F. Cousin, F. Bérard, J.F. Nicolas Centre Hospitalier Lyon-Sud Secteur Ste Eugénie Immuno-Allergologie - Pierre-Bénite. Résumé

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "F. Cousin, F. Bérard, J.F. Nicolas Centre Hospitalier Lyon-Sud Secteur Ste Eugénie Immuno-Allergologie - Pierre-Bénite. Résumé"

Transcription

1 Allergie et environnement. F. Cousin, F. Bérard, J.F. Nicolas Centre Hospitalier Lyon-Sud Secteur Ste Eugénie Immuno-Allergologie - Pierre-Bénite Résumé La fréquence des maladies allergiques ne cesse d augmenter dans les pays développés et ces maladies constituent un problème de santé publique par leur gravité potentielle, leur impact sur la qualité de vie et leur coût. L allergie se définit comme la mise en place d une réponse immunitaire humorale (anticorps IgE) ou cellulaire (lymphocyte T) vis-à-vis d antigènes principalement protéiques ou chimiques, présents dans notre environnement naturel. Chez les individus "sains", ces antigènes sont parfaitement tolérés. Chez les allergiques, l exposition aux allergènes induit, chez le patient sensibilisé, une maladie inflammatoire qui traduit une rupture de tolérance immunologique vis-à-vis des antigènes de l environnement. Une des conditions nécessaires au développement de l allergie est le franchissement d une barrière représentée par les épithéliums de revêtement, la peau et les muqueuses (respiratoires, ORL et digestives). Le mécanisme de franchissement de la barrière faisant intervenir les cellules ß et leurs immunoglobulines de membranes, ainsi que les étapes qui conduisent à l activation du lymphocyte T et à la production d IgE spécifiques, ont été bien étudiés sur le plan biochimique. Les causes de la mise en œuvre du système immunitaire sont multiples et sont analysées, touchant à notre mode de vie et à l habitat urbain. Enfin il est démontré que le stress peut bloquer les mécanismes de régulation et favoriser l allergie. Allergie / Environnement / Lymphocyte T / IgE ðprenons une salle de classe où on a quatre rangées d élèves, cinq élèves par rangée et à chaque rangée, un enfant qui a une maladie allergique. A la première rangée, c est une rhinite allergique, un rhume des foins. A la deuxième rangée, c est un enfant asthmatique. A la troisième rangée, c est une conjonctivite allergique. A la dernière rangée, c est un eczéma de l enfant qu on appelle maintenant dermatite atopique. Correspondance : Professeur Jean-François Nicolas Centre Hospitalier Lyon-Sud - Secteur Ste Eugénie Immuno-Allergologie Pierre-Bénite Cedex 44

2 F. Cousin, F. Bérard, J.F. Nicolas L intérêt de cette représentation est de montrer les principaux types d allergies les plus fréquentes, bien qu il y ait beaucoup d autres maladies allergiques. On a, dans cet exemple, une idée de la prévalence actuelle, c està-dire un enfant sur cinq, atteint de maladie allergique. Il y en avait un sur dix il y a vingt ans. Devant cette augmentation de la prévalence des maladies allergiques démontrée par les études réalisées chez l enfant, les spécialistes assistent à une véritable épidémie de maladies allergiques. La question posée par les médecins allergologues, pneumologues et dermatologues, face à cette augmentation de fréquence, est de savoir si nous serons tous allergiques un jour, dans une, deux ou trois générations. Si on prend l eczéma, les enquêtes réalisées dans les crèches à Paris en 1980 montraient 5 % d enfants de crèches porteurs d eczéma. Actuellement, c est 15 % en l an Physiopathologie des allergies ðautrefois, on disait que les patients se sensibilisaient, s immunisaient et donc devenaient allergiques. Actuellement, on considère ces maladies comme une rupture de tolérance immunologique vis-à-vis des antigènes qui nous entourent. Il s agit donc de repositionner la physiopathologie des maladies allergiques. Ce sont des maladies qui impliquent les cellules de l immunité spécifique. Quand on parle des maladies allergiques que l on a vues dans notre exemple, ce sont principalement les anticorps et, en particulier, les Immunoglobulines E (IgE), donc les anticorps qui sont en cause dans l allergie. On dit donc actuellement qu une personne allergique n est pas quelqu un qui va s immuniser car nous sommes tous immunisés, c est quelqu un qui va être immunisé d une façon qui va lui faire développer une réponse effectrice. Nous sommes tous sensibilisés visà-vis des antigènes de l environnement. Tout ce qui nous entoure n est pas antigénique mais dans tout ce qui nous entoure, il y a des molécules qui peuvent être des antigènes. Les sujets non allergiques sont appelés "sujets normaux" parce qu ils sont encore la majorité. Ils ne sont pas allergiques parce qu ils développent une réponse immunitaire que l on appelle tolérogène ou régulatrice, ou encore suppressive. Donc l absence d allergie n est pas l absence d immunisation. Alors comment devient-on allergique? Pour être allergique, il faut trois conditions : - des allergènes, donc ce qui nous entoure, - une barrière à traverser représentée par les épithéliums de revêtement, la peau et les muqueuses qui nous isolent de l intérieur, - un système immunitaire à l intérieur, en particulier des lymphocytes T et des lymphocytes B. Chez quelqu un qui est allergique, alors qu il respire comme d habitude des pollens, les protéines issues du pollen vont se coller sur la muqueuse nasale. Une partie de ces protéines va pouvoir traverser la muqueuse. La barrière est franchie. On sait maintenant que les allergènes responsables de ces maladies sont des protéines douées d activité enzymatique, des protéases, qui se retrouvent ainsi de l autre coté de la muqueuse nasale, donc à l intérieur du corps. A partir du moment où ces molécules sont dans la sous-muqueuse, elles vont être drainées comme tous les liquides et molécules de la sousmuqueuse, par les systèmes lymphatiques et donc se retrouver au niveau du ganglion lymphatique. A ce niveau ganglionnaire, l antigène -la protéine du pollen - va pouvoir interagir avec une cellule B, qui a des IgM (immunoglobulines de membrane ) spécifiques, c est-à-dire, capable d interagir de façon plus ou moins covalente avec l antigène. Il y a alors une activation de la cellule B et cette cellule va pouvoir devenir un plasmocyte producteur d anticorps. Mais, elle ne deviendra un plasmocyte producteur d anticorps IgE que si cette cellule B est capable de présenter l antigène, par l intermédiaire du Complexe Majeur d Histocompatibilité (CMH ) sur un lymphocyte T qui doit lui-même être de type 2, TH2. Ce dernier va alors être activé et pourra produire la cytokine importante pour la production d IgE spécifique qui est l interleukine 4. C est cet évènement qui survient à un moment donné chez la personne qui va devenir allergique, parce que, à partir du moment où on a ce signal de co-activation de la cellule B, cette cellule B va donner un plasmocyte à IgE qui va aller finir sa maturation dans la moelle osseuse et produire des IgE circulantes. Il faut donc comprendre que nous respirons en permanence des protéines de pollen et qu il y a des protéases allergéniques capables de pénétrer la barrière chez tout le monde et qui se retrouvent, chez tous, dans le ganglion lymphatique. Le mécanisme précédent intervient alors chez les personnes allergiques. Par contre, chez les non allergiques, il existe une sous-population de lymphocytes T qu on appelle régulatrice, qui va être activée par l antigène et qui va bloquer l interaction entre les lymphocytes B et les lymphocytes de type 2, ce qui va empêcher le lymphocyte B de recevoir le signal de l interleukine 4 et de se différencier en plasmocyte. Considérons le patient allergique qui a des plasmocytes à IgE ; les IgE vont passer dans le sang et vont aller se fixer sur toutes les cellules qui ont un récepteur de forte affinité pour l IgE. C est le cas des mastocytes et des basophiles. Par exemple, ces cellules vont se charger d IgE spécifique de pollen. Chaque fois que la personne va maintenant respirer des grains de pollen, il va y avoir passage des protéines au 45

