Compte-rendu du stage post-doctoral de Dimitri Voisin à l Université de Californie, Santa-Barbara

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1 Compte-rendu du stage post-doctoral de Dimitri Voisin à l Université de Californie, Santa-Barbara Stage de 5 mois (Décembre 2011-Avril 2012) Montant de la bourse ADRIPS : 800 euros Experts du dossier de demande : Virginie Bonnot (Bureau), Peggy Chekroun (Bureau), Pascal Moliner (Expert extérieur) Une décision du président Obama en contradiction avec le parti démocrate Depuis la marée noire par BP dans le golf du Mexique en 2010, les démocrates sont opposés à l ouverture de nouvelles plateformes pétrolières. Ils jugent que sans l apport de nouvelles technologies assurant l extraction du pétrole, ces stations offshores sont considérées trop dangereuses pour l environnement. Pourtant, le président Barack Obama en pleine crise financière a décidé en novembre 2011 d ouvrir le nombre de licences d exploitation dans le golf du Mexique et au large des côtes de l Alaska. La présente étude compare deux situations dans laquelle Barack Obama a pris cette décision. La première, conformément aux attentes d un leader politique, le président Obama prenait cette décision librement (condition de libre-choix) et dans la seconde, quelque peu atypique, le président Obama se voyait forcé (condition de non choix) de prendre cette mesure. La question est de savoir comment cette décision sera accueillie par les américains selon le contexte décisionnel? En prenant cette décision, Barack Obama, étant le premier représentant des démocrates, se retrouve dans une situation d incohérence entre son opinion et sa décision. Nous posons l hypothèse, qu en condition choix, les observateurs ne verront pas l incohérence entre l opinion du président Obama et sa décision à cause de l erreur fondamentale d attribution (Jones & Harris, 1967; Ross, 1977); à l inverse, la condition de non choix devrait rendre saillante l incohérence cognitive du président Obama. Dans le premier cas, plus les individus s identifient au parti démocrate et plus la décision du président devrait être une menace identitaire envers le parti démocrate. Afin de conserver une intégrité identitaire, les individus peuvent mettre en place une stratégie défensive consistant à dénigrer le parti opposé (les républicains) et survaloriser les démocrates, autrement dit à polariser leur identification groupale. Dans le second cas, la perception de l incohérence cognitive d Obama devrait générer une dissonance vicariante (Monin, Norton, Cooper, & Hogg, 2004; Norton, Monin, Cooper, & Hogg, 2003). Autrement dit, la dissonance cognitive d autrui engendre chez des observateurs, s identifiant au même groupe que la cible, une dissonance vicariante. Dans ce cas, les individus ressentent des affects négatifs vicariants (inconfort vicariant) qui alertent les individus de changer d attitude afin de retrouver une consistance entre l observateur et la cible. Cette étude tente de montrer qu une décision incohérente de la part d un leader politique visà-vis son parti engendre différentes réactions selon la perception du contexte décisionnel. Dans les deux cas, il s agit de défendre l identité de la personne. En situation de libre-choix, les individus vont chercher à se défendre en protégeant leur identité de démocrate en blâmant le parti adverse (c est-àdire en polarisant leur position vis-à-vis des partis Démocrate et Républicains) tandis qu en condition de non-choix, les individus cherchent à diminuer l incohérence entre eux-mêmes et le leader politique (ici, Obama). Procédure Quatre-vingt-treize citoyens américains et étudiants en psychologie (44 hommes, M âge = 19,18 ans, σ âge = 1,14), à l Université de Californie à Santa Barbara en âge de voter, étaient conviés à participer à deux sessions espacées d une semaine l une de l autre. Trois autres participants ont été exclus de l analyse des données car ils n étaient pas citoyens américains. Les participants dans une phase pré-expérimentale répondaient à neuf items d identification au groupe des démocrates adaptés de Hogg, Sherman, Dierselhuis, Maitner et Moffitt (2007) et des items démographiques. Lors de la seconde session, ils lisaient un article indiquant une décision prise par le Président Barack Obama 1

