REPUBLIQUE DU SENEGAL. Un Peuple - Un But - Une Foi Ministère de l Economie, des Finances et du Plan

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1 REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple - Un But - Une Foi Ministère de l Economie, des Finances et du Plan

2 REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple - Un But - Une Foi MINISTERE DE l ECONOMIE DES FINANCES ET DU PLAN AGENCE NATIONALE DE LA STATISTIQUE ET DE LA DEMOGRAPHIE ---*--- Rocade Fann Bel-air Cerf-volant. BP 116 Dakar RP -Sénégal Tél : (221) Fax: (221) Site web : statsenegal@yahoo.fr ---*--- Directeur Général Directeur Général Adjoint Aboubacar Sédikh BEYE Babacar NDIR Directeur des Statistiques Economiques et de la Comptabilité Nationale Chef de la Division des Statistiques Conjoncturelles Chef du Bureau des Echanges Extérieurs Mbaye FAYE Maxime Bruno NAGNONHOU Daouda BALLE Equipe de Rédaction Distribution : Daouda BALLE / El Hadji Omar SENGHOR/ Sophie DIOP El Hadji Malick GUEYE Pour toute information, s adresser au Bureau des Echanges Extérieurs Tél : (221) ISSN

3 Table des matières LISTE DES TABLEAUX... 5 LISTE DES GRAPHIQUES... 6 SIGLES ET ACCRONYMES... 7 AVANT PROPOS... 8 RESUME... 9 Environnement international... 9 Echanges commerciaux... 9 EVOLUTION DES COURS ET DE L INDICE DES VALEURS UNITAIRES DES MATIERES PREMIERES Le pétrole brut L or non monétaire Le riz Le sucre I. STRUCTURE DES ECHANGES I.1. Principaux produits exportés I.1.1. Poissons frais de mer I.1.2. Crustacés et mollusques I.1.3. Acide phosphorique I.1.4. Produits pétroliers I.1.5. Or non monétaire I.1.6. Ciment I.1.7. Produits arachidiers I.1.8. Phosphates I.2. Principaux produits importés I.2.1. Machines et appareils I.2.2. Produits pétroliers finis I.2.3. Riz I.2.4. Froment et méteil ou blé I.2.5. Huile brute de pétrole I.2.6. Matériels de transport et pièces détachées II. ORIENTATIONS DES ECHANGES EXTERIEURS II.1. Pays clients

4 II.1.1. Exportations vers l Afrique II.1.2. Exportations vers l Asie II.1.3. Exportations vers l Europe II.1.4. Exportations vers l Amérique II.2. Pays fournisseurs II.2.1. Importations en provenance du continent européen II.2.2. Importations en provenance d Afrique II.2.3. Importations en provenance d Asie II.2.4 Importations en provenance d Amérique III. ECHANGES INTRA REGIONAUX III.1. Situation des échanges intra communautaires III.1.1. Exportations intra communautaires III.1.2. Importations intra communautaires III.2. Analyse comparée des échanges intra régionaux et extrarégionaux III.2.1. Exportations III.2.2. Importations IV. BALANCE DES BIENS V. EVOLUTION DES PRIX DU COMMERCE EXTERIEUR V.1. Evolution des prix à l exportation V.2. Evolution des prix à l importation V.3. Evolution des termes de l échange ANNEXE

5 Liste des tableaux Tableau 1 : Liste des indicateurs du commerce international (en milliards de FCFA) Tableau 2: Evolution générale du commerce extérieur de 1969 à Tableau 3 : Répartition géographique des échanges extérieurs en pourcentage Tableau 4: Evolution de l indice des prix à l exportation (base 100 en 2005) Tableau 5: Evolution de l indice des prix à l importation (base 100 en 2005) Tableau 6: Principaux produits exportés en valeur (en millions FCFA) Tableau 7: Principaux produits exportés en poids net (en tonne) Tableau 8: Principaux produits importés en valeur (en millions de FCFA) Tableau 9: Principaux produits importés en poids net (en tonne) Tableau 10: Exportations par produits regroupés en valeur (en millions FCFA) Tableau 11: Exportations par produits regroupés en poids net (en tonnes) Tableau 12: Importations par produits regroupés en valeur (en millions FCFA) Tableau 13: Importations par produits regroupés en poids net (en tonnes) Tableau 14: Exportations par Groupe d utilisation en valeur (en millions FCFA) Tableau 15: Exportations par groupe d utilisation en poids net (en tonne) Tableau 16: Importations par groupe d utilisation en valeur (en millions FCFA) Tableau 17: Importations par groupe d utilisation en poids net (en tonnes) Tableau 18: Evolution de la balance commerciale par groupe d utilisation (en millions FCFA) Tableau 19: Evolution des termes de l échange Tableau 20: Exportations par région en valeur (en millions FCFA) Tableau 21: Exportations par région en poids net (en tonne) Tableau 22: Importations par région en valeur (en millions FCFA) Tableau 23: Importations par région en poids net (en tonne) Tableau 24: Exportations par continent en valeur (en millions FCFA) Tableau 25: Exportations par continent en poids net (en tonne) Tableau 26: Importations par continent en valeur (en millions FCFA) Tableau 27: Importations par continent en poids net (en tonne) Tableau 28: Exportations vers les pays de la CEDEAO en valeur (en millions FCFA) Tableau 29 : Exportations vers les pays de la CEDEAO en poids net (en tonne) Tableau 30: Importations en valeur dans la CEDEAO (en millions FCFA) Tableau 31: Importations en poids net dans la CEDEAO (en tonne) Tableau 32: Pays clients du Sénégal en valeur (en millions FCFA) Tableau 33 : Pays clients en poids net (en tonne) Tableau 34 : Pays fournisseurs en valeur CAF (en millions FCFA) Tableau 35 : Pays fournisseurs en poids net (en tonne) Tableau 36 : Exportations par chapitre en valeur (en millions FCFA) Tableau 37 : Exportations par chapitre en poids net (en tonne) Tableau 38 : Importations par chapitre en valeur (en millions FCFA) Tableau 39 : Importations par chapitre en poids net (en tonne)

6 Liste des graphiques Graphique 1 : Evolution des cours du pétrole (Pétrole brut "Brent" (Londres) - Prix en dollars par baril) et de l indice des valeurs unitaires à l importation de l huile brute de pétrole (base 100 en 2005) Graphique 2: Evolution des cours de l or (Londres) - Prix en US dollars par Troy once et de l indice des valeurs unitaires de l or à l exportation (base 100 en 2005) Graphique 3: Evolution des cours du riz (Riz blanchi, 5% de brisures - FAB - Bangkok Prix en US dollars par tonne) et l indice des valeurs unitaires du riz (base100 en 2005) Graphique 4: Evolution des cours du sucre (Sucre contrat no 11 (New York) Prix en Cents US par livre) et de l indice des valeurs unitaires à l importation du sucre (base 100 en 2005) Graphique 5: Evolution des exportations (en millions FCFA) Graphique 6 : Evolution des importations (en millions FCFA) Graphique 7: Evolution des exportations de poissons frais Graphique 8: Evolution des exportations de crustacés et mollusques Graphique 9 : Evolution des exportations d acide phosphorique Graphique 10 : Evolution des exportations de produits pétroliers Graphique 11 : Evolution des exportations d or non monétaire Graphique 12 : Evolution des exportations de ciment Graphique 13 : Evolution des exportations de produits arachidiers Graphique 14 : Evolution des exportations de phosphates Graphique 15 : Evolution des importations de machines et appareils (en millions FCFA) Graphique 16 : Evolution des importations de produits pétroliers Graphique 17 : Evolution des importations de riz Graphique 18 : Evolution des importations de blé Graphique 19 : Evolution des importations des huiles brutes de pétrole Graphique 20 : Evolution des matériels de transport et pièces détachées Graphique 22 : Orientation des exportations par continent en Graphique 23 : Evolution des exportations par continent (en millions FCFA) Graphique 23 : Ventilation des importations en 2015 par continent Graphique 24 : Evolution des importations par continent (en millions FCFA) Graphique 25 : Evolution des exportations vers les pays de la CEDEAO (en millions FCFA) Graphique 26 : Evolution des importations en provenance de la CEDEAO (en millions FCFA) Graphique 27 : Evolution de la balance commerciale vis-à-vis des pays de la CEDEAO (en millions FCFA) Graphique 28 : Evolution des exportations du Sénégal Graphique 29 : Evolution des importations du Sénégal Graphique 30 : Evolution du solde de la balance commerciale (en millions FCFA) Graphique 31 : Variation, en 2015, de l indice des prix à l exportation par groupe d utilisation (base 100 en 2005) Graphique 32: Variation de l indice des prix à l importation par groupe d utilisation (base 100 en 2005) Graphique 33 : Evolution des termes de l échange

7 SIGLES ET ACCRONYMES ACP AGOA ANSD APE BC CAF CEDEAO FAB FAO FCFA INSEE IVU OMC ORD PCS PIB PRACAS PSE RS TCI TDP TEC UE UEMOA USA TC TVA Afrique Caraïbes Pacifique African Growth and Opportunity Act Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie Accord de Partenariat Economique Balance Commerciale Coût Assurance et Fret Communauté Economique des Etats de l Afrique de l'ouest Franco A Bord Food and Agriculture Organization of the United Nations Franc de la Communauté Financière Africaine Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques Indice des Valeurs Unitaires Organisation Mondiale du Commerce Organe de Règlement des Différends Prélèvement Communautaire de Solidarité Produit Intérieur Brut Programme de Relance et d Accélération de la Cadence de l Agriculture Sénégalaise Plan Sénégal Emergent Redevance Statistique Taxe Conjoncturelle à l Importation Taxe Dégressive de Protection Tarif Extérieur Commun Union Européenne Union Economique et Monétaire Ouest Africaine United States of America Taux de Couverture Taxe sur la Valeur Ajoutée 7

