B. Économie Publique. Défaillances de marché. IV. Les biens publics. IV.1 Introduction et définitions

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "B. Économie Publique. Défaillances de marché. IV. Les biens publics. IV.1 Introduction et définitions"

Transcription

1 B. Économie Publique Défaillances de marché IV. Les biens publics IV.1 Introduction et définitions 1

2 Introduction Premier type de questions Quelle doit être le poids de l État dans l économie? Quels types de biens et services l État doit il fournir? Comment l État doit-il financer ses dépenses? Introduction (2) Deuxième type de questions Quels types de pouvoir l État doit-il avoir pour contraindre les comportements de ses citoyens? Comment le pouvoir de l État doit-il être réparti entre les divers niveaux (local, régional, national) Biens publics Définition : Un bien public est un bien ou un service qui est dans une certaine mesure : - Non rival : la consommation d une personne ne diminue pas la disponibilité du bien pour les autres consommateurs potentiels - Non exclusif : il est impossible (ou au moins difficile/coûteux) d interdire la consommation du bien à un consommateur non-payeur Exemples : feu d artifice, éclairage public, défense nationale, etc. 2

3 Biens publics / Biens privés Il y a un continuum de degrés dans les biens publics en fonction du degré de rivalité et du degré d exclusivité du bien. - On appelle bien-public pur un bien fortement non-rival et fortement non-exclusif. NB : C est l hypothèse que nous retiendrons par la suite. - On appelle bien privé pur un bien rival (une unité consommée réduit d autant la quantité de bien disponible pour les autres consommateurs) et exclusif (il est facile d exclure les consommateurs non-payeurs) Biens publics / Biens privés (2) - On appelle bien collectif (collective good ou club good) un bien non-rival mais exclusif Exemples : technologie protégée par brevet, télévision codée, route à péage, etc. - On appelle bien commun pur (pure common good) un bien rival mais non-exclusif Exemples : bancs des jardins publics, places de stationnement gratuites, etc. Biens publics / biens privés (3) Faible Non-rivalité Forte Forte Non-exclusivité Biens communs (Poissons dans l océan) Biens publics (Défense nationale) Faible Biens privés (Automobile) Biens collectifs (Télévision câblée) 3

4 Biens publics / services publics Parmi ces biens, lesquels sont des biens publics? - Police nationale - Éducation nationale - Routes nationales - Chauffage du hall de la Fnac - Système de sécurité sociale - Métro lyonnais - Entretien des places et jardins de Lyon - Chaînes de télévision : Antenne 2, TF1, C+ IV.2 Fonction de demande Rappel Demande de marché pour un bien privé Prix + Prix D 1 D 2 Q La demande de marché est la somme horizontale des demandes individuelle Q

5 Rappel Demande de marché pour un bien privé (2) 24 = Prix D = D 1 + D 2 = 9 Q = Q 1 + Q 2 La demande de marché est la somme horizontale des demandes individuelle 60 Demande de marché pour un bien public Prix 24 D 2 La courbe de demande pour un bien public est la somme verticale des courbes de demande individuelles Q 2 Prix 18 D Q 1 Demande de marché pour un bien public (2) Prix 42 D = D 1 + D 2 La courbe de demande pour un bien public est la somme verticale des courbes de demande individuelles Q 5

6 IV.3 Provision d un bien public par l État Provision d un bien public Un bien public doit être pris en charge par l État si et seulement si les bénéfices dégagés sont supérieurs aux coûts de production Avec : Bénéfices : Somme des prix de réserve de tous les agents (i.e. prix maximum qu ils seraient prêts à payer pour bénéficier du bien) Coûts : Somme des coûts explicites et implicites liés à la production du bien Provision d un bien public (2) Problème : Le plus souvent, le bien public proposé ne bénéficie pas à tous dans la même mesure. Certains agents n en bénéficient pas du tout (cf. éclairage public) Vision individualiste / communautariste : Idée : Le rôle de l État se borne à permettre l émergence du marché défaillant Bénéfices : Somme des prix de réserve de tous les agents qui désirent que le bien soit produit Coûts : Somme des coûts explicites et implicites liés à la production du bien 6

7 Provision d un bien public (3) Discussion de la vision individualiste / communautariste avec fiscalité centralisée : L évaluation des bénéfice dépend de la population concernée par le bien public Exemple : éclairage public dans une rue de quartier défavorisée / éclairage public dans une rue de quartier riche A coût identique, le bénéfice dépend de la structure de prix de réserve et donc de la structure de revenu Vision qui tend à justifier la concentration des dépenses publiques bénéficiant aux populations riches Provision d un bien public (4) Critique de la vision individualiste / communautariste (suite) : - Si tous les agents ne bénéficient pas du bien produit mais que tous en subissent le coût (fiscalité centralisée), l allocation du bien public n est pas Pareto optimale - Exemple : Les agents qui ne passent jamais dans le quartier en question ne tirent aucun bénéfice de son éclairage et voient donc leur utilité diminuer (financement par taxe ou baisse de dépenses publiques concurrentes) Provision d un bien public (5) Résolution de la défaillance de marché : - Taxation des agents en proportion de leur consentement à payer de sorte à ce que les recettes fiscales couvrent exactement les coûts. Taxe payée par chaque individu = son gain d utilité L État joue le rôle d intermédiaire permettant l apparition d un marché avec un profit nul (recettes = dépenses) 7

8 Provision d un bien public (6) Approche en termes de bien-être social Un bien public doit être pris en charge par l État si et seulement si la production du bien permet d augmenter le bien-être social FBS (avec éclairage public) > FBS (sans éclairage public) NB : Entrent dans la fonction de bien-être social non seulement l augmentation de bien-être individuel des populations concernées par le bien mais également les baisses de bien-être sociales induites sur les autres (augmentation de la taxation, baisse de dépenses publiques concurrentes ) 8

9 Avantage de l État dans la provision d un bien public Avantages Faible coût pour lever un impôt supplémentaire Limite les coûts de coordination (coordination forcée) Est parfois la seule solution possible Mais La centralisation des décisions ne peut pas s adapter à toutes les réalités de terrain La taxation obligatoire soulève de fortes oppositions Biens publics proposés par des institutions privées Nécessité de trouver un financement autre que par la taxation : Donations (ex. : fondations financées par des mécènes) Vente de produits dérivés (ex. : public ité sur les chaîne de télévision) Développement de nouveaux moyens permettant l exclusivité Ex. : Codage des chaînes de télévision. Contractualisation Régulation obligeant les acteurs privés à s engager par contrat Conception du contrat obligeant les agents à révéler leurs préférences IV.4 Un exemple 9

