financier tunisien retrouve enfin son statut

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1 La STAR, Cendrillon du marché financier tunisien retrouve enfin son statut de princesse... «Notre but est de découvrir des compagnies extraordinaires à des prix ordinaires et non des compagnies ordinaires à des prix extraordinaires.» Warren Buffet

2 Au sommaire de cette revue Introduction à l assurance L assurance en Tunisie Etat des lieux du secteur de l assurance Perspectives de l assurance en Tunisie Analyse concurrentielle des sociétés d assurances Analyse financière de la STAR Evaluation financière de la STAR Le contenu et les informations fournis dans le cadre de cette publication ne sont d aucune garantie, implicite ou explicite. La responsabilité de Maxula Bouse ne peut être retenue directement ou indirectement suite à l'utilisation des informations par les lecteurs. Les analyses diffusées par Maxula Bourse ne constituent qu'une aide à la décision. 2

3 Société Tunisienne d Assurances et de Réassurances (STAR) Investment highlights Perspective de développement de l assurance «vie», branche très rentable, ainsi que des produits facultatifs. D ailleurs une évolution importante de l activité sur ce segment a été réalisée avec la signature de la convention de bancassurance avec la STB. Un apport considérable attendu du partenaire stratégique en matière de savoir-faire particulièrement dans les domaines de l assurance agricole, l assurance export et l assurance vie. Un respect sans faille du plan de restructuration, prévu sur la période et une assise financière remarquablement assainie : la marge de solvabilité réelle retrouve des valeurs positives et le taux de représentation est en amélioration continue. Une insuffisance historique de provisions à laquelle la STAR a pallié à travers un effort de provisionnement remarquable. A la clôture de l exercice 2007,la totalité de l insuffisance a été résorbée. Une gestion financière des portefeuilles de placement et une gestion technique en amélioration. Recommandation Prix au 10 juin 2008 Prix d entrée minimuminvestisseur stratégique Valeur Secteur VN Actionnaire majoritaire Acheter 99,500 DT 164 DT STAR Assurance 10 DT Etat tunisien (59,78%) Nombre d actions Capitalisation boursière 149,250 MDT ROE (2007) 18,97% Evolution de la performance du cours de la STAR//Tunindex (base 100) Développement des branches d équilibre et amélioration de la rentabilité de la branche auto en Des perspectives sont espérées sur des branches, jusque là sous-exploitées, l assurance agricole, export et vie Le réseau le plus étendu du secteur et un effet d expérience en assurance conventionnelle. 0 16/06/ /06/ /06/ /06/ /06/2007 Un manque de compétences dans le domaine de la gestion actuarielle. Tunindex STAR Une perte attendue dans le chiffre d affaires de l assurance groupe, avec l entrée en application du système de la CNAM. Néanmoins, ceci devrait entraîner le développement des assurances complémentaires. Un besoin d innovation par le développement de nouveaux produits d assurance notamment avec la menace de la concurrence aussi bien locale qu étrangère. Une évaluation très intéressante. A ce niveau de prix, la STAR se transige à 5,64X ses bénéfices normalisés Recommandation Ayant pour but de dégager un prix d entrée minimum pour un investisseur stratégique, le modèle de la valorisation a révélé que le prix de la STAR oscille entre la valeur de 179 DT et 238 DT. Néanmoins, tenant compte du fort pouvoir de négociation du partenaire stratégique, nous estimons que le prix minimum proposé serait de 164 DT. Tableau sommaire Année Multiple de l actif Multiple des primes émises Multiple des capitaux propres (PBK) Multiple des revenus financiers Multiple du résultat technique Multiple du résultat net (PER) BPA (DT) Dividende Yield (%) FPA (DT) ROE ROA ,07 0,15 3,24 2, , ,552-49,72% -1,08% ,07 0,14 2,97 1,99-27,09 0, ,235 10,95% 0,25% ,09 0,18 1,52 2,27 2,59 2,42 10, ,784 62,85% 3,59% ,31 0,70 4,80 7,42 12,95 25,32 3, ,714 18,97% 1,22% 3

4 Introduction à l assurance Le risque, notion inhérente à la vie, est une perpétuelle préoccupation et qui préexistait donc à l assurance. Quelle que soit l époque, l homme a toujours tenté de se prémunir contre les aléas et les imprévus. La tribu, la féodalité, les confréries à caractère religieux du Moyen-âge peuvent être assimilables à une forme de solidarité sociale. Cependant, l assurance au vrai sens du terme n est née qu avec le développement et l essor du commerce et de l industrie et plus précisément du risque émanant du négoce maritime. Entrée dans l ère industrielle, le besoin de sécurité s est vu croître avec l amélioration du niveau de vie, et la société industrielle s est rendue compte des préjudices que peuvent engendrer les activités dangereuses. Le 19è siècle a été marqué par l émergence de l assurance accidents qui a évolué jusqu à nos jours en assurance couvrant les risques de la vie courante ; de l automobile passant par la pollution à l utilisation civile de l atome. Un changement radical du métier d assurance a eu lieu au cours des dernières décennies. Au sortir de la guerre, où la situation en Europe n était pas au beau fixe, il n'existait, dans l'assurance, que deux courtages dominants à savoir le courtage américain orienté vers ses clients et le courtage principalement représenté par le Lloyd's plus axée sur les assureurs. Cet assureur domine le marché de l'époque, et qui se trouve être, aujourd hui encore, la marque d assurance la plus connue au monde. Néanmoins, petit a petit le courtage a évolué et est devenu un réel pôle d'innovation. Durant les années 90 un véritable tournant s opère, l'internationalisation des géants américains de l assurance a entraîné une restructuration du secteur des assurances suite à des séries d acquisitions de part le monde. A l issue de cette rétrospective de l avènement du secteur de l assurance, il serait intéressant d éclaircir certaines notions relatives à des aspects de cette profession. La difficulté étant de rendre compréhensible ses mécanismes qui se basent sur des techniques juridiques et statistiques. L assurance est un secteur économique clé. Il joue un rôle prépondérant dans le développement économique de tous les pays. Son principe de base étant la prévoyance et l anticipation des risques, l activité d assurance se situe au centre de l idée du développement durable dans ses trois dimensions à savoir économique, sociale et environnementale. Selon le Lloyd s, la fonction native d une compagnie d assurance est l indemnisation des sinistres grâce à la mutualisation qui peut être résumée en les propos suivants : «La contribution de tous aux infortunes de quelques-uns». Il s en découle qu une compagnie d assurance se base sur le principe de la mutualisation selon lequel une personne se verra indemnisée à la suite d'éventuels dommages ou événements malheureux, dénommées «sinistres» dans le jargon des assurances. La négociation des conditions est effectuée via un intermédiaire (courtier ou représentant) et c est à l'assureur que revient la tâche de la gestion quotidienne du dossier. Cependant, une partie du revenu des assureurs s est vu transférée vers une nouvelle banche qui est l assurance vie et qui a pour principal rôle de gérer l épargne des assurés. En 2006, cette activité a représenté presque la moitié du chiffre d affaires total de l assurance aux Etats-Unis, les trois-quarts au Japon et les deux tiers en France. Cette nouvelle donne a conduit les sociétés d assurances à se doter d un portefeuille de placements financiers tout comme les banques et les OPVCM. A double tranchant, ces placements exposent l assureur à des risques autres que les risques assurés et sont hautement exposés à la conjoncture boursière et aux fluctuations du niveau des taux d intérêt. L enjeu majeur pour ces compagnies serait donc de maintenir l équilibre entre les fluctuations des valeurs financières à l actif du bilan et les fluctuations en nombre et en amplitude des sinistres au passif. Tous ces aléas et ces incertitudes ont fait l objet d un cadre juridique bien défini à même de préserver les droits contractuels des assurés. A cheval entre les deux protagonistes, ces lois et réglementations se sont renforcées sous la pression conjointe des assurés exigeant des indemnisations de plus en plus élevées et des organismes définissant les normes internationales de solvabilité. 4

