Rapport Colibri

Transcription

1 Moenne-Loccoz Tom Lycée François Magendie 1ère S Lycée accueillant : Inagakuen Elève accueillant : Igarashi Ken Notion : Espaces et Echanges Rapport Colibri Tout au long de ce voyage au Japon je me suis intéressé au différences culturelles, tant dans la manières de vivre que dans les objets du quotidien, qui séparait la France et le Japon. La plupart sont évidemment liées à l'école puisque c'est là que je suis resté le plus longtemps. Aussi je ne parlerai pas de ce que je connaissais déjà avant comme les uniformes, les bâtiments et monuments etc. Par contre, il y a de nombreuses choses que je ne savais pas (ou que je ne réalisais pas) encore et que j'ai eu le plaisir d'apprendre sur place. Ainsi, même si je savais que la moyenne des lycéens Japonais passe beaucoup de temps dans les transports en communs, je n'avais pas réalisé l'ampleur du phénomène. Dans ma classe certains y restaient jusqu'à 2h30, l'aller seulement! Personnellement je devais prendre le train pendant environ 1h30 chaque matin et chaque soir. Etonnamment, personne ne semblait véritablement gêné par toute ces voyages et moi-même cela ne m'a pas vraiment dérangé, il suffit de savoir profiter de cette pause, avec un livre par exemple. Marquage au sol servant à former des files d'attente pour le train

2 Une autre chose qui m'a étonné est le nombre d'heures de travail des lycéens Japonais. En effet, si on compte seulement les heures sur l'emploi du temps leur nombre d'heures est normal, à la limite du léger avec seulement 6 heures de cours pas jour. Mais si on y ajoute les heures de transport et les heures avec leurs clubs, leurs journées durent incroyablement longtemps (14 heures pour ma part)! Mon emploi du temps là-bas D'ailleurs les clubs ou 部活 (bukatsu) ont été une des choses qui m'ont étonnées le plus. Un condensé d'idées qui me sembleraient impossible d'appliquer en France. En effet, déjà de par son organisation (les professeurs restent jusqu'à 18-20h pour s'occuper des activités des lycéens) le système a de quoi impressionné. De plus, l'enthousiasme des lycéens est lui aussi dur à expliquer. En effet, ces activités incroyablement chronophages et parfois même très difficiles ne sont absolument pas obligatoires. Pourtant la très grande majorité des étudiants y participent. De plus l'activité est prise très au sérieux est malgré la fatigue engendré dans la journée, les japonais sont étonnamment dynamiques. Personnellement, j'ai beaucoup de mal à voir mes camarades du lycée en France rester entre 2 et 3 heures supplémentaires chaque jours (même le week-end) même pour faire du sport.

3 Par contre, le résultat est impressionnant. Nous avons eu la chance d'assister à une représentation musicale par le club de musique traditionnelle et j'ai été impressionné par le talent des membres. De plus, les œuvres du club d'art était affichée le long d'un long couloir du lycée. Nos correspondants Japonais nous ont fait croire pendant plus d'une semaine qu'étaient affichées des œuvres d'art fait par des vrais maîtres et jusqu'à ce qu'un professeur nous apprenne la vérité nous n'avions aucun doute. Quelques tableaux du club d'art En outre, la façon de faire du sport des Japonais m'a, au début, semblée un peu étrange. En effet, les Japonais commencent chacune de leurs sessions sportives par un échauffement très "militaire". Ainsi ils font leurs exercices au rythme donné par les cris d'un élève sélectionné auparavant. Si il a été difficile pour moi de suivre un échauffement si rythmé, je comprends facilement l'intérêt de pratiquer si sérieusement les échauffements, sachant que le nombre d'heures de sport pratiqué par la plupart des élèves à travers leur bukatsu dépasse les 21 par semaines.

4 De plus, pour en finir avec l'école japonaise, la dernière chose qui ma surprise est le rythme de travail des lycéens. En effet si ces derniers travaillent à en ne quasiment pas dormir durant leur "test week", ils ne participent quasiment pas en classe. Ce dernier trait de culture est évidemment à l'opposé total du système français tel que je le connais où la participation de l'élève est primordiale. Au Japon, une grande partie des cours auxquels j'ai pu assister ne virent pas la prise de parole d'un seul élève. En revanche, les élèves ne parlent pas non plus entre eux (quitte à dormir pour ne pas s'ennuyer et récupérer). Ainsi les élèves studieux ne sont absolument pas dérangés par le bruit. Enfin, je sais que les japonais sont dits timides mais ce n'est pas le sentiment que j'ai eu en leur parlant. En effet, il me semble qu'on considère comme timide quelqu'un qui a du mal à communiquer avec les autres même une fois le premier contact fait. Pourtant, si les Japonais ne venaient que très rarement vers nous (membres de colibri), ils étaient très intéressants et nous avons pu parlé sans gêne, une fois ce premier contact effectué. En revanche, il est amusant de remarquer que les garçons sont bien plus "timides" que les filles au Japon. De même, entre les filles et les garçons il y a une réelle séparation, notamment visible durant les travails de groupe où aucun groupe n'est mixte. Timides ou non, les japonais ont tous été extrêmement accueillants et gentils

5 Evidemment, il y a encore de très nombreuses différences entre le Japon et la France que je ne pourrai pas citer, mais ce sont ces dernières qui ont rendu ce voyage si formidable. De par leur distance, ces deux pays ont évolué séparément et créé des cultures totalement opposées. Ainsi, des voyages tels que celui proposé par Colibri sont une occasion unique pour ces pays de pouvoir échanger.