Montréal (Québec) Le lundi 11 juin 2007 LE TEXTE PRONONCÉ FAIT FOI. Pour obtenir de plus amples renseignements, s adresser à :

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Montréal (Québec) Le lundi 11 juin 2007 LE TEXTE PRONONCÉ FAIT FOI. Pour obtenir de plus amples renseignements, s adresser à :"

Transcription

1 Notes d allocution de Julie Dickson, surintendant intérimaire Bureau du surintendant des institutions financières Canada (BSIF) dans le cadre de la réunion de la vérification interne de la Banque Nationale du Canada Montréal (Québec) Le lundi 11 juin 2007 LE TEXTE PRONONCÉ FAIT FOI Pour obtenir de plus amples renseignements, s adresser à : Jason LaMontagne Spécialiste des communications Communications et affaires publiques jason.lamontagne@osfi-bsif.gc.ca

2 Notes d allocution de Julie Dickson, surintendant intérimaire, Bureau du surintendant des institutions financières Canada (BSIF) dans le cadre de la réunion de la vérification interne de la Banque Nationale du Canada Montréal (Québec) Le lundi 11 juin 2007 Introduction Je vous remercie de m avoir invitée à vous entretenir aujourd hui du point de vue du Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) sur une fonction de contrôle clé que possèdent les institutions financières sans exception -- la vérification interne. En fait, nous sommes rarement invités à parler des fonctions de contrôle, même si la question nous tient à cœur. Par conséquent, nous sommes toujours au rendez-vous lorsque l occasion se présente. Le BSIF se soucie des fonctions de contrôle en raison du système de supervision des institutions financières que nous avons choisi au Canada, dit «système de surveillance tripartite». Quantité de documents historiques mentionnent le système dont je vous parle. J en ai choisi un au hasard, Une étude visant à évaluer les activités et mandats actuels du bureau de l Inspecteur général des banques. Le BSIF a remplacé le Bureau de l inspecteur général des banques. L étude avait été commandée en avril 1986 au cabinet Coopers & Lybrand par l honorable Barbara McDougall (alors ministre d État, Finances). Le cabinet retenu était chargé de recommander l amélioration du système global de supervision des banques au Canada. Beaucoup de changements ont eu lieu depuis lors. Toutefois, le système de surveillance tripartite du Canada a survécu à l épreuve du temps. Son premier volet tient au service de vérification interne et aux autres fonctions de contrôle à l intérieur des banques. Le deuxième consiste en les travaux des vérificateurs externes. Le troisième et dernier volet correspond à la surveillance exercée par l organisme de réglementation. Le BSIF est investi de pouvoirs importants qui ont évolué au fil des ans, mais il dépend fortement du vérificateur externe et du système d inspection des banques ou des leurs fonctions de contrôle, par exemple la vérification interne, la gestion des risques, le contrôle de la conformité, la haute direction et le conseil d administration. 1

3 Le système de surveillance tripartite est également qualifié de «système fondé sur la confiance». Si nous nous en remettons effectivement aux fonctions de contrôle interne, nous sommes également tenus d établir des principes de fiabilité des mêmes fonctions. Voilà pourquoi nous énonçons nos attentes et nous devenons très agités si nous percevons qu un contrôle comporte des lacunes. Pour cette raison également, je suis heureuse de recevoir des invitations comme celle que vous m avez faite, car elles témoignent de l intérêt que vous portez à l orientation prospective de la fonction de vérification interne et à son évolution au rythme des changements que subissent les questions centrales. Il se dégage un thème central des changements effectués ces dernières années, c est-à-dire l importance accrue de la fonction de vérification interne. Dans la sphère financière sous réglementation fédérale, le BSIF a vu les intéressés souscrire au principe d une vérification interne efficace. Les institutions se sont rendu compte qu il ne suffit pas d écrire «Vérification interne» sur la porte d un bureau pour être considéré comme conforme à la réglementation. Pour que nous les jugions acceptables, les procédures et les responsabilités de la fonction doivent être le fruit d une réflexion profonde, elles doivent être consignées et elles doivent être efficaces. Évaluation de la vérification interne À quoi le BSIF reconnaît-il une solide fonction de vérification interne? Nos surveillants misent sur les critères d évaluation de la vérification interne pour déceler des signes certains d un bon rendement. Les indicateurs ainsi dépistés facilitent l évaluation de la capacité de supervision que possède la fonction. En règle générale, l évaluation par le BSIF de la vérification interne tient compte de la qualité qui caractérise l exercice de son rôle. Le rôle en question consiste à promouvoir un environnement de contrôle robuste qui atténue les risques, à faire en sorte que les lacunes des contrôles soient recensées et comblées, et à procurer au conseil d administration et à la haute direction un degré raisonnable de certitude quant à l efficacité et au respect des contrôles de l organisation et des procédures de l institution. Nous recueillons de diverses façons des éléments probants qui confirment un rendement efficace, notamment par des entretiens avec les administrateurs et la direction. À cette fin, nous avons des échanges avec le vérificateur interne en chef, les vérificateurs externes, les dirigeants d autres fonctions de supervision et, de plus en plus, nous discutons régulièrement avec le président du comité de vérification. Par ailleurs, nous examinons la façon dont les recommandations importantes des vérificateurs et les réponses que leur donne la direction sont 2

4 traitées par le comité de vérification. En outre, nous nous penchons sur les pratiques de vérification, les rapports et les documents de travail des vérificateurs, et les documents de suivi. Je voudrais maintenant vous parler d indicateurs importants qui aident les surveillants à se prononcer sur le rendement. Quelle perception le conseil d administration et la haute direction entretiennent-ils de la vérification interne? Le BSIF souhaite apprécier la mesure dans laquelle le comité de vérification et la haute direction estiment que la fonction de vérification interne s acquitte efficacement de son mandat. Une fonction efficace informe la haute direction et le conseil d administration des tendances et des enjeux importants afin de leur permettre de prendre des décisions pertinentes et opportunes et de bien comprendre les mesures prises par la direction pour corriger les problèmes. La vérification interne s entretient-elle activement avec le comité de vérification? Une fonction de vérification interne efficace doit être proactive plutôt que réactive, en ce sens qu elle doit s entretenir régulièrement avec le comité de vérification en vue d assurer la disponibilité des ressources nécessaires et d un plan de travail solide. Une fonction efficace s adresse au comité de vérification si elle ne dispose pas de ressources suffisantes pour s acquitter efficacement de son mandat ou lorsque le plan de vérification doit être modifié à la suite de nouveaux projets, de dessaisissements ou d un changement d orientation stratégique de l institution. Dans la même optique, si la vérification interne estime qu elle ne possède pas le savoir-faire nécessaire pour s acquitter d une tâche particulière en donnant le rendement escompté, il lui incombe de s adresser au comité de vérification et de s adjoindre les spécialistes qui lui manquent, si ce n est que temporairement. En outre, la fonction de vérification interne ne doit pas hésiter à saisir le comité de vérification des questions importantes, avec ou sans le consentement de la haute direction. Il ne suffit pas que la direction affirme qu elle traitera d une question, car l intervention est primordiale, et le groupe de la vérification interne doit faire le nécessaire pour que des interventions aient lieu jusqu à ce que la situation soit résolue. L information fournie au comité de vérification doit préciser les problèmes, leur effet sur le contexte de contrôle, l action (ou l inaction de la direction) et leurs conséquences éventuelles pour l institution à défaut de mesures correctives. 3

