L activité du prêt sur gage en France : un bon indicateur conjoncturel de la situation économique des ménages
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- Thérèse Fontaine
- il y a 8 ans
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1 L activité du prêt sur gage en France : un bon indicateur conjoncturel de la situation économique des ménages! Michel Fansten * L activité du Crédit municipal de Paris (CMP), principal organisme français de prêt sur gage, reflète en les amplifiant les mouvements conjoncturels de l économie française. Les corrélations observées entre le nombre mensuel de prêts accordés par le CMP d une part, et l évolution du taux de chômage ou les résultats de l enquête de conjoncture de l Insee auprès des ménages d autre part, sont, de ce point de vue, particulièrement significatives. armi les informations statistiques rendant compte des fluc- P tuations de l environnement économique, le nombre des prêts sur gages accordés chaque mois par le Crédit municipal de Paris (CMP) constitue un indicateur relativement inattendu (encadré 1). Depuis dix ans ( ), il apparaît fortement corrélé au taux de chômage. Un tel constat ne signifie évidemment pas que le chômage est la cause des difficultés de chacun de ceux qui s adressent au CMP mais que, d un point de vue statistique, ces difficultés sont indissociables du chômage qui, au cours de la période considérée, a affecté de 9 Source : CMP «Du Mont-de-Piété au Crédit municipal de Paris», un ouvrage de Claude Faber aux éditions Magellan et Cie Encadré 1 : Le prêt sur gage au Crédit municipal de Paris Toute personne majeure peut obtenir un prêt au CMP, en échange du dépôt d un objet lui appartenant et présentant une certaine valeur : un commissaire-priseur estime alors la valeur du gage proposé, vérifie l origine de ce dernier, et à condition que la personne présente une pièce d identité, un prêt lui est immédiatement accordé, correspondant généralement à 5 % de la valeur de l objet mis en dépôt. Les engagements désignent les nouveaux contrats. Les dégagements sont les contrats dont le client rembourse le capital et les frais (frais de garde, intérêt et, le cas échéant, pénalités de retard) et récupère le gage. Les renouvellements sont les contrats prolongés d un an dont le client ne paye que les frais. La production correspond à la somme des contrats engagés ou renouvelés. Les dégagements par vente sont les contrats dont le gage est vendu aux enchères pour rembourser le capital et les frais (la différence entre le prix de vente et les sommes dues est reversée au déposant). Parmi les indicateurs statistiques permettant de suivre, mois par mois, le nombre ou la valeur des contrats, le nombre des engagements est celui qui s avère refléter le mieux les fluctuations conjoncturelles, notamment parce que, contrairement aux autres indicateurs, ses variations ne correspondent pas à la superposition de deux mouvements qui ne sont généralement pas en phase : la conjoncture économique au moment du prêt d une part, la conjoncture au moment du renouvellement ou du dégagement d autre part. à 12 % de la population active en France. Les quelque 45 personnes qui s adressent chaque année au CMP pour obtenir un prêt, sont d ailleurs loin d être représentatives de la population française dans son ensemble : comme le montrent les différentes enquêtes du Crédit municipal, il s agit majoritairement de personnes en situation de précarité, souvent immigrées ou vivant à la marge de «l activité économique normale». Mais elles sont, à ce titre, particulièrement sensibles aux effets de la baisse de l activité des entreprises, de l emploi ou de la consommation. Il n est, dès lors, pas surprenant que l évolution du nombre des prêts sur gage suive une courbe à peu près symétrique de celle qui correspond à l appréciation des ménages sur leur situation financière, telle qu elle est décrite par «l indice résumé des opinions des ménages» déterminée par l Insee à partir de ses enquêtes de conjoncture. Le taux de chômage et l indice synthétique de l enquête de conjoncture auprès des ménages ont donc été pris ici à titre de repères comparatifs pour suivre l évolution de l activité du CMP. D autres indicateurs auraient pu être utilisés parmi ceux que publie régulièrement l Insee, avec peut-être, pour certains d entre eux, * Michel Fansten est administrateur de l Insee. Au moment de la rédaction de cet article, il travaillait à la Cour des Comptes. Courrier des statistiques n , année 26 65