8 Avant propos Cette édition de la note d analyse du commerce extérieur porte sur l année 2015 (comparativement à l'année 2014). Les données sont relatives aux statistiques du commerce spécial qui ne prend pas en compte les mouvements d entrepôt à l opposé du commerce général. Les exportations sont exprimées en valeur FAB (Franco À Bord, coût de la marchandise à son point de sortie du pays), les importations en valeur CAF (Coût, Assurance et Fret, coût de la marchandise à son point d entrée au Sénégal, y compris assurance et fret). La valeur en douane est la valeur transactionnelle dont la mise en œuvre est entrée en vigueur depuis 2001, dans le cadre de l application de l accord de l Organisation Mondiale du Commerce (OMC) sur l évaluation en douane. Les pays partenaires sont le pays d origine de la marchandise à l importation et celui de sa destination finale à l exportation. Les statistiques portant sur les échanges avec l Union Européenne se rapportent aux 28 pays membres de ladite Union. Les informations proviennent essentiellement des statistiques collectées par le système informatique douanier. Elles sont complétées par les statistiques recueillies sur certains produits de base, auprès des entreprises qui les produisent. L extension du réseau informatique douanier a efficacement contribué à réduire les délais de dédouanement améliorant la collecte de l'information sur le commerce extérieur, particulièrement au niveau de la couverture des statistiques sur les exportations. Dans certains cas, les opérations d exportation des produits pétroliers ne font pas l objet d un enregistrement à temps réel. Cette situation donne lieu à des régularisations susceptibles de faire décaler les transactions de leur année d exercice. Elle appelle des opérations statistiques majeures qui exigent en particulier une nouvelle implémentation du système d enregistrement des données douanières. Cependant, dans la mesure où les données sont enregistrées à échantillon constant, les effets induits par le décalage temporel des données sont considérablement réduits. Les indices mensuels des prix à l importation et à l exportation calculés par l ANSD sont de type Laspeyres et sont basés sur l année Les indices annuels résultent des moyennes arithmétiques des indices mensuels régulièrement calculés par l ANSD. Par ailleurs, concernant les agrégats du commerce extérieur, le calcul du degré d ouverture, aujourd hui largement plus usité, a été préféré au degré de dépendance. Le degré d ouverture rapporte la moyenne des flux annuels (importation et exportation) au PIB de l année considérée. Il traduit la place du reste du monde dans une économie. 8

9 Résumé Environnement international L année 2015 a enregistré le plus faible taux de croissance mondiale depuis 2009, qui se situe à 2,9% 1. Cette atonie résulte notamment du ralentissement de la croissance économique dans les pays émergents et en développement. Elle est également due à la faiblesse du commerce mondial marqué par le recul des importations de la Chine et du Brésil, et la baisse des cours des matières premières. En effet, le volume des importations s'est effondré de 10 % au Brésil, de 20 % en Russie et d'un tiers en Chine. En revanche, au niveau de la zone euro et au Japon, l'activité économique a bénéficié de la faiblesse des prix du pétrole. En Afrique subsaharienne, l activité économique affiche un net ralentissement (+3,4% contre 5,0% en 2014), en raison de la baisse des prix des produits de base. Echanges commerciaux Les exportations du Sénégal, toujours tributaires des matières premières, ont connu au cours de ces dernières années, des mutations plus ou moins importantes. Ces dernières ont été portées par l apparition de minerais nouveaux tels que l or (en 2009), le zircon et le titane (en 2014), mais aussi par le retour à une certaine stabilité dans l industrie chimique (acide phosphorique) et des progrès soutenus dans l industrie de la transformation alimentaire (bouillons). Toutefois, les exportations restent toujours dépendantes du ciment et des produits halieutiques, horticoles, pétroliers ou encore arachidiers. En 2015, les expéditions du Sénégal ont progressé de 14,3%, passant de 1174,7 milliards de FCFA en 2014 à 1342,6 milliards de FCFA. Ce relèvement est consécutif à celui des expéditions de produits arachidiers (77,1 milliards de FCFA contre 29,1 milliards de FCFA l année précédente), d acide phosphorique (+83,3%) et de phosphates (+89,7%). En revanche, le repli des ventes à l extérieur d or non monétaire (-11,8%) a modéré cette tendance haussière. Les exportations sénégalaises sont principalement orientées vers le continent africain (42,7%), l Europe (26,9%) et l Asie (20,9%). Les expéditions vers l Amérique, même si elles restent relativement faible (1,9% en 2015), ont connu une progression remarquable atteignant 25,3 milliards de FCFA contre 8,3 milliards de FCFA en Les exportations vers l Afrique sont ressorties à 573,4 milliards de FCFA contre 518,0 milliards de FCFA l année précédente, soit une hausse de 10,7%. Cette augmentation fait suite au relèvement des expéditions africaines de poissons frais de mer (+28,6%), de ciment (+13,8%) et de bouillons (+7,6%). La hausse des expéditions vers le continent européen (361,3 milliards de FCFA contre 342,0 milliards de FCFA l année précédente) est expliquée par celle des exportations de phosphates (+57,0%), d huile brute d arachide (+85,7%) et de zirconium (13,8 milliards de FCFA contre 2,5 milliards de FCFA l année précédente).les expéditions vers l Europe, malgré leur hausse en valeur en 2015, ont vu leur part de marché diminuer au profit du continent asiatique dont la part de marché est passée de 16,0% en 2014 à 20,9% en En effet, les exportations vers l Asie sont évaluées, au cours de la période sous revue, à 280,6 milliards de FCFA contre 187,6 milliards de FCFA l année précédente, soit une hausse de 49,5%. Ce relèvement est essentiellement dû à la hausse des ventes de l acide phosphorique vers l Inde 1 Selon l'organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). 9

10 (+83,3%) et des arachides non grillées vers la Chine (36,1 milliards de FCFA contre 3,7 milliards de FCFA en 2014). Les exportations vers la Communauté Economique Des Etats de l Afrique de l Ouest (CEDEAO) représentent 77,9% des expéditions vers le continent africain. Elles ont connu ainsi, au cours de la période sous revue, une hausse de 10,9%, passant de 402,8 milliards de FCFA en 2014 à 446,7 milliards de FCFA en Cette augmentation est portée par les expéditions vers le Mali (+17,4%), la Côte d Ivoire (+45,5%) et le Togo (+19,7%). Les principaux produits exportés, en 2015, vers la communauté sont le ciment (23,0%), les poissons frais de mer (13,1%), les bouillons (13,0%), les produits pétroliers (5,6%) et les cigarettes (4,5%). Les importations du Sénégal sont évaluées en 2015 à 3032,9 milliards de FCFA contre 2934,5 milliards de FCFA en 2014, soit une hausse de 3,4%, après celle de 0,8% en Cette augmentation est imputable à celle des achats à l extérieur des machines et appareils (+27,6%), des matériels de transport et pièces détachées (+20,8%), des céréales (+4,8%), des produits pharmaceutiques (+15,5%) et des huiles brutes de pétrole (+2,4%). Cependant, la réduction des importations de produits pétroliers finis de 26,5% et celle des huiles et graisses animales et végétales (-16,4%) a atténué cette hausse. Les achats extérieurs du Sénégal en provenance de l Europe ont atteint 1464,4 milliards de FCFA en 2015 contre 1533,4 milliards de FCFA en 2014, soit une diminution de 4,5%. Ce fléchissement est en liaison avec celui des achats à l extérieur de produits pétroliers finis (-28,9%), de métaux communs (- 13,3%) et de matières plastiques artificielles (-10,6%). En revanche, la hausse des importations de machines et appareils (+7,2%), de produits pharmaceutiques (+16,6%), de blé (+3,2%) et des moteurs, notamment ceux diesels atteignant 55,8 milliards de FCFA contre 16,3 milliards FCFA, a atténué cette baisse. La part des importations du Sénégal en provenance d Europe a reculé en 2015 pour s établir à 48,3% contre 52,2% en Les importations du Sénégal en provenance du continent asiatique sont arrêtées à 843,7 milliards de FCFA en 2015 contre 694,0 milliards de FCFA en 2014, soit une progression de 21,6%. Cette hausse résulte de l accroissement des achats à l extérieur de riz (+13,8%), de métaux communs (+75,4%) et de véhicules (+61,1%). La contraction des importations des huiles et graisses animales et végétales (-53,2%) et des engrais (-45,3%) a amoindri cette augmentation des importations de produits asiatiques. Les importations en provenance du continent africain se sont chiffrées en 2015 à 515,9 milliards de FCFA contre 483,5 milliards de FCFA en 2014, soit une hausse de 6,7%. Cette évolution est en liaison avec l augmentation des achats extérieurs des huiles brutes de pétrole (+2,4%), des huiles et graisses animales et végétales (+56,9% après un fléchissement 42,2% en 2014), des bois et ouvrages (+9,0%) et des machines et appareils (+77,9%). Cependant, la baisse des importations des produits pétroliers finis (-38,1%) a atténué cette hausse. Les importations du Sénégal en provenance de l Amérique sont évaluées à 187,0 milliards de FCFA en 2015 contre 207,6 milliards de FCFA en 2014, soit une baisse de 9,9%. Cette évolution est consécutive à la baisse des achats à l extérieur de riz (-19,0%) provenant principalement du Brésil, de produits pétroliers (-73,3%) et de machines et appareils (-43,4%). Cependant, la hausse des importations de maïs (+11,4%) provenant essentiellement de l Argentine et de sucre brut (+28,3%) a amoindri ce recul des importations provenant de l Amérique. Les importations du Sénégal provenant de la CEDEAO sont évaluées à 356,8 milliards de FCFA en 2015 contre 347,6 milliards de FCFA en 2014, soit une augmentation de 2,6%. Cette hausse est expliquée par la mise en œuvre du Tarif extérieur commun favorisant l augmentation des importations 10

