personnels d officine 161 La question des volumes et profils d emploi utiles Des volumes stables de personnels officinaux 163 Des rôles respectifs à préciser pour les différents profils, notamment ceux des adjoints et des préparateurs 164 La question de la rétribution des nouvelles missions de l officine et son impact sur l organisation et la GRH165 II - Analyse prospective - Conclusion Deux scénarios possibles, entre s accommoder et choisir INTERFACE/CPNE Pharmacie d officine CEP Rapport final mars

4 TROISIEME PARTIE : PRECONISATIONS EN MATIERE DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES ET DE FORMATION III - Introduction Portée et limites du CEP Sept défis majeurs pour le secteur de l officine III - Chapitre Les orientations à privilégier en termes de gestion des ressources humaines Les visions et intérêts divergents à réconcilier Les angles de vue principaux 178 Vers une synthèse des points de vue 183 Les axes de développement à privilégier, selon la branche Assumer le renforcement de la complexité des activités, pour tous les profils 184 Recentrer les emplois sur leur cœur de métier propre 185 Repréciser le périmètre des activités du pharmacien 185 Renforcer l attractivité et redéfinir le contenu du métier pour les deux emplois sensibles : le pharmacien adjoint et le préparateur 186 Promouvoir une nouvelle répartition des tâches 190 Agir sur un plus grand nombre de leviers de management 191 III - Chapitre Les orientations de la formation initiale Les principes généraux qui devraient présider à la révision des cursus Développer le lien entre formation initiale et activité en situation professionnelle 193 Valoriser le débouché «officine» dans les cursus 197 Mettre en place des passerelles 197 Prendre effectivement en compte toutes les activités de l officine 197 Le projet d action pour la formation initiale des pharmaciens Le référentiel cible de l emploi-type de pharmacien d officine 198 Les principes organisateurs pour la formation initiale des pharmaciens de la filière officine 208 Les axes de contenus 210 Les modalités pédagogiques 212 Le projet d action pour la formation initiale des préparateurs Le référentiel-cible de l emploi-type de préparateur en officine 213 Les principes organisateurs de la formation initiale des préparateurs 220 Les axes de contenus 224 Les modalités pédagogiques 226 III chapitre Les orientations de la formation continue Les orientations pour la formation continue des pharmaciens et des préparateurs 228 La professionnalisation du management 228 Les formations visant l acquisition de nouvelles compétences pour le personnel de l officine dans son ensemble 229 Les orientations pour la formation continue des employés «non santé» 230 Les évolutions souhaitables concernant les contenus et modalités de formation continue 230 QUATRIEME PARTIE : PISTES DE REFLEXION ET D OPERATIONNALISATION IV - Introduction Les rubriques des fiches opérationnelles 234 Les fiches opérationnelles par acteur Fiches destinées aux acteurs de la branche professionnelle Fiches destinées aux pouvoirs publics Fiches destinées aux acteurs de la formation ANNEXES Annexe 1 : les acteurs du CEP Annexe 2 : les sources documentaires Glossaire INTERFACE/CPNE Pharmacie d officine CEP Rapport final mars

5 Introduction INTERFACE/CPNE Pharmacie d officine CEP Rapport final mars

6 Les enjeux du contrat d études prospectives La Commission Paritaire Nationale de l Emploi (CPNE) de la pharmacie d officine et l État ont estimé nécessaire de réaliser un contrat d études prospectives (CEP) à un horizon de dix à quinze ans avec trois objectifs principaux : - Anticiper les mutations du secteur, en se donnant les moyens de comprendre et d interpréter l impact des réformes annoncées en France et en Europe, les évolutions politiques, législatives, réglementaires, économiques, démographiques et sociales qui interviennent dans les perspectives de consommation de médicaments, de suivi des traitements et de services aux patients et clients. - Rendre visibles les modèles émergents d organisation du travail et de gestion des ressources humaines, en caractérisant le plus précisément possible l impact des évolutions certaines ou probables sur l organisation du réseau d acteurs de la santé, sur la structure des officines, la gestion de leurs activités, la configuration des emplois et des compétences. - Définir les moyens (professionnalisation «in situ», cursus initiaux, formation continue, système de rétribution et de motivation, perspectives de carrière ) pour préparer à temps les professionnels à assumer des fonctions renouvelées et renforcer durablement l attractivité du secteur. UN SECTEUR POUR LA PREMIERE FOIS PERPLEXE SUR SON DEVENIR Une adaptation jusqu ici sans à-coup aux évolutions naturelles ou provoquées Fortes de leur monopole de dispensation des médicaments et d un maillage serré du territoire, les pharmacies d officine constituent en France un acteur incontournable de santé publique et un secteur en développement constant. Elles ont su absorber les changements de l environnement législatif, économique ou technologique et répondre à l évolution des demandes et du mode de consommation de leurs clients. INTERFACE/CPNE Pharmacie d officine CEP Rapport final mars

7 Des mouvements de regroupement ont été observés, l éventail de statuts juridiques des pharmacies s est élargi, mais ce secteur présente encore, au regard d autres branches d activités, une relative homogénéité de structures. De la même façon, même si l implantation en zone rurale ou urbaine ainsi que d autres facteurs stratégiques et environnementaux apportent des nuances non négligeables dans les pratiques et les revenus, l organisation du travail dans les officines ne révèle pas de grandes différences : les familles d emploi sont restées longtemps clairement identifiées, les activités déployées en officine facilement répertoriables sinon quantifiables, de même que le socle de compétences nécessaires. Les pharmacies ont affronté, comme le reste de la société, la complexification générale du travail : besoin de poly compétence, univers de relation avec le réseau des acteurs de la santé. En conséquence, le système d accès aux emplois, très encadré, a suivi un principe d adaptation régulière permettant de faire face à des évolutions réelles mais mesurées. La perspective de changements plus radicaux, déjà amorcés La période qui s annonce présente beaucoup plus d incertitudes. Le durcissement des politiques de maîtrise des dépenses de santé publique est déjà à l œuvre : la situation financière de l assurance maladie est aujourd hui critique et l on ne peut raisonnablement envisager de l équilibrer par la seule augmentation des prélèvements obligatoires. La voie qui s ouvre est donc plutôt celle de l optimisation des dépenses. La réforme de l assurance maladie devrait générer des conséquences en chaîne sur les modalités de prise en charge et les attitudes de consommation de médicaments. La recherche absolue de réduction des coûts surdéterminera l achat, sans nécessairement le diminuer. Par ailleurs, un mouvement d ouverture du monopole s observe en Europe, interrogeant le secteur officinal français sur d éventuels changements dans son organisation globale. INTERFACE/CPNE Pharmacie d officine CEP Rapport final mars

8 UNE IDENTITE PROFESSIONNELLE AMBIGUË QUI DOIT S AFFIRMER Une double vocation : acteur de santé publique et chef d entreprise L exercice officinal recouvre une double dimension. Le pharmacien d officine est d une part un spécialiste du médicament et à ce titre un professionnel de santé, détenteur d une expertise scientifique reconnue et dispensant conseil et accompagnement médicamenteux auprès de la population grâce à sa position d interlocuteur de proximité. Il est par ailleurs un chef d entreprise auquel incombent de plus en plus de décisions et de responsabilités d ordre financier et managérial. Une fonction commerciale difficilement assumée Le commerce de médicaments a toujours constitué et constitue encore une dimension relativement occultée de l exercice officinal malgré sa réputation particulièrement lucrative et sa situation de monopole de vente de produits pharmaceutiques. En effet, la représentation sociale du pharmacien en tant que notable s appuie sur sa connaissance et son art de la préparation des substances médicamenteuses, du moins jusqu à l arrivée des spécialités des laboratoires pharmaceutiques, pour se concentrer aujourd hui sur son rôle dans l architecture de santé publique 1. La «noblesse» de la profession ne réside pas dans les perspectives rémunératrices avantageuses qu elle est censée promettre et, plus largement, élude les questions relatives à l économie de l officine. Celles-ci s avèrent pourtant cruciales dans la mesure où elles déterminent la contribution du pharmacien à la maîtrise et à la réduction des dépenses de santé publique et impactent le fonctionnement de l officine. DES PREOCCUPATIONS IMPORTANTES SUR LE METIER DE PREPARATEUR Le contenu du travail dans l officine a beaucoup évolué depuis la création du métier de préparateur en La préparation officinale n occupe désormais qu une très faible partie de l activité, et les tâches des préparateurs se sont diversifiées de façon hétérogène selon les officines. Le diplôme a été réformé en 1997 et un nouveau référentiel de formation a été mis au point mais semble ne donner satisfaction à personne. 1 Cf François PUISEUX, Activité et responsabilités du pharmacien, Enquête de l Académie Nationale de Pharmacie, CNOP 2000, p 4 à 6 INTERFACE/CPNE Pharmacie d officine CEP Rapport final mars