10 Michel, Gérard et les moules zébrées Michel et Gérard sont deux producteurs de moules zébrées sur le lac Cayuga Les moules zébrées ont besoin d eau riche en chlore. Le taux de chlore est insuffisant dans le lac Cayuga Un système de filtrage (prix=$1,000) permettrait d augmenter la teneur en chlore dans le lac. Comme le chlore se diffuse, le système entraînerait une hausse du taux de chlore sur l ensemble du lac. Michel a un revenu net d exploitation deux fois supérieur à Gérard Michel serait prêt à payer $800 pour augmenter la teneur en chlore de l eau et Gérard seulement $400 Michel, Gérard et les moules zébrées (2) Résultat : Défaillance de marché : il n est rationnel pour aucun des deux producteurs d investir dans le système de filtrage Cause : celui qui investit ne peut pas créer un marché pour l eau chlorée Non exclusivité Michel, Gérard et les moules zébrées (3) Pourtant : Gain total ($800+$400) supérieur à la dépense d investissement ($1000) Le partage est efficace Mais : Coûts de négociation Problème de passager clandestin (free riding) Réticence à partager l information entre concurrents 10

11 IV.5 Le financement d un bien public Un exemple Michel, Gérard et les moules zébrées (4) L État peut-il pallier la défaillance de marché par une taxation universelle acceptée démocratiquement? Non : seuls 2 agents économiques bénéficient de l investissement, la majorité refusera la taxe. L État peut-il pallier la défaillance de marché par une taxation forfaitaire ciblée sur Michel et Gérard et acceptée démocratiquement? Non : la taxe se monterait à $500 par personne : Gérard refusera une taxe supérieure à son prix de réserve. Une taxation uniforme peut entraîner l exclusion de projets économiquement efficaces Michel, Gérard et les moules zébrées (5) L État peut-il pallier la défaillance de marché par une taxation proportionnelle ciblée sur Michel et Gérard et acceptée démocratiquement? Oui : la taxe se monterait à $667 pour Michel et $333 pour Gérard. Pour les deux producteurs, cette taxe est inférieure au prix de réserve. Le surplus économique en serait augmenté : - Augmentation du surplus de Michel : $800 - $667 = $133 - Augmentation du surplus de Gérard : $400 - $333 = $67 - Augmentation du surplus total : $200 11

12 Michel, Gérard et les moules zébrées (6) La défaillance de marché peut-elle être résolue sans intervention de l État? Oui : Si les deux agents connaissent parfaitement l ensemble des surplus dégagés par l investissement. Ils peuvent alors s engager contractuellement et investir conjointement, par exemple, à proportion du gain final. Si aucun des deux ne connaît le surplus dégagé par l investissement pour l autre, ils ont intérêt à essayer de participer le moins possible à l investissement en sousdéclarant leur gain individuel. Problème de «Passager clandestin» IV.6 Dilemme du prisonnier et passager clandestin Dilemme du prisonnier Exemple : Reprenons l exemple de Michel et Gérard et des moules zébrées. Supposons maintenant que Michel et Gérard peuvent également investir dans un plus petit système de filtrage qui n apporte qu un surplus limité Coût : 200$ Bénéfice : 150$ pour Michel, 150$ pour Gérard Ils peuvent décider ou non d investir et partager les coûts s ils investissent à deux 12

13 Dilemme du prisonnier (2) L ensemble des choix de Michel et Gérard se représente comme suit : Michel Gérard Investit Investit M : +50 G : +50 N investit pas M : -50 G : +150 N investit pas M : +150 G : -50 M : 0 G : 0 Passager clandestin (1) Exemple 2 : Reprenons l exemple avec des hypothèses un peu différentes. Michel et Gérard peuvent obtenir les surplus suivants Coût : 200$ Bénéfice : 250$ pour Michel, 150$ pour Gérard Ils peuvent décider ou non d investir et partager les coûts s ils investissent à deux Passager clandestin (2) L ensemble des choix de Michel et Gérard se représente comme suit : Michel Gérard Investit Investit M : +150 G : +50 N investit pas M : +50 G : +150 N investit pas M : +250 G : -50 M : 0 G : 0 13

14 Passager clandestin (3) Exemple 3 : Supposons maintenant que Michel ne connaît pas le bénéfice que peut retirer Gérard Coût : 200$ Bénéfice : 250$ pour Michel, 250$ pour Gérard (inconnu de Michel) Ils peuvent décider ou non d investir et partager les coûts s ils investissent à deux Passager clandestin (4) L ensemble des choix de Michel et Gérard se représente comme suit : Michel Passager clandestin Gérard Investit Investit M : +150 G : +150 N investit pas M : +50 G : +250 N investit pas M : +250 G : +50 M : 0 G : 0 Passager clandestin (5) Exemple 4 : Supposons toujours que Michel ne connaît pas le bénéfice que peut retirer Gérard, et de plus qu il y ait deux niveaux d investissement possibles : Gros investissement (Coût : 1000$) Bénéfice : 900$ pour Michel, 700$ pour Gérard (connu ou inconnu de Michel) Petit investissement (Coût : 200$) Bénéfice : 210$ pour Michel, 210$ pour Gérard (inconnu de Michel) 14

15 Passager clandestin (6) Michel Gros investiss Petit t investiss N investit t pas Passager clandestin Gérard M Gros investiss t : +200 G : +200 Petit investiss t M : +110 G : +110 N investit pas M : -300 G : +700 M : +10 G : +210 M : +700 G : -300 M : +210 G : +10 M : 0 G : 0 Passager clandestin (6) Résultat : Sous investissement en bien public : Gros investissement Coût : 1000$ Gain total : = 1400$ Surplus = 400$ Petit investissement Coût : 200$ Gain total : = 420$ Surplus = 220$ 15

Livret 10. Mise à jour février 2008. Département Tertiaire

Livret 10. Mise à jour février 2008. Département Tertiaire Élaborer mon étude financière Livret 10 Calculer mon seuil de rentabilité Mise à jour février 2008 Département Tertiaire Avertissement au lecteur Le présent fascicule fait l'objet d'une protection relative

Plus en détail

Stratégie d assurance retraite

Stratégie d assurance retraite Stratégie d assurance retraite Département de Formation INDUSTRIELLE ALLIANCE Page 1 Table des matières : Stratégie d assurance retraite Introduction et situation actuelle page 3 Fiscalité de la police

Plus en détail

Programme «financement» - Partie I Données de cadrage

Programme «financement» - Partie I Données de cadrage Programme «financement» - Partie I Données de cadrage Indicateur n 4 : Évolution de la structure des recettes du régime général et des régimes d assurance sociale des administrations de sécurité sociale