3 niveau de la sous-muqueuse, les protéines vont être capables d aller se lier aux IgE, de ponter les IgE, donc d agréger les récepteurs et d induire l activation du mastocyte qui aboutit à la dégranulation et donc aux signes cliniques. Sur le plan biologique, on peut trouver des IgE spécifiques circulants et des tests cutanés positifs sans qu il y ait d allergie pour autant. L allergie est un signe clinique, c est le signe d une maladie. Donc, c est uniquement lorsqu il y a des sympômes qu il y a allergie parce que ces symptômes seront dus à l activation des mastocytes. Fréquence de l allergie et environnement ðquelles sont les raisons de l augmentation de fréquence des maladies allergiques? Le terrain génétique intervient de façon certaine, mais le facteur le plus important de l augmentation de fréquence est rattaché à notre mode de vie. En effet, ces maladies ne touchent que les pays industrialisés. En Afrique, il n y a pas de maladies allergiques. La pollution industrielle n en est pas le principal facteur. On le sait par des études comparant la prévalence des maladies allergiques entre l Allemagne de l Est et l Allemagne de l Ouest. Ces maladies sont beaucoup plus fréquentes dans l Allemagne de l Ouest. Il faut donc des pays industrialisés, des pays riches et plus il sont riches, plus il y a d allergies. On observe typiquement en Europe un gradient nord-sud. Danemark, Finlande, Norvège, et Suède ont jusqu à 25 à 30 % de maladies allergiques comme par exemple, la rhinite allergique, contre 10 % dénombrées en Espagne. Enfin, c est une maladie de citadins et il y a beaucoup plus d allergiques en ville qu à la campagne. Pourtant, ces pollens sont toujours en plus grande quantité à la campagne. On peut vérifier cette augmentation de fréquence dans les stands d éducation et d information des patients organisés au cours de certaines fêtes scolaires ou scientifiques où sont pratiqués des tests allergologiques. Citons cet exemple d un jeune garçon qui n avait aucun symptôme apparent mais dont les parents signalaient qu il avait en permanence le nez bouché depuis deux ans. Le nez est un organe qui doit rester libre et un nez bouché constitue une anomalie. Le test s est révélé positif et le garçon était sensibilisé aux deux protéines testées concernant les acariens de la poussière de maison. Sachant qu il a une rhinite chronique qu on appelle perannuelle (nez bouché toute l année), il est possible que ce garçon soit allergique aux acariens de la poussière de maison. Ainsi, chaque fois qu on fait ce type d étude, on détecte un certain nombre de patients sensibilisés avec parfois une corrélation clinique forte. Si on considère maintenant, non plus l allergie mais la fréquence de sensibilisation, on constate qu elle est très élevée. Par exemple, dans l étude réalisée à Tokyo, sur des milliers de personnes testées à la sortie du métro, sur la base des résultats positifs de deux tests aux pneumoallergènes (allergènes respiratoires), on a trouvé 50 % de la population sensibilisée pour une réponse IgE. Lorsqu on regarde l histoire naturelle des maladies, on a des arguments cliniques forts pour considérer l allergie comme une rupture de tolérance. Par exemple, prenons la dermatite atopique. Elle touche jusqu à 10 % des enfants entre 6 mois et un an., mais elle ne concerne plus que 1 % des adultes, disons 1 à 2 % des adultes après 20 ans. Il en va de même pour toutes les maladies allergiques. Le pic de fréquence de l asthme se situe vers 14 ans avec ensuite une diminution de fréquence.pour la rhinite, le pic de fréquence est à 20 ans mais la rhinite disparaît complètement entre 40 et 50 ans. Ces constatations donnent un caractère sympathique à ces maladies mais montrent surtout qu elles sont dues à une rupture de tolérance. Ainsi, ce ne sont pas les médecins qui guérissent ces maladies, bien qu ils arrivent à en faire disparaître complètement les symptômes. C est le malade qui se guérit tout seul lorsque cesse la rupture de tolérance, au bout de quelques années. Allergènes, système immunitaire et environnement ðtout ce qui est dans l environnement est un allergène potentiel, tout ce que l on respire, tout ce que l on mange, tout ce qui est en contact de la peau. La barrière à franchir par les allergènes est l épithélium de revêtement qui sépare l extérieur avec ses microbes et ses molécules non microbiennes de l intérieur qui est stérile, propre et gardé. Donc cette barrière, c est la peau, les muqueuses respiratoires, les muqueuses ORL et le tube digestif. A l intérieur, c est le système immunitaire qui a la fonction de défense. Notre système immunitaire qui a plusieurs centaines de millions d années, s est sophistiqué uniquement par interaction avec le monde infectieux. A chaque grande pandémie, il y avait 90 % de la population qui mourait tandis que les 10 % restants possédaient un petit plus, par exemple une duplication des gènes HLA qui permettait de mieux présenter les antigènes ou la mutation ou délétion d un recepteur, de sorte que l entrée du virus n était plus possible. C est ainsi que s est faite l évolution et que la descendance a conservé tous les avantages de cette sélection. A titre d exemple, on peut penser que si l infection à VIH avait eu lieu il a quelques milliers d années, 95 % de la population aurait disparu en un ou deux siècles. Les 5 % de survivants, les "long term survivors" sont des patients infectés, avec de forts taux de virus dans le sang, mais le virus reste dans le milieu liquide et ne peut franchir la barrière cellulaire parce qu il ne peut pas se lier au co-récepteur, qui est un ré- 46

