L évaluation des compétences transversales : pour mieux apprendre

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "L évaluation des compétences transversales : pour mieux apprendre"

Transcription

1 VERSION DE CONSULTATION Cadre de référence en évaluation des apprentissages au secondaire L évaluation des compétences transversales : pour mieux apprendre Veuillez prendre note que cette version n a pas fait l objet d une révision linguistique Direction de l évaluation Direction générale de la formation des jeunes Mai 2005

2 L ÉVALUATION DES COMPÉTENCES TRANSVERSALES : POUR MIEUX APPRENDRE PLAN Introduction 1. La prise en compte des compétences transversales dans la planification de l évaluation 1.1 La planification globale du cycle 1.2 La planification des situations d apprentissage et d évaluation 2. Les pratiques évaluatives favorisant le développement des compétences transversales 2.1 Mettre l accent sur la régulation 2.2 Miser sur la coévaluation 2.3 Les outils d évaluation 3. La présence des compétences transversales dans les communications aux parents 3.1 Les bulletins et le bilan des apprentissages 3.2 Les autres formes de communication Conclusion Références Compétences transversales 2 Version de consultation

3 INTRODUCTION Les compétences transversales identifiées dans le Programme de formation constituent un référentiel pour le développement de capacités générales, comme résoudre des problèmes ou se donner des méthodes de travail efficaces. Leur pertinence est largement reconnue dans les écoles et dans la société, car elles sont importantes pour réussir dans les disciplines scolaires et tout au long de la vie. La nouveauté de leur présence à l intérieur du curriculum fait toutefois en sorte qu elles nécessitent une démarche d appropriation relativement importante. Là où celle-ci est en cours, on observe que les compétences transversales font l objet d expérimentations variées et qu elles constituent l un des aspects clés des changements qui s opèrent actuellement dans les pratiques évaluatives. Le présent chapitre vise donc à présenter des pistes de travail et à ouvrir la réflexion plutôt qu à définir des modalités d évaluation figées et uniformes. Certaines des idées qui y sont abordées recoupent celles des autres chapitres, mais celui-ci permet d accorder une attention particulière aux compétences transversales afin de proposer des réponses aux nombreuses questions que suscite leur évaluation. Puisque les compétences transversales sont considérées comme des clés pour amener les élèves à devenir plus compétents, leur évaluation est abordée comme un moyen pour favoriser leur développement et, par le fait même, contribuer au développement des compétences disciplinaires. Pour que l évaluation joue ce rôle de levier, le choix a donc été fait de s y intéresser surtout sous l angle de sa fonction d aide à l apprentissage, et ce, en développant trois aspects : la prise en compte des compétences transversales dans la planification de l évaluation, autant dans la planification globale du cycle que dans la planification plus particulière à chacune des situations d apprentissage et d évaluation; les pratiques évaluatives favorisant le développement des compétences transversales; la présence des compétences transversales à l intérieur des communications aux parents. Compétences transversales 3 Version de consultation