2 librement ou forcée par les circonstances. Ensuite, ils répondaient à des échelles d affects vicariants et reportaient leur attitude et leur identification aux partis démocrate et républicain formant une échelle de polarisation. Résultats Inconfort vicariant et attitude. On observe un effet d interaction significatif entre l identification au parti démocrate et la variable libre-choix sur l inconfort vicariant, β = -.23, t(89) = -2.26, p =.026. En condition de non choix, plus les individus s identifient au parti démocrate et plus ils ressentent des affects d inconfort vicariant, β =.354, t(89) = 2.58, p =.011 ; contrairement à la condition choix où il n y a pas de relation entre ces deux variables, β = -.104, t(89) = -.70, p =.488. En outre, l inconfort vicariant prédit l attitude en condition choix, β = -.319, t(89) = -2.34, p =.022, et non choix, β = -.551, t(89) = -4.18, p <.001. Plus les individus ressentent un inconfort vicariant et plus ils sont d accord avec la décision d Obama. Cependant, l inconfort vicariant prédit un plus grand accord en condition choix comparativement à la condition non choix, β = -.185, t(89) = -1.95, p =.054. Autrement dit, les participants en condition non choix change plus d attitude qu en condition de choix. Polarisation. On constate que les participants en condition de libre-choix ne ressentent pas de dissonance vicariante, toutefois, ils mettent en place une stratégie afin de préserver leur identité de démocrate. Un effet d interaction légèrement significatif est observé sur la polarisation, β =.158, t(89) = 1.81, p =.07. L identification au parti démocrate prédit d autant plus le score de polarisation en condition de choix, β =.719, t(89) = 5.59, p <.001, comparativement à la condition non choix, β =.404, t(89) = 3.41, p =.001. Discussion conclusive Cette étude montre que la décision d un leader politique, tel que le président Obama, lorsqu elle s oppose à l idéologie du groupe d appartenance (inconsistance entre la décision et le parti politique) engendre des changements cognitifs. Dans les deux cas, il s agit de deux défenses identitaires avec des stratégies différentes. Si les personnes ne perçoivent pas d inconsistance chez la personne observée (condition choix), la décision prise provoque une stratégie défensive visant à blâmer le camp des républicains en polarisant leur opinion. La raison la plus vraisemblable est que cette décision provoque une menace dans l idéologie du parti et par conséquent à l identité de Démocrate. Si les personnes perçoivent une inconsistance cognitive chez la personne cible (ou dissonance cognitive), un éveil de la dissonance vicariante est ressenti ce qui force les individus à retrouver une consistance avec la personne cible en changeant d attitude. 2

3 Affirmation du Soi avec un faible soutien normatif : message de prévention à l abus d alcool chez les jeunes Afin de changer les comportements et ou les attitudes, on a cherché à prévenir les individus des dangers encourus. De manière irrationnelle, les personnes apprenant les effets sur la santé de leurs mauvaises habitudes (par exemple à boire ou à fumer) peuvent nier les conclusions du message. En informant qu un comportement est à risque pour la santé peut laisser suggérer que la personne est imprudente (Sherman & Cohen, 2006). Cette vision va à l encontre de la perception que les individus ont d eux-mêmes et fait reconnaitre qu ils se sont engagés dans des comportements inadaptés à leur désir de santé. Autrement dit, cette incohérence engendre une menace de l intégrité du Soi. Selon la théorie de l affirmation du Soi (Steele, 1999), les individus sont motivés à conserver une intégrité du Soi positive et cohérente. Par conséquent, les personnes sont amenées à nier les conclusions d un message afin de protéger leur