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1 Santé des mères et des enfants de Paris Sexualité, risques et prévention Recours à l IVG et grossesses non prévues Violences faites aux femmes Conduites addictives

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3 Sexualité, risques et prévention Connaissances des risques et des moyens de contraception > Plus de neuf Franciliens sur dix perçoivent le préservatif comme le moyen de protection le plus efficace pour éviter la transmission du VIH. > Des croyances erronées des modes de transmission du VIH sont encore importantes, en particulier chez les moins diplômés. > D importantes lacunes et idées reçues sur les méthodes contraceptives se retrouvent dans les déclarations des Français. Activité sexuelle > L âge au premier rapport sexuel est de 17,5 ans pour les hommes et 17,8 ans pour les femmes en France. > Une proportion de multipartenaires plus élevée à Paris. Prévention des IST et des grossesses non prévues > Près de trois jeunes femmes sur dix de ans à Paris déclarent avoir fait un test de dépistage du VIH au cours des douze derniers mois. > Un quart des Franciliennes de moins de 35 ans n utilise pas de préservatif et 15% n ont pas de contraception lors du premier rapport sexuel. > Près de 5% des femmes en âge de procréer et sexuellement actives n utilisent pas de contraception. > Près de 60% des recours à la contraception d urgence font suite à une erreur de contraception et 22,7% à des rapports sans contraception. Infections sexuellement transmissibles (IST) > Un taux de prévalence de Chlamydia trachomatis autour de 9% chez certains groupes à risque à Paris. > Un taux de découverte de séropositivité au VIH particulièrement élevé à Paris (58,77 pour habitants pour un taux national de 10,25). 75

4 Contexte Depuis la loi Neuwirth en date du 28 décembre 1967 et ses décrets d application de 1972, le recours à la contraception médicale est autorisé en France. Des mesures spécifiques ont été prises pour faciliter l accès des jeunes à la contraception. Depuis 1974, les Centres de planification et d éducation familiale (CPEF) sont habilités à délivrer des contraceptifs aux mineures, sur prescription médicale et à titre anonyme et gratuit. La loi du 13 décembre 2000 autorise l accès libre, gratuit et anonyme aux mineures dans les pharmacies de ville. De plus, elle autorise les infirmières scolaires à délivrer la contraception d urgence aux élèves des collèges et lycées, dans les cas d urgence et de détresse. En 2001, la loi du 4 juillet relative à la contraception et à l Interruption volontaire de grossesse (IVG) ne soumet plus la prescription, la délivrance ou l administration de contraceptifs à des mineurs au consentement de leurs parents ou de leur représentant légal. Elle prescrit également des séances obligatoires d information et d éducation à la sexualité dans les écoles, les collèges et les lycées, ainsi que dans les structures accueillant des personnes handicapées. Alors que les hommes débutaient plus tôt leur vie sexuelle que les femmes, l écart d âge au moment de l entrée dans la sexualité entre les hommes et les femmes se réduit : ainsi, selon le Baromètre santé , l âge médian au premier rapport sexuel est de 17,5 ans pour les hommes et de 17,8 ans pour les femmes pour les générations nées en 1985/1987. Dans la population sexuellement active, le multipartenariat, c est-à-dire le fait d avoir déclaré plusieurs partenaires dans l année, concerne davantage les hommes que les femmes. Cela concerne surtout la population de moins de 30 ans, notamment celle qui ne vit pas en couple. La contraception aujourd hui en France est marquée à la fois par l utilisation du préservatif par les jeunes, et par une forte médicalisation de la contraception féminine au cours de la vie. L utilisation du préservatif lors du premier rapport sexuel a fortement augmenté au début des années 1990, pour se stabiliser à plus de 80% depuis En , 86% des femmes de ans déclarant utiliser un moyen pour éviter une grossesse disent employer une méthode médicalisée : pour 58% d entre elles il s agit de la pilule, et pour 24% du stérilet ; 14% des femmes déclarent utiliser une contraception non médicalisée, principalement le préservatif (11%). Depuis l accès à la contraception d urgence sans ordonnance en 1999, le recours à la contraception d urgence a augmenté : il est passé de 10% à 17% en 2005 pour les femmes de 15 à 49 ans. Près d un tiers des femmes âgées de moins de 25 ans en 2005 y ont déjà eu recours 1. Les données récentes 2,3 attestent d un niveau de connaissance des risques de transmission du VIH qui tend à s améliorer en 2004 par rapport au début des années 2000, tandis qu on constate une moindre adoption des comportements de prévention, notamment au travers d une recrudescence de certaines IST chez les hommes et chez les femmes. L infection uro-génitale à Chlamydia trachomatis est l infection bactérienne la plus fréquente chez la femme qui, en l absence de traitement, peut être à l origine de grossesses extra-utérines et de stérilité tubaire. Chez l homme, comme chez la femme, elle favorise la contamination par d autres IST. Sa propagation et sa gravité découlent de son caractère généralement asymptomatique, à l origine de découverte souvent tardive. Selon l enquête NatChla 4 la prévalence des infections à Chlamydia trachomatis en France est estimée, à ans, à 3,2% chez les femmes et à 2,5% chez les hommes. Elle est