ARVALIS -Institut du végétal. Bilan climatique de la campagne TEMPERATURES DECADAIRES Bilan climatique de la campagne

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "ARVALIS -Institut du végétal. Bilan climatique de la campagne TEMPERATURES DECADAIRES Bilan climatique de la campagne"

Transcription

1 Bilan climatique de la campagne Bilan climatique de la campagne 2212 Données historiques prises en compte sur la période TEMPERATURES DECADAIRES 2212 Le climat de la campagne est particulièrement atypique, et contraste fortement avec les années passées. En effet, le début de la campagne est très doux avec des températures moyennes systématiquement supérieures à la médiane de début embre à fin ier. Sur cette période, les sommes de températures sont exceptionnelles et un nouveau record de cumul de température est atteint fin ier, dépassant ainsi l automne doux de 26. Début rier, le climat change assez rapidement et des températures très froides sont enregistrées. Pendant presque 15 jours d affilés, les températures sont gélives même en pleine journée. Les températures sous abri oscillent entre - 1 C et -2 C en plaine et -17 C à -5 C sur les plateaux. Un premier dégel est observé après le 17 rier, puis un deuxième coup de gel arrive le 2 et 21 ier. Des dégâts de froid sont observés après le dégel puisque aucun couvert neigeux n était présent lors de ces chutes de températures. Par la suite les températures restent positives. La fin du printemps se déroule avec des températures relativement proches des normales. ARVALIS - Institut du végétal 4 CHOISIR ET DECIDER 212

2 Bilan climatique de la campagne PLUVIOMETRIE DECADAIRE 2212 Après les semis, les pluies deviennent significatives sans être excessives. Le mois de embre est par contre très humide, c est en effet l un des mois de embre le plus humide parmi ces 3 dernières années. Les réserves en eau se remplissent donc assez rapidement. Les mois de rier et sont, à l inverse, beaucoup plus secs, ce qui assèche rapidement les sols lors du début de montaison. Heureusement, de fortes pluies apparaissent dans la dernière ade d. Cela permet d éviter d atteindre la réserve de survie précocement, même sur les milieux superficiels. Par la suite, le mois de est bien arrosé, ce qui permet de bénéficier d une montaison particulièrement humide et sans stress hydriques. Au mois de let, quelques pluies fortes et localisées perturbent les chantiers de récolte. Pluviométrie (mm) Pluviométrie (mm) Station météo : AUXERRE Etude fréquentielle : 198 à 21 Source : Météo France Création : ARVALIS - Institut du végétal, 212 Station météo : DIJON Etude fréquentielle : 198 à 21 Source : Météo France Création : ARVALIS - Institut du végétal, 212 Plumviomètrie 2212 et normales par ade AUXERRE Date de début de ade Décile 2 à ile 8 (6% des cas) Pluie de l'année Médiane Plumviomètrie 2212 et normales par ade DIJON Décile 2 à ile 8 (6% des cas) Pluie de l'année Médiane 1 Date de début de ade ARVALIS - Institut du végétal 5 CHOISIR ET DECIDER 212

3 Bilan climatique de la campagne RAYONNEMENT DECADAIRE 2212 La méiose des blés s est située cette année autour de la première ade de, et quelques jours avant pour la méiose des orges d hiver. En définitive, le rayonnement a été médian pour la méiose des blés s le rayonnement a été historiquement bas et proche du seuil des 25 cal/m²/jour pour la méiose des orges d hiver et des blés précoces. Sur ces périodes, des températures fraîches sont observés variant de 1 C à 8 C sous abri. Sur les plateaux, ces températures fraîches coïncident avec la méiose des blés. Par conséquent, localement, certain problème de création du pollen ont affectés le nombre de grains/épi en stérilisant une partie des épillets. Rayonnement (cal/m2/jour) Rayonnement (cal/m2/jour) Station météo : AUXERRE Etude fréquentielle : 199 à 21 Source : Météo France Création : ARVALIS - Institut du végétal, 212 Rayonnement 2212 et normales par ade AUXERRE Dates de début de ade Rayonnement 2212 et normales par ade DIJON avr Décile 9 - Décile 1 (8% des cas) Rayonnement de l'année Médiane 1 Station météo : DIJON Etude fréquentielle : 199 à 21 Source : Météo France Création : ARVALIS - Institut du végétal, 212 avr avr Dates de début de ade avr avr avr Décile 9 - Décile 1 (8% des cas) Rayonnement de l'année Médiane ARVALIS - Institut du végétal 6 CHOISIR ET DECIDER 212

4 Céréales d hiver Gel 212 Gel 212 et comportement des variétés vis-à-vis du froid IMPACT DU GEL EN FRANCE La vague de froid qui a touché la France au début du mois de Février 212 a provoqué de forts dégâts sur les céréales à paille, tout particulièrement dans le grand ¼ nord est du pays. Selon les situations, les dégâts sont allés d extrémités de limbes desséchés (zones protégées par la neige) à des destructions complètes de parcelles sur l ensemble de la Lorraine et une partie des plateaux de Bourgogne et de Champagne Ardennes. Selon les estimations, c est de l ordre de 12 ha d orges d hiver et escourgeons et 23 ha de blés qui ont été retournés. LA RESISTANCE AU(X) FROID(S) : UNE CARACTERISTIQUE COMPLEXE La «résistance» des céréales à paille au froid est en réalité une combinaison d aptitudes que les plantes ont génétiquement, ou acquièrent ou perdent au cours de leur développement. A l échelle des tissus, ceci se traduit par la capacité de la plante à synthétiser des molécules «antigel» dans leurs cellules, qui abaissent le seuil de cristallisation de l eau dans la plante. Pour résister au froid, les céréales d hiver ont besoin de s acclimater, c'est-à-dire d être exposées à des températures fraîches (pas forcément gélives) : on parle d endurcissement. En l absence d endurcissement, les différentes espèces présentent la même sensibilité au gel (de l ordre de - 5 C). Plus l endurcissement est long et/ou réalisé en conditions fraîches, plus le seuil de résistance au froid sera abaissé. L acclimatation peut par ailleurs être rapide : 2 à 3 jours sont suffisants pour accroître la résistance au froid. Les conditions automnales françaises permettent ARVALIS - Institut du végétal 7 CHOISIR et ider 212

5 Céréales d hiver Gel 212 donc presque systématiquement d acquérir au minimum un début d endurcissement avant l arrivée du froid hivernal. Toutes les variétés ne s acclimatent pas de la même manière : les variétés hiver et très hiver répondent mieux à l endurcissement que les variétés alternatives ou de printemps. Ainsi elles présentent des niveaux maximum de résistance au froid plus élevés. D autre part, l endurcissement n est pas définitif. Il disparaît progressivement à partir du moment où la plante réalise sa transition florale (c est-à-dire où l apex passe d un état végétatif à un état reproducteur, et qu il cesse d émettre des ébauches de feuilles pour constituer des épillets). Cette phase s opère courant tallage, selon les conditions de température, de vernalisation et de durée du jour. Les variétés précoces (alternatives ou de printemps en particulier) atteignent très vite ce stade de transition florale, et perdent donc très tôt leur résistance au froid. A l inverse, chez MODE D EVALUATION DE LA RESISTANCE AU FROID A L INSCRIPTION L évaluation de la résistance au froid des variétés lors de leur inscription est réalisée par l INRA sur un site d altitude (1 m), dans le Jura, avec un dispositif de serres mobiles qui empêche la déposition de neige sur les plantes. Ce type d évaluation permet donc un endurcissement progressif et précoce, dans un contexte frais voire froid et donc avec un développement ralenti. Les notes acquises correspondent donc à des maxima de résistance, en conditions d endurcissement EXPLICATIONS DES OBSERVATIONS Ce qui s est passé cet hiver n est pas tant remarquable par les valeurs absolues de douceur ou de froid observées que par la séquence inhabituelle et la conjonction de facteurs aggravants les variétés très hiver, cet évènement s opère plus tard, ce qui allonge la phase de résistance au froid. Dernier élément concernant l endurcissement : lors de séquences douces voire chaudes, les plantes peuvent naturellement se «desendurcir». Leur capacité à recouvrer leur endurcissement dépendra alors du stade de développement. Si la transition florale n est pas engagée, alors le réendurcissement reste possible. optimales. Elles ont pu être partiellement mises en défaut cette année car les conditions de gel de rier ne correspondaient pas aux conditions dans lesquelles les variétés sont habituellement évaluées. Le début de la campagne a présenté un fort avancement des 8 stades, à la fois lié à des semis 6 souvent anticipés par les producteurs et à un cumul de températures très 4 Décile 1 à ile 9 (8% des cas) excédentaire d obre à ier Années en cours 2 Maximale (graphique 1). Ceci a conduit d une Minimale Médiane part à de fortes croissances et donc r. 18-r. 28-r avr. des indices foliaires élevés (et donc Date de début de ade des symptômes visuels très prononcés), et d autre part, pour des variétés à forte note d alternativité, précoces à montaison ou semées très tôt, à un franchissement du stade «initiation florale», synonyme d une baisse de résistance au froid. Il est important de souligner que les senes qui ont suivi l épisode principal de gel ont été défavorables à une récupération des cultures : nouvelles gelées, temps sec qui pénalise la valorisation des apports d azote, et qui dure jusque début, etc Il a fallu attendre mi- pour que les conditions météo redeviennent favorables et permettent le rattrapage inattendu que nous avons pu observer cette année. Température moyennes base ( C) Graphique 1 Station météo : AUXERRE (89) Etude fréquentielle : 198 à 21 Source : Météo France Création : ARVALIS - Institut du végétal, 212 Evolution des cumuls des températures moyennes CHATILLON / SEINE 21 Pour un semis du 1/1/ ARVALIS - Institut du végétal 8 CHOISIR et ider 212