4 1. LA PRISE EN COMPTE DES COMPÉTENCES TRANSVERSALES DANS LA PLANIFICATION DE L ÉVALUATION Les indications suivantes se veulent complémentaires à celles que présente le Programme de formation et, sans les reprendre, elles ajoutent un éclairage qui vise à orienter la planification des interventions évaluatives concernant les compétences transversales. 1.1 La planification globale du cycle Faire développer et évaluer les compétences transversales relève d une responsabilité partagée. Cela implique que tous les enseignantes et enseignants d un cycle doivent viser à intégrer dans leur planification, d une façon qui est propre à chaque discipline, l ensemble des compétences transversales. On peut croire que certains domaines disciplinaires entretiennent de façon plus étroite ou plus évidente des liens avec l une ou l autre des compétences transversales : le domaine des arts avec Mettre en œuvre sa pensée créatrice, par exemple, ou le domaine de la mathématique, de la science et de la technologie avec Résoudre des problèmes. Il faut toutefois aller au-delà des similitudes qui se manifestent dans les formulations et considérer, comme l illustre l encadré suivant, que les compétences transversales sont toutes inhérentes, à des degrés variables selon les situations, au développement de chacune des compétences disciplinaires. Présence des compétences transversales à l intérieur des compétences disciplinaires Pour faire face aux situations que l élève rencontre dans une discipline et résoudre les différents problèmes que ces situations comportent, l élève adopte des méthodes de travail efficaces, exploite l information en utilisant son jugement critique et met en œuvre sa pensée créatrice. Il exploite les TIC au besoin et fait fréquemment appel à la coopération, ce qui l amène, au fil des situations, à communiquer de façon appropriée et à actualiser son potentiel. Plutôt que de tendre vers une répartition des transversales entre les enseignants d un cycle, les temps de concertation d une équipe-cycle devraient donc servir à développer une compréhension commune des compétences transversales et à définir des moyens d intervention cohérents. Voici, à titre d exemples, différentes pistes de travail qui ont été expérimentées au secondaire. Compétences transversales 4 Version de consultation

5 Exemples de modalités de prise en compte collective des compétences transversales à l intérieur de la planification de l équipe-cycle A) Chaque enseignant soutient le développement des compétences transversales, mais ne consigne des données que sur quelques-unes. On distingue ici : Soutenir le développement sans consigner d observation : L enseignant aide les élèves à développer toutes les compétences transversales. Il propose donc des situations d apprentissage et d évaluation dans sa discipline dans lesquelles elles peuvent être développées. Il formule pour les élèves, individuellement ou en grand groupe, des commentaires formatifs sur les compétences transversales, mais il ne consigne pas ces commentaires. Soutenir le développement et consigner des observations : L enseignant consigne de plus ses observations sur certaines compétences transversales, selon la planification établie en équipe-cycle. Pour ce faire, il utilise avec les élèves une grille de coévaluation ou un journal de bord. À partir de ces observations, il communique une appréciation sur ces compétences transversales dans les bulletins. B) Des coévaluations des compétences transversales sont réalisées par les élèves et les enseignants dans toutes les disciplines à l aide d outils préalablement conçus ou retenus dans la planification de l équipecycle. Un enseignant titulaire d un groupe d élèves (ou tuteur) consulte périodiquement ces coévaluations et amène les élèves à en faire une synthèse, à partir de laquelle il communique une appréciation sur les compétences transversales dans les bulletins. C) Des coévaluations des compétences transversales sont réalisées par les élèves et les enseignants, selon une approche similaire dans toutes les disciplines, telle que définie par l équipe-cycle. On intègre pour ce faire les aspects transversaux aux grilles utilisées dans la discipline. Dans les bulletins, chaque enseignant formule un commentaire formatif sur les compétences transversales, à partir des évaluations réalisées en classe (un point fort et un aspect à améliorer). Les modalités de planification et de concertation relèvent des membres de l équipe-cycle qui s entendent sur des moyens à mettre en œuvre pour évaluer les compétences transversales. Dans le temps alloué à la planification du cycle, ils doivent notamment : s approprier les compétences transversales à l aide du Programme de formation; définir des modalités de prise en compte collective des compétences transversales; s entendre sur la nature des outils à utiliser pour évaluer les compétences transversales; déterminer les modalités de communication aux parents au sujet de l évaluation des compétences transversales; fixer, s il y a lieu, des temps de rencontre pour mettre en commun leur appréciation du développement de leurs élèves au regard des compétences transversales. Il est à noter que l équipe-cycle pourrait aussi aménager des temps particuliers dans sa planification pour permettre aux élèves de réaliser des projets interdisciplinaires articulés autour des compétences transversales. L organisation d une expo-sciences par exemple, ou la participation à la Semaine québécoise des arts et de la culture à l école, sont en effet des activités qui font appel aux méthodes de travail des élèves et les amènent à coopérer et à communiquer de façon appropriée, entre autres. Il est donc possible d exploiter les compétences transversales du Programme de formation pour la planification de ces activités afin de poursuivre leur développement. Compétences transversales 5 Version de consultation