2 Michel Fansten une corrélation encore plus marquée que celle qui est mise en évidence ci-après. Mais l essentiel n est pas là, il est dans l éclairage qu une telle corrélation apporte sur la façon dont le prêt sur gage s inscrit dans l environnement économique général. Le fait que 9 % des objets déposés soient récupérés par leur propriétaire, en moyenne un an après leur mise en gage, apporte d ailleurs une information supplémentaire : cette forme particulière de «micro-crédit» constitue un moyen apparemment efficace d atténuer l impact des phases de ralentissement économique sur les populations les plus exposées. L activité du Crédit municipal de Paris entre 1995 et 25 Entre 1995 et 25, le CMP a reçu plus de 45 dépôts constitués à 9 % de bijoux, et prêté en contrepartie près de 25 millions d euros au cours de cette même période, soit environ 3 75 dépôts par mois, d un montant moyen de 55 euros. La seule année 25, avec environ 3 85 nouveaux dépôts par mois d un montant moyen de 63 euros, soit un prêt global de 29 millions d euros, apparaît sensiblement au dessus de la tendance moyenne, quoiqu en diminution par rapport à 24. Le nombre des engagements varie fortement d un mois sur l autre. La Graphique 1 : Évolution du nombre de prêts sur gage accordés par le CMP depuis 1995 (données brutes et moyenne mobile) principale raison tient à des différences dans le nombre de jours ouvrés, auxquelles s ajoutent quelquefois des évènements exceptionnels, comme les grèves dans les transports de décembre 1995, qui se sont traduites par une baisse d activité du CMP de plus de 5 %, compensée le mois suivant par une forte augmentation. Il s y superpose un mouvement saisonnier : en moyenne, par rapport aux autres mois de l année, le CMP enregistre relativement moins de dépôts en janvier, février et mars, et significativement plus en juillet, septembre et octobre. L activité du CMP s inscrit cependant dans une tendance qui, en moyenne mobile sur douze mois, se révèle remarquablement régulière, une fois les données brutes corrigées des variations saisonnières (CVS) et des différences de nombre de jours ouvrables 1. À partir du début 22, le nombre des engagements a recommencé à augmenter de manière importante. Il est passé en deux ans de 3 17 à 4 12 par mois, soit une augmentation annuelle moyenne de plus de 15 %. Après s être stabilisé au printemps 24, ce mouvement s est légèrement infléchi, mais le volume des engagements reste à un niveau élevé. L activité du CMP est corrélée avec le taux de chômage Les statistiques de l emploi 2 font apparaître une brusque montée du chômage entre l automne 1995 et le printemps 1996, suivie d une stabilisation, puis d une amélioration progressive jusqu au début 21. La situation de l emploi se dégrade à nouveau à partir de l été 21, pour se stabiliser en 24, et amorcer une légère amélioration au début de l été 25 (graphique 2). 1. La tendance analysée ici est obtenue par la méthode de la moyenne mobile calculée sur les douze derniers mois, qui permet de réduire de manière simple l impact des variations saisonnières et des différences de jours ouvrables d un mois sur l autre. Par convention, elle associe les variations observées sur la valeur moyenne, à des mouvements intervenus six mois auparavant : par exemple, un changement de rythme dans l évolution du nombre des engagements des douze derniers mois, observé en décembre d une année, est attribué à une inflexion qui se serait produite au début de l été précédent. 2. Le chiffre du chômage que nous avons pris pour référence est le taux de chômage «au sens du bureau international du travail», calculé sur l ensemble de la population active, corrigé des variations saisonnières, tel qu il est publié chaque mois par l Insee. Cette tendance est caractérisée par trois mouvements successifs (graphique 1) : Le nombre des engagements au CMP a diminué régulièrement de l été 1996 jusqu à la fin, puis il est resté à peu près stable, à son niveau le plus bas, pendant l année 21. On retrouve un mouvement pratiquement identique dans l évolution des engagements, mais avec une amplitude plus marquée : ainsi, entre 21 et 24, le taux de chômage passe de 8,7 % à 1 %, soit une progression de 15 points du nombre de chômeurs recensés (l effectif total de la population active, auquel se réfèrent ces pourcentages, n ayant, quant à lui, presque pas évolué). Au cours de cette période, le nombre des engagements est passé de 3 4 à 4 87 par mois, soit une augmentation de 35 %. 66