6 Céréales d hiver Gel 212 Les dégâts sont plus marqués cette année qu en 1985, année également très froide, s tardive et avec présence de couvert neigeux. Les cultures recouvertes de neige sont moins exposées à des températures extrêmes qu en l absence de neige. En 23, c est l alternance de gel dégel dans des céréales gorgées d eau qui a provoqué les dégâts (graphique 2). Dans le cas de parcelles touchées et partiellement détruites, la ision de retournement ou de ntien a pu être très difficile à prendre, et il n existe pas de règle de ision universelle en la matière : il faut intégrer la densité de plantes restantes (sous réserve qu elle soit mesurable et que le diagnostic vivant/détruit soit fiable), le climat «moyen» que l on peut attendre dans la région pour le reste du cycle, la gamme de cultures de remplacement et leur potentiel. Cette année, les notations de dégâts foliaires se sont avérées plus prédictives des pertes effectives de plantes lorsqu elles étaient faites fin rier ou début plutôt qu entre le 15 et le 25 rier (corrélation de.7 entre une notation précoce et les pertes de pieds, et de.86 entre une notation tardive et les pertes de pieds) ; lorsque cela est possible, il est donc préférable de retarder le diagnostic et la prise de ision de retournement, afin de laisser le temps aux cultures soit de repartir, soit de confirmer leur destruction. Il y a donc une interaction entre précocité des variétés et dégâts de froid, s cela n explique pas la totalité des réponses variétales au froid : sur l ensemble de nos essais concernés par des dégâts de gel, la combinaison «résistance au froid + précocité à montaison» n explique que 5% du comportement des variétés. Il existe donc d autres mécanismes, d autres facteurs qui modulent la résistance des cultivars aux différents scénarii de froid. Température ( C) Température ( C) Température ( C) / CHATILLON / SEINE (21) /11 21/11 1/12 11/12 21/12 31/12 1/1 2/1 3/1 9/2 19/2 29/2 1/3 CHATILLON / SEINE (21) /11 11/11 21/11 1/12 11/12 21/12 31/12 1/1 2/1 3/1 9/2 19/2 29/2 1/3 1/11 CHATILLON / SEINE (21) 23 11/11 21/11 1/12 11/12 21/12 31/12 1/1 2/1 3/1 9/2 19/2 29/2 1/3 Précipitations Tmax T mini Précipitations (mm) Précipitations Tmaxi T mini Précipitations (mm) Précipitations Tmaxi T mini Précipitations (mm) ARVALIS - Institut du végétal 9 CHOISIR et ider 212

7 Céréales d hiver Gel 212 Echelle de comportement des variétés de blé tendre au froid 212 : synthèse des observations de dégâts foliaires et pertes de plantes entre mi rier et mi. Références Les plus résistants Nouveautés LAURIER AREZZO CROISADE TOBAK SOLEHIO BAROK RUBISKO SOKAL BRENTANO BOREGAR HYBERY HYTECK NOBLESKO RONSARD PREMIO LEAR BONIFACIO HYXTRA SY MATTIS SOLVEIG GONCOURT BERGAMO INOX ORCAS PAKITO (ILLICO) TRAPEZ CALABRO SAINT EX SCENARIO SWEET SOISSONS APACHE ALLEZ Y KARILLON ODYSSEE SY BASCULE HYSTAR ADHOC JB DIEGO MOSKITO WAXIMUM (BOISSEAU) ARKEOS FAIRPLAY FLUOR SY EPSON SELEKT EXPERT ALIGATOR HYXPRESS MUSIK (PIERROT) (SOLLARIO) SCOR CELLULE (HEROS) LYRIK (GLASGOW) CHEVRON SOMCA SY MOISSON SY TOLBIAC BERMUDE ALTIGO ACCROC ASCOTT OREGRAIN (HAUSSMANN) (COURTOT) ALIXAN FANION ( ) : peu de données AUBUSSON ARTDECO Les plus sensibles Source : 52 essais 212, France entière Ces dégâts foliaires et pertes de plantes se sont traduits par des baisses de rendement dans les essais les plus touchés. Les variétés les plus sensibles, Fanion, Aubusson, Arto, sont régulièrement en retrait dans les essais, y compris dans les régions moyennement à peu touchées, alors que Alixan a mieux récupéré. A l inverse les variétés Arezzo, Solehio, Barok, et Croisade ainsi CONSEQUENCES POUR LES DECISIONS DE SEMIS que les nouveautés Laurier et Rubisko ont beaucoup mieux toléré le gel hivernal de 212, se classant nettement en tête dans les essais de l Est et du Centre non protégés par la neige. Bien que les dégâts de gel cette année aient été alarmants, il ne faut pas perdre de vue qu ils résultent de conditions exceptionnelles. Par conséquent, ils doivent nous permettre de comprendre les mécanismes, d en tirer les leçons, s surtout pas d aboutir à des conclusions hâtives. Ce qu il faut retenir de manière opérationnelle de l hiver 2212 : - Date de semis : anticiper les dates de semis conduit à avancer les stades, et donc potentiellement atteindre le stade critique de transition florale pendant l hiver, au moment où des chutes de températures fortes sont encore possibles Ł respecter les préconisations de couple date de semis x précocité variétale. Elles visent à minimiser les risques climatiques. - Choix de la variété : ne pas juger trop vite de certaines variétés touchées cette année, alors qu elles passent très bien en pluriannuel. Dans les zones froides (centre et est de la France, zones d altitude), la note de résistance au froid du GEVES reste le critère le plus pertinent pour juger de l adaptation de la variété aux conditions hivernales, sous réserve de respecter les dates de semis préconisées. - Conduite : les situations à plus forte croissance (disponibilité d azote, densité élevée) sont généralement plus pénalisées dans des cas de gel, car elles accélèrent la croissance et le développement en période de forte sensibilité. ARVALIS - Institut du végétal 1 CHOISIR et ider 212

8 Bilan de campagne Orges d hiver - Escourgeons Une campagne chaotique aux résultats atypiques Proche de.9 million de tonnes, la production d orges d hiver et d escourgeons de Bourgogne et Franche Comté est en chute de l ordre de 2% par rapport à la moyenne Et pourtant la Bourgogne établirait un nouveau record de rendement, un peu supérieur à celui enregistré à 7 qx/ha en 24, et la Franche Comté s approcherait des 68 qx/ha obtenus la même année. C est au niveau des surfaces que la campagne se distingue. La Bourgogne, traditionnellement détentrice de 8% des surfaces de l axe Auxerre Besançon, perd 5 ha, soit 3%, suite à la vague de gel enregistrée en rier 212. Les régions de plateaux, à orientation brassicole, avec des potentiels de rendement moyens sont significativement les plus touchées. Compte tenu du très bon niveau de rendement régional réalisé en 212, cela signifie aussi que les zones non affectées par le REGIONS Plaines et vallées du Nord de l Yonne Gâtinais et Puisaye de l Yonne Bourgogne nivernaise Centre nivernais à entre Loire et Allier Plateaux du Tonnerrois de l Yonne (15 ha retournés) Plateaux du Châtillonnais de Côte d Or (25 ha retournés) Plaines et vallées de Côte d Or et Franche-Comté Finage et alluvions du Jura et de Saône et Loire Val de Saône et Bresse Les semis se réalisent précocement dans des sols secs. Puis de la levée à fin ier, la douceur record des températures provoque la mise en place d une végétation exubérante caractérisée par la présence de deux talles supplémentaires par rapport à la normale. Le stade épi 1 cm est alors prévu début avec environ 3 senes d avance. Au cours de cette période, la climatologie est favorable au désherbage de post levée précoce s aussi à la pullulation des pucerons vecteurs de la jaunisse nanisante. A partir du début rier, l hiver fait son entrée de manière très brutale et sans couverture neigeuse. Entre le 3 et 13 rier d abord, puis du 2 au 23 rier «fatal» ensuite, les températures minimales journalières sous abri sont pointées entre -15 C, en plaine et -2 C, sur les plateaux. Les conséquences sont rudes pour les orges d hiver et escourgeons, Esterel en tête : d abord une réduction de biomasse puis la disparition de pieds puis finalement le retournement d environ 4, surtout sur les Plateaux du Chatillonnais et les Plateaux de Bourgogne, où 8% des surfaces sont retournées. Comme si cela ne suffisait pas, s en suit un mois de sec qui fait remonter à la surface les mauvais souvenirs de 23. Retournement de tendance à partir du début et globalement jusque fin : il pleut et il fait froid épisodiquement, en particulier fin au moment de la méiose. La conséquence immédiate est de favoriser la montée des tiges à épi. C est de bonne augure pour les parcelles n ayant pas souffert du gel et miraculeux pour celles qui n avaient pas été retournées. Ce climat est également favorable à l expression de gel ont réalisé des records de productivité. Du côté de la qualité, bien que les tonnages brassicoles soient lourdement affectés, les orges collectées sont de bonne qualité avec un calibrage dans la moyenne (entre 7 et 85 avec toujours une forte proportion d Esterel) et des teneurs en protéines plutôt basses (entre 9. et 1.5%). Les poids spécifiques sont d un bon niveau. Rendements Orges d hiver et Escourgeons qx / ha 75-8 qx / ha 6 65 qx/ha 65 7 qx/ha 5-55 qx / ha 45-5 qx / ha 8 85 qx / ha 75 8 qx / ha 75-8 qx / ha l helminthosporiose teres et des parcelles commencent à verser. Le remplissage des grains est moins favorable qu il n y parait. Fraîcheur et manque de rayonnement sont plutôt défavorables à la formation de gros grains d autant plus que ces derniers sont très nombreux. Au final, les situations n ayant pas connu de dégâts de gel font des rendements très élevés avec beaucoup de grains/m². Celles affectées par le gel s en sortent mieux que prévu comme le montre les résultats rassemblés ci-dessous comparant le mode d élaboration du rendement de Esterel à Yrouerre (89) durement touché par le gel en 212 à la moyenne de 3 années favorables dans ce milieu. Les calibrages sont moyens à l image des PMG et les teneurs en protéines basses, diluées dans beaucoup de grains. ESTEREL - Yrouerre (89) - Argilo calcaires superficiels caillouteux sur dalle fissurée Récolte Gr/m² semés Pl/m² SH Tiges +3f/m² Epis/m² Grains/m² Grains/épi PMG Rendement Calibrage %protéines ( )/ Compte tenu de la pluviosité ambiante, la moisson n a commencé que début let et s est éternisée pendant une vingtaine de jours. ARVALIS - Institut du végétal 11 CHOISIR ET DECIDER 212

