LA SANTÉ BUCCO-DENTAIRE CHEZ LES JEUNES
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- Sylvaine Gamache
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1 é LA SANTÉ BUCCO-DENTAIRE CHEZ LES JEUNES EN PROVINCE DE LUXEMBOURG RÉSULTATS DE L ENQUÊTE JEUNES UNE PUBLICATION DE L OBSERVATOIRE DE LA SANTÉ DE LA PROVINCE DE LUXEMBOURG EN COLLABORATION AVEC L OBSERVATOIRE DE LA SANTÉ DU HAINAUT ET LA FONDATION POUR LA SANTÉ DENTAIRE
2 Dépôt légal D/2013/9151/2. Tous droits réservés.
3 L ENQUÊTE JEUNES Cette enquête offre une vision globale de la santé des jeunes scolarisés en province de Luxembourg. Ce rapport fait partie d une collection offrant un éclairage particulier sur des aspects spécifiques de la santé des jeunes. Ce volet est consacré à la santé bucco-dentaire. Il est disponible sur le site web de l Observatoire de la Santé de la Province de Luxembourg. Ce service public provincial encourage la diffusion et la reproduction de l information contenue dans cette publication. Veuillez citer cette publication de la façon suivante : Observatoire de la Santé de la Province de Luxembourg - La santé bucco-dentaire chez les jeunes en province de Luxembourg : résultats de l Enquête Jeunes , Arlon, 2013.
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5 COLOPHON Rédaction Charles-Henri Boeur Analyse des données Charles-Henri Boeur, Frédéric De Ceulaer Conception de l Enquête Jeunes Charles-Henri Boeur Collecte des données Charles-Henri Boeur, Marie-Claude Bosquet, Julie Clément, Frédéric De Ceulaer, Patricia Deckers, Nadine Defèchereux, Stéphanie Dero, Estelle Dessaint, Valérie Eliard, Fabienne Gérard, Coralie Hoffman, Alain Léonard, Claire Marchal, Annick Melchior, Corinne Toussaint Encodage Charles-Henri Boeur, Julie Clément, Frédéric De Ceulaer, Nadine Defèchereux, Stéphanie Dero, Estelle Dessaint, Valérie Eliard, Claire Marchal, Annick Melchior, Katia Pirlot, Corinne Toussaint Examen dentaire Céline De Ridder, Nathalie Demarcin, Michel Devriese, Françoise Fiasse, Alexandru George, Myriam Mangelinckx, Lara Safiannikoff, Thierri Van Nuijs, Julie Wattiau, Anne Wettendorff, Laureline Ziwny Impression Imprimerie provinciale Coordination de l édition Michaël Demelenne Initiative Alain Deworme Remerciements A toutes les écoles de la province de Luxembourg qui ont participé à l enquête, leurs pouvoirs organisateurs, les directions, les élèves et leurs parents A l ensemble du personnel des Centres de santé PSE et PMS de la province de Luxembourg A l ensemble des agents de l Observatoire de la Santé de la Province de Luxembourg Un remerciement tout particulier à nos collègues de la Fondation pour la Santé Dentaire et de l Observatoire de la Santé du Hainaut pour leur étroite collaboration. Secrétariat Valérie Eliard Relecture Pauline Crochet, Frédéric De Ceulaer, Nadine Defèchereux, Michaël Demelenne, Michel Devriese 1, Valérie Eliard, Françoise Fiasse 1, Annick Melchior, Marie Neuforge 2, Katia Pirlot, Véronique Tellier 2, Lisette Vidick, Valérie Wathieu 3 Graphisme, mise en page, promotion et publication Benoit Adam, Nicolas Dalaidenne 1 Fondation pour la Santé Dentaire. 2 Observatoire Wallon de la Santé. 3 Observatoire de la Santé du Hainaut.
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7 TABLE DES MATIÈRES PRÉFACE...1 INTRODUCTION...3 MATÉRIEL ET MÉTHODE...5 Contexte...5 Objectifs...6 Type d étude...6 Echantillon et population étudiée...7 Paramètres étudiés L examen bucco-dentaire Le questionnaire...8 Outil de collecte de données...9 Organisation de la collecte des données L examen bucco-dentaire Le questionnaire...10 Traitement des données et méthode d analyse...10 RÉSULTATS Description de l échantillon Bilan carieux Soins dentaires Hygiène orale Conclusion dentaire Traumatismes Orthodontie Consommation de snacks et sodas Représentations...87 DISCUSSION...95 CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE ANNEXES ABRÉVIATIONS TABLE DES FIGURES ET TABLEAUX
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9 PRÉFACE C est avec plaisir que nous vous présentons aujourd hui le premier rapport thématique axé sur la santé des jeunes en province de Luxembourg. Ce travail a pour vocation de venir combler le manque de données sur la santé des jeunes de notre territoire et se veut avant tout un outil indispensable aux professionnels des secteurs de la santé, du social et de l éducation mais également aux acteurs politiques. Pour ce premier volet, focus sur la santé bucco-dentaire. Bien que l on constate une nette amélioration ces dernières années, notamment grâce à une meilleure politique de remboursement des soins dentaires pour les jeunes de moins de 18 ans, on constate qu elle reste un révélateur important des inégalités sociales de santé. Ce rapport est donc une étape cruciale dans le développement de projets visant à améliorer la santé bucco-dentaire pour tous, par le biais de campagnes d information et d éducation notamment. L Observatoire de la Santé de la Province de Luxembourg s est associé avec l Observatoire de la Santé de la Province du Hainaut et la Fondation pour la Santé Dentaire et est heureux de vous proposer cet ouvrage. Il est le fruit d un long travail d équipe qui a débuté en Les données ont été collectées, traitées, analysées et synthétisées par l Observatoire de la Santé de la Province de Luxembourg. Un travail riche et dense voit donc le jour aujourd hui, non seulement grâce à la belle collaboration développée par l Observatoire de la Santé de la Province de Luxembourg mais aussi grâce à la volonté politique de donner vie à un projet imaginé il y a maintenant déjà plusieurs années. Bonne lecture. Le Député provincial en charge du Service provincial Social et Santé 1