4 F. Cousin, F. Bérard, J.F. Nicolas cepteur de chimiokine, appelé CCR5 parce que 5 % de la population est soit hétérozygote, soit homozygote délétée pour le récepteur de chimiokine CCR5, lequel est le co-récepteur du virus qui permet l entrée du VIH dans la cellule. Donc la descendance serait typiquement CCR5 déficiente. Ce système immunitaire qui a été fait pour interagir avec le monde infectieux n est plus occupé à nous libérer des infections dans les pays riches, développés, en particulier dans la population citadine où il n y a plus guère d interaction avec le monde infectieux. Il va dès lors s occuper de tout ce qui pénètre au niveau de la peau et des muqueuses. On rejoint là la théorie de l augmentation de fréquence de toutes les maladies autoimmunes, comme les thyroïdites par exemple. Le système immunitaire n étant plus occupé par les infections, va se mettre à travailler contre tous les antigènes. Les allergènes sont de différents types : pneumallergènes, s ils sont respirés, allergènes alimentaires ; s ils sont ingérés. S ils sont injectés, on en a deux exemples, les venins et les médicaments. Prenons un exemple d allergène inhalé pour arriver à la pathologie, soit le pollen du bouleau, libéré par la fleur de bouleau. Ce pollen va se promener dans l air, se dégrader et libérer de nombreux constituants protéiques. Tout cela va arriver en contact de l œil, de la muqueuse ORL et, quand on le respire, de la muqueuse bronchique. Chez les gens non allergiques, il n y a pas d IgE spécifique et l allergène est capable de pénétrer la barrière sans aucune conséquence. Par contre, chez un individu allergique, le contact avec la muqueuse provoque, selon la muqueuse concernée, soit une conjonctivite allergique, soit une rhinite allergique, soit une crise d asthme. (On ne sait toujours pas pourquoi, une personne qui a un test positif au pollen de bouleau va avoir une conjonctivite et une rhinite mais pas d asthme. On ne sait pas si c est parce que la particule n arrive pas à pénétrer la muqueuse bronchique ou si c est parce que les IgE spécifiques se retrouvent en beaucoup plus grande quantité au niveau des mastocytes du nez ou des yeux. Il y a encore beaucoup d inconnues). La maladie précédente ainsi déclarée, ne dure qu un temps. C est le cas des allergies saisonnières. Le calendrier pollinique explique pourquoi les patients sont malades à certaines périodes. Il nous montre, de janvier à décembre, les différentes sortes d allergènes qui vont être produits, en hiver, les pollens d arbres, en été, les pollens de graminées, en automne, les pollens d herbacées comme l armoise. Outre ces variations saisonnières, on observe aussi des fluctuations de concentrations des pollens par exemple, au cours de la même journée et tel patient gêné à 9 heures du matin, va être parfaitement bien à midi. Génétique et allergie ðbien sur, il existe un terrain génétique favorisant l apparition des maladies allergiques. Le problème est que, en dehors des maladies qui sont vraiment monogéniques et se transmettent toujours, toutes les autres maladies ont un déterminisme génétique, qui n explique qu une petite partie de la maladie. Dans les maladies allergiques, il est certain que si on marie deux allergiques, on a 70 % de chance d avoir une descendance allergique. Ainsi celui qui a un asthme sévère a intérêt à se marier à une personne non allergique, auquel cas, il n a plus que 30 % de risque d avoir un enfant allergique. Par contre, si aucun des parents n est allergique et s il n y a pas d allergie dans la famille, on aboutit quand même à 10 % d enfants allergiques. L augmentation de fréquence des maladies allergiques ne peut cependant pas s expliquer par la génétique, parce que la génétique ne se modifie pas sur une ou deux générations. A titre d exemple, la description de maladie allergique a été faite par un médecin anglais qui a recensé en 1818, dans toute l Angleterre, 28 patients qui souffraient comme lui d un rhume des foins. Actuellement, on voit ces 28 allergiques en une journée dans une consultation d allergologie. On voit qu il s agit de maladies vraiment récentes dont la génétique ne peut pas expliquer l augmentation de fréquence. Mode de vie et allergie ðnotre mode de vie a énormément changé depuis une cinquantaine d années. Les produits chimiques sont partout. Les aliments que l on mange sont traités, tout ce qu on respire est traité, il y a des parfums partout, donc le monde chimique est omniprésent dans notre vie, alors que ce n était pas le cas, il y a seulement vingt ans. Prenons le cas des aliments, nous n avions jamais été habitués à manger des aliments exotiques, comme le kiwi, le surimi etc.. nous étions plutôt adaptés à la soupe aux choux, aux lentilles et autres denrées nationales. Nos grands parents ne mangeaient pas toute la journée des arachides sous forme de cacahuètes torréfiées. Il y avait des cantonniers pour s occuper des mauvaises herbes et nettoyer le bord des routes, éliminant ainsi l ambroisie et l armoise. Ces plantes, non coupées, pollinisent et la charge allergénique ne fait qu augmenter. Le latex est économique. Autrefois, il subissait une dizaine de cycles de lavage avant d être utilisé à la fabrication des gants. Pour diminuer les coûts de production, il est maintenant lavé deux fois seulement et les protéines qui disparaissaient au lavage persistent maintenant, ce qui est responsable des phénomènes d allergie au latex, due aux protéines du lait de l hévéa. Autre modèle, celui des acariens. Ils 47

