Profil socio-économique de la province de Luxembourg

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1 idelux_broch_partie 2-OK 14/11/06 11:25 Page 19 partie 2 Profil socio-économique de la province de Luxembourg Contexte régional Contexte provincial

2 idelux_broch_partie 2-OK 14/11/06 11:25 Page 20 Contexte régional A La province de Luxembourg au sein de l Europe du nord-ouest 20 (ource : Idelux) La province de Luxembourg, une des dix provinces belges, est située à l'extrême sud du pays. De façon plus large, elle se trouve au cœur d'un vaste ensemble européen et est en quelque sorte une porte d'entrée pour la région wallonne et la Belgique sur les pays voisins que sont le Grand-Duché de Luxembourg, l'allemagne et la France. La province de Luxembourg possède en effet 120 km de frontières avec le Grand- Duché de Luxembourg et 110 km avec la France. Au-delà de cet aspect, la province est localisée au cœur des principaux flux de marchandises, bassins de consommation et bassins de production de l'europe de l'ouest. La densité de ses réseaux de transport et leur taux de congestion relativement faible lui garantit une large accessibilité des différents marchés. Cette position stratégique lui confère, au sein de la Grande Région*, un rôle d'interface permettant à certains pôles luxembourgeois et au-delà, wallons, de capter les retombées socio-économiques induites par l'accroissement des échanges au cœur d'un espace dénommé «Centre des capitales». * La Grande Région est une aire de coopération interétatique (accord franco-germano-luxembourgeois de 1980) et interrégionale (Déclaration de Mondorf de 1995). Elle réunit la arre, la Rhénanie-Palatinat, la Lorraine, le Grand-Duché de Luxembourg, la Wallonie, la Communauté française de Belgique et la Communauté germanophone de Belgique.

3 idelux_broch_partie 2-OK 14/11/06 11:25 Page 21 A La province de Luxembourg au cœur des activités économiques Légende En Europe du nord-ouest, la majeure partie de la population et des activités se concentre dans cet espace dénommé «Centre des capitales» qui forme un croissant de régions urbaines partant du nord de l'italie, se poursuivant dans le sud de l'allemagne, pour rejoindre la Rhur, la Randstad et le nord de la Belgique, englobant Bruxelles, Paris à l'ouest, et passant par Londres. Cette réalité, encore appelée «Blue Banana», concentre les PIB par habitant les plus élevés d'europe. Megalopolis «Blue banana» «High-Tech» belt «Underdevelopment Curtain» Lisbon Dublin Copenhagen London Amsterdam Berlin Brussels Paris Luxemburg Prague Vienne Milan Barcelona Rome Au niveau européen, les trois régions qui occupaient la tête du classement des PIB régionaux par habitant étaient, en 2002 : Londres, Bruxelles- Capitale et le Grand-Duché de Luxembourg. Bien que la province de Luxembourg se situe un peu en retrait en termes de PIB par rapport à la moyenne européenne, elle appartient à une région forte d'europe, faisant preuve d'un potentiel de développement non négligeable! c PIB par habitant en fonction de la moyenne européenne % 350 (ource : Idelux) % 234% 213% 114% 103% 100% 96% 92% 87% 83% 82% 75% (ource : Eurostat, 2002) 1 - Londres (315%) 2 - Bruxelles-Capitale (234%) 3 - Grand-Duché de Luxembourg (213%) 4 - Brabant wallon (114%) 5 - arre (103%) 6 - Europe (100%) 7 - Rhénanie-Palatinat (96%) 8 - Lorraine (92%) 9 - Province de Liège (87%) 10 - Province de Luxembourg (83%) 11 - Province de Namur (82%) 12 - Province de Hainaut (75%) 21 A Des axes de communication favorisant les échanges La structure spatiale de l'europe du nord-ouest, où émerge la Grande Région comme espace intermédiaire en regard du «Centre des capitales», confère au sud-est de la Wallonie - et particulièrement à la province - un rôle d'interface sur de grands courants d'échanges matérialisés par le concept d'«eurocorridor». Dans la province de Luxembourg, le projet de structure spatiale pour la Wallonie met en évidence les moyens de communication physiques qui font partie du concept d'«eurocorridor» et par où transite une partie importante des flux d'échanges : l'autoroute E411 et la N4, les lignes de chemin de fer Bruxelles-Luxembourg et Athus-Meuse auxquelles on peut ajouter l'e25 et la ligne ferroviaire Liège-Luxembourg. Plusieurs pôles fort bien reliés aux axes de communication sont capables de capter les retombées socioéconomiques induites par l'accroissement des échanges : il s'agit de Marche, Vielsalm, Bastogne, Bertrix, Libramont, Neufchâteau, Arlon, Athus et Virton.