5 Nous nous attendons également à ce que la vérification interne se prononce sur l échéancier proposé par la direction s il suscite des inquiétudes. La vérification interne met-elle au jour des facteurs susceptibles d avoir d importantes conséquences pour l institution? Il est primordial que la fonction de vérification interne examine les objectifs, les stratégies, les situations et les initiatives qui pourraient influer sensiblement sur l institution et qu elle garantisse ainsi que les pratiques de gestion des risques et de contrôle demeurent pertinentes et efficaces. De cette façon, le service sera apte à planifier son activité et à y affecter des ressources suffisantes. La vérification interne doit jouer un rôle important dans le processus d approbation des nouvelles initiatives, sans pour autant compromettre son indépendance. Nous nous attendrions à ce que la direction du secteur aussi bien que les fonctions de contrôle (vérification, gestion des risques, contrôle de la conformité) donnent le feu vert avant le lancement d un produit ou d un système d importance ou d un projet d acquisition de taille, entre autres. La vérification interne doit donner son avis sur la question de savoir si la direction a constaté les principaux risques posés par l initiative et si la portée et la rigueur des contrôles prévus de gestion des risques sont suffisantes. Dans quelle mesure la vérification interne recherche-t-elle de l information dans le but d élaborer ou de parfaire les plans de vérification? Le BSIF souhaite constater que la vérification interne recueille énergiquement de l information auprès des gestionnaires des risques, de l actuaire désigné, des agents chargés de la conformité, des vérificateurs externes, du BSIF même et d autres sources pertinentes pour corroborer ou raffermir son évaluation des risques et garantir que son plan de vérification englobe les secteurs qui présentent des lacunes. Pour étoffer ses opinions, une fonction de vérification interne efficace rencontrera les gestionnaires des secteurs d activité aussi bien que les personnes affectées à la supervision dans les domaines de l actuariat, de la gestion des risques et du contrôle de la conformité. Ce faisant, elle doit viser à saisir la nature de chaque secteur d activité, les principaux risques assumés et les contrôles connexes, et les différents points de vue sur les problèmes ou les lacunes mis au jour par l activité de gestion ou de supervision. L information ainsi recueillie peut être envisagée dans le contexte d une évaluation des risques, de constatations de la vérification et de l évolution de l institution et de son milieu d exploitation. À l aide de tous ces renseignements, le vérificateur interne sera à même d élaborer un solide plan de vérification et d établir les priorités, les calendriers et les besoins en ressources des vérifications prévues. 4

6 De plus, il peut être avantageux de faire participer régulièrement le vérificateur interne en chef ou un membre de la direction du groupe de la vérification aux réunions des divers comités de la haute direction, si ce n est qu à titre d observateur. Le vérificateur interne en chef disposera ainsi d une excellente source d information à mettre au service de la planification des vérifications. La vérification interne ferme-t-elle le dossier dès que la vérification est achevée ou si elle s emploie à suivre les enjeux recensés et à apporter les modifications qui s imposent? La fonction de vérification interne doit suivre activement les enjeux importants et en faire rapport pour assurer un règlement opportun. Elle doit également faire la preuve qu elle est à même d apporter les changements nécessaires aux activités de l institution après qu une lacune importante a été décelée. Je ne peux trop insister sur l importance du suivi et de la communication des questions d importance. Lorsqu un problème demeure longtemps sans solution, la réputation de la fonction de vérification interne risque d être compromise lorsque la haute direction, le comité de vérification ou le conseil d administration se rend compte enfin de son existence. Pire encore, les problèmes en suspens peuvent hausser sensiblement les risques auxquels l institution est exposée. Bien que le rôle de la vérification interne consiste à vérifier les politiques en vigueur, si elle constate que les politiques sont faibles ou n assurent pas la réalisation des résultats escomptés, elle doit le signaler. Certains services soutiendront que cette activité ne relève pas de leur mandat, mais nous croyons le contraire. La vérification interne ne doit pas simplement se contenter de vérifier les politiques qui laissent à désirer, ni s attendre à ce que la direction corrige la situation. Elle doit ajouter de la valeur à la fonction de contrôle et attirer l attention sur les politiques jugées mauvaises ou insuffisantes. La fonction de vérification interne voit-elle la situation dans son ensemble à partir des résultats de la vérification? La vérification interne doit tenir compte de l étendue et de l importance de ses constatations, tant au niveau de chaque activité d envergure qu à celui de l institution dans son ensemble. Nous avons eu connaissance de situations dans lesquelles la vérification interne avait fait de nombreuses constatations semblables en rapport avec la technologie en usage dans un certain nombre de secteurs d activité, chacune semblant négligeable à elle seule. Toutefois, l ensemble des constatations a révélé que la nature systémique du problème exposait l institution concernée à un important risque opérationnel. La vérification interne ne peut s opérer en vase clos. Le vérificateur interne doit toujours être sensible à la situation d ensemble. Les rapports de la vérification interne sont-ils clairs et précis, et font-ils des distinctions entre les constatations en fonction de l importance? Ou bien sont-ils difficiles à déchiffrer et négligent-ils de faire ressortir les 5

7 constatations les plus importantes? Au terme de la vérification et une fois les constatations présentées, le BSIF cherchera à savoir dans quelle mesure la fonction établit une distinction entre les constatations de la vérification qui influent sur la sécurité et la stabilité et celles qui touchent l efficience des activités et à connaître la façon dont ses constatations sont communiquées et les suites qui leur sont données. Toutes les constatations ne doivent pas avoir un poids égal. L importance de l activité visée doit être pondérée lorsque les constatations sont présentées afin de faire rapport fidèlement de l état des contrôles de l institution. D autre part, un rapport de vérification interne qui ne cerne pas les véritables dangers peut avoir pour conséquence une mauvaise répartition des ressources, ce qui retardera la résolution du problème, voire empirera la situation. La vérification interne confie-t-elle l évaluation de son travail à un intervenant au regard critique? Il s agit d un élément essentiel des critères d évaluation de la vérification interne du BSIF. Vous avez beau disposer de systèmes, de méthodes et de procédés de vérification de premier rang, mais c est la cohérence de l exécution qui détermine le succès de la supervision exercée par la vérification interne. Il est nécessaire de porter au maximum l efficience de la vérification interne en instaurant un mécanisme d assurance de la qualité. Quels genres de personnes l institution a-t-elle mises aux commandes de la fonction de vérification interne? Des carriéristes? D autres types de personnes? Le taux de maintien en poste et de roulement est-il adéquat? Cette affectation est-elle perçue comme un tremplin professionnel? Le secteur des services financiers peut se transformer rapidement dans le monde de plus en plus mouvementé que nous connaissons. Pour cette raison, la fonction de vérification interne doit répondre à une norme rigoureuse. Pour qu elle soit efficace, il est indispensable qu elle comprenne comment et pourquoi des changements se produisent sur le marché et au sein de l organisation et quels en seront les effets sur l institution. Or, l efficacité de la fonction dépend bien souvent des compétences de ses membres. Pour assurer que ces derniers possèdent les compétences requises, une organisation doit se doter d une culture de formation continue. Elle doit acquérir des compétences dans plusieurs domaines clés et en assurer la permanence, notamment un savoir-faire en techniques évoluées de gestion des risques, analyse quantitative, modélisation de la gestion des risques de marché et des risques de crédit, et elle doit avoir l expérience de la détection de la fraude. Le BSIF s inquiète lorsqu il constate que la vérification interne d une institution connaît un taux de roulement élevé. La situation ne doit pas seulement préoccuper le BSIF, car l institution doit s en soucier également. Un taux de 6