intégrité du Soi. Une solution pour contourner ce mécanisme de défense est d affirmer le Soi (Sherman, Nelson, & Steele, 2000) par un élément important du Soi. Ainsi les personnes n ont plus besoin de recourir à un biais défensif, le déni (ex: nier les conclusions d un message). Les personnes en général surestiment les comportements des autres (ex: les jeunes surestiment le nombre de personnes en état d ivresse durant les soirées festives : perception d une norme à boire). Face à cette observation, des recherches ont cherché à supprimer cette fausseperception en utilisant les normes sociales. Cependant, les résultats sont quelques peu mitigés (Blanton, Köblitz, & McCaul, 2008). En informant que la majorité des pairs se comportent différemment de la personne, une incertitude du Soi peut être éveillée (Smith, Hogg, Martin, & Terry, 2007). Les personnes pensaient appartenir à un groupe dont elles étaient capables de prédire les comportements ; finalement, le message ne fait que souligner la déviance de leurs comportements par rapport à la majorité. Une étude montre que la procédure d affirmation du Soi, une fois encore, est capable de réduire l incertitude du Soi (De Cremer & Sedikides, 2005). Il a été observé que la procédure d affirmation du Soi permet de réduire à la fois la menace de l intégrité du Soi et l incertitude du Soi. Si le message de prévention à la santé menace l intégrité du Soi alors l affirmation du Soi restaure cette intégrité. Le biais défensif est diminué et, par conséquent, facilite l acceptation des conclusions du message. Si à cela s ajoute une incertitude du Soi en apprenant que le comportement dévie de la norme, l affirmation devrait réduire cette incertitude. Autrement dit, se sentant moins incertains de leur identité, les participants pourraient répondre avec une identité de buveur. Cette identité favorisant à son tour le biais défensif. Cette recherche vise à mieux comprendre les effets de l affirmation lorsque les sujets sont en situation à la fois de menace de leur intégrité du Soi et d incertitude du Soi. Il y a ici un dilemme à résoudre les deux à la fois : la résolution de l incertitude augmentant le biais défensif tandis que résoudre la menace de l intégrité le diminue. Etude 1 Méthode Population et procédure. 252 étudiants de différentes Universités françaises participaient volontairement à une étude de psychologie. Ils étaient conviés par de cliquer sur un lien internet pour participer. Ils étaient aléatoirement assignés à l une des quatre conditions expérimentales du plan factoriel 2 (étiquetage de la créativité vs. pas d étiquetage) 2 (faible soutien normatif : 17% des sujets vs. pas d information de la norme) intersujet. Les participants commençaient par remplir un test de personnalité. Ils recevaient ou non un feedback sur leur créativité (Aronson, Blanton, & Cooper, 1995) afin d affirmer le Soi par un attribut. Ensuite, les sujets lisaient un texte sur les méfaits des bitures express sur le cerveau. Au début de l article, ils lisaient la définition du «binge drinking» (en anglais) ou «biture express» (en français) consistant à absorber rapidement de grandes quantités d alcool en un temps limité afin d arriver très vite à un état d ébriété. Dans les pays occidentaux, c est une pratique que 17% des adolescents et des étudiants (les jeunes âgés entre 15 et 24 ans) ont déjà connu au moins une fois dans leur vie. En situation de non information normative, la dernière phrase n était pas mentionnée. Ensuite, ils répondaient à deux échelles d acceptation du message et leurs habitudes de consommation d alcool. 3