4 idelux_broch_partie 2-OK 14/11/06 11:25 Page 22 A Des axes de communication comme moteur du développement socio-économique de la province de Luxembourg 22 Les axes de communication majeurs cités ci-avant jouent un rôle primordial dans le développement socio-économique de la province. En effet, l'amélioration des infrastructures (notamment l'achèvement des autoroutes), combinée au développement économique du Grand-Duché de Luxembourg ainsi qu'à l'équipement industriel et artisanal de la province, explique la très forte croissance démographique que connaît la province de Luxembourg depuis les années 80 ( habitants entre 1980 et 2006, soit une augmentation de 15,5 %). Ces atouts ont permis à de nombreux habitants, d'une part de trouver plus facilement un emploi sur le territoire provincial ou chez les voisins luxembourgeois, et d'autre part d'avoir un accès plus aisé aux différents pôles d'emplois, qu'ils soient ou non situés sur l'un de ces deux territoires. Ceci a pour conséquence une évolution favorable des revenus, mais aussi un rajeunissement démographique remarqué depuis les années 80 suite à une forte augmentation de la natalité. A titre de comparaison, on dénombre actuellement 32,9 % de moins de 25 ans en province de Luxembourg pour un rapport de 30,7 % en Région wallonne. De même, le solde naturel (naissances - décès) est de entre 1990 et 2005 et le solde migratoire (arrivées - sorties) est de pour cette même période. A L impact du développement économique du voisin luxembourgeois Le développement économique du Grand-Duché de Luxembourg, et le fort impact qu'il a sur les pays voisins en termes d'attractivité de main-d'œuvre, est également l'une des explications du taux de demande d emploi, assez faible en comparaison avec les moyennes des autres provinces wallonnes, et ce principalement pour les arrondissements situés les plus au sud de la province (11,4 % en province de Luxembourg pour 18 % en Wallonie). Cela explique aussi les indicateurs favorables relatifs au marché du travail tout autant que l'apparition de communes plus résidentielles. C'est ainsi que personnes actives résidant sur le territoire provincial traversent quotidiennement la frontière pour aller travailler au Grand-Duché de Luxembourg alors qu'elles n'étaient que à le faire en Au total sur la province, c'est donc un actif sur quatre qui va travailler chez le voisin luxembourgeois. Dans certaines communes du sud, ce phénomène s'applique à plus de la moitié de la population active. On constate également que de plus en plus de frontaliers grand-ducaux proviennent des autres provinces wallonnes (Namur et Liège principalement) ou résident en province de Luxembourg mais n en sont pas natifs et s y sont installés récemment pour se rapprocher de leur lieu de travail. L'ensemble de ces éléments est illustré par les cartes qui suivent : elles représentent et comparent les communes au moyen notamment d indicateurs démographiques, de niveau de vie et de demande d emploi.