8 roulement rapide, surtout aux paliers les plus élevés, annonce que le service se départit de sources de savoir d importance capitale et qu il perd peut-être de son importance au sein de l institution. En revanche, nous jugeons la situation inquiétante lorsqu il n y a aucun mouvement entre la vérification interne et les autres secteurs d activité. Il s agit de parvenir à l équilibre entre roulement et fidélité. Nous savons que des pressions s exercent en faveur de l efficience dans bon nombre d institutions et que cela fait partie du cours normal des affaires. Cependant, nous verrons toujours d un œil critique les compressions qui touchent les processus de contrôle. La vérification interne est-elle avant-gardiste ou traîne-t-elle de la patte et nage-t-elle dans le brouillard? Je vous ai mentionné combien il était important pour la vérification interne de communiquer ses préoccupations à la haute direction, mais l information doit circuler dans les deux sens. Lorsque la direction modifie l orientation stratégique de l institution, il est capital que la vérification interne en soit informée et comprenne l effet du changement sur le classement des risques par degré de priorité. Le BSIF a eu l occasion de constater les conséquences que la dérogation à ce principe que peut avoir pour une organisation. Nous avons été témoins d institutions qui ont choisi de cibler un marché différent sans adapter leurs politiques aux risques posés par le nouveau produit proposé. Par conséquent, la vérification interne a continué à s intéresser à des politiques périmées. Il a fallu un certain temps avant que les vérificateurs constatent que l entreprise proposait un nouveau produit et que le risque changeait en conséquence. Lorsqu il se produit un tel retard, de nombreuses opérations sont comptabilisées avant que des mesures correctives soient prises. Lorsque surviennent des faits importants comme ceux dont je viens de vous parler, le BSIF examine le rôle joué par la vérification interne dans le dessein de comprendre où les manquements ont pu avoir lieu. Bien qu elles soient parfois difficiles, ces situations sont susceptibles d être utiles en ce sens que le BSIF peut en tirer des enseignements lorsqu il cherche à évaluer l efficacité du groupe de vérification interne d une institution et sa relation avec la direction. Le cas échéant, nous nous demandons si la fonction de vérification n a pas exercé suffisamment de pression ou si la direction a sciemment évité de renseigner la vérification sur la situation. La communication bidirectionnelle est également importante lorsqu il s agit de politiques. Comme je l ai mentionné déjà, la vérification interne doit attirer l attention sur la situation si les politiques ne donnent pas les résultats escomptés. La vérification interne a-t-elle de l influence? Je vous ai dit tantôt que la fonction de vérification interne n a cessé de gagner en importance ces dernières 7

9 années. Aussi, il se peut que, à une certaine époque, on se préoccupait peu de ses rapports hiérarchiques et qu on se contentait de sa simple existence. Ce n est plus le cas. Le BSIF estime que la fonction doit relever des paliers supérieurs de l institution, que le vérificateur interne en chef doit occuper un rang suffisamment élevé et posséder les pouvoirs nécessaires pour effectuer de véritables changements et que la fonction doit demeurer indépendante des activités centrales. En l occurrence, le fond l emporte sur la forme. Idéalement, le service relèverait directement du comité de vérification, mais il conserve le degré voulu d autonomie grâce aux pouvoirs et aux ressources actuels du vérificateur interne en chef, y compris le droit de veto des décisions du comité concernant l embauche et le licenciement du titulaire de son poste, l accès direct au comité et l approbation des ressources par ce dernier. Nous avons jugé inquiétants certains rapports hiérarchiques, soit parce que, à notre avis, le service ne relevait pas du palier approprié, soit parce qu il n était pas autonome, et nous avons signalé nos inquiétudes afin que des modifications puissent être effectuées. Lorsque la filière hiérarchique est acceptable et que l information est transmise par la vérification interne au palier de gestion compétent, c est-à-dire lorsque les lacunes sont effectivement signalées, la haute direction est en mesure d intervenir rapidement. La question est importante, car nous exigeons la preuve que la direction procède à des interventions valables lorsqu elle est saisie des constatations de la vérification interne. Je ne vous parle pas d une intervention prévue (qui est plus fréquente que l inaction), mais plutôt d une intervention rapide et focalisée qui a pour effet de modifier les comportements constatés. Le palier de direction dont relève la vérification interne a de l importance lorsqu il s agit de résoudre un problème. Le temps mis à trouver une solution est souvent fonction des délais dans lesquels la direction en est informée et des pressions qu elle exerce par la suite en faveur de son règlement. J ajouterais que, bien que nous nous réjouissions de voir résoudre dans de brefs délais tous les problèmes constatés, nous savons pertinemment qu il faut parfois compter un certain temps pour que soient mises en œuvre les recommandations de la vérification interne. Les solutions, à plus forte raison si elles sont de nature technologique, peuvent effectivement être longues à mettre en œuvre, mais il est important de mettre en place entre-temps des contrôles compensatoires. Il incombe à la vérification interne d assurer le suivi de telles situations, voire de proposer des mesures provisoires, plutôt que d attendre que la direction exécute la solution parfaite. La vérification interne est-elle prête pour Bâle? La date de mise en œuvre de Bâle II approche à grands pas. Dans quelque 150 jours, d importants travaux 8

10 effectués par la communauté internationale, le BSIF et les institutions atteindront leur point culminant. La vérification interne doit jouer un rôle important dans le cadre du processus de Bâle. L Accord de Bâle dit ceci : Un service d audit interne, ou toute autre fonction aussi indépendante, doit revoir au moins une fois l an le système de notation de la banque et son fonctionnement, y compris de la fonction crédit, les estimations PD, PCD et ECD ainsi que la conformité à toutes les exigences minimales applicables. L audit interne doit faire un rapport écrit de ses observations. La vérification interne devra faire rapport au conseil et à la haute direction de l efficacité des contrôles internes de l institution dont l objet est d assurer le respect des exigences minimales de l approche fondée sur la notation interne (NI). Ce rôle est indispensable à la haute direction, tandis qu elle s acquitte de ses responsabilités relatives aux exigences de l approche NI. La vérification interne sera également appelée à confirmer l efficacité des contrôles des systèmes de notation d une institution et de ses estimations internes. Dans le cadre de son examen des mécanismes de contrôle, le service évaluera la profondeur, la portée et la qualité des travaux effectués par les responsables du contrôle du risque de crédit et appliquera des procédés de vérification afin de confirmer leurs conclusions. En prévision de l approbation de l approche NI, la vérification interne doit effectuer, notamment, les activités suivantes : examiner les processus de mise en rapport initiale des exigences minimales de l approche NI et des programmes de vérification; passer en revue le plan de vérification biennal ou triennal qui énumérerait les activités à analyser chaque année et celles qui seraient soumises à un cycle d examen préétabli en vue d apprécier le respect des exigences minimales de l approche NI; constater l étendue de la vérification et évaluer la conception et l efficacité des contrôles internes dont la fonction est d assurer le respect de la totalité des exigences minimales de l approche NI; parcourir les rapports des unités de contrôle du risque de crédit chargées de concevoir, de choisir, de mettre en œuvre et de valider les systèmes de notation de l institution. Les travaux de la vérification interne doivent comprendre un examen de l efficacité des contrôles internes afin d assurer l indépendance des unités responsables des contrôles du risque de crédit; 9

11 apprécier le caractère suffisant des ressources et des compétences nécessaires à l exécution des travaux de vérification prévus par le nouveau dispositif de Bâle; relever les particularités de tous les travaux de vérification interne confiés à une fonction extérieure autonome ou à des vérificateurs externes. Conclusion Ce sont là quelques-uns des facteurs auxquels le BSIF accorde une importance toute particulière lorsqu il évalue la fonction de vérification interne, mais ils ne sont pas gages de réussite absolue. Le rôle de la vérification interne a beaucoup évolué depuis quelques années, et cette évolution se poursuivra en faveur d une position plus dynamique, plus proactive et plus prospective dans le passé son rôle consistait davantage à trouver la raison du problème qu à en prévoir les conséquences possibles. Je vous suis reconnaissante de m avoir invitée à prendre la parole aujourd hui et à vous entretenir de ce que l équipe du BSIF considère comme les facteurs qui concourent à la vérification interne efficace. Une institution couronnée de succès compte plusieurs secteurs clés, dont, au premier rang, la fonction de vérification interne. Vos conseils, votre rigueur et votre diligence sont garants de la protection tant des déposants que de l institution, et, grâce à eux, le BSIF parvient plus facilement à préserver la confiance qu inspirent la sécurité et la solidité du système financier du Canada. Merci 10

Toronto (Ontario) Le vendredi 26 octobre 2007 L ÉNONCÉ FAIT FOI. Pour de plus amples renseignements, s adresser à :

Toronto (Ontario) Le vendredi 26 octobre 2007 L ÉNONCÉ FAIT FOI. Pour de plus amples renseignements, s adresser à : Allocution présentée par la surintendante Julie Dickson Bureau du surintendant des institutions financières Canada (BSIF) dans le cadre du Colloque des affaires réglementaires du Bureau d assurance du