de moins de 1% à 30 ans et plus. La recrudescence de la syphilis au début des années 2000, notamment à Paris chez les hommes homosexuels et infectés par le VIH, a conduit à la mise en œuvre d un système de surveillance. Le nombre de cas en 2007 et 2008 semble marquer un léger recul 5. Si la proportion d homo-bisexuels masculins demeure au-dessus de 80%, les profils des personnes ayant une syphilis précoce évoluent légèrement : moins d homosexuels masculins, plus de patients séro-négatifs pour le VIH. Chez la femme enceinte, une syphilis méconnue peut-être à l origine d un avortement, d une mort fœtale, d une naissance prématurée ou d un enfant porteur d une syphilis congénitale. En France, le nombre total de personnes infectées par le VIH est estimé par l InVS entre et et, depuis 2003, à personnes découvrent leur séropositivité chaque année. Après une diminution significative entre 2005 et 2007, ce nombre s est stabilisé en 2008 autour de nouveaux cas annuels. L interprétation de ces données d évolution doit cependant être prudente. Elle dépend de l exhaustivité des déclarations obligatoires (sous-déclaration), mais aussi des recours au dépistage 6. L hépatite B est une maladie infectieuse du foie potentiellement grave en raison d un passage à la chronicité dans 2 à 10% des cas, avec des risques d évolution vers une cirrhose et un cancer du foie. L hépatite B se transmet par voie sexuelle, par le sang et au fœtus par la mère infectée (750 à enfants seraient infectés en France chaque année en l absence de vaccination à la naissance) 7. 76

5 1 Connaissances des risques et des moyens de contraception Connaissances sur le VIH/sida Deux modes certains de transmission du VIH sont largement connus des franciliens... Selon l enquête sur les connaissances, attitudes, croyances et comportements face au VIH/sida (KABP) en 2004, plus de 99% des Franciliens savent que la transmission du VIH est possible lors «de rapports sexuels sans préservatif» et lors «d une piqûre de drogue avec une seringue déjà utilisée». Le même niveau de connaissance s observe au niveau national.... mais la proportion de croyances erronées est importante Une proportion importante de Franciliens continue de penser que l on peut être contaminé par le VIH en donnant son sang (35,7%) et par une piqûre de moustique (19,5%). La proportion de Franciliens pensant que la transmission est possible en buvant dans le verre d une personne contaminée est de 7,2%. Par ailleurs, 16,4% des Franciliens pensent que la transmission du VIH est possible lors de rapports sexuels avec préservatif. Une meilleure connaissance des modes de transmission du VIH parmi les Franciliens ayant un niveau d étude élevé Il existe une corrélation entre niveau d étude et niveau de connaissance des modes de transmission du VIH. Ainsi, selon l enquête KABP 2004, les Franciliens sans diplôme sont 34,4% à penser que le virus peut se transmettre par piqûre de moustique et 12% en buvant dans le verre d une personne, contre respectivement 14,9% et 5,8% des Franciliens titulaires d un diplôme de l enseignement supérieur. De plus 69,2% des personnes sans diplôme pensent que la transmission du VIH est possible en donnant son sang contre 24,8% des diplômés du supérieur. Le préservatif masculin perçu comme le moyen de protection le plus efficace contre le virus du sida Selon l enquête KABP, en Ile-de-France comme en France, le préservatif masculin est cité comme le moyen le plus efficace en prévention du VIH. C est le cas de 93,9% des Franciliens en 2004 (et 94,3% au niveau national). Ce pourcentage est cependant en léger recul par rapport à 1992 (96,6% en Ile-de- France). Un peu plus d un Francilien sur deux connaît l existence d un Centre de dépistage anonyme et gratuit En 2004, 51,5% des personnes vivant en Ile-de-France connaissent l existence des Centres de dépistage anonyme et gratuit (CDAG), selon l enquête KABP. La probabilité de connaître ces centres est un peu plus élevée pour les moins de 25 ans (54,6% contre 50,7% pour les ans, et 51,0% pour les ans), et surtout pour les personnes connaissant dans leur entourage proche une personne séropositive ou malade du sida (64,5% contre 46,6% de celles n ayant pas de proche touché). Les sources d information Le Baromètre santé L Institut national de prévention et d éducation pour la santé (Inpes) réalise, depuis 1992, des enquêtes sur les comportements, connaissances et opinions des Français en matière de santé, intitulées les Baromètres santé. Le Baromètre santé 2005 a porté sur des personnes âgées de 12 à 75 ans. L ORS Ilede-France a réalisé des analyses régionales et départementales sur les populations concernées par cette étude : les personnes de ans, pour lesquelles un sur-échantillon francilien avait été réalisé afin de disposer d un effectif plus important, et les adultes de ans. L enquête nationale Connaissances, attitudes, croyances et comportements (KABP) face au VIH/sida 2, est réalisée depuis 1987 tous les trois ans environ par l ORS Ile-de-France. Elle permet de suivre l évolution des perceptions et des comportements face au VIH/sida dans la population générale adulte, en tenant compte des nouveaux enjeux et contextes de l épidémie. Les exploitations portent sur l Ile-de-France 3 et la France. L enquête 2010 est actuellement en cours. Contexte de la sexualité en France (CSF) , enquête réalisée sous la responsabilité scientifique de l Inserm et l Ined, et coordonnées par l ORS