5 idelux_broch_partie 2-OK 14/11/06 11:25 Page 23 Contexte régional A Un important développement économique entamé dans les années 60 Ramener la bonne santé socio-économique de notre province à la seule présence du voisin luxembourgeois serait cependant quelque peu réducteur. En effet, en plus du réseau de communication complet et performant (voir supra), la province de Luxembourg a elle-même connu un développement économique important entamé dans les années 60 et poursuivi par la suite avec l'implantation de grandes industries (L'Oréal, Ferrero, Glaverbel, Federal Mogul, Exxon Mobil, Burgo Ardennes, panolux, IBV, Fruytier, Ter Beke, aint-gobain ) sans oublier le développement d'entreprises locales qui ont connu une remarquable expansion. Ce dynamisme a permis une réorganisation de la structure économique provinciale, fortement basée dans le passé sur la sidérurgie et l'agriculture. Les crises que celles-ci ont connues ont bouleversé le paysage économique provincial : le caractère agricole de la province a en effet perdu de son importance et l'industrie est passée d'une monoactivité sidérurgique à une structure plus diversifiée, basée sur les moteurs cités précédemment. Le secteur industriel reste cependant sous-représenté en comparaison avec d'autres régions de Wallonie. Il recèle d'ailleurs une certaine fragilité puisqu'il est organisé autour de quelques grandes sociétés, avec un grand nombre de très petites entreprises et un manque flagrant d'établissements moyens (50 à 100 personnes). Enfin, le développement du secteur tertiaire, tout d'abord public, puis privé, montre clairement que la province de Luxembourg est passée d'une économie basée fortement sur le primaire à une économie de services, en particulier des services aux entreprises. La remarquable évolution de l'emploi salarié, passé de postes de travail en 1980 à en 2004, soit une augmentation de emplois (+ 43 %), illustre bien le propos. Avec près de 80 % de l emploi salarié total, le secteur tertiaire est fortement représenté dans la province. 23 en bref... La province de Luxembourg, c est : habitants une superficie de km 2 44 communes dont 6 de + de habitants demandeurs d emploi (= 11,4 %) frontaliers un PIB équivalent à 83 % de la moyenne européenne postes de travail salarié indépendants exploitations agricoles ha de superficie forestière

6 idelux_broch_partie 2-OK 14/11/06 11:25 Page 24 A Un climat social favorable Malgré ce développement économique et l'arrivée des grandes entreprises déjà évoqués, la province de Luxembourg a su préserver un climat social serein, accompagné de ce qu'on a appelé le «consensus luxembourgeois». 24 Pour illustrer ces propos, citons comme exemple l'existence d'un «Pacte de solidarité pour le Luxembourg», conclu en novembre 1997 entre les partenaires sociaux de la province, sous la présidence du Gouverneur. Ce pacte concrétise la volonté des partenaires sociaux d'œuvrer au développement économique et social dans un esprit d'ouverture et de dialogue. Citons encore la participation des partenaires sociaux à l'élaboration d'une vision partagée du développement de la province (Luxembourg 2010) ou encore aux tables-rondes réunies lorsqu'un problème socio-économique survient. Les sources statistiques sont peu nombreuses pour quantifier précisément ce contexte mais les données publiées en la matière attestent de cet excellent climat social. En effet, citons le faible taux d'absentéisme pour cause de maladie en province de Luxembourg (4 % - source : D WORX, 2005) en comparaison aux provinces voisines (Liège : 5,5 %, Namur : 7,4 %, Hainaut : 6,1 %) ou encore le faible nombre de journées de grève recensées par l'in. Notons que ces données correspondent à des chiffres absolus non pondérés avec le nombre d emplois effectifs de chacune des provinces. cclimat social Nombres de journées de grève par an (2002) (ource : IN, 2002) Taux d'absentéisme (maladie) c c 5,51 % 7,38 % 4,03 % 6,13 % 4,12 % (ource : D WORX, 2005) 1 - Province de Liège ( ,51 %) 2 - Province de Namur (245-7,38 %) 3 - Province de Luxembourg (532-4,03 %) 4 - Province de Hainaut ( ,13 %) 5 - Brabant wallon ( ,12 %)

7 idelux_broch_partie 2-OK 14/11/06 11:25 Page 25 Contexte régional A Un cadre de vie remarquable Outre le développement économique de ces dernières décennies, la province de Luxembourg a su conserver un cadre de vie exceptionnel et mérite amplement son qualificatif de «verte province». 47 % de la superficie totale sont boisés, 41 % sont composés de prés ou de terres agricoles diverses et 2,5 % seulement sont composés de parcelles bâties. Par ailleurs, on trouve sur la province de Luxembourg 79 sites Natura 2000 pour km 2 (soit 25 % de son territoire). mais à proximité des grandes villes grâce au réseau de communication. Forte de ses richesses naturelles, la «verte province» est également une destination de vacances très prisée, proposant de multiples activités sportives et de loisirs et bénéficiant de plusieurs équipements touristiques importants (Houtopia, Euro pace Center, Archéoscope de Bouillon, Chlorophylle, villages de vacances ). 25 Cette qualité de vie incite de plus en plus de gens à venir s y installer pour se rapprocher du lieu de travail pour certains d'entre eux (frontaliers), bénéficiant ainsi du calme et de la tranquillité d'une zone rurale La province offre également de nombreux évènements socioculturels comme le Juillet musical, la Fête des artistes de Chassepierre, les festivals de jazz ce qui permet de lui octroyer le label de «terre de festivals».