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11 INTRODUCTION Considérée jusqu il y a peu comme une composante de la santé à laquelle la population accordait relativement peu d importance (Tellier, 2006), la santé bucco-dentaire semble également négligée en tant que priorité de santé publique dans la littérature scientifique (Ministère de la Communauté française, s.d.). En Belgique, seules quelques études s y sont intéressées : En 2009, une enquête a été menée à grande échelle afin d obtenir une image représentative de la santé bucco-dentaire (INAMI, 2011). C est la seule jamais réalisée sur l ensemble de la population belge. En Flandre, une revue de la littérature sur la prévalence des caries dentaires chez les enfants belges a été publiée en 2001 par les Universités de Gent (UGent) et de Leuven (KUL). Elle rassemble tous les articles publiés de 1980 à 1999 (Lardinois, 2009). Dans la partie francophone du pays, deux études ont été menées à Liège entre 1967 et 1984 par le Professeur J. Kohl. Une autre étude émanant de l Université de Liège a été publiée par le Professeur Limme en A Bruxelles, le Professeur J.P. Van Nieuwenhuysen a publié les résultats d une enquête menée entre 1983 et Pourtant, la carie dentaire est l affection chronique la plus prévalente chez l enfant (Bourgeois et al., 2005; Ciucchi, 2012; WFPHA, 2013). Jusqu à une période très récente, presque tous les individus avaient fait l expérience d une carie dentaire au moins une fois dans leur vie (Badet, 2004). Dans le monde, elle affecte 60 à 90 % des enfants en âge de scolarité (OMS, 2012; WFPHA, 2013). La carie dentaire reste, aujourd hui encore, un des plus grands fléaux mondiaux (Lardinois, 2009). Ses conséquences à long terme ont un impact élevé sur toute la vie (Ciucchi, 2012). La santé bucco-dentaire fait partie intégrante de l état de santé général et est essentielle au bien-être (OMS, 2003; WFPHA, 2013). Une mauvaise hygiène bucco-dentaire peut engendrer des troubles du sommeil, ainsi que des problèmes de comportement et de développement chez l enfant. Elle peut rendre difficile la mastication et la digestion des aliments. Les caries et les maladies gingivales peuvent contribuer à de nombreux problèmes de santé, notamment les maladies respiratoires et le diabète (Ministère de la Communauté française, s.d.; Santé Canada, 2009). De nouvelles recherches mettent également en évidence un possible lien entre une mauvaise santé bucco-dentaire et d autres affections systémiques telles que les cardiopathies, la prématurité et l insuffisance pondérale à la naissance (Ministère de la Communauté française, s.d.; Santé Canada, 2008). Les caries non traitées peuvent aussi être source de douleurs et d infections graves (Kwan, 2005; Santé Canada, 2009). Une santé bucco-dentaire déficiente peut également nuire à l apparence et à l estime de soi (Boissonnat-Pelsy et al., 2012; Santé Canada, 2009). Une bouche en bonne santé permet à un enfant de parler, de sourire, d embrasser, de toucher, de goûter, de manger et de vivre en communauté sans devoir souffrir d inconfort ou d embarras. 3
12 Les maladies bucco-dentaires, quant à elles, restreignent les activités scolaires et personnelles. De plus, l impact psychologique et social de ces maladies diminue sensiblement la qualité de vie (Kwan, 2005; Lewit, 1998; OMS, 2003). Loin d être anodins, les soins dentaires à visée curative constituent une charge économique importante pour nombre de pays à hauts revenus (Eurobaromètre, 2010; Ministère de la Communauté française, s.d.). Ils arrivent au quatrième rang en termes de coût au niveau des soins de santé dans la plupart des pays industrialisés (OMS, 2003). En 2012, en Belgique, le budget des soins dentaires curatifs et préventifs couvert par l INAMI était de 842 millions d euros. Une amélioration globale de la santé bucco-dentaire est remarquée dans nos sociétés au cours de ces trente dernières années. Celle-ci s expliquerait par l amélioration de l hygiène bucco-dentaire (qualité du brossage et usage régulier de fluorures), la facilité d accès aux soins dentaires ainsi que la mise en place de systèmes de prévention et de promotion de la santé bucco-dentaire (Lardinois, 2009). Toutefois, de profondes inégalités en matière de santé bucco-dentaire persistent et constituent un enjeu majeur en termes de santé publique (Baillon-Javon et al., 2012). Surtout que le groupe le plus vulnérable est bien souvent celui des enfants (Major and chronic disease, 2008). Afin de lutter contre ces inégalités, l Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et la Fédération Dentaire Internationale (FDI) avaient fixé en 1981 des objectifs à atteindre pour l an Ces objectifs étaient d avoir 50 % des enfants âgés de 5 à 6 ans totalement indemnes de caries, d avoir un indice CAOD 4 moyen inférieur à 3 chez les enfants de moins de 12 ans et d avoir 85 % des jeunes adultes de 18 ans avec une dentition complète (Badet, 2004; Lardinois, 2009; Obry-Musset, 1998). Pour 2020, l OMS et la FDI ont reformulé des objectifs. A savoir, 80 % des enfants âgés de 5 à 6 ans totalement indemnes de caries, un indice CAOD moyen inférieur à 1,5 chez les enfants de moins de 12 ans et 100 % des jeunes adultes de 18 ans avec une denture complète (FSD, 2003; Lardinois, 2009). En Fédération Wallonie-Bruxelles, la promotion de la santé bucco-dentaire fait partie des dix thématiques prioritaires du programme quinquennal de promotion de la santé (Ministère de la Communauté française, s.d.). A l heure actuelle, il est difficile d avoir des représentations précises concernant la santé, et en particulier la santé bucco-dentaire chez les adolescents de la province de Luxembourg. C est pourquoi, l Observatoire de la Santé de la Province de Luxembourg a mené, durant les années scolaires et , une enquête épidémiologique sur la santé bucco-dentaire chez les jeunes. 4 L indice CAOD correspond au nombre total de dents cariées, absentes ou obturées. 4
13 MATÉRIEL ET MÉTHODE Contexte Avant 2010, en province de Luxembourg, il existait très peu de données spécifiques sur la santé des jeunes. Or, une meilleure connaissance de leur santé est nécessaire pour informer les professionnels de la santé, les décideurs politiques et ainsi améliorer les orientations des programmes et les interventions en promotion de la santé. C est pourquoi, l Observatoire de la Santé de la Province de Luxembourg (OSL) a décidé de réaliser une enquête sur la santé des jeunes en partenariat avec l Observatoire de la Santé du Hainaut (OSH). Initiées en 1997 par l OSH, dans le cadre du projet européen Interreg II, ces enquêtes sont depuis menées tous les deux ans dans la province de Hainaut. Elles ont permis de mettre en évidence la présence de divers facteurs de risque cardio-vasculaire (obésité, sédentarité, assuétudes, alimentation déséquilibrée, ) chez les jeunes, ainsi que l influence de l environnement socio-économique sur leur santé. Les Centres de santé scolaires PSE (Promotion de la Santé à l Ecole) et PMS (Psycho-Médico-Sociaux) de la Fédération Wallonie-Bruxelles ont été sollicités pour constituer avec l OSH le réseau des Centres de Santé Scolaires Vigies et collaborer dans le cadre de l organisation d enquêtes sur la santé des jeunes Hennuyers. Fort de leur expérience et grâce à leur soutien méthodologique, l OSL a réalisé, durant les années scolaires et , une première enquête en province de Luxembourg en collaboration avec les Centres de santé scolaires PSE et PMS. L objet de cette collaboration est de récolter des données épidémiologiques sur la santé des jeunes en province de Luxembourg, de dégager des tendances en répétant les mesures régulièrement et d