L aide financière aux études et la persévérance à l université. L influence de l endettement
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1 L aide financière aux études et la persévérance à l université L influence de l endettement
2 Publié en 2005 par la Fondation canadienne des bourses d études du millénaire 1000, rue Sherbrooke Ouest, bureau 800, Montréal, Canada H3A 3R2 Sans frais : Téléc. : (514) Web : Courriel : millennium.foundation@bm-ms.org Catalogue avant publication de la Bibliothèque nationale du Canada Lori McElroy L aide financière aux études et la persévérance à l université L influence de l endettement Numéro 23 Comprend des références bibliographiques. ISSN Collection de recherches du millénaire (en ligne) Mise en page : Charlton + Company Design Group Les opinions exprimées dans le présent document sont celles des auteurs. Elles ne reflètent pas nécessairement celles de la Fondation canadienne des bourses d études du millénaire ou d autres organismes qui auraient pu soutenir financièrement ou autrement la réalisation de ce projet.
3 L aide financière aux études et la persévérance à l université L influence de l endettement Rédigé par Lori McElroy Fondation canadienne des bourses d études du millénaire Décembre 2005
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5 Table des matières Remerciements i Aperçu iii L étude iii Les résultats iii Sommaire et conclusions v Introduction 1 Revue de la documentation pertinente 3 Le financement des études postsecondaires 3 Persévérance scolaire 5 Facteurs influençant la persévérance scolaire 5 L étude 11 Objet 11 Méthodologie 11 Limites de l étude 12 Profil 13 Établissements d enseignement 13 Cohorte de l étude 14 Persévérance scolaire 15 Persévérance scolaire à la fin de la période de suivi 15 Obtention du diplôme 17 Progression vers l achèvement 18 Portion du programme achevée 20 Aide financière aux études 21 Répartition de l aide financière 21 Bénéficiaires de l aide financière aux études 23 Types de soutien et montants reçus 24 Indicateurs normalisés de l aide financière aux études 28 Persévérance scolaire et aide financière aux études 33 Persévérance scolaire, soutien total et soutien annualisé 33 Relation entre soutien annualisé et persévérance scolaire 34 Variables de prédiction de la persévérance scolaire 36
6 Résumé et conclusions 41 Bibliographie 47 Annexe A Requête de données auprès des établissements d enseignement 49 Définition de la cohorte 49 Transmission des données 50 Annexe B Résultats détaillés 51 Annexe C Aide financière offerte en Colombie-Britannique, en Ontario et au Québec 55 Aide financière aux études en Colombie-Britannique 55 Aide financière aux études en Ontario 56 Aide financière aux études au Québec 57 Annexe D Méthodologie de normalisation 59 Méthode de normalisation de base 59 Redressement de la normalisation 61 Annexe E Résultats de la régression 63 Variables indicatives 63 Persévérance moyenne (persévérance réelle) 64 Modèles initiaux 68 Persévérance prédite à partir des modèles initiaux 69 Modèles sans le Québec 71 Persévérance prédite à partir des modèles sans le Québec 72
7 i Remerciements La contribution des six universités participantes a été essentielle à la réalisation de la présente étude. Chaque établissement a fourni les données requises et, au besoin, a apporté des éclaircissements. Certains ont également commenté les versions provisoires du rapport. De plus, des représentants de ces universités, de même que ceux de nombreux établissements qui n ont pu participer, ont communiqué de l information à l étape de la planification, dans le cadre de l évaluation de la faisabilité du projet. Nous aimerions tout particulièrement remercier les personnes suivantes de leur aide : Université Brock : Pat Beard, directeur, Planification institutionnelle et Analyse Gloria Gallagher, registraire adjointe Rico Natale, directeur, Bourses et Aide financière aux études Université Carleton : Bruce Winer, directeur adjoint, Service de la recherche institutionnelle et de la planification Université Concordia : Alexander Lee, assistant à la bureautique, Aide financière et Bourses Cameron Tilson, analyste principal, Planification et Politiques, Cabinet du recteur Terry Too, directeur, Analyse des effectifs étudiants/ Contrôle des procédés, et registraire associé, Effectifs étudiants et Services aux étudiants Lise Tremblay, directrice, Recherche institutionnelle Université Lakehead : Kerrie-Lee Clarke, directrice, Analyse institutionnelle et Relations gouvernementales Daniel M. Klein, programmeur-analyste, Analyse institutionnelle et Relations gouvernementales Kathleen Michalchuk, assistante à la recherche, Analyse institutionnelle et Relations gouvernementales Taina Van Damme, analyste de la recherche, Analyse institutionnelle et Relations gouvernementales Université d Ottawa : Maryam Mashaie, agente de recherche et d analyse, Cabinet du recteur Anita Pak, analyste principale, Planification et Recherche institutionnelle Henri Wong, vice-recteur adjoint, Gestion stratégique des effectifs scolaires Université Simon Fraser : Liny Chan, analyste, Service des études analytiques Charlotte French, directrice, Ressources universitaires Walter J. Wattamaniuk, directeur, Service des études analytiques L auteure du présent rapport, Lori McElroy, tient également à remercier de leur précieuse collaboration les membres de son équipe de recherche du CEISS Recherche et Solutions TI : Vicki Hvid, analyste, Recherche et Reddition de comptes Marti Lea Thib, analyste principal, Recherche et Reddition de comptes