Ilede-France, fait suite à l enquête Analyse des comportements sexuels en France (ACSF) en Elle vise à mieux connaître les pratiques sexuelles et les conditions sociales d exercice de la sexualité et des prises de risque, en privilégiant une approche santé et sexualité, qui va au-delà de la dimension de la gestion du risque d infection par le VIH. L ORS d Ile-de-France a publié une exploitation régionale de cette enquête 9. Les Français et la contraception : Afin de dresser un état des lieux des connaissances et des opinions de la population par rapport aux moyens de contraception, l Inpes et l Institut BVA ont réalisé une enquête téléphonique auprès d un échantillon national de personnes, représentatif de la population française âgée de 15 à 75 ans en Cette étude permet de disposer de données uniquement au niveau national

6 Connaissances des moyens de contraception Les différentes méthodes de contraception sont inégalement connues et utilisées en France Une enquête nationale Inpes-BVA en 2007 sur les Français et la contraception 10 permet de mieux saisir les niveaux de connaissance et d utilisation des méthodes de contraception par les hommes et les femmes. En dehors de la pilule et du préservatif masculin, qui sont les deux méthodes les plus connues et les plus utilisées, le stérilet est bien connu des Français (93%), et 31% disent l utiliser (fig. 1). Importantes lacunes et idées reçues sur les méthodes contraceptives en 2007 en France Le stérilet reste considéré comme une méthode d arrêt de la fécondité, quand le nombre d enfants désirés est atteint. Pour 50% des personnes interrogées, on ne peut utiliser le stérilet qu après avoir eu au moins un enfant. Parmi celles qui connaissent les nouvelles méthodes de contraception, une bonne part n en saisissent pas les modalités d utilisation. Ainsi, par exemple, 59% des personnes qui déclarent connaître l implant contraceptif ignorent sa durée d efficacité. Parmi les Français qui connaissent la contraception d urgence, plus du tiers (35%) pensent qu elle Fig.1 Connaissance et utilisation des moyens de contraception des hommes et des femmes en France en 2007 (en %) Spermicide Patch 1 Eponge vaginale Anneau vaginal 2 Implant Préservatif féminin Diaphragme Contraception d'urgence Stérilet Préservatif masculin Pilule Utilise ou a déjà utilisé Source : Inpes-BVA, % 20% 40% 60% 80% 100% Connaît mais n'a jamais utilisé Ne connaît pas concerne les femmes de moins de 25 ans et 5% seulement savent qu elle peut être utilisée jusqu à 72 heures après un rapport non protégé. Activité sexuelle L âge au premier rapport sexuel en baisse chez les femmes L âge au premier rapport sexuel n a pas changé pour les hommes selon le Baromètre santé 2005 : pour ceux nés entre 1960 et 1964, l âge médian est de 17,6 ans contre 17,5 ans pour ceux nés entre 1985 et Pour les femmes des mêmes générations, l âge médian au premier rapport sexuel est passé de 18,5 ans à 17,8 ans. Hommes et femmes débutent désormais leur vie sexuelle au même âge. Une proportion plus élevée de multipartenaires à Paris Avoir eu plusieurs partenaires successivement ou simultanément au cours de l année augmente le risque d exposition aux IST. La majorité des hommes âgés de moins de 25 ans vivant à Paris déclarent plusieurs partenaires au cours des douze derniers mois (51,4%). Parmi les Parisiens de 25 à 34 ans, ils sont 26,1%, et 20,9% parmi les 35 à 49 ans, contre respectivement 14,1% et 8,3% en France. Pour les femmes, ce sont surtout les moins de 25 ans et les plus de 35 ans vivant Tab.1 Proportion de personnes ayant eu deux partenaires ou plus au cours des 12 derniers mois à Paris, en Ile-de France et en France (en % des personnes sexuellement actives au cours des 12 derniers mois) Hommes Paris Ile-de-France hors Paris p* Ile-de- France France ans 51,4 41,2 NS 43,1 39, ans 26,1 16,3 S* 19,0 14, ans 20,9 11,0 S* 12,8 8,3 Femmes ans 28,9 18,0 S* 20,6 19, ans 13,1 7,3 NS 8,4 5, ans 7,4 2,7 S** 3,5 3,3 Source : Inpes Baromètre santé 2005, exploitation ORS Ile-de-France, p* Significativité du test comparant Paris et l Ile-de-France hors Paris NS Non significatif, S* p<0,05, S** p<0,01. à Paris qui se distinguent : 28,9% des Parisiennes de 15 à 24 ans ont eu au moins deux partenaires dans l année écoulée, contre 19,1% au même âge au niveau national. Parmi les ans, elles sont 7,4% à Paris contre 3,3% en France (tab. 1). 78

7 Le premier rapport sexuel Prévention des IST et des grossesses non prévues A Paris comme dans toute la France, plus de 80% des personnes déclarent utiliser un préservatif lors de leur premier rapport sexuel Selon le Baromètre santé 2005, à partir du milieu des années 1990, l usage du préservatif lors du premier rapport sexuel a dépassé les 80%. Les premiers rapports ayant eu lieu avant 1988 étaient protégés par un préservatif pour 18,1% des hommes et 12,1% des femmes, alors que pour la période , c est le cas pour 87,6% des hommes et 84,2% des femmes. Les Parisiens se différencient peu des autres Franciliens pour l usage du préservatif au premier rapport sexuel Peu de différences sont mises en évidence entre Paris et le reste de l Ile-de-France pour l usage du préservatif lors du premier rapport sexuel, excepté pour les hommes de ans qui à Paris, sont plus nombreux qu en Ile-de-France hors Paris à avoir déclaré utiliser un préservatif lors du premier rapport sexuel (75,2% contre 62,3%) (fig. 2). Les femmes à Paris et en Ile-de-France sont un peu moins