5 Le développement réalisé autour de l assurance tout au long de cette étude n a pas la prétention d être exhaustif. Il s agit de donner simplement une vision d ensemble de l activité d assurance et de ses perspectives. Cette vision d ensemble demeure nécessaire à une étude préalable de l assurance en profondeur. C est pour cette raison qu un chapitre sera consacré à l étude des spécificités purement théoriques et techniques de l assurance. Cette étude commencera par une revue des concepts de bases et des grands principes qui font l assurance. La suite de l étude se consacrera à l assurance dans le monde suivie d un tour d horizon du marché tunisien. Une fois ces bases posées, il sera temps de se consacrer à la STAR qui fera l objet d une analyse financière reposant sur la décortication de son état de résultat. Enfin, le dernier chapitre portera sur l évaluation de l action STAR, autrement dit, la détermination d un prix d entrée minimum accordant une «Margin of Safety»: concept utilisé par Warren Buffet qui consiste à entrer dans des entreprises dont le prix est en dessous de leur valeur intrinsèque afin de maximiser le rendement des investissements et de minimiser les aléas. Le risque assurable 1 Dans un monde en perpétuelle évolution, l incertitude est au cœur de notre existence. L assurance dans son ensemble et sa diversité, joue un rôle majeur et se base essentiellement sur la notion du risque. Ainsi, pour comprendre l assurance et son rôle en économie, il y a lieu tout d abord de bien cerner la notion de risque assurable, car celle-ci suggère des significations différentes. Dans tous les cas de figures, le risque apparaît dans un contexte où il y a un aléa, c'est-à-dire un événement dont on ne peut pas prévoir la réalisation effective. Cependant, la perception du risque diffère selon le domaine d activité. Pour le financier, le risque est un écart par rapport à une rentabilité attendue. Cet écart est donné par la volatilité, ou encore l écarttype de la distribution des rentabilités. Pour l assureur, cette définition statistique du risque n est plus pertinente, dans le sens où, dans le domaine de l assurance, il n existe pas de gains aléatoires susceptibles de couvrir les pertes. Ainsi, si le préjudice se réalise, l assureur se trouve dans l obligation d indemniser l assuré, si le préjudice n a pas lieu, l assureur ne gagne pas plus que la prime d assurance, qui n est pas aléatoire puisque l assuré l a déjà payée. La théorie économique nous renseigne que nul n est obligé d acheter un service et nul n est obligé de le produire. La demande est sans doute liée à la préservation du patrimoine, à des besoins psychologiques de sécurité. Cependant et afin d éviter aux victimes d accidents automobiles l impossibilité d être indemnisées par des conducteurs insolvables, la législation a rendu obligatoire l assurance «responsabilité civile du conducteur» tout en abaissant le coût de l assurance par une mutualisation généralisée entre tous les conducteurs. De ce développement, une définition s impose : «Est assurable, un préjudice dû à un événement aléatoire mutualisable, que ni l assureur ni l assuré n a intérêt à voir se réaliser». Il ressort de ce commentaire des termes significatifs qu il faut définir afin de mieux comprendre la notion de risque assurable : préjudice, aléatoire, mutualisable et intérêt commun. Le préjudice On parle de préjudice lorsque l assuré subit une perte de sa richesse évaluable au moment de l événement qui est à l origine de ce préjudice, et quand l assureur se trouve dans l obligation d indemniser l assuré. Dans le cas de l assurance décès, le préjudice résulte du décès prématuré de l assuré, la valeur de ce préjudice est fixée au moment de la signature du contrat d assurance, en revanche, on ne peut pas parler de préjudice si à la date de l échéance du contrat d assurance l assureur est toujours en vie. Contrairement à l assurance décès, le préjudice relatif à une assurance de dommage est variable et doit être évalué cas par cas. En effet, parmi les principes de base de l assurance de dommages est que l assuré ne doit pas s enrichir suite à un sinistre, ni être incité à spéculer sur l éventualité d un sinistre. 1 Toutes ces définitions sont tirées de l ouvrage Economie et Gestion de l assurance, édition ECONOMICA. 5