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9 iii Aperçu L étude Le présent rapport traite de la relation entre l aide financière aux études et la persévérance scolaire. Nous commençons par y passer en revue la documentation pertinente, notamment des travaux sur la manière par laquelle les étudiants financent leurs études et sur les différents facteurs (tant financiers que non financiers) qui influencent la persévérance scolaire. Dans la deuxième partie, nous présentons une analyse rétrospective de la persévérance dans les études. Nous tentons alors d établir si l aide financière aux études a une incidence sur la persévérance scolaire. Nous n avons pas pris en compte les sources de financement privées. Six établissements universitaires ont participé à l étude : quatre de l Ontario, un du Québec et un de la Colombie-Britannique. Ces établissements ont fourni des renseignements sur l aide financière et la fréquentation relativement à étudiants ayant entrepris en 1997 ou 1998 un programme du premier cycle universitaire de trois, quatre ou cinq ans. Pour être admissibles, les étudiants devaient poursuivre un premier programme d études menant à un grade universitaire et ne pas avoir d expérience antérieure d études postsecondaires. L échantillon incluait à la fois des étudiants à plein temps et à temps partiel. Nous avons écarté les étudiants étrangers. Nous avons suivi les étudiants pendant cinq ans à partir du début de leurs études, afin de déterminer s ils demeuraient dans le même établissement d enseignement. Nous avons utilisé deux indicateurs de persévérance : l achèvement des études : c est-à-dire l obtention ou non du diplôme à la fin de la période de suivi; la progression vers l achèvement des études : c està-dire la proportion du nombre de crédits requis pour l obtention du diplôme, atteinte à la fin de la période de suivi. Les résultats État de la persévérance scolaire à la fin de la période de suivi À la fin de la période de suivi de cinq ans, 51 % des étudiants avaient terminé leurs études, 17 % les poursuivaient (sans avoir encore obtenu leur diplôme) et 32 % avaient quitté l établissement d enseignement sans avoir obtenu de diplôme. Environ 44 % de tous les «sortants» avaient abandonné leurs études avant la deuxième année de leur programme. La majorité des étudiants ont obtenu une forte proportion des crédits nécessaires pour achever leur programme d études, soit une moyenne de 77 %. Quelques rares sujets (2 %) n ont acquis aucun crédit, tandis que près de la moitié ont atteint 100 % de tous les crédits requis ou plus. Les «persévérants» se répartissent en deux groupes : ceux qui prennent plus de temps, et ceux qui ont acquis des crédits ne servant pas à l obtention de leur diplôme. Près de 40 % des persévérants ont obtenu la totalité ou plus du nombre de crédits requis à la fin de la cinquième année de la période de suivi, sans pourtant avoir terminé leurs études. Par contre, un peu plus de 10 % des persévérants ont acquis moins de la moitié des crédits nécessaires, même s ils ont entrepris leur programme cinq ans auparavant.
10 iv L AIDE FINANCIÈRE AUX ÉTUDES ET LA PERSÉVÉRANCE À L UNIVERSITÉ Aide financière aux études Plus de la moitié des étudiants ont reçu de l aide financière, qu il s agisse d un prêt étudiant du gouvernement, d une bourse d études ou des deux. Dans l ensemble, 40 % ont obtenu un prêt étudiant, tandis que 38 % ont reçu une bourse d études. En moyenne, les personnes soutenues ont reçu $, bien que le montant du soutien accordé pendant la période de suivi varie d à peine 15 $ à un sommet de $. Les sommes reçues sont donc loin d être similaires, même chez les étudiants ayant obtenu leur diplôme. Les diplômés ayant bénéficié d un prêt ont accumulé une dette étudiante moyenne de $, variant de 103 $ à $. Parmi les étudiants n ayant reçu que des bourses d études (les boursiers exclusifs), le montant du soutien accordé variait de 15 $ à $, pour une moyenne de $. Chez les personnes n ayant obtenu qu un prêt étudiant (les emprunteurs exclusifs), le montant accordé variait de 123 $ à $, pour une dette accumulée moyenne de $. Les étudiants ayant reçu à la fois des bourses d études et des prêts étudiants (les boursiers emprunteurs) présentaient la variation la plus importante, soit de 581 $ à un maximum de $, pour une moyenne d aide totale de $. Parmi ces étudiants, ceux qui ont reçu des montants de prêt élevés avaient également tendance à avoir reçu davantage d aide sous forme de bourses. Normalisation de la mesure de l aide reçue La persévérance scolaire présente une corrélation positive avec le montant d aide totale reçu. Plus un étudiant a reçu d argent, plus il a acquis de crédits en moyenne et plus il est probable qu il ait achevé ses études. Cette corrélation positive pourrait n être qu un reflet du fait que, toutes choses étant égales par ailleurs, plus longtemps on fréquente l école, plus on reçoit d argent. Pour corriger cette distorsion possible, les montants d aide ont été normalisés en les divisant par le nombre d années passées aux études. Nous avons appelé ces montants normalisés soutien annualisé, parce que la normalisation consiste à convertir le montant total d aide obtenu en somme qui aurait été reçue pour compléter une année du programme d études sur la base d une fréquentation à plein temps. Par exemple, l étudiant qui a pris deux ans pour compléter deux années de son programme d études tout en recevant $ d aide financière aurait reçu $ de soutien annualisé. L étudiant qui a pris quatre ans pour compléter les mêmes deux années du programme tout en recevant également $ d aide financière aurait également obtenu un soutien annualisé de $. En normalisant l aide ainsi selon les années complétées du programme d études, on s assure que les montants pris en compte sont indépendants de la durée du programme, du temps passé aux études et du type de fréquentation, soit à plein temps ou à temps partiel. Les répondants ayant bénéficié d une aide ont reçu en moyenne $ de soutien annualisé. Chez ceux qui ont bénéficié d un prêt, le montant moyen annualisé s établissait à $, tandis que chez ceux qui ont obtenu des bourses d études, il était de $. Persévérance scolaire et aide financière aux études Dans l ensemble, on constate une corrélation négative entre la persévérance scolaire et le soutien annualisé. Ce constat se vérifie pour chaque indicateur de persévérance : l obtention du diplôme, la proportion des crédits requis acquise et la durée du programme achevé. Toutefois, la relation est tributaire du type de soutien reçu. Chez les étudiants ayant reçu exclusivement des bourses d études, on constate qu il n y a pas de relation entre chacun des indicateurs de persévérance et le soutien annualisé. Cependant, chez les étudiants emprunteurs, la persévérance décline à mesure que le soutien annualisé augmente. On observe cette tendance tant chez les emprunteurs exclusifs que chez les étudiants ayant reçu à la fois des prêts et des bourses, et ce, pour chaque indicateur de persévérance. Par ailleurs, on constate que les boursiers qui ont également obtenu un prêt ont persévéré davantage que les emprunteurs exclusifs : ils ont complété une plus grande partie de leur programme d études, ils ont acquis davantage de crédits, et une plus forte proportion d entre eux ont obtenu leur diplôme.