nombreuses que les hommes à déclarer une utilisation du préservatif lors du premier rapport sexuel, les différences observées ne sont pas significatives (fig. 2). Une absence totale de contraception au premier rapport sexuel pour 15% des Franciliennes de moins de 35 ans Selon les résultats de l enquête Contexte de la sexualité en France (CSF), 15,5% des Franciliennes de moins de 35 ans n ont utilisé aucune méthode de contraception lors du premier rapport sexuel. Au niveau national, les femmes sont une sur dix dans ce cas. De plus, 8,7% des Franciliennes de moins de 35 ans utilisent la pilule au premier rapport sans lui associer le préservatif (tab. 2). Moins de premiers rapports sexuels sans contraception chez les plus jeunes femmes par rapport aux aînées à Paris comme en France Les résultats observés dans l étude CSF sont confirmés dans les analyses du Baromètre santé Ainsi, la couverture contraceptive du premier rapport sexuel des Parisiennes âgées de 15 à 24 ans en 2005 est de 87,1%. Les femmes de ans étaient beaucoup moins bien protégées lors de leur premier rapport sexuel : moins d une Parisienne sur deux était dans ce cas (fig. 3). Fig.2 Proportion de personnes ayant utilisé un préservatif lors de leur premier rapport sexuel à Paris, en Ile-de-France et en France (en % des personnes ayant déjà eu un rapport sexuel avec pénétration) Hommes Femmes ,3 88,7 88,5 87,2 75,2 65,8 62,3 65,3 80,2 Paris 70,2 Paris 20,1 23,6 Ile-de-France hors Paris 13,8 15,0 83,3 82,5 60,8 28,8 Ile-de-France hors Paris Ile-de-France 62,7 27,8 Ile-de-France 89,0 France 66,0 France ans ans ans Source : Inpes Baromètre santé 2005, exploitation ORS Ile-de-France, Tab.2 Méthodes de contraception lors du 1 er rapport sexuel des Franciliennes de ans (en %) Fig.3 Proportion de femmes ayant utilisé une contraception lors du premier rapport sexuel (en % des femmes ayant déjà eu un rapport sexuel avec pénétration) ,1 84,9 88,6 88,2 72,3 74,8 Paris 46,1 Ile-de-France hors Paris IDF (n=492) 92,2 78,0 51,7 50,6 52,6 Ile-de-France France ans ans ans France (n=2831) Pilule et préservatif 27,8 29,3 Préservatif 45,8 48,6 Pilule 8,7 10,7 Autre 2,2 1,3 Pas de méthode 15,5 10,1 Source : ORS Ile-de-France - Enquête CSF Source : Inpes Baromètre santé 2005, exploitation ORS Ile-de-France, ,8 27,1 79

8 Comportements à risque et évolution de la contraception au cours de la vie Un Francilien sur dix est confronté au refus du partenaire d utiliser un préservatif Selon l enquête KABP 2004, 9,1% des Franciliens ont été confrontés au refus d un partenaire d utiliser un préservatif au cours des cinq années écoulées. Cette situation est aussi souvent déclarée par les hommes (7,9%) que par les femmes (10,3%). Au niveau national, 5,3% des hommes et 8,7% des femmes ont été confrontés à un refus. Près de 5% des femmes en âge de procréer et sexuellement actives n utilisent pas de contraception Selon le Baromètre santé , 4,6% des femmes de 15 à 49 ans ayant déclaré des rapports sexuels au cours des douze derniers mois et n étant ni enceintes, ni stériles et ne désirant pas une grossesse, déclarent ne rien faire, ou pas systématiquement, pour éviter une grossesse. Abandon du préservatif au cours de la relation au profit d autres modes de contraception Selon l enquête CSF, environ une Francilienne sur cinq (21,3%) et près d un Francilien sur trois (30,6%) déclarent avoir utilisé un préservatif lors de leur dernier rapport sexuel. Cette proportion est d autant plus élevée que le rapport a eu lieu avec un nouveau partenaire ou un partenaire non cohabitant. Ainsi, chez les femmes, 13,2% déclarent une utilisation du préservatif avec le partenaire cohabitant, contre 23,3% pour les relations sans cohabitation, et 59,7% dans le cas d une relation débutée récemment (moins de trois mois) (tab. 3). En Ile-de-France, les hommes sont plus nombreux que les femmes à déclarer avoir utilisé un préservatif lors de leur dernier rapport sexuel, notamment quand il s agit d un nouveau partenaire (86,1%). Dans le cadre de relation avec le cohabitant les hommes et les femmes ont une déclaration d usage du préservatif comparable (tab. 3). La pilule est le mode de contraception le plus utilisé Parmi les femmes de 15 à 49 ans ni enceintes, ni stériles, ne désirant pas une grossesse et qui prennent une contraception, 58,7% utilisent la pilule comme méthode contraceptive. Chez les plus jeunes femmes, la prise de la pilule concerne 78,1% des ans, et 87,7% des ans (fig. 4) 11. Le stérilet davantage utilisé après 35 ans Chez les jeunes femmes de moins 25 ans, le stérilet n est pratiquement pas utilisé : pas du tout chez les ans et 1,1% chez les ans. Entre 25 et 34 ans, 16,9% des femmes l utilisent. La proportion passe à 38,2% pour les ans (fig. 4). L usage du stérilet reste associé au fait d avoir déjà eu des enfants. Ainsi, son utilisation par des femmes nullipares est rare (2,4%) alors que 34,4% de celles qui ont déjà un enfant l utilisent 1. Tab.3 Utilisation du préservatif lors du dernier rapport sexuel au cours de l année des Franciliens de ans selon le type de partenaire (en %) Femmes Hommes Ensemble Cohabitant 13,2 11,5 12,4 Privilégié 23,3 37,9 30,0 Nouveau (- 3 mois) 59,7 86,1 75,9 Autres 46,1 63,7 56,1 Ensemble 21,3 30,6 26,0 Source : ORS Ile-de-France - Enquête CSF Fig.4 Principales méthodes de contraception utilisées selon l âge en France, parmi les femmes de 15 à 49 ans utilisant une méthode contraceptive (en %) Ensemble ans ans 43,3 58,7 24,2 11,5 67,0 38,2 16,9 10,6 3,9 1,1 2,9 11,5 2,0 1,3 1,3 1,8 2, ans 87,7 1,1 9,6 1, ans 78,1 20,9 0,8 0% 20% 40% 60% 80% 100% Pilule Stérilet Préservatif masculin Stérilisation tubulaire Implant, patch, anneau Autres méthodes exclusivement Source : Inpes Baromètre santé