9 Bilan de campagne Blé tendre d hiver Un climat de tous les records s des bons rendements finalement La campagne 2212 reste atypique par rapport à l histoire climatique de la Bourgogne et de la Franche-Comté. En effet le climat est passé de record en record tout au long du cycle de la culture : record de températures douces à l automne, record de froid en rier, record de pluviométrie en. Le froid, début rier, avec des températures gélives pendant presque 15 jours d affilés, est l'incident climatique le plus impactant. Effectivement en Bourgogne Franche-Comté, ce sont plus de 5 ha de blé tendre qui ont été retournés, soit un peu plus de 12% de la surface en blé tendre. Les dégâts sont principalement localisés sur le plateau Châtillonnais, les plateaux de Bourgogne et le nord de la Haute Saône. La culture de remplacement a été en grande partie de l orge de printemps, et de façon beaucoup plus restreinte du blé alternatif. Malgré cet épisode de froid, les céréales non retournées s impactées par le froid, ont récupéré une grande partie de leur potentiel selon les situations. Ainsi, le rendement moyen de la Bourgogne se situe proche des 72 qx/ha, tandis que celui de la Franche-Comté se situe proche des 69 qx/ha. Cela en fait l une des cinq meilleures années dans ces deux régions. Les zones plus touchées par le froid sont néanmoins en retrait, car les bonnes conditions de rattrapage avec une montaison humide et de bonne condition de remplissage n ont pas toujours permis de revenir au potentiel. C est le cas du plateau du Châtillonnais notamment. Les bonnes conditions de montaison et de remplissage ont largement profité aux cultures dans tous les types de sols (en particulier les sols superficiels), à l exception des sols plus limoneux et/ou à tendance hydromorphe. En effet, ces derniers ont subi les excès d humidité et ne réalisent pas un score à la hauteur des attentes. Par conséquent, l écart entre sol superficiel et sol humide se réduit. Les sols sains et profonds réalisent en général une très bonne année. Les PMG sont d un niveau moyen. Les teneurs en protéines sont correctes s parfois evantes par endroit. Les PS sont globalement moyens et sont moins pires qu attendus suite aux pluies de let. Malgré la pluie, les Temps de Chute de Hagberg sont correct à l exception de l ouest de la Bourgogne qui enregistre des lots plus evants. Régions Rendement blé 212 Plaines et Vallées du nord de l'yonne 8-85 qx/ha Gâtinais et Puisaye de l'yonne 75-8 qx/ha Bourgogne nivernaise 65-7 qx/ha Centre nivernais et Entre Loire et Allier 7-75 qx/ha Plateaux de Bourgogne de l'yonne 6-65 qx/ha Plateaux du Châtillonnais de Côte d'or 55-6 qx/ha Plaines et Vallées de Côte d'or et Franche Comté 8-85 qx/ha Finage et alluvions du Jura et de Saône et Loire 75-8 qx/ha Val de Saône et Bresse de Côte d'or de Saône et Loire 75-8 qx/ha Les semis débutent précocement, à l image de ces dernières années, entre le 25 embre et le 5 obre sur un sol sec. Les levées sont tout d abord hétérogènes, avec des levées par «plaques» propices à l attaque ciblée de pucerons. La pluie revient significativement vers la mi-obre et les écarts de levée disparaissent. De embre à fin ier, les températures moyennes sont largement supérieures à la normale. Les pucerons ntiennent une activité dans le couvert. La végétation prend une avance considérable avec une biomasse luxuriante. Fin ier les blés ont 3 senes d avance avec 2 talles de plus que la normale. C est le premier record de la campagne : une avance considérable grâce à des températures historiquement douces à l automne et au début de l hiver. Début rier, le climat change brutalement. Les températures baissent relativement vite sur des plantes non protégées par un couvert neigeux. Pendant plus de 15 jours, les températures sont gélives même en pleine journée. Les températures quotidiennes sous abri oscillent entre - 1 C et -2 C en plaine et -17 C et - 5 C sur les plateaux. Un premier dégel apparaît après le 17 rier, puis le gel revient le 2 et 21 rier avant un dégel global. Les dégâts sont importants s la reprise de la végétation étant lente, cela retarde ARVALIS - Institut du végétal 12 CHOISIR ET DECIDER 212

10 Bilan de campagne Blé tendre d hiver les diagnostics. C est le deuxième record de la campagne : record de froid et impact fort sur les céréales. Cependant le froid n a pas eu le même effet selon les variétés, et parfois avec des surprises par rapport à la note de résistance au froid. C est le cas par exemple des variétés ALIXAN et ALTIGO, notées résistantes et qui accusent un dégât de biomasse respectivement de 65% et 45% sur les sites d Yrouerre et de Rouvres en Plaine (graphique ci-contre). A l inverse, ORVANTIS et SOISSONS notées sensibles sont peu touchées. Le climat atypique : un froid très tardif sur une végétation très en avance, ne permet plus d utiliser les notes de résistance au froid. En effet ces notes correspondent à une résistance au froid hivernal, sur des plantes endurcit et peu développées. Les différences de comportement s expliquent autrement. Une céréale d hiver s endurcit afin de pouvoir lutter contre les effets négatifs du froid. Cet endurcissement est perdu lorsqu elle passe le stade de l initiation florale, c'est-à-dire, qu elle commence à différencier ses cellules apicales pour former le futur épi. Ce stade est atteint par la céréale si 3 «freins» sont levés : - La précocité intrinsèque de la variété. Littéralement, son besoin en températures cumulées pour atteindre la différenciation. Sur la campagne 2212, ceci ne constitue plus un frein car les températures douces sont importantes jusqu à fin ier. - L état de la vernalisation. Autrement dit, es-ce que les besoins en froid (entre 6 et 1 C) sont atteint (entre 4 et 5 jours pour une variété hiver). Dès le 1 ier, le nombre de jours vernalisants est supérieur à 6 jours. Ceci n est donc pas un frein. - La sensibilité à la photopériode. Cette caractéristique est variétale. Certaines variétés n activent pas l initiation florale tant que les jours sont courts. A l inverse d autres variétés n y sont pas sensibles et mettent en place leur futur épi même si les jours sont courts. Sur la campagne 2212, c est finalement le seul frein qui est resté actif avant l initiation florale et donc avant la perte de l endurcissement. Toutes les variétés photosensibles sont moins touchées par le froid, indépendamment de leur note de résistance au froid. Il n existe pas pour le moment de classement variétal selon ce critère. Par la suite, le mois de rier et de sont secs et les sols s assèchent rapidement dès la reprise de la végétation. Dans les sols 29 rier 8 Biomasse détruite (%) le 2/3/ Relataion note de froid et % de biomasse détruite suite au gel de rier 212 Moyenne des essais Rouvres en Plaine (Plaine de Dijon) et Yrouerre (Plateaux de Bourgogne) FANION SOMCA OREGRAIN ACCROC ALTIGO TREMIE GRAINDOR SY MOISSON BERMUDE ASCOTT MOSKITO CELLULE WAXIMUM SCENARIO FLUOR ADHOC ORVANTIS MUSIK HYXPRESS SOLVEIG (h) ARKEOS SWEET KARILLON CALABRO INOX PREMIO PAKITO CHARGER APACHE SY MATTIS SOISSONS SOLEHIO RUBISKOHYSTAR (h) ODYSSEE SOKAL BONIFACIO EUCLIDE AREZZO HYXTRA (h) ALLEZ Y RONSARD BOREGARBAROK LAURIER CROISADE superficiels, le scénario 23 se profile puisque la réserve de survie est atteinte aussi précocement qu en 23. Le record de sec précoce est presque atteint. Heureusement, le mois d est pluvieux. Jusqu à la récolte, les pluies vont venir alimenter les sols, si bien que la montaison se réalise sans aucuns stress hydriques. C est le troisième record de la campagne : humidité permanente pendant la montaison. Cela favorise la montée des tiges et la mise en place de nouvelles talles pour les parcelles les plus touchées. Des rattrapages exceptionnels sont ainsi observés. Cette forte pluviosité s accompagne du développement important des maladies, notamment la oriose puis la rouille brune visible en fin de cycle. La nuisibilité maladie de l année semble être importante. C est aussi, une année atypique par Des récupérations parfois exceptionnelles Rouvres en Plaine 85% biomasse détruite 65 % pieds détruits AUBUSSON ARTDECO 65% biomasse détruite 2 % pieds détruits ALIXAN Note de resistance au froid (GEVES) 12% biomasse détruite % pied détruit 46 épis/m² 59 épis/m² 73 épis/m² 91 qx/ha 16 qx/ha 11 qx/ha la présence forte de rhizone dans l ouest de la Bourgogne. Les attaques sont parfois très violentes et affectent les tiges de haut en bas, ce qui implique souvent une verse précoce et importante dans ces situations. La fusariose des tiges et ARVALIS - Institut du végétal 13 CHOISIR ET DECIDER 212