6 L aléatoire De son origine Latine, l aléa était reconnu comme un jeu de dés. Les contrats aléatoires et tout particulièrement les contrats d assurances peuvent être assimilés à un jeu de hasard. Le hasard est donc bien la condition sine qua non de ce contrat. Chaque contractant possède une donne de départ, puis se soumet au hasard afin de décider de l issue de la partie. La chance, les aléas, les coups du sorts et autres évènements orienteront le résultat. Il reste cependant qu à la fin du jeu, un des joueurs en sortira gagnant et l autre perdant. Cette approche simpliste du contrat aléatoire représente la souche principale, soit qu un contrat aléatoire repose tout entier sur un évènement dont la réalisation est incertaine. Le contrat d assurance répond à cette définition dans la mesure ou la réalisation du risque qui déclenchera ou non l indemnisation de l assuré par l assureur doit demeurer incertaine tout au long du contrat. Les compagnies d assurances arrivent à réduire au maximum les chances de perdre la partie en utilisant les statistiques sur un très grand nombre de polices. Mutualisable Le principe de mutualisation prend ses origines du Lloyd s qui place ce concept au centre de l activité d assurance. En effet, le principe de base de l assurance est le regroupement dans un seul portefeuille d une multitude de contrats d assurance indépendants entre eux, c'est-à-dire dont la réalisation de l un n à aucune influence sur la réalisation de l autre. Le principe de mutualisation permet donc la compensation statistique des risques. Ainsi, si les primes ont été convenablement évaluées, elles serviront alors à indemniser un assuré sinistré à partir des primes payées par les nombreux autres assurés qui n ont pas eu de sinistre. Le principe de mutualisation permet également d étaler les coûts des règlements des dommages par des mécanismes comptables de provisions. Cela permet de compenser les années de forte sinistralité par les années de faible sinistralité, ce qui conduit à avoir des résultats comptables relativement réguliers malgré des fluctuations annuelles des sinistres. L Intérêt commun A l instar de tout autre contrat, le contrat d assurance relie deux entités économiques différentes, l assureur et l assuré, qui ont un intérêt commun : cet intérêt se résume dans le fait que ni l un ni l autre des contractants n a intérêt que le préjudice ne se réalise. Ainsi, contrairement à la plupart des autres contrats financiers, les intérêts des parties sont convergentes : l assureur ne désire pas que le préjudice se réalise afin d éviter son indemnisation, l assuré ne désire non plus perdre le bien assuré, surtout lorsqu il s agit de sa santé ou sa vie. Cependant, la divergence des intérêts entre les deux parties ne commence à apparaître qu après que le dommage n a lieu, c'est-à-dire au moment de fixer l indemnisation, à cause de la difficulté à évaluer le préjudice. L assuré demande généralement une indemnisation plus importante que celle proposée par l assureur. Ainsi, le risque couvert par une compagnie d assurance présente de multitudes caractéristiques dont la plus importante est le concept de mutualisation, autour duquel tourne l activité de l assurance. Cependant, l efficacité de cette mutualisation ne peut être évaluée que grâce à des théorèmes mathématiques bien précis. Il convient alors de donner un aperçu sur les modèles les plus utilisés dans le monde de l assurance afin de quantifier le concept de mutualisation et de dégager ses principales limites. Limites de la mutualisation Dans la pratique, les actuaires recourent principalement à deux types de modèles afin de quantifier la mutualisation : la loi forte des grands nombres et le théorème central-limite. La loi forte des grands nombres démontre que la différence entre les primes reçues et les indemnités tend vers zéro dans le cas où la prime est égale à l espérance mathématique de la variable aléatoire de chaque assuré. Autrement dit, si on considère un assureur qui mutualise un portefeuille comprenant n assurés indépendants, exposés à un risque identique, lorsque n tend vers l infini, l assureur est de plus en plus sûr que l écart entre la moyenne des indemnités versées et la prime moyenne tend vers zéro. La loi forte des grands nombres est alors plus 6

7 rassurante du moins si l espérance mathématique de la variable aléatoire de chaque assuré existe et si le nombre n des assurés mutualisant leur risque est suffisamment grand. Pour le théorème central-limite, il vient compléter la loi forte des grands nombres en fournissant des informations précises sur l amplitude des fluctuations autour de l espérance du risque de chaque assuré. Comme nous l avons indiqué, la loi forte des grands nombres démontre que l écart entre la prime moyenne reçue et la moyenne des sommes versées aux assurés tend vers zéro, lorsque n tend vers l infini. Le théorème central-limite permet de mesurer l amplitude de ces écarts en fonction de n. Il fournit donc une quasi-certitude quant au montant de l indemnité moyenne versée aux assurés, ce qui renforce la loi forte des grands nombres. Certes ces approches mathématiques sont d une grande importance pour l assureur, qui, sans la loi forte des grands nombres, il ne pourrait plus évaluer son propre risque, puisqu il ne pourrait plus calculer la différence entre les primes reçues et les indemnités versées aux assurées. Cependant, il existe dans la pratique des phénomènes statistiques qui sont susceptibles de limiter l importance de la loi forte des grands nombres, et qui se résument en la corrélation positive entre les risques assurés d une part et l absence d espérance mathématique d autre part ; de même, une des pratiques des assureurs pouvant limiter les apports de la loi forte des grands nombres est la discrimination. Le système bonus-malus est souvent utilisé dans le cadre de la mutualisation. Ce terme se résume en un système de calcul qui permet à l assureur de faire varier le montant de la cotisation annuelle en fonction du nombre d accidents déclarés au cours de l année précédente. Ainsi, si l assuré ne provoque pas d accident, celui-ci bénéficiera d une réduction du montant de sa cotisation (bonus). En revanche, si un ou plusieurs accidents sont déclarés, le montant de la cotisation sera augmenté (malus). Chaque année, l assureur réexamine la situation de l assuré pour pouvoir recalculer et réévaluer la cotisation. Le bonus et le malus sont calculés selon un coefficient qui est déterminé en fonction des antécédents. Au départ, lorsque l assuré est redevable de la cotisation de référence, le coefficient est égal à 1. Puis chaque année, en fonction des sinistres intervenus, le coefficient change. Pour déterminer le montant de la cotisation annuelle, il suffit de multiplier le tarif de référence par le coefficient. Le prix de l assurance Les primes d assurance dépendent de nombreux facteurs qui varient d un assureur à un autre. Les possibilités de couverture se multiplient sans toutefois savoir vraiment comment le prix de l'assurance se forme. La base de calcul d'une prime d'assurance est tributaire de l'évaluation établie par l'assureur et du risque que l assuré représente. Le prix du contrat est donc le résultat d un assemblage complexe intégrant l usage du bien à assurer, le nombre de sinistres qui risquent d avoir lieu En s'appuyant sur l'ensemble de ces probabilités, l'assureur peut alors déterminer le coût qu'il peut accepter de couvrir. A cette somme qui est la prime pure, la compagnie ajoute une marge dénommée chargements. C'est ainsi que l'on arrive au montant de la prime d'assurance. Les types de couvertures Il existe deux types de couvertures à savoir la couverture forfaitaire et la couverture indemnitaire. La couverture forfaitaire est communément utilisée en assurance-vie et en assurance décès. Le contrat prévoit le versement d un capital ou d une rente dont tous les paramètres sont déterminés à l avance. La couverture indemnitaire est la règle dans l assurance de dommages prévoyant le versement d une somme qui dépend du montant des dommages. Les chargements Les chargements désignent l'ensemble des frais afférents au contrat. Ils permettent à la société d'assurance de faire face aux coûts engendrés par la commercialisation et la gestion des contrats. Cet excèdent de cotisations par rapport aux prestations 7