8 idelux_broch_partie 2-OK 14/11/06 11:25 Page 26 Contexte provincial Carte administrative E25 N4 N30 E411 N89 E25 N89 N85 E N4 N83 N87 N88 La province de Luxembourg occupe 14 % du territoire belge. Elle est composée administrativement de cinq arrondissements (Arlon, Bastogne, Marche-en-Famenne, Neufchâteau et Virton) et de 44 communes. Elle est traversée par les axes de communication majeurs que sont la E411, reliant Luxembourg à Bruxelles, ou encore la E25 et la N4, qui relient Arlon à Liège en passant par Bastogne. oulignons également la grande accessibilité au niveau ferroviaire grâce aux lignes Bruxelles- Luxembourg, Athus-Meuse et Liège-Luxembourg. Les pages qui suivent présentent, au moyen d'une série d'indicateurs cartographiés, la province et ses sous-régions en faisant ressortir les disparités existantes.

9 idelux_broch_partie 2-OK 14/11/06 11:25 Page 27 Évolution démographique entre 1990 et 2006 Population totale au 01/01/ Évolution (%) (ource : IN, 2006) Au 1 er janvier 2006, la province de Luxembourg dénombre habitants. Les six communes les plus peuplées sont Arlon, Marche-en-Famenne, Bastogne, Aubange, Virton et Durbuy, comptant chacune plus de habitants. Avec une augmentation de habitants en une quinzaine d'années, la province de Luxembourg se situe bien au dessus des moyennes régionale et nationale (12 % de progression contre 5,3 % en région wallonne et 5,7 % en Belgique). Au sein de la province, les évolutions sont très hétérogènes. Dans les communes situées à proximité des axes de communication majeurs et le long de la frontière luxembourgeoise, la population connaît une forte croissance. A l'inverse, le nombre d'habitants du sud-ouest semble stagner, voire diminuer. Les communes qui connaissent les progressions relatives les plus spectaculaires depuis 1990 sont Attert (43,9 %), Etalle (38,2 %) et Habay (26,6 %). Population au Evolution 01/01/ % Belgique ,7 % Wallonie ,3 % Provinces Luxembourg ,0 % Namur ,9 % Liège ,2 % Hainaut ,9 % Brabant wallon ,2 %

10 idelux_broch_partie 2-OK 14/11/06 11:25 Page 28 Part des moins de 25 ans dans la population totale au 01/01/2005 DURBUY EREZEE MANHAY HOTTON VIELALM RENDEUX MARCHE-EN-FAMENNE GOUVY NAOGNE LA ROCHE-EN-ARDENNE HOUFFALIZE TENNEVILLE WELLIN DAVERDIE TELLIN LIBIN AINT-HUBERT AINTE-ODE BERTOGNE BATOGNE Part des < 25 ans (%) LIBRAMONT-CHEVIGNY VAUX-UR-URE PALIEUL FAUVILLER BOUILLON BERTRIX NEUFCHATEAU HERBEUMONT LEGLIE MARTELANGE FLORENVILLE CHINY TINTIGNY HABAY ETALLE ATTERT ARLON (ource : IN, 2005) MEIX-DEVANT-VIRTON VIRTON AINT-LEGER MUON MEANCY AUBANGE ROUVROY La population de la province de Luxembourg est relativement jeune. En effet, la part des moins de 25 ans est de 32,9 % pour 30,7 % en Wallonie et 29,4 % en Belgique. Les communes hébergeant une forte proportion de jeunes (< 25 ans) sont situées à proximité des axes de communication majeurs. Ce phénomène s'explique en partie par l'arrivée sur ces communes de jeunes actifs, notamment frontaliers, dans les tranches d'âge les plus fertiles. Les soldes naturels (naissances-décès) y sont d'ailleurs généralement élevés depuis plusieurs années. Citons à titre d'exemple Attert, Bastogne, Etalle, Fauvillers, Habay, Hotton et Vaux-sur-ûre, où la proportion de jeunes dépasse 35 % ans Belgique 29,4 % Wallonie 30,7 % Provinces Luxembourg 32,9 % Namur 31,3 % Liège 30,0 % Hainaut 30,2 % Brabant wallon 31,8 %