alimenter les projets de promotion de la santé destinés aux jeunes grâce à des études thématiques ponctuelles, au travers de questionnaires et de mesures objectives de biométrie. L enquête s articule autour d un suivi épidémiologique global (alimentation, état de santé, activité physique, sédentarité, assuétudes, consommation de soins, ) et d une thématique spécifique à savoir cette année la santé bucco-dentaire. Cette publication est uniquement consacrée à cette thématique spécifique. Dans ce cadre, les deux Observatoires ont collaboré avec la Fondation pour la Santé Dentaire (FSD). Les dentistes ont tout d abord orienté les choix des questions spécifiques sur la santé dentaire. Ils se sont également rendus dans les écoles pour réaliser un examen complet de la bouche de tous les jeunes sélectionnés dans l échantillon. Ces examens ont été menés dans le cadre des campagnes «Sourire pour tous» et «Souriez.be», soutenues par le Comité de l Assurance de l INAMI. Ces campagnes encadrent l introduction de la gratuité des soins dentaires pour les enfants (mise en place depuis septembre 2005) et visent à mesurer l impact des campagnes de sensibilisation afin d aboutir à une meilleure prise en charge de la santé et des soins dentaires chez les jeunes. 5
14 Objectifs A) Objectifs de l enquête Recueillir des données relatives à la santé bucco-dentaire : prévalence des caries dentaires, des problèmes parodontaux (gencives et parodonte), des problèmes de dysharmonie dento-faciale (orthodontie), du recours à des traitements préventifs tels que les scellements dentaires, des traumatismes dentaires et de la qualité du brossage des dents ; Réaliser des croisements entre variables et des tests d hypothèses afin de valider les résultats obtenus ; Confronter les résultats obtenus avec ceux présentés dans la littérature scientifique ; Tester la faisabilité opérationnelle de l introduction d un examen de bouche lors d examens préventifs systématiques. B) Objectifs en termes de Promotion de la Santé Sensibiliser les décideurs politiques, les professionnels de la santé et la population à l état de la santé bucco-dentaire en province de Luxembourg via la diffusion des résultats ; Identifier les éléments nécessaires, en termes d appui aux équipes PSE et PMS notamment, pour renforcer la composante bucco-dentaire dans les actions de promotion de la santé à l école ; Agir sur les représentations concernant la santé bucco-dentaire via la diffusion active des résultats. Type d étude Il s agit d une étude transversale réalisée durant les années scolaires et L enquête spécifique «santé bucco-dentaire» comporte deux volets : un examen de bouche réalisé par des dentistes expérimentés et formés à l enquête ; un questionnaire auto-déclaré portant sur les connaissances et comportements de santé bucco-dentaire, et comprenant également des questions plus générales sur la situation socio-économique du jeune. Le protocole de l examen dentaire et la partie spécifique du questionnaire ont été conçus sur base du protocole recommandé par l OMS (WHO, 1999) et du protocole International Caries Detection and Assessment System (ICDAS) (Doméjean S. et al., 2005). En tant que conseiller scientifique, le Dr. Vanobbergen, professeur à l Université de Gent, a émis des recommandations pour sa mise en œuvre et a supervisé la formation standardisée des examinateurs. 6
15 Echantillon et population étudiée Un échantillon a été constitué de manière aléatoire selon la méthode en grappe, stratifié sur base de la taille de la population par arrondissement, la filière d enseignement (générale, technique de transition, technique de qualification et professionnelle), le réseau d enseignement (Libre, Communal et Officiel) et l année (6 ème primaire, 2 ème secondaire et 4 ème secondaire). Ces années conviennent pour une évaluation de la bouche : à 12 ans, l ensemble des dents définitives sont en bouche chez la plupart des enfants; la première prémolaire y est déjà présente depuis six ans. De plus, aux âges de 14 et 16 ans, il est déjà possible de dégager un pronostic de l évolution de la santé des dents du futur adulte. Le choix des années se justifie également par le fait que les élèves de 6 ème primaire, 2 ème secondaire et 4 ème secondaire passent une visite médicale systématique dans un Centre de santé (PSE ou PMS). Il est donc beaucoup plus facile de les atteindre. Au total, 500 élèves ont été sélectionnés pour le primaire et élèves pour le secondaire (600 pour la 2 ème secondaire et 600 pour la 4 ème secondaire). Les jeunes de moins de 10 ans et de plus de 18 ans ont été exclus de l échantillon. Par ailleurs, 8 jeunes sélectionnés n ont pas participé à l enquête suite à un refus des parents. Paramètres étudiés 1. L examen bucco-dentaire Les paramètres mesurés sont des paramètres cliniques (pas de radiographie) réalisés sur l ensemble de la dentition à l exception des dents de sagesse et des dents de lait (cf. Annexe 1). o Etat des dents : présence ou absence de chaque dent; pour chaque face de dent, un code ICDAS est indiqué ayant pour but de détecter les lésions carieuses, les soins et les scellements avec un score selon la sévérité de la lésion (Doméjean S. et al., 2005) (cf. Annexe 2). A partir de ces informations, différents indices ont été calculés : Indices carieux : L indice CAOD (C pour Carie, A pour Absence par extraction pour cause de carie et O pour Obturation, par Dent) ; L Indice CAOF (C pour Carie, A pour Absence par extraction pour cause de carie et O pour Obturation, par Face dentaire) ; L indice de restauration (O/C+O) : cet indice donne le degré de soins des dents cariées par des traitements opératoires (obturations) (Cellule Interuniversitaire d Epidémiologie, 2011). Il est égal au rapport entre le nombre de faces obturées et la somme du nombre de faces cariées et du nombre de faces obturées ; 7