8 sert à compenser les coûts administratifs et de commercialisation des assureurs et à alimenter les diverses provisions techniques imposées par les réglementations prudentielles, les fonds propres de l assureur complétant les exigences réglementaires de solvabilité. Cependant des disparités sont ressenties au niveau des chargements appliqués à chaque branche. Cet écart, notamment entre l assurance vie et dommages, s explique par des coûts élevés de gestion de contrats ressentit au niveau de la branche dommages. Un contrat d assurance-vie peut durer plusieurs dizaines d années mais qui ne requiert que l encaissement régulier des primes et le sinistre ne se réalise qu une seule fois par contrat. L assurance dans le monde 2006, une année prospère L activité des assurances dans le monde s est accrue courant l année 2006, traduite par un accroissement à la fois de l activité de la branche non vie et de la branche vie. En termes de chiffres, l année a été fructueuse avec une augmentation du montant total des primes de l ordre de 5%, contre 2,9% l année précédente. Le marché vie marque une avance par rapport à son homologue non vie avec des taux de croissance respectifs de 7,7% et de 1,5%. Le volume total des primes encaissées a totalisé milliards USD dont 59% (2 209 milliards USD) attribuable à l assurance vie avec un taux de pénétration mondial de 8%. Les branches non vies se sont vu accusées d une stagnation, ne réalisant qu une faible croissance de 1,5%. Ce taux implique toutefois l écart entre la performance enregistrée dans les pays industrialisés, de seulement 0,6%, et celle des marchés émergents, où les affaires non-vie ont fait un saut proche des 11%. Croissance des primes en 2006 Vie Non-vie Pays industrialisés 6,6% 0,6% Marchés émergents 21,1% 10,8% Total 7,7% 1,5% Source: Swiss Ré Economic Research and Consulting La branche non-vie a souffert d une pression accrue sur les tarifs qui a été partiellement compensée par la progression de la demande dans les pays industrialisés et quelques marchés émergents. La forte croissance économique et les échanges commerciaux très actifs que connaissent les pays émergents ont, par contre, permis aux taux de croissance de grimper. Cette tendance a été renforcée par les réformes réglementaires entreprises dans certaines régions telles que la mise en place d une assurance responsabilité civile automobile obligatoire en Chine. Cependant, la croissance obtenue à l échelle mondiale n équivaut qu à la moitié de la moyenne de la dernière décennie qui est de 3%. Le continent africain a eu sa part de croissance notamment en assurance vie. Les primes d assurance vie ont progressé de 22% en 2006, contre 6,5% en 2005 traduisant ainsi une accoutumance aux produits d assurance vie. L Afrique du Sud représente à elle seule 93% du poids de l assurance vie de la région en 2006 suivie du marché marocain qui marque une évolution remarquable dans ce créneau (+22%). La branche non-vie a affiché quant à elle une croissance de 6,2% en 2006 dopée par l évolution remarquable affichée en Afrique du Sud (8%), mais en repli par rapport au taux affiché en 2005 (+9,4%). Une forte croissance a été enregistrée au niveau de l assurance incendie et accidents mais qui a été résorbée par le déclin de l assurance accidents du travail et l assurance des risques techniques. Primes en 2006 en Afrique Primes en milliards USD Croissance des primes Part de marché mondial Vie 35 22% 1,6% Non-vie 14 6,2% 0,9% Source: Swiss Ré Economic Research and Consulting 8

9 Densité et pénétration de l assurance dans le monde La prime d assurance a atteint, dans les pays industrialisés, en moyenne et par habitant USD avec une prédominance de l assurance vie de USD contre USD pour la non-vie. Cette densité laisse deviner un taux de pénétration (part des primes d assurance dans le PIB) élevé dépassant les 9% et dont la décortication fait ressortir 5,5% en moyenne pour l assurance vie contre 3,7% pour la branche non vie. Densité de l assurance Vie Non-vie Total en (USD) Pays industrialisés Marchés émergents Source: Swiss Ré Economic Research and Consulting Quant aux marchés émergents, zone très large incluant la plupart des pays d Asie, Amérique Latine, Afrique, Europe Centrale et Moyen-Orient, dont la forte croissance des primes vie et non-vie fait envier (17%), enregistrent une moyenne de primes par habitant relativement faible (60 USD). Restant dans la même cadence des pays émergents, l assurance vie domine légèrement le portefeuille avec un montant alloué de 32 USD. Cependant, des disparités peuvent subvenir au niveau régional faisant varié le fossé entre la branche vie et la branche non vie. Le taux de pénétration moyen qui ressort est égal à 1,4% en assurance vie et 1,3% en non-vie. Du coté nord africain, les taux de pénétration enregistrés ont été relativement faible. Le Maroc premier de la liste a affiché un taux de 2,86%, talonné par la Tunisie dont les primes constituent 1,95%. L Algérie ne récolte qu un taux de 0,56% synonyme d une faible culture assurancielle. L assurance en Tunisie L assurance a été introduite en Tunisie à la fin du 19éme siècle par le régime français. Le marché tunisien des assurances a été dominé par les sociétés étrangères et surtout les compagnies françaises sous forme d agences représentant les sociétés mères, se disputant une clientèle assez restreinte. A l époque, le marché ne comptait que trois compagnies tunisiennes inspirées de la réglementation française. Le retard accusé du marché tunisien dans ce domaine est essentiellement justifié par des facteurs religieux et socio-économiques. Avec l indépendance, l Etat tunisien a déployé un effort législatif en fixant un cadre réglementaire tunisien régissant ce secteur en vue d une meilleure intégration de l activité des assurances dans la vie économique et sociale. C est ainsi que la STAR fut créée en 1958 par une participation directe de l Etat tunisien dans le cadre de la relance du secteur. D ailleurs, plusieurs compagnies privées de droit tunisien sont apparues durant les années 60 et 70, reprenant par la même occasion des portefeuilles de sociétés étrangères après la «tunisification» des réseaux de distribution. Ce n est qu en 1992 que s est matérialisé l effort de codification du droit des assurances portant sur la promulgation du code des assurances. L objectif était de clarifier les rapports contractuels entre les assureurs et les assurés, de réglementer l exercice des professions liées à l assurance et de fixer les règles prudentielles pour les compagnies d assurance. entre carences et réformes En examinant de près le secteur de l assurance en Tunisie, le premier constat que l on peut établir est que le comportement du tunisien lié à la culture de prévoyance n est pas encore bien ancré dans ses habitudes, du moins pour les assurances non obligatoires. Chiffres à l appui, le taux de pénétration de l assurance dans l économie nationale même si en nette progression ces dernières années, demeure faible s établissant à 1,95% en 2006, contre une moyenne mondiale de 8%. De même, les primes par habitant sont de l ordre de 79 DT en 2006, alors que la moyenne mondiale est presque de dix fois. Ces faibles taux sont la résultante de plusieurs faiblesses du secteur des assurances en Tunisie : un déficit structurel de la branche automobile, 9