11 APERÇU v Un modèle de régression a montré que l on avait besoin à la fois du montant de soutien annualisé reçu et du type d aide financière obtenue pour prédire la persévérance scolaire. Cette dernière était plus élevée chez ceux qui avaient reçu à la fois des prêts et des bourses, en particulier si le montant annualisé était inférieur à $. À mesure que le soutien annualisé augmentait, le pourcentage des crédits nécessaires obtenus par ce groupe déclinait, passant de 101 % à 72 %, tandis que le pourcentage de sujets ayant obtenu leur diplôme diminuait également, passant de 79 % à 38 %. Les répondants qui n ont obtenu que des prêts se sont montrés moins persévérants, en particulier ceux dont le soutien annualisé s établissait à $ ou plus. En effet, la proportion des crédits nécessaires obtenus déclinait, de 91 % à 44 %, tout comme le pourcentage de ceux qui avaient obtenu leur diplôme, de 59 % à 8 %, à mesure qu augmentait le montant du soutien annualisé. La persévérance du groupe n ayant reçu que des bourses d études s est située entre celle des boursiers emprunteurs et celle des emprunteurs exclusifs. Les boursiers exclusifs ont obtenu en moyenne 92 % des crédits nécessaires, tandis que 69 % ont terminé leur programme d études. Les étudiants n ayant pas obtenu de soutien financier ont présenté une progression plus modeste, ayant obtenu en moyenne 71 % des crédits nécessaires et présentant une proportion de diplômés de 47 %. Ces résultats sont légèrement inférieurs au niveau de persévérance des emprunteurs exclusifs, dont le montant de soutien annualisé est inférieur à $. Sommaire et conclusions Ce rapport démontre que les moyennes peuvent s avérer trompeuses lorsqu on analyse l aide financière accordée aux étudiants. Dans le cadre du régime actuel, les étudiants peuvent avoir accumulé plus de $ de dette lorsqu ils ont terminé leur premier programme d études. Or, la présente étude a permis de constater que la dette moyenne des diplômés s établissait à seulement $, ce qui semble une somme raisonnable à rembourser, même si on y ajoute les intérêts. Toutefois, les diplômés qui se trouvent à l extrémité supérieure de l échelle accusent une dette très difficile à rembourser. L étude démontre également que la persévérance scolaire des étudiants du premier cycle universitaire a une relation avec le type et le montant de soutien financier reçu. Dans les établissements d enseignement ayant participé à l étude, plus le montant du soutien annualisé reçu était élevé, plus faible était le degré de persévérance, quoique cette relation fluctuât selon le type de soutien reçu. Le rapport conclut en analysant les causes possibles des comportements de persévérance et leurs implications en matière de politique gouvernementale. Nous avons écarté d emblée le revenu familial et la préparation scolaire. Nous considérons plutôt comme facteurs plausibles la méfiance à l égard du crédit et les besoins non comblés. La méfiance à l égard du crédit peut expliquer l association négative observée entre la persévérance scolaire et le niveau de soutien annualisé. Le groupe dont le degré de persévérance est le plus bas présente le niveau d endettement le plus élevé selon la portion du programme qu ils ont complétée. Les étudiants qui ont reçu une combinaison de bourses et de prêts sont moins endettés pour le même niveau de soutien reçu, ce qui peut expliquer leur plus grande persévérance. Plus la dette augmente, plus la persévérance décline, peut-être parce que les étudiants déjà endettés essaient de limiter tout emprunt supplémentaire.
12 vi L AIDE FINANCIÈRE AUX ÉTUDES ET LA PERSÉVÉRANCE À L UNIVERSITÉ Une autre explication possible de l association négative entre la persévérance scolaire et le montant du soutien annualisé réside dans les besoins non comblés. Le soutien annualisé se rapporte à l aide totale, laquelle est établie par l évaluation des besoins financiers de l étudiant. Plus les besoins évalués sont élevés, plus élevé sera le montant du soutien accordé jusqu à concurrence des plafonds établis. Les étudiants dont les besoins évalués sont bas ne sont pas touchés par les plafonds d aide, mais plus les besoins évalués augmentent et plus grandes sont les probabilités d atteindre la limite. Il est donc possible que les «besoins non comblés» augmentent en même temps que le niveau de soutien annualisé. Lorsque les besoins non comblés des étudiants atteignent un certain niveau, on peut craindre qu ils ne disposeront pas des ressources suffisantes pour poursuivre leurs études ou qu ils se verront forcés de travailler davantage tout en ralentissant leur progression scolaire. Or, ces deux stratégies vont compromettre la persévérance scolaire. Bien que les besoins non comblés puissent expliquer l association négative entre la persévérance scolaire et le niveau de soutien annualisé, ils ne parviennent pas à rendre compte de l association positive avec l obtention de bourses. Cette association pourrait s expliquer par le fait que, conjugués, les besoins non comblés et la méfiance à l égard du crédit influencent la persévérance. Si l étudiant reçoit une partie de l aide sous forme de bourses, sa dette accumulée à la fin de ses études sera moins importante. Par conséquent, l incidence positive liée à la réception d une bourse s ajoutant à un prêt peut être attribuable à la réduction de la dette. Cependant, si les besoins non comblés sont élevés, le fait qu une partie du soutien reçu se présente sous forme de bourses ne dispense pas l étudiant de travailler plus qu il ne devrait ou d interrompre temporairement ses études pour occuper un emploi rémunéré. Voilà qui expliquerait la relation négative que l on observe entre le niveau de soutien annualisé et la persévérance pour l ensemble des emprunteurs, que ceux-ci reçoivent ou non une aide sous forme de bourses. Plus le montant du soutien annualisé est élevé, plus élevé est le coût d achèvement d une année du programme d études, tout comme le coût d achèvement de l ensemble du programme. Plus il en coûte cher pour obtenir le diplôme du point de vue du régime d aide financière aux études, en matière de soutien accordé; du point de vue de l étudiant, en matière de dette accumulée, plus lent sera le rythme de progression vers l achèvement des études. Cependant, cette association n établit pas de causalité. La durée des études peut se prolonger en raison des coûts plus élevés, ou alors les coûts peuvent être plus considérables parce que les étudiants prennent plus de temps pour terminer leurs études. En fait, il se peut que les deux types d étudiants existent. Les étudiants qui prennent plus de temps pour terminer leurs études doivent assumer des coûts plus élevés pour eux-mêmes et coûteront probablement davantage au régime d aide financière aux études. Nous devons poursuivre les recherches pour mieux comprendre les stratégies adoptées par les étudiants qui désirent demeurer aux études, tout comme les facteurs qui influencent leurs décisions. Si nous arrivons à déterminer ce qui fait que les étudiants décident de demeurer aux études et si nous comprenons mieux les conséquences financières de leur décision, nous pourrons améliorer les programmes d aide financière. En fin de compte, nous devrions être en mesure de donner accès aux études postsecondaires à tous les étudiants qui le méritent et de les aider à achever leurs études dans les délais prévus.
