Syndrome de l intestin irritable et alimentation

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1 Dossier thematique Irritable bowel syndrome and diet Syndrome de l intestin irritable et alimentation doi: /hpg Chloe Melchior H^opital Charles-Nicolle, service d hepato-gastroenterologie, 1, rue de Germont, Rouen cedex, France <chloe.melchior@gmail.com> L alimentation est un point cle pour les patients qui souffrent d un syndrome de l intestin irritable (SII). Ils incriminent souvent la prise alimentaire en general ou la consommation particuliere de certains aliments comme un facteur declenchant ou aggravant leurs sympt^omes. La frequence des publications nouvelles a propos des liens reels qui peuvent exister entre SII et alimentation demontre qu il s agit d une thematique de recherche tres actuelle pour verifier ces liens et apporter des reponses aux malades sur le r^ole deletere eventuel de certains aliments et leur proposer des recommandations dietetiques. Donnees epidemiologiques : les liens entre l alimentation et les sympt^omes du syndrome de l intestin irritable Enqu^ete alimentaire chez les patients souffrant d un SII : resultats d une enqu^ete irlandaise Hayes P, Corish C, Mahony EO, et al. A dietary survey of patients with irritable bowel syndrome. J Hum Nutr Diet 2013 (Epub ahead of print). Le but de cette etude etait de decrire les pratiques alimentaires d une population irlandaise atteinte de SII en les comparant a celles de la population generale et de determiner si certaines pratiques des malades SII pouvaient occasionner un risque de carences nutritionnelles. Un questionnaire a ete complete par 135 patients souffrant d un SII, recrutes parmi les consultants en gastroenterologie a l h^opital de Cork et par 111 sujets temoins, indemnes de SII et recrutes parmi les membres du staff du m^eme h^opital. La majorite des patients (89,6 %) imputaient leurs sympt^omes digestifs ou l aggravation de leurs sympt^omes a l alimentation alors que 55 % des sujets du groupe temoin decrivaient egalement des sympt^omes digestifs lors de l ingestion de certains aliments ( p < 0,001). Les patients SII notaient que certains aliments et non l alimentation en general etaient a l origine ou aggravaient leur inconfort digestif. Les aliments les plus frequemment incrimines etaient ceux a basedecereales comme le pain (53,3 %), les aliments epices (39,3 %), les legumes et les aliments gras (35,6 %). Le ballonnement etait le sympt^ome le plus frequemment declenche par l alimentation (71,9 % des cas). Les patients avaient souvent tendance a adapter leur alimentation dans le but de minimiser leurs sympt^omes (91,9 % des cas) comme le faisaient 45,5 % des sujets temoins. Les regimes d eviction etaient le plus souvent faits sans avis medical. Chez les malades, l eviction des aliments incrimines avait un effet modeste alors qu il etait net dans le groupe temoin. Cette enqu^ete, menee dans une population de consultants a l h^opital en gastroenterologie et avec un taux de reponses interessant de 34 %, confirme que la majorite des patients souffrant d un SII pensent a l existence d un lien entre la survenue de leurs sympt^omes et les aliments qu ils consomment. Ce lien les amene a limiter Pour citer cet article : Melchior C. Syndrome de l intestin irritable etalimentation. Hepato Gastro 2013 ; 20 : doi : / hpg

2 Dossier thematique l ingestion de certains aliments. L inter^et de cette enqu^ete est de montrer que tres peu de patients ont recours a un avis medical avant un tel regime d eviction et qu ils prennent donc le risque de s exposer a des carences nutritionnelles. L autre apport de l etude est la constatation du faible impact de l eviction sur les sympt^omes puisque les malades declaraient majoritairement que ce regime les aidait seulement un peu alors qu il etait beaucoup plus benefique chez les sujets temoins tolerant mal certains aliments. Enqu^ete alimentaire chez les patients souffrant d un SII : resultats d une enqu^ete suedoise Bohn L, St orsrud S, T ornblom H, et al. Self-reported food-related gastrointestinal symptoms in IBS are common and associated with more severe symptoms and reduced quality of life. Am J Gastroenterol 2013 ; 108 : Les sympt^omes digestifs decrits par les patients comme lies a la nourriture sont frequents, s observent dans les formes les plus severes de SII et s associent a une qualite de vie plus mediocre. Le but de cette enqu^ete etait d analyser les categories d aliments que les patients souffrant d un SII