9 Certains ont pu prédire la disparition du métier. Une majorité s accorde à dire qu il y a encore une vraie place en officine pour le préparateur et qu il est urgent de redéfinir la profession, mais de vraies questions se posent sur les orientations à prendre, le niveau de diplôme à retenir, auxquelles ce CEP s est attelé. Il s agit en effet de répondre à des préoccupations concrètes de prise en charge de l activité dans les officines à un coût économique adapté tout en restant en accord avec les exigences d une profession de santé. LA NECESSITE DE RENFORCER L ATTRACTIVITE DU METIER L attractivité de l officine, pour les professionnels du médicament que sont les pharmaciens et les préparateurs, connaît des fluctuations liées au poids du chômage, à l implantation géographique et n apparaît plus aussi systématique qu elle a pu l être dans le passé. Cette question de l attractivité se pose avec d autant plus d acuité que les perspectives de départs en retraite massifs induisent à court terme une pénurie d officinaux touchant plus particulièrement les zones de faible densité de population pour lesquelles un service de santé de proximité serait de moins en moins garanti. Or certaines régions éprouvent déjà des difficultés à recruter, la cession des officines prend du temps dans certains endroits et ne se réalise pas aux conditions espérées. Enfin et peut-être surtout, des phénomènes d évasion ou de turn over commencent à s observer, provoquant à juste titre la perplexité du secteur qui doit organiser une contreoffensive. LA VALEUR AJOUTEE DE CE CONTRAT D ETUDES PROSPECTIVES Dans un contexte où les réponses à ces interrogations et problèmes exigent d être développées pour assurer le sain développement du secteur dans la décennie à venir, la conduite d un CEP apporte une valeur ajoutée spécifique. INTERFACE/CPNE Pharmacie d officine CEP Rapport final mars

10 Le CEP résulte en effet d une synergie de volontés : - celle de la branche, qui souhaite être éclairée sur elle-même et sur son devenir mais aussi s affirmer comme l acteur légitime pour établir les fondements des réflexions et négociations qu elle devra conduire ; - celle de la Délégation Générale à l Emploi et à la Formation Professionnelle, particulièrement attentive à la nature et au volume de l emploi dans ce secteur, ainsi qu à l évolution des qualifications et des perspectives de carrière pour ses salariés. Dans le cadre d un CEP, l attention se focalise sur l économie des structures, la réalité concrète des situations de travail, les évolutions qui devraient les affecter et, surtout, concerne toutes les composantes de la branche. Ce point est particulièrement important dans le cas du secteur de l officine. En effet son histoire est celle d une profession libérale incarnée en premier lieu par le pharmacien, éventuellement par le préparateur, qui s est rapidement trouvé à ses côtés. Un nombre croissant de salariés dénommés sans discernement les «autres employés 2» demeure un continent ignoré qui prend pourtant une part active dans le modèle économique de l officine. De nombreuses publications s intéressent aux pharmaciens et aux préparateurs le cœur de métier «santé» de l officine mais il est plus rare que les activités, qualifications et perspectives des autres salariés soient étudiées. De ce fait, elles ne sont pas non plus prises en compte dans les mesures envisagées par le Ministère de la santé partie prenante, également, de ce CEP ces salariés ne relevant pas directement du code de la santé publique. En ce sens, le pilotage de ce CEP par le Ministère de l emploi et de la solidarité constitue un atout pour la branche, et l engage à raisonner sur la globalité de ses composantes et non sur une partie seulement, évitant ainsi de compromettre le réalisme des projections économiques et sociales. 2 Aucune source statistique ne permet actuellement d obtenir la représentation quantitative exacte des différentes fonctions que recouvre cette dénomination. INTERFACE/CPNE Pharmacie d officine CEP Rapport final mars

11 La démarche d étude Engagé à l automne 2004, ce CEP, le premier pour le secteur de la pharmacie d officine, s est organisé autour de trois grandes phases successives d investigations 3 : Un état des lieux Dans cette phase ont été combinées la consultation d acteurs clés et la synthèse de l ensemble des données statistiques et des études qualitatives relatives au secteur et à son environnement, réalisées par les institutions de référence. C est sur la base de ce travail qu ont été produits les scénarios d évolution les plus probables. Une étude qualitative et quantitative auprès du «terrain» Réalisée auprès de deux échantillons distincts d officines (l un pour l étude qualitative, qui a donné lieu à des observations sur site prolongées et à une campagne d entretiens ; l autre pour l enquête par questionnaire), elle a permis d étudier l organisation et la répartition du travail, les activités concrètes réalisées et les compétences requises 4, ainsi que les besoins de compétences et de formation ressentis par les professionnels. Une analyse experte ciblée sur l élaboration d un projet national relatif à la gestion et à la formation des ressources humaines Fondée sur l étude des scénarios d évolution d une part, des référentiels d activités et de compétences actuels et à venir d autre part, elle s est appuyée sur les contributions du comité de pilotage de l étude, des «responsables des ressources humaines» du secteur (dans ce contexte de PME, des employeurs), des enseignants et professionnels de la formation continue du secteur. Elle a permis de définir les besoins émergents en termes de compétences et d envisager les modalités pour les traiter dans un système de formation adapté en conséquence. 3 La méthodologie de chaque phase est détaillée dans l annexe 10 du tome II Données annexes. 4 L observation et les entretiens ont permis de réaliser un référentiel réaliste des missions, activités et compétences actuellement déployées dans les officines (cf. annexe 6 du tome 2, données annexes). INTERFACE/CPNE Pharmacie d officine CEP Rapport final mars

12 Des réponses en forme de préconisations. Le champ d étude d un CEP n est jamais clos, le secteur et le monde continuant d évoluer pendant que sont conduites les analyses. Ainsi, plutôt que de chercher à apporter des conclusions à ce travail, le rapport se termine par une partie importante de préconisations co-construites par la branche, l État et Interface qui ouvrent la voie vers des mesures opérationnelles mais aussi vers d autres réflexions, plus précisément circonscrites. INTERFACE/CPNE Pharmacie d officine CEP Rapport final mars

13 Première partie : état des lieux INTERFACE/CPNE Pharmacie d officine CEP Rapport final mars

14 I - Introduction Cette première partie se donne pour objectif d établir un état des lieux du secteur qui soit suffisamment synthétique et réaliste. Elle se décompose en quatre grands chapitres : Le chapitre 1 consiste à présenter le secteur de l officine tel qu il fonctionne actuellement en décrivant le positionnement du pharmacien par rapport au système de santé et au marché du médicament, l activité commerciale des officines et ses disparités, la structuration territoriale et financière du secteur et enfin, les caractéristiques des ressources humaines du secteur (profils, situation de l emploi ) Le chapitre 2 porte sur l organisation du travail et les pratiques professionnelles au sein des officines. Il comprend une typologie des officines selon leur positionnement concurrentiel lié à leur implantation, un répertoire des activités de l officine et de leur répartition et s intéresse à la gestion des ressources humaines (facteurs de motivation, rémunération ) Le chapitre 3 se consacre plus spécifiquement à l analyse de la gestion des compétences, qu il s agisse des domaines et des pratiques de formation initiale ou continue. Le chapitre 4 propose un état comparatif des pratiques d officine en Europe et dans quelques autres pays de référence. Le matériel utilisé dans le cadre de cette première partie s appuie sur des données statistiques nationales institutionnelles (INSEE, Cereq, Ministère de la Santé...), des chiffres fournis par la branche ainsi que sur les éléments recueillis au cours de la seconde phase d investigation du CEP, lors des enquêtes qualitative et quantitative. INTERFACE/CPNE Pharmacie d officine CEP Rapport final mars