Plus en détail

PARC DES EXPOSITIONS de la Porte de Versailles

PARC DES EXPOSITIONS de la Porte de Versailles PARC DES EXPOSITIONS de la Porte de Versailles I- LE PARC DES EXPOSITIONS AUJOURD HUI Bien positionné sur les classements internationaux, Paris est une destination phare du tourisme d affaires au niveau

Plus en détail

Avis légal. I 2 FISCALLIANCE 2011 L Incorporation des Courtiers Immobiliers du Québec

Avis légal. I 2 FISCALLIANCE 2011 L Incorporation des Courtiers Immobiliers du Québec Avis légal L incorporation des courtiers est un sujet très complexe, lequel ne saurait évidemment être traité en profondeur dans le présent document. Ce fascicule vise à sensibiliser les courtiers quant

Plus en détail

1 À noter... 3. 2 Demande de prêt REER... 3. 3 But du produit... 4. 4 Le produit en bref... 5. 5 Les principaux avantages... 6

1 À noter... 3. 2 Demande de prêt REER... 3. 3 But du produit... 4. 4 Le produit en bref... 5. 5 Les principaux avantages... 6 Table des matières 1 À noter... 3 2 Demande de prêt REER... 3 3 But du produit... 4 4 Le produit en bref... 5 5 Les principaux avantages... 6 6 Utilisation du prêt REER... 6 6.1 Taux d intérêt... 6 7 Modalités

Plus en détail

Chapitre 4 Quelles sont les principales défaillances du marché?

Chapitre 4 Quelles sont les principales défaillances du marché? CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 12 octobre 2014 à 18:25 Chapitre 4 Quelles sont les principales défaillances du marché? Introduction Dans la réalité les marchés peuvent être défaillants dans le

Plus en détail

ConneCtez-vous au soleil. au soleil

ConneCtez-vous au soleil. au soleil ConneCtez-vous au soleil ConneCtez-vous au soleil «L éclairage intérieur est un trait de caractère majeur de l ambiance d un bâtiment. Une lumière naturelle engendre une sensation de bien-être et de confort

Plus en détail

17/04/2014 LE PARTAGE DES REVENUS DE LA MUSIQUE ENREGISTREE VRAIS CHIFFRES ET CONTREVERITES

17/04/2014 LE PARTAGE DES REVENUS DE LA MUSIQUE ENREGISTREE VRAIS CHIFFRES ET CONTREVERITES 17/04/2014 LE PARTAGE DES REVENUS DE LA MUSIQUE ENREGISTREE VRAIS CHIFFRES ET CONTREVERITES Partage des revenus de la musique enregistrée : Les vrais chiffres Pour définir exactement la réalité du partage

Plus en détail

Les imperfections de concurrence dans l industrie bancaire : spécificités et conséquences

Les imperfections de concurrence dans l industrie bancaire : spécificités et conséquences Les imperfections de concurrence dans l industrie bancaire : spécificités et conséquences Entretiens Enseignants Entreprises Jean-Paul POLLIN 30 août 2012 Laboratoire d Economie d Orléans (LEO) 1 Plan

Plus en détail

N 377 ASSEMBLÉE NATIONALE PROPOSITION DE LOI

N 377 ASSEMBLÉE NATIONALE PROPOSITION DE LOI N 377 ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 QUATORZIÈME LÉGISLATURE Enregistré à la Présidence de l Assemblée nationale le 13 novembre 2012. PROPOSITION DE LOI relative à la création d un

Plus en détail

Assurance maladie publique et «Opting out» - Réflexions théoriques

Assurance maladie publique et «Opting out» - Réflexions théoriques Assurance maladie publique et «Opting out» - Réflexions théoriques Carine Franc CREGAS INSERM - U 537 Une définition de «l opting out» «to opt out» : choisir de ne pas participer ; [hopital, school] choisir

Plus en détail

Stock-Options. Mécanisme et Fiscalité QUILVEST FAMILY OFFICE

Stock-Options. Mécanisme et Fiscalité QUILVEST FAMILY OFFICE Mécanisme et Fiscalité QUILVEST FAMILY OFFICE Définition Les stock-options offrent à des salariés ou à des dirigeants la possibilité d acquérir à une échéance déterminée des actions de leur société à un

Plus en détail

Cours Fonctions de deux variables

Cours Fonctions de deux variables Cours Fonctions de deux variables par Pierre Veuillez 1 Support théorique 1.1 Représentation Plan et espace : Grâce à un repère cartésien ( ) O, i, j du plan, les couples (x, y) de R 2 peuvent être représenté

Plus en détail

IIème congrès du Réseau MONDER, 24-26 Novembre 2003. François MIRABEL * Jean-Christophe POUDOU * et Michel ROLAND

IIème congrès du Réseau MONDER, 24-26 Novembre 2003. François MIRABEL * Jean-Christophe POUDOU * et Michel ROLAND IIème congrès du Réseau MONDER, 24-26 Novembre 2003 François MIRABEL * Jean-Christophe POUDOU * et Michel ROLAND *CREDEN-LASER, Université Montpellier 1 GREEN, Université Laval, Québec Introduction Partout

Plus en détail

Réhabilitation de la Maison de Radio France LA MISE EN SECURITE INCENDIE DE LA MAISON DE RADIO FRANCE

Réhabilitation de la Maison de Radio France LA MISE EN SECURITE INCENDIE DE LA MAISON DE RADIO FRANCE Réhabilitation de la Maison de Radio France LA MISE EN SECURITE INCENDIE DE LA MAISON DE RADIO FRANCE ETUDE DE L EXISTANT CONSTRUCTION STRUCTURE (Références photos du chantier- 1960) LA GRANDE COURONNE

Plus en détail

CHAPITRE 1 : DE LA FONCTION DE DEMANDE DU CONSOMMATEUR À LA DEMANDE DE MARCHÉ

CHAPITRE 1 : DE LA FONCTION DE DEMANDE DU CONSOMMATEUR À LA DEMANDE DE MARCHÉ CHAPITRE : DE LA FONCTION DE DEMANDE DU CONSOMMATEUR À LA DEMANDE DE MARCHÉ..Introduction.2. Le point de départ de l analyse micro-économique du consommateur.3. La fonction de demande individuelle.4. Effets

Plus en détail

Incitants fiscaux à l épargne et piste d amélioration

Incitants fiscaux à l épargne et piste d amélioration Incitants fiscaux à l épargne et piste d amélioration Arnaud Marchand et Olivier Jérusalmy Réseau Financité L attirance des Belges pour le compte d épargne est loin d être fortuite. Deux facteurs principaux