9 Recours à la contraception d urgence En 2005, le recours à une contraception d urgence au cours de la vie a presque doublé en France par rapport à 2000 Selon les données du Baromètre santé 11, 8,9% des femmes de 15 à 49 ans sexuellement actives ont eu recours au moins une fois à la contraception d urgence au cours de leur vie en En 2005, cette proportion passe à 15,2%. Si cette hausse concerne toutes les classes d âge, c est chez les plus jeunes qu elle est la plus sensible. Ainsi, en 2005, 31,5% des ans et 31,8% des ans ont eu recours à la contraception d urgence au cours de la vie, contre respectivement 12,2% et 16,0% en 2000 (fig. 5). Le recours à la contraception d urgence dans l année a lieu plus souvent avant 20 ans Parmi les femmes sexuellement actives, les jeunes de 15 à 19 ans sont plus nombreuses à déclarer un recours à la contraception d urgence au cours des douze derniers mois. Elles sont en effet 19,2%, alors que cette proportion est de 9,5% chez les ans, 3,3% chez les ans, et 1,1% après 35 ans (fig. 6) 11. La majorité des femmes (85,1%) ayant eu recours à la contraception d urgence au cours de l année 2005 se sont procuré la méthode en pharmacie, sans prescription médicale. Fig.5 Proportion de femmes de 15 à 49 ans déclarant avoir eu recours à une contraception d urgence au cours de la vie parmi l ensemble des femmes sexuellement actives en France en 2000 et 2005 (en %) 35 % 3 25 % 2 15 % 1 5 % 12,2 16,0 10,0 6,3 8,9 31,5 31,8 16, ,6 15, ans ans ans ans Total Source : Inpes Baromètre santé Fig.6 Proportion de femmes de 15 à 49 ans déclarant avoir eu recours à une contraception d urgence au cours des douze derniers mois parmi les femmes sexuellement actives en France en 2005 (en %) 2 15 % 1 19,2 9,5 Le recours à la contraception d urgence survient en majorité suite à une erreur de contraception Parmi les femmes ayant eu recours à la contraception d urgence au cours des douze derniers mois, une majorité évoque une erreur de contraception : un oubli de pilule pour 30,1% et un problème avec le préservatif pour 30,7%. Ces erreurs se produisent davantage avant 35 ans qu après, les jeunes avant 20 ans rencontrant plutôt des problèmes avec le préservatif, tandis que pour les ans il s agit plutôt d oublis de pilule (tab. 4). Dans 22,7% des cas, le recours à la contraception d urgence fait suite à des 5 % 3,3 1, ans ans ans ans Source : Inpes Baromètre santé rapports sans méthode contraceptive, notamment chez les moins jeunes : 29,8% des ans qui ont eu recours à la contraception d urgence, 23,5% des ans, 22,4% des ans et 22,3% des ans. Tab.4 Circonstances du dernier recours à la contraception d urgence au cours des 12 derniers mois en France selon l âge (en %) ans (n=75) ans (n=58) ans (n=84) ans (n=47) Ensemble (n=264) Oubli de pilule 28,9 42,3 29,0 12,8 30,1 Problème avec le préservatif 40,0 22,4 29,4 27,7 30,7 Rapport sans contraception 22,3 18,0 23,5 29,8 22,7 Erreur dans les dates 3,3 9,9 4,5 14,9 6,3 Retrait du partenaire trop tard 2,2 6,9 10,3 8,5 6,7 Autres raisons ou raisons inconnues 3,4 0,7 3,2 6,4 3,5 Source : Inpes Baromètre santé

10 s Quatre femmes sur dix âgées de moins de 20 ans utilisatrices de la contraception d urgence y ont eu recours plus d une fois Parmi les utilisatrices de la contraception d urgence, 32,7% y ont eu recours plus d une fois au cours de la vie. Les moins de 20 ans sont 39,2% dans ce cas : 29,8% y ont eu recours deux fois, et près d une sur dix (9,4%) y a eu recours plus de deux fois. Globalement, ce sont 11,0% des femmes de 15 à 54 ans utilisatrices de la contraception d urgence qui y ont eu recours plus de deux fois (fig. 7). Une tendance à la baisse du nombre de Norlévo délivrés dans les établissements scolaires parisiens D après le recensement du Ministère de l éducation nationale, de l enseignement supérieur et de la recherche, le nombre de médicaments de contraception d urgence délivrés aux élèves dans les établissements scolaires est en baisse. En trois années scolaires, le nombre de médicaments délivrés aux élèves scolarisées à Paris est passé de 244 en 2005, à 175 en La baisse concerne davantage les élèves de lycée que ceux du collège et des lycées professionnels (tab. 6). Fig.7 Nombre de recours à la contraception d urgence au cours de la vie parmi les femmes de ans ayant déclaré y avoir eu recours au moins une fois en France (en %) 10 9,4 10,8 10,9 6,2 14,3 11, ,8 60, ans 20,0 21,6 16,8 69,2 67,5 68,9 67,5 67, ans ans ans Source : Inpes Baromètre santé Tab.5 Nombre d élèves auxquelles a été délivré un médicament de contraception d urgence selon le type d établissement scolaire à Paris de 2005 à 2008 Lycées Collèges Lycées Total professionnels Source : Ministère de l éducation nationale, de l enseignement supérieur et de la recherche, Académie de Paris. 