Plus en détail

NOTE D INFORMATION. Conseils sur l autoévaluation en matière de cybersécurité

NOTE D INFORMATION. Conseils sur l autoévaluation en matière de cybersécurité Date : Le 28 octobre 2013 NOTE D INFORMATION Destinataires : Institutions financières fédérales Objet : Conseils sur l autoévaluation en matière de cybersécurité Les cyberattaques sont de plus en plus

Plus en détail

Bureau du surintendant des institutions financières. Audit interne des Services intégrés : Services de la sécurité et de l administration

Bureau du surintendant des institutions financières. Audit interne des Services intégrés : Services de la sécurité et de l administration Bureau du surintendant des institutions financières Audit interne des Services intégrés : Services de la sécurité et de l administration Avril 2014 Table des matières 1. Contexte... 3 2. Objectif, délimitation

Plus en détail

Conseil de recherches en sciences humaines du Canada

Conseil de recherches en sciences humaines du Canada Conseil de recherches en sciences humaines du Canada Annexe à la Déclaration de responsabilité de la direction englobant le contrôle interne en matière de rapports financiers (non vérifiée) Exercice 2011-2012

Plus en détail

Guide de travail pour l auto-évaluation:

Guide de travail pour l auto-évaluation: Guide de travail pour l auto-évaluation: Gouvernance d entreprise comité d audit Mars 2015 This document is also available in English. Conditions d application Le Guide de travail pour l auto-évaluation

Plus en détail

CADRE DE TRAVAIL. Mai 2008. Autorité des marchés financiers - Mai 2008 Page 1

CADRE DE TRAVAIL. Mai 2008. Autorité des marchés financiers - Mai 2008 Page 1 CADRE DE TRAVAIL Principes à suivre pour les coopératives de services financiers adoptant une approche de notation interne pour le risque de crédit et / ou une approche standard ou de mesure avancée pour

Plus en détail

Note de mise en œuvre

Note de mise en œuvre Note de mise en œuvre Objet : appliquant l approche standard ou une AMA Catégorie : Fonds propres N o : A & A-1 Date : Mai 2006 I. Introduction L objectif de cette note de mise en œuvre est de présenter

Plus en détail

Gestion du capital Rapport de vérification final Rapport n o 13/13 17 février 2014

Gestion du capital Rapport de vérification final Rapport n o 13/13 17 février 2014 Gestion du capital Rapport de vérification final Rapport n o 13/13 17 février 2014 Diffusion Destinataires : Président et chef de la direction Premier vice-président et chef de la direction financière

Plus en détail

ASSOCIATION DES COMPTABLES GÉNÉRAUX ACCRÉDITÉS DU CANADA. Norme de formation Professionnelle continue Version 1.1

ASSOCIATION DES COMPTABLES GÉNÉRAUX ACCRÉDITÉS DU CANADA. Norme de formation Professionnelle continue Version 1.1 ASSOCIATION DES COMPTABLES GÉNÉRAUX ACCRÉDITÉS DU CANADA Norme de formation Professionnelle continue Version 1.1 Association des comptables généraux accrédités du Canada 100 4200 North Fraser Way Burnaby

Plus en détail

Lignes directrices à l intention des praticiens

Lignes directrices à l intention des praticiens Janvier 2005 Lignes directrices à l intention des praticiens Visiter notre site Web : www.cga-pdnet.org/fr-ca Le praticien exerçant seul ou au sein d un petit cabinet et l indépendance Le Code des principes

Plus en détail

Vérification des procédures en fin d exercice

Vérification des procédures en fin d exercice Vérification des procédures en fin d exercice DIVERSIFICATION DE L ÉCONOMIE DE L OUEST CANADA Direction générale de la vérification et de l évaluation Décembre 2011 Table des matières 1.0 Résumé 1 2.0

Plus en détail

Allocution de la surintendante Julie Dickson Bureau du surintendant des institutions financières Canada (BSIF) devant le Financial Services Institute

Allocution de la surintendante Julie Dickson Bureau du surintendant des institutions financières Canada (BSIF) devant le Financial Services Institute Allocution de la surintendante Julie Dickson Bureau du surintendant des institutions financières Canada (BSIF) devant le Financial Services Institute Toronto (Ontario) Le jeudi 26 juin 2008 LE TEXTE PRONONCÉ

Plus en détail

GENWORTH FINANCIAL CANADA PROPOSITION PRÉBUDGETAIRE OCTOBRE 2006

GENWORTH FINANCIAL CANADA PROPOSITION PRÉBUDGETAIRE OCTOBRE 2006 1211122 GENWORTH FINANCIAL CANADA PROPOSITION PRÉBUDGETAIRE OCTOBRE 2006 RAPPORT SOMMAIRE Cette proposition présente les recommandations de Genworth Financial Canada («Genworth») au Comité permanent des

Plus en détail

Cadre de surveillance

Cadre de surveillance Cadre de surveillance Bureau du surintendant des institutions financières 255, rue Albert, 16 e étage, Ottawa, ON K1A 0H2 Téléphone : 613-990-7788 Télécopieur : 613-952-8219 N o sans frais : 1 800-385-8647

Plus en détail

Ligne directrice sur les simulations de crise à l intention des régimes de retraite assortis de dispositions à prestations déterminées

Ligne directrice sur les simulations de crise à l intention des régimes de retraite assortis de dispositions à prestations déterminées Ligne directrice Objet : Ligne directrice sur les simulations de crise à l intention des régimes de retraite assortis de dispositions à prestations déterminées Date : Introduction La simulation de crise

Plus en détail

POLITIQUE DE GESTION ET DE CONSERVATION DES DOCUMENTS (Adoptée le 12 juin 2013)

POLITIQUE DE GESTION ET DE CONSERVATION DES DOCUMENTS (Adoptée le 12 juin 2013) POLITIQUE DE GESTION ET DE CONSERVATION DES DOCUMENTS (Adoptée le 12 juin 2013) Le générique masculin est utilisé sans discrimination uniquement dans le but d alléger le texte. 1. OBJECTIFS Gérer efficacement

Plus en détail

Le Régime volontaire d épargne-retraite (RVER) du Québec Aperçu du régime d épargne-retraite offert par l employeur dévoilé récemment

Le Régime volontaire d épargne-retraite (RVER) du Québec Aperçu du régime d épargne-retraite offert par l employeur dévoilé récemment Le Régime volontaire d épargne-retraite (RVER) du Québec Aperçu du régime d épargne-retraite offert par l employeur dévoilé récemment Voici un résumé du projet de loi n o 80 Loi sur les régimes volontaires

Plus en détail

Réception de Montréal Secteur des valeurs mobilières. Discours d ouverture

Réception de Montréal Secteur des valeurs mobilières. Discours d ouverture Réception de Montréal Secteur des valeurs mobilières Discours d ouverture Andrew J. Kriegler Président et chef de la direction Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières 25

Plus en détail

Modernisation et gestion de portefeuilles d applications bancaires

Modernisation et gestion de portefeuilles d applications bancaires Modernisation et gestion de portefeuilles d applications bancaires Principaux défis et facteurs de réussite Dans le cadre de leurs plans stratégiques à long terme, les banques cherchent à tirer profit

Plus en détail

Comité de la réglementation des assurance de l AAI Le rôle de l actuaire dans le contrôle prudentiel des sociétés d assurances

Comité de la réglementation des assurance de l AAI Le rôle de l actuaire dans le contrôle prudentiel des sociétés d assurances Le rôle de l actuaire dans le contrôle prudentiel Introduction Cette note a pour but d établir la position de l AAI sur le rôle que les actuaires devraient jouer dans le contrôle prudentiel des sociétés

Plus en détail

CHARTE DU COMITÉ DES RESSOURCES HUMAINES ET DE RÉMUNÉRATION DU CONSEIL D ADMINISTRATION DE TIM HORTONS INC.