11 Bilan de campagne Blé tendre d hiver des nœuds est plus largement observable en fin de cycle. Entre la méiose et la floraison, les températures sont relativement basses et le rayonnement est proche du seuil des 25 cal/m²/j. La fertilité des épis ne s exprime pas dans les meilleures conditions. Par ailleurs, des problèmes de fertilité des épis plus importants sont observés dans certaines parcelles, notamment sur les plateaux où des températures inférieures à 4 C sont enregistrées sur la période. Les pluies autour de la floraison sont faibles et la fusariose des épis se développe peu. Des vols de cécidomyies sont observés et des larves sont présentes dans les grains dans quelques situations. Le nombre d épis mis en place est finalement très bon dans les situations peu ou pas touchées par le gel à l image de la Plaine de Dijon (graphique ci-dessous) où toutes les variétés sont au dessus de l optimum. Par contre, dans les milieux plus durement touchés par le gel, le nombre d épis est parfois limitant. En effet, le nombre de tiges mise en place après le gel n est pas suffisant. Au final, le nombre de grains/m² est important grâce aux nombres d épis mis en place. La fertilité des épis en Rendements (qx/ha) Suivi physiologique pluriannuel - Toutes variétés Limons Argileux Profonds de la Plaine de Dijon et Argilo-calcaires superficiels des plateaux de la Bourgogne est mathématiquement plus faible. Cependant, les situations fortement touchées par le gel manquent de grains/m² car le nombre d épis est limitant. De plus, les conditions au moment de la méiose et de la floraison ne permettent pas un rattrapage sur la composante «fertilité des épis». Cela traduit les disparités de nombre de grains/m² en fonction des situations. Le remplissage des grains se déroule dans de bonnes conditions, avec un nombre de jours échaudant dans la moyenne (16 jours sur la station de Dijon) sans aucun jour échaudant consécutif. Le Poids de Mille Grains (PMG) se situe donc sur un niveau moyen, et ce d autant plus que le nombre de grains à remplir est important. Les rendements sont finalement bons en moyenne. Les rendements restent néanmoins hétérogènes : entre parcelles peu touchées par le froid qui réalisent par endroit des records de rendement, et entre les parcelles touchées par le froid ou en sols hydromorphes qui réalisent des résultats en retrait. Le rendement des blés de printemps et des blés alternatifs semés en rattrapage font des résultats très evants à 6% du potentiel d un blé tendre d hiver. En effet, même avec de bonnes conditions de montaison, les blés alternatifs ou de Plaine de Dijon Plateaux de Bourgogne 212 Plaine 212 Plateaux Grains/m² printemps ont physiologiquement plus de mal à mettre en place un nombre d épis/m² important. La montaison se déroulant dans des conditions de pluviosité importante, il n y a pas eu de problème d alimentation azotée des plantes, même avec les mauvaises valorisations des apports de rier-. Sur les essais de suivi physiologique, l indice de nutrition azotée des blés est très bon sur la plaine de Dijon et un peu plus limitant en fin de cycle sur les plateaux de la Bourgogne. Cependant, le nombre de grains/m² mis en place et le rendement atteint ne permettent pas d atteindre des teneurs en protéines élevées. Le taux de protéines est au final correct et parfois evant par endroit. Le blé tendre est prêt à être récolté autour du 15 let s la pluie retarde le début des chantiers au 2 let pour les premiers. Le plus gros de la récolte se réalise assez rapidement entre le 27 let et le 5 août avec le retour des bonnes conditions. Malgré cette pluviométrie de début de moisson, les PS restent correct. Les blés alternatifs et de printemps mettent beaucoup plus de temps à mûrir et sont récoltés autour du 9 août. Suivi physiologique pluriannuel - Toutes variétés Limons Argileux Profonds de la Plaine de Dijon et Argilo-calcaires superficiels des plateaux de la Bourgogne Plaine de Dijon Plateaux de Bourgogne 212 Plaine 212 Plateaux Grains/m² Epis/m² ARVALIS - Institut du végétal 14 CHOISIR ET DECIDER 212

RESULTATS DE L ESSAI VARIETES D ORGES D HIVER EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE CAMPAGNE 2007-2008

RESULTATS DE L ESSAI VARIETES D ORGES D HIVER EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE CAMPAGNE 2007-2008 C.R.E.A.B. MIDI-PYRENEES CENTRE REGIONAL DE RECHERCHE ET D EXPERIMENTATION EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE MIDI-PYRENEES RESULTATS DE L ESSAI VARIETES D ORGES D HIVER EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE CAMPAGNE 2007-2008

Plus en détail

STRATEGIES DE CONDUITE DE L IRRIGATION DU MAÏS ET DU SORGHO DANS LES SITUATIONS DE RESSOURCE EN EAU RESTRICTIVE

STRATEGIES DE CONDUITE DE L IRRIGATION DU MAÏS ET DU SORGHO DANS LES SITUATIONS DE RESSOURCE EN EAU RESTRICTIVE STRATEGIES DE CONDUITE DE L IRRIGATION DU MAÏS ET DU SORGHO DANS LES SITUATIONS DE RESSOURCE EN EAU RESTRICTIVE JM.DEUMIER, B.LACROIX, A.BOUTHIER, JL.VERDIER, M.MANGIN Les cultures irriguées bénéficient

Plus en détail

DOSSIER TECHNIQUE CÉRÉALES FONGICIDES

DOSSIER TECHNIQUE CÉRÉALES FONGICIDES DOSSIER TECHNIQUE CÉRÉALES FONGICIDES Contact : Pôle Végétal et Entreprise 61 allée de Brienne - BP 7044-31069 Toulouse cedex 7 Tél : 05 61 10 43 13 - Fax : 05 61 10 42 52 www.haute-garonne.chambagri.fr

Plus en détail

Bien choisir sa variété de maïs ensilage

Bien choisir sa variété de maïs ensilage Bien choisir sa variété de maïs ensilage Le maïs ensilage n est pas une culture difficile à cultiver. Pour choisir sa variété, l agriculteur dispose aujourd hui d une multitude de critères : attention

Plus en détail

Maïs grain irrigué. Synthèse variétale 2014

Maïs grain irrigué. Synthèse variétale 2014 Maïs grain irrigué Synthèse variétale 2014 Les récoltes 2013 comme celles de 2012 se sont faites sur des sols trempés et tardivement. L hiver très doux, très humide, en absence totale de gel n a pas permis

Plus en détail

Fertiliser le maïs autrement

Fertiliser le maïs autrement Fertiliser le maïs autrement Dans un contexte de renchérissement des ressources en azote organique et de recherche de plus d autonomie, les agriculteurs biologiques picards et leurs conseillers au sein

Plus en détail

Nouveau. TRIMAXX, le raccourcisseur qui en fait un MAXX.