16 Mise en évidence de la présence de carie(s) sur les premières molaires (communément appelées «Dents de 6 ans»), sur les secondes molaires (communément appelées «Dents de 12 ans»), et sur les incisives supérieures par groupe d âge (cf. Annexe 3). Traumatismes : détermination de la présence d une ou plusieurs dents traumatisées. Orthodontie : les indicateurs suivants ont été analysés : Présence d un traitement orthodontique (si oui, quel type de traitement) ; Malocclusion verticale (présence de béance ou de recouvrement) (cf. Annexe 4a et 4b) ; Malocclusion horizontale (présence d overjet ou prognathisme) (cf. Annexe 4c et 4d). Etat des gencives : pour évaluer l état des gencives, l indice Dutch Periodontal Screening Index (DPSI) (Société belge de parodontologie, 2013) a été utilisé (cf. Annexe 5). Cet indice se calcule sur une bouche divisée en sextants (cf. Annexe 6). Il s agit d une version améliorée de l indice Community Periodontal Index of Treatment Needs (CPITN) de l OMS. Hygiène buccale : pour évaluer l hygiène buccale, l indice Oral Hygiene Index Simplified (OHI-S) (Oral Health Database, 2013) a été utilisé. Celui-ci est basé sur l examen de six surfaces dentaires spécifiques (cf. Annexe 7). Il est composé de l indice de débris mous (OHI-S_DI) et de l indice de tartre (OHI-S_CI). Dans cette étude, seul l indice de débris mous a été développé (cf. Annexe 8). Scellements : détermination de la présence d un ou plusieurs scellements de puits et fissures (résine de scellement préventif des anfractuosités de la dent). Conclusion dentaire : recommandation du dentiste examinateur sur la nécessité de consulter un dentiste et sur l appréciation de la qualité du brossage (cf. Annexe 9). 2. Le questionnaire Quatre types d indicateurs sont étudiés dans le questionnaire (cf. Annexe 10) : A) Les indicateurs de comportement : La consultation chez le dentiste Les raisons de la non-fréquentation du dentiste La date de la dernière consultation chez le dentiste Le fait d avoir un traitement orthodontique L utilisation de fil dentaire ou de brossettes interdentaires La fréquence réelle du brossage des dents de l adolescent La fréquence réelle de la consultation chez le dentiste de l adolescent La possibilité de consommation d eau à l école Le type de produits achetés à l école depuis une semaine. 8
17 B) Les indicateurs de connaissances : La présence de fil dentaire ou de brossettes interdentaires à la maison La fréquence idéale du brossage des dents selon l adolescent La fréquence idéale de consultation chez le dentiste selon l adolescent La connaissance du fluor comme étant un élément important dans le dentifrice La fréquence idéale du rinçage de bouche après le brossage des dents La nocivité du tabac pour les dents L impact de la consommation de sodas sucrés/light sur la santé des dents. C) Les représentations : La qualité du sourire et l importance d un beau sourire La peur du dentiste. D) L état de santé bucco-dentaire : L état de santé des dents et des gencives La douleur aux dents et aux gencives au cours des 3 derniers mois La présence de caries. Outil de collecte de données Un questionnaire auto-administré a été utilisé pour la collecte des données. Cependant, certaines questions moins appropriées aux élèves de 6 ème primaire ont été retirées du questionnaire qui leur était adressé. Le questionnaire est composé majoritairement de questions fermées. La plupart des questions ont été validées et testées lors d enquêtes internationales ou nationales (OMS, Enquêtes Nationales de Santé ). Le questionnaire est présenté par l enquêteur comme confidentiel. Il est demandé à chaque adolescent d y indiquer seulement un numéro d identification afin de pouvoir faire le lien avec les données issues de l examen de bouche. Une lettre d information (cf. Annexe 11) a été adressée aux parents afin de les informer des objectifs de l étude, mais aussi de leur permettre de s opposer à la participation de leur enfant à l examen de bouche et/ou au remplissage du questionnaire. Le questionnaire a fait l objet d une validation par le comité d éthique de l hôpital Intercommunale hospitalière Famenne Ardenne Condroz (IFAC) de Marche-en-Famenne (cf. Annexe 12). Il a également été pré-testé en septembre 2010 auprès d une classe de 6 ème primaire dans le Centre de santé scolaire de la ville de Mons afin de vérifier le déroulement, les enchaînements, l acceptabilité et la compréhension des questions. 9
18 Organisation de la collecte des données L enquête s est déroulée sur deux années scolaires. Les élèves de 2 ème et 4 ème secondaires ont été interrogés durant l année scolaire et les élèves de 6 ème primaire au cours de l année scolaire La collecte des données s est organisée en 2 temps : l examen bucco-dentaire à l école et la passation du questionnaire de santé lors de la visite médicale. 1. L examen bucco-dentaire Au maximum 15 jours avant la visite médicale (délai restreint afin d assurer une cohérence entre les réponses au questionnaire et les résultats de l examen de bouche), 10 dentistes de la Fondation pour la Santé Dentaire, formés à la conduite d un examen de bouche standardisé, se sont relayés dans les écoles et/ou Centres de santé scolaires afin de réaliser les examens. La durée de l examen était en moyenne de 10 minutes par élève. Toutes les données étaient immédiatement encodées sur ordinateur par une collaboratrice de la FSD. A l issue de l examen, l enfant recevait un document destiné à ses parents (cf. Annexe 13) qui spécifiait si le brossage des dents était de qualité ou à améliorer et si l état des dents et des gencives requérait une visite anticipée chez le dentiste ou non. 2. Le questionnaire L enquête s est déroulée dans les Centres de santé scolaires, à l occasion de la visite médicale obligatoire. Le remplissage du questionnaire a eu lieu en marge de cette dernière. Un agent de l Observatoire de la Santé a supervisé le questionnaire pour pallier à tout problème de lecture ou de compréhension du jeune en veillant à ne pas influencer les réponses. Traitement des données et méthode d analyse L ensemble des questions fermées du questionnaire ont été encodées par lecture optique. L encodage a été validé selon les normes du contrôle de qualité de l Observatoire de la Santé de la Province de Luxembourg. Les questions ouvertes et les questions fermées comprenant une option de réponse «autres», ont été encodées manuellement par les enquêteurs de l Observatoire de la Santé. Une fois la phase d encodage terminée, les données ont été exportées vers le logiciel SPSS 19.0 (version 2012). La base a alors été nettoyée. Chaque thème abordé dans cette publication est étudié au travers d un certain nombre d indicateurs ou de variables. 10