3 L activité du prêt sur gage en France : un bon indicateur conjoncturel de la situation économique des ménages Graphique 2 : Évolution comparée du nombre des engagements au CMP et du taux de chômage en France entre 1995 et 25 (données CVS) juillet 1996 juillet 1997 juillet 1998 juillet 1999 juillet juillet 21 juillet 22 juillet 23 juillet 24 juillet 25 juillet L activité du CMP est corrélée avec l opinion des ménages sur leur situation économique L Insee réalise depuis janvier 1987, par téléphone, une enquête mensuelle auprès d un échantillon d environ 2 ménages, concernant leur appréciation sur leur situation financière ainsi que sur leurs intentions d épargne et d achat. Les réponses obtenues sont résumées par un «indice synthétique de l enquête de conjoncture auprès des ménages», dont les évolutions s avèrent cohérentes avec les diverses informations macroéconomiques qui seront disponibles quelques mois plus tard sur ces mêmes sujets 3. Entre 1995 et 25, on constate une évolution symétrique (inversée) entre No m b r e m en s ue l d engage m en ts (échelle de gauche) T aux de chô m age (échelle de droite) 12% 11% 1% 9% 8% l évolution de cet indice et celle du nombre des engagements au CMP (graphique 3). Ainsi, l enquête conjoncturelle de l Insee enregistre-t-elle, au cours du second semestre 1995, une dégradation de son indice synthétique, qui restera à un niveau particulièrement bas jusqu à l automne Le nombre des engagements du CMP augmente quant à lui sur la même période, et ce, jusqu à l été L opinion des ménages sur leur situation financière commence à s améliorer à la fin 1996 ; cette amélioration s amplifiera et l indice synthétique sera considéré comme étant à un niveau particulièrement élevé jusqu au printemps 21. De son côté, le nombre des engagements au CMP diminue régulièrement de Graphique 3 : Évolution comparée du nombre des engagements au CMP et de l indice synthétique entre 1995 et 25 (données CVS) 5 1 l automne 1996 jusqu à la fin, puis reste à peu près stable, à son niveau le plus bas, pendant l année 21. L indice synthétique commence à baisser à nouveau à partir de l été 21, pour se stabiliser à un niveau médiocre courant Le nombre des engagements du CMP augmente quant à lui à un rythme rapide à partir du début 22, pour se stabiliser en 24 à un niveau élevé. L évolution des dégagements Plus de 9 % des objets mis en dépôt sont récupérés par leur propriétaire. Les changements de réglementation intervenus en 1997 et 24 dans la durée des contrats de prêts ou dans les conditions de leur renouvellement ne permettent pas de disposer de séries statistiques cohérentes sur l ensemble de la période de référence (annexe). Mais dans la période où la réglementation est restée inchangée, on constate que les trois-quarts des dépôts ont été récupérés dans le délai d un an prévu à l origine du contrat. L évolution du nombre des dégagements présente donc, sans surprise, un profil voisin de celui des engagements un an auparavant (graphique 4 page suivante). La comparaison ainsi réalisée apporte une information supplémentaire : l écart entre le nombre des dégagements et le nombre des engagements enregistrés un an auparavant, tend à augmenter quand le nombre des engagements augmente, c està-dire quand la conjoncture écono Nombre d'engagements (échelle de gauche) Indice synthétique (échelle de droite) juillet 1996 juillet 1997 juillet 1998 juillet 1999 juillet juillet 21 juillet 22 juillet 23 juillet 24 juillet 25 juillet L «indice résumé» de l enquête de conjoncture auprès des ménages correspond à la moyenne arithmétique des cinq indicateurs suivants : niveau de vie en France (évolution passée / perspectives d évolution) ; situation financière personnelle (évolution passée / perspectives d évolution) ; opportunité d acheter. Chacun de ces indicateurs est défini par la différence entre les pourcentages d appréciations positives et négatives. Le niveau de ces soldes n est pas directement interprétable, seules leurs évolutions le sont. 4. Une modification du questionnaire, effectuée en 24 pour harmoniser l enquête de l Insee avec les enquêtes européennes similaires, introduit une discontinuité qui fausse la comparaison avec les périodes antérieures. Courrier des statistiques n , année 26 67
4 Michel Fansten Graphique 4 : Comparaison entre le nombre des dégagements et le nombre des engagements un an auparavant entre 1999 et 25 Nomb re d'engageme nts un an plus tôt Nombre de dégagements 1999 juillet juillet 21 juillet 22 juillet 23 juillet 24 juillet 25 juillet Graphique 5 : valeur moyenne des dépôts (en euros) 1995 juillet 1996 juillet 1997 juillet 1998 juillet 1999 juillet juillet 21 juillet 22 juillet 23 juillet 24 juillet 25 juillet Graphique 6 : Part des dépôts exceptionnels dans le montant total des engagements au CMP entre 1999 et 25 mique se dégrade. Ce qui confirme l idée selon laquelle le délai de récupération des objets mis en dépôt est d autant plus court que la conjoncture est favorable ; il tend à augmenter dans le cas contraire. L évolution de la valeur moyenne des engagements La valeur moyenne des engagements a augmenté très sensiblement depuis. Elle est passée d