10 une insuffisance des provisions techniques, une sous-capitalisation et une faible taille des entreprises d assurance, des produits d assurance sous exploités notamment l assurance vie et l assurance agricole, un manque des ressources humaines spécialisées...ces principaux maux conjugués à l entrée d une concurrence étrangère ne fait qu aggraver la situation du secteur des assurances en Tunisie considéré comme l enfant délaissé des reformes du marché financier. Soucieuses de ces défaillances, les autorités ont décidé d introduire des mesures complémentaires afin de développer l assurance de manière générale, et l assurance non obligatoire en particulier qui tente toujours de se faire une place dans la cours des grands. De profondes réformes du secteur ont porté sur l assainissement de la situation financière des entreprises d assurance ainsi que le renforcement des règles prudentielles pour se mettre au diapason des normes internationales et d être prêtes à relever le pari de la concurrence étrangère désormais imminente. Dans cette optique, une révision du code de l assurance a été entreprise en 2002 (loi du premier avril 2002) portant sur le renforcement du cadre réglementaire et institutionnel mis en relief par la création d un comité général des assurances dont le rôle est de contrôler en permanence les compagnies d assurance et de veiller au développement du secteur. Cette même loi a concerné la modernisation des modalités de calcul de la marge de solvabilité avec l instauration d une règle propre à l assurance vie et la consolidation des fonds propres à travers une augmentation du capital minimum exigé des compagnies d assurance afin de les inciter à fusionner. La branche automobile : des réformes bien ancrées Depuis la constitution, en 1950, de l assurance obligatoire pour les véhicules de transport des voyageurs et des marchandises, sa généralisation, à tous les véhicules à moteur à partir de 1960, et la création en 1962 du Fonds de Prévention des Accidents de la Route, la branche automobile n a cessé de se développer pour prendre une place de plus en plus importante dans la structure globale du secteur en se positionnant en tête du secteur de l assurance accaparant par la même plus qu un tiers de son chiffre d affaires, la moitié de ses indemnisations et les deux tiers de ses provisions techniques. La branche automobile a connu depuis plusieurs défaillances qui ont conduis à un déficit chronique, qui n a fait que s'aggraver au fil des années, dégradant ainsi les comptes de l ensemble des compagnies d assurance. Des problèmes majeurs étaient à l origine des maux qui rongent le secteur à savoir l augmentation du nombre d accidents de la route ainsi que le déséquilibre existant entre les tarifs fixés par les pouvoirs publics et l appréciation des sinistres par les professionnels (médecins, juges). Plus grave encore est le problème des recours suite aux sinistres. Le recours après règlement des sinistres est un des aspects fondamentaux dans l activité assurance permettant entre autres de rééquilibrer la balance de la branche. Nonobstant, le dispositif juridique mis en place, celui-ci ne peut garantir à lui seul l équilibre, ni la satisfaction des assurés. En outre, le retard excessif de l indemnisation, dû à la lourdeur des procédures et l absence des critères d évaluation des indemnités et même de barèmes, aggrave cette crise de confiance entre assureurs et assurés. Ce système d indemnisation des dégâts corporels des victimes des accidents de la route a longtemps constitué un fardeau pour les compagnies d assurance. Pour pallier à toutes ces insuffisances, une loi a été promulguée en 2005, visant à renforcer la prévention routière et à revoir le régime d indemnisation dans sa globalité. Le premier axe de la réforme porte sur la mise en place d un mécanisme approprié destiné au financement des actions de la prévention contre les accidents de la route ainsi qu à la prospection d actions concrètes et opérationnelles dans ce domaine. Le deuxième axe concerne l instauration d un nouveau système d indemnisation des accidents de la route, et ce, par le fait d obliger les sociétés d assurances à privilégier le recours à l amiable et réduire ainsi l appel à la justice, l'adoption du principe de la «responsabilité objective» au lieu de la responsabilité basée sur la faute afin d'indemniser la totalité des victimes (à l'exception du conducteur fautif), et enfin la 10

11 conception d'un barème unifié aussi bien aux compagnies d assurance qu aux juges. Toutes ces actions auront pour effet d'accélérer les procédures de règlement des sinistres, d offrir aux victimes des indemnisations équitables et rapides, et d améliorer ainsi la qualité des prestations des compagnies d assurance. L assurance vie : une branche fortement encouragée Une prise de conscience des pouvoirs publics de l importance de l assurance vie s opère désormais afin de promouvoir une véritable culture de l épargne et essentiellement de l épargne longue. A cet effet, l Etat a mis en place en 2001 une législation portant sur la promotion de l assurance vie, vecteur important de la collecte de l épargne à moyen et long terme et du financement de l économie. Les autorités ont ainsi permis la commercialisation des produits d assurance vie via le réseau bancaire et la poste. En outre, des mesures fiscales, intéressantes mais pas encore suffisantes, sont accordées lors de la souscription à l assurance vie, qui consiste à la déduction des primes de l assiette imposable, afin de drainer le maximum des souscripteurs. Cependant, les compagnies d assurance devraient faire un effort supplémentaire en matière de sensibilisation à travers tous les moyens d information. Une restructuration du paysage maladie La loi 2004, portant sur la réforme de l assurance maladie, comporte un double régime l un obligatoire géré par les caisses de sécurité sociale, l autre facultatif géré par les sociétés d assurances. Ces derniers couvrent les dépenses de santé non prises en charge par le régime de base. L objectif de cette réforme est de faire bénéficier tous les assurés des mêmes prestations, d améliorer la qualité des soins et de rationaliser les dépenses de santé. Une nouvelle restructuration du paysage maladie a été initiée, et ce, par l application d un nouveau régime, représenté par un nouveau organisme à savoir la Caisse Nationale d'assurance-maladie (CNAM). Ce système vise à améliorer la couverture, l équité et le financement du système de santé. L assurance agricole : une branche encore boudée Les réformes ont touché les produits d assurances encore sous exploités comme l assurance agricole. Un ensemble de mesures ont été prises, laissant deviner un allégement du coût de l assurance par son intégration dans le schéma d investissement agricole permettant à l agriculture de bénéficier de la subvention, une amélioration des taux de couverture à travers la généralisation de l assurance à toutes les activités agricoles financées par les crédits bancaires ainsi que le rapprochement du service d assurance agricole par l autorisation de la bancassurance pour les risques agricoles. Parallèlement, les réformes ont concerné l assurance groupe pour les risques agricoles, et ce, par l application d un tarif préférentiel pour ce type de contrat et par la réduction de la fiscalité agricole non mutuelle de 10% à 5%. En outre, d autres mesures touchant l amélioration des prestations d assurance à travers l élaboration des contrats types avec des formules multirisques, adaptés aux besoins des agricultures. En guise de conclusion, nous pouvons dire que les pouvoirs publics n ont pas épargné leurs efforts pour hisser le secteur des assurances aux normes et aux exigences internationales. Cette volonté s est manifestée par un ensemble de mesures entreprises qui visent à mettre en application un programme de modernisation et de mise à niveau des sociétés d assurances qui consiste à améliorer l assise financière des compagnies d assurance, à faire progresser la qualité des prestations, à développer leurs ressources humaines, à moderniser leurs méthodes de gestion interne, à diversifier les produits d assurance, à rénover leurs circuits de communication et surtout les faire adaptés aux besoins et attentes de la clientèle. 11