CHARTE DU COMITÉ DES RESSOURCES HUMAINES ET DE RÉMUNÉRATION DU CONSEIL D ADMINISTRATION DE TIM HORTONS INC. CHARTE DU COMITÉ DES RESSOURCES HUMAINES ET DE RÉMUNÉRATION DU CONSEIL D ADMINISTRATION DE TIM HORTONS INC. Adoptée le 28 septembre 2009 (Modification la plus récente : novembre 2013) La présente charte

Plus en détail

ECAP : Le niveau Accréditation du programme d études des comptables généraux accrédités

ECAP : Le niveau Accréditation du programme d études des comptables généraux accrédités ECAP : Le niveau Accréditation du programme d études des comptables généraux accrédités Les connaissances comptables et financières, le professionnalisme et le leadership pour les besoins d aujourd hui

Plus en détail

F Distribution: GÉNÉRALE RESSOURCES, QUESTIONS FINANCIÈRES ET BUDGÉTAIRES. Point 6 de l'ordre du jour

F Distribution: GÉNÉRALE RESSOURCES, QUESTIONS FINANCIÈRES ET BUDGÉTAIRES. Point 6 de l'ordre du jour Session annuelle du Conseil d administration Rome, 25 28 mai 2015 RESSOURCES, QUESTIONS FINANCIÈRES ET BUDGÉTAIRES Point 6 de l'ordre du jour Pour examen NOTE DE LA DIRECTRICE EXÉCUTIVE SUR LE RAPPORT

Plus en détail

ASSOCIATION CANADIENNE DES COURTIERS DE FONDS MUTUELS

ASSOCIATION CANADIENNE DES COURTIERS DE FONDS MUTUELS Le 12 septembre 2013 Introduction ASSOCIATION CANADIENNE DES COURTIERS DE FONDS MUTUELS PRINCIPE DIRECTEUR N O 2 DE L ACFM NORMES MINIMALES DE SURVEILLANCE DES COMPTES Le présent Principe directeur fixe

Plus en détail

LIGNE DIRECTRICE SUR LA CONFORMITÉ

LIGNE DIRECTRICE SUR LA CONFORMITÉ LIGNE DIRECTRICE SUR LA CONFORMITÉ Avril 2009 Table des matières Préambule... 3 Introduction... 4 Champ d application... 5 Entrée en vigueur et processus de mise à jour... 6 1. Cadre de gestion de la conformité...

Plus en détail

ÉNONCÉ DE PRINCIPES LE COMMERCE ÉLECTRONIQUE DES PRODUITS D ASSURANCE

ÉNONCÉ DE PRINCIPES LE COMMERCE ÉLECTRONIQUE DES PRODUITS D ASSURANCE ÉNONCÉ DE PRINCIPES LE COMMERCE ÉLECTRONIQUE DES PRODUITS D ASSURANCE Le présent document reflète le travail d organismes de réglementation membres du CCRRA. Les opinions qui y sont exprimées ne doivent

Plus en détail

EXPORTATION ET DÉVELOPPEMENT CANADA MANDAT DU COMITÉ DE LA VÉRIFICATION DU CONSEIL D ADMINISTRATION

EXPORTATION ET DÉVELOPPEMENT CANADA MANDAT DU COMITÉ DE LA VÉRIFICATION DU CONSEIL D ADMINISTRATION EXPORTATION ET DÉVELOPPEMENT CANADA MANDAT DU COMITÉ DE LA VÉRIFICATION DU CONSEIL D ADMINISTRATION I. COMPOSITION ET FONCTIONNEMENT DU COMITÉ DE LA VÉRIFICATION 1. Le Comité de la vérification (le «comité»)

Plus en détail

Les principes du professionnalisme

Les principes du professionnalisme 1. Au sein de la profession actuarielle, le professionnalisme signifie : l application des connaissances et du savoir-faire spécialisés de l actuaire; un comportement éthique, plus particulièrement dans

Plus en détail

Cadre de gestion du risque de fraude Rapport d audit Rapport n o 5/14 2 septembre 2014

Cadre de gestion du risque de fraude Rapport d audit Rapport n o 5/14 2 septembre 2014 Diffusion : Cadre de gestion du risque de fraude Rapport d audit Rapport n o 5/14 2 septembre 2014 Destinataires : Président et chef de la direction Premier vice-président et chef de la direction financière

Plus en détail

Mise en place et consolidation de la fonction de vérification interne dans les ministères et organismes Guide

Mise en place et consolidation de la fonction de vérification interne dans les ministères et organismes Guide Mise en place et consolidation de la fonction de vérification interne dans les ministères et organismes Guide Réalisation du guide Secrétariat du Conseil du trésor Le présent document est disponible dans

Plus en détail

Présentation des éléments constitutifs d un plan de relève et de transmission d une entreprise

Présentation des éléments constitutifs d un plan de relève et de transmission d une entreprise I. INTRODUCTION COACHING JRT 35, rue LeGuerrier Blainville (Québec) J7E 4H5 514-236-1729 info@coachingjrt.com www.coachingjrt.com Présentation des éléments constitutifs d un plan de relève et de transmission

Plus en détail

L ORDONNANCE DU 2 FEVRIER 1945. Exposé des motifs

L ORDONNANCE DU 2 FEVRIER 1945. Exposé des motifs L ORDONNANCE DU 2 FEVRIER 1945 Exposé des motifs Il est peu de problèmes aussi graves que ceux qui concernent la protection de l enfance, et parmi eux, ceux qui ont trait au sort de l enfance traduite

Plus en détail

Projet de loi n o 20

Projet de loi n o 20 Loi édictant la Loi favorisant l accès aux services de médecine de famille et de médecine spécialisée et modifiant diverses dispositions législatives en matière de procréation assistée Mémoire présenté

Plus en détail

Annexe au document intitulé Communication relative à certaines questions de politique concernant le Bureau de Procureur : renvois et communications

Annexe au document intitulé Communication relative à certaines questions de politique concernant le Bureau de Procureur : renvois et communications Annexe au document intitulé Communication relative à certaines questions de politique concernant le Bureau de Procureur : renvois et communications La présente annexe au document de politique du Procureur

Plus en détail

Norme ISA 200, Objectifs généraux de l auditeur indépendant et réalisation d un audit conforme aux Normes internationales d audit

Norme ISA 200, Objectifs généraux de l auditeur indépendant et réalisation d un audit conforme aux Normes internationales d audit IFAC Board Prise de position définitive 2009 Norme internationale d audit (ISA) Norme ISA 200, Objectifs généraux de l auditeur indépendant et réalisation d un audit conforme aux Normes internationales

Plus en détail

vérificatrice générale du Canada à la Chambre des communes

vérificatrice générale du Canada à la Chambre des communes 2010 Rapport de la vérificatrice générale du Canada à la Chambre des communes AUTOMNE Chapitre 5 La réglementation et la surveillance des grandes banques Bureau du vérificateur général du Canada Le Rapport

Plus en détail

La Compagnie d Assurance-Vie Manufacturers

La Compagnie d Assurance-Vie Manufacturers Votre assurance soins médicaux et soins dentaires collective prendra-t-elle fin prochainement? Nous avons des solutions. Les régimes sont établis par La Compagnie d Assurance-Vie Manufacturers On tient

Plus en détail

Norme ISA 260, Communication avec les responsables de la gouvernance

Norme ISA 260, Communication avec les responsables de la gouvernance IFAC Board Prise de position définitive 2009 Norme internationale d audit (ISA) Norme ISA 260, Communication avec les responsables de la gouvernance Le présent document a été élaboré et approuvé par le

Plus en détail

Le talent redéfini en fonction de l économie mondiale. Points de vue sur la situation des talents en finances au Canada. kpmg.ca/lafonctionfinances

Le talent redéfini en fonction de l économie mondiale. Points de vue sur la situation des talents en finances au Canada. kpmg.ca/lafonctionfinances Le talent redéfini en fonction de l économie mondiale Points de vue sur la situation des talents en finances au Canada kpmg.ca/lafonctionfinances Le talent redéfini en fonction de l économie mondiale