15 I - chapitre 1 PRESENTATION GENERALE DU SECTEUR DE LA PHARMACIE D OFFICINE UN POSITIONNEMENT A L INTERFACE ENTRE SANTE PUBLIQUE ET MARCHE DU MEDICAMENT Le rôle du pharmacien d officine : un acteur au cœur d un double système de dépendance La position du pharmacien d officine apparaît comme double, située à l interface du système de santé publique et du marché du médicament. D un côté, il se trouve inséré au sein d un dispositif qui réglemente non seulement sa fonction mais aussi son activité économique. De l autre côté, il se situe pour partie dans la sphère de l industrie pharmaceutique soumise aux règles du marché, même si celles-ci sont en partie encadrées par les pouvoirs publics. Dès lors, cette profession de santé publique s exerçant sous régime monopolistique n en demeure pas moins une activité marchande soumise par conséquent aux impératifs économiques. Cette position équivoque pose la question de la viabilité économique des pharmacies et peut expliquer les écarts observés entre officines, notamment en termes de chiffre d affaires et de revenu. Le schéma de la page suivante permet de situer le pharmacien d officine au sein de son environnement institutionnel et économique. INTERFACE/CPNE Pharmacie d officine CEP Rapport final mars

16 I - Chapitre 1 Le pharmacien d officine : un positionnement à l interface entre sant é publique et march é du m édicament Sph ère sant é publique Sph ère du march é du m édicament Recherche, veille sanitaire sociale Organismes publics et priv és Etat Réglementation du commerce de médicaments Fonction de prévention et de veille sanitaire Gestion du système de protection sociale Administration de l exercice, du rôle, de la responsabilité et de la formation des professionnels de santé Médecine de ville Pharmacie d officine Vente directe Laboratoires pharmaceutiques Réduction des volumes de vente Hausse des prix des nouvelles mol écules plus ciblées et plus complexes Progression des ventes des g énériques Syst ème de protection sociale Assurance maladie Régime général et régimes spéciaux Assurance compl émentaire Mutuelle, compagnies d assurances privées et instituts de prévoyance Possibilit é de partenariat Structures hospitali ères publiques et priv ées Grossistes r épartiteurs Diminution des volumes Hausse de la contribution ACCOSS Diffusion de savoir-faire en termes de gestion et logistique Groupement de pharmaciens Multiplication des ventes directes sur les génériques Vente directe «Patient èle» vieillissement de la population hausse du niveau d exigence (qualit é, s écurit é ) Légende Encadrement,r églementation Relation commerciale Coordination dans le cadre des r éseaux de soins INTERFACE/CPNE Pharmacie d officine CEP Rapport final mars

17 Des politiques de santé publique en quête d efficience TROIS GRANDS PRINCIPES REGISSANT LES POLITIQUES DE SANTE PUBLIQUE Les politiques publiques relatives à la maîtrise des dépenses de santé s articulent autour des trois grands principes suivants : - Le principe de solidarité visant à conserver l esprit de prise en charge collective de la santé de chaque citoyen. - Le principe d efficience pouvant se définir comme un arbitrage permanent de l utilité d un médicament ou d un acte médical par rapport au coût qu il occasionne. - Le principe de lisibilité consistant à disposer d éléments fiables sur les paramètres des coûts sanitaires de manière à engager une politique de réduction des dépenses ciblée et efficace, c est-à-dire basée et conçue sur un diagnostic pertinent des actes de soins rapportés à leur «efficience». Toutefois, le système de santé publique ne semble pas fonctionner, à proprement parler comme un «système», c est-à-dire comme une structure organisée dotée d instances de décision et d information cohérentes et unifiées. On pourrait attribuer cet état de fait à une sorte de réticence d ordre culturel à «mesurer» les actes de soins selon des critères financiers, et donc à procéder à une évaluation économique de la prestation médicale ou pharmacienne. DEPUIS 30 ANS, UNE EVOLUTION PAR PALIERS DES DEPENSES DE SANTE Même si elle constitue actuellement un sujet de préoccupation aiguë, la régulation des dépenses de santé publique a fait l objet de mesures politiques depuis pratiquement trente ans Plan BARRE : Diminution des remboursements 1977 Plan VEIL : Diminution des remboursements, réduction du nombre de lits 1982 Plan BEREGOVOY : Création du forfait hospitalier, diminution des remboursements Plan DUFOIX : Diminution des remboursements Plan SEGUIN : Hausse du forfait hospitalier et des cotisations 1988 Plan EVIN : Exonérations du ticket modérateur, taxe sur la publicité pour les médicaments 1990 Création de la Cotisation Sociale Généralisée (CSG), Marge dégressive lissée (MDL) 1991 Plan BIANCO : Hausse du forfait hospitalier et des cotisations 1993 Plan VEIL : Hausse de la CSG et du forfait hospitalier, Baisse du remboursement des honoraires INTERFACE/CPNE Pharmacie d officine CEP Rapport final - mars

18 I - Chapitre Références Médicales opposables (RMO) 1996 Plan JUPPE : Caisse d'amortissement de la dette sociale, Objectif National de Dépenses d'assurance Maladie 1997 Seconde vague de RMO 1999 Droit de substitution génériques accordé aux pharmaciens, réforme des MDL (passage de 6 à 2 tranches) 2003 Tarif Forfaitaire de Responsabilité (TFR) Ces différents programmes se sont avérés être efficaces sur un intervalle de temps limité au cours duquel les dépenses apparaissent comme effectivement stabilisées pour repartir ensuite à la hausse. 5 Le graphique ci-dessous 6 reflète assez nettement cette évolution par paliers. Courbe STM : dépenses Sans Ticket Modérateur Courbe ATM : dépenses Avec Ticket Modérateur 5 informations disponibles sur le portail internet sante.gouv, 6 Rapport du Haut Conseil sur l avenir de l assurance maladie,2004 INTERFACE/CPNE Pharmacie d officine CEP Rapport final mars

19 I - Chapitre 1 LES GRANDES REFORMES IMPACTANT LE REVENU PHARMACIEN Références Médicales Opposables (RMO) Introduite en 1994, cette mesure est destinée à éviter les prescriptions inutiles ou dangereuses, inscrites au répertoire des «références médicales opposables» régulièrement mis à jour. L objectif vise non seulement à réaliser des économies de remboursement mais aussi à améliorer la pratique médicale et garantir un meilleur niveau de sécurité sanitaire pour les usagers. Les amendes infligées aux prescripteurs en cas de non-respect des RMO sont sensiblement dissuasives, mais n ont pas été appliquées avec suffisamment de rigueur. Marge Dégressive Lissée (MDL) Cette mesure instaurée en 1991 consiste à réduire le pourcentage de marge au fur et à mesure que le prix du médicament s élève. L adoption d une marge dégressive s explique par l introduction sur le marché des médicaments jusqu ici maintenus au sein de la réserve hospitalière et dont le coût est en général très onéreux. Dès lors, afin de contenir les prix des spécialités remboursables, le pourcentage de marge de ces produits a été revu à la baisse. Néanmoins, si le pourcentage de marge diminue, la marge en valeur demeure tout de même conséquente étant donné le prix public de tels médicaments. Le «lissage» de marge s opère par des tranches de prix successives auxquelles correspondent des pourcentages de marge de plus en plus réduits. Pour en simplifier l usage et le calcul, la marge dégressive lissée est passée de six à deux tranches en Médicaments génériques Il s agit de spécialités dont le brevet figure désormais dans le domaine public et peut être exploité sous un autre nom et par un autre laboratoire. Il faut compter 20 ans avant que la période d exclusivité commerciale ne s achève pour un médicament, plus exactement pour sa molécule également appelée DCI (Dénomination Commune Internationale). Au bout de cette durée, la spécialité d origine, appelée également princeps, est susceptible d être déclinée en spécialité générique à condition que celle-ci témoigne de la même composition qualitative et quantitative, de la même forme pharmaceutique (voie et forme INTERFACE/CPNE Pharmacie d officine CEP Rapport final mars