11 des huiles brutes de pétrole (+2,4%) et particulièrement des huiles et graisses animales et végétales, constituées essentiellement de l huile de palme provenant de la Côte d Ivoire, (+83,1%). En revanche, le recul des achats de produits pétroliers finis (-53,5%) et du mil et sorgho (-24,9%), en provenance de la CEDEAO, a modéré cette remontée des importations. La balance commerciale des biens du Sénégal s est légèrement améliorée pour s établir à -1690,3 milliards de FCFA contre -1759,8 milliards de FCFA en Ce résultat est consécutif à la réduction du déficit de la balance commerciale des produits énergétiques (-489,8 milliards de FCFA contre - 594,3 milliards de FCFA l année précédente) et à l excédent du solde de la balance des matières premières animales et végétales (+55,5 milliards de FCFA contre -43,6 milliards de FCFA en 2014). Toutefois, le renforcement du déficit de la balance des produits finis destinés à l industrie (-526,9 milliards de FCFA contre -416,9 milliards de FCFA en 2014) a modéré cette amélioration du solde. L indice des prix du commerce extérieur à l exportation a progressé de 5,7% en 2015, sous l effet du renchérissement des produits des groupes «autres demi-produits» (+22,8%), «alimentationboisson-tabac» (+4,3%) et, dans une moindre mesure, «or industriel» (+12,9%). Toutefois, la baisse des prix des produits des groupes notamment, «énergie et lubrifiant» (-5,4%) et «produits finis destinés à la consommation» (-5,4%) a atténué la tendance haussière des prix des produits à l exportation en L indice des prix du commerce extérieur à l importation s est replié de 11,7% en 2015 par rapport à l année précédente. Cette évolution découle essentiellement de la baisse des prix des produits des groupes d utilisation notamment, «énergie et lubrifiant» (-27,6%), «alimentation-boisson-tabac» (-4,8%) et «autres demi-produits» (-3,6%). La hausse des prix des produits des groupes «produits finis destinés à l industrie» (+10,2%) et «produits finis destinés à la consommation» (+0,1%) a modéré cette baisse. 11

12 Evolution des cours et de l indice des valeurs unitaires des matières premières Le pétrole brut L examen du graphique 1 ci-dessous montre que les cours et l indice des valeurs unitaires du pétrole brut à l importation ont poursuivi en 2015 leur baisse amorcée depuis Cette évolution découle des efforts de nombreux pays développés en termes de production d énergie renouvelable et d efficacité énergétique, ainsi que l exploitation croissante du gaz de schiste qui permet également d expliquer une baisse de la demande qui devrait être durable. A cet égard, une contraction de la demande associée à une hausse de la production a entraîné une baisse des prix. Graphique 1 : Evolution des cours du pétrole (Pétrole brut "Brent" (Londres) - Prix en dollars par baril) et de l indice des valeurs unitaires à l importation de l huile brute de pétrole (base 100 en 2005) Indice des valeurs unitaires à l'importation (base 100 en 2005) Echelle de droite Cours du pétrole brut "Brent" (Londres) en dollars par baril Echelle de gauche 0 190,1 209,9 206,9 200,1 139,1 111,0 111,8 108,8 98,9 52,4 120,0 100,0 80,0 60,0 40,0 20,0 0,0 Source : INSEE et ANSD L or non monétaire De l examen du graphique 2, ressort une corrélation positive entre les cours de l or et l indice des valeurs unitaires à l exportation de ce produit (hormis pour l année 2015). Les cours de l or ont connu des niveaux historiques en 2012 atteignant un pic d environ 1669 dollars l once sur la période Ainsi, le métal, considéré comme une valeur-refuge en période de crise, poursuit sa baisse annuelle en 2015 après celle de Par ailleurs, le recul de la consommation indienne du métal jaune, suite aux mesures prises par les autorités pour réduire le déficit extérieur du pays, a également desservi les cours de l'or. 12

13 Graphique 2: Evolution des cours de l or (Londres) - Prix en US dollars par Troy once et de l indice des valeurs unitaires de l or à l exportation (base 100 en 2005) Cours de l'or (Londres) en US dollars oar Troy once :Echelle de gauche IVU à l'export ( base 100 en 2005) : Echelle de droite ,2 1669,2 1411,2 1265,8 1159,9 280,3 513,9 391,4 378,5 427, Source : INSEE et ANSD Le riz Les cours du riz et l indice des valeurs unitaires à l importation de ce produit ont évolué sur la période dans le même sens, avec une divergence en Le fléchissement des cours du riz de 10,9% en 2015 est en liaison avec le recul de 0,5% de la production mondiale du riz paddy s établissant à 740 millions de tonnes contre 744,4 millions de tonnes en Graphique 3: Evolution des cours du riz (Riz blanchi, 5% de brisures - FAB - Bangkok - Prix en US dollars par tonne) et l indice des valeurs unitaires du riz (base100 en 2005) Source : INSEE et ANSD Cours du riz blanchi, 5% de brisures en US dollars par tonne : Echelle de gauche IVU à l'importation (base 100 en 2005) : Echelle de droite 0 551,7 580,2 518,8 426,5 380,1 140,7 143,5 133,3 119,7 124, Selon la FAO 13

14 Le sucre L examen du graphique 4 laisse apparaître une corrélation forte entre l indice des valeurs unitaires à l importation du sucre et les cours mondiaux de ce produit. Ces derniers ont encore connu en 2015 une baisse de 19,6%. Ce repli est lié à un accroissement de la production dans plusieurs pays producteurs ou exportateurs : Thaïlande, Australie, Chine, Russie, USA, Mexique et Pakistan. A cela s ajoute la hausse de la récolte de cannes à sucre au Brésil, premier producteur mondial de sucre. Graphique 4: Evolution des cours du sucre (Sucre contrat no 11 (New York) Prix en Cents US par livre) et de l indice des valeurs unitaires à l importation du sucre (base 100 en 2005) IVU à l'importation (base 100 en 2005) : Echelle de droite Cours du sucre contrat no 11 (New York) Prix en Cents US par livre : Echelle de gauche 0 153,5 139,9 121,3 114,1 109,9 27,1 21,6 17,5 16,3 13,1 30,0 25,0 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 Source : INSEE et ANSD I. Structure des échanges En 2015, le Sénégal, bénéficiant du renforcement de la demande chinoise en produits arachidiers et de la recapitalisation des Industries Chimiques du Sénégal (ICS), a vu ses exportations progresser nettement passant de 1174,7 milliards de FCFA en 2014 à 1342,6 milliards en Cette hausse, 14,3% est la plus importante depuis Les exportations du Sénégal conservent toutefois leur structure de produits phares avec, à la tête en 2015, les produits de la pêche en hausse constante depuis 2012 ; à leur suite, on retrouve les produits pétroliers, l or non monétaire, le ciment et l acide phosphorique. Les produits arachidiers ont retrouvé en 2015 leur importance dans les exportations du Sénégal passant de 2,5% en 2014 à 5,7% en 2015 grâce notamment aux expéditions des arachides non grillées. Par ailleurs, il faut noter qu en 2015, la diversification des ventes à l extérieur, amorcée l année dernière, s est confirmée avec la stabilisation des produits horticoles (42,5 milliards de FCFA), le zirconium (27,4 milliards de FCFA) et le titane (27,4 milliards de FCFA). 14

15 Graphique 5: Evolution des exportations (en millions FCFA) Exportations Les importations du Sénégal sont ressorties à 3032,9 milliards de FCFA en 2015 contre 2934,5 milliards de FCFA l année précédente, soit une hausse de 3,4% après celle de 0,8% en Elles ont porté essentiellement en 2015 sur les machines et appareils, les produits pétroliers finis, les produits céréaliers, les huiles brutes de pétrole, les matériels de transport et pièces détachées et les métaux et ouvrages en métaux. Les importations de produits pétroliers finis ont connu une nette baisse (-26,5%) à la suite du regain d activités de la Société Africaine de Raffinage (SAR). Les principaux partenaires ont été la France, la Chine, le Nigéria, l Inde et l Espagne. Ils totalisent 44,6% et 47,4% des importations totales du Sénégal, respectivement en 2014 et en Graphique 6 : Evolution des importations (en millions FCFA) Importations