Plus en détail

NORME INTERNATIONALE D AUDIT 330 REPONSES DE L AUDITEUR AUX RISQUES EVALUES

NORME INTERNATIONALE D AUDIT 330 REPONSES DE L AUDITEUR AUX RISQUES EVALUES NORME INTERNATIONALE D AUDIT 330 REPONSES DE L AUDITEUR AUX RISQUES EVALUES Introduction (Applicable aux audits d états financiers pour les périodes ouvertes à compter du 15 décembre 2009) SOMMAIRE Paragraphe

Plus en détail

Devenir un employeur de choix. Utilisation du régime de pension agréé collectif pour attirer et fidéliser les meilleurs éléments

Devenir un employeur de choix. Utilisation du régime de pension agréé collectif pour attirer et fidéliser les meilleurs éléments Devenir un employeur de choix Utilisation du régime de pension agréé collectif pour attirer et fidéliser les meilleurs éléments Les propriétaires de petites et moyennes entreprises ont tout intérêt à mettre

Plus en détail

Vers l amélioration continue

Vers l amélioration continue Vers l amélioration continue Devis d évaluation et planification des travaux sur l assurance qualité Document recommandé par le comité de suivi du Plan stratégique, le comité de Régie interne et la Commission

Plus en détail

En avril 2006, un citoyen produit sa déclaration de revenus 2005. En septembre de la même année, il constate une erreur dans sa déclaration initiale et produit une déclaration amendée à laquelle il joint

Plus en détail

Surveillance de la réglementation en matière d assurance automobile

Surveillance de la réglementation en matière d assurance automobile Chapitre 4 Section 4.01 Commission des services financiers de l Ontario Surveillance de la réglementation en matière d assurance automobile Suivi des audits de l optimisation des ressources, section 3.01

Plus en détail

Crédit : Comment vous êtes coté

Crédit : Comment vous êtes coté Crédit : Comment vous êtes coté Comprendre et gérer votre situation à l égard du crédit à titre de consommateur et d entreprise D-IN0440F-0201 Introduction Nous vivons dans un monde en évolution constante

Plus en détail

Solutions d assurance-vie pour les. propriétaires d entreprise

Solutions d assurance-vie pour les. propriétaires d entreprise Solutions d assurance-vie pour les propriétaires d entreprise Solutions d assurance-vie pour les propriétaires d entreprise Quel type d assurance-vie convient le mieux aux propriétaires d entreprise? Tout

Plus en détail

En fonction de sa proposition, Hydro-Québec s attend à ce que la nouvelle tarification soit effective au début de l année 2007.

En fonction de sa proposition, Hydro-Québec s attend à ce que la nouvelle tarification soit effective au début de l année 2007. NOTE AU LECTEUR Fondée en 1961, l Association provinciale des constructeurs d habitations du Québec (APCHQ) est une référence en matière de construction et de rénovation résidentielles. Regroupant quelque

Plus en détail

CIRCULAIRE AUX ETABLISSEMENTS DE CREDIT N 2011-06. Objet : Renforcement des règles de bonne gouvernance dans les établissements de crédit.

CIRCULAIRE AUX ETABLISSEMENTS DE CREDIT N 2011-06. Objet : Renforcement des règles de bonne gouvernance dans les établissements de crédit. Tunis, le 20 mai 2011 CIRCULAIRE AUX ETABLISSEMENTS DE CREDIT N 2011-06 Objet : Renforcement des règles de bonne gouvernance dans les établissements de crédit. Le Gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie,

Plus en détail

Droits et obligations des travailleurs et des employeurs

Droits et obligations des travailleurs et des employeurs Droits et obligations des travailleurs et des employeurs La Loi sur la santé et la sécurité du travail (LSST) vise à assurer des conditions de santé et de sécurité minimales dans les entreprises québécoises.

Plus en détail

COMMISSARIAT À LA PROTECTION DE LA VIE PRIVÉE DU CANADA. Vérification de la gestion des ressources humaines

COMMISSARIAT À LA PROTECTION DE LA VIE PRIVÉE DU CANADA. Vérification de la gestion des ressources humaines COMMISSARIAT À LA PROTECTION DE LA VIE PRIVÉE DU CANADA Vérification de la gestion des ressources humaines 13 mai 2010 Préparée par le Centre de gestion publique Inc. TABLE DES MATIÈRES 1.0 Sommaire...

Plus en détail

Comment préparer une demande de financement

Comment préparer une demande de financement Comment préparer une demande de financement SÉRIE PARTENAIRES EN AFFAIRES Présenter votre entreprise Cibler vos points forts Faire les démarches SÉRIE PARTENAIRES EN AFFAIRES Obtenir des sommes d argent

Plus en détail

Consultation sur le référencement entre assureurs de dommages et carrossiers. Commentaires présentés à L Autorité des marchés financiers

Consultation sur le référencement entre assureurs de dommages et carrossiers. Commentaires présentés à L Autorité des marchés financiers entre assureurs de dommages et carrossiers Commentaires présentés à L Autorité des marchés financiers Novembre 2006 entre assureurs de dommages et carrossiers 2 PRÉAMBULE Le Groupement des assureurs automobiles

Plus en détail

RÈGLEMENT SUR L ASSURANCE RESPONSABILITÉ PROFESSIONNELLE

RÈGLEMENT SUR L ASSURANCE RESPONSABILITÉ PROFESSIONNELLE RÈGLEMENT SUR L ASSURANCE RESPONSABILITÉ PROFESSIONNELLE QUESTIONS ET RÉPONSES NOUVEAU RÈGLEMENT 1. POURQUOI AVOIR ADOPTÉ UN NOUVEAU RÈGLEMENT? Les principaux problèmes auxquels s adresse le Règlement

Plus en détail

Assemblée publique annuelle 2011 3 novembre 2011 Trois-Rivières, QC. allocutions de

Assemblée publique annuelle 2011 3 novembre 2011 Trois-Rivières, QC. allocutions de 1 Assemblée publique annuelle 2011 3 novembre 2011 Trois-Rivières, QC allocutions de Bryan P. Davies Président du conseil d administration Société d assurance-dépôts du Canada et Michèle Bourque Présidente

Plus en détail

Valeur Prévoyance Un capital garanti pour assurer votre patrimoine professionnel

Valeur Prévoyance Un capital garanti pour assurer votre patrimoine professionnel LES SOLUTIONS ASSURANCES DES PROFESSIONNELS ASSURANCE DÉCÈS Février 2006 Valeur Prévoyance Un capital garanti pour assurer votre patrimoine professionnel Sachez anticiper pour préserver votre outil de

Plus en détail

Qu est-ce qu un avis éthique pour le Comité d éthique de santé publique? sa structure, sa portée

Qu est-ce qu un avis éthique pour le Comité d éthique de santé publique? sa structure, sa portée Qu est-ce qu un avis éthique pour le Comité d éthique de santé publique? sa structure, sa portée Septembre 2003 Analyse et rédaction Lynda Bouthillier Agente de recherche et de planification socioéconomique

Plus en détail

GROUPE DE CONTACT DES DIRECTEURS

GROUPE DE CONTACT DES DIRECTEURS GROUPE DE CONTACT DES DIRECTEURS PREMIÈRE ÉDITION (4 Juin 2014) LISTE DE CONTROLE POUR ENGAGER UN BON CONSULTANT I. Travaux préparatoires en interne II. Critères personnels concernant le consultant III.

