Thème 3 Risque infectieux et protection de l organisme. Chapitre 2 La réponse immunitaire. I) Quelles sont les premières réactions de l organisme
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- Pascale Breton
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1 Thème 3 Risque infectieux et protection de l organisme Chapitre 2 La réponse immunitaire Bactéries, virus et autres microorganismes de l environnement pénètrent à tout moment dans notre corps, le plus souvent, sans que l on s en aperçoive. Le système immunitaire met en place des défenses efficaces qui permettent de maintenir notre organisme en bonne santé. Problématique générale : Comment l organisme réagit-il à la présence d éléments étrangers? I) Quelles sont les premières réactions de l organisme Situation : La contamination de l organisme par tout élément étranger provoque rapidement la mise en place de mécanismes de défense. Pb : Quelles sont les premières réactions de l organisme? Activité n 1 : Premières réactions Capacités visées : - S informer à partir de photos - S informer à partir de textes - Communiquer sous forme de texte et de schéma Consigne : 1) Quelles différences observe-t-on entre les analyses de sang d un individu malade et d un individu en bonne santé?(doc. 5 p. 131) Le sang de l individu malade contient plus de leucocytes et plus de lymphocytes que le sang sain. 2) Observe un frottis sanguin au microscope et retrouve les différentes cellules sanguines : les hématies (globules rouges) et les leucocytes (lymphocytes et phagocytes). (Doc. 4 p. 131) voir photo 3) A partir de la description de la phagocytose, retrouve l ordre chronologique des schémas ci-dessous et légende-les. (Docs p. 132) La phagocytose dans l ordre. D : Phagocyte avant action ; A : Le phagocyte englobe la bactérie. D A C B
2 BILAN : Lorsqu un organisme étranger entre dans notre corps, celui-ci reconnaît qu il est étranger et met en place des réactions de défense, grâce au système immunitaire*. La phagocytose* est une réaction rapide, mise en jeu par certains leucocytes* (les phagocytes*), qui suffit généralement à stopper l infection. système immunitaire* : ensemble des cellules qui permet de produire une réponse spécifique et adaptée à l invasion d organisme pathogènes. leucocytes* (= globules blancs) : une catégorie de cellules sanguines présente également dans certains organes. phagocytes* : catégorie de leucocytes capables de phagocytose. II) Que se passe-t-il si la phagocytose ne suffit pas? Pb : Que se passe-t-il si la phagocytose ne suffit pas? Activité n 2 : Action des lymphocytes (activité Aude Frisch) Consigne : Capacités visées : - S informer à partir de divers documents - Communiquer sous forme de tableau et de texte. Lorsque la phagocytose ne suffit pas à stopper l infection, une autre réaction, faisant intervenir certains lymphocytes, va se mettre en place Cherchez comment en étudiant les documents des pages 134 et 135. Correction : 1. Doc 1, comparez les données concernant Marc et Rémy en complétant le tableau suivant : MARC REMY Est-il souvent malade? non oui Ses lymphocytes B fonctionnent-ils correctement? oui non Trouve-t-on des anticorps dans son sang, après contamination par le virus de l hépatite B? Est-il séropositif pour l hépatite B? oui non 2. D après les indications trouvées, indiquez ce qui se passe normalement dans le corps d un individu (qui n a pas la maladie de Burton), lorsqu il est contaminé par un micro-organisme. oui non
3 Normalement, lorsqu un microorganisme portant des antigènes (molécules reconnues étrangères) entre dans le corps, les lymphocytes B produisent des anticorps (molécules) contre cet antigène. L individu est dit «séropositif» pour cet antigène. 3. Le mot «séropositif» s emploie-t-il toujours pour parler d un individu porteur du virus du SIDA? Expliquez dans quel cas on l utilise. Non, le terme séropositif ne s emploient pas que pour le VIH, mais dès que le sang contient des anticorps contre un antigène. 4. Pourquoi nos ganglions gonflent-ils lorsqu on est infecté? Lorsque les lymphocytes B ont reconnu un antigène, ils se multiplient dans les ganglions lymphatiques, ce qui les fait gonfler. 5. Pour ne pas confondre les anticorps et les antigènes, voici un tableau récapitulatif : Anticorps Antigène Echelle? (atome, molécule, cellule, organe?) molécule molécule Origine? (d où vient-il?) produit par les lymphocytes B élément étranger porté ou produit par un micro-organisme Nous avons donc compris que nos lymphocytes B produisent des anticorps lorsqu ils ont rencontré des molécules étrangères (antigènes). Mais quel est le rôle de ces anticorps? 6. Montrez, après analyse de l expérience 3 p 135, qu un anticorps est spécifique d un antigène, c'està-dire qu un anticorps ne sera pas efficace contre n importe quel antigène. On prélève à un cobaye A, guéri de la diphtérie du sérum contenant des anticorps anti-diphtériques. Le cobaye B reçoit une injection de ce sérum, puis une injection de toxines diphtériques. Ce cobaye survit. On en déduit donc que le sérum contenant les anticorps anti-diphtériques protège le cobaye contre des toxines diphtériques. Le cobaye C reçoit ce sérum puis une injection de toxines tétaniques et il meurt. Le sérum contenant les anticorps anti-diphtériques est donc inefficace contre les toxines tétaniques. Un anticorps est donc spécifique d un antigène, c'est-à-dire qu il ne sera efficace que contre un antigène précis. 7. Sur la maquette du document 6, de quelle couleur est l anticorps? (aidez-vous du doc 7). De quelle couleur est l antigène? Doc. 6 : L anticorps vert, l antigène est rouge. Doc. 7 : L anticorps est bleu, l antigène est jaune. 8. Lorsque vous pensez être capables d expliquer comment agissent les anticorps, réalisez un schéma ci-dessous, puis demandez au professeur l autorisation d aller vérifier votre hypothèse en utilisant le logiciel proposé. BILAN : Lorsque la phagocytose* n a pas stoppé l infection, d autres leucocytes* interviennent : ce sont les lymphocytes* qui se multiplient rapidement dans certains organes, comme les ganglions lymphatiques. Les lymphocytes B reconnaissent les antigènes* portés par les micro-organismes et sécrètent dans le sang des anticorps* spécifiques qui se fixent aux antigènes grâce à leur site de fixation complémentaire. Le complexe antigène-anticorps neutralise le micro-organisme, ce qui facilite la phagocytose. Une personne qui présente dans son sang des anticorps spécifiques à un antigène est dite séropositive* pour cet anticorps. lymphocytes* : catégorie de leucocytes. On distingue les lymphocytes B et T. antigène* : élément étranger à l organisme provoquant l apparition d anticorps. anticorps* : molécule produite par les lymphocytes.