Plus en détail

Économie de l environnement

Économie de l environnement on Économie de l environnement Cours donné à la Plateforme Environnement de l ENS Paris Patrice Dumas Ce cours a pour intitulé Économie de l environnement, il s agit d une introduction littéraire à l économie

Plus en détail

Master of Public Administration Fédéralisme et gouvernance multi-niveaux Eléments d analyse économique du fédéralisme

Master of Public Administration Fédéralisme et gouvernance multi-niveaux Eléments d analyse économique du fédéralisme Master of Public Administration Fédéralisme et gouvernance multi-niveaux Eléments d analyse économique du fédéralisme Nils.Soguel@idheap.unil.ch www.idheap.ch > finances publiques Permission to make digital

Plus en détail

Programme «financement» - Partie I Données de cadrage

Programme «financement» - Partie I Données de cadrage Programme «financement» - Partie I Données de cadrage Indicateur n 4 : Évolution de la structure des recettes du régime général et des régimes d assurances sociales des administrations de sécurité sociale

Plus en détail

Construire un tableau de bord par Marc Maisonneuve

Construire un tableau de bord par Marc Maisonneuve Construire un tableau de bord par Marc Maisonneuve Le tableau de bord On peut le définir comme la présentation synoptique d indicateurs relatifs au suivi d une bibliothèque, d un projet, d un service.

Plus en détail

Réorganisation des tranches de numéros commençant par 08 et des numéros courts

Réorganisation des tranches de numéros commençant par 08 et des numéros courts Juin 2013 Réorganisation des tranches de numéros commençant par 08 et des numéros courts Guide à l intention des opérateurs de communications électroniques et des éditeurs de services à valeur ajoutée

Plus en détail

Les régimes d avantages sociaux au Canada

Les régimes d avantages sociaux au Canada Les régimes d avantages sociaux au Canada Les Canadiens vivent de plus en plus longtemps et doivent plus que jamais faire face à leur responsabilité d épargner pour la retraite. Leur espérance de vie étant

Plus en détail

CHAPITRE IV Les externalités

CHAPITRE IV Les externalités CHAPITRE IV Les externalités 6 avril 2011 Une externalité désigne une situation où un agent économique influe indirectement sur la situation d autres agents, sans qu ils n aient été consultés et touchent

Plus en détail

Date d acquisition ou d établissement de la police. Traitement fiscal

Date d acquisition ou d établissement de la police. Traitement fiscal NOTES EXPLICATIVES CRITÈRE D EXONÉRATION DES POLICES D ASSURANCE-VIE LOI DE L IMPÔT SUR LE REVENU La Loi de l impôt sur le revenu (la Loi) prévoit des règles concernant l imposition du revenu gagné sur

Plus en détail

Les primes d assurances-maladie et accidents non obligatoires. La déduction est limitée au double de la prime moyenne cantonale, par tranche d âge;

Les primes d assurances-maladie et accidents non obligatoires. La déduction est limitée au double de la prime moyenne cantonale, par tranche d âge; Déductions de primes Les montants versés pour le 1 er pilier sont entièrement déductibles du revenu. Les montants versés pour le 2 ème pilier sont entièrement déductibles du revenu. Sont déduits du revenu:

Plus en détail

INFORMATION CONCERNANT VOTRE DECLARATION DES REVENUS DE 2013 FISCALITE DES PLUS OU MOINS-VALUES DE CESSIONS DE VALEURS MOBILIERES

INFORMATION CONCERNANT VOTRE DECLARATION DES REVENUS DE 2013 FISCALITE DES PLUS OU MOINS-VALUES DE CESSIONS DE VALEURS MOBILIERES INFORMATION CONCERNANT VOTRE DECLARATION DES REVENUS DE 2013 FISCALITE DES PLUS OU MOINS-VALUES DE CESSIONS DE VALEURS MOBILIERES La Loi de Finances pour 2014, publiée au Journal Officiel de la République

Plus en détail

LES MATINALES DU CRA

LES MATINALES DU CRA LES MATINALES DU CRA 11 MARS 2014 COMMENT OPTIMISER VOTRE REVENU DANS LE CADRE D UN LBO? Intervenant : Christelle POULIQUEN Avocat associé Société d avocats AFFIS 1 Rue de Villersexel 75007 PARIS Comment

Plus en détail

Mieux comprendre l assurance avec Generali

Mieux comprendre l assurance avec Generali Mieux comprendre l assurance avec Generali Prévoyance : mieux comprendre ce qu il se passe en cas d invalidité Dans une précédente parution, nous avons abordé le thème de la prévoyance individuelle en

Plus en détail

8. Exercice du Fonds. L année fiscale du Fonds se termine le 31 décembre de chaque année et n excédera pas 12 mois.

8. Exercice du Fonds. L année fiscale du Fonds se termine le 31 décembre de chaque année et n excédera pas 12 mois. Régime Nº d identification de la caisse ou de la credit union Folio AVENANT NOUVEAU FRV ONTARIO AVENANT À LA DÉCLARATION DE FIDUCIE DU FONDS DE REVENU DE RETRAITE DES CAISSES ET CREDIT UNIONS (FRR 1459)

Plus en détail

Le système de détection d intrusion

Le système de détection d intrusion .com Le système de détection d intrusion Protégez vos proches Sécurisez vos biens Gardez un oeil sur votre habitation La solution de sécurisation... pour votre habitat Une installation réalisée par un

Plus en détail

FctsAffines.nb 1. Mathématiques, 1-ère année Edition 2007-2008. Fonctions affines

FctsAffines.nb 1. Mathématiques, 1-ère année Edition 2007-2008. Fonctions affines FctsAffines.nb 1 Mathématiques, 1-ère année Edition 2007-2008 Fonctions affines Supports de cours de mathématiques de degré secondaire II, lien hpertete vers la page mère http://www.deleze.name/marcel/sec2/inde.html

Plus en détail

Stock-Options. Mécanisme et Fiscalité QUILVEST FAMILY OFFICE

Stock-Options. Mécanisme et Fiscalité QUILVEST FAMILY OFFICE Mécanisme et Fiscalité QUILVEST FAMILY OFFICE Définition Les stock-options offrent à des salariés ou à des dirigeants la possibilité d acquérir à une échéance déterminée des actions de leur société à un

Plus en détail

Objet : Question-Réponse relatif à la mise en œuvre de la journée de solidarité. Le Ministre de l emploi, du travail et de la cohésion sociale

Objet : Question-Réponse relatif à la mise en œuvre de la journée de solidarité. Le Ministre de l emploi, du travail et de la cohésion sociale Ministère de l emploi, du travail et de la cohésion sociale Le Ministre de l emploi, du travail et de la cohésion sociale Direction des relations du travail Sous-direction de la négociation collective