26, ans 21,7 Ensemble 1 recours 2 recours Plus de 2 recours Infections sexuellement transmissibles (IST) Chlamydia trachomatis La prévalence du Chlamydia trachomatis avoisine les 9% dans les populations testées dans les structures parisiennes proposant le dépistage A Paris, depuis 2008, le dépistage des chlamydioses est proposé aux jeunes femmes de moins de 25 ans consultant dans un Centre de dépistage anonyme et gratuit (CDAG). Au cours de cette première année de mise en œuvre du dispositif, jeunes femmes se sont présentées, se sont vues proposer le dépistage, ont accepté, et ont finalement eu un dépistage (soit 65% des jeunes femmes ayant consulté dans un CDAG). Le dépistage s est avéré positif pour 552 femmes, soit 8,8% de celles ayant été testées. Un taux de résultats positifs comparable est observé parmi la population dépistée dans les Centres d information, de dépistage et de diagnostic des infections sexuellement transmissibles (CIDDIST) : en 2008, sur tests effectués, 677 étaient positifs, soit 9,3%. Par ailleurs, parmi les jeunes filles reçues dans les Centres de planification et d éducation familiale (CPEF) du département de Paris entre fin janvier 2007 et début avril 2008, 94% ont accepté le dépistage de l infection à Chlamydia trachomatis qui leur est systématiquement proposé. Parmi les 774 dépistages réalisés, 75 se sont avérés positifs, soit un taux de dépistages positifs de 9,7%. Des prévalences de chlamydioses génitales proches de celles des groupes à risque identifiés dans l enquête NatChla 4 Selon l enquête NatChla, chez les femmes âgées de 18 à 29 ans, la prévalence estimée des chlamydioses se situe, dans certains groupes, autour de 10%, soit trois fois plus élevée que chez les femmes de ans en population générale. Ces groupes sont constitués des femmes non diplômées, de celles ayant eu au cours des 12 derniers mois des partenaires du même sexe ou plus de deux partenaires, et de celles ayant eu lors de leur dernier rapport sexuel un nouveau partenaire ou Infection à Chlamydia trachomatis L infection à Chlamydia trachomatis est l infection sexuellement transmissible bactérienne la plus fréquente en France. Elle peut être à l origine de graves complications chez la femme (grossesses extrautérines, salpingites, stérilités tubaires). La majorité des cas est asymptomatique et n est donc pas traitée. L Agence nationale d accréditation et d évaluation en santé a recommandé 12 un dépistage systématique opportuniste des infections uro-génitales à Chlamydia trachomatis auprès des populations à risque telles qu elles ont été identifiées dans les Centres de planification et d éducation familiale (CPEF), les Centres de dépistage anonyme et gratuit (CDAG), les Dispensaires antivénériens (DAV) devenus des Centres d information, de dépistage et de diagnostic des infections sexuellement transmissibles (CIDDIST) et les Centres d interruption volontaire de grossesse. 82

11 un partenaire occasionnel. En population générale, les prévalences dans cette enquête sont de 1,6% chez les ans et de 3,2% chez les femmes de ans. Une augmentation du nombre de chlamydioses dépistées A Paris, le nombre de chlamydioses dépistées dans les CIDDIST depuis 2000, est passé de 298 à 677 (fig. 8). Outre l augmentation probable de la transmission de cette maladie au cours des dernières décennies, la pratique du dépistage de plus en plus systématique de cette IST contribue à cette hausse régulière. Fig.8 Evolution en nombre des chlamydioses dépistées dans les CIDDIST de Paris entre 2000 et Source : DASES/SDS Paris, rapport Syphilis Un fond persistant des cas de syphilis précoce diagnostiqués à Paris Selon les données issues des CIDDIST, en 2008, 188 cas de syphilis précoce ont été diagostiqués à Paris. Les données d évolution de ces centres vont dans le sens d une stabilisation du nombre de cas dépistés sur Paris, reflétant probablement à la fois le maintien d un fond épidémique, un meilleur recours aux soins et une meilleure vigilance des médecins (fig. 9). Dans le même sens, selon le système mis en place par l InVS, le nombre de cas parisiens de syphilis précoce est passé de 314 cas en 2002 à 174 en Fig.9 Evolution en nombre des syphilis précoces diagnostiquées dans les CIDDIST de Paris entre 2000 et Source : DASES/SDS Paris, rapport Une majorité d homosexuels masculins concernée par la syphilis, notamment à Paris Les caractéristiques des cas de syphilis dénombrés en 2008 sont issues du système de surveillance de la syphilis mis en place à l InVS (cf. encadré sources d information). A Paris, seuls deux cas ont été diagnostiqués chez des femmes (sur 174 cas recensés dans le système). Le pourcentage d hétérosexuels concernés est plus faible à Paris qu en province (où un total de 324 cas ont été recensés en 2008) : ainsi, 6,9% des personnes pour qui une syphilis a été diagnostiquée en 2008 à Paris se déclarent hétérosexuelles, alors qu elles sont 20,6% en province. Un peu plus du quart des cas de syphilis concerne des personnes ayant des antécédents de syphilis et un tiers concerne des personnes séropositives au VIH (fig. 10). Fig.10 Caractéristiques des cas de syphilis à Paris et en France métropolitaine hors Paris en 2008 (en %) 4 35 % 3 25 % 2 15 % 1 5 % 1,1 6,8 6,9 20,6 29,1 26,1 Femmes Hétéro-sexuel Antécédents syphilis Paris Source : InVS ,8 37,5 VIH + France métropolitaine hors Paris Sources d information et surveillance de la syphilis Alors que l obligation de déclarer les maladies vénériennes était supprimée en juillet 2000, la résurgence de la syphilis fin 2001 a entraîné la mise en place d un réseau de surveillance coordonné par l InVS, avec la participation de sites volontaires. Ce réseau permet de suivre l évolution annuelle du nombre de personnes adultes atteintes de syphilis infectieuse (primaire, secondaire ou latente précoce) et de décrire leurs caractéristiques cliniques, biologiques et comportementales. Le nombre de cas dépistés dans les CIDDIST constitue une autre source d information. 83