environ 45 euros à environ 63 euros (graphique 5). Cette progression résulte pour partie d une augmentation du nombre de «dépôts exceptionnels», d une valeur supérieure à 1 euros, effectués par des clients différents de ceux qui constituent la majorité de la clientèle habituelle du CMP. La clientèle du CMP peut en effet être décomposée en deux groupes : Un groupe majoritaire fournit l essentiel des dépôts en nombre et la plus grosse partie en valeur. Le montant moyen de ces «dépôts normaux», relativement stable entre 1995 et, a ensuite augmenté très régulièrement, au rythme de 4,5 % par an : alors qu il se situait autour de 47 euros en, il est actuellement de l ordre de 575 euros. Ce groupe se caractérise par une très forte réactivité à la conjoncture. Un deuxième groupe de clients procède à des dépôts d un montant nettement plus élevé, d une valeur moyenne de près de 3 euros. Tableau 1 : Nombre annuel et part dans le total de la valeur des dépôts Nombre total de dépôts Nombre de dépôts exceptionnels Part des dépôts exceptionnels dans le nombre des dépôts,16 %,28 %,28 %,29 %,31 %,21 % Part des dépôts exceptionnels dans la valeur des dépôts 8,7 % 1,9 % 11,2 % 15,4 % 17,3 % 1 % Tableau 2 : Valeurs moyennes comparées des dépôts exceptionnels et des dépôts normaux Valeur moyenne des dépôts Valeur moyenne des dépôts exceptionnels Valeur moyenne d un dépôt normal
5 L activité du prêt sur gage en France : un bon indicateur conjoncturel de la situation économique des ménages Le nombre de dépôts de ce type, même s il s est sensiblement accru depuis quelques années, est faible et reste marginal par rapport au nombre total d engagements enregistrés. Il peut en revanche avoir un impact important sur leur montant financier global pour le mois concerné : son poids relatif a atteint en 24 plus de 17 % de la valeur des engagements (graphique 6 et tableaux 1 et 2). La relation avec les fluctuations de l environnement économique apparaît moins nette que pour le groupe précédent, du fait notamment de la présence de temps à autre de dépôts d un montant nettement plus important (en août et décembre 23, octobre 24 et juin 25). Il semblerait que la clientèle concernée s adresse au CMP davantage pour gérer des besoins de trésorerie à court terme, que pour faire face à des difficultés financières. Un net infléchissement du nombre et de la valeur globale de ce type de dépôts est intervenu en 25. Comparaison entre l évolution des prêts sur bijoux et l évolution des autres prêts Les statistiques du Crédit municipal de Paris distinguent les prêts sur bijoux, qui représentent depuis dix ans, de façon tout à fait stable, environ 9 % des dépôts, des autres prêts (instruments de musique, tableaux, montres, mobiliers, bibelots ). La comparaison des deux séries montre qu ils évoluent de manière globalement similaire (graphique 7). On peut en déduire que, bien que les populations concernées soient différentes, elles sont affectées de manière comparable par les fluctuations de l environnement économique. 6 5 juillet 1996 juillet 1997 juillet 1998 juillet 1999 juillet juillet 21 juillet 22 juillet 23 juillet 24 juillet Graphique 7 : Évolution comparée du nombre d engagements de bijoux et des autres engagements d objets On contate toutefois que, quand le nombre d engagements de bijoux augmente, il augmente relativement moins vite que le nombre d engagements d autres objets. Ce qui conduit à penser que, face à une situation difficile, les hésitations ou les réticences à mettre en gage des bijoux sont plus fortes que pour les autres objets. De même, le fait que, dans la période récente, le nombre des prêts sur les «objets divers» ait diminué relativement plus tôt que celui des prêts sur bijoux, peut être interprété comme le signe que la clientèle concernée a cessé plus rapidement d avoir besoin du CMP : soit sa situation s est améliorée, soit la partie de Nombre d'engagements de bijoux (échelle de gauche) Nombre d'engagements d'autres objets (échelle de droite) Graphique 8 : Valeurs moyennes comparées des dépôts exceptionnels de bijoux et d autres objets au CMP entre 1999 et 25 (en euros) Bijoux Autres objets juil-99 janv- juil- janv-1 juil-1 janv-2 juil-2 janv-3 juil-3 janv-4 juil-4 janv-5 juil cette clientèle qui utilisait le prêt sur gages pour gérer des besoins de trésorerie à court terme, a trouvé ailleurs d autres modes de financement. L évolution de la valeur moyenne des dépôts exceptionnels confirme cette analyse : les prêts sur objets représentent près de la moitié de la valeur des dépôts exceptionnels, avec des fluctuations importantes autour d un engagement moyen d environ 4 euros, alors que la valeur moyenne des engagements exceptionnels de bijoux reste relativement stable, autour de 2 euros (graphique 8). Courrier des statistiques n , année 26 69