12 Malgré les profondes réformes, beaucoup reste à faire et les potentialités du secteur restent encore sous exploitées surtout que la concurrence étrangère est au seuil de la porte. Néanmoins la volonté y est et la Tunisie a décidé d avoir les moyens de ses ambitions. C est là un défi à relever qui requiert le concours de tous. Etat des lieux du secteur de l assurance en 2006 Le paysage de l assurance en Tunisie comprend les entreprises d assurances et les sociétés mutuelles. Le secteur met en concurrence 23 compagnies pratiquant les opérations d assurances et de réassurance : 13 compagnies sont engagées dans les branches multiples, deux se spécialisent en assurance vie, une société en assurance exportation, une en assurance crédit et une en réassurance. Les produits d assurances sont distribués par plus de 500 intermédiaires, agents généraux, courtiers ou producteurs salariés. Un chiffre d affaires en croissance permanente L année 2006 fait ressortir une croissance du chiffre d'affaires global (affaires directes et acceptations) du marché de l ordre de 12,52%, qui passe ainsi de 712 MDT en 2005 à 801,1 MDT en Evolution des primes émises du secteur (en mdt) Avec une part de marché dépassant les 56%, les assurances en Tunisie sont le domaine privilégié des privés. Le secteur privé composé de 11 entreprises et détenus en majorité par des investisseurs tunisiens, a réalisé un chiffre d affaires de 795,7 MDT en 2006 contre 707 MDT en 2005, soit une progression de 12,55%. Le chiffre d affaires réalisé par les deux entreprises spécialisées en assurance vie AMINA et HAYETT a atteint 16,042 MDT en 2006, en évolution de 28,29% par rapport à Le secteur public composé de la COTUNACE et de la STAR et dominé par cette dernière, a clôturé l année 2006 par un chiffre d affaires de 213,8 MDT en 2006 contre 206,3 MDT une année auparavant, soit une progression modérée de 3,62%. La part de marché la plus importante du secteur public est réalisée par la branche crédit avec 76,83%, notamment avec la COTUNACE, société spécialisée dans l assurance crédit à l exportation. Occupant toujours la troisième place avec une part de marché de 17%, le secteur mutuel représenté par quatre entreprises, a réalisé un chiffre d affaires de 135,2 MDT fin 2006 contre 113,4 MDT en 2005, enregistrant une hausse de 19,22%. La CTAMA, société présente sur les risques agricoles, a réalisé prés de 49,85% de part de marché sur la branche grêle et mortalité de bétail, constituant ainsi le chiffre d affaires le plus appréciable du secteur mutuel. Une concentration du secteur Dans un contexte de croissance et de concurrence forte, la concentration du marché tunisien s est accrue. La première place du secteur a été perpétuellement accaparée par la STAR avec un chiffre d affaires dépassant les 209 MDT en 2006, soit 12

13 une part de marché de 26,13%, suivie de la COMAR et de MAGHREBIA, avec des parts respectives de 12% et 8,95%. Le chiffre d affaires cumulé de ces trois premières sociétés du secteur représente 47,08% de l activité globale en 2006, en léger recul de 0,66 points de pourcentage par rapport à 2005 (47,74%). Structure du chiffre d affaires global du secteur par entreprise 26.13% 12.00% 8.95% 8.30% 7.61% 7.57% 7.35% 6.29% 3.63% 3.20% 3.13% 2.14% 1.47% 0.88% 0.69% 0.52% 0.14% La majorité des sociétés d assurances ont affiché une hausse de leurs chiffres d affaires en La MGA, l assurance BIAT et AMINA ont réalisé les taux de croissance les plus élevés en 2006 avec des progressions respectives de 64,10%, 62,56% et 58,44%. Par ailleurs, la LLOYD est la seule société ayant connu une baisse aggravée de ses primes émises de 36,22%. Ventilation du chiffre d affaires : une domination de la branche automobile La structure du chiffre d affaires montre une prédominance de la branche automobile avec une part de près de 43% en 2006, suivie de la branche maladie avec 15% talonnée de prés par les risques techniques et divers avec 14,3% et enfin la branche vie avec 9,79%. Un peu plus bas dans le classement, on trouve la branche transport et celle de l incendie, avec des parts respectives de 8,08% et 7,83%. En queue de peloton, on décèle les branches sous exploitées à savoir l assurance crédit et l assurance agricole représentée par la branche grêle et mortalité de bétail. Structure du portefeuille du marché par branche Vie 9.79% Risques techniques et divers 14.35% Gréle et mortalité de bétail Incendie 0.47% 7.83% Crédit 0.90% Automobile 42.93% Transport 8.08% Groupe maladie 15,01% 13

14 En ce qui concerne l assurance crédit, le montant des primes émises en 2006 reste très faible et ne constitue que 0,9% du total des primes du secteur, ce qui en fait un segment sous exploité dont la COTUNACE, avec 76% des primes, en détient le monopole. Dans un souci d adaptation constante aux besoins des opérateurs du commerce international, il est donc question de promouvoir l activité de l assurance export, qui demeure ignorée des assureurs tunisiens. Dans la même optique, la branche grêle et mortalité de bétail demeure sous exploitée. Elle ne représente que 0,47% des émissions totales du secteur en La Caisse Tunisienne de l'assurance Mutuelle Agricole (CTAMA) en détient le monopole avec 48,97%. Ce segment présente un bon potentiel de croissance notamment avec la mise en œuvre des dernières réformes. Notons que cette branche risques agricoles est la seule à avoir connu une baisse de son chiffre d affaires de 5,42% en Les autres branches seront analysées dans ce qui suit. Les indemnisations Du côté des indemnisations, le secteur a enregistré un accroissement des sinistres réglés, passant de 426,4 MDT en 2005 à 466,3 MDT à fin Les branches automobile et assurance groupe maladie occupent toujours les plus hautes marches en matière de sinistres payés. Elles représentent 76,93% du total des règlements en 2006, alors que les primes encaissées au titre de ces deux branches constituent 57,9% du montant global des primes. Par ailleurs, la branche vie avec une part de 5,48% des sinistres réglés, a connu le taux de croissance le plus élevé du secteur, soit 47,69% par rapport à Evolution des sinistres réglés par branche Automobile Groupe maladie Transport Incendie Gréle et mortalité de bétail Risques techniques et divers Vie Crédit

15 Analyse des principales branches : évolution des résultats Evolution des primes émises de la branche automobile (En MDT) La branche automobile L assurance automobile a toujours jouie d un poids prépondérant dans le marché des assurances en Tunisie, occupant la première place des émissions totales avec une part de près de 43% du volume des transactions en 2006, soit 343,961 MDT. La bataille concurrentielle que se sont livrées les compagnies d assurance jusqu'à une date récente a eu pour effet de laminer les marges. La STAR reste toujours en tête de la branche, elle détient prés de 26% de part de marché, avec un montant des primes émises de 90,590 MDT, suivie de l AMI et de la COMAR avec respectivement des parts de 13,88% et 13,62%. Concentration du chiffre d affaires des trois premières entreprises Intitulé Primes émises en 2006 (en mdt) Part de marché STAR ,34% AMI ,88% COMAR ,62% Croissance du nombre d accidents Total des primes des trois premières entreprises ,84% Total des primes émises du secteur Taux de croissance par rapport à ,44% Evolution des sinistres réglés (En MDT) 252, , ,304 Pourcentages en primes totales 42,93% Source : FTUSA Dans un contexte de flambée de prix du pétrole, l effet sur la branche automobile est sans aucun doute négatif. Afin de faire face à ce surenchérissement, la réaction logique serait de prendre des mesures radicales qui permettraient de diminuer la consommation du carburant. D une part, les tunisiens doivent opter pour d autres moyens de transport et utiliser moins fréquemment les véhicules, ce qui pourrait avoir un impact positif sur le nombre d accidents. D une autre part, il s agit surtout de sensibiliser les automobilistes à conduire moins vite et à éviter ainsi les accidents de la route. A cet effet, une attention accrue s est focalisée pour la sécurité routière ces dernières années, faisant changer le comportement des tunisiens et baisser sensiblement le nombre d accidents de la route à en Toutefois, ce nombre demeure élevé en raison de la croissance soutenue du parc automobile ces ultimes années. En 2006, on dénombrait environ 1,223 millions de véhicules en Tunisie, soit une hausse de 4,83% par rapport à L augmentation des accidents de la route pèse lourdement sur le coût de l assurance. C est ainsi que les indemnités de la branche ont accusé une hausse de 11,54% par rapport à 2005, atteignant un montant de 252,4 MDT à fin