11 idelux_broch_partie 2-OK 14/11/06 11:25 Page 29 Part des plus de 65 ans dans la population totale au 01/01/2005 Contexte provincial Part des > 65 ans (%) (ource : IN, 2005) La province de Luxembourg dénombre proportionnellement moins de personnes âgées que le reste du pays ; la part des plus de 65 ans est de 16,1 % pour 16,8 % en région wallonne et 17,1 % en Belgique. On trouve les communes hébergeant une forte proportion de personnes âgées dans le sud-ouest de la province ainsi qu'au nord. Parmi celles-ci, notons les communes de Bouillon, Chiny, Daverdisse, Florenville, Herbeumont, La Roche et Rendeux, dont la proportion des personnes âgées dépasse les 19 %. 65 ans et + Belgique 17,1 % Wallonie 16,8 % Provinces Luxembourg 16,1 % Namur 16,4 % Liège 17,3 % Hainaut 17,0 % Brabant wallon 15,2 %

12 idelux_broch_partie 2-OK 14/11/06 11:25 Page 30 Taux de demande d emploi au 30/06/2006 Taux de demande d emploi (%) ,6-8 (ource : Le Forem, 2006) En province de Luxembourg, le taux de demande d'emploi (11,4 %) est inférieur au taux wallon moyen (18 %). Hormis le Brabant wallon, les autres provinces se situent entre 15 et 20 %. Parmi les demandeurs d'emploi recensés en province de Luxembourg, ont moins de 30 ans, ont un diplôme de l'enseignement supérieur et sont à la recherche d'un emploi depuis moins de six mois. Des disparités importantes sont constatées entre les différentes communes : l'arrondissement de Marche-en-Famenne et les communes situées au sud-ouest de la province enregistrent les taux les plus élevés de demande d'emploi. Les communes à la frontière grand-ducale et le long des axes routiers ont des taux sensiblement plus bas. Cela atteste de l'influence de l'économie grand-ducale sur le profil socio-économique de la province et montre que si seul l'extrême sud était concerné il y a quelques années encore, cet effet bénéfique se propage maintenant vers le centre de la province. Demandeurs d emploi Taux de DE Wallonie ,0 % Provinces Luxembourg ,4 % Namur ,5 % Liège ,7 % Hainaut ,9 % Brabant wallon ,4 %