Nouveau. TRIMAXX, le raccourcisseur qui en fait un MAXX. Coup de tonnerre dans les raccourcisseurs Nouveau. TRIMAXX, le raccourcisseur qui en fait un MAXX. Trimaxx est un nouveau raccourcisseur pour céréales à paille et féveroles doté d une formulation Son absorption

Plus en détail

Besoin unitaire d azote des Blés Tendres

Besoin unitaire d azote des Blés Tendres Besoin unitaire d azote des Blés Tendres b VARIETES 2,8 Accroc, Adhoc, Ambition, Amundsen, Andalou, Aramis, Arlequin, Bermude, Cellule, Expert, Fairplay, Glasgow, Hekto, Hybery, Hymack, Hyscore, Hystar,

Plus en détail

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008 Fiche Technique Production Peu Développée en Languedoc-Roussillon Filière Maraichage Mais doux Septembre 2008 Rédigée par : Julien GARCIA Chambre Régionale d Agriculture du Languedoc-Roussillon Potentiel

Plus en détail

LUTTE CONTRE LES ADVENTICES ANNUELLES QUI POSENT PROBLÈME. Période d application. Pré-levée ou sur adventice jeune (FA < 3 f)

LUTTE CONTRE LES ADVENTICES ANNUELLES QUI POSENT PROBLÈME. Période d application. Pré-levée ou sur adventice jeune (FA < 3 f) LUTTE CONTRE LES ADVENTICES ANNUELLES QUI POSENT PROBLÈME Folle avoine La lutte chimique est la méthode qui donne le plus de résultat. Les faux semis ont peu d intérêt avant culture d automne. Le labour

Plus en détail

BILAN HYDRIQUE ET BESOIN D IRRIGATION DE LA CEREALICULTURE EN REGION SEMI-ARIDE.

BILAN HYDRIQUE ET BESOIN D IRRIGATION DE LA CEREALICULTURE EN REGION SEMI-ARIDE. Résumé Des travaux de recherches combinant les précipitations annuelles et les températures, classent la zone d étude dans le climat méditerranéen de l étage semi-aride (Seltzer, 1949; Emberger, 1955).

Plus en détail

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau 2009 La rivière Sainte Croix au barrage de Forest City Figure 1 : Rivière Sainte Croix, à la hauteur de la station de monitoring durant l

Plus en détail

BILAN DE LA CAMPAGNE 2014

BILAN DE LA CAMPAGNE 2014 BSV n 13 bilan saison 214 Epidémiosurveillance BRETAGNE-NORMANDIE-PAYS DE LA LOIRE : Bilan de la Saison 214 SOMMAIRE BILAN DE LA CAMPAGNE 214 Les observateurs Les observations Les Bulletins de Santé du

Plus en détail

Techniques agronomiques innovantes de la conduite du maïs fourrage

Techniques agronomiques innovantes de la conduite du maïs fourrage Techniques agronomiques innovantes de la conduite du maïs fourrage Romain LEGERE- Arvalis(station de la Jaillière Collaboration Bruno Couilleau-CA44 (Ferme de Derval) Techniques agronomiques innovantes

Plus en détail

les cinq étapes pour calculer les jours d avance

les cinq étapes pour calculer les jours d avance À retenir l expérience, acquise grâce à ces outils, permet également une bonne évaluation de la ressource disponible. une fois les mesures réalisées, la quantité d herbe disponible pour le lot se calcule

Plus en détail

http://www.allier.chambagri.fr/fileadmin/documents_ca03/divers_pdf/bon_usage_des_prdts_phyto.pdf A vos cultures

http://www.allier.chambagri.fr/fileadmin/documents_ca03/divers_pdf/bon_usage_des_prdts_phyto.pdf A vos cultures Février 2015 Service Agronomie, Territoire, Equipement Préconisation variétés maïs 2015 Cette plaquette fait partie du Guide annuel «A vos cultures». Celui-ci regroupe, dans un ensemble cohérent et global,

Plus en détail

VITICULTURE 2012 V 12 / PACA 02 STRATEGIE D APPLICATION DU CUIVRE EN VITICULTURE

VITICULTURE 2012 V 12 / PACA 02 STRATEGIE D APPLICATION DU CUIVRE EN VITICULTURE VITICULTURE 212 V 12 / PACA 2 STRATEGIE D APPLICATION DU CUIVRE EN VITICULTURE Silvère DEVEZE Chambre d Agriculture de Vaucluse 1- Identification de l action a. Responsables techniques et partenaires :

Plus en détail

Ne laissez pas le mauvais temps détruire le fruit de votre travail!

Ne laissez pas le mauvais temps détruire le fruit de votre travail! Ne laissez pas le mauvais temps détruire le fruit de votre travail! Nous vous soutenons dans votre gestion de risques à l aide d une couverture d assurance globale contre les aléas climatiques. AU SERVICE

Plus en détail

Info.pl@ine STRATEGIE AGRONOMIQUE

Info.pl@ine STRATEGIE AGRONOMIQUE Info.pl@ine N 453 20 février 203 5 pages CEREALES BLE Priorité au désherbage STRATEGIE AGRONOMIQUE Les conditions météo idéales sont une forte hygrométrie, des températures dces et un sol suffisamment

Plus en détail

Maïs Inoculants LE CATALOGUE PIONEER 2015

Maïs Inoculants LE CATALOGUE PIONEER 2015 Maïs Inoculants LE CATALOGUE PIONEER 2015 LA GAMME MAIS ET LE GUIDE DES SOLS PIONEER 2015 Choisissez la variété adaptée à vos besoins PRECOCITE VARIETE MAIS ENSILAGE TYPE DE SOL Rendement énergétique Densité

Plus en détail

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier Itinéraire cultural Type de sol et préparation avant semis Le sorgho grain sucrier est relativement peu exigeant par rapport au

Plus en détail

1. L'été le plus chaud que la France ait connu ces cinquante dernières années.

1. L'été le plus chaud que la France ait connu ces cinquante dernières années. 1. L'été le plus chaud que la France ait connu ces cinquante dernières années. La figure ci-dessous présente la moyenne sur la France des températures minimales et maximales de l'été (période du 1 er juin

Plus en détail

Influence du changement. agronomiques de la vigne

Influence du changement. agronomiques de la vigne Influence du changement climatique sur les résultatsr agronomiques de la vigne à l'aide du modèle STICS Iñaki García a de Cortázar Atauri Unité CSE - Avignon Réunion Protection du Vignoble Changement Climatique

Plus en détail

CARACTÉRISTIQUES. > ÉDITION septembre 2013 RÉCOLTE 2013. Qualité des blés durs français

CARACTÉRISTIQUES. > ÉDITION septembre 2013 RÉCOLTE 2013. Qualité des blés durs français CARACTÉRISTIQUES > ÉDITION septembre 213 RÉCOLTE 213 Qualité des blés durs français ÉDITORIAL BLÉ DUR 213 : UNE PRODUCTION À 1,7 MILLION DE TONNES ET UNE QUALITÉ VARIABLE SELON LES SITUATIONS La production

Plus en détail

Produire avec de l'herbe Du sol à l'animal

Produire avec de l'herbe Du sol à l'animal GUIDE PRATIQUE DE L'ÉLEVEUR Produire avec de l'herbe Du sol à l'animal avril 2011 BRETAGNE PAYS DE LA LOIRE SOMMAIRE Paroles d éleveurs 4 Quelle place donner à l herbe Le choix d un système fourrager 8

Plus en détail

BULLETIN de SANTE du VEGETAL Franche-Comté

BULLETIN de SANTE du VEGETAL Franche-Comté BULLETIN de SANTE du VEGETAL Franche-Comté Bulletin N 11-24 juillet 2015 INSCRIPTIONS Si vous ne recevez pas le BSV Légumes chaque semaine, vous pouvez vous inscrire aux listes diffusion de votre choix

Plus en détail

Grêle : précipitation de glace avec un diamètre de quelque cm Grésil : grêlon avec un diamètre <5mm peu de dégâts

Grêle : précipitation de glace avec un diamètre de quelque cm Grésil : grêlon avec un diamètre <5mm peu de dégâts 1. 2 CHAPITRE 2 : PROTECTION DES CULTURES CONTRE LES ACCIDENTS CLIMATIQUES 2.1 Grêle Grêle : précipitation de glace avec un diamètre de quelque cm Grésil : grêlon avec un diamètre

Plus en détail

Bilan d activité 2013 de la surveillance des pollens en Poitou-Charentes

Bilan d activité 2013 de la surveillance des pollens en Poitou-Charentes ATMO Poitou-Charentes, centre régional de surveillance de la qualité de l air Bilan d activité 2013 de la surveillance des pollens en Poitou-Charentes Crédit-photo : Gérard Sulmont (RNSA) Référence : POLN_EXT_12_193

Plus en détail

Désherbage maïs. Synthèse 2014. Présentation des essais. Le protocole

Désherbage maïs. Synthèse 2014. Présentation des essais. Le protocole Désherbage maïs Synthèse 2014 Cette synthèse regroupe les résultats de 9 essais du réseau de désherbage maïs Poitou-Charentes Vendée. L animation du réseau et la synthèse des données brutes sont assurés

Plus en détail

Environnement, économie, société : le maïs sur tous les fronts

Environnement, économie, société : le maïs sur tous les fronts Environnement, économie, société : le maïs sur tous les fronts Millions t 3 000 2 500 2 000 1 500 1 000 La demande en grains va augmenter avec la population 500 MAÏS : +76% 0 2000 2010 2015 2020 2030 RIZ