impliquaient dans l origine de leurs troubles digestifs et de correler cette association avec le type et le retentissement du SII. Les 197 patients participants ont rempli plusieurs autoquestionnaires renseignant sur leurs sympt^omes et le retentissement de la maladie sur leur qualite de vie. Parallelement, une enqu^ete alimentaire exhaustive (56 items avec un questionnaire developpe par l equipe) renseignait sur leurs habitudes alimentaires et sur les aliments qu ils toleraient mal. Le questionnaire s interessait aussi au lien entre sympt^omes et presence connue de conservateurs (acide benzoïque, sulfides) dans les aliments. La majorite des patients (84 %) identifiait au moins un aliment declenchant ou aggravant leur symptomatologie de SII. Les hydrates de carbone etaient incrimines par 70 % d entre eux et les aliments gras par 52 %. L analyse a montre que plus d un malade sur deux declarant une intolerance aux aliments tolerait probablement mal la presence des conservateurs. Plus le SII etait severe, plus le nombre d aliments causant les sympt^omes digestifs etait important. De m^eme, ce nombre etait d autant plus eleve que la qualite de vie des malades etait mediocre. Il existait une relation entre importance de l intolerance alimentaire et somatisation. En revanche, aucun lien n a ete observe avec le profil psychologique du malade. Il s agit la d un des articles recents qui pointe l implication de l alimentation dans la symptomatologie des patients souffrant d un SII. Ce travail a comme inter^et de fournir une etude exhaustive des aliments mais aussi de s interesser a des facteurs potentiellement confondants comme la presence de conservateurs. Il est aussi l un des premiers a correler les problemes rencontres par les patients avec leur alimentation avec la severite dusii et l alteration de leur qualite de vie. Ces donnees rendent d autant plus importantes l etablissement rapide de conseils dietetiques fondes sur un bon niveau de preuve, tout particulierement en cas de SII severe. Analyse des effets specifiques des aliments au cours du syndrome de l intestin irritable. Quelles relations entre hydrates de carbone et syndrome de l intestin irritable? Les hydrates de carbone a chaînes courtes et les troubles digestifs Sheperd JS, Lomer MC, Gibson PR, et al. Short-chain carbohydrates and functional gastrointestinal disorders. Am J Gastroenterol 2013 ; 108 : Les hydrates de carbone qui sont faiblement absorbes exercent un effet osmotique au niveau de la lumiere intestinale ; ils provoquent ainsi une production de gaz secondaire a leur fermentation par les bacteries coliques. La conjugaison de ces deux effets peut expliquer qu ils declenchent des sympt^omes digestifs chez les patients souffrant d une hypersensibilite viscerale. Une approche dietetique chez les patients avec SII n avait ete etudiee que dans des etudes observationnelle avec un effet incertain. Devant l effet similaire et additionnel de l ensemble des hydrates de carbone a chaînes courtes, il a ete decide de les regrouper sous le terme de FODMAPs (qui est l acronyme de Fermentable, Oligosaccharides, Disaccharides, Monosaccharides And Polyols) et de plut^ot evaluer une approche dietetique pauvre en FODMAPs. Les FODMAPs comprennent notamment le fructose, le lactose, les fructo-oligosaccharides, les fructanes et le sorbitol. Dans le SII, les preuves, fondees sur des etudes observationnelles et comparatives, sont de plus en plus nombreuses pour demontrer que les FODMAPs 770 -

3 Dossier thematique Revue bibliographique declenchent des sympt^omes digestifs. Ce declenchement est lie a leur effet osmotique et a leur fermentation rapide qui provoquent la mise en jeu des mecanorecepteurs. En cas d hypersensibilite viscerale (cas du SII), cette stimulation est peniblement perçue. Une mauvaise tolerance des FODMAPs peut survenir lors de l ingestion de quantites normales de FODMAPs et n est pas synonyme de malabsorption ni d un apport excessif. Les essais cliniques encore peu nombreux suggerent qu il faut proposer pour avoir un benefice clinique une reduction de la teneur de tous les «FODMAPs» et non pas l exclusion d un seul, comme le fructose ou le lactose. Cette revue de la litterature, bien ecrite, par l equipe qui a, dans le monde, la plus grande experience, est un des articles d un dossier thematique de l American Journal of Gastroenterology faisant le point sur le r^ole des differents nutriments dans les troubles digestifs, et non pas seulement. Precis et documente, l article