Recommandations HAS 2007
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- Timothée Bédard
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1 Recommandations HAS 2007 Docteur Alain RICHARD Médecin coordonnateur «Korian Ville en Vert» BRETEUIL Toutes les personnes âgées Les personnes âgées à risque de dénutrition 1
2 1 fois/an en ville 1 fois/mois en institution Lors de chaque hospitalisation Surveillance plus fréquente : en fonction de l état clinique et de l importance du risque (plusieurs situations a risque associées) Rechercher des situations à risque de dénutrition Estimer l appétit et/ou les apports alimentaires Mesurer de façon répétée le poids et évaluer la perte de poids par rapport au poids antérieur Calculer l indice de masse corporelle : IMC = poids/taille² (poids en kg et taille en m) Ce dépistage peut être formalisé par un questionnaire tel que le Mini Nutritional Assessment (MNA) 2
3 Mesure de la taille et du poids du résident avec calcul de l IMC à son arrivée. Dosage des protides totaux, de l albumine et de la CRP à l arrivée. Pesée mensuelle avec balance adaptée : pèse personne, ou bien plate-forme de pesée. 3
4 Taille estimée par la toise murale ( attention à la cyphose!!) chez le résident mobile; La toise talon-genou chez le grabataire. Formule de Chlumlea : Femme : Taille (cm) = x âge (années) x hauteur talon-genou (cm) Homme : Taille (cm) = x âge (années) x hauteur talon-genou (cm) 4
5 Dénutrition Dénutrition sévère Perte de poids : = 5 % en 1 mois, ou = 10 % en 6 mois Indice de masse corporelle : IMC < 21 Albuminémie < 35 g/l ( CRP < 25 ) MNA global < 17 Perte de poids : = 10 % en 1 mois ou = 15 % en 6 mois IMC < 18 Albuminémie < 30 g/l ( CRP < 25 ) 5
6 Etude Pathos 2008 : 21,13% de résidents dénutris (moyenne sur 73 Résidents) 2011 (moyenne sur 78 Résidents) Résidents ayant un taux d albumine < 35g/l : 19,35 % Résidents ayant un IMC < 21 : 18,42 % Moyenne d âge 87 ans (13 femmes pour 1 homme) 6
7 Objectifs de la prise en charge chez la personne âgée dénutrie Apports énergétiques de 30 a 40 kcal/kg/j Apports protéiques : 1,2 a 1,5 g/kg/j Modalités possibles de prise en charge nutritionnelle Orale : conseils nutritionnels, aide a la prise alimentaire, alimentation enrichie et compléments nutritionnels oraux (CNO) Entérale Parentérale Rôle du médecin coordonnateur dans le bilan d entrée (diffusion des RBP, formation du personnel de l EHPAD, mise en œuvre et surveillance régulière des RBP) Mais aussi rôle du Directeur de l Ehpad (mise à disposition des moyens nécessaires : ex balances adaptées. Les moyens financiers, modifiés par l'arrêté du 30 mai 2008 qui réintroduit la liste des dispositifs médicaux dans le prix de journée des EHPAD, sont restreints ) 7
8 Le médecin traitant : apprécie l état nutritionnel, prend les mesures thérapeutiques adaptées en cas de dénutrition ou de risque de dénutrition Toute l équipe soignante de l EHPAD et le personnel chargé du suivi des repas et de la surveillance de la bonne alimentation de chaque Résident, qualitativement et quantitativement. 8
9 C est à dire analyser les pratiques professionnelles, en référence à des recommandations, selon une méthode élaborée et validée par la Haute Autorité de Santé, en incluant la mise en oeuvre et le suivi d actions d amélioration des pratiques professionnelles. Les objectifs de qualité visent à établir une démarche préventive et curative de la dénutrition, déclinée sur 4 axes : I le suivi de l état nutritionnel et ses points forts. II les troubles du comportement alimentaire. III le risque de dénutrition. IV la prise en charge de la dénutrition. 9
10 1. le résidant est-il pesé systématiquement à l admission et ce poids est-il noté? y-a-t-il une surveillance régulière du poids : une fois par mois, une fois par trimestre? 2. la surveillance des mesures anthropométriques (pli cutané, périmètre brachial, indice de masse corporelle) est-elle faite? et est-ce noté? 3. la surveillance des paramètres biologiques (albumine et préalbumine couplées à la CRP) estelle faite? les résultats sont-ils notés dans le dossier? 4. le MNA test est-il fait et inclus dans le dossier? 1. toute modification du comportement alimentaire est-elle signalée par l équipe soignante? 2. une cause est-elle recherchée? hygiène bucco-dentaire? état dentaire et capacité masticatoire, mycose? troubles digestifs? dépression? cause médicamenteuse? déambulation (patients déments) 3. En cas de patient dément déambulant, une alternative à l alimentation normale est-elle prévue? (possibilité de manger debout ou en marchant). 10
11 1. les patients repérés à risque sur le score MNA sontils bien identifiés? 2. les facteurs de risque de dénutrition sont-ils systématiquement recherchés et les patients repérés? (aggravation de la dépendance, démence, dépression, maladie aiguë, troubles de la déglutition, mauvais état dentaire). 3. une fiche de surveillance alimentaire est-elle mise en place systématiquement? et est-elle correctement remplie? 4. les patients à risque identifiés, des mesures de prise en charge sont-elles prises (collaboration médecin diététicienne) et écrites? Sont-elles réévaluées? En cas de survenue d une dénutrition, celle-ci fait-elle l objet d une prise en charge protocolisée et individualisée? 11
12 1. un régime hypercalorique hyperprotidique est il prescrit par le médecin en collaboration avec la diététicienne? avec une hydratation suffisante? son indication est elle réévaluée? 2. le choix de la voie d administration est il discuté avec le patient (quand c est possible), son entourage et l équipe soignante? sachant que la voie orale sera toujours privilégiée? En cas de recours à l alimentation entérale par SNG (sonde nasogastrique)ou GPE (gastrostomie percutanée), l accord du patient ou de son représentant a t il été recherché et noté? 3. l alimentation par SNG ou GPE fait elle l objet d un suivi médical? Son indication est elle régulièrement réévaluée? «Que ton aliment soit ta seule médecine» Hippocrate 12
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