5 dépendant de notre mode de vie dans les appartements, tapis, moquettes, peluches pour les enfants. C est aussi en relation avec le coté confiné, manque d aération pour économiser l énergie et conserver la chaleur. Les études montrent qu un appartement est plus pollué que l extérieur, si on considère par exemple les conservateurs, les colorants et les désinfectants. Les mesures à prendre sont simples : il faut aérer largement comme faisaient nos grands-mères qui ouvraient les fenêtres, tapaient les lits et renouvelaient l air. Parmi nos habitudes, il y a aussi le cas des femmes enceintes qui se nourrissent comme tout le monde et une hypothèse considère que, par sa nourriture, elle peut sensibiliser l enfant à des allergies alimentaires. L alimentation du nourrisson a connu une époque où il fallait diversifier très tôt, ce qui constitue une erreur dans la mesure où on introduit de nouveaux allergènes à un moment où le tube digestif et le système immunitaire ne sont pas complètement matures, avec le risque d induire une réponse immunitaire effectrice. Notre mode de vie contribue également à fragiliser nos épithéliums de revêtement, peaux et muqueuses C est le cas de la pollution qui fragilise les muqueuses respiratoires et cutanées. Le tabagisme fragilise aussi la muqueuse respiratoire. Ces phénomènes augmentent le nombre d allergènes qui franchissent la membrane. Nos modes de vie y contribuent aussi comme l habitude d utiliser des savons décapants qui enlèvent une partie de la couche cornée. Il en va de même avec nos habitudes alimentaires. On mange des aliments congelés, surgelés, des laits UHT stériles qui n amènent pas les quantités indispensables de germes saprophytes nécessaires à la santé, d où le créneau de certains industriels qui proposent des probiotiques comme les yaourts liquides à prendre le matin pour garder la forme. Stress et allergie ðnous travaillons sur la thématique du stress et de l inflammation dans leurs rapports avec l allergie. Le stress est capable d effets favorisant l allergie et l inflammation chez l humain. Une maladie inflammatoire est due à l immunité mais le stress va être capable de venir bloquer les mécanismes de la régulation et de cette tolérance dont nous avons parlé, ce qui va permettre le développement d une réponse effectrice. Notre modèle d étude, dans notre Unité, est l allergie de contact développée par les souris. Les petites souris noires sont sensibilisées avec différents types d allergènes. Ensuite, une application d allergène sur l oreille de souris provoque un eczéma et on peut mesurer l épaisseur du gonflement de l oreille. S il s agit d un allergène faible, comme par exemple un parfum, on a beau sensibiliser la souris, on n arrive pas à lui déclencher une allergie, elle ne fait pas d eczéma de l oreille. Par contre, si on stresse ces souris en les plaçant dans un tube de plexiglass, ce qui empêche leurs déplacements, elles vont développer une très forte inflammation, plus forte que celle obtenue avec des allergènes forts. Nous sommes tous sensibilisés et nous pouvons tous devenir allergiques demain. L expérience précédente montre qu il suffit qu il se produise un évènement fort, comme le stress, pour que la bonne régulation naturelle du système immunitaire se bloque et que l allergie se déclenche. Or la régulation naturelle du système immunitaire est maintenant bien connue, ce sont les lymphocytes T qu on appelle CD4, donc lymphocytes TCD4 que l on peut suivre. Ils ont un récepteur appelé CD25 et sont capables de générer ne nombreuses cytokines régulatrices, IL-4, IL10. Allergy and environment. The frequency of the allergic diseases is more and more increasing in developed countries and such diseases constitute a public health problem by their potential gravity, their impact on life quality and their cost. The allergy is defined as the installation of an humoral (IgE antibody) or cellular (lymphocyte T) immunizing answer with respect to antigens, mainly proteinic or chemical, present in our natural environment. For "healthy" individuals, these antigens are perfectly tolerated. For allergic ones, the exposure to the allergens induce, on the sensitized patient, an inflammatory disease which represents an immunological failure of the tolerance to environment antigens. One of the conditions needed for allergy development is the crossing of a barrier represented by the coating epitheliums, the skin and mucous membranes (respiratory, ORL and digestive). The barrier crossing mechanism using the β cells and their membrane immunoglobulines, as well as the stages leading to lymphocyte T activation and the specific production of IgE, were well studied at biochemical level. The causes of immune system involvement are multiple and are analyzed, in relation to our life way and urban habitat. Finally it is shown that stress can block the regulation mechanisms and induce allergy. Allergy / Environment / Lymphocyte T / IgE 48

Réintroductions alimentaires chez l enfant. M. Hofer - J.Wassenberg Immuno-allergologie Service de pédiatrie - CHUV

Réintroductions alimentaires chez l enfant. M. Hofer - J.Wassenberg Immuno-allergologie Service de pédiatrie - CHUV Réintroductions alimentaires chez l enfant M. Hofer - J.Wassenberg Immuno-allergologie Service de pédiatrie - CHUV Réintroductions alimentaires en 2004 Age: 12 mois 10 ans Nombre total: 30 Tests réussis:

Plus en détail

Des déficiences présentes

Des déficiences présentes Des déficiences présentes Comment se fait-il que dans certains cas, le système immunitaire ne fonctionne pas convenablement? Problèmes : 1. Pourquoi certains enfants sont-ils mis sous bulle plastique?

Plus en détail

F.Benabadji Alger 22.11.13

F.Benabadji Alger 22.11.13 F.Benabadji Alger 22.11.13 ALLERGIE DANS LE MONDE 4ÉME RANG MONDIAL (OMS) PROBLÈME DE SANTÉ PUBLIQUE LES CAUSES Notre environnement (industriel, technologique, scientifique et climatique) * Allergènes

Plus en détail

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement I- Les microbes dans notre environnement Qu est-ce qu un microbe? Où se trouvent-ils?

Plus en détail

Notre système. Immunitaire

Notre système. Immunitaire Notre système Immunitaire Notre système Immunitaire Edito L association I.R.I.S. salue l initiative de Sara Lebien, qui en écrivant cet ouvrage et en proposant une illustration gaie et coloré a rendu l

Plus en détail

Les fiches repères d INTEGRANS sont réalisées par ARIS Franche-Comté dans le cadre du programme INTEGRANS. Plus d infos sur www.integrans.org.

Les fiches repères d INTEGRANS sont réalisées par ARIS Franche-Comté dans le cadre du programme INTEGRANS. Plus d infos sur www.integrans.org. Les fiches repères d INTEGRANS sont réalisées par ARIS Franche-Comté dans le cadre du programme INTEGRANS. Plus d infos sur www.integrans.org. Les maladies invalidantes Repères sur l asthme généralités

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICE 1 PAGE 406 : EXPERIENCES A INTERPRETER Question : rôles respectifs du thymus et de la moelle osseuse dans la production des lymphocytes.