13 idelux_broch_partie 2-OK 14/11/06 11:25 Page 31 Frontaliers belges travaillant au Grand-Duché de Luxembourg au 31/03/2005 Contexte provincial 48 DURBUY 1.1 % 22 EREZEE 1.8 % 47 MANHAY RENDEUX MARCHE-EN-FAMENNE 2.1 % 96 LA ROCHE-EN-ARDENNE % HOUFFALIZE NAOGNE 13.7 % 2.5 % 115 TENNEVILLE % 15 TELLIN 287 WELLIN BERTOGNE 1.2 % 2.8 % % AINT-HUBERT % AINTE-ODE % BATOGNE DAVERDIE % LIBIN 1.6 % 60 BOUILLON 103 PALIEUL 5.3 % 17 HOTTON 475 LIBRAMONT-CHEVIGNY 472 VAUX-UR-URE BERTRIX NEUFCHATEAU 228 FLORENVILLE 348 CHINY 0.7 % 394 TINTIGNY 1213 HABAY 900 ETALLE 3.3 % 291 FAUVILLER 1059 ATTERT 4994 ARLON AINT-LEGER MEANCY 193 MEIX-DEVANT-VIRTON 42.9 % 57.5 % 17.4 % VIRTON 742 AUBANGE MUON 20.2 % 42.4 % 50.0 % 155 ROUVROY 274 VIELALM 8.4 % 430 GOUVY 2.0 % 21.4 % 10.2 % 22.4 % 4.7 % 35.3 % 6.3 % 13.4 % LEGLIE MARTELANGE % 44.8 % 2.6 % HERBEUMONT 10.4 % 10.4 % 16.9 % 25.9 % 18.2 % 37.2 % 36.4 % 54.2 % 43.1 % Frontaliers/Pop. active (%) (ources : IG et IWEP, 2005 Calculs : A. TIBEAR - Cellule EURE de l ADEM) 31 L'impact de l'économie luxembourgeoise sur la province de Luxembourg est très important : 21 % de la population active de la province travaille quotidiennement au Grand-Duché de Luxembourg. Parmi les travailleurs frontaliers belges ( au 31 mars 2005), la majorité réside en province de Luxembourg (23 423). i on observe leur répartition au sein de la province, on constate l'existence de «bandeaux verticaux» là où un pourcentage similaire de travailleurs frontaliers par commune est observé. Dans les communes les plus proches du Grand-Duché de Luxembourg, près d'un actif sur deux passe quotidiennement la frontière. Ces communes constituent le premier bandeau. Vient ensuite le second bandeau où plus d'un actif sur quatre travaille au Grand-Duché de Luxembourg ; il s'agit des communes situées le long de la N4 et de la E411, principalement jusque Léglise. Cela montre l'importance de l'évolution du phénomène frontalier du sud vers le nord et son impact sur le coût de l'immobilier. Notons également que les frontaliers habitant en province de Luxembourg représentent 74,9 % de l'ensemble des frontaliers belges vers le Grand-Duché de Luxembourg. Ce taux était de 86,5 % en Evolution de 90 à 05 Province Lxbg Belgique Part prov. Lxbg/Belgique 86,5 % 74,9 % -

14 idelux_broch_partie 2-OK 14/11/06 11:25 Page 32 Niveau de vie : revenu moyen par déclarant (revenu 2003 exercice 2004) Revenu moyen annuel ( ) (ource : IN, 2003) Le revenu moyen par déclarant en province de Luxembourg s'élève à alors que la moyenne nationale est de Il existe de grands écarts entre les différentes communes de la province : les communes du sud-est, proches du Grand-Duché de Luxembourg, jouissent d'un niveau de vie élevé, supérieur à la moyenne nationale (plus de ) alors que l'arrondissement de Marche-en-Famenne connaît un niveau de vie moindre ( en moyenne). La notion de «revenu net imposable», utilisée pour la présente représentation cartographique, comprend les revenus des frontaliers travaillant au Grand-Duché de Luxembourg. Ceux-ci exercent une influence sur le revenu moyen, principalement dans les communes du sud, plus grandes pourvoyeuses de frontaliers Belgique Wallonie Provinces Luxembourg Namur Liège Hainaut Brabant wallon

15 idelux_broch_partie 2-OK 14/11/06 11:25 Page 33 Niveau de vie : coût de l immobilier (prix moyen des terrains au m 2 en 2004) Contexte provincial Prix des terrains au m 2 ( ) (ource : tadim, 2004) Le coût de l'immobilier est sans surprise bien plus élevé au sud-est de la province, à proximité du Grand-Duché de Luxembourg. Les communes d'arlon, Attert, Aubange, Habay, Messancy et aint-léger connaissent, par exemple, les coûts immobiliers les plus élevés de la province. Le prix des terrains à bâtir y est généralement supérieur à 50 /m 2 et le prix moyen d'une maison peut même y approcher voire dépasser , selon les données de tadim (ociété d étude et de conseil en matière immobilière).