13 1 Introduction Le présent rapport traite de la relation entre l aide financière aux études et la persévérance scolaire. L aide financière a pour but d aider les étudiants à combler leurs besoins financiers relatifs à la poursuite de leurs études postsecondaires. Si l on veut déterminer l efficacité de l aide financière et éclairer la future politique gouvernementale en cette matière, il importe de mieux comprendre la relation entre l aide financière et la persévérance scolaire. Le rapport commence par passer en revue la documentation pertinente, incluant des travaux sur la manière par laquelle les étudiants financent leurs études, de même que des recherches sur les différents facteurs (tant financiers que non financiers) qui influencent la persévérance scolaire. Dans la deuxième partie, le rapport effectue un examen rétrospectif de la persévérance dans les études. Les sources de financement privées n ont pas été prises en compte.
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15 3 Revue de la documentation pertinente Le financement des études postsecondaires Les étudiants ont recours à une variété de sources pour financer leurs études postsecondaires. À cet égard, les prêts étudiants accordés par le gouvernement ne sont qu une des nombreuses sources. Le travail rémunéré est l une des sources les plus couramment et les plus constamment citées. Parmi les autres sources, mentionnons les contributions versées par la famille, d autres sommes non remboursables comme les bourses d études, les bourses d entretien, les bourses d excellence et les fonds accordés dans le cadre d un programme travailétudes, de même que l utilisation du crédit au moyen des cartes de crédit et des emprunts de source privée. Comparant les modes actuels de financement des études postsecondaires avec ce qui existait il y a 40 ans (soit au moment de la création du Programme canadien de prêts aux étudiants), Cervenan et Usher (2004) notent des différences notables. Alors qu en 1965, 29 % du revenu des étudiants provenait des membres de leur famille et seulement 18 % du gouvernement, en 2004, les étudiants recevaient à peine 15 % de leur revenu de leur famille et 31 % du gouvernement. L emploi demeurait une source stable de revenu (représentant environ 36 % du revenu des étudiants), mais son utilisation dans le temps a changé. Alors que, en 1965, seulement 10 % du revenu provenait d un emploi occupé pendant l année scolaire, en 2004, ce type d emploi représentait 23 % du revenu des étudiants. Les données sur le recours au crédit varient d études en études selon les méthodes utilisées. Par exemple, en se fondant sur l Enquête auprès des jeunes en transition (EJET), qui sondait des sujets de 18 à 20 ans, Bowlby (2002) a constaté que 29 % des jeunes ayant poursuivi des études postsecondaires ont obtenu un prêt étudiant du gouvernement. En s appuyant sur l Enquête sur la participation aux études postsecondaires (EPEP), Barr-Telford et al. (2003) ont relevé que 26 % des étudiants à plein temps âgés de 18 à 24 ans 1 ont reçu un prêt étudiant du gouvernement pendant l année scolaire En appliquant une méthodologie différente et sans restrictions d âge, les Associés de recherche EKOS (2003) ont constaté que les sources de financement des études varient quelque peu selon l âge pour la même année scolaire ( ). Dans l ensemble, 32 % des étudiants sondés ont eu recours à un prêt étudiant du gouvernement cette année-là. L emploi, qui était la principale source de revenu, représentait 40 % du revenu annuel total en moyenne. L aide aux études accordée par le gouvernement était la deuxième source en importance, atteignant 20 % du total en moyenne (les prêts étudiants et l aide gouvernementale non remboursable constituant respectivement 15 % et 5 % du revenu des étudiants). Si l on tient compte des seuls étudiants ayant reçu une aide financière, l emploi représentait 26 % du revenu total, tandis que l aide financière aux études atteignait 43 %. Avec l âge, les étudiants avaient tendance à recevoir moins de contributions familiales et à recourir davantage au crédit; cette tendance peut expliquer pourquoi les prêts étudiants représentent une plus forte proportion des revenus dans l étude d EKOS que dans l EPEP. Le montant moyen de prêt accordé annuellement par l ensemble des gouvernements a augmenté au cours des deux dernières décennies, passant d environ $ en 1980 à un peu moins de $ 1 Au Québec, le groupe d âge était de 17 à 24 ans.