19 Chaque indicateur a fait l objet d une analyse via les statistiques usuelles (fréquences de base). La signification statistique des différences a été testée via un chi carré de Pearson (ou Fisher exact si nécessaire), une corrélation ou un test non paramétrique de Mann-Whitney ou de Kruskal-Wallis. Pour chaque test, le seuil de signification était de 5 %. De manière générale, seuls les résultats significatifs sont présentés dans cette publication sauf si l absence de significativité mérite d être soulignée. Les indicateurs les plus pertinents de chaque thème ont fait l objet d une régression logistique multivariée. Le but est de mettre en exergue les liens éventuels avec la catégorie socio-professionnelle du père et de la mère 5 en introduisant le sexe, le groupe d âge et le réseau d enseignement 6 comme facteur d ajustement pour tenir compte des éventuelles différences de comportement des jeunes interrogés en fonction de ces indicateurs. Dans un second temps, la même régression logistique a été répétée en restreignant l analyse aux jeunes du groupe d âge 16 ans 7, et en incluant également comme variable explicative la filière d enseignement. L objectif est donc de déterminer si, après ajustement sur l ensemble des variables introduites dans l analyse, les facteurs socio-économiques peuvent être considérés comme source d inégalités de santé bucco-dentaire. Pour chaque variable explicative, une catégorie de référence a été choisie. Les catégories de référence sont, par défaut dans toutes les analyses, les garçons pour le sexe, le groupe d âge 11 ans pour la catégorie d âge, les employés qualifiés ou cadres pour la catégorie socio-professionnelle du père et la catégorie socio-professionnelle de la mère, le réseau Libre pour le réseau d enseignement et l enseignement de transition pour la filière d enseignement. L indicateur étudié se voit attribuer pour cette catégorie de référence un rapport de cote ou odds ratio (OR) de 1. Un OR plus grand que 1 signifie que les jeunes de la catégorie correspondante présentent plus souvent l indicateur étudié que les jeunes de la catégorie de référence et inversément en cas d OR plus petit que 1. La présence d astérisques renvoie aux seuils de signification statistique. Un astérisque (*) est ajouté pour une p-valeur comprise entre 0,05 et 0,01 inclus. Deux astérisques (**) pour une p-valeur comprise entre 0,01 et 0,001 inclus. Trois astérisques (***) pour une p-valeur strictement inférieure à 0, Les catégories socio-professionnelles du père et de la mère ont été établies sur base de l ancienne codification utilisée par l OSH et de la nomenclature des professions et catégories socio-professionnelles des emplois salariés d entreprise (INSEE, 2003). 6 Afin de réduire les problèmes de colinéarité entre le réseau d enseignement et les groupes d âge, les réseaux de l enseignement communal et officiel ont été regroupés. 7 Afin d éviter les problèmes de colinéarité entre les groupes d âge et la filière d enseignement, seul le groupe d âge 16 ans a été pris en compte. 11
20 Des biais potentiels à cette étude ont été identifiés. Ceux-ci ont pu avoir un impact sur le déroulement de l enquête: Un biais de désirabilité sociale : - Une sous-déclaration liée à la promiscuité du lieu de collecte de l information (remplissage du questionnaire dans la salle d attente du Centre de Santé scolaire) a pu avoir lieu. Un biais lié à un manque d objectivité de l enquêteur : - L information recueillie auprès des adolescents a pu également être modifiée par l intervention d un enquêteur. Toutefois pour minimiser l influence de ces biais, les enquêteurs, quel que soit leur rôle, ont reçu une formation orale et un manuel standardisé. Ceux-ci portaient notamment sur la manière dont il convient d expliquer les objectifs de l enquête et la manière dont elle se déroule, sur la façon de donner une explication sans induire de réponse, et sur les contrôles du remplissage adéquat du questionnaire. Un biais de sélection : - Malgré l ensemble des précautions prises afin de l éviter, l échantillon n est pas représentatif de la filière d enseignement pour les 2 ème secondaire et de l arrondissement pour les 4 ème secondaire ; - Lors du tirage de l échantillon, il a fallu parfois remplacer de très petites classes par de plus grandes classes afin d obtenir plus facilement le quota. Ce choix découle du nombre réduit d enquêteurs sur le terrain nous obligeant à limiter le nombre de visites. Cela a eu pour conséquence d avoir moins d écoles de village et donc plus d écoles de ville. Un biais de formulation : - La formulation des questions et la structure du questionnaire ne sont pas exemptes de biais; certaines questions n ayant pas toujours été bien comprises par les jeunes. Un biais d intervalle : - L examen dentaire n a pas toujours pu se réaliser dans les 15 jours précédents la visite médicale pouvant amener une distorsion entre les données mesurées lors de l examen et les réponses données par le jeune dans le questionnaire. 12
21 RÉSULTATS I. Description de l échantillon Ce premier chapitre est consacré à la description de l échantillon. Les répartitions par sexe, âge, filière d enseignement, réseau d enseignement, arrondissement et facteurs socio-économiques sont exposées. De plus, lorsque celle-ci est possible, une comparaison entre l échantillon et la population de la province de Luxembourg est effectuée. 13
22 1.672 élèves (537 élèves pour le primaire et élèves pour le secondaire) issus de 72 écoles différentes et de 105 classes de 6 ème primaire, de 2 ème secondaire et de 4 ème secondaire, provenant des différents réseaux et filières d enseignement ont été interrogés. Parmi ceux-ci, ont été examinés par 10 dentistes de la Fondation pour la Santé Dentaire. Les douze Centres de santé scolaires (PSE et PMS) de la province de Luxembourg ont participé à l enquête. Ceci dénote l intérêt des Centres pour la santé des jeunes et contribue à améliorer la représentativité de l échantillon. Les élèves ont été regroupés, pour l analyse, en trois groupes d âge correspondant la plupart du temps au niveau scolaire : 10 à 12,99 ans (groupe d âge 11 ans) ; 13 à 14,99 ans (groupe d âge 13 ans) et 15 à 17,99 ans (groupe d âge 16 ans). Tableau 1.1 : Nombre d enfants interrogés selon le groupe d âge et le sexe Garçon Fille Total n % n % n % Total , , ,0 Groupe d âge 11 ans , , ,5 Groupe d âge 13 ans , , ,2 Groupe d âge 16 ans , , ,3 Source : OSL_Enquête Jeunes Conformément à la répartition par sexe des jeunes en province de Luxembourg, il y a plus de garçons parmi l ensemble des jeunes interrogés, et ce dans le trois groupes d âge. 14
23 Tableau 1.2 : Répartition des jeunes selon la filière d enseignement Filière d enseignement Luxembourg Echantillon N % n % 2ème secondaire (groupe 13 ans) , ,0 Enseignement de transition , ,5 Enseignement de qualification , ,5 4ème secondaire (groupe 16 ans) , ,0 Enseignement de transition , ,3 Enseignement de qualification , ,7 Filière d enseignement (groupes 13 et 16 ans) , ,0 Enseignement de transition , ,4 Enseignement de qualification , ,6 Source : OSL_Enquête Jeunes L échantillon n est pas représentatif de la répartition des jeunes du groupe d âge 13 ans entre les filières d enseignement. En effet, les élèves de l enseignement de qualification sont surreprésentés au détriment des élèves de l enseignement de transition. En ce qui concerne les jeunes du groupe d âge 16 ans, l échantillon respecte relativement bien la répartition entre les deux filières d enseignement. Tableau 1.3 : Répartition des jeunes selon le réseau d enseignement Réseau d enseignement Luxembourg Echantillon N % n % Enseignement primaire , ,0 Communal , ,0 Libre , ,5 Officiel , ,5 Enseignement secondaire , ,0 Communal 173 2,2 30 2,6 Libre , ,0 Officiel , ,4 Source : OSL_Enquête Jeunes L échantillon respecte la répartition des élèves par réseau d enseignement puisqu il est représentatif pour l enseignement primaire et pour l enseignement secondaire. 8 Cet enseignement comprend les élèves de 2 ème générale. 9 Cet enseignement comprend les élèves de 2 ème différenciée. 10 Cet enseignement comprend les élèves de 4 ème générale et de 4ème technique de transition. 11 Cet enseignement comprend les élèves de 4 ème professionnelle et de 4ème technique de qualification. 15