Plus en détail

Les prix modulés, Une proposition générale pour le fonctionnement des services publics

Les prix modulés, Une proposition générale pour le fonctionnement des services publics Les prix modulés, Une proposition générale pour le fonctionnement des services publics Yann Ollivier Résumé Un problème majeur des services publics est de concilier la justice sociale (facilité et égalité

Plus en détail

Chapitre 4 : cas Transversaux. Cas d Emprunts

Chapitre 4 : cas Transversaux. Cas d Emprunts Chapitre 4 : cas Transversaux Cas d Emprunts Échéanciers, capital restant dû, renégociation d un emprunt - Cas E1 Afin de financer l achat de son appartement, un particulier souscrit un prêt auprès de

Plus en détail

Stratégie de transfert du patrimoine de l entreprise

Stratégie de transfert du patrimoine de l entreprise Série Monarque de la Transamerica Guide du client Stratégie de transfert du patrimoine Série Monarque La logique à l appui de la solution Série Monarch Monarque Series La logique à l appui de la solution

Plus en détail

DAT FIDELITE. Ce mémo est mis à votre disposition pour reprendre de façon simple et transparente les principales caractéristiques de ce contrat.

DAT FIDELITE. Ce mémo est mis à votre disposition pour reprendre de façon simple et transparente les principales caractéristiques de ce contrat. DAT FIDELITE Ce mémo est mis à votre disposition pour reprendre de façon simple et transparente les principales caractéristiques de ce contrat. L'essentiel du DAT FIDELITE Le Dépôt à Terme (DAT) FIDELITE

Plus en détail

Guide d établissement des budgets des propositions soumises aux appels à projets de

Guide d établissement des budgets des propositions soumises aux appels à projets de Guide d établissement des budgets des propositions soumises aux appels à projets de l ANR 1. INTRODUCTION...3 2. PRINCIPES GENERAUX...4 2.1. Assiette et taux de l aide... 4 2.2. TVA... 5 2.3. Règles spécifiques

Plus en détail

Principes généraux de l imposition des contrats d assurance-vie au Canada

Principes généraux de l imposition des contrats d assurance-vie au Canada Principes généraux de l imposition des contrats d assurance-vie au Canada Janvier 2015 L assurance-vie joue un rôle de plus en plus important dans la planification financière en raison du patrimoine croissant

Plus en détail

MONTE-CARLO ROLEX MASTERS 11 19 AVRIL 2015. Conditions particulières consenties aux Clubs et Ecoles de Tennis

MONTE-CARLO ROLEX MASTERS 11 19 AVRIL 2015. Conditions particulières consenties aux Clubs et Ecoles de Tennis MONTE-CARLO ROLEX MASTERS 11 19 AVRIL 2015 Conditions particulières consenties aux Clubs et Ecoles de Tennis Ces conditions sont appliquées uniquement en réservation avant le premier jour du tournoi pour

Plus en détail

ACTUALITES FISCALES. Loi de finances 2014 : les censures du Conseil Constitutionnel

ACTUALITES FISCALES. Loi de finances 2014 : les censures du Conseil Constitutionnel ACTUALITES FISCALES Loi de finances 2014 : les censures du Conseil Constitutionnel Dans sa décision n 2013-685 DC du 29 décembre 2013, le Conseil Constitutionnel a censuré plusieurs mesures fiscales prévues

Plus en détail

RENOUVELLEMENT DES PERMISSIONS DE VOIRIE POUR LES RESEAUX DE TELECOMMUNICATION EXISTANTS

RENOUVELLEMENT DES PERMISSIONS DE VOIRIE POUR LES RESEAUX DE TELECOMMUNICATION EXISTANTS RENOUVELLEMENT DES PERMISSIONS DE VOIRIE POUR LES RESEAUX DE TELECOMMUNICATION EXISTANTS Note de préconisations aux maires de Saône et Loire Les permissions de voirie (PdV) répondent à des règles bien

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme

Plus en détail

3 e pilier, prévoyance privée. Assurance vie

3 e pilier, prévoyance privée. Assurance vie 3 e pilier, prévoyance privée Assurance vie La prévoyance privée est facultative. Elle complète les prestations des 1 er et 2 e piliers et comble les lacunes en matière de prévoyance individuelle. Table

Plus en détail

MANUEL D UTILISATION DU PLAN START-UP

MANUEL D UTILISATION DU PLAN START-UP MANUEL D UTILISATION DU PLAN START-UP MANUEL D UTILISATION DU PLAN START-UP Ce document a pour but de fournir des informations aux entrepreneurs, investisseurs et citoyens intéressés par le Plan Start-up.

Plus en détail

CONSOMMATION INTERTEMPORELLE & MARCHE FINANCIER. Epargne et emprunt Calcul actuariel

CONSOMMATION INTERTEMPORELLE & MARCHE FINANCIER. Epargne et emprunt Calcul actuariel CONSOMMATION INTERTEMPORELLE & MARCHE FINANCIER Epargne et emprunt Calcul actuariel Plan du cours Préambule : la contrainte budgétaire intertemporelle et le calcul actuariel I II III Demandes d épargne

Plus en détail

Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Conseillers/ères,

Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Conseillers/ères, Préavis No 12/2011 Demande de crédit pour la construction d un parking souterrain de 96 places et démolition des bâtiments ECA Nos 2774 et 2779 au lieu dit «Le Parc» avec aménagement d un terrain de sports

Plus en détail

P A P 1 D 1 -S 1 S 1 D 1

P A P 1 D 1 -S 1 S 1 D 1 Les instruments de la politique commerciale - tarifs: source de revenu et protection des industries nationales -pécifiques : montant fixe par unité de bien importé (exemple: 100 par voiture) -Ad-valorem:

Plus en détail

QUESTIONS FRÉQUEMMENT POSÉES CONCERNANT L'APPLICATION DES RÈGLES DE L'UE RELATIVES AUX ENTENTES DANS LE SECTEUR AUTOMOBILE

QUESTIONS FRÉQUEMMENT POSÉES CONCERNANT L'APPLICATION DES RÈGLES DE L'UE RELATIVES AUX ENTENTES DANS LE SECTEUR AUTOMOBILE COMMISSION EUROPÉENNE QUESTIONS FRÉQUEMMENT POSÉES CONCERNANT L'APPLICATION DES RÈGLES DE L'UE RELATIVES AUX ENTENTES DANS LE SECTEUR AUTOMOBILE 27 août 2012 Depuis l adoption du nouveau règlement d exemption