16 4 L AIDE FINANCIÈRE AUX ÉTUDES ET LA PERSÉVÉRANCE À L UNIVERSITÉ en 1998 (Junor et Usher, 2002) 2. Bien que la somme empruntée ait augmenté, la part du revenu total qui lui est attribuable semble avoir diminué au cours des dernières années. En 1995, les prêts étudiants représentaient plus de la moitié du revenu total des étudiants (56 % chez les étudiants de première année dans un collège public, 58 % chez les étudiants de première année dans un collège privé et 59 % chez les étudiants de première année à l université) (Évaluation et développement des données, 1997). Cette proportion est notablement plus élevée que les 43 % qui indiquaient avoir obtenu une aide gouvernementale 3 en Il est possible que les étudiants empruntent davantage qu auparavant, mais les prêts étudiants représentent une proportion plus faible de leur revenu total. En empruntant davantage, les étudiants s endettent davantage. Le montant de la dette étudiante accumulée au terme des études a augmenté considérablement depuis le début des années 1980 jusqu au milieu des années 1990, même si la proportion de diplômés emprunteurs ne s est accrue que légèrement (Finnie, 2002). Parmi les détenteurs d un baccalauréat en 1982, 45 % des hommes et 39 % des femmes avaient eu recours au crédit. Parmi les diplômés de 1995, cette proportion est passée à 47 % des hommes et 44 % des femmes. Par contre, le montant moyen de la dette au terme des études est passé de $ chez les hommes et $ chez les femmes en 1982 à $ et $, respectivement, en Bien que la proportion des emprunteurs n ait pas changé depuis 1990, les diplômés de 2000 sont remarquablement plus endettés que leurs confrères et consœurs de 1995, puisque leur endettement moyen atteint $ (Allen et Vaillancourt, 2004). En moyenne, les détenteurs d un baccalauréat devaient en % de plus (en dollars constants de 2000) que les diplômés de 1995 et 70 % de plus que les diplômés de Il existe un indicateur de l effet de l endettement sur les diplômés : le rapport dette-gains, qui correspond à la dette accumulée à l obtention du diplôme divisée par la rémunération annuelle 6. Chez les détenteurs d un baccalauréat, ce rapport a augmenté, pour passer de 0,14 chez les hommes et 0,17 chez les femmes en 1982 à 0,38 et 0,51, respectivement, en 1995 (Finnie, 2002). Ce rapport n est calculé que pour les répondants ayant obtenu leur diplôme et occupant un emploi. Sont donc exclus les diplômés au chômage et les répondants qui n ont pas terminé leurs études. (On peut s attendre à ce que ces derniers seront moins endettés, mais il est également vraisemblable que leur revenu sera inférieur et qu ils présenteront un taux de chômage plus élevé que les diplômés universitaires [Conseil des statistiques canadiennes de l éducation, 2003].) En plus de commencer leur carrière en étant plus endettés, les diplômés de 1995 devaient consacrer plus de temps à rembourser leur dette que les diplômés de Cinq ans après l obtention de leur diplôme, les diplômés de 1995 avaient réduit leur dette par une marge moyenne de 34 %, tandis que les diplômés de 1990 l avaient remboursée à hauteur de 41 %. En raison de cet endettement initial plus important et du remboursement plus lent, les diplômés emprunteurs de 1995 affichaient, cinq ans après l obtention de leur diplôme, une dette plus lourde de 49 % que celle de leurs confrères et consœurs de 1990 (Conseil des statistiques canadiennes de l éducation, 2003). Cet endettement grandissant comporte un autre effet négatif : l augmentation des situations de défaut de remboursement des prêts étudiants. De 1980 à 1990, le taux de défaut de remboursement relatif à un prêt d études canadien est passé de 9 % à 17 %. Pour le gouvernement fédéral, le coût des cas de défaut relatif à un prêt étudiant et découlant d une faillite a augmenté, passant de 30 M$ en à 70 M$ en (Schwartz, 1999). 2 Les chiffres n incluent pas les prêts étudiants accordés dans les Territoires du Nord-Ouest, au Nunavut et au Québec, puisque ces gouvernements ne participent pas au PCPE. 3 EKOS (2003) indique que, parmi ceux qui ont reçu une aide financière aux études en , cette aide représentait 43 % de leur revenu. Ce soutien comprend les prêts et les bourses accordés par le gouvernement. 4 On notera que les deux études appliquent des méthodologies différentes. Les données de 1995 se rapportent à des étudiants à plein temps à leur première année d études, tandis que les données plus récentes concernent des étudiants à plein temps et à temps partiel à n importe quelle année de leur programme d études. 5 Chiffres en dollars constants de La rémunération annuelle correspond au montant de revenu provenant de l emploi occupé au moment de l interview, soit deux ans après l obtention du diplôme.
17 REVUE DE LA DOCUMENTATION PERTINENTE 5 Persévérance scolaire On peut définir la persévérance scolaire en termes d obtention du diplôme visé ou de progression vers cette obtention. On peut mesurer la progression sur la base du nombre d années complétées ou de la transition d une année à la suivante 7. L une des seules sources canadiennes sur le taux d achèvement des études postsecondaires est l Enquête de suivi auprès des sortants (ESS), reposant sur un échantillon de jeunes interrogés en 1991 (soit lorsqu ils étaient âgés de 18 à 20 ans) et une nouvelle fois en 1995 (Gilbert et Frank, 1998). Cette enquête a permis de constater que les étudiants prennent souvent plus de temps que la durée normale pour compléter leur programme d études. Selon cette enquête de suivi, seulement 43 % des diplômés universitaires ont obtenu leur diplôme dans les quatre ans suivant la fin de leurs études secondaires. Environ un sur trois l a fait en cinq ans, et 23 % y ont consacré six ans ou plus. Parmi ceux qui ont poursuivi d autres études postsecondaires, menant par exemple à un diplôme d études collégiales ou à un certificat, 64 % ont achevé leurs études dans les quatre ans suivant le début de celles-ci, 15 % dans les cinq ans, et 21 % ont pris six ans ou plus. L ESS a également permis de constater qu environ 30 % des diplômés du secondaire ayant poursuivi des études postsecondaires étaient encore aux études en Comme les membres de cet échantillon étaient âgés de 22 à 24 ans, les auteurs ont proposé d utiliser 29 ans comme limite d âge pour estimer l achèvement des études postsecondaires. Ces résultats font voir que la progression des étudiants doit être suivie pendant un certain nombre d années si l on veut obtenir une indication précise de l achèvement des études et des facteurs pouvant influencer la persévérance scolaire et l obtention du diplôme. Facteurs influençant la persévérance scolaire La plupart des travaux de recherche qui ont suivi la progression des étudiants pendant un certain temps proviennent des États-Unis. On a mesuré la persévérance de diverses façons, par exemple le nombre d abandons dans un établissement d une année à la suivante, la persévérance dans un même établissement jusqu à l achèvement des études ou la persévérance dans le système en termes de continuité d une année à l autre ou d achèvement. Normalement, on a recours à une analyse de régression pour déterminer les facteurs qui se rapportent à la persévérance scolaire. Certaines études combinent des facteurs financiers et non financiers, tandis que d autres se limitent à des facteurs d un seul type. Facteurs non financiers Les chercheurs ont porté une attention considérable à la relation entre différents facteurs non financiers et la persévérance scolaire, en particulier aux États-Unis. Les résultats qu ils ont obtenus ne sont pas toujours constants et peuvent dépendre du type de diplôme recherché (grade, diplôme ou certificat), de l aspect de la persévérance scolaire considéré et de la méthodologie utilisée 8. Malgré ces différences, un certain nombre de tendances se dégagent : la persévérance scolaire peut être associée aux caractéristiques démographiques des étudiants, à leurs antécédents familiaux et à leur préparation scolaire, de même qu à certaines caractéristiques des établissements qu ils fréquentent. 7 Les années complétées correspondent au nombre total d années d études qu un étudiant a terminées pendant une période donnée, qu il ait fait une pause dans ses études ou non. La transition d une année à la suivante mesure si oui ou non l étudiant a poursuivi ses études l année suivante. L indicateur porte seulement sur la transition d une année à la suivante et non pas sur la durée totale des études. 8 Pour un examen et une critique de la recherche sur la persévérance et l abandon, voir Grayson et Grayson (2003).