12 s VIH Un recours au dépistage du VIH plus élevé à Paris qu en province et plus fréquent chez les femmes que chez les hommes en 2005 Selon les données du Baromètre santé 2005, 17,5% des hommes de ans déclarent avoir fait un test de dépistage du VIH à Paris au cours des 12 derniers mois, contre 12,2% en Ile-de-France hors Paris et 10,6% en province. Chez les femmes, ces proportions sont respectivement de 21,2%, 19,1% et 12,9%. Chez les Parisiens de ans, 21,8% des hommes (23,6% dans le reste de l Ile-de-France et 15,0% en province) et 28,9% des femmes (27,0% dans le reste de l Ile-de-France et 19,8% en province) déclarent avoir fait un test de dépistage du VIH au cours des 12 derniers mois. Paris, département de métropole le plus touché par le VIH Selon les données des déclarations obligatoires, depuis leur mise en œuvre en 2003 et jusqu à fin 2008, il a été enregistré un total de découvertes de séropositivité au VIH concernant des Parisiens, soit 40,5% des déclarations franciliennes et 17,3% des déclarations effectuées sur l ensemble de la France (tab. 6). Ces dénombrements sont cependant à interpréter avec une grande prudence compte tenu d une sous-déclaration importante et des délais de déclaration. Ainsi en 2008, 742 nouveaux cas ont été déclarés à Paris, or selon des estimations produites par l InVS, le nombre réel de cas devrait être compris entre et (valeur centrale : 1 282). Une épidémie qui semble en recul Selon les données portant sur l ensemble des personnes dépistées, corrigées pour les délais de déclaration et la sous-déclaration, il semble y avoir eu un recul de l épidémie à Paris : en 2004, en 2005, en 2006, en 2007 et cas en Le nombre de découvertes de séropositivité corrigé en 2008 rapporté à la population parisienne montre un taux très supérieur aux autres territoires (59 pour contre 26,5 pour en Ile-de- France) (tab. 6). Des spécificités parisiennes fortes concernant les découvertes de séropositivité au VIH L analyse des découvertes de séropositivité depuis 2003 montre une situation contrastée quant aux caractéristiques des personnes touchées par le VIH entre les différents départements franciliens (tab. 6). Ainsi le pourcentage de contamination par voie homosexuelle chez les Parisiens de ans est de 47,2%, alors qu il est compris entre 10,6% et 25,9% dans les autres départements d Ile-de-France. Si la part des femmes est moins importante à Paris (32,6% parmi les ans), les Parisiennes, ainsi que les femmes de Seine-Saint-Denis, se distinguent par la proportion plus importante de femmes étrangères parmi les cas diagnostiqués (87,9% à Paris, 85,7% en Seine-Saint-Denis). Tab.6 Surveillance des découvertes de séropositivité au VIH selon les départements franciliens de domicile, en Ile-de- France et en France entre 2003 et 2008 Nombre total de cas Taux 2008 corrigé pour * Nombre de cas chez les ans % de contamination homo. parmi les ans % de contamination hétéro. parmi les ans % de femmes parmi les ans % d étrangers parmi les femmes ans % d étrangers parmi les hommes ans Paris , ,2% 50,8% 32,6% 87,9% 41,2% Seine-et-Marne , ,2% 76,0% 46,1% 69,4% 40,0% Yvelines 526 7, ,3% 77,5% 47,8% 73,6% 45,6% Essonne 727 nd** ,1% 81,1% 50,2% 77,8% 50,2% Hauts-de-Seine , ,9% 72,1% 46,3% 80,6% 41,9% Seine-Saint-Denis , ,4% 85,5% 51,8% 85,7% 66,1% Val-de-Marne nd** ,9% 78,5% 46,8% 77,2% 52,0% Val d Oise , ,6% 86,4% 49,7% 81,2% 63,3% Ile-de-France , ,8% 67,8% 42,1% 82,6% 47,7% France entière , ,8% 62,9% 39,6% 72,7% 34,6% Sources : InVS, déclarations obligatoires du VIH, base actualisée mars 2010 et BEH WEB 13. Exploitation ORS Ile-de-France * Estimations des découvertes de séropositivité en 2008 : données au 31/12/2008 corrigées pour la sous-déclaration, les délais et les valeurs manquantes. ** nd : non disponible car transmission irrégulière et/ou sous-déclaration importante. Pour Paris : à considérer avec prudence car transmission irrégulière et importance des données manquantes. Sources d information sur le VIH et limites Depuis 2003, les découvertes de séropositivité font l objet d une déclaration obligatoire. Compte tenu des délais de déclaration, les données restent provisoires pendant deux ans. Outre les données brutes, l InVS produit des données estimées prennant en compte les délais de déclaration et la sous-déclaration. Les limites de ce type de méthodologie, mais également le fait que le nombre de nouveaux cas dépend également des comportements de recours au dépistage du VIH, rendent difficiles les interprétations quant à la dynamique de l épidémie 6. L InVS recueille par ailleurs les données d activité des CDAG, notamment concernant les résultats des dépistages du VIH. Il s agit de données portant sur les personnes ayant recours à ces centres, données non extrapolables en population générale. 84