6 1.2 La planification des situations d apprentissage et d évaluation Ainsi qu il en a été question dans les différents chapitres de ce cadre de référence, les situations d apprentissage et d évaluation qui amènent les élèves à mettre en œuvre leurs compétences font appel à des tâches qui exigent de l élève qu il mobilise ses ressources dans un contexte nouveau. Ces situations incitent ce dernier à se questionner et à prendre des décisions sur les ressources personnelles ou externes à exploiter et sur la manière de le faire pour résoudre le problème posé ou pour réaliser la production attendue. Ce faisant, ces situations sollicitent diverses capacités qui font nécessairement appel aux compétences transversales. Il ne suffit pas de disposer des ressources nécessaires pour réaliser telle ou telle tâche pour être compétent, il faut aussi être en mesure d utiliser celles-ci efficacement. Des questions de l ordre du comment faire doivent donc être posées. Certaines réponses sont spécifiques à la discipline : celles qui se rattachent au processus d écriture, à la démarche scientifique ou à la dynamique de création, par exemple, sont de cet ordre. D autres relèvent de capacités plus générales et sont communes à toutes les disciplines : comment exploiter l information, comment se donner des méthodes de travail efficaces, comment coopérer ou comment communiquer de façon appropriée, par exemple. Plusieurs de ces capacités plus générales sont précisément celles que décrivent les compétences transversales. Lorsque l évaluation de ces compétences comporte un caractère formatif, associé à la fonction d aide à l apprentissage, celle-ci peut influencer directement la capacité de l élève à mobiliser ses ressources dans une diversité de situations, ce qui l amène à être plus compétent dans chacune des disciplines. Ainsi, on évalue les compétences transversales parce qu elles sont au cœur même de chacune des compétences disciplinaires et sont essentielles à leur développement. À ce sujet, il est essentiel de se référer aux indications fournies dans le Programme de formation sur les compétences transversales elles-mêmes, mais aussi dans les programmes disciplinaires, notamment à l intérieur de la rubrique Relations avec les compétences transversales. Les compétences transversales se développent et s évaluent dans des contextes spécifiques Le Programme de formation est très clair à ce sujet : les compétences transversales «ne doivent pas faire l objet d un travail en soi, en dehors de tout contenu de formation, mais être sollicitées et travaillées tant dans les domaines disciplinaires que dans les domaines généraux de formation. [ ] Elles ne se développent pas dans l abstrait, mais prennent racine dans des contextes d apprentissage spécifiques, le plus souvent disciplinaires.» (Programme de formation, 1 er cycle du secondaire, p. 33). Pour ce faire, le travail sur les compétences transversales est réalisé à travers les situations d apprentissage et d évaluation présentées aux élèves. Ces situations tiennent compte de la planification préalablement établie et peuvent exploiter l une des deux approches suivantes. Deux approches pour aborder les compétences transversales dans une situation d apprentissage et d évaluation A) Les situations à l intérieur desquelles on cible au moins une compétence transversale (par exemple, coopérer en écrivant un texte informatif en équipe). B) Les situations à l intérieur desquelles les compétences sont abordées de manière intégrée : il s agit des situations d apprentissage et d évaluation qui peuvent faire appel à plusieurs ou même à l ensemble des compétences transversales (avec les supports appropriés, on peut laisser à l élève la responsabilité de déterminer quelle compétence est requise à tel ou tel moment). Compétences transversales 6 Version de consultation