Plus en détail

Union des Métiers et des Industries de l Hôtellerie. Le règlement de Sécurité contre les risques d incendie. ERP et IGH de Type O

Union des Métiers et des Industries de l Hôtellerie. Le règlement de Sécurité contre les risques d incendie. ERP et IGH de Type O Union des Métiers et des Industries de l Hôtellerie JURIDIQUE Date : 31/01/2012 N : 04.12 Le règlement de Sécurité contre les risques d incendie ERP et IGH de Type O L arrêté du 25 octobre 2011 portant

Plus en détail

SINE QUA NON. Découverte et Prise en main du logiciel Utilisation de bases

SINE QUA NON. Découverte et Prise en main du logiciel Utilisation de bases SINE QUA NON Découverte et Prise en main du logiciel Utilisation de bases Sine qua non est un logiciel «traceur de courbes planes» mais il possède aussi bien d autres fonctionnalités que nous verrons tout

Plus en détail

Assurances collectives

Assurances collectives ?Votre guide de référence Assurances collectives samsongroupeconseil.com Votre partenaire de parcours Introduction Au printemps 2006, neuf syndicats d enseignement débutaient un processus de désaffiliation

Plus en détail

Planification financière personnalisée pour :

Planification financière personnalisée pour : Document 2.2 Planification financière personnalisée pour : Questionnaire n o 1 Profil de la situation financière personnelle et familiale Date : Lieu : Questionnaire n o 1 Profil de la situation personnelle

Plus en détail

Cahier du patrimoine. Le contrat TNS comprendre la Loi «Madelin» sous l angle «Retraite» Août 2013

Cahier du patrimoine. Le contrat TNS comprendre la Loi «Madelin» sous l angle «Retraite» Août 2013 Cahier du patrimoine Le contrat TNS comprendre la Loi «Madelin» sous l angle «Retraite» Août 2013 LE CONTRAT TNS COMPRENDRE LA LOI «MADELIN» 3 Introduction Les objectifs Votée le 11 février 1994, cette

Plus en détail

l assurance vie, les entreprises privées et les dividendes en capital

l assurance vie, les entreprises privées et les dividendes en capital Solutions de protection Tout sur l assurance vie, les entreprises privées et les dividendes en capital avec la Standard Life À l intention du représentant en assurance. Bonjour. La Loi de l impôt sur le

Plus en détail

Qui sont les migrants? Question 1. Qui sont les migrants?

Qui sont les migrants? Question 1. Qui sont les migrants? Question 1 Qu est-ce qu un immigré? Qu est-ce qu un réfugié? Question 3 Quel est le nombre de personnes qui quittent leur pays pour des raisons climatiques? -30 millions -1 million -250 millions Question

Plus en détail

COMPTES DE GROUPE Consolidation et présentation de participations

COMPTES DE GROUPE Consolidation et présentation de participations La nouvelle Swiss GAAP RPC 30 regroupe toutes les règles applicables aux comptes. Ce qui implique que toutes les autres Swiss GAAP RPC font référence aux comptes individuels. Quelles sont les questions

Plus en détail

En l absence d option pour le paiement en actions, l actionnaire recevra automatiquement le dividende qui lui revient en numéraire.

En l absence d option pour le paiement en actions, l actionnaire recevra automatiquement le dividende qui lui revient en numéraire. QUESTIONS-REPONSES PAIEMENT DU SOLDE DU DIVIDENDE 2014 OPTION POUR UN PAIEMENT EN ACTIONS TOTAL 1. QU EST-CE QUE LE PAIEMENT DU DIVIDENDE EN ACTIONS? Le dividende peut être payé sous deux formes : la plus

Plus en détail

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ------------------- Le Conseil des Ministres PLAN COMPTABLE DES COLLECTIVITES TERRITORIALES T - UEMOA - I - PRESENTATION DU PLAN COMPTABLE I.1 - Les classes

Plus en détail

La retraite en Suisse : le 2 ème pilier

La retraite en Suisse : le 2 ème pilier La retraite en Suisse : le 2 ème pilier Conférence du Vendredi 27 mars 2015 présentée par le Service Juridique du GTE Suzanne Ruiz-Berthet LA PLACE DU 2EME PILIER DANS LE SYSTÈME DE RETRAITE SUISSE 1 er

Plus en détail

LE GUIDE DE LA TRANSMISSION DE PATRIMOINE

LE GUIDE DE LA TRANSMISSION DE PATRIMOINE Jean-Marc AVELINE LE GUIDE DE LA TRANSMISSION DE PATRIMOINE Groupe Eyrolles, 2006 ISBN : 2-7081-3467-1 Chapitre 1 LES RELATIONS BANCAIRES : COMPTES, COFFRE, EMPRUNTS Le compte courant Les comptes courants

Plus en détail

Complément d information concernant la fiche de concordance

Complément d information concernant la fiche de concordance Sommaire SAMEDI 0 DÉCEMBRE 20 Vous trouverez dans ce dossier les documents correspondants à ce que nous allons travailler aujourd hui : La fiche de concordance pour le DAEU ; Page 2 Un rappel de cours

Plus en détail

CARACTÉRISTIQUES ET PARTICULARITÉS DES PRODUITS

CARACTÉRISTIQUES ET PARTICULARITÉS DES PRODUITS Caractéristiques Régulier privilégiée Capital-décès Uniforme Uniforme Uniforme Périodes de paiement des Payables annuellement, les Payables annuellement, les Primes nivelées, payables pendant 20 augmentent

Plus en détail

pays tributaires des exportations de minéraux

pays tributaires des exportations de minéraux La viabilité de la politique budgétaire dans les pays tributaires des exportations de minéraux Kirk Hamilton Groupe de recherche sur l économie du développement Banque mondiale Séminaire de haut niveau

Plus en détail

APPLICATION POUR FRANCHISÉ

APPLICATION POUR FRANCHISÉ APPLICATION POUR FRANCHISÉ Ce formulaire a pour but de fournir l information nécessaire afin de permettre à notre équipe de gestion de déterminer si vous répondez aux critères établis pour devenir un franchisé.