16 idelux_broch_partie 2-OK 14/11/06 11:25 Page 34 Évolution de l emploi salarié entre 1990 et 2003 ituation au 31/12/ Évolution (%) , (ource : ON, 2003) L a province de Luxembourg comptait salariés au 31 décembre 2003, ce qui représente une augmentation de emplois entre 1990 et 2003, soit 23,6 %. En comparaison, les évolutions relatives sont de 11,9 % en Wallonie et 12 % en Belgique. La carte présente les pôles d'emploi les plus importants que sont Arlon, Marche-en-Famenne, Bastogne, Libramont et Virton. Les Communes connaissant les évolutions les plus remarquables sont Bastogne, Vaux-sur-ûre, Durbuy, Marche-en-Famenne, Bertrix ou encore Libramont. Notons toutefois les plus grosses pertes d'emplois salariés dans le sud (aint-léger, Meix-devant-Virton) ainsi qu'à Tellin et Bertogne. PROVINCE DE LUXEMBOURG c Répartition par secteur d activités (79 %) Le secteur des services en détail Les graphiques illustrent parfaitement l'importance du secteur tertiaire pour l'économie de la province (79 %).

17 idelux_broch_partie 2-OK 14/11/06 11:25 Page 35 Parcs d activités économiques gérés par Idelux Contexte provincial DURBUY Barvaux Melreux Vaux-Chavanne Burtonville VIELALM Wex La Pirire Marloie II Gare Marloie I Gerny NAOGNE HOTTON ON EREZEE RENDEUX Vecmont Briscol Dochamps LA ROCHE EN- ARDENNE A TENNEVILLE E MANHAY HOUFFALIZE Rencheux GOUVY chmiede Wellin Warempage Tellin WELLIN TELLIN AINT-HUBERT aint-hubert BERTOGNE Euro pace Center DAVERDIE Le Cerisier LIBIN Recogne LIBRAMONT AINTE-ODE Villeroux Nives Bastogne II Bastogne I BATOGNE Légende Flohimont VAUX-UR-URE UR Parc d'activités économiques (PAE) PALIEUL Les Corettes BERTRIX aupont emel Ardenne Logistics FAUVILLER Centre d'entreprises Halls relais BOUILLON NEUFCHATEAU EA LEGLIE MARTE- HERBEUMONT LANGE A 35 HABAY ATTERT FLORENVILLE CHINY Florenville Les Coeuvins ARLON Arlon centre TINTIGNY Le Haut du ud ETALLE choppach Weyler terpenich Aye MARCHE-EN- FAMENNE MEIX-DEVANT- VIRTON Latour ROUVROY R VIRTON Ethe T-LEGER AUBANGE Aubange MUON MEANCY Messancy ATHU PED Les 2 Luxembourg Depuis plus de 40 ans, Idelux a pour mission de doter son territoire d'action de zones d'activités économiques équipées, en vue de permettre à des entreprises de s'y implanter et de s'y développer, créant de la sorte emploi et valeur ajoutée. Ces zones d'activités économiques n'ont pas été implantées au hasard. La volonté a été - et est toujours - de greffer les principales zones aux différents pôles urbains de la province : Athus/Aubange, Bastogne, Bertrix, Libramont, Marche-en-Famenne, Messancy, Neufchâteau, Vielsalm, Virton. C'est à ces endroits que l'on trouve aujourd'hui les parcs d'activités de taille importante et les entreprises exogènes (américaines, italiennes, flamandes...) que l'intercommunale a incité à venir s installer en province de Luxembourg. A côté de cette première catégorie de zones, Idelux a été attentif au développement endogène en déployant un maillage de zones plus petites, réparties à travers le territoire, où les entreprises locales peuvent trouver des espaces adaptés à leurs besoins. A ce jour, la Division du Développement économique d Idelux gère 43 zones. Elles groupent près de 400 entreprises et représentent approximativement emplois.