20 I - Chapitre 1 d absorption identiques; ex : gélule, sirop, comprimés) ainsi que de la même bio-disponibilité (temps d effet du médicament) 7. Le prix de vente d un générique est inférieur de 30 à 50% à celui d un princeps et implique par conséquent des coûts de remboursement plus modiques. Depuis 1999, les pharmaciens détiennent le droit de substitution c est-à-dire la possibilité de convaincre un patient d opter pour le générique correspondant au princeps qui lui a été prescrit. En vue de réduire le déficit de l assurance maladie, les pharmaciens sont fortement encouragés à la substitution, notamment par l intermédiaire de remises avantageuses consenties par les laboratoires. Tarif Forfaitaire de Responsabilité (TFR) Lorsqu un générique n est pas suffisamment substitué à un princeps, le princeps est susceptible de passer sous TFR. Le remboursement du princeps s effectue dans ce cas sur la base de ce tarif, la différence étant alors acquittée par le client. 7 Critères datant d avril 1996 INTERFACE/CPNE Pharmacie d officine CEP Rapport final mars

Participation des employeurs publics au financement de la protection sociale complémentaire. L analyse de la MNT sur le projet de décret

Participation des employeurs publics au financement de la protection sociale complémentaire. L analyse de la MNT sur le projet de décret Participation des employeurs publics au financement de la protection sociale complémentaire L analyse de la MNT sur le projet de décret Patrick DOS Vice-Président de la MNT Participation des employeurs

Plus en détail

Référentiel Officine

Référentiel Officine Référentiel Officine Inscrire la formation dans la réalité et les besoins de la pharmacie d officine de demain - Ce référentiel décrit dans le cadre des missions et des activités du pharmacien d officine

Plus en détail

Plan stratégique 2012-2016 Vision du marché

Plan stratégique 2012-2016 Vision du marché 2013 Plan stratégique 2012-2016 Vision du marché Table des matières 1 Actualisation de la vision du marché w p. 3 2 Impact de l ANI du 11 janvier 2013 pour le marché de la complémentaire p. 14 santé 2

Plus en détail

Note de présentation générale. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites

Note de présentation générale. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES 11 mai 2010 «Variantes de durée d assurance et d âges de la retraite» Dossier technique préparé par le secrétariat général du COR Document N 1 Document de travail, n

Plus en détail

BELGIQUE. 1. Principes généraux.

BELGIQUE. 1. Principes généraux. BELGIQUE Les dépenses de protection sociale en Belgique représentent 27,5%PIB. Le système belge est de logique bismarckienne. La principale réforme récente concerne le risque maladie. 1. Principes généraux.

Plus en détail

Contribution des industries créatives

Contribution des industries créatives RÉSUMÉ - Septembre 2014 Contribution des industries créatives à l économie de l UE en termes de PIB et d emploi Évolution 2008-2011 2 Contribution des industries créatives à l économie de l UE en termes

Plus en détail

Cession de la clientèle des cabinets libéraux : les facteurs clés d une transmission réussie

Cession de la clientèle des cabinets libéraux : les facteurs clés d une transmission réussie Cession de la clientèle des cabinets libéraux : les facteurs clés d une transmission réussie Les pouvoirs publics ont attiré notre attention sur les enjeux de la transmission des entreprises, plus de 100

Plus en détail

SUR LES RETRAITES PAR REPARTITION DU SECTEUR PRIVE ET LES FONDS DE PENSION

SUR LES RETRAITES PAR REPARTITION DU SECTEUR PRIVE ET LES FONDS DE PENSION DOSSIER RETRAITES: MAI 2003 SUR LES RETRAITES PAR REPARTITION DU SECTEUR PRIVE ET LES FONDS DE PENSION 1. LE SYSTEME DE RETRAITES PAR REPARTITION 1.1. INTRODUCTION Les régimes de retraites des travailleurs

Plus en détail

Contrat d étude prospective de l emploi et de LA formation de la filière santé dans le Nord-Pas de Calais. Synthèse des résultats

Contrat d étude prospective de l emploi et de LA formation de la filière santé dans le Nord-Pas de Calais. Synthèse des résultats Contrat d étude prospective de l emploi et de LA formation de la filière santé dans le Nord-Pas de Calais Synthèse des résultats Septembre 2013 Etude coordonnée par Dispositif soutenu et financé par Le

Plus en détail

La protection sociale en France

La protection sociale en France 18 La protection sociale en France FONCTIONNEMENT La protection sociale peut fonctionner selon trois logiques. LA LOGIQUE D ASSURANCE SOCIALE La logique d assurance sociale a pour objectif de prémunir

Plus en détail

Étude sur les taux de revalorisation des contrats individuels d assurance vie au titre de 2013 n 26 mai 2014

Étude sur les taux de revalorisation des contrats individuels d assurance vie au titre de 2013 n 26 mai 2014 n 26 mai 2014 Étude sur les taux de revalorisation des contrats individuels d assurance vie au titre de 2013 Sommaire 1.INTRODUCTION 4 2.LE MARCHÉ DE L ASSURANCE VIE INDIVIDUELLE 6 2.1.La bancassurance

Plus en détail

Simulation d application des règles CNAV AGIRC ARRCO sur des carrières type de fonctionnaires d Etat

Simulation d application des règles CNAV AGIRC ARRCO sur des carrières type de fonctionnaires d Etat CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 10 avril 2014 à 9 h 30 «Carrières salariales et retraites dans les secteurs et public» Document N 9 Document de travail, n engage pas le Conseil Simulation

Plus en détail

REGIMES COMPLEMENTAIRES DE RETRAITE ET PREVOYANCE : CONDITIONS D EXONERATION DE COTISATIONS

REGIMES COMPLEMENTAIRES DE RETRAITE ET PREVOYANCE : CONDITIONS D EXONERATION DE COTISATIONS Guide juridique REGIMES COMPLEMENTAIRES DE RETRAITE ET PREVOYANCE : CONDITIONS D EXONERATION DE COTISATIONS Cette fiche vous présente le régime juridique des exonérations de cotisations de sécurité sociale

Plus en détail

Programme «financement» - Partie I Données de cadrage

Programme «financement» - Partie I Données de cadrage Programme «financement» - Partie I Données de cadrage Indicateur n 4 : Évolution de la structure des recettes du régime général et des régimes d assurances sociales des administrations de sécurité sociale

Plus en détail

Evolution des risques sur les crédits à l habitat

Evolution des risques sur les crédits à l habitat Evolution des risques sur les crédits à l habitat n 5 février 2012 1/17 SOMMAIRE 1. PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DE LA PRODUCTION... 4 2. ANALYSE DÉTAILLÉE DES INDICATEURS DE RISQUE... 8 2.1 Montant moyen

Plus en détail

pas de santé sans ressources humaines

pas de santé sans ressources humaines Résumé Une vérité universelle : pas de santé sans ressources humaines + alliance mondiale pour les personnels de santé Résumé Objectif Le présent rapport est destiné à éclairer les débats du troisième

Plus en détail

Tests de sensibilité des projections aux hypothèses démographiques et économiques : variantes de chômage et de solde migratoire