Plus en détail

Ministère de l emploi, de la cohésion sociale et du logement. Ministère de la santé et des solidarités

Ministère de l emploi, de la cohésion sociale et du logement. Ministère de la santé et des solidarités Ministère de l emploi, de la cohésion sociale et du logement Ministère de la santé et des solidarités Direction générale du travail Bureau RT3 - Durée et Revenus du Travail Section participation financière

Plus en détail

Audit financier & budgétaire de la Ville de Clamart

Audit financier & budgétaire de la Ville de Clamart Audit financier & budgétaire de la Ville de Clamart Ville de Clamart PARTENAIRES Finances Locales Avril 2015 Ville de Clamart 1 Présentation de PARTENAIRES Finances Locales PARTENAIRES Finances Locales

Plus en détail

4795-00F-MAR15. Brochure de produit

4795-00F-MAR15. Brochure de produit 4795-00F-MAR15 Brochure de produit ParPlus et ParPlus Junior Assomption Vie, une des rares compagnies mutuelles d assurance vie au Canada, est fière d offrir ses plus récents produits d assurance vie entière

Plus en détail

SAUVEGARDE DES PERSONNES ET LUTTE CONTRE L INCENDIE DANS LES BATIMENTS D HABITATION DE LA 3ème FAMILLE INC/HAB COL 3/1986-2

SAUVEGARDE DES PERSONNES ET LUTTE CONTRE L INCENDIE DANS LES BATIMENTS D HABITATION DE LA 3ème FAMILLE INC/HAB COL 3/1986-2 1. CLASSEMENT ET GENERALITES : 1.1. Classement Sont classées dans la 3ème famille les habitations collectives dont le plancher bas du logement le plus haut est situé à 28 mètres au plus au-dessus du sol

Plus en détail

UNE GAMME COMPLÈTE DE SOLUTIONS DE Vidéo-surveillance à déploiement rapide

UNE GAMME COMPLÈTE DE SOLUTIONS DE Vidéo-surveillance à déploiement rapide UNE GAMME COMPLÈTE DE SOLUTIONS DE Vidéo-surveillance à déploiement rapide utilisant les meilleures technologies opérationnelles. BESOIN DE RENSEIGNEMENTS, APPELEZ-NOUS AU : 0 805 011 114 Numéro vert.

Plus en détail

OPÉRATIONS DE CESSION

OPÉRATIONS DE CESSION OPÉRATIONS DE CESSION Anticipation des difficultés de mise en œuvre de la norme IFRS 5 «Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées» Paris le 23/09/2014 Sandra Dujardin Antoine

Plus en détail

Copropriété & accessibilité

Copropriété & accessibilité Note technique Copropriété & accessibilité Résumé de la législation relative aux travaux d accessibilité des BHC (Bâtiments d Habitation Collectifs) existants Les copropriétés relèvent de la réglementation

Plus en détail

Chapitre 5. Équilibre concurrentiel et bien-être

Chapitre 5. Équilibre concurrentiel et bien-être Chapitre 5 Équilibre concurrentiel et bien-être Microéconomie III 5 1 5.1 Qu est-ce qu un équilibre souhaitable socialement? E cacité versus équité Que nous permet de dire la science économique sur l e

Plus en détail

LA FISCALITE DES SUCCESSIONS

LA FISCALITE DES SUCCESSIONS LA FISCALITE DES SUCCESSIONS La succession est assujettie à une fiscalité et peut générer des droits de succession. Les droits de succession sont calculés sur l actif net recueilli par chaque héritier

Plus en détail

PROGRAMME INTERNATIONAL POUR LE SUIVI DES ACQUIS DES ÉLÈVES QUESTIONS ET RÉPONSES DE L ÉVALUATION PISA 2012 DE LA CULTURE FINANCIÈRE

PROGRAMME INTERNATIONAL POUR LE SUIVI DES ACQUIS DES ÉLÈVES QUESTIONS ET RÉPONSES DE L ÉVALUATION PISA 2012 DE LA CULTURE FINANCIÈRE PROGRAMME INTERNATIONAL POUR LE SUIVI DES ACQUIS DES ÉLÈVES QUESTIONS ET RÉPONSES DE L ÉVALUATION PISA 2012 DE LA CULTURE FINANCIÈRE TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION... 3 QUESTION NIVEAU 1: FACTURE... 4

Plus en détail

Projet de loi RSA et politiques d insertion Observations et propositions d amendements de l Uniopss

Projet de loi RSA et politiques d insertion Observations et propositions d amendements de l Uniopss Projet de loi RSA et politiques d insertion Observations et propositions d amendements de l Uniopss Modalités d attribution des droits connexes au RSA Instaurer une automaticité de fait et non de droit

Plus en détail

Espace Babylone. Au cœur de Paris, un lieu pour. Formation Comité de direction Conseil Assemblée Conférence Réunion. 91, Rue de Sèvres, 75006 Paris

Espace Babylone. Au cœur de Paris, un lieu pour. Formation Comité de direction Conseil Assemblée Conférence Réunion. 91, Rue de Sèvres, 75006 Paris Espace Babylone Au cœur de Paris, un lieu pour Formation Comité de direction Conseil Assemblée Conférence Réunion 91, Rue de Sèvres, 75006 Paris Réservations Les demandes de disponibilité de salles peuvent

Plus en détail

Edition 2015. Nomenclatures d activités et de produits françaises NAF rév. 2 - CPF rév. 2.1 Section J Division 60

Edition 2015. Nomenclatures d activités et de produits françaises NAF rév. 2 - CPF rév. 2.1 Section J Division 60 Edition 2015 Nomenclatures d activités et de produits françaises NAF rév. 2 - CPF rév. 2.1 Section J Division 60 60 PROGRAMMATION ET DIFFUSION Cette division comprend les activités d édition de chaines

Plus en détail

151-155 RUE DE BERCY PARIS 12 e

151-155 RUE DE BERCY PARIS 12 e 151-155 RUE DE BERCY PARIS 12 e WWW.VIVACITY-PARIS.FR DOCUMENT CONFIDENTIEL - NE PAS DIFFUSER - PERSPECTIVE NON CONTRACTUELLE SOMMAIRE 1 PRÉSENTATION p.3 2 SITUATION & ACCÈS p.6 SURFACES 3p.10 4 PLANS

Plus en détail

ENQUÊTE SUR LE COMMERCE D'ESPÈCES SAUVAGES SUR L'INTERNET

ENQUÊTE SUR LE COMMERCE D'ESPÈCES SAUVAGES SUR L'INTERNET 1 ENQUÊTE SUR LE COMMERCE D'ESPÈCES SAUVAGES SUR L'INTERNET Introduction L Internet a révolutionné notre façon d échanger des idées, des informations et des marchandises. Tout naturellement, cette technique

Plus en détail

Continuité et dérivabilité d une fonction

Continuité et dérivabilité d une fonction DERNIÈRE IMPRESSIN LE 7 novembre 014 à 10:3 Continuité et dérivabilité d une fonction Table des matières 1 Continuité d une fonction 1.1 Limite finie en un point.......................... 1. Continuité

Plus en détail

Contrats d assurance vie avec droits acquis

Contrats d assurance vie avec droits acquis Contrats d assurance vie avec droits acquis Introduction Le budget fédéral de novembre 1981 proposait des modifications fondamentales à l égard du traitement fiscal avantageux accordé aux contrats d assurance

Plus en détail

la Contribution Climat Energie

la Contribution Climat Energie Paris le 05/09/2009 la Contribution Climat Energie 1. Quelle assiette aura la CCE? a. Assiette : La CCE serait une contribution additionnelle aux taxes intérieures (TIPP, TICGN, TICC), assise sur l ensemble

Plus en détail

Chapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme

Chapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme Chapitre 3 Quelques fonctions usuelles 1 Fonctions logarithme et eponentielle 1.1 La fonction logarithme Définition 1.1 La fonction 7! 1/ est continue sur ]0, +1[. Elle admet donc des primitives sur cet

Plus en détail

RÉPONSE DU CONSEIL D'ETAT à l interpellation Amélie Cherbuin Comment soutenir nos ressortissants américains?