Plus en détail

Des désensibilisations inhabituelles : le chat, Alternaria. Michel Miguéres AART, janvier 2011

Des désensibilisations inhabituelles : le chat, Alternaria. Michel Miguéres AART, janvier 2011 Des désensibilisations inhabituelles : le chat, Alternaria Michel Miguéres AART, janvier 2011 Allergènes répandus Pouvoir pathogène élevé Éviction difficile voire impossible ITS peut être considérée Quels

Plus en détail

L allergie aux pollens de graminées. Lisez attentivement cette fiche si vous souffrez d allergie aux pollens de graminées

L allergie aux pollens de graminées. Lisez attentivement cette fiche si vous souffrez d allergie aux pollens de graminées L allergie aux pollens de graminées Lisez attentivement cette fiche si vous souffrez d allergie aux pollens de graminées QU EST-CE QUE L ALLERGIE? L allergie est due à une réactivité anormale du système

Plus en détail

Mécanisme des réactions inflammatoires

Mécanisme des réactions inflammatoires 01/04/2014 THOMASSIN Guillaume L2 Revêtement Cutané Dr. Sophie Deplat-Jégo Relecteur 4 8 pages Revêtement cutané Mécanisme des réactions inflammatoires cutanés Mécanisme des réactions inflammatoires Plan

Plus en détail

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques IMMUNOLOGIE La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T Informations scientifiques L infection par le VIH entraîne des réactions immunitaires de l organisme qui se traduisent par la production

Plus en détail

Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant)

Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant) Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant) 3 mai 2009, 15 h HNE Sur cette page : Que dois-je faire si je contracte ce nouveau virus et que

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

Protégeons-nous ensemble!

Protégeons-nous ensemble! Grippe saisonnière. Protégeons-nous ensemble! Informations importantes pour vous et votre famille. www.sevaccinercontrelagrippe.ch www.ofsp.admin.ch B C Qu est-ce que la grippe saisonnière et quels en

Plus en détail

BRICOLAGE. Les précautions à prendre

BRICOLAGE. Les précautions à prendre BRICOLAGE Les précautions à prendre Chaque année, près de 300 000 personnes arrivent aux Urgences à la suite d un accident de bricolage et/ou de jardinage. Respecter quelques règles simples de prévention

Plus en détail

HUMI-BLOCK - TOUPRET

HUMI-BLOCK - TOUPRET FICHE DE DONNEES DE SECURITE Révision antérieure : (Selon l annexe II du Règlement REACH de l UE 1907/2006) Mise à jour : 19 janvier 2010 Version : 1 HUMI-BLOCK - TOUPRET 1-IDENTIFICATION DU PRODUIT ET

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

Bilan d activité 2013 de la surveillance des pollens en Poitou-Charentes

Bilan d activité 2013 de la surveillance des pollens en Poitou-Charentes ATMO Poitou-Charentes, centre régional de surveillance de la qualité de l air Bilan d activité 2013 de la surveillance des pollens en Poitou-Charentes Crédit-photo : Gérard Sulmont (RNSA) Référence : POLN_EXT_12_193

Plus en détail

Pour ou contre le gluten? Qu est-ce que le gluten?

Pour ou contre le gluten? Qu est-ce que le gluten? Pour ou contre le gluten? C est un peu la grande mode du moment : «ouaih moi, une semaine avant la course, je supprime tous les aliments contenant du gluten parce que c est mauvais» hum hum. Savez-vous

Plus en détail

DON DE SANG. Label Don de Soi

DON DE SANG. Label Don de Soi DON DE SANG Label Don de Soi 2015 SOMMAIRE Les différents types de dons p.3 Le don de sang total Le don de plasma Le don de plaquettes Le don de moelle osseuse Que soigne-t-on avec un don de sang? p.7

Plus en détail

ALLERGIES ET HYPERSENSIBILITES item 113. ALLERGIES RESPIRATOIRES item 115

ALLERGIES ET HYPERSENSIBILITES item 113. ALLERGIES RESPIRATOIRES item 115 Collège des Enseignants de Pneumologie Référentiel pour la préparation de l ECN Dr Bourdin (Montpellier), Pr Godard (Montpellier) Pr Charpin (Marseille), Pr Tillie-Leblond (Lille) Pr Raherison (Bordeaux),

Plus en détail

Première partie: Restitution + Compréhension (08 points)

Première partie: Restitution + Compréhension (08 points) Lycée M hamdia Année scolaire : 2011/2012 Prof : Saïd Mounir Date : 17/05/2012 Première partie: Restitution + Compréhension (08 points) EXERCIE N O 1: (4 points) : 1 : a-b 2 : b 3 : a-b 4 : d 5 : d 6 :

Plus en détail

Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie

Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie Le phénotype immunitaire d un individu caractérise sa capacité à répondre, grâce aux effecteurs de l immunité adaptative, aux différents agents

Plus en détail

vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé)

vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé) EMA/90006/2015 EMEA/H/C/001104 Résumé EPAR à l intention du public vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé) Le présent document est un résumé du rapport européen public d évaluation

Plus en détail

Cytokines & Chimiokines

Cytokines & Chimiokines Cytokines & Chimiokines I. (D après Förster, R. et al. (1999) Cell 99:23) Dans le but d étudier la régulation de la circulation des leucocytes dans l organisme, des souris déficientes pour le récepteur

Plus en détail

Anticorps, vaccins, immunothérapies allergéniques tout savoir sur les progrès de l immunothérapie en 20 questions

Anticorps, vaccins, immunothérapies allergéniques tout savoir sur les progrès de l immunothérapie en 20 questions Anticorps, vaccins, immunothérapies allergéniques tout savoir sur les progrès de l immunothérapie en 20 questions De quoi se compose le système immunitaire? Chaque jour, des substances étrangères, appelées

Plus en détail

Les enfants non vaccinés sont en bonne santé!

Les enfants non vaccinés sont en bonne santé! Les enfants non vaccinés sont en bonne santé! Les médecins, même allopathes, commencent sérieusement à se poser des questions sur les vaccinations. Il est certain en tout cas qu ils vaccinent moins leurs

Plus en détail

Sommaire de la séquence 8

Sommaire de la séquence 8 Sommaire de la séquence 8 Nous avons découvert dans la séquence 7 que les micro-organismes sont présents partout dans notre environnement et qu à la faveur d une lésion, ils sont capables de franchir nos

Plus en détail

Tuberculose bovine. Situation actuelle

Tuberculose bovine. Situation actuelle Tuberculose bovine Situation actuelle 21 mai 2013 Dr G. Peduto Vétérinaire cantonal Service de la consommation et des affaires vétérinaires 1 Tuberculose bovine La Suisse est indemne depuis 1959 Dernier

Plus en détail

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

Transfusions sanguines, greffes et transplantations Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222

Plus en détail

STOP à la Transmission des microorganismes!