Plus en détail

Grandes cultures n 15 du 10 mars 2015

Grandes cultures n 15 du 10 mars 2015 1 A retenir cette semaine - Très nette accélération des stades phénologiques. - 81% des cuvettes piègent des charançons de la tige du colza cette semaine. Le risque va s amplifier en fin de semaine avec

Plus en détail

Évaluation du potentiel du semis direct en agriculture biologique au Québec : construction d un «rouleur-crêpeur de couvre-sols» et essais à la ferme

Évaluation du potentiel du semis direct en agriculture biologique au Québec : construction d un «rouleur-crêpeur de couvre-sols» et essais à la ferme Évaluation du potentiel du semis direct en agriculture biologique au Québec : construction d un «rouleur-crêpeur de couvre-sols» et essais à la ferme Projet du Syndicat des producteurs de grains biologiques

Plus en détail

PASSÉ, PRÉSENT ET FUTUR DES SYSTÈMES DE

PASSÉ, PRÉSENT ET FUTUR DES SYSTÈMES DE PASSÉ, PRÉSENT ET FUTUR DES SYSTÈMES DE PRODUCTION DANS LA FRAISE Par : LUC URBAIN, agronome Direction régionale de la Chaudière-Appalaches Depuis les 25 dernières années, nous avons connu de nombreuses

Plus en détail

Céréales et colza : Adopter la bonne stratégie variétale. blé tendre. Protéines : tenir compte de l effet variété p. 2

Céréales et colza : Adopter la bonne stratégie variétale. blé tendre. Protéines : tenir compte de l effet variété p. 2 ARVALIS-CETIOM infos Juin 2014 blé tendre Protéines : tenir compte de l effet variété p. 2 Bien raisonner le choix des variétés p. 6 Les conseils associés aux pédo-climats de votre région p. 10 à 15 Le

Plus en détail

COMMENT CONSTRUIRE UN CRIB A MAÏS?

COMMENT CONSTRUIRE UN CRIB A MAÏS? COMMENT CONSTRUIRE UN CRIB A MAÏS? Par Philippe et Marie-Noëlle LENOIR Un couple du Volontaires du Progrès qui travaille à GALIM Département des Bamboutos, Province de l Ouest, nous adresse cette fiche

Plus en détail

Une gamme d outils qui s étoffe

Une gamme d outils qui s étoffe Une gamme d outils qui s étoffe 1 Une gamme d outils à la disposition de tous Tous ces outils sont disponibles sur www.cetiom.fr Gratuits et sans inscription Nouveautés : les 2 premières applications smartphone

Plus en détail

Nourrir les oiseaux en hiver

Nourrir les oiseaux en hiver les oiseaux en hiv Nourrir les oiseaux en hiver Sommaire : Pourquoi les nourrir...page 1 Comment les nourrir...page1 Quels ravitaillement pour quel oiseaux?...page2 Recette «pain de graisse»...page 3 Les

Plus en détail

Synthèse des travaux réalisés par la DMN dans le cadre du projet ACCMA

Synthèse des travaux réalisés par la DMN dans le cadre du projet ACCMA Synthèse des travaux réalisés par la DMN dans le cadre du projet ACCMA Fatima Driouech et Atika Kasmi Le travail effectué par l équipe de la DMN, dans le cadre du projet et durant cette première période,

Plus en détail

GUIDE 2015-2016. Chaque jour l'innovation nous rapproche GRANDES CULTURES

GUIDE 2015-2016. Chaque jour l'innovation nous rapproche GRANDES CULTURES GUIDE 2015-2016 Chaque jour l'innovation nous rapproche GRANDES CULTURES À L ÉCOUTE DE NOS CLIENTS INNOVER POUR LEUR SATISFACTION SOMMAIRE BLÉS HYBRIDES 3-7 SEIGLES HYBRIDES 8 BLÉS TENDRES D HIVER 9-11

Plus en détail

TCS, strip-till et semis direct

TCS, strip-till et semis direct Témoignage dethierry Lesvigne Polyculture Elevage Bovin Lait La Bernaudie 24 480 ALLES- SUR-DORDOGNE Depuis 2008, Thierry Lesvigne a choisi repenser l ensemble de son système agronomique et a arrêté définitivement

Plus en détail

Perspectives d applications de la télédétection en grandes culture à court et moyen terme dans le Sud-Ouest

Perspectives d applications de la télédétection en grandes culture à court et moyen terme dans le Sud-Ouest Perspectives d applications de la télédétection en grandes culture à court et moyen terme dans le Sud-Ouest Jean-François DEJOUX CESBIO & Luc CHAMPOLIVIER CETIOM Télédétection en agriculture : nouveau

Plus en détail

Placettes vers de terre. Protocole Fiche «Description spécifique» Fiche «Observations» www.observatoire-agricole-biodiversite.fr

Placettes vers de terre. Protocole Fiche «Description spécifique» Fiche «Observations» www.observatoire-agricole-biodiversite.fr Protocole Fiche «Description spécifique» Fiche «Observations» 13 PROTOCOLE 1/2 Les vers de terre sont de bons indicateurs de la qualité du sol. Ils sont également des acteurs indispensables de sa fertilité

Plus en détail

: IDENTIFIANT : BOURGOGNE, MOT DE PASSE : CAVB

: IDENTIFIANT : BOURGOGNE, MOT DE PASSE : CAVB SPECIALE ASSURANCES N 51 bis du mois de janvier 2014 La CAVB s est rapprochée de quelques compagnies d assurance afin de connaître les différentes offres existantes concernant les aléas climatiques. Vous

Plus en détail

Valérie Roy-Fortin, agr. Bio pour tous! - 6 mars 2015

Valérie Roy-Fortin, agr. Bio pour tous! - 6 mars 2015 Valérie Roy-Fortin, agr. Bio pour tous! - 6 mars 2015 Mise en contexte Résultats des essais du CETAB+ Méthodologie; Biomasse et facteurs de variation; Rendements en maïs et corrélations avec l azote apporté;

Plus en détail

légumineuses, seigle, épeautre, pomme de terre, légumes de plein champ. orge, triticale, prairie temporaire, luzerne, oignons.

légumineuses, seigle, épeautre, pomme de terre, légumes de plein champ. orge, triticale, prairie temporaire, luzerne, oignons. Maïs Culture 4.5.11 Généralité Le maïs : est gourmand en éléments fertilisants; met bien en valeur l azote organique; est un fourrage de qualité. Type de sol, climat Sol Favorables Profond; bien structuré;

Plus en détail

DIRECTIVE NITRATES : LES CONTRAINTES SUR LA GESTION DE L INTERCULTURE

DIRECTIVE NITRATES : LES CONTRAINTES SUR LA GESTION DE L INTERCULTURE CHOISIR ET REUSSIR SON COUVERT VEGETAL PENDANT L INTERCULTURE EN AB Cameline (S.Minette, CRA PC) Moutarde, phacélie, avoine, trèfles mais aussi, sarrasin, navette, lentille, moha Tous ces couverts végétaux

Plus en détail

le maïs grain et la performance

le maïs grain et la performance le maïs grain et la performance Vos choix variétaux pour les semis2015 poitou-charentes pays de la loire le maïs grain et la performance en poitou-charentes pays de la loire Dans ce document sont analysés

Plus en détail

Généralités. Front froid

Généralités. Front froid Apprendre : Les masses d'air, les fronts Tester : Les dictons Pratiquer : Prévoir le temps Prévoir : Les dictons mois par mois Généralités Deux masses d'air de température différente qui se rencontrent,

Plus en détail

LA TÉLÉDETECTION EN AGRICULTURE. par Bruno Tisseyre 1

LA TÉLÉDETECTION EN AGRICULTURE. par Bruno Tisseyre 1 1 LA TÉLÉDETECTION EN AGRICULTURE par Bruno Tisseyre 1 RÉSUMÉ Avec la médiatisation des applications développées à partir des drones, la télédétection appliquée à l'agriculture fait aujourd hui beaucoup

Plus en détail

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR AGRICOLE SUJET

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR AGRICOLE SUJET SESSION 2011 France métropolitaine BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR AGRICOLE ÉPREUVE N 2 DU PREMIER GROUPE ÉPREUVE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE Option : Génie des équipements agricoles Durée : 3 heures 30 Matériel(s)

Plus en détail

CONFÉRENCE. Grande culture biologique et semis direct. Les essais Rodale. Conférence présentée au cégep de Victoriaville, le 28 février 2013

CONFÉRENCE. Grande culture biologique et semis direct. Les essais Rodale. Conférence présentée au cégep de Victoriaville, le 28 février 2013 Club CDA CONFÉRENCE Grande culture biologique et semis direct Les essais Rodale Conférence présentée au cégep de Victoriaville, le 28 février 2013 Projet 12-INNO2-04 Jeff Moyer1, Denis La France 2, Fin

Plus en détail

Bulletin de santé du végétal - Auvergne n 31 du 27/08/2013

Bulletin de santé du végétal - Auvergne n 31 du 27/08/2013 Bulletin de santé du végétal - Auvergne n 31 du 27/08/2013 A retenir Maïs Fin du vol de pyrale, les premières larves sont visibles dans les tiges, l Héliothis est toujours présent. Betteraves sucrières

Plus en détail

4. Verdissement, une PAC plus verte

4. Verdissement, une PAC plus verte 4. Verdissement, une PAC plus verte Aides Couplées JA Verdissement Paiement redistributif DPB Trois obligations à respecter : 1. Diversification des assolements 2. Maintien des prairies permanentes 3.