18 6 L AIDE FINANCIÈRE AUX ÉTUDES ET LA PERSÉVÉRANCE À L UNIVERSITÉ En ce qui concerne les caractéristiques démographiques, on observe que la persévérance est généralement plus élevée chez les femmes, chez les étudiants plus jeunes, chez les étudiants de souche blanche ou asiatique (Berkner et al., 2002; Butlin, 2000; Fenske, Porter et DuBrock, 1999; Heller, 2003; Grayson et Grayson, 2003; Looker et Lowe, 2001; Reynolds et Weagley, 2003; Thiessen, 2001). Parmi d autres caractéristiques associées positivement à la persévérance scolaire, mentionnons : étudier à plein temps, habiter chez ses parents, ne pas avoir de personnes à charge, n être pas originaire d un milieu rural, ne pas retarder le début des études postsecondaires, ne pas changer d établissement d enseignement et ne pas travailler de longues heures pendant l année scolaire (Berkner et al., 2002; Choy, 2002; Cofer et Somers, 2001; Grayson et Grayson, 2003; Heller, 2003; Looker et Lowe, 2001). Certaines données nous portent également à croire que différents facteurs peuvent influer sur la persévérance scolaire, et ce, à différents moments pendant les études. En particulier, les facteurs incitant un étudiant à abandonner les études après la première année peuvent être différents de ceux qui influenceront un autre étudiant ultérieurement (Choy, 2002; Grayson et Grayson, 2003). Aux États-Unis, une étude longitudinale a permis de constater que 16 % des étudiants de première année n étaient pas passés directement à la deuxième année, bien que 64 % de ces étudiants aient fini par retourner aux études dans les six ans suivant le début de leur programme. Il était plus probable que les sujets qui ne sont pas revenus aux études pendant la période de six ans soient plus âgés, qu ils soient mariés, qu ils aient des enfants et qu ils occupent un emploi à plein temps tout en étant inscrits à l université. En ce qui concerne ceux qui avaient «abandonné pour retourner plus tard», il était plus probable qu ils aient étudié à plein temps et qu ils aient entretenu davantage de contacts avec les professeurs et les autres étudiants (Choy, 2002). Un autre facteur associé positivement à la persévérance est une meilleure préparation sur le plan scolaire (Berkner et al., 2002; Butlin, 2000; Choy, 2002; Cofer et Somers, 2001; Grayson et Grayson, 2003; Heller, 2003; Looker et Lowe, 2001; Reynolds et Weagley, 2003; Thiessen, 2001). La motivation à obtenir son diplôme peut également jouer un rôle (Cofer et Somers, 2001; Grayson et Grayson, 2003; Heller, 2003; Looker et Lowe, 2001). Selon certains chercheurs, des facteurs liés à l intégration sociale et scolaire peuvent être liés positivement à la persévérance (Grayson et Grayson, 2003). On a également démontré que la taille et le type d établissement d enseignement peuvent jouer un rôle (Berkner et al., 2002; Choy, 2002; Grayson et Grayson, 2003), tout comme le programme d études ou le type de diplôme recherché (Butlin, 2000; Fenske et al., 1999; Grayson et Grayson, 2003). Certaines études ont également constaté que les caractéristiques des parents semblent jouer un rôle : la persévérance scolaire peut être associée positivement au niveau de scolarité des parents et au revenu familial (Berkner et al., 2002; Butlin, 2000; Choy, 2002; Grayson et Grayson, 2003; Heller, 2003; Reynolds et Weagley, 2003). Facteurs financiers Le Programme canadien de prêts aux étudiants a pour objectif d aider les étudiants ayant des besoins financiers démontrés à poursuivre et à terminer leurs études postsecondaires. Bien que nous en sachions peu sur les retombées de l aide aux études sur la persévérance scolaire, en particulier au Canada, certains travaux de recherche laissent supposer une relation. En se fondant sur les données de l EJET, Bowlby (2002) a observé que la persévérance scolaire est partiellement liée à la manière par laquelle les étudiants financent leurs études. Il était légèrement moins probable que les sortants aient reçu un prêt étudiant ou une bourse d études, comparativement aux diplômés et aux persévérants. En outre, une plus faible proportion de sortants et un pourcentage légèrement plus élevé de sortants que de diplômés ont obtenu de l argent sans avoir à le rembourser. Toutefois, comme cette enquête ne portait que sur des sujets de 18 à 20 ans, il était trop tôt pour établir le niveau de scolarité que ces répondants finiraient par atteindre; certains peuvent avoir décidé de faire une pause pour retourner ultérieurement aux études, comme on l a relevé dans d autres travaux (Berkner et al., 2002; Choy, 2002).