16 Evolution des frais de gestion (En MDT) 52,632 56,025 43, Le rapport sinistre à primes acquises ou le ratio loss ratio est le rapport entre le montant des indemnités versées au titre des sinistres augmenté des frais de gestion, et le montant des primes encaissées par une compagnie d assurance. Ce ratio est en moyenne inférieur à 100%, mais occasionnellement, il peut être supérieur à 100%. Evolution du S/P de l assurance automobile 124,43% 130,68% 123,86% En outre, les frais de gestion de l assurance automobile n ont cessé d évoluer, elles présentent la part la plus importante (44%) des charges globales du secteur. Le ratio S/P de l assurance auto s est encore détérioré après une amélioration en 2005, il a en fait passé de 130,68% en 2004 à 124,43% en 2005 et à 123,86% en Ce ratio met en évidence l évolution de la sinistralité d une année à l autre. L évolution soutenue de la sinistralité de cette branche conjuguée à une hausse des frais de gestion a entraîné, à nouveau en 2006, un déficit technique considérable avec 52,981 MDT, soit -15,40% des primes émises. Les produits des placements réalisés en 2006 n ont pas réussi à maintenir la branche en équilibre. Il est impératif de signaler que l assurance automobile comprend une garantie obligatoire qui couvre la responsabilité civile envers autrui, pour tout utilisateur d un véhicule à moteur ainsi que des garanties facultatives telles que dédommagement des véhicules à moteur à cause d accidents. En réévaluant les tarifs de la responsabilité civile automobile à la hausse, les opérateurs peuvent atteindre un niveau de primes qui soit acceptable, permettant de «payer les victimes au juste prix» et à même de remédier à la grave dégradation chronique des résultats techniques de l assurance automobile. A cet effet, les autorités ont procédé à deux relèvements des tarifs en 2004 et en Les résultats se sont alors améliorés, passant d un déficit de 58,240 MDT en 2004 à un autre de 42,607 MDT en 2005, pour reprendre un trend baissier en 2006 avec une carence de 52,981 MDT. Toutes les tentatives faites auprès des pouvoirs publics en vue de redresser ce déséquilibre n ont pas abouti. L'accélération du déficit de la branche automobile est manifeste. De ce fait et dans une perspective d ouverture économique, la libéralisation des tarifs devient alors indispensable pour rétablir l équilibre financier de cette branche et faire face à une concurrence étrangère. Afin de cerner la situation de la branche automobile, il est impératif d évoquer que durant l année 2007, et selon les chiffres publiés par certaines sociétés d assurances, que la rentabilité de la branche automobile est en amélioration. Compte d exploitation de la branche automobile Evolution du résultat technique de l assurance auto (En MDT) ,607-52,982-58,42 En mdt Primes émises Variation des provisions pour primes émises Primes acquises Charges de prestation Prestations et frais payés Variation des provisions pour sinistre à payer Provision pour égalisation et équilibrage 0 Autres charges techniques Total des charges de prestation Solde de souscription Charge de gestion Solde financier Solde de réassurance (Résultat des cessions) Résultat Technique Net Source : FTUSA 16

17 Evolution des primes émises (En MDT) L assurance groupe maladie 140 L encaissement de l assurance groupe s est élevé à 120,220 MDT en 2006, elle arrive , ,22 en derrière position des branches en terme de croissance avec seulement 2,6% par rapport à Avec une part de marché de 45,65%, c est encore la STAR qui occupe 110,414 la première place dans les primes émises de la branche. La sinistralité de la branche a Evolution des sinistres réglés (En MDT) continué à accroître en 2006, pour se stabiliser à 106,268 MDT. Le ratio S/P de l assurance maladie demeure élevé dépassant les 100%, avec une légère amélioration en 2006 pour atteindre 100,65% contre 102,78% en Concentration du chiffre d affaires des trois premières entreprises , , ,269 Primes émises en 2006 (en Intitulé Part de marché mdt) STAR ,65% ASTREE ,99% MAGHERBIA ,56% Evolution des frais de gestion (En MDT) Part des trois premières sociétés ,20% Total des primes émises du secteur Taux de croissance par rapport à ,60% Pourcentages en primes totales 15,01% Source : FTUSA Par ailleurs, les provisions techniques ont enregistré un repli important de 37,90% par 13,333 12,765 rapport à C est ainsi que la branche a retrouvé son équilibre à partir de 2005, ,26 Evolution du S/P de l assurance maladie pour générer un excédent de 0,274 MDT en 2006, après les déficits techniques de 2002, 2003 et C est ainsi que la productivité technique, mesurée par le rapport entre le résultat technique et les primes émises, a atteint 0,23% en Avec l entrée progressive de nouveau régime de l assurance maladie «CNAM», il est difficile de cerner aujourd hui l avenir de cette branche et son évolution en termes de revenus et de profitabilité. 104,52% 102,78% Compte d exploitation de la branche groupe maladie 100,65% En mdt Primes émises Variation des provisions pour primes émises Primes acquises Charges de prestation Prestations et frais payés Variation des provisions pour sinistre à payer Evolution du résultat technique de l assurance groupe maladie (En MDT) Provision pour égalisation et équilibrage 0 Autres charges techniques Total des charges de prestation Solde de souscription Charge de gestion ,655 0, ,818 Solde financier Solde de réassurance (Résultat des cessions) -298,662 Résultat Technique Net 273,604 Source : FTUSA 17