Plus en détail

Compte rendu de l examen par le BSIF des coefficients du risque d assurance

Compte rendu de l examen par le BSIF des coefficients du risque d assurance Compte rendu de l examen par le BSIF des coefficients du risque d assurance Le présent document précise encore davantage les données et la méthodologie utilisées par le BSIF pour calculer les marges pour

Plus en détail

NORME INTERNATIONAL D AUDIT 550 PARTIES LIEES

NORME INTERNATIONAL D AUDIT 550 PARTIES LIEES Introduction NORME INTERNATIONAL D AUDIT 550 PARTIES LIEES (Applicable aux audits d états financiers pour les périodes ouvertes à compter du 15 décembre 2009) SOMMAIRE Paragraphe Champ d application de

Plus en détail

SOMMAIRE. AVRIL 2013 TECHNOLOGIE ÉTUDE POINTS DE VUE BDC Recherche et intelligence de marché de BDC TABLE DES MATIÈRES

SOMMAIRE. AVRIL 2013 TECHNOLOGIE ÉTUDE POINTS DE VUE BDC Recherche et intelligence de marché de BDC TABLE DES MATIÈRES AVRIL 2013 TECHNOLOGIE ÉTUDE POINTS DE VUE BDC Recherche et intelligence de marché de BDC TABLE DES MATIÈRES Faits saillants du sondage 2 Contexte et méthode de sondage 3 Profil des répondants 3 Investissements

Plus en détail

Valeur Prévoyance. Un capital garanti pour assurer votre patrimoine professionnel

Valeur Prévoyance. Un capital garanti pour assurer votre patrimoine professionnel ASSURANCE DÉCÈS PROTEGER SON PATRIMOINE PROFESSIONNEL AVEC UN CAPITAL DECES, C EST UNE PRIORITE Pour préserver votre parimoine professionnel et choisir la solution qui convient à votre situation, rencontrez

Plus en détail

CESSATION DES OPÉRATIONS D ASSURANCE AU CANADA DES SOCIÉTÉS D ASSURANCES ÉTRANGÈRES

CESSATION DES OPÉRATIONS D ASSURANCE AU CANADA DES SOCIÉTÉS D ASSURANCES ÉTRANGÈRES Index A n o 9 CESSATION DES OPÉRATIONS D ASSURANCE AU CANADA DES SOCIÉTÉS D ASSURANCES ÉTRANGÈRES Fondement législatif Articles 650, 651 et 654 de la Loi sur les sociétés d assurances (la «Loi») Définitions

Plus en détail

MODÈLE DE PROCURATION ET NOTE EXPLICATIVE

MODÈLE DE PROCURATION ET NOTE EXPLICATIVE MODÈLE DE PROCURATION ET NOTE EXPLICATIVE TABLE DES MATIÈRES Votre procuration est un document important Mise en garde 4 Pour bien comprendre la procuration Note explicative 6 1. Qu est-ce qu une procuration?...

Plus en détail

2.2 Objet du contrôle Il y a lieu de vérifier les points suivants de manière individuelle ou combinée.

2.2 Objet du contrôle Il y a lieu de vérifier les points suivants de manière individuelle ou combinée. Protection des données; examen périodique des applications informatiques; CONDITIONS GÉNÉRALES (également valables lors de recours à des sociétés d audit) 1 Quiconque souhaite charger une société d audit

Plus en détail

Politique de gestion des risques

Politique de gestion des risques Objectif de la politique La gestion efficace des risques vise à assurer la continuité des opérations, le maintien de la qualité des services et la protection des actifs des organisations. Plus formellement,

Plus en détail

Politique et Standards Santé, Sécurité et Environnement

Politique et Standards Santé, Sécurité et Environnement Politique et Standards Santé, Sécurité et Environnement Depuis la création de Syngenta en 2000, nous avons accordé la plus haute importance à la santé, à la sécurité et à l environnement (SSE) ainsi qu

Plus en détail

Note d orientation : La simulation de crise Établissements de catégorie 2. Novembre 2013. This document is also available in English.

Note d orientation : La simulation de crise Établissements de catégorie 2. Novembre 2013. This document is also available in English. Note d orientation : La simulation de crise Établissements de catégorie 2 This document is also available in English. La présente Note d orientation s adresse à toutes les caisses populaires de catégorie

Plus en détail

Liste de vérification de la mise en œuvre d une équipe de santé familiale

Liste de vérification de la mise en œuvre d une équipe de santé familiale Équipes de santé familiale Améliorer les soins de santé familiale Liste de vérification de la mise en œuvre d une équipe de santé familiale Juillet 2009 Version 2.0 Table des matières Introduction...3

Plus en détail

Conférence des États parties à la Convention des Nations Unies contre la corruption

Conférence des États parties à la Convention des Nations Unies contre la corruption Nations Unies CAC/COSP/IRG/2015/2 Conférence des États parties à la Convention des Nations Unies contre la corruption Distr. générale 24 mars 2015 Français Original: anglais Groupe d examen de l application

Plus en détail

Conception des projets de coopération technique de l AIEA à l aide de la méthodologie du cadre logique

Conception des projets de coopération technique de l AIEA à l aide de la méthodologie du cadre logique Conception des projets de coopération technique de l AIEA à l aide de la méthodologie du cadre logique Guide pratique www.iaea.org/technicalcooperation Table des matières 1. INTRODUCTION... 1 2. PROGRAMME

Plus en détail

Commentaires sur le projet de lignes directrices (G3) pour l évaluation de la durabilité de la Global Reporting Initiative

Commentaires sur le projet de lignes directrices (G3) pour l évaluation de la durabilité de la Global Reporting Initiative Le 28 mars 2006 Commentaires sur le projet de lignes directrices (G3) pour l évaluation de la durabilité de la Global Reporting Initiative Nous sommes heureux d avoir l occasion de présenter nos commentaires

Plus en détail

Le 28 septembre 2012 Projet no 11-40

Le 28 septembre 2012 Projet no 11-40 Le 28 septembre 2012 Projet no 11-40 Vérification du cadre de contrôle de la gestion d AADNC et de la Première Nation d Attawapiskat (PNA) Affaires autochtones et Développement du Nord Canada Table des

Plus en détail

Services de conciliation en assurance Cadre de collaboration et de surveillance. Approuvé par le CCRRA en juin 2015

Services de conciliation en assurance Cadre de collaboration et de surveillance. Approuvé par le CCRRA en juin 2015 Services de conciliation en assurance Cadre de collaboration et de Approuvé par le CCRRA en juin 2015 Mise à jour du Forum conjoint des autorités de réglementation du marché financier Réseau de conciliation

Plus en détail

Impartition réussie du soutien d entrepôts de données

Impartition réussie du soutien d entrepôts de données La force de l engagement MD POINT DE VUE Impartition réussie du soutien d entrepôts de données Adopter une approche globale pour la gestion des TI, accroître la valeur commerciale et réduire le coût des

Plus en détail

Politique de placement de l encaisse

Politique de placement de l encaisse Politique de placement de l encaisse SERVICE DES FINANCES Division du budget et de la planification financière Date d approbation : N o de résolution : 2013-05-21 CA-2013-0188 Date de modification : N

Plus en détail

MANDAT DU COMITÉ DE PLACEMENT DU FONDS DE PENSION BANQUE DU CANADA

MANDAT DU COMITÉ DE PLACEMENT DU FONDS DE PENSION BANQUE DU CANADA 24 septembre 2013 MANDAT DU COMITÉ DE PLACEMENT DU FONDS DE PENSION BANQUE DU CANADA 1. Introduction La Banque du Canada (la «Banque») est l administrateur du Régime de pension de la Banque du Canada (le

Plus en détail

Guide d évaluation des stratégies d agrégation des données sur les risques

Guide d évaluation des stratégies d agrégation des données sur les risques Guide d évaluation des stratégies d agrégation des données sur les risques Dans quelle mesure vous conformez-vous efficacement au BCBS 239? Cette page a été intentionnellement laissée en blanc. BCBS 239

Plus en détail

Solutions d assurance pour les propriétaires de petite entreprise

Solutions d assurance pour les propriétaires de petite entreprise Solutions d assurance pour les propriétaires de petite entreprise Les petites entreprises échouent pour diverses raisons : manque de planification, gestion déficiente, financement inadéquat, ralentissement

Plus en détail

Devenir un gestionnaire de personnes

Devenir un gestionnaire de personnes Devenir un gestionnaire de personnes SÉRIE PARTENAIRES EN AFFAIRES Déterminer vos besoins Trouver les bonnes personnes Conserver les bons employés SÉRIE PARTENAIRES EN AFFAIRES Le passage de personne d