24 Tableau 1.4 : Répartition des jeunes selon les arrondissements Arrondissement Luxembourg Echantillon N % n % 6ème primaire , ,0 Arlon , ,5 Bastogne , ,3 Marche-en-Famenne , ,8 Neufchâteau , ,5 Virton , ,9 2ème secondaire , ,0 Arlon , ,1 Bastogne , ,7 Marche-en-Famenne , ,3 Neufchâteau , ,9 Virton , ,0 4ème secondaire , ,0 Arlon , ,4 Bastogne , ,8 Marche-en-Famenne , ,9 Neufchâteau , ,6 Virton , ,3 Source : OSL_Enquête Jeunes L échantillon est représentatif de la répartition des élèves par arrondissement pour les élèves de 6 ème primaire et de 2 ème secondaire mais pas pour les élèves de 4 ème secondaire avec un effectif supérieur dans l arrondissement d Arlon, de Marche-en-Famenne et de Virton et inférieur dans l arrondissement de Bastogne et de Neufchâteau. Toutefois, aucune analyse n a été réalisée par arrondissement. 16
25 Tableau 1.5 : Répartition des jeunes selon les facteurs socio-économiques Facteurs socio-économiques n % Statut d emploi 12 du père ,0 Sans emploi 118 7,9 Avec emploi ,1 Statut d emploi de la mère ,0 Sans emploi ,9 Avec emploi ,1 Catégorie socio-professionnelle du père ,0 Ouvrier peu ou pas qualifié ,0 Ouvrier qualifié ,4 Employé peu ou moyennement qualifié ,7 Employé qualifié ou cadre ,9 Catégorie socio-professionnelle de la mère ,0 Inactive, femme au foyer, étudiante ,1 Ouvrière peu ou pas qualifiée ,2 Ouvrière qualifiée 107 7,3 Employée peu ou moyennement qualifiée ,7 Employée qualifiée ou cadre ,7 Source : OSL_Enquête Jeunes Ce tableau décrit l échantillon par rapport aux facteurs socio-économiques. Ces données ont été obtenues via le questionnaire et donc sur base de la déclaration des jeunes. 12 Le statut d emploi est un proxy de la situation socio-économique du parent. 13 Cette catégorie correspond aux personnes ayant réalisé des études supérieures. 14 Cette catégorie n est pas représentée chez le père car l effectif est trop petit. 17
26 18
27 II. Bilan carieux Ce deuxième chapitre est consacré au bilan carieux. Il met en évidence les deux principaux indicateurs utilisés pour l analyse du bilan carieux, à savoir l indice CAOD et l indice CAOF. 19
28 CAOD Pour chaque dent est attribuée la valeur 0 si la dent est saine ou la valeur 1 si elle est Cariée, extraite (Absente) ou Obturée pour carie (Van Nieuwenhuysen et al., 2002). L indice CAOD correspond au nombre total de dents cariées, absentes ou obturées. Au maximum, il vaut 28 (les dents de sagesse et les dents de lait ne sont pas comptabilisées). En 1981, l OMS et la FDI avaient fixé comme objectif pour l an 2000, d atteindre un indice moyen CAOD inférieur à 3 chez les enfants de moins de 12 ans. L objectif actuel est qu en 2020, l indice CAOD moyen soit inférieur à 1,5 chez les enfants de moins de 12 ans. Figure 2.1 : Evolution de l indice CAOD moyen chez les jeunes de 12 ans au cours du temps Source : OSL-OSH-FSD_Enquête Jeunes Plusieurs enquêtes sur la santé bucco-dentaire ont été publiées en Belgique ces trente dernières années. Toutes les enquêtes présentées sur ce graphique jusqu en 2001 (hormis celle de Liège en 1983) ont été réalisées dans le nord du pays. Ensuite, on retrouve les résultats de l enquête CSSV de la Province de Hainaut en 2006, de l enquête sur la santé bucco-dentaire de la population belge menée en 2009 puis finalement les enquêtes sur la santé bucco-dentaire des jeunes réalisées en 2012 à la fois en province de Luxembourg et en province de Hainaut. Malgré des protocoles et des échantillons différents, les résultats de ces enquêtes laissent à penser que l indice CAOD moyen évolue à la baisse chez les jeunes de 12 ans au cours du temps. 20
29 En Hainaut, en 2006, l enquête CSSV a montré un indice CAOD moyen de 1,41 soit légèrement inférieur au seuil de 1,5 fixé par l OMS pour En 2012, que ce soit en province de Hainaut (0,79) ou en province de Luxembourg (0,92), l indice CAOD moyen 15 est passé sous la valeur de 1 et atteint l objectif de l OMS pour Toutefois, il faut constater que les valeurs obtenues en 2012 dans les deux provinces wallonnes correspondent aux valeurs obtenues en Flandre 10 ans auparavant. Figure 2.2 : Etat de la bouche (indice CAOD) selon le groupe d âge (n=1546) Source : OSL_Enquête Jeunes Globalement, 46,6 % des jeunes présentent une bouche indemne de carie (CAOD = 0). La répartition des fréquences en fonction de l atteinte varie entre 10,0 % et 16,6 % pour les quatre catégories suivantes. Une minorité (2,0 %) présente une bouche fortement atteinte avec au moins 10 dents atteintes. Il existe une différence hautement significative en fonction de l âge en ce qui concerne la proportion de jeunes indemnes de carie. En effet, si 60,4 % des enfants du groupe d âge 11 ans ont une bouche indemne de carie, ils ne sont plus que 30,5 % dans le groupe d âge 16 ans, soit presque deux fois moins. Il y a donc une évolution décroissante fortement marquée de la proportion de jeunes présentant un indice CAOD = 0 en fonction de l âge. Pour les valeurs de CAOD = 1 et CAOD = 2, il n y a pas d évolution marquée en fonction de l âge. Par contre, au-delà de ces valeurs, un gradient significatif est observé. 15 Pour l Enquête Jeunes, l indice CAOD moyen est calculé chez les enfants dans leur douzième année de vie (11-11,99 ans). 21
30 Figure 2.3 : Catégories du statut dentaire selon la répartition de l indice CAOD (n=826) Source : OSL_Enquête Jeunes Globalement la décomposition 16 de l indice CAOD ne varie pas en fonction de sa valeur tant que celle-ci reste inférieure à 10. Par contre, la proportion de dents cariées et de dents absentes augmente chez les jeunes dont l indice CAOD est égal ou supérieur à 10. Il est important de préciser qu une dent qui est à la fois obturée et cariée est codée comme cariée Pour chaque catégorie de CAOD, la contribution de chaque composante (C, A ou O) à l indice total a été calculée sur base de la somme de sa fréquence.