fait un etat des lieux des connaissances sur le r^ole deletere potentiel des FODMAPs dans le SII. Bien que la prevalence de la malabsorption des FODMAPs ne semble pas differente de la population generale, leur exclusion de l alimentation des patients avec un SII permet une amelioration symptomatique indeniable. Les auteurs insistent bien sur la difference qui existe entre malabsorption et mauvaise tolerance. L impact clinque de la reduction globale de la teneur en FODMAPs et non pas de celle d un seul de ces hydrates de carbone etait a rappeler. Enfin, la discussion de la securite d un tel regime etait importante car certains FODMAPs comme les fructo-oligosaccharides ont, pour certains, un effet probiotique alors que leur fermentation peut abaisser le ph fecal. Les auteurs rappellent que, jusqu alors, aucun argument n existe pour affirmer qu un regime appauvri en FODMAPs modifie significativement la composition du microbiote, le ph fecal et la quantite d acides gras a chaînes courtes. Quelle est la prevalence de l intolerance et de la malabsorption du fructose et du lactose dans une cohorte presentant des troubles digestifs? Existe-t-il une relation avec les sympt^omes decrits par les malades? Wilder-Smith CH, Materna A, Wermelinger C, et al. Fructose and lactose intolerance and malabsorption testing: the relationship with symptoms in functional gastrointestinal disorders. Aliment Pharmacol Ther 2013 ; 37 : Au cours du SII, le r^ole potentiellement nefaste d une alimentation contenant des «FODMAPs» est souligne. L importance clinique de ce probleme demeure mal documentee notamment pour le fructose et le lactose. Les buts de cette etude a grande echelle etaient : d evaluer la prevalence de l intolerance (definie par la presence de sympt^omes) et de la malabsorption (definie par un test respiratoire anormal avec production excessive d hydrogene ou de methane), au decours d une ingestion de fructose ou de lactose ; d analyser la relation entre les resultats des tests respiratoires et les sympt^omes cliniques ; d etudier l efficacite d une intervention dietetique. Parmi les patients evalues, 212 avaient un SII et 606 une dyspepsie fonctionnelle. Lorsqu on considere l ensemble de cette population, les prevalences de l intolerance au fructose, au lactose et de l association des deux etaient respectivement de 60,4, 50,5 et 33,1 %. Les prevalences de la malabsorption de fructose, du lactose et des deux sucres simultanement etaient respectivement de 44,7, 31,5 et 15,9 %. Il n existait pas de difference de prevalence entre le SII et la dyspepsie fonctionnelle. La symptomatologie du trouble fonctionnel des patients etait correlee aux sympt^omes survenant au cours du test mais ne l etait pas a lapresence d une malabsorption averee. Une etude ouverte complementaire a montre qu une diete appauvrie en saccharides et en polyols permettait une amelioration symptomatique chez plus de 80 % des patients souffrant d intolerance. Les auteurs concluent que l intolerance au fructose et au lactose est une maladie frequente dans l ensemble des troubles digestifs qui est associee a une augmentation des sympt^omes non digestifs. Les sympt^omes induits par le test respiratoire sont similaires a ceux de la pathologie fonctionnelle. L amelioration par des mesures dietetiques n est pas dependant de la presence d une malabsorption averee. Cette etude qui vaut d abord par la taille de l echantillon analyse revele que, dans les conditions de l etude, l intolerance aux FODMAPs etait tres frequente au cours des troubles digestifs alors que la malabsorption l etait moins mais concernait pres d un malade sur deux pour le fructose. La critique methodologique qui peut ^etre faite a cette serie est la dose de fructose donnee (35 g) alors qu on sait que les sujets sains ont une malabsorption pour une charge de plus de 25 g. Il est donc probable que les prevalences, au moins pour le fructose, sont surestimees