RÉPONSE DU CONSEIL D'ETAT à l interpellation Amélie Cherbuin Comment soutenir nos ressortissants américains? AOÛT 2014 13_INT_190 RÉPONSE DU CONSEIL D'ETAT à l interpellation Amélie Cherbuin Comment soutenir nos ressortissants américains? Rappel de l'interpellation Suite aux accords Foreign Account Tax Compliance

Plus en détail

TAXES & PARTICIPATIONS : quelques outils à la disposition des communes

TAXES & PARTICIPATIONS : quelques outils à la disposition des communes TAXES & PARTICIPATIONS : quelques outils à la disposition des communes La loi n 2000-1028 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbain, dite «loi SRU», avait instauré une participation

Plus en détail

SECURITE - Quelques règles - Ce document est vivant, chacun peut proposer des améliorations en accord avec le Road Marshal. Doc001-3A Page 1/16

SECURITE - Quelques règles - Ce document est vivant, chacun peut proposer des améliorations en accord avec le Road Marshal. Doc001-3A Page 1/16 SECURITE - Quelques règles - Ce document est vivant, chacun peut proposer des améliorations en accord avec le Road Marshal. Doc001-3A Page 1/16 La rubrique des Safety Officers Les signes à connaître Le

Plus en détail

Les indices à surplus constant

Les indices à surplus constant Les indices à surplus constant Une tentative de généralisation des indices à utilité constante On cherche ici en s inspirant des indices à utilité constante à définir un indice de prix de référence adapté

Plus en détail

Gestion de vos adhésions en ligne

Gestion de vos adhésions en ligne Au service des associations et des clubs Gestion de vos adhésions en ligne Lancez votre campagne d adhésions et gérez le suivi sereinement Au service des associations et des clubs Le site MyGaloo.fr est

Plus en détail

PAIEMENT DU DIVIDENDE 2014 OPTION POUR LE PAIEMENT EN ACTIONS DANONE. 1. Qu est-ce que le paiement du dividende en actions?

PAIEMENT DU DIVIDENDE 2014 OPTION POUR LE PAIEMENT EN ACTIONS DANONE. 1. Qu est-ce que le paiement du dividende en actions? QUESTIONS-REPONSES PAIEMENT DU DIVIDENDE 2014 OPTION POUR LE PAIEMENT EN ACTIONS DANONE 1. Qu est-ce que le paiement du dividende en actions? Le dividende peut être payé sous plusieurs formes : la plus

Plus en détail

L essentiel sur L ASSURANCE VIE. Fonds en euros. Fiscalité. Unités de compte

L essentiel sur L ASSURANCE VIE. Fonds en euros. Fiscalité. Unités de compte L ASSURANCE VIE L essentiel sur Fiscalité Fonds en euros Unités de compte Qu est ce que c est? Un produit d épargne à moyen et long terme L assurance vie sert à épargner et faire fructifier son capital,

Plus en détail

Notice d accessibilité des personnes handicapées aux établissements recevant du public et aux installations ouvertes au public (E.R.P. et I.O.P.

Notice d accessibilité des personnes handicapées aux établissements recevant du public et aux installations ouvertes au public (E.R.P. et I.O.P. Notice d accessibilité des personnes handicapées aux établissements recevant du public et aux installations ouvertes au public (E.R.P. et I.O.P.) ----------------- Accessibilité Avril 2009 (d'autres types

Plus en détail

Ressources APIE. La comptabilisation des actifs immatériels : enjeux et applications. immatériel. Pour comprendre. En bref

Ressources APIE. La comptabilisation des actifs immatériels : enjeux et applications. immatériel. Pour comprendre. En bref Ressources de l immatériel APIE Agence du patrimoine immatériel de l état La comptabilisation des actifs immatériels : enjeux et applications En bref L État est riche d un patrimoine immatériel inestimable.

Plus en détail

Appareils de transport mécanique 07 (ascenseur, escalier ou trottoir roulants)

Appareils de transport mécanique 07 (ascenseur, escalier ou trottoir roulants) transport mécanique 07 - Respecte les normes du Code de construction du Québec- Chapitre 1, Bâtiment et Code national du bâtiment-canada 1995 (modifié) - Résulte du vécu des personnes ayant une déficience

Plus en détail

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part Eercices Alternatifs Une fonction continue mais dérivable nulle part c 22 Frédéric Le Rou (copleft LDL : Licence pour Documents Libres). Sources et figures: applications-continues-non-derivables/. Version

Plus en détail

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part Eercices Alternatifs Une fonction continue mais dérivable nulle part c 22 Frédéric Le Rou (copyleft LDL : Licence pour Documents Libres). Sources et figures: applications-continues-non-derivables/. Version

Plus en détail

NOTE SUR L APPLICATION DE LA TAXE DE SEJOUR AU REEL ET LES DIFFICULTES LIEES A L INTERPRETATION DU BAREME Mise à jour 15 avril 2008

NOTE SUR L APPLICATION DE LA TAXE DE SEJOUR AU REEL ET LES DIFFICULTES LIEES A L INTERPRETATION DU BAREME Mise à jour 15 avril 2008 NOTE SUR L APPLICATION DE LA TAXE DE SEJOUR AU REEL ET LES DIFFICULTES LIEES A L INTERPRETATION DU BAREME Mise à jour 15 avril 2008 Note réalisée par le Comité Départemental du Tourisme à l attention des

Plus en détail

Institut Informatique de gestion. Communication en situation de crise

Institut Informatique de gestion. Communication en situation de crise Institut Informatique de gestion Communication en situation de crise 1 Contexte Je ne suis pas un professionnel de la communication Méthode empirique, basée sur l(es) expérience(s) Je suis actif dans un

Plus en détail