4 Résultat et discussion Tout d abord, les résultats montrent un effet des habitudes de consommation alcoolique dans toutes les conditions expérimentales. Plus les participants boivent et plus ils nient les conclusions du message, β = -.371, t(250) = -6.31, p <.001. Autre résultat, l analyse montre un effet d interaction entre la consommation d alcool, l affirmation du Soi et la norme sociale, β = -.133, t(244) = -1.95, p =.05. Des tests post hoc montrent, en condition sans information normative, que l étiquetage de la créativité diminue le biais défensif comparativement à la condition contrôle (c est-à-dire sans affirmation du Soi par l étiquetage de la créativité). En revanche, en condition de faible soutien normatif (17%), les conditions avec ou sans étiquetage de la créativité nient de la même manière les effets de l alcool sur le cerveau, β =.142, t(244) =.95, p =.34. Autrement dit, l affirmation du Soi par l étiquetage de la créativité n a eu un effet de réduction du biais défensif (déni) qu en situation où les personnes n avaient pas une connaissance formelle de la norme comportementale à boire. Etude 2 Selon Sherman et Cohen (2006), l affirmation du Soi a un effet que si l attribut ou la valeur à de l importance pour les sujets. Il subsiste un doute quant à l importance de la créativité. Pour cette raison, nous avons mené une seconde étude afin de répliquer la première en modifiant la procédure d affirmation du Soi. Nous avons opté pour l affirmation du Soi par une valeur (Sherman et al., 2000). En outre, notre recherche pose l hypothèse que l annonce de la déviance du comportement, pour les personnes qui boivent le plus, provoque une incertitude quant à son groupe d appartenance. Pour cette raison, dans cette seconde étude nous avons utilisé la procédure d affirmation du groupe. Cette méthode permet d affirmer, non pas le Soi personnel, mais le groupe (Soi collectif). En effet, affirmer les valeurs d un groupe dont on se sent incertain devrait augmenter davantage l incertitude, et, par conséquent, le déni. Méthode Population et procédure. 234 étudiants de différentes Universités françaises répondaient sur internet à cette étude. Tout d abord, ils remplissaient la procédure d affirmation du Soi. Ils listaient par ordre d importance dix valeurs et expliquaient en condition d affirmation du Soi pourquoi la première était importante dans leur vie en donnant un exemple dans la vie quotidienne. A l inverse en condition sans affirmation du Soi, ils expliquaient pourquoi la valeur classée en dernier ne leur servait pas en donnant un exemple. En condition d affirmation du groupe, de la même manière, ils classaient des valeurs par ordre d importance et justifiaient leur choix selon leurs amis. Ensuite tous les participants lisaient le même texte que dans la première étude sur le binge drinking. Ils apprenaient également au cours de cette lecture que 17% des jeunes avaient déjà expérimenté au moins une fois le binge drinking versus aucune information normative n était mentionnée. Ensuite, ils répondaient à deux échelles de type Likert sur l acceptation du message et sur leurs habitudes de consommation d alcool. Résultats et discussion On observe tout d abord un effet d interaction entre la consommation d alcool, les normes sociales et l affirmation de valeur, ΔR 2 =.03, ΔF (2, 202) = 4.21, p =.016. Afin de mieux comprendre cette interaction, des tests post hoc ont été réalisés. Sans affirmation du Soi, cette étude reproduisait le biais défensif face à un message menaçant. Plus les participants ont tendance à boire de l alcool, plus ils niaient les conclusions du message (sans affirmation normative, β = -.410, t(202) = -3.26, p =.001 et en condition 17%, β = -.522, t(202) = -4.90, p <.001). Tout comme dans la première étude, l affirmation du Soi en situation sans information normative supprimait le biais défensif, β = -.061, t(202) =.31, p =.75. Quelles que soient les habitudes de consommation d alcool, les participants acceptaient de la même manière les conclusions du message. En condition 17%, il subsiste toujours un biais défensif après affirmation du Soi, β = -.278, t(202) = -2.56, p =.011 et ne diffèrent pas de la condition sans affirmation du Soi, β = -.158, t(202) = -1.41, p =.161. L affirmation du groupe n a pas d incidence sur le biais défensif en condition sans information normative comparativement à la condition contrôle, β =.091, t(202) =.70, p =.48. Plus les participants ont l habitude de boire et moins ils