16 I.1. Principaux produits exportés I.1.1. Poissons frais de mer Les exportations du Sénégal sont marquées en 2015 par une hausse des sorties de poissons frais de mer, conférant ainsi aux produits halieutiques la plus importante part dans les exportations totales, soit 10,7%. Les ventes extérieures de poissons frais de mer sont ressorties à 144,3 milliards de FCFA au cours de l année 2015 contre 141,6 milliards de FCFA l année précédente, soit un relèvement de 1,9%. Cette évolution découle essentiellement de la hausse continue des envois vers la Côte d Ivoire faisant de ce partenaire le premier client du Sénégal pour les produits halieutiques. Toutefois, le recul des exportations vers la France (-2,3%) et la Corée du Sud (-46,9%), respectivement deuxième et troisième principaux clients de poissons, a atténué cette hausse. Le produit est principalement expédié vers la Côte d Ivoire (31,2%), la France (11,0%), la Corée du Sud (10,6%), le Cameroun (5,9%) et l Espagne (5,1%). Graphique 7: Evolution des exportations de poissons frais de mer en valeur (millions de FCFA) Valeur (millions FCFA: Echelle de gauche) VU (FCFA/Kg : Echelle de droite) I.1.2. Crustacés et mollusques Les expéditions de Coquillages, crustacés et mollusques sont évaluées au cours de l année 2015 à 49,3 milliards de FCFA contre 40,4 milliards de FCFA en 2014, soit une augmentation de 3,7%. Ces produits sont principalement acquis par l Italie (+46,5%), l Espagne (+11,9%), le Japon (+57,8%) et la Corée du Sud (+57,3%). Toutefois, le repli des exportations vers la France (-14,1%) a modéré cette hausse. Les ventes à l extérieur de coquillages, crustacés et mollusques sont principalement dirigées vers l Espagne (34,0%), l Italie (32,1%), la Japon (4,6%), la Corée du Sud (4,6%) et la France (3,9%). Leur part sur les exportations totales s est légèrement améliorées pour s établir à 3,7% contre 3,4% en

17 Graphique 8: Evolution des exportations de crustacés et mollusques en valeur (millions de FCFA) Valeur (millions FCFA: Echelle de gauche) VU (FCFA/Kg : Echelle de droite) I.1.3. Acide phosphorique En 2015, les exportations d acide phosphorique se sont relevées de 83,3% passant ainsi de 51,3 milliards de FCFA en 2014 à 94,0 milliards de FCFA. Cette évolution fait suite à la reprise du secteur des mines et industries extractives, en crise depuis En effet, les exportations d acide phosphorique sont passées de 160,7 milliards de FCFA en 2011 à 51,3 milliards de FCFA en 2014, soit une réduction de plus du tiers des ventes en quatre années. Toutefois, grâce à la recapitalisation de l industrie extractive, les exportations d acide phosphorique sont reparties en hausse en 2015, se hissant à 7,0% du total des ventes à l extérieur contre 4,4% en Malgré ces difficultés, l acide phosphorique a toujours occupé une place prépondérante dans les expéditions du Sénégal. Il occupe depuis 2013 la cinquième place des principaux produits exportés, perdant la première place occupé en 2011 ou encore sa troisième place de Cependant, il faut noter que l Inde reste l unique client du Sénégal. Graphique 9 : Evolution des exportations d acide phosphorique en valeur (millions de FCFA) Valeur (millions FCFA: Echelle de gauche) VU (FCFA/Kg : Echelle de droite)

18 I.1.4. Produits pétroliers Le Sénégal, depuis les indépendances, s est positionné comme exportateur de produits pétroliers avec l implantation d une unité de raffinage. Les produits pétroliers, constituent ainsi, un des principaux produits exportés du Sénégal avec 9,9% des exportations du pays en 2015 contre 12,0% en En effet, il est noté une décélération des expéditions de produits pétroliers en valeur passant de 141,2 milliards de FCFA en 2014 à 133,0 milliards de FCFA, soit un repli de 5,8%. Cette situation fait suite à la réduction des provisions de bord pour l avitaillement des navires et aéronefs (- 12,1%) et des expéditions vers le Burkina Faso (-45,5%). Cependant, la hausse des exportations vers le Mali (+41,8%) et le Togo (+57,0%) a atténué cette tendance baissière. Cette baisse, en valeur, est essentiellement liée à l évolution des cours mondiaux du baril de pétrole au cours de l année 2015 (-47,3%). En 2015, les expéditions de produits pétroliers sont essentiellement destinées aux provisions de bord pour l avitaillement des navires et aéronefs (74,3%), au Mali (5,5%), au Togo (5,4%) et au Burkina Faso (3,7%). En dépit de la réduction des exportations au cours des deux dernières années, les produits pétroliers demeurent à la troisième place des principaux produits exportés en Graphique 10 : Evolution des exportations de produits pétroliers en valeur (millions de FCFA) Valeur (millions FCFA: Echelle de gauche) VU (FCFA/Kg : Echelle de droite) I.1.5. Or non monétaire Les exportations d or non monétaire sont ressorties, en 2015, à 150,5 milliards de FCFA contre 170,7 milliards de FCFA l année passée, soit un repli de 11,8%. Entamées en 2009, elles ont atteint un pic en 2012 avec 222,3 milliards de FCFA. En dépit d une baisse tendancielle amorcée en 2013, elles gardent la deuxième place des exportations totales du Sénégal. La Suisse achète l essentiel des ventes à l extérieur de l or (83,6%), suivi des Emirats Arabes Unis (15,5%). 18

19 Graphique 11 : Evolution des exportations d or non monétaire en valeur (millions de FCFA) Valeur (millions FCFA: Echelle de gauche) VU (FCFA/Kg : Echelle de droite) I.1.6. Ciment En 2015, le redressement du secteur du ciment hydraulique, s est poursuivi avec une hausse des exportations de 14,4%. Celles-ci sont ressorties ainsi à 104,9 milliards de FCFA contre 91,7 milliards de FCFA au cours de l année précédente. Cette évolution est consécutive à la hausse des ventes vers le Mali (+28,9%) et la Gambie (+41,0%), qui totalisent à deux, 90,8% des expéditions de ciment du Sénégal vers l extérieur. Par ailleurs, le relèvement des exportations de ciment vers la Guinée Bissau (+34,6%) a participé à la hausse des expéditions. Toutefois, le repli des ventes du produit vers la Mauritanie (-44,9%) et la Sierra Leone (-10,1%) a atténué cette tendance haussière. Les principaux pays clients en 2015 sont le Mali (79,8%), la Gambie (11,0%), la Sierra Leone (2,9%), la Guinée Bissau (2,2%) et la Mauritanie (1,5%). Graphique 12 : Evolution des exportations de ciment en valeur (millions de FCFA) Valeur (millions FCFA: Echelle de gauche) VU (FCFA/Kg : Echelle de droite)

20 I.1.7. Produits arachidiers Encadré 1 Les exportations des produits arachidiers dépendent en grande partie de la bonne tenue de la campagne agricole. Le Sénégal occupe une place prépondérante en matière d exportation d huiles brutes d arachide dans le marché mondial. Les exportations d huiles brutes d arachide sur les quatre dernières années s inscrivent sur une tendance haussière notamment un bond de 88,6% en 2015 avec l apparition nouvelle de la Chine sur ce marché. Le niveau des exportations de produits arachidiers est ressorti à 77,1 milliards de FCFA, au cours de la période sous revue contre 29,1 milliards de FCFA l année précédente. Cette augmentation est expliquée par la hausse des ventes à l extérieur d arachides non grillées (36,5 milliards de FCFA contre 4,6 milliards de FCFA en 2014) et d huile brute d arachide (+88,6%), représentant 97,8% des produits arachidiers exportés. En 2015, la Chine et le Vietnam se positionnent en tête des pays clients pour l arachide non grillé avec respectivement 63,2% et 35,2% du total des expéditions. La Chine apparait ainsi comme principal destination de l arachide passant de 1,2 milliards de FCFA en 2014 à 23,1 milliards de FCFA en Elle sort aussi premier pays client dans les ventes d huile brute d arachide (+41,1%), après son entrée dans le marché en 2014, devançant ainsi les pays européens. Les exportations de tourteaux d arachides ont connu un repli de 55,0% au cours de l année, par suite de l absence de demande des principaux partenaires tels que la France, la Norvège ou encore la Belgique. Graphique 13 : Evolution des exportations de produits arachidiers en valeur (millions de FCFA) Valeur (millions FCFA: Echelle de gauche) VU (FCFA/Kg : Echelle de droite)

21 I.1.8. Phosphates Sur les cinq dernières années, les exportations de phosphates sont ressorties en hausse passant de 4,7 milliards de FCFA en 2011 à 34,0 milliards de FCFA en 2015, notamment une hausse de 89,7% entre 2014 et Ce relèvement fait suite à l implantation de nouvelles structures exploitantes qui ont su donner une réponse appropriée à la demande exprimée sur le marché mondial. Cette hausse est essentiellement due au relèvement des expéditions vers la Pologne (+30,9%) et l Espagne (+31,2%) mais aussi à l apparition de nouvelles destinations telles que le Liban (9,9 milliards de FCFA) et la Suisse (3,5 milliards de FCFA). Toutefois, l absence d expédition vers les Emirats Arabes Unis (contre 2,0 milliards de FCFA en 2014) et le Brésil (contre 1,0 milliard de FCFA en 2014) a atténué cette tendance à la hausse. Les principaux pays clients du Sénégal, pour les expéditions de phosphates en 2015, sont la Pologne (34,1%), le Liban (29,2%), la Suisse (10,2%), l Espagne (9,5%) et l Inde (6,5%). Graphique 14 : Evolution des exportations de phosphates en valeur (millions de FCFA) Valeur (millions FCFA: Echelle de gauche) VU (FCFA/Kg : Echelle de droite) I.2. I.2.1. Principaux produits importés Machines et appareils Les importations de machines et appareils sont arrêtées à 479,2 milliards de FCFA en 2015 contre 314 milliards de FCFA en 2011, soit une hausse de 52,4%, correspondant à un accroissement moyen annuel de 11,1%. En 2015, les importations de machines et appareils ont progressé de 27,6% par rapport à Cette évolution est due à la hausse des achats à l extérieur des machines et appareils pour l agriculture (+51,3%) et des machines et moteurs atteignant 66,8 milliards de FCFA contre 22,3 milliards FCFA, soit le triple. Cette augmentation s explique par la relance de l agriculture avec le Programme d Accélération de la Cadence de l Agriculture Sénégalaise (PRACAS) et aussi par la réalisation des infrastructures dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent (PSE). 21