Tests de sensibilité des projections aux hypothèses démographiques et économiques : variantes de chômage et de solde migratoire CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 16 décembre 2014 à 14 h 30 «Actualisation des projections» Document N 5 Document de travail, n engage pas le Conseil Tests de sensibilité des projections

Plus en détail

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE pour l année 2014 Janvier 2014 1/12 Situation financière de l Assurance chômage pour l année 2014 14 janvier 2014 Cette note présente la prévision de la situation

Plus en détail

Les chiffres de la santé LES DÉPENSES D ASSURANCE SANTÉ

Les chiffres de la santé LES DÉPENSES D ASSURANCE SANTÉ Les chiffres de la santé LES DÉPENSES D ASSURANCE SANTÉ Édition 2015 ENVIRONNEMENT DE LA PROTECTION SOCIALE Le déficit du régime général En milliards d 2012 2013 Prévisions 2014 0,6 0,2-0,2-2,5-3,2-2,9-5,9-6,8-6

Plus en détail

Fiche pratique REGIMES COMPLEMENTAIRES DE RETRAITE ET PREVOYANCE : CONDITIONS D EXONERATION DE COTISATIONS

Fiche pratique REGIMES COMPLEMENTAIRES DE RETRAITE ET PREVOYANCE : CONDITIONS D EXONERATION DE COTISATIONS Fiche pratique REGIMES COMPLEMENTAIRES DE RETRAITE ET PREVOYANCE : CONDITIONS D EXONERATION DE COTISATIONS Boite à outils - Juridique Cette fiche vous présente le régime juridique des exonérations de cotisations

Plus en détail

«Politique des ARS pour les seniors»

«Politique des ARS pour les seniors» «Politique des ARS pour les seniors» Claude EVIN, Directeur Général de l Agence Régionale de Santé d Ile-de-France XX/XX/XX L ARS, acteur majeur de la politique de santé et d accompagnement au service

Plus en détail

glossaire Appellation commerciale Voir nom de marque.

glossaire Appellation commerciale Voir nom de marque. glossaire Accessibilité financière Le coût d un traitement par rapport au revenu de la population. dans cette enquête, le salaire journalier minimum d un employé non-qualifié du secteur public est comparé

Plus en détail

Rapport d évaluation de la licence professionnelle

Rapport d évaluation de la licence professionnelle Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation de la licence professionnelle Gestion opérationnelle et juridique des ressources humaines de l Université de Haute-Alsace Vague C 2013-2017 Campagne

Plus en détail

FORMATION PROFESSIONNELLE GUIDE PRATIQUE DE LA RÉFORME

FORMATION PROFESSIONNELLE GUIDE PRATIQUE DE LA RÉFORME FORMATION PROFESSIONNELLE GUIDE PRATIQUE DE LA RÉFORME ENTREPRISES, INVESTISSEZ DANS VOTRE AVENIR AVEC LA FORMATION PROFESSIONNELLE. FORMATION PROFESSIONNELLE GUIDE PRATIQUE DE LA RÉFORME 1 SOMMAIRE INTRODUCTION

Plus en détail

Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris

Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris Thème : Commercialiser la campagne : les questions de base posées aux territoires

Plus en détail

«La réforme des retraites en France» Présentation de Gérard Rivière Rencontres de l AFERP1, 18 février 2014, GIE AGIRC-ARRCO

«La réforme des retraites en France» Présentation de Gérard Rivière Rencontres de l AFERP1, 18 février 2014, GIE AGIRC-ARRCO «La réforme des retraites en France» Présentation de Gérard Rivière Rencontres de l AFERP, 8 février 204, GIE AGIRC-ARRCO Ref : 204-7 Le 8 février 204, Gérard Rivière, Directeur de la Caisse Nationale

Plus en détail

Les infirmiers anesthésistes ont les plus hauts salaires, les préparateurs en pharmacie, ceux qui progressent le plus

Les infirmiers anesthésistes ont les plus hauts salaires, les préparateurs en pharmacie, ceux qui progressent le plus Communiqué de presse 2 ème édition du Baromètre Appel Médical des salaires de la santé Les infirmiers anesthésistes ont les plus hauts salaires, les préparateurs en pharmacie, ceux qui progressent le plus

Plus en détail

Panorama d une filière d excellence : les industries et technologies de santé

Panorama d une filière d excellence : les industries et technologies de santé Panorama d une filière d excellence : les industries et technologies de santé D après les données du Contrat d étude prospective des Industries de Santé 2012 les chiffres clés u Près de 200 000 salariés,

Plus en détail

Cet article s attache tout d abord

Cet article s attache tout d abord Méthodes internationales pour comparer l éducation et l équité Comparaison entre pays des coûts de l éducation : des sources de financement aux dépenses Luc Brière Marguerite Rudolf Bureau du compte de

Plus en détail

August 2014. ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances

August 2014. ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances August 2014 ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances Résumé L Association canadienne de la construction (ACC) représente 20 000 entreprises membres

Plus en détail

Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local?

Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local? Le 3 juillet 2014 Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local? Guy Gilbert * et Alain Guengant ** Les résultats qui suivent sont obtenus sous l hypothèse que les comportements

Plus en détail

Cahier de l OPEQ n 136 Avril 2007. OPEQ Chambre Régionale de Commerce et d'industrie Champagne-Ardenne 10 rue de Chastillon BP 537

Cahier de l OPEQ n 136 Avril 2007. OPEQ Chambre Régionale de Commerce et d'industrie Champagne-Ardenne 10 rue de Chastillon BP 537 LA PROFESSION D AMBULANCIER EN CHAMPAGNE-ARDENNE Cahier de l OPEQ n 136 Avril 2007 OPEQ Chambre Régionale de Commerce et d'industrie Champagne-Ardenne 10 rue de Chastillon BP 537 51011 Châlons en Champagne

Plus en détail

«La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.»

«La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.» 39 e Congrès de la Mutualité Française Résolution générale «La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.» La crise financière, économique, sociale et écologique frappe durement notre pays,

Plus en détail

Noëlle Lenoir, associée chez Kramer Levin Naftalis et Frankel LLP, ancienne ministre des Affaires européennes

Noëlle Lenoir, associée chez Kramer Levin Naftalis et Frankel LLP, ancienne ministre des Affaires européennes Noëlle Lenoir, associée chez Kramer Levin Naftalis et Frankel LLP, ancienne ministre des Affaires européennes Symposium du Groupement Pharmaceutique de l Union européenne du 18 Juin 2012 La crise et la

Plus en détail

Programme «financement» - Partie I Données de cadrage

Programme «financement» - Partie I Données de cadrage Programme «financement» - Partie I Données de cadrage Indicateur n 4 : Évolution de la structure des recettes du régime général et des régimes d assurance sociale des administrations de sécurité sociale

Plus en détail

QUELLES PERSPECTIVES POUR LES RETRAITES EN France?