Plus en détail

Charte d audit du groupe Dexia

Charte d audit du groupe Dexia Janvier 2013 Charte d audit du groupe Dexia La présente charte énonce les principes fondamentaux qui gouvernent la fonction d Audit interne dans le groupe Dexia en décrivant ses missions, sa place dans

Plus en détail

Guide du bénéficiaire GUIDE DE PRÉSENTATION DES DEMANDES DE RÈGLEMENT AU TITRE DE L ASSURANCE VIE COLLECTIVE

Guide du bénéficiaire GUIDE DE PRÉSENTATION DES DEMANDES DE RÈGLEMENT AU TITRE DE L ASSURANCE VIE COLLECTIVE Guide du bénéficiaire GUIDE DE PRÉSENTATION DES DEMANDES DE RÈGLEMENT AU TITRE DE L ASSURANCE VIE COLLECTIVE Lorsque survient un décès dans la famille, le premier souci est souvent de trouver l argent

Plus en détail

2 Quels usages peut-on faire du focus group? Encadré 1 L utilisation du focus group en évaluation. Explicitation Restitution. Usages du focus group

2 Quels usages peut-on faire du focus group? Encadré 1 L utilisation du focus group en évaluation. Explicitation Restitution. Usages du focus group LE FOCUS GROUP 1 Pourquoi utiliser cet outil en évaluation? Un focus group est un type d entretien de groupe composé de personnes concernées par une politique de développement ou une intervention. Il est

Plus en détail

Dans tous les secteurs de notre service, partout au Canada, voire à l échelle mondiale, les volumes de plaintes sont en hausse. En très forte hausse.

Dans tous les secteurs de notre service, partout au Canada, voire à l échelle mondiale, les volumes de plaintes sont en hausse. En très forte hausse. Nouvelles et information de l OSBI, le service indépendant de résolution de différends Numéro 7, Avril 2009 Dans tous les secteurs de notre service, partout au Canada, voire à l échelle mondiale, les volumes

Plus en détail

Vérification de la prestation des services ministériels à l AC du MAECI RAPPORT FINAL

Vérification de la prestation des services ministériels à l AC du MAECI RAPPORT FINAL Vérification de la prestation de services ministériels à l AC : Rapport final Vérification de la prestation des services ministériels à l AC du MAECI RAPPORT FINAL Affaires étrangères et Commerce international

Plus en détail

Plan de travail du Bureau de l audit et de la surveillance du FIDA pour 2011

Plan de travail du Bureau de l audit et de la surveillance du FIDA pour 2011 Cote du document: EB 2010/101/R.41 Point de l'ordre du jour: 17 b) Date: 9 novembre 2010 Distribution: Publique Original: Anglais F Plan de travail du Bureau de l audit et de la surveillance du FIDA pour

Plus en détail

Création d une agence de communication interne _Au cours de ces dernières années, l équipe Marketing-Communication de Galexis a dû faire face à d

Création d une agence de communication interne _Au cours de ces dernières années, l équipe Marketing-Communication de Galexis a dû faire face à d Création d une agence de communication interne _Au cours de ces dernières années, l équipe Marketing-Communication de Galexis a dû faire face à d importants changements. Dans le cadre de la gestion du

Plus en détail

VÉRIFICATION DES PRÊTS À L AFFECTATION. 31 janvier 2001. Direction de la vérification (SIV)

VÉRIFICATION DES PRÊTS À L AFFECTATION. 31 janvier 2001. Direction de la vérification (SIV) Contenu archivé L'information archivée sur le Web est disponible à des fins de consultation, de recherche ou de tenue de dossiers seulement. Elle n a été ni modifiée ni mise à jour depuis sa date d archivage.

Plus en détail

Introduction... 3. Objectif et portée de la vérification... 3. Opinion de la Vérification interne... 3

Introduction... 3. Objectif et portée de la vérification... 3. Opinion de la Vérification interne... 3 Assurance et cautionnement de contrats (CIB) Octroi de crédit, souscription de prêts, facturation, recouvrement et surveillance Rapport de vérification final Rapport n o 12/13 17 février 2014 Diffusion

Plus en détail

A vaya Global Services

A vaya Global Services A vaya Global Services Gamme des services LAN et W AN d Avaya IP Telephony Contact Centers Unified Communication Services De nos jours, dans une économie imprévisible, la réussite des affaires exige de

Plus en détail

À propos de Co operators

À propos de Co operators Co-operators est heureuse de présenter un mémoire en réponse au document de réflexion du Groupe de travail sur les pointages de crédit du CCRRA sur l utilisation des pointages de crédit par les assureurs,

Plus en détail

IFAC Board. Prise de position définitive. Mars 2012. Norme internationale d audit (ISA)

IFAC Board. Prise de position définitive. Mars 2012. Norme internationale d audit (ISA) IFAC Board Prise de position définitive Mars 2012 Norme internationale d audit (ISA) Norme ISA 315 (révisée), Compréhension de l entité et de son environnement aux fins de l identification et de l évaluation

Plus en détail

Le statut des coopératives au Canada

Le statut des coopératives au Canada Le statut des coopératives au Canada Allocution de Marion Wrobel Vice-président, Politique et opérations Association des banquiers canadiens Devant le Comité spécial sur les coopératives de la Chambre

Plus en détail

Allocution de Mme Françoise Bertrand Présidente directrice générale Fédération des chambres de commerce du Québec

Allocution de Mme Françoise Bertrand Présidente directrice générale Fédération des chambres de commerce du Québec Allocution de Mme Françoise Bertrand Présidente directrice générale Fédération des chambres de commerce du Québec Comment les entreprises devraient-elles entrevoir l avenir en matière de régime de retraite

Plus en détail

Foire aux questions pour les étudiants étrangers Régime pour étudiants étrangers

Foire aux questions pour les étudiants étrangers Régime pour étudiants étrangers Foire aux questions pour les étudiants étrangers Régime pour étudiants étrangers Qu est-ce que l assurance voyage? L assurance voyage est conçue pour couvrir les pertes subies de même que les dépenses

Plus en détail

Le contrôle de la qualité des services

Le contrôle de la qualité des services Le contrôle de la qualité est essentiel à l amélioration continue des services aux usagers. En fonction des obligations du ministère de la Santé et des Services sociaux, le Protecteur du citoyen a analysé,

Plus en détail

Réglementation des jeux de casino

Réglementation des jeux de casino Chapitre 4 Section 4.01 Commission des alcools et des jeux de l Ontario Réglementation des jeux de casino Suivi des vérifications de l optimisation des ressources, section 3.01 du Rapport annuel 2010 Contexte

Plus en détail

LE RENOUVEAU PÉDAGOGIQUE

LE RENOUVEAU PÉDAGOGIQUE LE RENOUVEAU PÉDAGOGIQUE Ce qui définit «le changement» préscolaire primaire secondaire Gouvernement du Québec Ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport, 2005-05-00511 ISBN 2-550-45274-7 (version

Plus en détail

PROTOCOLE D ENTENTE ENTRE LA COMMISSION CANADIENNE DE SÛRETÉ NUCLÉAIRE. (représentée par le président) LE MINISTÈRE DE LA DÉFENSE NATIONALE

PROTOCOLE D ENTENTE ENTRE LA COMMISSION CANADIENNE DE SÛRETÉ NUCLÉAIRE. (représentée par le président) LE MINISTÈRE DE LA DÉFENSE NATIONALE MDN : 2011010001 CCSN : 3639875 PROTOCOLE D ENTENTE ENTRE LA COMMISSION CANADIENNE DE SÛRETÉ NUCLÉAIRE (représentée par le président) ET LE MINISTÈRE DE LA DÉFENSE NATIONALE (représenté par le sous-ministre

Plus en détail

Adaptation de l organigramme à des clubs de diverses importances. Avantages de l organigramme modèle. Clubs à effectif limité

Adaptation de l organigramme à des clubs de diverses importances. Avantages de l organigramme modèle. Clubs à effectif limité 1 Organisation d un club Organigramme du club Description des fonctions des officiers et autres responsables désignés Activités des comités du club Méthode de travail des comités Rapports des comités Une

Plus en détail