4 Des questions sont soulevees pour l interpretation des sympt^omes. En effet, si cette serie demontre la bonne concordance entre les sympt^omes ressentis lors du test en cas d intolerance sans malabsorption avec les sympt^omes decrits lors de la consultation pour son SII par le patient, la correlation est en revanche moins bonne en cas de malabsorption demontree par test respiratoire. Des travaux sont necessaires pour comprendre ce resultat apparemment paradoxal. Un regime pauvre en FODMAPs ameliore les sympt^omes digestifs chez les patients avec un SII : resultats d une etude prospective De Roest RH, Dobss BR, Chapman BA, et al. The low FODMAP diet improves gastrointestinal symptoms in patients with irritable bowels syndrome: a prospective study. Int J Clin Pract 2013 (Epub ahead of print). Si les FODMAPs declenchent des sympt^omes digestifs chez les patients atteints d un SII, l utilite clinique d un regime d eviction ou, au moins, de reduction de leur quantite dans la ration alimentaire, demande a ^etre demontree. Cette etude a evalue, lors d un suivi moyen de 16 mois, l effet clinique en termes de reduction de la severite des sympt^omes de SII (evaluee par une echelle de Likert) d un regime pauvre en FODMAPs chez des malades selectionnes apres realisation de tests respiratoires au lactulose, au fructose et au lactose. Les 90 patients evalues avaient dans 75,6 % des cas une malabsorption du fructose, dans 37,8 % une malabsorption du lactose et dans 13,3 % des cas une pullulation microbienne. En cas de malabsorption du fructose, le regime etait significativement associe a une reduction de la severite des principaux sympt^omes de SII. Les douleurs abdominales, le ballonnement, les flatulences, la diarrhee et la constipation etaient ameliores par le regime chez respectivement 69,7, 67, 64, 54 et 57 % des sujets. Le travail a egalement analyse l observance du regime qui a ete consideree comme bonne chez 75,6 % des patients (75,6 %), 60 % des malades considerant m^eme le regime facile a suivre. Le travail a pu demontrer une correlation significative entre observance et amelioration des sympt^omes ( p < 0,011). Ce Dossier thematique travail observationnel est le premier a etudier prospectivement l efficacite sur le long terme (16 mois de suivi moyen) d un regime pauvre en FODMAPs dans le SII en tenant compte de l existence ou non d une malabsorption avant l introduction du regime. Elle demontre que les patients qui ont une malabsorption au fructose (demontree par un test respiratoire) sont les plus ameliores par le regime. Inversement, sans que le travail n apporte d explication, il est peu efficace en cas de malabsorption du lactose. Malheureusement, comme les precedents essais, celui-ci n est pas randomise avec un groupe temoin. Il est donc toujours difficile de faire la part entre une efficacite reelle duregime et un effet placebo. Cependant, la mise en evidence d un benefice symptomatique surtout en cas de malabsorption du fructose est un argument en faveur d un effet reel et l effet placebo s observe surtout en debut de traitement et lors de suivis de courte duree. L etude demontre egalement (ce qui n est pas veritablement une surprise) que l efficacite du regime depend avant tout de son observance. Concernant cette observance, une analyse optimiste des resultats considerera que trois quarts des malades ont bien suivi le regime, le trouvant le plus souvent facile a suivre. Inversement, une analyse pessimiste considerera qu un regime appauvri en FODMAPs n apportera aucun benefice symptomatique chez un patient sur quatre puisqu il le suivra mal. Quelles relations entre proteines alimentaires et syndrome de l intestin irritable? Le r^ole des proteines alimentaires dans le SII Boettcher E, Sheila EC. Dietary proteins and functional gastrointestinal disorders. Am J Gastroenterol 2013 ; 108 : Parmi les nutriments susceptibles d influencer la symptomatologie d un SII, les hydrates de carbone et les lipides sont surtout discutes. Le r^ole eventuel des proteines est moins etudie. Dans le m^eme cahier thematique de l American Journal of Gastroenterology que l article de Sheperd et al., le r^ole des proteines a ete aborde. Pourtant, depuis longtemps, le r^ole possible d une allergie alimentaire est discute dans les troubles digestifs. Les intolerances alimentaires sont des reactions alimentaires qui ne sont pas imputees a des mecanismes immunologiques. Par exemple, l intolerance au lactose est un trouble frequent dans la population generale qui peut mimer ou coexister avec les troubles digestifs. Il existe aussi un grand inter^et concernant le r^ole de la proteine gluten dans la production de sympt^omes proches de ceux 772 -