22 Les machines et appareils ont représenté 15,8% des importations du Sénégal en 2015 contre 12,8% en Ils proviennent principalement des pays de l Union européenne, notamment la France, la Belgique-Luxembourg, les Pays Bas, l Allemagne et l Italie. Graphique 15 : Evolution des importations de machines et appareils en valeur (millions de FCFA) Valeur (en millions FCFA : Echelle de gauche) Valeur unitaire (en FCFA/Kg : Echelle de droite) I.2.2. Produits pétroliers finis Les produits pétroliers finis sont constitués principalement de l essence d aviation, du super carburant, du gas-oil, du fuel oil et des huiles lubrifiantes. Les achats à l extérieur des produits pétroliers finis ont régressé en valeur passant de 389,4 milliards de FCFA en 2011 à 329,4 milliards de FCFA en 2015, soit une baisse de 22,1%, correspondant à une réduction annuelle moyenne de 6,1%. En 2015, les importations de produits pétroliers ont chuté de 22,0% par rapport à Elles ont aussi fléchi en volume de tonnes malgré le repli des valeurs unitaires des produits pétroliers de 22,0%. Cette baisse est consécutive à la relance des activités de la Société Africaine de Raffinage (SAR) dont une partie de la production est destinée à la consommation nationale. Les importations de produits pétroliers finis proviennent essentiellement des Pays Bas, de l Espagne, du Singapour, de la France et de la Russie. La part des importations des produits pétroliers finis est ressortie à 10,9% en 2015 contre 15,3% en

23 Graphique 16 : Evolution des importations de produits pétroliers en valeur (millions de FCFA) Valeur (en millions FCFA : Echelle de gauche) Valeur unitaire (en FCFA/Kg : Echelle de droite) I.2.3. Riz Le riz occupe une place prépondérante dans la consommation des ménages au Sénégal. Les importations de riz sont inscrites en hausse en passant de 175,7 milliards de FCFA en 2011 à 194,4 milliards de FCFA, soit un accroissement de 10,8%, correspondant à une augmentation moyenne annuelle de 2,6%. En 2015, les importations de riz ont progressé en valeur de 8,7% par rapport à Au même moment, les cours mondiaux du riz ont progressé de 5,4%. Par ailleurs, les achats extérieurs de riz, en volume, ont augmenté de 3,2 % pour atteindre tonnes en 2015 contre tonnes en Cette hausse en volume traduit la dépendance vis-à-vis de l extérieur pour la consommation du riz. Le riz est importé principalement de l Inde, de la Thaïlande, du Pakistan et du Brésil. L Inde est restée ces quatre dernières années, notre premier fournisseur en riz. La Thaïlande qui était le premier fournisseur du Sénégal en riz avant 2012 a vu sa part de marché au Sénégal s effriter au profit de l Inde. Par ailleurs, il convient de noter l émergence du Pakistan parmi les premiers fournisseurs de riz après une longue période d absence à la tête des fournisseurs. La part des achats extérieurs de riz par rapport aux importations totales est arrêtée à 6,4% en 2015 contre 6,1% en

24 Graphique 17 : Evolution des importations de riz en valeur (millions de FCFA) Valeur (en millions FCFA : Echelle de gauche) Valeur unitaire (en FCFA/Kg : Echelle de droite) I.2.4. Froment et méteil ou blé Les importations de blé ont progressé durant ces cinq dernières années passant de 80,5 milliards de FCFA en 2011 à 88,7 milliards de FCFA en 2015, soit une augmentation de 10,2% avec une croissance moyenne annuelle de 2,5%. Elles sont ressorties à une hausse de 1,2% en 2015 après avoir atteint 87,6 milliards de FCFA en Au même moment, les achats extérieurs de ce produit ont progressé, en volume, de 7,2% en 2015 pour s établir à tonnes contre tonnes l année précédente suite au recul des cours mondiaux du blé de 13,7% 3 en Les importations de blé ont essentiellement pour origine la France (65,8%), la Russie (21,0%), l Allemagne (6,8%) et le Canada (5,5%). La Russie et le Canada ont perdu des parts de marché du blé au Sénégal en 2015 au profit de l Allemagne qui n était pas partenaire pour ce produit en La part du blé dans les importations totales est ressortie à 3,0% en 2015 contre 2,9% en Graphique 18 : Evolution des importations de blé en valeur (millions de FCFA) Valeur (en millions FCFA : Echelle de gauche) Valeur unitaire (en FCFA/Kg : Echelle de droite) Moyenne arithmétique mensuelles des cours mondiaux du blé (Chicago). INSEE 24

25 I.2.5. Huile brute de pétrole Les importations des huiles brutes de pétrole sont passées de 255,1 milliards de FCFA en 2011 à 267,4 milliards de FCFA en Elles ont atteint en 2012 un pic de 385,7 milliards de FCFA avec le plan «Takkal». En 2015, les achats à l extérieur de pétrole brut ont augmenté de 2,4%, en valeur, et de 51,4%, en volume, par rapport à Cette hausse de la demande s explique par la relance des activités de la Société Africaine de Raffinage (SAR). En effet, le pétrole raffiné est destiné à la consommation nationale et à l exportation, principalement vers le Mali. Par ailleurs, la hausse en valeur des importations de ce produit, de 2,4% est liée à la baisse des cours mondiaux du pétrole brut "Brent" de 47,0%. Les importations du pétrole brut proviennent entièrement du Nigéria et représentent 8,8% des importations totales en 2015 et 8,9% en Graphique 19 : Evolution des importations des huiles brutes de pétrole en valeur (millions de FCFA) Valeur (en millions FCFA : Echelle de gauche) Valeur unitaire (en FCFA/Kg : Echelle de droite) I.2.6. Matériels de transport et pièces détachées Les matériels de transport et pièces détachées sont constitués essentiellement d automobiles, de cars, de camions, de camionnettes et des véhicules terrestres. Les importations de ces matériels ont connu une tendance haussière passant de 165,5 milliards de FCFA en 2011 à 248,5 milliards de FCFA en 2015, soit une augmentation de 50,1%, correspondant à un accroissement moyen annuel de 10,7%. En 2015, les importations des matériels de transport et pièces détachées ont progressé de 20,8% par rapport à Cette évolution est imputable à la hausse d une part, des importations originaires de la France telles que des automobiles et cars (+9,3%) et des autres véhicules terrestres (+86,7%), de la Belgique-Luxembourg (+10,6%) et, d autres part, de celles des pièces détachées automobiles (+1,6%). Par ailleurs, les achats à l extérieur de pièces détachées automobiles ont quadruplé atteignant 1,2 milliard de FCFA contre 0,3 milliard de FCFA en Il convient de souligner la relance des importations des véhicules en 2013, un an après le relèvement de l âge des voitures usagées de 5 ans à 8 ans. 25

26 La part des matériels de transport et pièces détachées dans les importations totales est évaluée à 7,7% en 2015 alors qu en 2014, elle est chiffrée à 6,8%. Graphique 20 : Evolution des matériels de transport et pièces détachées en valeur (millions de FCFA) Valeur (en millions FCFA : Echelle de gauche) Valeur unitaire (en FCFA/Kg : Echelle de droite) II. Orientations des échanges extérieurs II.1. Pays clients Le continent africain reste la principale destination des exportations du Sénégal avec 42,7% du total, suivi de l Europe (26,9%) et de l Asie (20,9%). En 2015, les exportations du Sénégal se sont établies à 1342,6 milliards de FCFA, soit un relèvement de 14,3% comparativement à l année précédente. Cette évolution fait suite à la hausse des ventes vers l Afrique (+10,7%) et l Asie (+49,5%). Par ailleurs, les expéditions vers l Amérique ont triplé au cours de l année s établissant à 25,3 milliards de FCFA contre 8,3 milliards de FCFA en Cependant, le recul des ventes vers l Australie-Océanie (-44,7%) a, dans une moindre mesure, atténué cette tendance haussière. La part des expéditions vers l Afrique a reculé, au cours de la période sous revue, pour se positionner à 42,7% contre 44,1% en La part de l Europe dans les exportations du Sénégal a également régressé passant de 29,1% en 2014 à 26,9% en Ces pertes de marché se sont faites au profit de l Asie dont la part de marché est évaluée à 20,9% en 2015 contre 16,0% l année précédente. L Amérique gagne aussi en part de marché sur la même période, passant de 0,7% en 2014 à 1,9% en