19 REVUE DE LA DOCUMENTATION PERTINENTE 7 Dans certains rapports, on a constaté que les décrocheurs du postsecondaire indiquent souvent que leur situation financière les a forcés à interrompre leurs études (Barr-Telford et al., 2003; Grayson et Grayson, 2003; Reynolds et Weagley, 2003). Au moyen des données de l EJET, Junor et Usher (2002) ont constaté que les jeunes qui indiquaient ne pas être en mesure de se rendre aussi loin qu ils le voudraient sur le plan scolaire invoquaient comme raison de leur empêchement leur situation financière plus que tout autre motif. Parmi ceux qui ont eu l impression de se buter à des obstacles par rapport à leurs aspirations en matière d études, 36 % des sortants du postsecondaire ont précisé que ces obstacles étaient d ordre financier, comparativement à 30 % des diplômés et à 28 % des persévérants 9. À l aide des données de l EPEP, Barr-Telford et al. (2003) ont relevé que la moitié des répondants ayant abandonné leurs études avant la fin disaient avoir agi ainsi parce que leur établissement ou leur programme d études ne leur convenait pas, tandis que 29 % invoquaient des raisons financières (Barr-Telford et al., 2003). Le fait que les étudiants citent des raisons financières les ayant incités à abandonner leurs études ne nous renseigne pas sur la nature de leurs problèmes financiers. Il ne nous indique pas non plus comment l aide financière aux études pourrait avoir une incidence sur l achèvement des études. Malheureusement, les effets de la situation financière sur la persévérance scolaire n ont pas été étudiés d une manière aussi approfondie que les facteurs non financiers. Lorsqu on l a fait, les résultats sont apparus incohérents (Grayson et Grayson, 2003). Certaines de ces incohérences peuvent être attribuables aux différentes méthodes utilisées pour évaluer la persévérance scolaire. Elles peuvent également résulter de la diversité des facteurs financiers inclus (p. ex., prêts ou bourses, importance de la somme reçue au titre d une bourse ou d un prêt, soutien fondé sur le mérite ou sur le besoin, soutien total et dette accumulée), qui varie selon les diverses études consultées. Les incohérences peuvent également s expliquer par le fait que certains des facteurs influençant la persévérance scolaire sont en corrélation ou en relation avec un facteur sous-jacent inconnu. Il semble que la nature des facteurs qui paraissent influencer la persévérance scolaire dépende des facteurs considérés dans une recherche donnée. Par exemple, Heller (2003) a constaté que l effet sur la persévérance de variables démographiques comme l âge et la race est tributaire des autres variables entrant en jeu dans le modèle de régression. Règle générale, l effet de certaines variables démographiques tend à décliner ou à disparaître à mesure que l on ajoute des variables d ordre scolaire ou financier. Dans le rapport Évaluation du Programme canadien de prêts aux étudiants, on étudie la persévérance scolaire des étudiants à plein temps de première année qui ont emprunté en 1995 (Évaluation et développement des données, 1997). On n a pu déceler de relation entre la persévérance scolaire et les facteurs financiers, telles la proportion du revenu provenant d un prêt étudiant et la satisfaction des emprunteurs à l égard du montant reçu. Cependant, cette étude ne se penchait que sur l achèvement de la première année et la poursuite des études l année suivante. Comme beaucoup d étudiants font une pause pour retourner plus tard, cette étude ne peut démontrer que les facteurs financiers n ont aucune incidence sur la persévérance scolaire. Dans leur étude longitudinale sur les étudiants de l Université du Missouri, Reynolds et Weagley ont constaté que l achèvement des études est associé positivement au revenu des parents et à l obtention d une aide dans le cadre d un programme travailétudes, mais qu il y a également association négative avec la réception d un prêt étudiant (Reynolds et Weagley, 2003). Les bourses, qu elles soient fondées sur le mérite ou sur le besoin, n ont pas d incidence. Fenske et al. (1999) ont également observé que les prêts présentent un effet négatif sur la persévérance d une année à l autre, alors que les bourses ont une incidence positive. 9 Ces pourcentages se fondent sur une analyse des données de l EJET réalisée par Junor et Usher (2002).
20 8 L AIDE FINANCIÈRE AUX ÉTUDES ET LA PERSÉVÉRANCE À L UNIVERSITÉ Heller (2003) a relevé que les facteurs d ordre scolaire sont les meilleures variables explicatives de la persévérance des étudiants ou de l obtention du diplôme dans les six années suivant leur admission dans un établissement d enseignement postsecondaire, et il a également observé les retombées positives des bourses d études. L importance de la bourse (qu elle soit fondée sur le besoin ou non) présente une relation positive avec la persévérance scolaire et l obtention du diplôme. Lorsqu on inclut les bourses d études dans le modèle, les variables d ordre scolaire ont un effet moindre sur la persévérance. Cette étude ne tenait pas compte de l incidence des prêts étudiants. Dans leur revue des travaux de recherche sur l incidence des facteurs financiers, Grayson et Grayson (2003) ont constaté des résultats mitigés. Dans un rapport, ils ont relevé que le montant de l aide reçue a une incidence positive sur la persévérance scolaire. Dans un autre, la persévérance est légèrement plus élevée chez les étudiants emprunteurs, comparativement à ceux qui n ont pas obtenu de prêts étudiants. Cependant, d autres travaux ont révélé que ce n est pas la réception d une aide financière qui importe, mais plutôt l adéquation de cette aide aux besoins de l étudiant. L évaluation des politiques d évaluation des besoins dans les programmes d aide financière aux études au Canada effectuée par Hemingway (2003) nous a appris que les besoins financiers des étudiants ne sont pas toujours comblés. Hemingway en conclut que certaines politiques ont pour effet de ne pas combler tous les besoins de certains étudiants, parce que soit elles imposent des maximums pour certains types de dépenses, soit elles limitent les sommes versées. Hemingway laisse entendre que les besoins non comblés pourraient avoir une incidence négative sur le rendement scolaire ou sur la persévérance dans les études. Les besoins non comblés peuvent jouer un rôle important dans l explication de certaines des incohérences relevées en matière d incidence des facteurs financiers. Si l aide financière, combinée à d autres ressources, est suffisante pour permettre à l étudiant