Plus en détail

Quelles évolutions au niveau des prédateurs nuisibles en culture de maïs et les moyens de lutte?

Quelles évolutions au niveau des prédateurs nuisibles en culture de maïs et les moyens de lutte? Quelles évolutions au niveau des prédateurs nuisibles en culture de maïs et les moyens de lutte? En culture de maïs, le pourcentage de surfaces traitées avec un insecticide avoisinne actuellement les 3

Plus en détail

RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU RAD Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010

RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU RAD Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010 Les essentiels du Réseau agriculture durable RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010 Réseau d information comptable agricole du Ministère de l Agriculture,

Plus en détail

Résumé du suivi phytosanitaire du canola au Centre-du-Québec de 2009 à 2011

Résumé du suivi phytosanitaire du canola au Centre-du-Québec de 2009 à 2011 Résumé du suivi phytosanitaire du canola au Centre-du-Québec de 2009 à 2011 Brigitte Duval, agronome (MAPAQ Nicolet) et Geneviève Labrie, Ph.D. (CÉROM) en collaboration avec Joëlle Cantin, stagiaire, Mathieu

Plus en détail

mon maïs fourrage, (GNIS) rassemble toutes les parties prenantes de la filière semences française, soit 72 entreprises de sélection,

mon maïs fourrage, (GNIS) rassemble toutes les parties prenantes de la filière semences française, soit 72 entreprises de sélection, Ma vache, mon maïs fourrage, et moi 50 ans de progrès! Depuis maintenant 50 ans, le maïs fourrage a bénéficié avec succès du progrès génétique et de l innovation variétale. Il a su s inscrire durablement

Plus en détail

Du Thermostat à l ordinateur climatique. Vincent Aubret Hortimax

Du Thermostat à l ordinateur climatique. Vincent Aubret Hortimax Du Thermostat à l ordinateur climatique Vincent Aubret Hortimax 1 Introduction 2 Régulateurs de type thermostat Applications : Idéal pour la régulation simplifiée de type Tunnels, Hall Alarme haute et

Plus en détail

DOSSIER TECHNIQUE céréales : désherbage

DOSSIER TECHNIQUE céréales : désherbage DOSSIER TECHNIQUE céréales : désherbage Contact : Pôle Végétal et Entreprise 61 allée de Brienne - BP 7044-31069 Tlse cedex 7 Tél : 05 61 10 43 13 - Fax : 05 61 10 42 52 www.haute-garonne.chambagri.fr

Plus en détail

Agriculture Biologique

Agriculture Biologique Agriculture Biologique Compte rendu des essais réalisés en Picardie Récolte 2011 Population de blé anglaise Ferme de Chantrud (02) Samantha Bertrand (CA02) Pierre Menu (CA 80) Gilles Salitot (CA 60) Septembre

Plus en détail

Ray-grass anglais auto-regarnissant

Ray-grass anglais auto-regarnissant Robuste COMME L ACIER Ray-grass anglais auto-regarnissant Une technologie révolutionnaire : auto-regarnissage et tolérance au jeu la plus élevée, même avec une tonte courte! RPR technology inside! RPR

Plus en détail

METEOROLOGIE. Aéroclub Besançon La Vèze. Cours MTO - Ivan TORREADRADO 1. F-SO au FL65 over LFQM

METEOROLOGIE. Aéroclub Besançon La Vèze. Cours MTO - Ivan TORREADRADO 1. F-SO au FL65 over LFQM METEOROLOGIE Aéroclub Besançon La Vèze F-SO au FL65 over LFQM Cours MTO - Ivan TORREADRADO 1 L air L atmosphère terrestre L humidité La stabilité, l instabilité La convection/l advection Les masses d air

Plus en détail

Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun. ou Phragmites australis

Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun. ou Phragmites australis Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun ou Phragmites australis Indigène vs exotique Il y a deux sous-espèces de Phragmites australis, L indigène: n envahit pas le milieu, cohabite avec les

Plus en détail

CRITERES D EXAMEN DE VARIETES EN VUE DE LEUR ADMISSION AU CATALOGUE POMMES DE TERRE (Solanum tuberosum L.) - 13/12/2013

CRITERES D EXAMEN DE VARIETES EN VUE DE LEUR ADMISSION AU CATALOGUE POMMES DE TERRE (Solanum tuberosum L.) - 13/12/2013 1/9 CRITERES D EXAMEN DE VARIETES EN VUE DE LEUR ADMISSION AU CATALOGUE POMMES DE TERRE (Solanum tuberosum L.) - 13/12/2013 I. EXAMEN DE LA DISTINCTION, L HOMOGENEITE ET DE LA STABILITE (D.H.S.). L examen

Plus en détail

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY «Cette action contribue au PNNS». «IL FAIT BIO À CHÂTEAU THIERRY A Chateau Thierry, la Municipalité souhaite développer les produits BIO et issus de filières de proximité dans les menus de la restauration

Plus en détail

Nous recensons ci-dessous, de la manière la plus exhaustive possible, l ensemble des éléments qui ont ou vont nécessiter une intervention :

Nous recensons ci-dessous, de la manière la plus exhaustive possible, l ensemble des éléments qui ont ou vont nécessiter une intervention : Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Conseillers, L année 2013, pas encore terminée, nous a déjà réservé son lot de surprises : froid, humidité constante, pluies abondantes suivies, dans le

Plus en détail

La gestion du risque chez AXA

La gestion du risque chez AXA Séminaire International de la Presse Suduiraut 21 & 22 juin 2006 La gestion du risque chez AXA François Robinet Chief Risk officer Groupe AXA Sommaire I. La Gestion du Risque : Définition D II. III. La

Plus en détail

Contexte : Objectif : Expérimentation :

Contexte : Objectif : Expérimentation : Estimation de la valeur fertilisante de digestats issus de la biométhanisation. Résultat de 3 années d expérimentation en culture de maïs (2009 à 2011). (JFr. Oost 1, Marc De Toffoli 2 ) 1 Centre pilote

Plus en détail

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE Exploiter le Potentiel de la Science, de la Technologie et de l Innovation dans les chaînes Agro-alimentaires en Afrique : Créer emplois et richesse

Plus en détail

Évolution du climat et désertification

Évolution du climat et désertification Évolution du climat et désertification FACTEURS HUMAINS ET NATURELS DE L ÉVOLUTION DU CLIMAT Les activités humaines essentiellement l exploitation de combustibles fossiles et la modification de la couverture

Plus en détail

Petits fruits Bulletin d information No 15 17 mai 2013 PUNAISE TERNE. Description. Identification

Petits fruits Bulletin d information No 15 17 mai 2013 PUNAISE TERNE. Description. Identification Petits fruits Bulletin d information No 15 17 mai 2013 PUNAISE TERNE Identification Nom français : Punaise terne Nom latin : Lygus lineolaris Nom anglais : Tarnished plant bug Ordre : Hemiptera Famille

Plus en détail

GUIDE D UTILISATION DES PRODUITS DE MAÏS

GUIDE D UTILISATION DES PRODUITS DE MAÏS GUIDE D UTILISATION DES PRODUITS DE MAÏS Refuge Advanced MC SmartStax MC Herculex MC ÉDITION CANADIENNE Le présent guide d utilisation du produit (le guide) établit les exigences pour la culture des hybrides

Plus en détail

TECHNIQUE DU FROID ET DU CONDITIONNEMENT DE L AIR. confort = équilibre entre l'homme et l'ambiance

TECHNIQUE DU FROID ET DU CONDITIONNEMENT DE L AIR. confort = équilibre entre l'homme et l'ambiance TECHNIQUE DU FROID ET DU CONDITIONNEMENT DE L AIR Tâche T4.2 : Mise en service des installations Compétence C1.2 : Classer, interpréter, analyser Thème : S5 : Technologie des installations frigorifiques

Plus en détail

Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER. Laure Delaporte ConstruirAcier. Jérémy Trouart Union des Métalliers

Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER. Laure Delaporte ConstruirAcier. Jérémy Trouart Union des Métalliers Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER Laure Delaporte ConstruirAcier Jérémy Trouart Union des Métalliers Jean-Marc SCHAFFNER des Ateliers SCHAFFNER chef de file du GT4 Jérémy TROUART de l Union des Métalliers

Plus en détail

Cours Météo, Club Alpin Suisse, Section de Neuchâtel

Cours Météo, Club Alpin Suisse, Section de Neuchâtel Cours Météo, Club Alpin Suisse, Section de Neuchâtel Liens utiles pour les prévisions météorologiques http://meteo.chamonix.org/ 0900 55 21 65 (Haute Savoie) 0900 55 21 68 (Alpes romandes) Par SMS au numéro