18 idelux_broch_partie 2-OK 14/11/06 11:25 Page 36 La gestion des déchets Localisation des parcs à conteneurs Total déchets (tonnes) 36 Parcs à conteneurs Communes associées Usine CET classe 3 CET classe Hall de tri tation de transfert (ource : Idelux, 2005) en bref communes ; 52 parcs à conteneurs ; 2 halls de tri conditionnement de déchets recyclables issus des parcs à conteneurs et de déchets industriels banals ; 2 centres de tri/compostage de déchets ménagers ; 2 centres d enfouissement technique (classes 2 et 3) ; 1 centre d enfouissement technique (classe 3) ; bulles à verre ; îlots de tri d emballages recyclables dans les écoles ; 2 plates-formes de tri/recyclage des déchets inertes. Tonnes Quantité valorisable Quantité non valorisable Tonnes c Evolution des quantités récoltées dans les parcs c Evolution des déchets ménagers récoltés en porte à porte Déchets ménagers récoltés en porte à porte

19 idelux_broch_partie 2-OK 14/11/06 11:25 Page 37 La gestion des déchets Collecte des déchets Contexte provincial WAIME BUTGENBACH MALMEDY TAVELOT TOUMONT BULLINGEN DURBUY AMEL TROI-PONT LIERNEUX EREZEE MANHAY ANKT VITH VIELALM HOTTO N Rép MARCHE-EN-FAMENNE RENDEUX GOUVY BURG-REULAND LA ROCHE-EN-ARDENNE HOUFFALIZE NAOGNE Répartition des déchets Parcs à conteneurs Porte à porte TENNEVILLE TELLIN BERTOGNE WELLIN AINT-HUBERT AINTE-ODE BATOGNE Total déchets (tonnes) DAVERDIE LIBIN LIBRAMONT-CHEVIGNY VAUX-UR-URE Total PALIEUL FAUVILLER BERTRIX 1 MARTELANGE LEGLI E BOUILLON NEUFCHATEAU HERBEUMONT ATTERT FLORENVILLE HABAY CHINY 4 TINTIGNY ARLON ETALLE MEIX-DEVANT-VIRTO N (ource : Idelux, 2005) 3 AINT-LEGER MEANCY VIRTON 2 MUON AUBANGE 1 ROUVROY D' un point de vue général, le tonnage de déchets collectés est proportionnel à la population de chaque commune. Il est influencé par le secteur touristique, très important dans certaines d entre elles. Les graphiques en «secteur» démontrent bien l'importance des parcs à conteneurs. Les taux de captage enregistrés dans les parcs (en couleur verte) dépassent systématiquement 50 % du tonnage global collecté dans chaque commune, ce qui est très encourageant. 37

20 idelux_broch_partie 2-OK 14/11/06 11:25 Page 38 La valorisation de l eau Un approvisionnement sécurisé Légende Réservoirs principaux Adductions existantes Adductions en projet Centres de production 1 Barrage de Nisramont ( m 3 /jour) 2 Chassepierre (6 000 m 3 /jour) 3 Bras-Recogne (5 000 m 3 /jour) 4 Latour (4 000 m 3 /jour) 5 Aubange (4 000 m 3 /jour) 6 Arlon (4 000 m 3 /jour) 2 6 (ource : AIVE, 2005) 4 5 Les communes du nord et du centre de la province ne disposent pas de ressources souterraines importantes. La sécurisation de ces communes est assurée par le barrage de Nisramont. Quatre centres de production importants sont implantés dans l'aquifère du sud-luxembourg, dont celui de Chassepierre qui sécurise le Centre-Ardennes. Les centres de production sont progressivement reliés entre eux par des adductions de sécurisation permettant de faire face aux besoins liés au développement socio-économique.

21 idelux_broch_partie 2-OK 14/11/06 11:26 Page 39 La valorisation de l eau L assainissement des eaux usées urbaines résiduaires Contexte provincial tations d épuration Existantes (66) En construction (4) Au programme (29) 39 Les 66 stations d'épuration existantes assurent l'assainissement collectif de plus de 66 % des eaux usées urbaines résiduaires. Au terme de la réalisation du programme en cours d'étude, ce taux atteindra 87 %. c Assainissement collectif Le coût de fonctionnement de ces ouvrages était de pour l'année 2005, soit 24 par équivalent-habitant. en bref stations d'épuration ( EH) 35 stations de relevage 180 km de collecteurs 26 millions de m 3 d'eaux usées épurées en 2005 Autonome ( EH - 14 %) Collectif en construction ( EH - 7 %) Collectif au programme après 2009 ( EH - 11 %) Collectif au programme ( EH - 11 %) Collectif existant ( EH - 57 %)

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