6 Michel Fansten Encadré 2 : Une brève histoire du prêt sur gage Pour Théophraste Renaudot, qui avait ouvert à Paris le premier mont-de-piété en 1637, le prêt sur gage représentait «la solution des difficultés des pauvres, comme des nobles ruinés par leurs dépenses de cour». En associant ainsi les pauvres et les riches, il donnait à leurs difficultés une origine commune, largement reprise dans la littérature, associant les revers de fortune aux hasards malheureux des histoires individuelles. Si le prêt sur gage est une pratique très ancienne (des historiens font mention de l existence d établissements spécialisés en Chine il y a 1 7 ans), l origine des monts-de-piété fondés sur le principe du prêt sur gage à faible intérêt remonte au XV e siècle, en Italie : un moine, Barnabé de Terni, crée en 1462, à Pérouse, une institution caritative prêtant de l argent sur gage, pour lutter contre les pratiques usuraires qui ruinent les populations avec des taux d intérêts parfois supérieurs à 1 %. Des initiatives similaires vont se multiplier : près d une centaine en deux siècles. En France, le premier mont-de-piété, fondé à Paris en 1637 avec l appui de Richelieu, sera fermé en 1644 peu après sa mort. Il ne sera rétabli qu en 1778, par Louis XVI. Après plusieurs réorganisations, dont une ordonnance royale de 1831 qui stipule que les comptes de l établissement seront désormais contrôlés par la Cour des Comptes, le mont-de-piété devient le Crédit municipal de Paris en octobre La loi bancaire du 24 janvier 1984 en fait une banque à part entière. La loi du 15 juin 1992 place l établissement sous la responsabilité de la Ville de Paris qui en est l unique actionnaire. D autres crédits municipaux existent en France, indépendants de celui de Paris, mais régis selon les mêmes règles. Dans le monde entier, on dénombre aujourd hui plus de 7 institutions de microfinance ou «banques des pauvres», qui financent quinze millions de personnes et sont, pour la plupart d entre elles, membres de l association internationale des institutions de crédit sur gage. En Chine, où le prêt sur gage est une véritable institution, le Quotidien du Peuple annonçait, le 2 mai 22, l ouverture à Shanghai de la société du mont-de-piété de l Orient de Shanghai, à la fois la plus grande du genre et la plus importante entreprise d investissement dans le secteur hypothécaire à l intérieur du pays, couvrant notamment les biens immobiliers, les automobiles et les moyens de productions. La Chine compte aujourd hui un millier de monts-de-piété, avec un total de capitaux enregistrés de 6,3 milliards de yuans (environ 65 millions d euros). Source : CMP Source : CMP Théophraste Renaudot Le Mont de Piété ou chez Ma Tante Références bibliographiques Le site du Crédit Municipal de Paris ( celui de Bruxelles ( ainsi que celui qui présente l histoire de la Caisse publique de prêts sur gages de Genève ( Pour en savoir plus sur les monts-de-piété chinois, on pourra retrouver l information qui leur est consacrée sur le site du Quotidien du Peuple : Annexe : impact des modifications de la réglementation des prêts sur l activité du CMP Deux réformes sont intervenues au cours des dix dernières années : En 1997, la durée des engagements avant un renouvellement obligatoire, est passée de six mois à un an. En 24, procéder à un renouvellement hors délai a été facilité, afin de ne pas avoir à procéder à un dégagement suivi d un nouvel engagement, pour redéposer le même objet. On voit nettement (graphique 9) l impact de ces mesures. La réforme de 1997 a entraîné dans un premier temps une forte augmentation du nombre de renouvellements, suivie, dans un second temps, d un recul relatif, à la fois du nombre de renouvellements et du nombre de dégagements. Elle a été sans effet sur le nombre des engagements. La réforme de 24 s est traduite par une légère baisse du nombre d engagements, compensée par une augmentation de même ampleur du nombre de renouvellements. En d autres termes, en l absence de réforme, le volume des engagements serait resté pratiquement constant. Quatre différentes phases apparaissent ainsi dans l activité du CMP, mesurée par le chiffre de la production : forte progression en ; diminution en ; stabilité relative entre 1998 et 22 ; nouvelle progression à partir de 22 avec une stabilisation progressive depuis 24. Graphique 9 : Évolution comparée des principaux indicateurs d activité du CMP engagements Renouvellements Production Dégagements juillet 1996 juillet 1997 juillet 1998 juillet 1999 juillet juillet 21 juillet 22 juillet 23 juillet 24 juillet 25 juillet 7
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