QUELLES PERSPECTIVES POUR LES RETRAITES EN France? QUELLES PERSPECTIVES POUR LES RETRAITES EN France? Janvier 2007, par Charles MBENGUE MATANGA À moyen et long terme la situation des retraites en France sera de plus en plus préoccupante, compte tenu notamment

Plus en détail

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Royaume du Maroc La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Table des Matières 1. Données sur la masse salariale...2 1.1. Importance de la masse salariale...2 1.2. Aggravation

Plus en détail

Le salaire des internes en DES de Médecine Générale

Le salaire des internes en DES de Médecine Générale Le salaire des internes en DES de Médecine Générale *************** «Le salaire est la contrepartie du travail fourni» Guide pratique du droit au travail, La Documentation Française. **************** (I)

Plus en détail

COMPLEMENTAIRE SANTE OBLIGATOIRE

COMPLEMENTAIRE SANTE OBLIGATOIRE COMPLEMENTAIRE SANTE OBLIGATOIRE SOYEZ PRO ACTIF! Anticipez et transformez cette contrainte en opportunité SALON DES ENTREPRENEURS 2015 5 février 2015 LA GENERALISATION DE LA COMPLEMENTAIRE SANTE DANS

Plus en détail

LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Anne DIETRICH Frédérique PIGEYRE 2005, repères, La découverte

LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Anne DIETRICH Frédérique PIGEYRE 2005, repères, La découverte LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Anne DIETRICH Frédérique PIGEYRE 2005, repères, La découverte La GRH constitue une préoccupation permanente de toute entreprise, de tout dirigeant, qu il s agisse de

Plus en détail

TOUT CE QU IL FAUT SAVOIR SUR LE CONTRAT RESPONSABLE ET LA GÉNÉRALISATION DE LA COMPLÉMENTAIRE SANTÉ

TOUT CE QU IL FAUT SAVOIR SUR LE CONTRAT RESPONSABLE ET LA GÉNÉRALISATION DE LA COMPLÉMENTAIRE SANTÉ TOUT CE QU IL FAUT SAVOIR SUR LE CONTRAT RESPONSABLE ET LA GÉNÉRALISATION DE LA COMPLÉMENTAIRE SANTÉ SOMMAIRE LA GÉNÉRALISATION DE LA COMPLÉMENTAIRE SANTÉ 05 DES GARANTIES MINIMALES... 06... ET DES RÈGLES

Plus en détail

L indispensable à la croissance de votre entreprise LE VRP MULTICARTE! Petit aujourd hui forcément grand demain CCVRP

L indispensable à la croissance de votre entreprise LE VRP MULTICARTE! Petit aujourd hui forcément grand demain CCVRP CCVRP 7 et 9 rue Frédérick-Lemaître 75971 PARIS CEDEX 20 Téléphone : 01 40 33 77 77 Télécopie : 01 47 97 75 44 Site : www.ccvrp.com Mail : accueil@ccvrp.com Petit aujourd hui forcément grand demain Organisme

Plus en détail

La complémentaire santé pour tous : chef d entreprise, ce que vous devez savoir!

La complémentaire santé pour tous : chef d entreprise, ce que vous devez savoir! La complémentaire santé pour tous : chef d entreprise, ce que vous devez savoir! AGAMY 25/06/15 Par Philippe BARRAUD, Inspecteur Collectives AXA ENTREPRISES & Dominique THIERY, Agent AXA Patrimoine & Prévoyance

Plus en détail

Présentation des dispositifs d épargne retraite individuelle et collective

Présentation des dispositifs d épargne retraite individuelle et collective CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 16 juin 2010-9 h 30 «L épargne retraite individuelle et collective» Document N 2 Document de travail, n engage pas le Conseil Présentation des dispositifs

Plus en détail

Avis relatif au projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2014

Avis relatif au projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2014 Paris, le 12 juin 2014 Avis relatif au projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2014 Délibération n CONS. 13 12 juin 2014 Projet de loi de financement rectificative de la

Plus en détail

Comment appliquer l obligation d assurance santé en entreprise?

Comment appliquer l obligation d assurance santé en entreprise? L accord National Interprofessionnel (ANI) du 11 janvier 2013 La loi de sécurisation de l emploi du 14 juin 2013 Comment appliquer l obligation d assurance santé en entreprise? Le 1er janvier 2016 au

Plus en détail

assurance collective Assurance médicaments Des solutions intégrées pour une gestion efficace

assurance collective Assurance médicaments Des solutions intégrées pour une gestion efficace assurance collective Assurance médicaments Des solutions intégrées pour une gestion efficace Notre vision Desjardins Assurances est un acteur canadien important en assurance collective, reconnu pour son

Plus en détail

Evaluation de la politique française des médicaments génériques

Evaluation de la politique française des médicaments génériques Inspection générale des affaires sociales RM2012-115P Evaluation de la politique française des médicaments génériques RAPPORT Établi par Dorothée IMBAUD Dr. Sylvain PICARD Alain MORIN François TOUJAS Membres

Plus en détail

Territoires et Finances

Territoires et Finances Territoires et Finances Étude sur les finances des communes et des intercommunalités Bilan 2 14 et projections 215-217 214 : une forte baisse de l épargne brute et des investissements qui cristallisent

Plus en détail

Rémunération des Professionnels du Capital Investissement Lignes Directrices

Rémunération des Professionnels du Capital Investissement Lignes Directrices Rémunération des Professionnels du Capital Investissement Lignes Directrices 1. Contexte Les travaux du groupe de travail de place constitué au début de l année 2009 à la demande des pouvoirs publics ont

Plus en détail

Aide au recrutement, à l accueil et à l intégration des nouveaux entrants Professionnalisation et fidélisation d un salarié Tutorat

Aide au recrutement, à l accueil et à l intégration des nouveaux entrants Professionnalisation et fidélisation d un salarié Tutorat Objectifs : Être au plus près des entreprises et de leurs salariés en proposant des services et outils adaptés à leurs besoins. 12 fiches «service» synthétiques, répertoriées en 5 grands thèmes : PROFESSIONNALISATION

Plus en détail

Chapitre 4 Un besoin de financement du système de retraite qui s établirait à 4 points de PIB en 2040, à réglementation inchangée

Chapitre 4 Un besoin de financement du système de retraite qui s établirait à 4 points de PIB en 2040, à réglementation inchangée Chapitre 4 Un besoin de financement du système de retraite qui s établirait à 4 points de PIB en 2040, à réglementation inchangée Le Conseil d orientation des retraites s est doté d outils de projection

Plus en détail

Pascal LACHAISE Paul TORNER. Matthieu PICARD

Pascal LACHAISE Paul TORNER. Matthieu PICARD La communication médecins/ pharmaciens/patients Enquête sur les attentes des différents acteurs. Quelles solutions pour améliorer la concertation médecin/pharmacien pour le bénéfice du patient? Pascal

Plus en détail

2.4. Les médicaments de la «liste en sus»

2.4. Les médicaments de la «liste en sus» 2.4. Les médicaments de la «liste en sus» Dans le cadre de la tarification à l activité (T2A), le financement des médicaments administrés au cours d un séjour hospitalier est assuré selon plusieurs modalités.

Plus en détail

observatoire du Transport Sanitaire 2014 kpmg.fr

observatoire du Transport Sanitaire 2014 kpmg.fr observatoire du Transport Sanitaire 2014 kpmg.fr Edito Marc Basset, Associé, Responsable du secteur Transport sanitaire C est avec un grand plaisir que nous vous présentons l Observatoire du Transport

Plus en détail

LA FORMATION DES AGENTS DE LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE

LA FORMATION DES AGENTS DE LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE CENTRE DE GESTION DE MAINE ET LOIRE NOTE D INFORMATION MARS 2008 Mise à jour JUIN 2009 (Annule et remplace la précédente) LA FORMATION DES AGENTS DE LA FONCTION PUBLIQUE

Plus en détail

Ligne directrice sur les simulations de crise à l intention des régimes de retraite assortis de dispositions à prestations déterminées

Ligne directrice sur les simulations de crise à l intention des régimes de retraite assortis de dispositions à prestations déterminées Ligne directrice Objet : Ligne directrice sur les simulations de crise à l intention des régimes de retraite assortis de dispositions à prestations déterminées Date : Introduction La simulation de crise

Plus en détail

EVALUER LE JUSTE PRIX D UN CABINET

EVALUER LE JUSTE PRIX D UN CABINET EVALUER LE JUSTE PRIX D UN CABINET La notion de «fonds libéral», instituée par la Cour de Cassation il y a quelques années simplifie juridiquement la cession des cabinets libéraux. Auparavant, les juristes

Plus en détail

ANALYSE FINANCIERE DE LA COMMUNE D ITANCOURT.