5 de la maladie cœliaque, sans association a une enteropathie. Les recherches emergent sur un syndrome appele intolerance au gluten n appartenant pas a la maladie cœliaque. Ce syndrome constitue une population heterogene partageant des aspects de la maladie cœliaque et souvent etiquete trouble fonctionnel digestif. Dans Dossier thematique Revue bibliographique cet article, les auteurs discutent de la distinction entre allergie et intolerance alimentaires ainsi que le r^ole des proteines dans chacune des categories. L exemple type est celui du gluten dans la maladie cœliaque et l existence d une intolerance au gluten en l absence de maladie cœliaque. De multiples explications physiopathologiques existent dans la litterature sans qu aucune n ait demontre son r^ole. La comprehension des mecanismes physiopathologiques permettrait de mieux comprendre l ensemble de ces pathologies et de les prendre en charge. Probleme specifique de l intolerance au gluten en dehors de toute maladie cœliaque? Ou en est-on? Essai contr^ole randomise d un regime sans gluten chez des patients avec un SII de type diarrheique : efficacite sur la frequence des selles et la fonction intestinale Vazquez-Roque MI, Camilleri M, Smyrk T, et al. A controlled-trial of gluten-free diet in patients with irritable bowel syndrome-diarrhea: effects on bowel frequency and intestinal function. Gastroenterology 2013 ; 144 : Des arguments de plus en plus nombreux suggerent que certains malades souffrant d un SII ont une authentique intolerance au gluten et qu un regime d exclusion peut leur ^etre benefique. Le but de cette etude contr^olee randomisee etait d evaluer l effet d un regime sans gluten chez des patients souffrant d un SII diarrheique avec un phenotypage tres complet des malades comprenant la determination de leur statut HLA-DQ2/8, leur transit gastrique et intestinal, l analyse de la barriere intestinale par un test de permeabilite gr^elique et colique au lactulose/mannitol et une etude par PCR de l expression des proteines des jonctions serrees sur des biopsies intestinales, une etude histologique intestinale et une analyse de la reactivite au gluten et au riz (comme stimulant contr^ole) des cellules mononucleees sanguines (production d interferon g, de TNFa et d autres cytokines). Quarante-cinq patients avec un SII diarrheique selon les criteres de Rome II, sans argument pour une maladie cœliaque, ont ete inclus pour suivre pendant quatre semaines un regime alors qu avant l inclusion dans l essai, tous consommaient du gluten. L un des nombreux points forts de cette etude a ete le contr^ole tres strict de l exclusion du gluten puisque les malades devaient consommer pendant les quatre semaines de l essai exclusivement les plateaux prepares a la Mayo Clinic. A quatre semaines, le regime sans gluten a entraîne une diminution significative de la frequence des selles, cet effet etant plus important en cas de statut HLA-DQ2/8 positif. Le regime sans gluten a eu egalement des effets objectifs avec une diminution de la permeabilite intestinale gr^elique mesuree par le test au lactulose/mannitol ainsi qu une expression accrue des proteines des jonctions serrees dans le c^olon. Cet effet sur proteines des jonctions serrees etait plus net en cas de statut HLA-DQ2/8. Avec le gluten, les cellules mononucleees produisaient entre trois et cinq fois plus d IL-10, de GM-CSF et de TNFa que lors d une stimulation de ces cellules par le riz. Les auteurs concluent donc que le gluten altere probablement la fonction de barriere intestinale chez des patients avec SII diarrheique, et particulierement chez les patients avec un statut HLA-DQ2/8 positif. Cet article, tres important, demontre par une etude contr^olee contre placebo que le gluten a un r^ole deletere sur la fonction intestinale et l acceleration du transit chez des patients atteints d un SII de type diarrheique. Cette etude montre l implication probable des reponses immunitaire innee et adaptative et leur interaction avec la muqueuse intestinale dans la physiopathologie du SII diarrheique et ouvre la voie a de nombreuses recherches dans le domaine. Elle justifie de proposer un regime sans gluten chez les patients avec un SII avec diarrhee surtout s ils sont HLA- DQ2/8 positifs. L intolerance au ble en dehors de la maladie cœliaque : quelle est cette nouvelle entite? Caroccio A, Mansueto P, Iacono G, et al. Non-celiac wheat sensitivity diagnosed by doubleblind placebo-controlled challenge: exploring a new clinical entity. Am J Gastroenterol 2012 ; 107 : Cette equipe italienne a repris les dossiers des malades vus dans leur h^opital entre 2001 a 2011 pour un SII associee a - 773