31 Figure 2.4 : Etat de la bouche (indice CAOD) chez les jeunes du groupe d âge 16 ans selon la filière d enseignement (n=560) ,5 77,0 Etat de la bouche Bouche indemne (CAOD = 0) % , ,0 0 Source : OSL_Enquête Jeunes Filière d'enseignement Parmi les jeunes qui fréquentent l enseignement de transition, 35,5 % ont un indice CAOD = 0 et 64,5 % un indice CAOD > 0. Par contre dans l enseignement de qualification, la proportion de jeunes qui ont une bouche indemne (23,0 %) est nettement inférieure à la proportion de jeunes qui ont une bouche atteinte (77,0 %). 23
32 CAOF L indice CAOF totalise le nombre de Faces dentaires Cariées, extraites (Absentes) ou Obturées pour caries. Pour les 28 dents examinées (les dents de sagesse et les dents de lait ne sont pas prises en considération), on dénombre 128 faces. L indice CAO par face est un indicateur bien plus fin que l indice CAO par dent qui ne fait pas de différence entre une dent atteinte sur une seule face et une dent atteinte sur plusieurs faces suite à une carie très destructive. L indice CAOF donne donc une meilleure idée de la gravité de l atteinte carieuse. Trois catégories ont été déterminées sur base de la valeur de l indice : CAOF = 0, CAOF = [1-4] et CAOF > 5. Figure 2.5 : Proportion de jeunes de 12 ans indemnes de carie (CAOF = 0) au cours du temps Source : OSL-OSH-FSD_Enquête Jeunes Les enquêtes belges présentées ci-dessus mettent en évidence la proportion de jeunes présentant un indice CAOF = 0 au cours du temps. 24
33 Ici aussi, on peut en déduire une augmentation de la proportion de jeunes présentant une bouche indemne de carie. En Hainaut, en 2006, seuls 43,7 % des jeunes présentaient une bouche indemne de carie. En 2012, les résultats sont encourageants. En effet, 64,3 % des jeunes Hennuyers et 61,1 % des jeunes de la province de Luxembourg présentent une bouche exempte de carie (CAOF = 0) 17. Comme pour l indice CAOD moyen, les valeurs obtenues en 2012 dans les deux provinces wallonnes sont comparables à la valeur obtenue en Flandre 10 ans auparavant. 17 Pour l Enquête Jeunes, l Indice CAOF moyen est calculé chez les enfants dans leur douzième année de vie (11-11,99 ans). 25
34 Figure 2.6 : Etat de la bouche (indice CAOF) selon le groupe d âge (n=1546) Source : OSL_Enquête Jeunes Globalement, 22,4 % des jeunes de 10 à 17 ans ont une atteinte importante, 31,0 % ont une atteinte modérée et 46,6 % ont une bouche indemne de carie. Un gradient statistiquement significatif est observé en fonction de l âge en ce qui concerne l atteinte importante. Si 8,7 % des jeunes du groupe d âge 11 ans présentent une bouche avec une atteinte importante, ils sont proportionnellement quatre fois plus nombreux (37,3 %) dans le groupe d âge 16 ans. La proportion de jeunes présentant une atteinte modérée est, quant à elle, beaucoup plus stable au cours du temps : de l ordre de 30 % quel que soit le groupe d âge. En ce qui concerne la proportion de jeunes indemnes de carie, les résultats présentés corroborent ceux obtenus pour l indice CAOD (voir figure 2.2). Cela s explique par le fait qu un indice CAOD = 0 correspond à un indice CAOF = 0 et réciproquement. 26
35 Figure 2.7 : Percentiles des indices CAOF selon le groupe d âge Source : OSL_Enquête Jeunes Cette figure présente la distribution de l indice CAOF, en termes de percentiles, dans les différents groupes d âge. L indice CAOF médian est de 0 dans les groupes d âge 11 et 13 ans et de 3 dans le groupe d âge 16 ans. Le CAOF maximum observé est respectivement de 20, 34 et 55 dans les groupes d âge 11, 13 et 16 ans. Autrement dit, 40 % des jeunes du groupe d âge 11 ans présentent de 1 à 20 faces dentaires atteintes; 50 % des jeunes du groupe d âge 13 ans de 1 à 34 faces dentaires atteintes et 70 % des jeunes du groupe d âge 16 ans de 1 à 55 faces dentaires atteintes. 27
36 Figure 2.8 : Etat de la bouche (indice CAOF) selon le statut d emploi du père (n=1389) Source : OSL_Enquête Jeunes La proportion de jeunes qui présentent une bouche indemne varie de façon significative en fonction de la situation d emploi du père 18. Lorsque celui-ci a un emploi, presqu un jeune sur deux (47,9 %) présente une bouche indemne contre seulement un jeune sur trois (36,3 %) si le père est sans emploi. 18 Ces données sont à nuancer étant donné que la période pendant laquelle le père est sans emploi n est pas connue. 28