27 Graphique 21 : Orientation des exportations par continent en 2014 AUSTRALIE ET OCEANIE 0,0% ASIE 20,9% DIVERS 7,6% AFRIQUE 42,7% AMERIQUE 1,9% EUROPE 26,9% Graphique 22 : Evolution des exportations par continent (en millions FCFA) AFRIQUE EUROPE AMERIQUE ASIE AUSTRALIE ET OCEANIE DIVERS II.1.1. Exportations vers l Afrique Les ventes du Sénégal sur le continent africain se sont hissées, en 2015, à hauteur de 573,4 milliards de FCFA contre 518,0 milliards de FCFA l année précédente, soit un relèvement de 10,7%. Cette évolution relève de la hausse des ventes de Ciment (+13,8%) notamment au Mali et à la Gambie, et de poissons frais de mer (+28,6) essentiellement dirigées vers la Côte d Ivoire. En outre, les industries alimentaires sénégalaises se positionnent de plus en plus au niveau du marché africain avec notamment les exportations de bouillons qui passent de 30,4 milliards de FCFA en 2011 à 62,3 milliards de FCFA en 2015, soit une variation annuelle moyenne de 15,4%. 27

28 Les principaux produits exportés vers le continent africain sont le ciment (18,2%), les poissons frais de mer (12,1%), les bouillons (10,9%), les produits pétroliers (5,9%), les cigarettes (5,0%) et le sel brut (2,0%). II.1.2. Exportations vers l Asie L Asie représente le troisième principal client du Sénégal avec 20,9% des exportations totales du pays. Les principaux produits exportés vers le continent, au cours de la période sous revue, sont l acide phosphorique (33,5%), les arachides non grillées (12,9%), les poissons frais de mer (11,7%), l or non monétaire (8,3%) et l huile brute d arachide (5,7%). Les expéditions vers le continent asiatique ont augmenté de 49,6% passant de 187,6 milliards de FCFA en 2014 à 280,6 milliards de FCFA en Cette hausse remarquable est consécutive à celle des ventes de l acide phosphorique vers l Inde (83,3%) et des produits arachidiers notamment les arachides non grillées vers la Chine (36,1 milliards de FCFA en 2015 contre 3,7 milliards de FCFA en 2014). En effet, au cours l année, les produits arachidiers se sont placés à la tête des exportations vers la Chine avec 56,0% des expéditions vers ce pays. En revanche, le recul des expéditions d or non monétaire (-46,2%) et de poissons frais de mer (-22,9%) vers le continent asiatique a atténué cette tendance à la hausse. II.1.3. Exportations vers l Europe Au cours de la période sous revue, les exportations vers l Europe sont ressorties à hauteur de 361,3 milliards de FCFA contre 342,0 milliards de FCFA l année précédente, soit une hausse de 5,6%. Ce relèvement est essentiellement dû au redressement de certains secteurs de l économie sénégalaise notamment l huile brute d arachide, ressorti à l exportation à 22,9 milliards de FCFA (soit une hausse de 85,7%) et les phosphates, évalués à 19,1 milliards de FCFA (soit une hausse de 57,0%). En outre l émergence de nouveaux produits tels que les minerais de zirconium (13,8 milliards de FCFA contre 2,5 milliards de FCFA en 2014) et de titane (+ 38,1%) a contribué à la hausse des expéditions vers le continent européen. Cependant, cette augmentation est modérée par le repli des ventes à l Europe de poissons frais de mer (-5,3%) et de légumes frais (-7,6%). Ainsi en 2015, les ventes à destination du continent européen sont constituées essentiellement d or non monétaire (35,2%), de poissons frais de mer (11,4%), de crustacés, mollusques et coquillages (10,9%), de légumes frais (6,6%) et d huile brute d arachide (6,3%). II.1.4. Exportations vers l Amérique De 2014 à 2015, les expéditions vers l Amérique ont triplé, passant de 8,3 milliards de FCFA à 25,3 milliards de FCFA. Ce relèvement est essentiellement dû à la hausse des ventes vers les Etats-Unis d Amérique de zirconium (7,6 milliards de FCFA contre 1,4 milliards de FCFA l année précédente) et de titane (6,7 milliards de FCFA contre 16,6 millions de FCFA en 2014), et de la nouvelle expédition de phosphates vers le Canada (2,1 milliards de FCFA en 2015). Les produits les plus exportés vers le continent américain, au cours de l année 2015, sont le zirconium (9,8 milliards de FCFA), le titane (7,6 milliards de FCFA), le phosphate (2,1 milliards de FCFA) et les poissons congelés (0,9 milliard de FCFA). 28

29 II.2. Pays fournisseurs Les importations sont ressorties à 3032,9 milliards de FCFA en 2015 contre 2934,5 milliards de FCFA, soit une hausse de 3,4%. Cette évolution résulte de l augmentation des achats à l extérieur de marchandises en provenance de l Asie de 21,6%, soit en valeur 150 milliards de FCFA. Par ailleurs, il a été relevé une hausse des importations en provenance de l Afrique de 6,7%, essentiellement des pays de la CEDEAO suite à la mise en œuvre d un instrument de la politique commerciale, le Tarif Extérieur Commun. En revanche, la baisse des importations en provenance des principaux partenaires tels que l Europe (-4,5%) et l Amérique (-9,2%) a atténué cette hausse. Au cours des cinq dernières années, l Europe reste le premier continent fournisseur du Sénégal, soit en moyenne 48,4%, suivis de l Asie 23,7%, de l Afrique 18,7% et de l Amérique (8,3%). En 2015, L Europe et l Asie ont consolidé leur position de premiers fournisseurs avec respectivement 48,3% et 27,8%. Ils sont suivis par l Afrique (17,0%) et l Amérique (6,2%). Toutefois, l Europe et l Amérique ont vu leur part de marché au Sénégal chuté respectivement à 48,3% et à 6,2% en 2015 contre 52,3% et 7,1% en 2014 au profit de l Asie, de l Afrique et, dans une moindre mesure, de l Australie-Océanie. Graphique 23 : Ventilation des importations en 2015 par continent ASIE AUSTRALIE OCEANIE DIVERS 27,8% 0,6% 0,2% EUROPE 48,3% AMERIQUE 6,2% AFRIQUE 17,0% Graphique 24 : Evolution des importations par continent (millions de FCFA) EUROPE AFRIQUE AMERIQUE ASIE AUSTRALIE OCEANIE DIVERS 29

30 II.2.1. Importations en provenance du continent européen En 2015, les importations provenant de l Europe sont ressorties à 1464,4 milliards de FCFA contre 1533,4 milliards de FCFA en 2014, soit une diminution de 4,5%. Ce repli est en liaison avec celui des achats en provenance d Europe de produits pétroliers finis (-28,9%), de métaux communs (-13,3%) et de matières plastiques artificielles (-10,6%). Cette baisse des importations de produits pétroliers est consécutive à la relance des activités de raffinage du pétrole brut de la SAR pour satisfaire la demande nationale. En revanche, la hausse des importations de machines et appareils (+7,2%), de produits pharmaceutiques (+16,6%), de blé (+3,2%) et des moteurs, notamment les ceux diesels atteignant 55,8 milliards de FCFA contre 16,3 milliards FCFA, a atténué cette baisse. Encadré 2 L Europe est un partenaire stratégique pour le Sénégal. Plusieurs accords commerciaux ont été signés avec la Communauté Economique Européenne devenue l Union Européenne. L Accord qui régit les relations commerciales est celui de Cotonou signé depuis Il était prévu dans cet accord la création d une zone de libre échange entre les pays d Afrique, Caraïbes et Pacifique (ACP) et la zone euro appelé Accords de Partenariat Economique. Si la région des Caraïbes a signé un APE depuis 2007, la signature de l APE entre l Afrique de l Ouest et la Zone Euro a connu quelques difficultés. Ainsi treize pays de la CEDEAO ont signé l APE régional, seuls le Nigéria et la Gambie n ont pas encore signé. Le processus de signature et de mise en œuvre est toujours en cours. En 2015, la structure des importations provenant de l Europe est restée quasiment stable par rapport à la période Les principaux produits importés sont : les produits pétroliers (256,6 milliards en FCFA), les machines et appareils (158,9 milliards FCFA), les produits pharmaceutiques (92,8 milliards FCFA), le blé (83,0 milliards FCFA) et les métaux communs (71,6 milliards FCFA). Les principaux fournisseurs en 2015 sont : la France (549, 2 milliards FCFA), l Espagne (136,6 milliards FCFA), les Pays bas (136,1 milliards FCFA), la Belgique-Luxembourg (89,2 milliards FCFA) et l Allemagne (82,1 milliards FCFA). II.2.2. Importations en provenance d Afrique Les importations en provenance du continent africain se sont chiffrées en 2015 à 515,9 milliards de FCFA contre 483,5 milliards de FCFA en 2014, soit une hausse de 6,7%. Cette évolution est en liaison avec l augmentation des achats sénégalais sur le marché africain d huiles brutes de pétrole (+2,4%), d huiles et graisses animales et végétales (+56,9% après un fléchissement 42,2% en 2014), de bois et ouvrages (+9,0%) et de machines et appareils (+77,9%). Cependant, la baisse des importations de produits pétroliers finis (-38,1%) a modéré cette hausse. 30