6 Dossier thematique une sensibilite anormale au ble, mise en evidence par l apparition de sympt^omes digestifs lors d une epreuve de reintroduction en double insu contre placebo et de la disparition des sympt^omes lors d un regime d exclusion. Les caracteristiques de ces malades SII ont ete comparees a celles de 100 malades atteints d une maladie cœliaque et 50 malades souffrant d un SII sans sensibilite anormale au ble. Deux cent soixante-seize (30 %) des 920 malades SII avaient une sensibilite anormale au ble. Parmi ces 276 malades, 70 avaient une hypersensibilite exclusive au ble alors que les 206 autres souffraient d une sensibilite anormale a de multiples aliments, y compris les proteines du lait de vache. Par rapport aux deux groupes temoins, les 276 patients intolerants au ble souffraient plus d autres maladies allergiques, rapportaient plus souvent une histoire de mauvaise tolerance alimentaire des l enfance, avaient plus souvent des basophiles actives et histologiquement une infiltration de la muqueuse duodenale par des lymphocytes et par des eosinophiles dans le duodenum et le c^olon. Il existait aussi des differences entre les deux sous-groupes de patients intolerants au ble avec, en cas d intolerance exclusive, une perte de poids, des signes d anemie et un phenotype HLA-DQ2/8 positif plus frequents, mais une activation des basophiles plus rare. M^eme si elle est retrospective, cette etude demontre cependant la frequence avec laquelle existe une authentique mauvaise tolerance au ble au cours du SII, souvent associee a une histoire d «allergie alimentaire» dans l enfance et a lapresence d un infiltrat eosinophile dans le duodenum et le c^olon. Au sein des patients SII intolerants au ble, la petite fraction des malades exclusivement intolerants au ble offre beaucoup de similitudes avec le phenotype des malades souffrant d une maladie cœliaque. En cas d intolerance au ble non exclusive, les malades ont beaucoup des caracteristiques des patients allergiques. Le demembrement du sous-groupe des patients SII intolerants au ble est donc en cours. Existe-t-il des consequences nutritionnelles des modifications du regime alimentaire dans le syndrome de l intestin irritable? Apports en nutriments dans une population de SII en comparaison a la population generale B ohn L, St orsrud S, Simren M. Nutrient intake in patients with irritable bowel syndrome compared with general population. Neurogastroenterol Motil 2013 ; 25 : Dans le SII, deux tiers des patients se plaignent d intolerance alimentaire. Cela les conduit a une eviction alimentaire dont les consequences sont mal evaluees. Les buts de cette etude etaient : de determiner prospectivement quel etait l apport en nutriments des patients avec SII en comparaison a la population generale ; de mettre en evidence des differences nutritionnelles selon la severite du SII ; de verifier que leurs apports correspondent aux apports nutritionnels recommandes. La composition de l alimentation a ete evaluee par des journaux alimentaires quotidiens sur une duree de quatre jours dans une population de 187 patients avec SII qui ont ete compares a ceux de 374 sujets temoins. Les apports globaux des patients avec SII etaient similaires a ceux de la population generale et conforme aux recommandations nutritionnelles. Au niveau des macronutriments, les patients avec SII consomment plus de proteines et de fibres que la population generale. Cependant, l apport en fibres reste insuffisant par rapport aux recommandations. Par rapport au groupe temoin, on observe des apports accrus en vitamine E, folates, fer alors que ceux en vitamine A, riboflavine, calcium et potassium sont plus faibles. Aucune difference dans les apports quotidiens n etait retrouvee entre les differents sous-types de SII ou selon la severite de la maladie. Les auteurs concluent que les regimes d eviction pratiques par les patients avec un SII ne semblent pas affecter les apports en nutriments dans le SII. Les resultats de cette etude sont rassurants pour l apport nutritionnel des patients avec un SII. Bien qu il existe quelques differences avec la population generale (proteines, fibres), les apports nutritionnels en micro- et macronutriments restent tous conformes aux recommandations. Ces resultats qui concernent une population suedoise ne peuvent cependant pas ^etre extrapoles sans reserve a d autres pays, et notamment aux malades français. Le SII vu par le dermatologue : resultats des tests cutanes alimentaires dans le SII Stierstorfer MB, Sha CT, Sasson M. Food patch testing for irritable bowel syndrome. J Am Acad Dermatol 2013 ; 68 : De nombreux aliments et additifs alimentaires sont connus pour causer une dermatite de contact allergique. De la m^eme maniere, ils pourraient susciter une reaction allergique au niveau du tube digestif donnant des 774 -