18 Evolution des primes émises (En MDT) 114,989 90,383 75, Evolution des sinistres réglés (En MDT) 20,582 17,96 16,938 La branche risques techniques et divers La branche risques techniques et divers a réalisé la meilleure performance en termes de chiffre d affaires en 2006 avec un taux de croissance des primes émises de 27,22%, pour atteindre un montant de 114,989 MDT. Le rapport sinistres aux primes acquises compte tenu des frais de gestion de cette discipline est très satisfaisant, il s est établi à 46,43% en Portée par cette conjoncture favorable, cette filière est la plus rentable en 2006 avec un résultat technique de 37,790 MDT, et ce en dépit de l évolution importante des sinistres payés (+21,52%) et de la hausse de la charge des provisions. La productivité technique se place régulièrement en dessus de 20%, elle s est élevée à 32,86% des primes émises en 2006 contre 24% une année auparavant. La performance de cette branche a permis de compenser le déficit réalisé sur l assurance automobile. Concentration du chiffre d affaires des trois premières entreprises Intitulé Primes émises en 2006 (en mdt) Part de marché STAR ,89% CARTE ,16% Evolution des frais de gestion (En MDT) COMAR ,64% Part des trois premières entreprises ,69% 12,395 15,855 20,217 Total des primes émises du secteur Taux de croissance par rapport à ,22% Evolution du résultat technique de la branche risques techniques et divers (En MDT) 37,791 20,899 21, Pourcentages en primes totales 14,35% Source : FTUSA Compte d exploitation de la branche risques techniques et divers En mdt Primes émises Variation des provisions pour primes émises Primes acquises Charges de prestation Prestations et frais payés Variation des provisions pour sinistre à payer Provision pour égalisation et équilibrage 0 Autres charges techniques Total des charges de prestation Solde de souscription Charge de gestion Solde financier Solde de réassurance (Résultat des cessions) Résultat Technique Net Source : FTUSA 18

19 L assurance vie : une branche sous exploitée Evolution des primes émises (En MDT) , ,568 56, Quant à l assurance vie, caution du développement d une véritable culture de l épargne longue, le chiffre d affaires n a cessé d évoluer ces dernières années. Soutenus par les pouvoirs publics, les assureurs ont continué à contribuer au développement de l assurance vie. En 2006, le chiffre d affaires a réalisé une croissance de 23,35% comparativement à 2005, passant de 63,5 MDT à 78,4 MDT à fin Ceci étant, sa part demeure limitée à près de 10% des émissions globales du marché en Ce chiffre demeure dérisoire compte tenu d une moyenne mondiale de prés de 60%. Il reste encore du chemin à parcourir dans ce domaine, la densité et la pénétration de l assurance vie en Tunisie demeurent faibles et en deçà des attentes, ce qui prive le pays d une épargne longue nécessaire au financement de l économie. Evolution des sinistres réglés (En MDT) Concentration du chiffre d affaires des trois premières entreprises 23,524 17,312 25,568 Intitulé Primes émises en 2006 (en mdt) Part de marché MAGHERBIA ,78% HAYETT % SALIM ,53% Evolution des frais de gestion (En MDT) Part des trois premières entreprises Total des primes émises du secteur ,157 11,153 12,975 Taux de croissance par rapport à ,35% Pourcentages en primes totales 9,79% Source : FTUSA Evolution du résultat technique de la branche vie (En MDT) 9,919 11,635 8, Les deux sociétés spécialisées en assurance vie ont accaparé prés du tiers des émissions totales de la branche vie. L année 2006 s est caractérisée par une augmentation importante des sinistres payés par les entreprises d assurances (+47,69%) au contraire de l exercice 2005 où le coût des sinistres a remarquablement chuté de 26%. Par ailleurs, le solde de souscription est excédentaire de 16,364 MDT grâce à une évolution remarquable des primes acquises. En outre, les frais de gestion de la branche vie se sont élevés à 16,55% des primes émises, ce qui représente 12,975 MDT, en augmentation de 16,34% par rapport à Le coût de la réassurance cédée demeure déficitaire de 1,122 MDT. Globalement, et en dépit de la hausse de ces charges, le résultat technique a poursuivi son amélioration, et dégage une belle profitabilité avec un rapport résultat technique/primes, qui s est fixé à 14,84% en L excédent de l activité technique du secteur a été, en effet, ramené de 9,919 MDT en 2005 à 11,635 MDT en 2006, soit 17,30% de progression. 19

20 Compte d exploitation de la branche vie En mdt Primes émises Variation des provisions pour primes émises 0 Primes acquises Charges de prestation Prestations et frais payés Variation des provisions pour sinistre à payer Provision pour égalisation et équilibrage 0 Autres charges techniques Total des charges de prestation Solde de souscription Charge de gestion Solde financier Solde de réassurance (Résultat des cessions) Résultat Technique Net Source : FTUSA La réassurance tunisienne : une activité en hibernation La réassurance autrement dit l assurance de l assurance, prend sa légitimité lorsque certains risques dépassent la capacité d une entreprise d assurance. Elle permet aux assureurs de diversifier les risques en cédant les risques exceptionnels aux réassureurs. En se réassurant, l assureur est sûr qu il ne sera pas ruiné ou du moins qu il ne sera pas mis en difficulté de trésorerie. La réassurance a été installée en Tunisie en 1960, en engageant un fonds de garantie dont la gestion a été confiée à la STAR, jusqu à la création de la société tunisienne de réassurance Tunis-Ré en 1981, où elle a pris en charge la gestion de ce fonds. Elle est la seule société spécialisée dans la réassurance et exerce depuis cette activité dans un environnement concurrentiel national et essentiellement international. En perpétuelle mutation, cette activité a été caractérisée ces dernières années par l émergence de méga réassureurs : les cinq premiers réassureurs se partagent près de la moitié du marché mondial de la réassurance. Mise à part Tunis-Ré, le marché tunisien de la réassurance compte aussi, quatre sociétés, dont deux sociétés off-shore qui sont très actives. Le secteur de la réassurance se différencie du secteur des entreprises d assurances par une réglementation beaucoup moins contraignante étant donné que les autorités considèrent que la réassurance étant un contrat entre des professionnels informés, il n y a pas de déséquilibre entre l assuré et l assureur. Avec une part de marché qui ne dépasse pas les 1% du chiffre d'affaires global, l activité des acceptations reste marginale en Tunisie. Cette faiblesse revient au fait que l assurance des affaires directes demeure sous capitalisée combiné à une stratégie de méfiance excessive. Le montant des primes acceptées s est élevé en 2006 à 5,37 MDT, en évolution de 7,54% par rapport à L année 2006 s est soldée par un résultat technique déficitaire de 0,603 MDT contre un excédent de 0,203 MDT en Les montants des risques que la société d assurance ne peut pas assurer, sont cédés aux sociétés de réassurance moyennant une prime. Les primes cédées par les entreprises d assurances sur les affaires directes totalisent un montant de 159,5 MDT contre 146,3 MDT en 2005, soit une croissance de 9,07%. Les branches crédit, transport, incendie grêle et mortalité du bétail demeurent fortement réassurées avec des taux de cessions qui dépassent les 60%. En moyenne, le marché cède près de 20% de ses primes en Pour se répartir les risques entre eux et ne pas se mettre en position d être ruinés en cas de réalisation des sinistres réassurés, les réassureurs rétrocèdent une partie des risques pour profiter des primes. Les primes rétrocédées du secteur se sont élevées à 0,159 MDT en 2006 contre 0,544 MDT en Le taux de rétrocession était de 2,96% en

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