37 Figure 2.9 : Association entre le fait d avoir un indice CAOF > 0 (bouche atteinte) et le sexe, le groupe d âge, la catégorie socio-professionnelle du père, la catégorie socio-professionnelle de la mère, le réseau d enseignement et la filière d enseignement (n=1231) Catégorie socioprofessionnelle du père Groupe d'âge Sexe Filles Garçons 16 ans 13 ans 11 ans ,19 1,28 p < 0,001 Catégorie socioprofessionnelle de la mère 1 1,20 1,24 1,44 Réseau d'enseignem ent Libre 1 1,09 Filière d'enseignement n = Source : OSL_Enquête Jeunes La proportion de jeunes présentant une bouche atteinte augmente très significativement avec l âge, et ce, principalement entre le groupe d âge 13 ans et le groupe d âge 16 ans. Les jeunes dont le père est ouvrier peu ou pas qualifié ou ouvrier qualifié ont plus fréquemment un CAOF > 0 que les jeunes dont le père est employé qualifié ou cadre. De même, si la mère est ouvrière peu ou pas qualifiée, le jeune aura plus tendance à avoir un CAOF > 0. L analyse multivariée confirme également que les jeunes de l enseignement de qualification ont d avantage tendance à avoir une bouche atteinte que les jeunes de l enseignement de transition. 29
38 Tableau 2.1 : Valeur moyenne de l indice CAOF et de ses composantes selon le groupe d âge Groupe 11 ans Groupe 13 ans Groupe 16 ans Indice CAOF 1,27 2,52 5,09 Indice C 0,25 0,41 0,74 Indice A 0,00 0,17 0,59 Indice O 1,02 1,97 3,75 Indice de restauration 0,86 0,85 0,86 Source : OSL_Enquête Jeunes En moyenne, l indice CAOF est de 1,27 dans le groupe d âge 11 ans. Dans le groupe d âge 16 ans, celui-ci est multiplié par quatre et atteint la valeur 5,09 correspondant à une atteinte importante. La valeur moyenne de chacune des composantes de l indice CAOF augmente également avec l âge. L indice de restauration est égal au rapport entre le nombre de faces obturées et la somme du nombre de faces cariées et du nombre de faces obturées. Quelle que soit la catégorie d âge, il vaut environ 85 %, c est-à-dire que 85 % des faces cariées sont traitées. 30
39 Figure 2.10 : Distribution du nombre de faces cariées non traitées selon l état de la bouche (indice CAOF) (n=826) 20 et + 10,8 100% des faces cariées sont traitées ,7 Plus de 50% des faces cariées sont traitées 17 2,7 16 Moins de 50% des faces cariées sont traitées 15 11, ,3 2,7 Nombre de faces cariées non traitées 13 14,3 2, ,3 2,7 10 7,7 11,1 9 7,7 8 33,3 8,1 7 5,4 2,9 6 11,7 2,7 12,5 25,0 2,7 5 3,1 2,7 7,7 14,3 5,4 4 4,8 1,7 5,4 6,5 7,7 8,1 3 6,5 3,6 4,7 1,7 2,7 5,7 9,7 7,7 50,0 5,4 2 7,1 2,2 6,0 6,3 6,7 8,6 3,2 22,2 22,2 25,0 5,4 1 17,3 5,0 9,7 7,1 6,3 11,7 5,4 14,3 16,1 12,5 15,4 14,3 11,1 33,3 5,4 0 82,7 87,9 81,7 78,6 79,7 66,7 75,7 68,6 61,3 76,9 75,0 69,2 66,7 28,6 55,6 66,7 50,0 50,0 66,7 35, et + Indice CAOF Source : OSL_Enquête Jeunes Parmi les jeunes présentant une bouche modérément atteinte (CAOF = [1-4]), la grande majorité ne présente aucune face cariée non traitée. D un autre côté, le pourcentage de jeunes présentant au moins une face cariée non traitée reste peu élevé. Toutefois, 4,8% des jeunes avec un indice CAOF = 4 ont quatre faces dentaires cariées qui sont non traitées. Lorsque le jeune présente une bouche avec atteinte importante (CAOF > 5), la majorité d entre eux ont toujours l ensemble de leurs faces dentaires cariées qui sont traitées. Toutefois, une diminution progressive de ce pourcentage est constatée lorsque l indice CAOF augmente. Malgré un indice CAOF très élevé, certains jeunes présentent encore des faces dentaires (parfois même l ensemble de leurs faces) cariées non traitées. 31
40 Figure 2.11 : Distribution du nombre de faces obturées selon l état de la bouche (indice CAOF) (n=826) 20 et + 40, % des faces atteintes sont obturées 66, ,0 5,4 17 Plus de 50% des faces atteintes sont obturées 50, ,7 Moins de 50% des faces atteintes sont obturées 15 44,4 16,7 25,0 2, , ,6 22,2 Nombre de faces obturées 12 61,5 5, ,8 15,4 22, ,5 12,5 11,1 50,0 2,7 9 58,1 14,3 11,1 5,4 8 57,1 16,1 7,7 11,1 5,4 7 64,9 14,3 3,2 7,7 5,4 6 66,7 5,4 8,6 9,7 6,3 25,0 33,3 5 76,6 11,7 5,7 3,2 23,1 12,5 16,7 2,7 4 78,6 6,3 6,7 2,7 3,2 3 81,7 7,1 6,3 1,7 5,4 11,4 3,2 7,7 11,1 28,6 2,7 2 87,9 9,7 6,0 4,7 1,7 13,5 7,7 5,4 1 82,7 5,0 2,2 3,6 2,7 2,9 14,3 0 17,3 7,1 6,5 4,8 6,3 11,7 5,4 3,2 7,7 14,3 11,1 16, et + Indice CAOF Source : OSL_Enquête Jeunes De la même manière, parmi les jeunes présentant une bouche modérément atteinte (CAOF = [1-4]), la grande majorité présente l ensemble de leurs faces dentaires obturées et donc traitées. Lorsque le jeune présente une bouche avec une atteinte importante (CAOF > 5), le pourcentage le plus élevé concerne à chaque fois la limite supérieure du nombre de faces obturées. Cela signifie que même si le CAOF du jeune est élevé, l ensemble de ses dents sont obturées et donc traitées. Toutefois, une diminution progressive de ce pourcentage est constatée lorsque l indice CAOF augmente. Ce graphique met également en évidence la présence de jeunes avec un indice CAOF important mais où très peu de (voire aucune) faces ont été obturées. 32
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