31 Encadré 3 Les relations commerciales avec le continent africain se sont inscrites dans le cadre des zones d intégration économique. Ces zones d intégration facilitent la circulation des personnes et des biens. Le Sénégal est membre de deux institutions d intégration à savoir l Union Economique Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) et la Communauté Economique Des Etats de l Afrique de l Ouest (CEDEAO). L UEMOA regroupe les huit pays de l Afrique de l Ouest qui ont le FCFA comme monnaie. La CEDEAO, plus vaste que l UEMOA, est constituée de quinze pays d Afrique de l ouest. Cependant, l UEMOA est à un stade d intégration plus avancée que la CEDEAO. En effet, l UEMOA est une union douanière avec l existence et l application d un Tarif Extérieur Commun (TEC) depuis Au niveau de la CEDEAO, les travaux sur la mise en place d un TEC sont finalisés et son application est effective depuis janvier En 2015, la structure des importations en provenance d Afrique est restée stable. En effet, les principaux produits importés sont : l huile brute de pétrole (267,4 milliards FCFA), les huiles et graisses animales et végétales (33,6 milliards FCFA), les produits pétroliers finis (16,9 milliards FCFA), les bois et ouvrages (16,7 milliards FCFA) et les machines et appareils (14,0 milliards FCFA). Les principaux fournisseurs en 2015 ont été : le Nigéria (268,7 milliards FCFA), le Côte d Ivoire (61,5 milliards FCFA), le Ghana (17,9 milliards de FCFA après 8,2 milliards de FCFA en 2014), le Togo (3,9 milliards FCFA) et la Mauritanie (3,1 milliards FCFA). II.2.3. Importations en provenance d Asie Les importations du Sénégal en provenance du continent asiatique sont arrêtées à 843,7 milliards de FCFA en 2015 contre 694,0 milliards de FCFA en 2014, soit une progression de 21,6%. Cette hausse résulte de l accroissement des achats à l extérieur de riz (+13,8%) en valeur et (+7,6%) en volume, de métaux communs (+75,4%) et de véhicules (+61,1%). Par ailleurs, il a été relevé des importations de machines et appareils agricoles et de produits pétroliers finis atteignant respectivement 7,6 milliards de FCFA en 2015 contre 1,6 milliard FCFA en 2014 et 42,8 milliards de FCFA en 2015 contre 15,2 milliards de FCFA en Toutefois, le repli des importations d huiles et graisses animales et végétales (-53,2%), d engrais (-45,3%) et d optique horlogerie (-36,8%) a amoindri cette augmentation des importations. Encadré 4 L Asie occupe une place de plus en plus importante dans le commerce mondial grâce à la Chine qui est la première puissance du continent asiatique et deuxième puissance mondiale. Elle attire beaucoup de multinationales grâce à sa main d œuvre peu chère et à la taille de son marché intérieur. La structure des importations en provenance d Asie est restée stable en 2015 par rapport aux dernières années. Les principaux produits importés d Asie en 2015 sont : le riz (171,7 milliards FCFA), les machines et appareils (137,4 milliards FCFA), les véhicules (83,8 milliards FCFA), les produits pétroliers (42,8 milliards FCFA) et les matières plastiques artificielles (42,4 milliards FCFA). 31

32 Les principaux fournisseurs en 2015 ont été la Chine (308,7 milliards FCFA), l Inde (174,5 milliards FCFA), la Thaïlande (60,8 milliards FCFA), le Japon (55,8 milliards FCFA) et la Corée du Sud (35,6 milliards FCFA) II.2.4 Importations en provenance d Amérique Les importations du Sénégal en provenance de l Amérique sont évaluées à 187,0 milliards de FCFA en 2015 contre 207,6 milliards de FCFA en 2014, soit une baisse de 9,9%. Cette évolution résulte de la baisse des achats à l Amérique de riz (19,0%) provenant principalement du Brésil, de produits pétroliers (-73,3%) et de machines et appareils (-43,4%). Cependant, la hausse des importations de maïs (+11,4%) provenant essentiellement de l Argentine (+11,4%) et de sucre brut (+28,3%) a amoindri ce recul des importations. Par ailleurs le renforcement des importations d automobiles et cars, provenant majoritairement des Etats Unis, évaluées à 14,2 milliards de FCFA en 2015 contre 6,9 milliards de FCFA en 2014 a atténué cette baisse. Encadré 5 L Amérique occupe une place de plus en plus importante dans le commerce mondial grâce aux Etats Unis qui est la première puissance du continent américain et première puissance mondiale. Le Sénégal est l un des pays d Afrique subsaharienne élu pour bénéficier des préférences commerciales accordées par les Etats Unis dans le cadre de la loi sur la croissance et les opportunités en Afrique ( AGOA ) instaurée depuis Cette loi permet à plusieurs produits en provenance d une quarantaine de pays d Afrique subsaharienne de bénéficier d un accès préférentiel au marché américain. L éligibilité à cette loi est assujettie au respect de l État de droit. Elle a été prorogée en juin 2015 jusqu en En 2015, la structure des importations n a pas été modifiée. Elle porte sur le riz (22,3 milliards FCFA), le maïs (20,7 milliards FCFA), le sucre (16,3 milliards FCFA), les automobiles et cars (14,3 milliards FCFA) et les machines et appareils (12,8 milliards FCFA). Les principaux fournisseurs en 2015 sont : le Brésil (50,6 milliards FCFA), l Argentin (31,5 milliards FCFA), l Antigua (7,1 milliards FCFA), le Paraguay (4,2 milliards FCFA) et Trinidad et Tobago (2,5 milliards FCFA) 32

33 III. Echanges intra régionaux Le Sénégal partage une zone économique avec les autres pays de la Communauté Economique des Etats de l Afrique de l Ouest (CEDEAO), depuis sa création en En 2015, les exportations intrarégionaux représentent 33,3% des expéditions totales alors que les importations en provenance de la zone ne dépassent pas 11,8%. Dans le but de renforcer ces échanges intra-régionaux, la CEDEAO a pour objectif majeur la réalisation d un marché commun régional reposant sur la libre circulation des personnes et des biens. Encadré 6 La politique commerciale du Sénégal vis-à-vis des pays tiers est gérée par la Commission de l UEMOA. Dans le cadre de la création du marché commun, un schéma préférentiel de développement des échanges intra communautaires a été initié. Le schéma préférentiel a été le premier pas de l intégration. Il a été décidé au niveau de la conférence des chefs d Etat et de Gouvernement. Ce schéma préférentiel supprime tous les droits de douane des produits du cru et de l artisanat originaire de l Union. Pour les produits industriels qui respectent les critères d origine, il est établi un agenda de libéralisation avec une réduction totale en Dans le cadre du schéma tarifaire préférentiel, seuls les droits de douane, le Prélèvement Communautaire de Solidarité (PCS) et la Redevance Statistique (RS) sont soumis à l abattement. Les taxes intérieures telles que la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) et les droits d accises ne sont pas concernées. En 2000, la zone UEMOA est devenue une union douanière avec la mise en place d un Tarif Extérieur Commun (TEC). Il est un instrument de la politique commerciale commune de l Union. Sa structure est composée de quatre catégories de biens : Catégorie 0 avec 0% de droit de douane. Ce sont les biens essentiels ; Catégorie 1 avec 5 % qui représentent les matières premières ; Catégorie 2 avec 10% pour les produits intermédiaires ; Catégorie 3 avec 20% qui sont les produits finis. Les biens sont regroupés en catégories en fonction de leur degré d élaboration, afin d encourager les importations et la transformation des matières premières importées. Le PCS et la RS, taxes collectées aux frontières et qui financent le fonctionnement de l Union, sont fixés à 1%. En plus du TEC, l Union a défini des règles d origine comme instrument de la politique commerciale. Celles-ci sont entrées en vigueur depuis le 1 er janvier Pour parer au contournement de trafic lié à la facilitation des échanges dans l UEMOA, des règles d origine ont été créées. Ainsi, un produit est dit originaire de la zone lorsqu il est entièrement obtenu dans la zone ou y a fait l objet d une transformation substantielle. En effet, les produits entièrement obtenus concernent essentiellement les produits du cru et de l artisanat. La transformation substantielle est définie lorsqu il y a un changement de position tarifaire du produit ou un taux de valeur ajoutée de plus de 30%. Pour bénéficier des facilitations au sein de la zone UEMOA, les produits doivent faire l objet d un agrément pour identifier son origine. L établissement d un agrément pour l origine du produit était effectué au niveau de l institution sous régionale. Les autres instruments de la politique commerciale commune sont la législation sur la concurrence ; les mesures de sauvegardes - Taxe Dégressive de Protection (TDP) ; Taxe Conjoncturelle à l importation (TCI) ; valeur de référence ; code communautaire antidumping mis en place le 23 mai 2003 et entré en vigueur le 1 er juillet 2004 ; la gestion des négociations commerciales de l Union avec l extérieur dont les règles sont définies dans les articles 84 et 85 du traité de l Union. La TDP est une mesure de protection contre les effets induits par l adoption du TEC. Elle n est plus appliquée depuis LA TCI est aussi une taxe de protection du pays contre les variations erratiques des prix produits agricoles. La CEDEAO est un cadre d intégration économique en Afrique de l Ouest. Depuis sa création en 1975, elle s est attelée à faciliter les échanges de biens et services, ainsi que les déplacements des personnes entre les différents Etats membres. Les Etats membres ont la volonté de pousser 33