7 sympt^omes evocateurs du SII. Le but de l etude etait d etudier a l aide de tests cutanes une serie de 14 vegetaux, de 12 composes determinant la saveur des aliments et de 14 additifs ou conservateurs alimentaires qui pourraient ^etre responsables de sympt^omes au cours du SII. Des tests allergiques cutanes, guides sur les regimes d eviction ont ete realises chez 32 patients ayant un SII et 19 sujets decrivant des sympt^omes gastro mal etiquetes. Trente patients avaient au moins un test douteux ou positif et 14 de ces 30 rapportaient une amelioration symptomatique apres l eviction des allergenes declenchant une reaction cutanee. L aliment en cause etait souvent l ail. Les auteurs concluent qu une «enterite allergique» de contact due a certains aliments ingeres et a des additifs alimentaires pourrait contribuer aux sympt^omes du SII. Les tests allergiques cutanes pourraient permettre d identifier l aliment en cause pour orienter le regime d eviction. Si Dossier thematique Revue bibliographique cette approche dermatologique est interessante, les resultats du travail vont a l encontre de publications anterieures qui soulignaient que les tests cutanes sont en general negatifs chez les malades SII decrivant une «intolerance» marquee a certains aliments. L inter^et de cette etude est d avoir non seulement teste des vegetaux mais aussi des additifs ou des conservateurs. Certains malades SII reagissent, au moins sur le plan cutane, et ont des manifestations s avec des composes tels que le benzoate de sodium, l acide benzoïque ou le methoxyphenol. Les exclusions d aliments en fonction des resultats des tests cutanes chez chaque malade SII avec positifs a permis d ameliorer pres d un malade sur deux. Une etude a plus grande echelle avec un bras temoin est desormais a b^atir pour confirmer ces donnees. La consommation de lait fermente avec des probiotiques module l activite cerebrale Tillisch K, Labus J, Kilpatrick L, et al. Consumption of fermented milk product with probiotic modulates brain activity. Gastroenterology 2013 ; 144 : Chez le rongeur, le microbiote intestinal a une action sur les emotions, la capacite d apprentissage et la sensibilite viscerale nociceptive. Des effets similaires pourraient exister chez l homme et jouer un r^ole dans la physiopathologie de certaines maladies comme le SII. Ces aspects chez l homme ont ete tres peu etudies. Le but de cette etude etait d evaluer par IRM fonctionnelle (IRMf) l effet de la consommation de lait fermente avec des souches probiotiques sur l activation de differentes structures cerebrales lors d une t^ache impliquant l attention emotionnelle. Des volontaires sains de sexe feminin ont ete randomises pour suivre pendant un mois l un des trois regimes suivants : prise deux fois par jour d un lait fermente, ou d un lait fermente avec des probiotiques (B. lactis, S. thermophilus, L. Bulgaricus et L. lactis) ou absence de regime particulier. Une IRMf etait realisee avant et a la fin de la periode de regime enrichi pour evaluer l activite cerebrale de repos et l activation cerebrale lors d une t^ache qui declenchait une emotion (reconnaître des visages exprimant la peur ou la colere). La consommation de lait fermente contenant des probiotiques etait significativement associee a une moindre activation du cortex somato-sensoriel lors de l activite declenchant des emotions. Il existait egalement de l activite cerebrale de repos. Ce travail demontre donc que la prise de lait fermente contenant des probiotiques affecte, chez des volontaires sains, le processus central mis en jeu par les emotions et les sensations. Cet article amene une double preuve de concept : la realite d une interaction entre les bacteries intestinales et l activite cerebrale, notamment celle impliquee dans nos emotions ; la demonstration que l administration d un probiotique a des effets qui depassent sans doute largement le simple effet local, intestinal. Indirectement, il suggere qu une dysbiose pourrait avoir un effet central et ^etre impliquee dans les troubles de l humeur observes dans des situations telles qu un SII. Il reste cependant a demontrer que les effets observes chez des volontaires sains existent egalement chez des malades souffrant d un SII. Liens d inter^ets : l auteur declare n avoir aucun lien d inter^et en rapport avec l article. & - 775

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