ANALYSE FINANCIERE DE LA COMMUNE D ITANCOURT. ANALYSE FINANCIERE DE LA COMMUNE D ITANCOURT. -=-=-=- L étude porte sur la situation à la clôture de l exercice 2 (se reporter au compte administratif de 2). Il n est pas tenu compte du budget annexe du

Plus en détail

RÉSEAU INSTITUTIONNEL DE FORMATION. INC - 27 janvier 2014

RÉSEAU INSTITUTIONNEL DE FORMATION. INC - 27 janvier 2014 RÉSEAU INSTITUTIONNEL DE FORMATION INC - 27 janvier 2014 DIAGNOSTIC DU RÉSEAU INSTITUTIONNEL DE FORMATION SOMMAIRE La formation et le RIF : constats Les engagements de la COG Ucanss 2013-2016 La création

Plus en détail

Investissements et R & D

Investissements et R & D Investissements et R & D Faits marquants en 2008-2009 - L investissement de l industrie manufacturière marque le pas en 2008 et se contracte fortement en 2009 - Très fort recul de l utilisation des capacités

Plus en détail

Continent africain / Evaluation de préjudice Les économistes apportent des réponses à 360 degrés lors des procédures litigieuses

Continent africain / Evaluation de préjudice Les économistes apportent des réponses à 360 degrés lors des procédures litigieuses Tribune Paris, le 19 janvier 2015 Continent africain / Evaluation de préjudice Les économistes apportent des réponses à 360 degrés lors des procédures litigieuses Par Gildas de Muizon (Directeur associé)

Plus en détail

PRIX DE CESSION DES 100 DERNIERES TRANSACTIONS DE CABINETS DENTAIRES

PRIX DE CESSION DES 100 DERNIERES TRANSACTIONS DE CABINETS DENTAIRES PRIX DE CESSION DES 100 DERNIERES TRANSACTIONS DE CABINETS DENTAIRES étudiées par Interfimo Edition de janvier 2015 disponible sur www.interfimo.fr Toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle,

Plus en détail

Rapport d évaluation de la licence professionnelle

Rapport d évaluation de la licence professionnelle Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation de la licence professionnelle Entrepreneuriat de l Université Paris 13 - Paris-Nord Vague D 2014-2018 Campagne d évaluation 2012-2013 Section

Plus en détail

Le guide. juridique. www.menages-prevoyants.fr LA MUTUELLE QUI VA BIEN!

Le guide. juridique. www.menages-prevoyants.fr LA MUTUELLE QUI VA BIEN! Le guide juridique www.menages-prevoyants.fr LA MUTUELLE QUI VA BIEN! sommaire Contexte de l évolution de la «Loi Fillon»... 3 Comment bénéficier des avantages de la «Loi Fillon»?... La participation de

Plus en détail

Publication des liens

Publication des liens Le Leem vous informe Publication des liens entre professionnels de santé et entreprises du médicament Vous êtes médecin, chirurgien-dentiste, sage-femme, pharmacien, professionnel paramédical ou tout autre

Plus en détail

Notre système de retraite par répartition est au cœur du pacte républicain qui lie les différentes générations.

Notre système de retraite par répartition est au cœur du pacte républicain qui lie les différentes générations. 27 août 2013 Notre système de retraite par répartition est au cœur du pacte républicain qui lie les différentes générations. Il est aujourd hui confronté à la fois au départ en retraite des générations

Plus en détail

FINANCEMENT DES RISQUES PROFESSIONNELS. CHU de la TIMONE UE «ORGANISATION DE LA SECURITE SOCIALE»

FINANCEMENT DES RISQUES PROFESSIONNELS. CHU de la TIMONE UE «ORGANISATION DE LA SECURITE SOCIALE» FINANCEMENT DES RISQUES PROFESSIONNELS CHU de la TIMONE UE «ORGANISATION DE LA SECURITE SOCIALE» Intervenant : Jean-Jacques LANTONNET Expert Tarification AT-MP Direction des Risques Professionnels Caisse

Plus en détail

«Identifier et définir le besoin en recrutement»

«Identifier et définir le besoin en recrutement» «Identifier et définir le besoin en recrutement» LES ETAPES DU RECRUTEMENT Le recrutement est une démarche structurée qui comporte plusieurs étapes aux quelles il faut attacher de l importance. La majorité

Plus en détail

Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 2014

Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 2014 Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 214 Gwenaëlle FEGAR Direction des Statistiques monétaires et financières Service d Analyse des financements nationaux Après une forte progression

Plus en détail

Les salariés de l économie sociale et solidaire

Les salariés de l économie sociale et solidaire L'Économie sociale et solidaire Les salariés de l économie sociale et solidaire L'EMPLOI SALARIÉ L ESS, un employeur déterminant de l économie régionale 20 Relative précarité de l emploi dans l ESS 22

Plus en détail

L'insertion professionnelle des bénéficiaires du RSA en outre-mer

L'insertion professionnelle des bénéficiaires du RSA en outre-mer Inspection générale des affaires sociales RM2014-090R Inspection générale de l administration N 14-122/14-077/01 L'insertion professionnelle des bénéficiaires du RSA en outre-mer SYNTHESE Établie par Michel

Plus en détail

Le processus de professionnalisation du cadre de santé : Cadre de santé ou Cadre de soins?

Le processus de professionnalisation du cadre de santé : Cadre de santé ou Cadre de soins? Le processus de professionnalisation du cadre de santé : Cadre de santé ou Cadre de soins? Laurent QUENEC HDU Descriptif : Le métier de cadre de santé est en constante évolution : le cadre est aujourd

Plus en détail

Transports sanitaires

Transports sanitaires Observatoire régional de la santé des Pays de la Loire Juillet 2015 www.santepaysdelaloire.com La santé observée dans les Pays de la Loire Transports sanitaires L'essentiel En 2014, 5,6 millions de patients

Plus en détail

Focus sur les politiques publiques de l épargne en France

Focus sur les politiques publiques de l épargne en France Focus sur les politiques publiques de l épargne en France T. Mosquera Yon Banque de France 1 En France, les pouvoirs publics ont, dès 1818, souhaité mettre en place des dispositifs visant à encourager

Plus en détail

B - La lecture du bilan

B - La lecture du bilan 8.2 La lecture des comptes annuels B - La lecture du bilan Référence Internet Saisissez la «Référence Internet» dans le moteur de recherche du site www.editions-tissot.fr pour accéder à ce chapitre actualisé

Plus en détail

Code du Travail, Art. L6222-23 à L6222-33

Code du Travail, Art. L6222-23 à L6222-33 F I C H E P R A T I Q U E N 2 R E M U N E R A T I O N E T A I D E S L I E E S A U C O N T R A T D A P P R E N T I S S A G E L apprenti est titulaire d un contrat de travail de type particulier : il est

Plus en détail

LES THÉMATIQUES - UE 35 RENNES -10 mars 2015 LES THÉMATIQUES UE 35 RENNES - 10 MARS 2015 - LA PROTECTION SOCIALE

LES THÉMATIQUES - UE 35 RENNES -10 mars 2015 LES THÉMATIQUES UE 35 RENNES - 10 MARS 2015 - LA PROTECTION SOCIALE LES THÉMATIQUES - UE 35 RENNES -10 mars 2015 Evolution des dépenses de santé IMPORTANCE DU RESTE A CHARGE DES MENAGES ET DES ORGANISMES COMPLEMENTAIRES - Déficit persistant du régime général - Augmentation

Plus en détail

En collaboration avec GROUPE ACTICONSEIL. Epargne salariale, assurances, retraite collective Quelles opportunités pour votre activité?

En collaboration avec GROUPE ACTICONSEIL. Epargne salariale, assurances, retraite collective Quelles opportunités pour votre activité? HSBC Intervention du 18 janvier 2011 En collaboration avec GROUPE ACTICONSEIL Epargne salariale, assurances, retraite collective Quelles opportunités pour votre activité? Les enjeux sociaux et patrimoniaux

Plus en détail

à Master professionnel Enquête sur le devenir au 1 er décembre 2013 des diplômés de Master professionnel promotion 2011

à Master professionnel Enquête sur le devenir au 1 er décembre 2013 des diplômés de Master professionnel promotion 2011 observatoire régional #41 Synthèse régionale août 2014 à Master professionnel Enquête sur le devenir au 1 er décembre 2013 des diplômés de Master professionnel promotion 2011 2 899 diplômés de M2 professionnel

Plus en détail

Réponse concernant le financement de l assurance-emploi et les récentes mesures connexes. Ottawa, Canada 9 octobre 2014 www.pbo-dpb.gc.