34 l intégration et en faire un marché commun régional. C est ainsi que les Chefs d Etat et de gouvernement de la CEDEAO ont entériné, à Dakar le 25 octobre 2013, le structure définitive du TEC-CEDEAO qui consacre l avènement de l Union Douanière. La date d entrée en vigueur du TEC- CEDEAO a été le 1 er janvier Le TEC de la CEDEAO ci-après est une extension de celui de l UEMOA avec la mise en place d une cinquième catégorie. Catégories Libellé Droits de Douane Nombre de lignes tarifaires 0 Biens sociaux essentiels 0% 85 1 Produits de première 5% 2146 nécessité ; matière première de base ; bien d équipement ; intrants spécifiques. 2 Intrants et produits 10% 1373 intermédiaires. 3 Biens de consommation finale 20% Biens spécifiques pour le 35% 130 développement économique TOTAL 5899 Les produits de la cinquième catégorie ont bénéficié d une protection supplémentaire avec un tarif de 35%. III.1. Situation des échanges intra communautaires III.1.1. Exportations intra communautaires Les exportations vers les autres pays de la CEDEAO se sont hissées à hauteur de 446,7 milliards de FCFA en 2015 contre 402,8 milliards de FCFA (soit une hausse de 10,9%), après une baisse en 2014 de 1,3%. Ce relèvement est porté par les expéditions vers le Mali (+17,4%), la Côte d Ivoire (+45,5%) et le Togo (+19,7%). Par ailleurs, la mise en œuvre du TEC-CEDEAO a encouragé le lancement vers de nouveaux marchés africains tels que le Niger avec les exportations qui ont doublé passant de 5,2 milliards de FCFA en 2014 à 10,7 milliards de FCFA en Toutefois, le repli des ventes vers la Burkina Faso (-18,4%) et la République de Guinée (-1,3%) a atténué cette tendance à la hausse. Ainsi, le Mali reste le principal client avec 38,7% des exportations vers la CEDEAO, suivi de la Côte d Ivoire (16,1%), la République de Guinée (10,5%), la Gambie (8,8%) et du Burkina Faso (5,7%). Les principaux produits exportés, en 2015, vers la communauté sont le ciment (23,0%), les poissons frais de mer (13,1%), les bouillons (13,0%), les produits pétroliers (5,6%) et les cigarettes (4,5%). 34

35 Graphique 25 : Evolution des exportations du Sénégal vers les pays de la CEDEAO (en millions FCFA) Exportations vers la CEDEAO III.1.2. Importations intra communautaires Les importations du Sénégal provenant de la CEDEAO sont évaluées à 356,8 milliards de FCFA en 2015 contre 347,6 milliards de FCFA en 2014, soit une augmentation de 2,6%. Cette hausse est imputable à celle des importations des huiles brutes de pétrole (+2,4%) et particulièrement des huiles et graisses animales et végétales, constituées essentiellement de l huile de palme provenant de la Côte d Ivoire, (+83,1%). En revanche, le recul de achats en provenance de la CEDEAO de produits pétroliers finis (-53,5%), de produits des industries para chimiques (-29,4%) et de mil et sorgho (-24,9%) a modéré cette hausse des importations. En 2015, la structure des importations intra-communautaires du Sénégal est restée pratiquement inchangée par rapport aux dernières années. Elle porte sur l huile brute de pétrole (75,0%), les huiles et graisses animales et végétales (7,5%), les bois et ouvrages (2,9%), les produits pétroliers finis (2,8%) et les fruits et légumes (1,4%). Les principaux partenaires dans l espace communautaires, en 2015, sont : le Nigéria (268,7 milliards FCFA), la Côte d Ivoire (61,5 milliards FCFA), le Ghana (17,8 milliards FCFA), le Togo (3,9 milliards FCFA) et la République de Guinée (1,6 milliard FCFA). 35

36 Graphique 26 : Evolution des importations du Sénégal en provenance de la CEDEAO (en millions FCFA) Importations (en millions FCFA) En 2015, la balance commerciale du Sénégal vis-à-vis des autres pays de la CEDEAO est excédentaire de 89,9 milliards de FCFA, à la suite d un excédent ultérieur de 55,2 milliards de FCFA en Cette évolution relève essentiellement du renforcement de l excédent vis-à-vis du Mali (+171,7 milliards de FCFA contre 146,6 milliards de FCFA l année précédente), du Togo (4,1 milliards de FCFA contre 13,3 milliards de FCFA l année précédente) et du Niger (5,1 milliards de FCFA contre 10,7 milliards de FCFA). En outre, l excédent du solde vis-à-vis de la Côte d Ivoire (10,1 milliards de FCFA contre -15,2 milliards de FCFA) a renforcé cet excédent du solde commercial. Cependant, le renforcement du déficit vis-à-vis du Nigéria (-262,8 milliards de FCFA contre -254,9 milliards de FCFA l année précédente) et du Ghana (-12,3 milliards de FCFA contre -3,9 milliards de FCFA) a amoindri l excédent du solde de la balance commerciale du Sénégal vis à vis de ses partenaires de la CEDEAO. Graphique 27 : Evolution de la balance commerciale vis-à-vis des pays de la CEDEAO (en millions FCFA) Balance commerciale avec la CEDEAO (en millions de FCFA)

37 III.2. Analyse comparée des échanges intra régionaux et extrarégionaux. III.2.1. Exportations L examen du graphique ci-dessous montre que les ventes vers les pays de la CEDEAO, malgré leur relèvement en termes de valeur, ont perdu de leur part de marché passant de 34,3% en 2014 à 33,3% en Ce gain de part de marché réalisé par les expéditions extracommunautaires résulte de l importance des produits du secteur minier (or non monétaire, phosphates, zirconium, titane) mais aussi du redressement des produits arachidiers, en grande partie dirigés vers l Europe et l Asie. Ainsi, malgré la mise en place du TEC-CEDEAO en janvier 2015, les expéditions intracommunautaires restent toujours moins importantes, ne dépassant pas le pic atteint en 2013 avec 35,3% des exportations totales. Graphique 28 : Evolution des exportations du Sénégal 90,0% 80,0% 70,0% 60,0% 50,0% 40,0% 30,0% 20,0% Intracommunautaires 31,8% 32,5% 35,3% 34,3% 33,3% Extracommunautaires 68,2% 67,5% 64,7% 65,7% 66,7% III.2.2. Importations Les importations provenant des pays tiers, zone extracommunautaire, sont plus importantes que celles des pays intracommunautaires. La conséquence se traduit par la part des achats en provenance de l espace communautaire qui se situe entre 10% et 17%. Elle a atteint un pic en 2012 s établissant à 16,5% où les achats des huiles de pétrole brut du Nigéria, avec le plan Takkal, ont été plus importants au cours des dernières années. Depuis cette date, les importations du Sénégal se font au profit de l espace extracommunautaire malgré la mise en place du TEC CEDEAO dont l objectif est de développer le commerce intracommunautaire. 37

38 Graphique 29 : Evolution des importations du Sénégal 100,0% 90,0% 80,0% 70,0% 60,0% 50,0% 40,0% 30,0% 20,0% 10,0% 0,0% Importations intracommunautaires Importations extracommunautaires 14,0% 16,5% 14,9% 11,8% 11,8% 86,0% 83,5% 85,1% 88,2% 88,2% Importations intracommunautaires Importations extracommunautaires IV. Balance des biens La balance commerciale des biens du Sénégal s est amélioré pour s établir à -1690,3 milliards de FCFA en 2015 contre -1759,8 milliards de FCFA en Cette amélioration du solde est imputable à la réduction du déficit de la balance commerciale des produits énergétiques (-489,8 milliards de FCFA contre -594,3 milliards de FCFA l année précédente) et à l excédent du solde de la balance des matières premières animales et végétales (+55,5 milliards de FCFA contre -43,6 milliards de FCFA en 2014). Toutefois, le renforcement du déficit de la balance des produits finis destinés à l industrie (-526,9 milliards de FCFA contre -416,9 milliards de FCFA en 2014) a modéré cette amélioration du solde. En outre, au cours de l année 2015, le Sénégal a essentiellement amélioré le solde de sa balance commerciale des biens vis-à-vis de la Turquie (-76,6 milliards de FCFA contre -136,4 milliards de FCFA l année précédente), des Pays-Bas (-114,4 milliards de FCFA contre -172,6 milliards de FCFA en 2014) et de l Inde (-92,7 milliards de FCFA contre -142,4 milliards de FCFA en 2014). 38

39 Graphique 30 : Evolution du solde de la balance commerciale (en millions FCFA) BALANCE DES BIENS V. Evolution des prix du commerce extérieur V.1. Evolution des prix à l exportation Les prix à l exportation ont progressé de 5,7% en 2015, sous l effet du renchérissement des produits des groupes «autres demi-produits» (+22,8%), «alimentation-boisson-tabac» (+4,3%) et, dans une moindre mesure, «or industriel» (+12,9%). Toutefois, la baisse des prix des produits des groupes notamment, «énergie et lubrifiant» (-5,4%) et «produits finis destinés à la consommation» (-5,4%) a atténué la tendance haussière des prix des produits à l exportation en La hausse des prix des produits du groupe «autres demi-produits» est imputable à celle des prix du ciment (+3,1%), de l acide phosphorique (+35,2%) et de l engrais (+9,1%). Le relèvement des prix des produits «alimentation boisson-tabac» de 4,3% est tiré par la hausse des prix des mollusques (+17,1%) et des crustacés (+20,7%). Cependant, la baisse des prix des produits halieutiques tels que les poissons frais (-4,1%) et les poissons réfrigérés (-1,8%) a atténué cette hausse. L appréciation des prix de l or non monétaire en rythme annuel de 12,9% est imputable celle des prix de son unique composante, l or sous forme brute. 39

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