7 Il peut s avérer utile, dans une situation donnée, de cibler une compétence transversale pour mettre l accent, auprès de tous les élèves de la classe, sur une dimension de la situation qui fait plus particulièrement appel à cette compétence. Pour illustrer l approche A, la phase de recherche documentaire d un projet en histoire pourrait prévoir un temps à l intérieur duquel l évaluation de la compétence exploiter l information viserait à favoriser une démarche de meilleure qualité. Dans d autres cas, l intention pédagogique pourrait amener la planification des situations d apprentissage et d évaluation à considérer que les compétences transversales sont interreliées. L approche B permet notamment de donner à l élève la responsabilité de référer aux compétences transversales qui sont impliquées dans telle ou telle situation. Pour qu il soit en mesure de le faire, il faut bien sûr qu il y ait été préparé adéquatement et que cette approche soit utilisée régulièrement et dans plusieurs disciplines. Le travail collectif est favorable au développement des compétences transversales La compréhension personnelle par l élève de son action dans la situation est facilitée par les interactions qu il a avec son enseignante ou son enseignant et ses pairs. Cela justifie qu on accorde une place significative au travail coopératif dans les situations d apprentissage et d évaluation qu on planifie. Pour coopérer, il faut en effet que les individus partagent des modes de résolution de problèmes, communiquent efficacement, traitent l information, affirment leur identité tout en gérant les conflits, se dotent d une organisation et de méthodes de travail, mettent à profit leur créativité, etc. La diversité des points de vue confrontés favorise alors le recul propice aux apprentissages qui relèvent des compétences transversales. Cela ne signifie pas que ces compétences ne se travaillent qu en équipes, mais qu il est légitime d implanter ce fonctionnement dans la planification des situations d apprentissage et d évaluation, car il constitue un mode privilégié de partage et de développement de capacités générales applicables à plusieurs contextes ou disciplines. 2. LES PRATIQUES ÉVALUATIVES FAVORISANT LE DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES TRANSVERSALES Dans une perspective d aide à l apprentissage, l évaluation des élèves dans les situations d apprentissage et d évaluation poursuit un double objectif : apprendre à agir de manière efficace dans ce type de situation et développer des capacités plus générales, de l ordre des compétences transversales. Certains élèves démontrent plus spontanément ces capacités : ce sont eux qui sont les plus à même de mobiliser leurs connaissances et savoir-faire antérieurs pour résoudre de nouveaux problèmes. Si on néglige de prendre en charge le développement de ces capacités chez ceux qui les manifestent moins facilement, on risque donc d entériner les inégalités. L évaluation, dans sa fonction d aide à l apprentissage, fournit des pistes d intervention à cet égard. 2.1 Mettre l accent sur la régulation La régulation est définie comme «le procédé lié à l évaluation qui consiste pour l élève ou l enseignant à ajuster les actions afin que l apprentissage puisse progresser.» (MEQ, 2002, p. 44). Il s agit donc d une décision découlant d un regard évaluatif : apporter un correctif, changer de stratégie, modifier une procédure ou, au contraire, continuer la démarche en cours, etc. Puisque la fonction d aide à l apprentissage de l évaluation est orientée vers la régulation, il est important d amener l élève à apporter lui-même les ajustements nécessaires à l intérieur des tâches qui lui sont proposées. Cette acquisition d une plus grande autonomie est particulièrement utile au plan de l apprentissage des compétences transversales et nécessite donc un accompagnement de l enseignante ou Compétences transversales 7 Version de consultation