Plus en détail

Bulletin de santé du végétal - Auvergne n 30 du 20/08/2013

Bulletin de santé du végétal - Auvergne n 30 du 20/08/2013 Bulletin de santé du végétal - Auvergne n 30 du 20/08/2013 A retenir Maïs Fin du vol de pyrale, mais les premières larves sont visibles dans les tiges, peu d Héliothis cette semaine. Betteraves sucrières

Plus en détail

Rosemont- La Petite-Patrie. Îlots de chaleur urbains. Tout. savoir! ce qu il faut

Rosemont- La Petite-Patrie. Îlots de chaleur urbains. Tout. savoir! ce qu il faut Rosemont- La Petite-Patrie Îlots de chaleur urbains Tout savoir! ce qu il faut Qu est-ce qu un îlot de chaleur? Un îlot de chaleur désigne une élévation localisée des températures, particulièrement des

Plus en détail

Schéma de culture empotage en février mars et élevage en serre à l abris du gel, avec ventilation

Schéma de culture empotage en février mars et élevage en serre à l abris du gel, avec ventilation Schéma de culture empotage en février mars et élevage en serre à l abris du gel, avec ventilation Achillée : Très bien adaptée, fleuri en juin juillet Culture facile et très fournie Agastache : Floraison

Plus en détail

2.7 Le bétonnage par temps chaud par temps froid

2.7 Le bétonnage par temps chaud par temps froid Chapitre Les bétons courants.7 Le bétonnage par temps chaud par temps froid.7.1 - Le bétonnage par temps chaud 3 Granulats Les conditions climatiques lors de la mise en œuvre ont une grande influence sur

Plus en détail

Comment utiliser les graines de soja à la cuisine

Comment utiliser les graines de soja à la cuisine Comment utiliser les graines de soja à la cuisine Auteur : Renate Schemp Box 90612 Luanshya Zambie Traduction : SECAAR Service Chrétien d Appui à l Animation Rurale 06 BP 2037 Abidjan 06 Côte d Ivoire

Plus en détail

Bancs publics. Problématiques traitées : FICHE

Bancs publics. Problématiques traitées : FICHE Bancs publics Pour un piéton dont les ressources de mobilité sont limitées, le banc public n est pas uniquement un lieu de détente, mais il lui sert également à retrouver des forces pour poursuivre son

Plus en détail

FAITS SAILLANTS : 1. CONDITIONS CLIMATIQUES ET ENVIRONNEMENTALES EN AFRIQUE

FAITS SAILLANTS : 1. CONDITIONS CLIMATIQUES ET ENVIRONNEMENTALES EN AFRIQUE African Centre of Meteorological Application for Development Centre Africain pour les Applications de la Météorologie au Développement N 5, Mai 2015 FAITS SAILLANTS : Les zones favorables à une vigilance

Plus en détail

Physique. interaction pneu-chaussée facteurs liés à l adhérence calcul de la distance de freinage

Physique. interaction pneu-chaussée facteurs liés à l adhérence calcul de la distance de freinage Physique 45 L adhérence des pneus objectif disciplinaire : interaction pneu-chaussée facteurs liés à l adhérence calcul de la distance de freinage objectif sécurité routière : oinformer l élève sur l importance

Plus en détail

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes?

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes? 1 Numéro 200, juin 2013 Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes? I) Un taux de détention en baisse La détention au plus bas historique A la fin de l année 2012, seulement 48,6%

Plus en détail

Rapport de suivi du système de télésurveillance de la carrière souterraine Nord Ouest de Saint- Sulpice-de-Cognac (I 6)

Rapport de suivi du système de télésurveillance de la carrière souterraine Nord Ouest de Saint- Sulpice-de-Cognac (I 6) Rapport de suivi du système de télésurveillance de la carrière souterraine Nord Ouest de Saint- Sulpice-de-Cognac (I 6) ler semestre 2002 Renault O. Juiilei ZOO2 Ri-51786 Rapport de suivi du système de

Plus en détail

Le son «z» à l intérieur des mots

Le son «z» à l intérieur des mots D USAGE LE ORTHOGRAPHE SON «Z» À L INTÉRIEUR DES D USAGE MOTS 1 Graphies à l intérieur d un mot Le son «z» à l intérieur des mots Au deuxième feu, on aperçoit l église ; au troisième, c est la caserne

Plus en détail

Comment concevoir son lit biologique

Comment concevoir son lit biologique santé - sécurité au travail > RISQUE PHYTOSANITAIRE Gestion des effluents phytosanitaires Comment concevoir son lit biologique > Choix du procédé > Méthode de conception > Construction du lit biologique

Plus en détail

Evaluation de cépages résistants ou tolérants aux principales maladies cryptogamiques de la vigne

Evaluation de cépages résistants ou tolérants aux principales maladies cryptogamiques de la vigne VITICULTURE 27 Evaluation de cépages résistants ou tolérants aux principales maladies cryptogamiques de la vigne Marc Chovelon Grab Mathieu Combier Chambre d Agriculture du Var Gilles Masson Centre du

Plus en détail

Assurances de biens et de responsabilité

Assurances de biens et de responsabilité Enquête Juin 2011 Assurances de biens et de responsabilité Inondations du Var des 15 et 16 juin 2010 Bilan chiffré au 31 mai 2011 1 LES INONDATIONS DU VAR DES 15 ET 16 JUIN 2010 SYNTHESE Les conséquences

Plus en détail

Ce qu'il faut retenir

Ce qu'il faut retenir N 10 5 juin 2015 Ce qu'il faut retenir Balanin : des balanins sont présents en verger et d'après les dissections de femelles et de mâles, les accouplements devraient commencer dans les prochains jours.

Plus en détail

Le séchage en grange du foin à l énergie solaire PAR MICHEL CARRIER AGR. CLUB LAIT BIO VALACTA

Le séchage en grange du foin à l énergie solaire PAR MICHEL CARRIER AGR. CLUB LAIT BIO VALACTA Le séchage en grange du foin à l énergie solaire PAR MICHEL CARRIER AGR. CLUB LAIT BIO VALACTA Séchage du foin en grange Séchage en grange Technique originaire des zones de montagnes Suisse Autriche Jura

Plus en détail

un certain recouvrement Michaële Andrea Schatt Parc du palais de Compiègne

un certain recouvrement Michaële Andrea Schatt Parc du palais de Compiègne un certain recouvrement Michaële Andrea Schatt Parc du palais de Compiègne La floraison tardive et luxuriante de dahlias à l automne dans le Petit Parc du Palais de Compiègne laisse la place de novembre

Plus en détail

METEOROLOGIE CAEA 1990

METEOROLOGIE CAEA 1990 METEOROLOGIE CAEA 1990 1) Les météorologistes mesurent et prévoient le vent en attitude à des niveaux exprimés en pressions atmosphériques. Entre le niveau de la mer et 6000 m d'altitude, quels sont les

Plus en détail

OUVERT02 - Maintien de l ouverture par élimination mécanique ou manuelle des rejets ligneux et autres végétaux indésirables Sous-mesure :

OUVERT02 - Maintien de l ouverture par élimination mécanique ou manuelle des rejets ligneux et autres végétaux indésirables Sous-mesure : OUVERT02 - Maintien de l ouverture par élimination mécanique ou manuelle des rejets ligneu et autres végétau indésirables Sous-mesure : 10.1 Paiements au titre d'engagements agroenvironnementau et climatiques

Plus en détail

WWW.PROSENSOR.COM NOUVEAU SITE INTERNET S O N D E À C O M P O S T

WWW.PROSENSOR.COM NOUVEAU SITE INTERNET S O N D E À C O M P O S T Le ministère de l écologie a par arrêté du 22 avril 2008, fixé les règles techniques auxquelles doivent satisfaire les installations de compostage ( NOR : DEVP0810090A). Cet arrêté stipule que la température

Plus en détail

Attention vague. de très grand froid

Attention vague. de très grand froid Attention vague VAGUE DE TRÈS GRAND FROID COMPRENDRE & AGIR de très grand froid Les conseils du Ministère de la Santé et de l Inpes Comprendre ce qui se passe dans mon corps en cas de vague de très grand

Plus en détail

L assurance récoltes en France

L assurance récoltes en France P A C I F I C A - A S S U R A N C E S D O M M A G E S L assurance récoltes en France Colloque FARM - Pluriagri du 18 décembre 2012 Thierry LANGRENEY Directeur général de Pacifica L assurance, un outil

Plus en détail

Drainage de maches anti-remontée à l humidité. Pour la pose de carreaux en céramique et de pierres naturelles/dalles sur des escaliers extérieurs.

Drainage de maches anti-remontée à l humidité. Pour la pose de carreaux en céramique et de pierres naturelles/dalles sur des escaliers extérieurs. Drainage de maches anti-remontée à l humidité Pour la pose de carreaux en céramique et de pierres naturelles/dalles sur des escaliers extérieurs. Goutte par goutte, le désastre prend forme. Comme ils ne

Plus en détail

Caisse Nationale de Mutualité Agricole

Caisse Nationale de Mutualité Agricole Séminaire national sur la vulgarisation, l appui-conseil et les bonnes pratiques agricoles Le rôle des Assurances Agricole dans le développement de la politique du renouveau Agricole et Rural Présentation

Plus en détail