STOP à la Transmission des microorganismes! STOP à la Transmission des microorganismes! M.E Gengler Vendredi 25 Avril 2014 Vous avez ditstandard? Voici les «Précautions Standard» ou PS Les Précautions Standard : la Loi Respectez les «précautions

Plus en détail

Vaccins du futur Atelier «Croisière dans l archipel des nouveaux vaccins»

Vaccins du futur Atelier «Croisière dans l archipel des nouveaux vaccins» Vaccins du futur Atelier «Croisière dans l archipel des nouveaux vaccins» Bernard Duval Institut National de Santé Publique du Québec 18 avril 2002 Objectifs Grands axes de la réponse immunitaire Conjugaison

Plus en détail

Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes. Contrat-élève 3 ème

Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes. Contrat-élève 3 ème Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes Mais, que dois-je savoir? Pour rattraper un cours manquant, retrouve-le sur le site du collège dans la rubrique «enseignements» : http://colleges.acrouen.fr/courbet/spipuser/

Plus en détail

Mécanismes moléculaires à l origine des maladies autoimmunes

Mécanismes moléculaires à l origine des maladies autoimmunes Mécanismes moléculaires à l origine des maladies autoimmunes Sébastien Lacroix-Desmazes INSERM UMRS 1138 Immunopathology and herapeutic Immunointervention CRC - Paris, France Ma connaissance d un patient

Plus en détail

Le don de moelle osseuse

Le don de moelle osseuse Le don de moelle osseuse Enfant, je rêvais de sauver des vies. Aujourd hui, je le fais. Grande cause nationale 2009 Olivier, 4 ans Olivier, 32 ans Établissement relevant du ministère de la santé Le don

Plus en détail

Psoriasis & Sport. Pour un meilleur accès des personnes psoriasiques aux activités sportives. Qui le psoriasis touche-t-il?

Psoriasis & Sport. Pour un meilleur accès des personnes psoriasiques aux activités sportives. Qui le psoriasis touche-t-il? Psoriasis, let s sport together! Psoriasis & Sport Pour un meilleur accès des personnes psoriasiques aux activités sportives Qui le psoriasis touche-t-il? On estime que 2 à 3 % de la population belge est

Plus en détail

ENFANT ASTHMATIQUE? PAS DE PANIQUE Contrôlez et équilibrez l asthme de votre enfant

ENFANT ASTHMATIQUE? PAS DE PANIQUE Contrôlez et équilibrez l asthme de votre enfant ENFANT ASTHMATIQUE? PAS DE PANIQUE Contrôlez et équilibrez l astme de votre enfant Membre de la Fédération Française de Pneumologie Avec le soutien de la Direction Générale de la Santé et le parrainage

Plus en détail

Les tests génétiques à des fins médicales

Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Nous avons tous hérité d une combinaison unique de gènes de la part de nos parents. Cette constitution originale et l

Plus en détail

- 2 - faire industriel dans la mise au point des produits biologiques. L Institut Roche de Recherche et Médecine Translationnelle (IRRMT, basé à

- 2 - faire industriel dans la mise au point des produits biologiques. L Institut Roche de Recherche et Médecine Translationnelle (IRRMT, basé à Information presse Roche, l Agence Nationale de Recherches sur le Sida et les hépatites virales (ANRS), le Baylor Research Institute (BRI) et Inserm Transfert mettent en place une coopération stratégique

Plus en détail

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002.

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. Le diagnostic de la tuberculose bovine La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. 1. Tuberculination Dans la première phase d une infection de tuberculose bovine (Mycobacterium

Plus en détail

Vaccination contre la grippe saisonnière

Vaccination contre la grippe saisonnière le point sur risques infectieux > Vaccinations Vaccination contre la grippe saisonnière Questions / Réponses - Professionnels de santé Document élaboré le 14 octobre 2014 1 - Quand a lieu la campagne de

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME Département des situations d urgence sanitaire Personne chargée du dossier : Evelyne FALIP/Nicole BOHIC Tél : 01 40 56 59 65/02 32 18 31 66 evelyne.falip@sante.gouv.fr MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES

Plus en détail

Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche

Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche Comment protéger vos enfants? La seule protection efficace : la vaccination R.O.R COQUELUCHE ANNUAIRE Livret élaboré en partenariat avec : Conseil Général du Loir-et-Cher

Plus en détail

Cahier des bonnes pratiques pour un nettoyage écologique des locaux du Conseil Général de la Gironde

Cahier des bonnes pratiques pour un nettoyage écologique des locaux du Conseil Général de la Gironde Le Conseil Général ménage votre santé! Cahier des bonnes pratiques pour un nettoyage écologique des locaux du Conseil Général de la Gironde Sommaire 1. Pourquoi créer ce cahier pratique du nettoyage écologique?

Plus en détail

Exemple de Projet d Accueil Individualisé ELEVE CONCERNE

Exemple de Projet d Accueil Individualisé ELEVE CONCERNE Exemple de Projet d Accueil Individualisé Circulaire projet d accueil n 2003-135 du 08/09/2003 (Bulletin Officiel n 34 du 18/9/2003) Circulaire restauration scolaire n 2001-118 du 25/06/2001(BO Spécial

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE. C est aujourd hui qu on traite demain : la rhinite allergique aux pollens de graminées

DOSSIER DE PRESSE. C est aujourd hui qu on traite demain : la rhinite allergique aux pollens de graminées DOSSIER DE PRESSE C est aujourd hui qu on traite demain : la rhinite allergique aux pollens de graminées Novembre 2012 SOMMAIRE Introduction p. 3 L allergie aux pollens en 5 chiffres p. 4 La prise en charge

Plus en détail

Gestion de la crise sanitaire grippe A

Gestion de la crise sanitaire grippe A Gestion de la crise sanitaire grippe A Sommaire de la présentation Nature du risque lié au virus A H1N1 Plan gouvernemental de pandémie grippale Mesures de protection Historique de la grippe La grippe

Plus en détail

ALLERGIE RESPIRATOIRE

ALLERGIE RESPIRATOIRE ALLERGIE RESPIRATOIRE Catherine NEUKIRCH Service de Pneumologie et Allergologie INSERM U700 Hôpital Bichat, Université Paris 7 Enquête allergologique chez l asthmatique : oui! Cause allergique retrouvée

Plus en détail

Les gencives et la santé générale. Qu est-ce qu une maladie des gencives? d autres types de problèmes de santé ou en causer de nouveaux.

