1. HISTORIQUE L exigence scolaire est à l origine de la création des tests d intelligence Test d Alfred BINET : échelle métrique de l intelligence sta
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- Noëlle Pellerin
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1 LA DÉFICIENCE INTELLECTUELLE Impacts de la DI sur les processus d apprentissage et les relations sociales Historique Définition Des origines diverses Caractéristiques de la DI - réponses Limites du test Rôle de l AVS
2 1. HISTORIQUE L exigence scolaire est à l origine de la création des tests d intelligence Test d Alfred BINET : échelle métrique de l intelligence statut pour les arriérés mentaux au sein de la scolarité obligatoire => classification : Les enfants aptes à suivre une scolarité normale Les enfants inaptes
3 PRINCIPE DU TEST Un faible QI : une condition nécessaire mais insuffisante 3 CRITÈRES Déficit du comportement adaptatif (incapacité de se nourrir ou de s habiller seul, de s entendre avec les autres ou de répondre aux exigences d un programme scolaire régulier) Existence d un QI (quotient intellectuel) < 70 Manifestation de la déficience au cours du développement
4 LIMITES DU TEST Test et QI = photographie de l enfant à un instant donné Influence du contexte de passation (lieu et personne inconnus, stress, ) Subjectivité de l examinateur L obsession du QI s accompagne d idées fausses et de vraies dérives R.J. Sternberg : intelligence conventionnelle (scolaire), intelligence créative, intelligence pratique et sociale H. Gardner (1983) Théorie des intelligences multiples : langagière, mathématique, musicale, kinésique, spatiale, inter et intra personnelle.
5 2. DÉFINITION : la DI, une notion complexe à définir Limites importantes du fonctionnement intellectuel et du comportement adaptatif Difficultés à répondre aux exigences scolaires, difficultés d apprentissage Quelles causes? Maladie ou non? Efficacité de la médecine Remédiation par l éducation Rôle de l école
6 2. DÉFINITION Les enfants déficients Ils pensent et réagissent plus lentement que les enfants au QI normal Leur pensée est concrète Ils ont besoin de directives plus détaillées pour apprendre de nouvelles informations Ils ne généralisent pas, ne transfèrent pas ce qu ils ont appris à un nouveau contexte Leur déficience intellectuelle nuit souvent au développement de leurs habiletés sociales (comme la capacité de reconnaître les expressions faciales et d y répondre)
7 3. DES ORIGINES DIVERSES FACTEURS ENDOGÈNES : Causes d origine interne (physique, biologique, physiologique) FACTEURS EXOGÈNES : causes de nature environnementale Plus le QI est bas, plus il est probable que la DI résulte d une cause physique La plupart des enfants atteints d une DI ne présentent aucun signe évident de dommage cérébral ou autre trouble physique. Leur déficience résulte d une combinaison de facteurs internes et externes.
8 3. DES ORIGINES DIVERSES FACTEURS ENDOGÈNES (internes) Liés à des anomalies chromosomiques Liés à des facteurs biologiques (développement du cerveau lors de la grossesse) Liés à des atteintes prénatales (infections, maladies, alcoolisme, drogue, médicaments) Liés à des atteintes postnatales (prématurité, difficultés lors de l accouchement) Ce ne sont pas les gènes qui commandent le développement intellectuel
9 3. DES ORIGINES DIVERSES FACTEURS EXOGÈNES Liés à des facteurs environnementaux Absence de stimulation physique sensorielle lors de la petite enfance. Vie familiale désorganisée Carences affectives, émotionnelles, cognitives (l enfant a besoin d amour pour se développer normalement) Maltraitance (dévalorisation massive de l image de soi, possibilité de repli massif) Négligences graves (nutrition, sommeil, sécurité) mais l environnement qui va indiquer aux gènes le cours de leur développement.
10 4. CARACTÉRISTIQUES RISTIQUES DE LA DÉFICIENCE INTELLECTUELLE COGNITIVES : attention, concentration, langage, abstraction, mémoire, pensée La DI touche les fonctions supérieures de la pensée SOCIO-AFFECTIVES : adaptation sociale, relations, estime de soi La DI nuit souvent au développement des habiletés sociales, comme la capacité de reconnaître les expressions faciales et d y répondre
11 4. CARACTÉRISTIQUES DE LA DÉFICIENCE INTELLECTUELLE CARACTÉRISTIQUES COGNITIVES Lenteur traitement infos : les enfants déficients pensent et réagissent plus lentement que les enfants au QI normal. réponse : décomposer les consignes en éléments simples, patience, reformulation, adaptation des consignes.
12 4. CARACTÉRISTIQUES DE LA DÉFICIENCE INTELLECTUELLE CARACTERISTIQUES COGNITIVES Capacités attentionnelles fragiles : sensibilité importante aux stimuli extérieurs et fatigabilité. réponse : recadrage dans les activités d apprentissage, valorisation des actions. Difficultés liées au langage : stock langagier pauvre, difficultés de réponse aux questions ouvertes. réponse : reformulation, possibilité d utiliser des méthodes de communication différente (PECS, Makaton)
13 4. CARACTÉRISTIQUES DE LA DÉFICIENCE INTELLECTUELLE CARACTÉRISTIQUES COGNITIVES - - Mémoire de travail faible réponse : effectuer de fréquents rappels des différents apprentissages effectués. - Difficultés spatio-temporelles temporelles : adaptation difficile aux changements d activité. réponse : instaurer des rituels, mettre en place des repères visuels (emploi du temps : où il va, avec qui, pour quoi faire), accompagner l enfant lors des déplacements, dans les apprentissages.