4 III) Comment le système immunitaire agit-il contre les cellules infectées par un virus? Situation : les anticorps ont une efficacité réduite pour les antigènes d origine virale. Pb : Comment le système immunitaire agit-il contre les cellules infectées par un virus? Activité n 3 : Doc 3 et 4 p. 137 Capacités visées : - S informer à partir de textes et d images - Communiquer sous forme de texte Consigne : Comment les cellules infectées par un virus sont-elles détruites? Correction : Les lymphocytes T reconnaissent les cellules infectées par un virus. Ils se collent à elles et les détruisent. BILAN : Les lymphocytes T sont capables de reconnaître et de détruire par contact les cellules infectées par un virus. IV) Quel est le principe de la vaccination? Pb : Quel est le principe de la vaccination? Activité n 4 : Histoire des Sciences, Jenner livre page 138 Capacités visées : - S informer à partir de textes et d images - Communiquer à l oral Consigne : questions 1 et 2 p. 138 Correction : 1) Comment les gens avaient-ils l habitude de se protéger de la variole? Depuis l Antiquité, les gens portaient les vêtements des malades et s injectaient un peu de leur pus pour s immuniser de la variole. 2) Décris la première tentative de vaccination de Jenner. Jenner inocule à un enfant du pus provenant d une femme atteinte de la variole des vaches, bénigne pour l homme. L enfant guérit. Trois mois plus tard, il lui inocule la variole humaine, l enfant ne tombe pas malade : il est immunisé.
5 Activité n 5 : Tâche complexe vaccination Le vaccin consiste en plusieurs injections d une forme inactive ou atténuée d un microbe pathogène (Doc. 1). Après un premier contact avec un antigène, le taux d anticorps spécifiques dans le sang augmente : l organisme met en place des défenses immunitaires. Après un second contact avec l antigène, le taux d anticorps dans le sang augmente plus vite et en plus grande quantité : la réponse immunitaire est plus rapide et plus efficace (Doc. 2). L injection du vaccin anti-tétanique provoque l augmentation puis la diminution du taux d anticorps spécifiques dans le sang : l organisme met en place des défenses immunitaires sans déclenchement de la maladie. Ce n est qu après 3 injections et 2 rappels que le taux d anticorps spécifiques ne descend plus au-dessous du seuil d immunité : l organisme est alors protégé d une infection par ce micro-organisme pathogène (Doc. 3). BILAN : Lors d une infection, certains lymphocytes gardent en mémoire le contact avec l antigène. Lors d un nouveau contact avec ce même antigène, la réponse immunitaire* spécifique est plus rapide et plus efficace. La vaccination et les rappels de vaccin permettent de maintenir dans l organisme un taux suffisant de leucocytes-mémoire spécifiques d un antigène précis. Si le micro-organisme correspondant entre dans le corps, l organisme réagira immédiatement, ce qui empêche l infection : on parle d immunité*. réponse immunitaire* : capacité que possède le système immunitaire à produire une réaction spécifique à la nature de l agression. immunité* : capacité à résister, à limiter le développement et à se débarrasser d une maladie après avoir été infecté par le micro-organisme responsable.
6 V) Bilan du chapitre Sur le lieu de la contamination, des phagocytes agissent rapidement et éliminent les micro-organismes en les ingérant. Si cette réaction immunitaire est insuffisante, d autres leucocytes entrent en jeu : - Les lymphocytes B produisent des anticorps qui neutralisent les micro-organismes et favorisent leur élimination par phagocytose. - Les lymphocytes T détruisent les cellules infectées par un virus. La vaccination rend les défenses immunitaires plus efficaces et plus rapides. SCHEMA BILAN DU CHAPITRE
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