de se concentrer sur ses études, elle pourrait avoir un effet positif sur la persévérance scolaire. Toutefois, si elle est insuffisante, les étudiants pourraient avoir à travailler davantage, ce qui pourrait nuire à leur progression. Les Associés de recherche EKOS (2003) ont relevé certains indices à l appui de cette hypothèse : les étudiants forcés de travailler plus de 10 heures par semaine pendant l année scolaire ont indiqué qu ils termineraient leurs études plus rapidement s ils n avaient pas à travailler. On peut donc supposer que si l aide aux étudiants est trop faible, il est plausible que certains progressent plus lentement parce qu ils doivent réduire leur charge de cours afin de garder du temps pour travailler. Bien qu aucune étude n ait examiné systématiquement l incidence des besoins non comblés sur la persévérance scolaire, certains travaux laissent supposer qu ils jouent un rôle à cet égard. Analysant la persévérance sur une période d un an d étudiants inscrits à un programme collégial d une durée de deux ans, Cofer et Somers (2001) ont constaté que le montant des bourses et des prêts reçus au cours de l année avait une incidence positive. Toutefois, lorsque le niveau d endettement est élevé, le montant de la dette accumulée présente une association négative avec la persévérance scolaire. Pour la cohorte de 1996, de faibles niveaux d endettement sont liés positivement à la persévérance, mais ce n était pas le cas pour la cohorte de Cofer et Somers supposent que les besoins non comblés peuvent expliquer cette différence : la cohorte plus tardive a pu bénéficier d une aide plus importante sous forme de prêts, ce qui a probablement contribué à réduire ses besoins non comblés, et ce, dans une plus grande mesure que chez la cohorte antérieure. Le niveau d endettement n aurait d influence sur la persévérance scolaire que lorsque les besoins non comblés sont faibles.
21 REVUE DE LA DOCUMENTATION PERTINENTE 9 McElroy (2004) suppose également que les besoins non comblés expliquent pourquoi les bourses sont associées de façon positive avec la persévérance scolaire seulement lorsque le niveau des besoins non comblés est faible. Elle avance que si les besoins financiers de l étudiant sont comblés, la dette accumulée pourra avoir une influence sur sa décision de poursuivre ses études; par conséquent, les bourses d études pourront avoir un effet positif sur la persévérance en réduisant la dette. Mais si l aide accordée pour l année en cours est insuffisante pour combler les besoins de l étudiant, son niveau d endettement n aura aucune incidence sur sa décision de poursuivre ou non ses études. La majeure partie des travaux examinant l incidence de l aide aux études sur la persévérance scolaire laissent supposer que les bourses d études, qu elles soient fondées sur le besoin ou sur le mérite, présentent une association positive avec la persévérance scolaire. Cependant, l incidence des prêts et de la dette accumulée n est pas clairement établie à cet égard. La plupart des travaux sur ce sujet sont d origine américaine; au Canada, les études postsecondaires sont financées de façon différente. Voilà pourquoi les implications pour la politique gouvernementale découlant de l incidence de l aide aux études sur la persévérance scolaire devraient se fonder sur des travaux de recherche réalisés au Canada.
22
23 11 L étude Objet La présente étude analyse la persévérance scolaire rétrospectivement. En particulier, elle examine s il existe un lien entre l aide financière publique aux études et la persévérance des étudiants qui ont entrepris un programme du premier cycle dans six universités canadiennes en 1997 ou Les sources privées de financement, comme les prêts bancaires et les cartes de crédit, n ont pas été prises en compte. Cette recherche s est déroulée en deux étapes. Premièrement, nous avons réalisé une évaluation afin d établir si une telle étude était réalisable. L étude nécessitait en effet des données sur l aide financière et des renseignements sur la persévérance scolaire du même groupe d étudiants. Initialement, 20 établissements universitaires se sont montrés intéressés à participer à l enquête, mais beaucoup n ont pas été en mesure de le faire parce qu ils ne possédaient pas les données requises en matière d aide financière. Comme il a été démontré que la préparation scolaire présente une association positive avec la persévérance, nous voulions également tenir compte de ce facteur. Malheureusement, la plupart des universités participantes ont été incapables de fournir les notes moyennes des étudiants à l admission, de sorte que nous avons dû écarter ce facteur. Méthodologie Six universités ont participé à l étude : quatre de l Ontario, une du Québec et une de la Colombie- Britannique. Ces établissements ont fourni des données sur l aide accordée par la province et l établissement d enseignement 10 relativement à étudiants ayant entrepris un programme d études du premier cycle de trois, quatre ou cinq ans en 1997 ou Pour être inclus dans la cohorte de l étude, les étudiants devaient poursuivre un premier programme menant à un grade universitaire sans avoir d expérience postsecondaire antérieure. L échantillon incluait des étudiants à la fois à plein temps et à temps partiel. Les étudiants étrangers ont été exclus. Nous avons suivi les étudiants pendant les cinq ans suivant le début de leurs études, afin de mesurer leur progression. Pour ce faire, nous avons utilisé deux indicateurs de persévérance scolaire : l achèvement : l obtention ou non du diplôme visé avant la fin de la période de suivi; la progression vers l achèvement : la proportion du nombre de crédits nécessaires pour l obtention du diplôme acquise avant la fin de la période de suivi. Nous avons obtenu les données administratives suivantes pour étudiants : le montant total d aide financière reçue depuis le début des études; le montant total des prêts étudiants reçus depuis le début des études; le nombre total de crédits obtenus depuis le début des études; l obtention ou non du diplôme visé par l étudiant; la dernière année scolaire pour laquelle l étudiant a été inscrit; le sexe de l étudiant. On trouvera à l annexe A la requête de données transmise aux établissements participants. 10 Les divers établissements ont recueilli différents types de données sur l aide financière. Tous les établissements ont fourni des données sur l aide fondée sur le besoin; certains ont également fourni des données sur l aide fondée sur le mérite.
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