Les gencives et la santé générale. Qu est-ce qu une maladie des gencives? d autres types de problèmes de santé ou en causer de nouveaux. Les gencives et la santé générale Nous savons tous que la prévention est l une des clés du maintien de la santé générale. Nous faisons de l exercice et nous surveillons notre alimentation pour nous aider

Plus en détail

LES DÉFICITS IMMUNITAIRES COMBINÉS SÉVÈRES

LES DÉFICITS IMMUNITAIRES COMBINÉS SÉVÈRES LES DÉFICITS IMMUNITAIRES COMBINÉS SÉVÈRES Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement

Plus en détail

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé Don de moelle osseuse Engagez-VOUS pour la vie 1 Pourquoi devenir veilleur de vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison

Plus en détail

de l air pour nos enfants!

de l air pour nos enfants! B u l l e t i n d e l O Q A I n 1 Crèches et lieux d enseignement : de l air pour nos enfants! Le programme de l OQAI «Lieux de vie fréquentés par les enfants» a débuté en 2006. Une première phase de recueil

Plus en détail

QUESTIONNAIRE SUR LA SANTE RESPIRATOIRE ET ALLERGIQUE DES ECOLIERS ET LEUR ENVIRONNEMENT SCOLAIRE

QUESTIONNAIRE SUR LA SANTE RESPIRATOIRE ET ALLERGIQUE DES ECOLIERS ET LEUR ENVIRONNEMENT SCOLAIRE Santé et pollution intérieure dans les écoles : Réseau d observation en Europe QUESTIONNAIRE SUR LA SANTE RESPIRATOIRE ET ALLERGIQUE DES ECOLIERS ET LEUR ENVIRONNEMENT SCOLAIRE A compléter par les enfants

Plus en détail

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA.

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA. COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 29 mai 2013 XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA DCI Code ATC (2012) Motif de l examen Liste

Plus en détail

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif)

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1 LE SECOURISTE : 1 h 30 Indiquer le rôle et les responsabilités d un secouriste. Indiquer les connaissances

Plus en détail

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre

Plus en détail

313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013

313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013 313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013 SOMMAIRE 1 - La vaccination, comment ça marche? 3, 4 et 5 2 - Les vaccins détériorent-ils LA protection naturelle contre les maladies? 6 3 - Avec autant de vaccins,

Plus en détail

www.dondemoelleosseuse.fr

www.dondemoelleosseuse.fr Agence relevant du ministère de la santé www.dondemoelleosseuse.fr 01 Pourquoi devenir Veilleur de Vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies. Chaque année, des milliers de personnes - enfants

Plus en détail

La maladie de Still de l adulte

La maladie de Still de l adulte La maladie de Still de l adulte Syndrome de Wissler-Fanconi La maladie Le diagnostic Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur Cette fiche est destinée

Plus en détail

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques Professeur Ibrahim Yakoub-Agha CHRU de LILLE (Illustration de J. Cloup, extraite du CD-Rom «greffe de Moelle» réalisé par la société K Noë) La moelle osseuse

Plus en détail

AUTO QUESTIONNAIRE MOINS DE 15 ANS

AUTO QUESTIONNAIRE MOINS DE 15 ANS Nous vous remercions d avance de bien vouloir répondre aux questions posées dans les questionnaires qui vous sont proposés en suivant les consignes indiquées. QUESTIONNAIRE N 1 Veuillez répondre à toutes

Plus en détail

Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se

Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se Le psoriasis est une maladie fréquente Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se traduit le plus souvent par des plaques rouges sur la peau, légèrement surélevées

Plus en détail

+ Questions et réponses

+ Questions et réponses HÉPATITE B L hépatite B c est quoi? L hépatite B est un type de maladie du foie causée par le virus de l hépatite B, une des formes les plus courantes de l hépatite virale (les autres sont le virus de

Plus en détail

II - DIABETE DE TYPE 1 : ÉPIDÉMIOLOGIE - PHYSIOPATHOLOGIE - DIAGNOSTIC- DÉPISTAGE

II - DIABETE DE TYPE 1 : ÉPIDÉMIOLOGIE - PHYSIOPATHOLOGIE - DIAGNOSTIC- DÉPISTAGE II - DIABETE DE TYPE 1 : ÉPIDÉMIOLOGIE - PHYSIOPATHOLOGIE - DIAGNOSTIC- DÉPISTAGE I. ÉPIDÉMIOLOGIE En France, le diabète de type 1 touche 0,38 % de la population totale et environ 10 % des diabétiques.

Plus en détail

Qu est-ce que la maladie de Huntington?

Qu est-ce que la maladie de Huntington? Qu est-ce que la maladie de Huntington? Description sommaire Qu est-ce que la maladie de Huntington? La maladie de Huntington (MH) est une maladie neurodégénérative longtemps connue sous le nom de Chorée

Plus en détail

Les Infections Associées aux Soins

Les Infections Associées aux Soins Les Infections Associées aux Soins Dr Catherine Sartor EOH Conception Assistance Publique Hôpitaux de Marseille Ecole IFSI, Marseille, 12 septembre 2014 Définitions 2007 Infection Nosocomiale (IN) 1999

Plus en détail

Cytokines ; Chimiokines

Cytokines ; Chimiokines Cytokines ; Chimiokines I. Dans le but d étudier la régulation de la circulation des leucocytes dans l'organisme, des souris déficientes pour le récepteur CCR7 de chimiokine ont été générées par recombinaison

Plus en détail

Brûlures d estomac. Mieux les comprendre pour mieux les soulager

Brûlures d estomac. Mieux les comprendre pour mieux les soulager Brûlures d estomac Mieux les comprendre pour mieux les soulager Définition et causes Brûlures d estomac Mieux les comprendre pour mieux les soulager Vous arrive-t-il de ressentir une douleur à l estomac

Plus en détail

Le bouleau. Lisez attentivement cette fiche si vous êtes allergique au pollen de bouleau

Le bouleau. Lisez attentivement cette fiche si vous êtes allergique au pollen de bouleau Le bouleau Lisez attentivement cette fiche si vous êtes allergique au pollen de bouleau EN BREF Le bouleau fait partie de la famille des bétulacées. Très répandu en France, il domine dans le nord du pays.

Plus en détail

TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES

TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES Classement NABM : non inscrit code : non codé DÉCEMBRE 2006 Service évaluation des actes professionnels

Plus en détail

Parasites externes du chat et du chien

Parasites externes du chat et du chien Parasites externes du chat et du chien Identification, prévention et traitement Les tiques Les tiques transmettent des maladies parfois mortelles. La prévention est la meilleure arme. 1 - Où les trouve-t-on?

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail

Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola

Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola Août 2014 l enfance aux enfants Organisation mondiale de la Santé 2014 Tous droits réservés. Les appellations employées dans la présente

Plus en détail

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Auteurs Cendrine Godet (*) Jean-Pierre Frat (**) Cédric Landron (*) Lydia Roy (***) Paul Ardilouze (****) Jean-Pierre Tasu (****) (*)

Plus en détail

Que sont les. inhibiteurs?