Réponse concernant le financement de l assurance-emploi et les récentes mesures connexes. Ottawa, Canada 9 octobre 2014 www.pbo-dpb.gc. Réponse concernant le financement de l assurance-emploi et les récentes mesures connexes Ottawa, Canada 9 octobre 2014 www.pbo-dpb.gc.ca Le Directeur parlementaire du budget a pour mandat de présenter

Plus en détail

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR ÉPREUVE DE MANAGEMENT DES ENTREPRISES BOITIER PHARMA

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR ÉPREUVE DE MANAGEMENT DES ENTREPRISES BOITIER PHARMA BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR ÉPREUVE DE MANAGEMENT DES ENTREPRISES BOITIER PHARMA La commission de choix de sujets a rédigé cette proposition de corrigé, à partir des enrichissements successifs apportés

Plus en détail

GESTION, ADMINISTRATION

GESTION, ADMINISTRATION GESTION, ADMINISTRATION A vec 73 5 emplois et 9,8 % des actifs, les métiers de la gestion et de l administration des entreprises constituent le troisième domaine professionnel dans la région, un rang identique

Plus en détail

Robert LAUNOIS (1-2) (1) REES France - 28, rue d Assas - 75 006 Paris Email : reesfrance@wanadoo.fr - Site Internet : http://www.reesfrance.

Robert LAUNOIS (1-2) (1) REES France - 28, rue d Assas - 75 006 Paris Email : reesfrance@wanadoo.fr - Site Internet : http://www.reesfrance. «QUELS RÔLES RESPECTIFS POUR LES DIFFERENTS ASSUREURS DE SANTE EN FRANCE?» Robert LAUNOIS (1-2) (1) REES France - 28, rue d Assas - 75 006 Paris Email : reesfrance@wanadoo.fr - Site Internet : http://www.reesfrance.com

Plus en détail

Note de présentation générale. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites

Note de présentation générale. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 25 novembre 2009 à 9 h 30 «Préparation du rapport de janvier 2010 : Simulations de régimes en points et en comptes notionnels» Document N 1 Document

Plus en détail

Rapport d évaluation du master

Rapport d évaluation du master Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation du master Management public de l Université de Lorraine Vague C 2013-2017 Campagne d évaluation 2011-2012 Section des Formations et des diplômes

Plus en détail

Le point de vue de l UNSA

Le point de vue de l UNSA Le point de vue de l UNSA La GPEC, une opportunité pour le dialogue social dans l entreprise La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) est devenue objet de négociation dans l entreprise

Plus en détail

Changements au régime d'assurance collective au 1 er janvier 2015 qui s appliquent aux retraités du Mouvement Desjardins. Questions et réponses

Changements au régime d'assurance collective au 1 er janvier 2015 qui s appliquent aux retraités du Mouvement Desjardins. Questions et réponses Changements au régime d'assurance collective au 1 er janvier 2015 qui s appliquent aux retraités du Mouvement Desjardins Questions et réponses Q-1 Pourquoi modifier à nouveau le régime d'assurance collective

Plus en détail

Inégalités de salaires et de revenus, la stabilité dans l hétérogénéité

Inégalités de salaires et de revenus, la stabilité dans l hétérogénéité Inégalités de salaires et de revenus, la stabilité dans l hétérogénéité Gérard Cornilleau Des inégalités contenues, des classes moyennes fragiles Le débat sur les salaires n est plus aujourd hui dominé

Plus en détail

Schéma Régional d Organisation des Soins VOLET AMBULATOIRE ANNEXE PHARMACIES DIAGNOSTIC DE L OFFRE AMBULATOIRE

Schéma Régional d Organisation des Soins VOLET AMBULATOIRE ANNEXE PHARMACIES DIAGNOSTIC DE L OFFRE AMBULATOIRE VOLET AMBULATOIRE ANNEXE PHARMACIES DIAGNOSTIC DE L OFFRE AMBULATOIRE SOMMAIRE 1.DIAGNOSTIC REGIONAL DE LA DELIVRANCE DU MEDICAMENT EN AMBULATOIRE... 3 1.1.Les modes d ouverture d une pharmacie... 3 1.2.Le

Plus en détail

Études. Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages

Études. Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages Depuis 25 ans, la structure de l épargne financière des ménages a été singulièrement modifiée par l essor

Plus en détail

PROGRAMME DE MANAGEMENT DES ORGANISATIONS

PROGRAMME DE MANAGEMENT DES ORGANISATIONS PROGRAMME DE MANAGEMENT DES ORGANISATIONS Cycle terminal de la série sciences et technologies du management et de la gestion I. INDICATIONS GÉNÉRALES L enseignement de management des organisations vise

Plus en détail

Projet de création / reprise d entreprises

Projet de création / reprise d entreprises Projet de création / reprise d entreprises Repère méthodologique pour élaborer votre plan d affaires Cet outil est destiné à vous aider dans l élaboration de votre plan d affaires. Il est scindé en 2 parties

Plus en détail

I. Les points essentiels abordés en introduction par P. VINARD (IGEN)

I. Les points essentiels abordés en introduction par P. VINARD (IGEN) Compte-rendu du Séminaire sur la mise en oeuvre du BTS Technico-commercial - le 14 mars 2012 à Paris - Programme : 9 heures : accueil 9 h 30 : présentation de la journée par Pierre VINARD, IGEN Economie

Plus en détail

Panorama. de l économie sociale et solidaire

Panorama. de l économie sociale et solidaire Panorama de l économie sociale EN FRANCE ET DANS LES RÉGIONS Réalisée par l Observatoire National de l Economie Sociale et Solidaire, cette nouvelle édition du «Panorama de l économie sociale en France

Plus en détail

SYSTEME NATIONAL DE RETRAITE

SYSTEME NATIONAL DE RETRAITE SYSTEME NATIONAL DE RETRAITE I.- PRINCIPES FONDAMENTAUX DU SYSTEME NATIONAL DE RETRAITE L assurance vieillesse n a été instituée pour l ensemble des salariés qu en 1953 ; avant cette date, quelques corporations

Plus en détail

EVOLUTION DE L'ÂGE DE LA RETRAITE : IMPACT SUR LES RÉGIMES PRÉVOYANCE (Régimes collectifs de salariés)

EVOLUTION DE L'ÂGE DE LA RETRAITE : IMPACT SUR LES RÉGIMES PRÉVOYANCE (Régimes collectifs de salariés) EVOLUTION DE L'ÂGE DE LA RETRAITE : IMPACT SUR LES RÉGIMES PRÉVOYANCE (Régimes collectifs de salariés) Journées d études de l Institut des Actuaires et du SACEI Deauville 20 septembre 2012 par Anne DECREUSEFOND

Plus en détail

Septembre 2012. Enquête CLCV LES CONSOMMATEURS ET LEURS ASSURANCES

Septembre 2012. Enquête CLCV LES CONSOMMATEURS ET LEURS ASSURANCES Septembre 2012 Enquête CLCV LES CONSOMMATEURS ET LEURS ASSURANCES 1 Qu elle vise à protéger nos biens ou à garantir notre santé, l assurance est aujourd hui une dépense contrainte pour la majorité des

Plus en détail

Dossier retraite. Profil 1B. Année de naissance. Profil 1A

Dossier retraite. Profil 1B. Année de naissance. Profil 1A Dossier retraite Mise à jour : 10/03/2014 Vos ressources De quelles ressources disposerez-vous lors de votre départ en retraite? Elles sont de 5 natures : - La retraite sécurité sociale dite retraite de

Plus en détail