13 Diminution de la prévalence du VIH parmi les personnes consultant en CDAG depuis 2000 Globalement, parmi les personnes consultant dans les Centres de dépistage anonyme et gratuit (CDAG) en France, Ile-de-France et à Paris, les sérologies VIH positives sont proportionnellement moins importantes en 2008 qu en 2000 (fig. 11). Ainsi à Paris, le pourcentage de sérologies VIH positives chez les femmes est de 0,45% en 2008, alors qu il correspondait à 0,72% des test réalisés en Chez les hommes parisiens, en 2008, 0,66% des tests sont positifs contre 1,06% en La proportion de sérologies positives dans les CDAG augmente fortement après 30 ans à Paris et en Ile-de-France Chez les hommes comme chez les femmes, le pourcentage de tests positifs augmente avec l âge. Parmi les Parisiennes de moins de 20 ans dépistées en CDAG, 0,1% d entre elles ont une sérologie positive. Cette proportion augmente avec l âge et atteint 1,3% dans la classe d âge de ans (fig. 12). Fig.11 Evolution de la proportion de sérologies positives parmi les consultants des CDAG (hors prison) à Paris, en Ile-de-France et en France, chez les hommes et les femmes de moins de 50 ans (en %) 1,4 % 1,2 % 1, 0,8 % 0,6 % 0,4 % 0,2 % Femmes Paris Hommes Paris Source : InVS, activité des CDAG. Femmes Ile-de-France Hommes Ile-de-France Femmes France métro Hommes France métro Fig.12 Proportion de sérologies positives par classe d âge dans les CDAG (hors prison) à Paris et en Ile-de- France en 2008 (en %) 2 1,6 1,2 0,8 0,4 0 0,1 0,1 0,3 0,3 0,5 0,4 1,3 1,0 1,8 1,3 0,9 1,2 - de 20 ans 20 à 29 ans 30 à 39 ans 40 à 49 ans 0,9 1,3 Hommes Paris Femmes Paris Source : InVS, activité des CDAG. Hommes Ile-de-France Femmes Ile-de-France Hépatite B (VHB) Des groupes à risques d hépatite B selon les caractéristiques socio-démographiques En France, selon une enquête nationale conduite en 2004, la prévalence du portage de l antigène HBs (cf. encadré définitions) a été estimée à 0,65% [IC95% : 0,45-0,93] 14. Chez les hommes la prévalence est estimée à 1,10% [IC95% : 0,73-1,67], tandis que chez les femmes elle est de 0,21% [IC95% : 0,10-0,47]. Elle varie par ailleurs selon l âge et la prévalence la plus élevée est retrouvée chez les adultes de 30 à 34 ans (1,51%). Des variations sont observées selon le pays de naissance avec un portage de l AgHBs le plus élevé pour les personnes nées en Afrique subsaharienne : 5,25% [IC95% : 2,89-9,3], dans le sous-continent indien : 2,68% [IC95% : 0,34-18,39] et au Moyen Orient : 2,45% [IC95% : 0,77-7,53]. L analyse pour l Ile-de-France estime cette prévalence à 0,80% [IC95% : 0,28-2,31]. La prévalence des anticorps anti-hbc est globalement de 7,30% [IC95% : 6,48-8,22] : chez les hommes elle est de 8,33% [IC95% : 7,32-9,45] et chez les femmes de 6,33% [IC95% :5,26%-7,61%]. En Ile-de-France, l estimation de la séropositivité à cet anticorps est de 10,77% [IC95 : 8,88%-13,00%]. Définitions Portage de l AgHBs : la présence de cet anti-gène signe une infection chronique susceptible à la fois d être transmise, mais aussi d évoluer vers la cirrhose ou l hépatocarcinome. Anticorps anti-hbc : la mise en évidence d une séropositivité pour ces anticorps témoigne d un contact antérieur avec le VHB sans préjuger du caractère récent ou ancien de ce contact. Source d information pour l hépatite B La prévalence des marqueurs de l infection par le virus de l hépatite B (VHB) est au mieux estimée par les enquêtes en population générale. En 2004, l InVS a conduit une enquête de prévalence de l infection due au VHB en population adulte (18 à 80 ans) en France métropolitaine. Nous ne disposons pas d information à un niveau départemental pour ce type d indicateur. 85

14 s Références : 1 - Beck F., Guilbert P., Gautier A. Baromètre santé 2005, Institut national de prévention et d éducation pour la santé, Beltzer N., Lagarde M., Vongmany N. et al. Les connaissances, attitudes, croyances et comportements face au VIH/Sida en France en 2004, Observatoire régional de santé d Ile-de-France, Beltzer N., Lagarde M., Xiaoya W. Les connaissances, attitudes, croyances et comportements face au VIH/Sida en Ile-de- France en 2004, Observatoire régional de santé d Ile-de-France, Goulet V., Warszawski J., De Barbeyrac D. et al. Facteurs de risque des chlamydioses uro-génitales dans la population générale française, InVS, novembre (dernière consultation : 25 juin 2010). 5 - InVS. Bulletin des réseaux de surveillance des infections sexuellement transmissibles au 31 décembre Rénago, Rénachla et RésIST. 10 p, (dernière consultation : 25 juin 2010). 6 - Halfen S., Embersin-Kyprianou C., Grémy I. et al. Suivi de l infection VIH/sida en Ile-de-France, Bulletin de santé, n 15, Observatoire régional de santé d Ile-de-France, InVS, Dossiers thématiques, hépatite B. (dernière consultation : 25 juin 2010). 8 - Bajos N., Bozon M., Beltzer N. Enquête sur la sexualité en France, pratiques, genre et santé, La Découverte, Beltzer N., Cazenave A., Grémy I. Sexualité, contraception et prévention en Ile-de-France, résultats de l enquête Contexte de la sexualité en France (CSF) de 2006, Observatoire régional de santé d Ile-de-France, Gall B., Jouannic E. Les Français et la contraception. Inpes - BVA, (dernière consultation 25 juin 2010) Danet S. (dir.), Haury B. (dir.). L état de santé de la population en France. Indicateurs associés à la loi relative à la politique de santé publique, Direction de la recherche, des études, de l évaluation et des statistiques, Delaveyne R. Evaluation du dépistage des infections uro-génitales basses à Chlamydia trachomatis en France, Agence nationale d accréditation et d évaluation en santé, Cazein F., Pillonel J., Imounga L. et al. Surveillance de dépistage et du diagnostic de l infection VIH et du sida, France, BEHWeb n 2, (dernière consultation : 25 juin 2010) InVS, Prévalence des hépatites B en France en 2004, Mars (dernière consultation : 25 juin 2010). 86

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