14 4. CARACTÉRISTIQUES DE LA DÉFICIENCE INTELLECTUELLE CARACTÉRISTIQUES COGNITIVES Difficultés de catégorisation : difficultés à dégager un principe de ressemblance entre 2 objets ou 2 notions. Difficultés de généralisation : fonctions exécutives déficitaires (chercher des stratégies, comparer un nouveau problème à d autres qui leur sont familiers) réponse : utilisation de matériel concret, manipulations, utilisation de supports connus par l enfant.
15 4. CARACTÉRISTIQUES DE LA DÉFICIENCE INTELLECTUELLE CARACTÉRISTIQUES COGNITIVES Difficultés de représentation mentale et de symbolisation => difficultés : à évoquer un objet absent au moyen de signes (lecture) à jouer à faire semblant, à accéder à des notions abstraites à distinguer fantasme et réalités, productions imaginaires et réalité extérieure. réponse : besoin de réassurance
16 4. CARACTÉRISTIQUES DE LA DÉFICIENCE INTELLECTUELLE CARACTÉRISTIQUES SOCIO-AFFECTIVES Difficultés d adaptation sociale : difficulté à adopter une conduite sociale adaptée à une situation réponse : aider l enfant à intérioriser les interdits sociaux et à prendre conscience des situations de danger.
17 4. CARACTÉRISTIQUES DE LA DÉFICIENCE INTELLECTUELLE CARACTÉRISTIQUES SOCIO-AFFECTIVES Difficultés d entrer en relation avec autrui : recherche affective importante : attitude de «collage» et de fusion, pas de distance relationnelle (importance du toucher, attitude familière, même en présence de personnes étrangères). Impulsivité, instabilité motrice : les temps de récréation sont conflictuels, gestes brusques envers les autres, perçus comme de l agressivité. réponse :aider l enfant à gérer ses relations, à apprendre à entrer en communication sur un mode adapté.
18 4. CARACTÉRISTIQUES DE LA DÉFICIENCE INTELLECTUELLE CARACTÉRISTIQUES SOCIO-AFFECTIVES Estime de soi fragilisée Impossibilité de répondre aux exigences scolaires => situations d échec et sentiment d infériorité Sentiment d insécurité, d échec, pouvant s exprimer par de l agressivité, des troubles du comportement ou des conduites d évitement dans les situations d apprentissage. Repli sur soi réponse : nécessité de valoriser l enfant dans tous les apprentissages qu il peut réaliser
19 5. ROLE DE L AVS Le Projet Personnalisé de Scolarisation s articule autour d un réseau d acteurs La vision globale du système participe à sa compréhension L AVS soutient l enfant dans ses difficultés à l intérieur de ce réseau enfant Env. scolaire enseignant AVS Médicosocial famille
20 5. RÔLE DE L AVS LA RELATION DE PROXIMITÉ Aide à surmonter les difficultés générées par la DI - au niveau de la socialisation - Relations avec les adultes (juste distance entre aide appropriée et surprotection) - Relations avec les camarades de classe (savoir apprécier les moments où l enfant peut expérimenter seul sa relation avec ses camarades) - Relation avec les pairs en récréation (lieu de généralisation des apprentissages relationnels effectués en classe)
21 5. RÔLE DE L AVS LA RELATION DE PROXIMITÉ Aide à surmonter les difficultés générées par la DI - au niveau de l autonomie personnelle - dans la gestion de l hygiène ou de l apprentissage de la propreté - dans la découverte des différents lieux de la scolarité - dans l autorisation progressive à évoluer à l intérieur de l école - dans l effacement progressif de l accompagnement
22 5. RÔLE DE L AVS LA RELATION DE PROXIMITÉ Aide à surmonter les difficultés générées par la DI - au niveau des apprentissages - reformulation adaptée des consignes données par l enseignant - aide mesurée dans la réalisation des travaux demandés par l enseignant - valorisation effective des progrès réalisés par l enfant
23 5. RÔLE DE L AVS IMPORTANCE DE LA COHÉRENCE DES INTERVENTIONS place dans la classe en concertation avec l enseignant - aider l enfant à repérer l enseignant comme personne ressource par rapport aux savoirs - vérifier si l aide apportée à l enfant est en adéquation avec les attentes de l enseignant - Harmonisation des conduites d apprentissage => acquisition de la confiance en soi et développement d un sentiment de sécurité => possibilité d expérimenter de nouveaux apprentissages
24 5. RÔLE DE L AVS LIAISONS AVEC LA FAMILLE Importance de la cohérence du discours - Cohérence du discours enseignant/avs déterminante pour l investissement de la scolarité par l enfant et la famille. - Divergences d opinion sur réussites et échecs de l enfant : toujours cause importante de conflits famille/école => - importance du lien avec l enseignant. - importance du lien avec autres adultes (cantine, garderie, ) en ESS - importance de soutenir et valider les décisions prises
25 5. RÔLE DE L AVS CONSERVER UN STATUT DE PROFESSIONNEL L affectivité dans l accompagnement de proximité : la proximité avec l enfant handicapé génère toujours des réactions affectives. revenir aux difficultés réelles de l enfant les réactions agressives ne sont la plupart du temps pas dirigées contre l AVS l AVS ne remplace pas les parents. Se situer dans le respect des choix d éducation des parents
26 LA DEFICIENCE INTELLECTUELLE : un défi à l imaginaire social
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