Que sont les. inhibiteurs? Que sont les inhibiteurs? TABLE DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2010 La FMH encourage la redistribution de ses publications à des

Plus en détail

L opération de la cataracte. Des réponses à vos questions

L opération de la cataracte. Des réponses à vos questions L opération de la cataracte Des réponses à vos questions Qu est-ce que la cataracte? Quel objectif? Cette brochure vous donne toutes les informations utiles concernant l opération de la cataracte. Définition

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

Comment se déroule le prélèvement? Il existe 2 modes de prélèvements des cellules souches de la moelle osseuse:

Comment se déroule le prélèvement? Il existe 2 modes de prélèvements des cellules souches de la moelle osseuse: La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison pour de nombreuses personnes atteintes de maladies graves du sang. Le don de moelle osseuse est un acte volontaire, anonyme et gratuit

Plus en détail

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010 Parc d Innovation d Illkirch, France, le 10 mars 2010 Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010 Transgene (Euronext

Plus en détail

Fonctions non ventilatoires

Fonctions non ventilatoires UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 11 : Fonctions non ventilatoires Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang

Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang Pour des raisons de simplification, les dénominations masculines s appliquent également aux femmes. La transplantation de cellules souches du

Plus en détail

Centre Suisse pour l allergie, la peau et l asthme Allergie et intolérance alimentaires

Centre Suisse pour l allergie, la peau et l asthme Allergie et intolérance alimentaires Centre Suisse pour l allergie, la peau et l asthme Allergie et intolérance alimentaires En collaboration avec la Commission de spécialité de la Société Suisse d Allergologie et d Immunologie (SSAI). Allergie

Plus en détail

GUIDE PRATIQUE N 1 HERPES ASSOCIATION HERPES. Agissons contre l herpès

GUIDE PRATIQUE N 1 HERPES ASSOCIATION HERPES. Agissons contre l herpès GUIDE PRATIQUE N 1 HERPES ASSOCIATION HERPES Agissons contre l herpès L Herpès : une maladie très répandue En France, on estime qu environ 10 millions de personnes sont porteuses du virus de l herpès à

Plus en détail

Votre bébé a besoin de soins spéciaux

Votre bébé a besoin de soins spéciaux Votre bébé a besoin de soins spéciaux Ce guide se veut un document de référence afin de favoriser une meilleure compréhension de tous les aspects entourant la venue d un enfant prématuré ou malade. Il

Plus en détail

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Pathologie VIH Service maladies infectieuses Archet 1 Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Les traitements antirétroviraux Sont classés en 5 familles selon leur mode

Plus en détail

PREVENTION ASV. Partie réalisée par Aurélys ANTOINE. Le 09/05/2015

PREVENTION ASV. Partie réalisée par Aurélys ANTOINE. Le 09/05/2015 PREVENTION ASV Partie réalisée par Le 09/05/2015 Atelier n 2 : Parasites et intoxication Principaux parasites de l été: - Les puces : c est quoi? - Les tiques : c est quoi? - Les aoutats : c est quoi?

Plus en détail

ALLERGIES ALIMENTAIRES : Etat des lieux et propositions d orientations. Carine DUBUISSON Sébastien LA VIEILLE Ambroise MARTIN

ALLERGIES ALIMENTAIRES : Etat des lieux et propositions d orientations. Carine DUBUISSON Sébastien LA VIEILLE Ambroise MARTIN ALLERGIES ALIMENTAIRES : Etat des lieux et propositions d orientations Carine DUBUISSON Sébastien LA VIEILLE Ambroise MARTIN Janvier 2002 Les auteurs tiennent à remercier pour leurs suggestions et la lecture

Plus en détail

Guide de Mobilisation. de cellules souches pour mon. Autogreffe AVEC LE SOUTIEN DE. Carnet d informations et de suivi pour le patient et sa famille

Guide de Mobilisation. de cellules souches pour mon. Autogreffe AVEC LE SOUTIEN DE. Carnet d informations et de suivi pour le patient et sa famille Guide de Mobilisation de cellules souches pour mon Autogreffe Carnet d informations et de suivi Carnets pour d informations le patient et sa et famille de suivi pour le patient et sa famille AVEC LE SOUTIEN

Plus en détail

Exercices de génétique classique partie II

Exercices de génétique classique partie II Exercices de génétique classique partie II 1. L idiotie phénylpyruvique est une maladie héréditaire dont sont atteints plusieurs membres d une famille, dont voici l arbre généalogique : 3 4 5 6 7 8 9 10

Plus en détail

Je vais être maman. et je fume encore!? J ai décidé d arrêter de fumer. Pour ma santé et pour celle de mon enfant.

Je vais être maman. et je fume encore!? J ai décidé d arrêter de fumer. Pour ma santé et pour celle de mon enfant. Je vais être maman et je fume encore!? J ai décidé d arrêter de fumer. Pour ma santé et pour celle de mon enfant. Ligue suisse contre le cancer, Ligue pulmonaire suisse, Association suisse pour la prévention

Plus en détail

Un environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir?

Un environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir? Un environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir? Renseignements sur la fumée secondaire et tertiaire Qu est-ce que la fumée secondaire? La fumée secondaire est une combinaison de fumée

Plus en détail

La maladie de Huntington, une maladie du cerveau

La maladie de Huntington, une maladie du cerveau Actualités à propos de la recherche sur la maladie de Huntington. Expliqué simplement. Écrit par des scientifiques. Pour la communauté mondiale HD. La greffe de moelle osseuse dans la maladie de Huntington

Plus en détail

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS Le traitement de votre maladie nécessite une Chimiothérapie intensive. Cette chimiothérapie qui utilise de fortes doses de médicaments antimitotiques est plus efficace

Plus en détail

Les Applications industrielles et commerciales des cellules souches. Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises

Les Applications industrielles et commerciales des cellules souches. Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises Les Applications industrielles et commerciales s cellules souches Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises Matthieu COUTET, Responsable du Pôle Jean-François RAX, Business Analyst 1 Plan Cellules souches

Plus en détail

Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle

Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle 1 Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle Introduction Le personnel soignant est régulièrement confronté au risque de contamination par le virus de l immunodéficience humaine (VIH) mais

Plus en détail

Mieux informé sur la maladie de reflux

Mieux informé sur la maladie de reflux Information destinée aux patients Mieux informé sur la maladie de reflux Les médicaments à l arc-en-ciel Mise à jour de l'information: septembre 2013 «Maladie de reflux» Maladie de reflux La maladie de

Plus en détail