acceptent les conclusions du message, β = -.550, t(202) = -3.60, p <.001. A l inverse l affirmation du groupe augmente le biais défensif en condition de faible normativité du binge drinking, β = -1,963, t(202) = -5.11, p <.001, comparativement à la condition sans affirmation, β =.932, t(202) = 3.54, p <.001. Ces résultats tendent à confirmer la première étude. L affirmation du Soi réduit la menace envers l intégrité du Soi en condition sans information normative (Sherman et al., 2000). Cette seconde étude apporte que l affirmation du groupe augmente le biais défensif. En effet affirmer un groupe dont on est incertain pourrait augmenter une incertitude. C est la raison pour laquelle 4

5 l affirmation du Soi ne serait pas en mesure de réduire le biais défensif en condition de faible soutien normatif. Conclusion Prises ensemble, ces deux études confirment que l affirmation du Soi réduit le biais défensif en condition sans information normative (Sherman & Cohen, 2006; Sherman et al., 2000). Cependant, ce biais défensif persiste à exister malgré la procédure d affirmation du Soi en condition de faible soutien normatif. Ce résultat suggère que l affirmation du Soi n est pas capable de résoudre à la fois la menace de l intégrité du Soi et l incertitude du Soi. Cette observation pourrait expliquer que les normes sociales n ont parfois pas d influence sur les comportements. Il est probable, mais de futures études sont nécessaires pour le démontrer, que les participants ont résolu l incertitude du Soi par l affirmation du Soi et l intégrité du Soi par le biais défensif. Bibliographie Aronson, J., Blanton, H., & Cooper, J. (1995). From dissonance to disidentification: Selectivity in the self-affirmation process. Journal of Personality and Social Psychology, 68(6), doi: // Blanton, H., Köblitz, A., & McCaul, K. D. (2008). Misperceptions about norm misperceptions : Descriptive, injunctive, and affective social norming efforts to change health behaviors. Social and Personality Psychology Compass, 3, doi: /j x De Cremer, D., & Sedikides, C. (2005). Self-uncertainty and responsiveness to procedural justice. Journal of Experimental Social Psychology, 41(2), doi: /j.jesp Hogg, M., Sherman, D., Dierselhuis, J., Maitner, A., & Moffitt, G. (2007). Uncertainty, entitativity, and group identification. Journal of Experimental Social Psychology, 43(1), doi: /j.jesp Jones, E. E., & Harris, V. A. (1967). The attribution of attitudes. Journal of Experimental Social Psychology, 3(1), doi: / (67) Monin, B., Norton, M. I., Cooper, J., & Hogg, M. A. (2004). Reacting to an assumed situation vs. conforming to an assumed reaction: the role of perceived speaker attitude in vicarious dissonance. Group Processes & Intergroup Relations, 7(3), doi: / Norton, M. I., Monin, B., Cooper, J., & Hogg, M. a. (2003). Vicarious dissonance: Attitude change from the inconsistency of others. Journal of Personality and Social Psychology, 85(1), doi: / Ross, L. (1977). The intuitive psychologist and his shortcomings: Distortions in the attribution process. In L. Berkowitz (Ed.), Advances in Experimental Social Psychology (Vol. 10, pp ). Academic Press. doi: /s (08) Sherman, D. K., & Cohen, G. L. (2006). The psychology of self-defense: Self-affirmation theory. In M. P. Zanna (Ed.), Advances in Experimental Social Psychology (Vol. 38, pp ). Academic Press. doi: /s (06)

6 Sherman, D. K., Nelson, L. D., & Steele, C. M. (2000). Do messages about health risks threaten the self? Increasing the acceptance of threatening health messages via self-affirmation. Personality and Social Psychology Bulletin, 26(9), doi: / Smith, J. R., Hogg, M. a, Martin, R., & Terry, D. J. (2007). Uncertainty and the influence of group norms in the attitude-behaviour relationship. The British Journal of Social Psychology, 46(4), doi: / x Steele, C. M. (1999). The psychology of self-affirmation: Sustaining the integrity of the self. In R. F. Baumeister (Ed.), The Self in Social Psychology (pp ). Psychology Press. 6

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