8 de l enseignant, accompagnement qui peut varier dans le temps et d un élève à l autre, selon leur degré d autonomie. 2.2 Miser sur la coévaluation La contribution de l élève à l évaluation des compétences transversales l aide à être plus conscient de ce que requiert le développement de ces compétences. Toutefois, puisque certains élèves sont plus ou moins habiles à s autoévaluer avec justesse, un accompagnement est nécessaire et permet une confrontation des points de vues qui s avère généralement fertile au plan de l apprentissage. Il est donc préférable de parler de coévaluation plutôt que d autoévaluation dans ce contexte. Ainsi, les élèves peuvent contribuer à l évaluation de leurs compétences transversales en étant appuyé par l enseignante ou l enseignant. 2.3 Les outils d évaluation Les modalités d évaluation liées aux compétences transversales varient selon les situations d apprentissage et d évaluation. Il peut s agir notamment de l observation continue, de l entrevue avec ou sans grille, de l analyse des démarches et des réalisations à l aide de grilles d appréciation propres aux compétences transversales ou intégrés aux apprentissages disciplinaires. Les rétroactions et les appréciations fournies à l élève peuvent s exprimer sous la forme de commentaires verbaux ou de façon écrite (par exemple des annotations sur les productions et réalisations). Définir des indices observables Il est utile de se donner, pour chaque compétence transversale, des indices observables dérivés des critères d évaluation inscrits dans le Programme de formation et qui en sont des manifestations visibles dans la classe. Ces indices doivent être clairs et compris par les élèves et on peut même les formuler avec eux. Cette manière d aborder les critères amène à les considérer comme des pistes de régulation plutôt que des aspects sur lesquels on porte un jugement de réussite. Les indices observables d une compétence transversale sont notamment utiles pour : fournir à l élève des pistes de régulation concrètes; donner, dans le feu de l action, une rétroaction à l élève : ce qu il fait bien, ce qu il pourrait faire de plus, ce qu il pourrait améliorer (cette rétroaction n est pas nécessairement consignée); consigner des données dans différentes situations; fournir sur le bulletin ou sur une autre forme de communication des commentaires formatifs (ce que l élève fait bien, les aspects qu il doit améliorer); élaborer une banque de commentaires qui serviraient pour les communications. Compétences transversales 8 Version de consultation

9 Exemple de grille d évaluation d une compétence transversale élaborée à partir d indices observables Compétence transversale : Coopérer Critères d évaluation du Programme Indices observables Élève Enseignant Participer à la planification du travail Engagement dans la réalisation d un travail de groupe Contribution à l amélioration des modalités d un travail de groupe Accomplir la tâche qui lui a été confiée par l équipe Faire des interventions qui contribuent à l avancement du travail Identifier ce qui a facilité le travail d équipe Identifier ce qui pourrait améliorer le travail d équipe la prochaine fois (ainsi de suite pour les autres critères ) Remarques : Ce type de grille peut recourir à une échelle uniforme (par exemple : 1 = à travailler, 2 = bien, 3 = excellent). Dans cet exemple, les indices observables fournissent des pistes de régulation et amènent à situer l évaluation de cette compétence transversale dans une perspective de progression. En effet, le dialogue autour des aspects qui sont à travailler permet d apporter des ajustements pendant le déroulement de la situation (régulation interactive) ou au terme de celle-ci (régulation rétroactive), tout comme il favorise leur prise en charge par l élève au cours des situations subséquentes (régulation proactive). Ces ajustements trouvent leur pertinence non pas en eux-mêmes, mais bien parce qu ils permettent un travail plus efficace dans les situations d apprentissage et d évaluation et donc un meilleur développement des compétences disciplinaires. Certains enseignants mentionnent toutefois que l utilisation d une grille destinée particulièrement à l évaluation d une compétence transversale, du type de celle qui est présentée dans l exemple précédent, se superpose parfois à l évaluation qui est faite des compétences disciplinaires. D autres soulignent qu elle peut risquer d amener à traiter les compétences transversales séparément, pour elles-mêmes, plutôt que de mettre en lumière les liens qui les unissent aux situations disciplinaires. Il peut donc sembler utile pour certains de partir du contexte spécifique des situations d apprentissage et d évaluation pour amener l élève à généraliser ses apprentissages en se référant aux compétences transversales. L exemple suivant illustre cette approche. Compétences transversales 9 Version de consultation

10 Exemple de pistes de régulation associée aux compétences transversales accompagnant une grille d évaluation disciplinaire Critères du Programme Traitement personnel du langage plastique Résoudre des problèmes Discipline : Arts plastiques Compétence : Créer des images personnelles 3 Excellent J utilise de façon personnelle des éléments plastiques variés et inusités (couleurs, formes, lignes). 2 Bien J utilise des éléments plastiques variés (couleurs, formes, lignes). (ainsi de suite pour les autres critères ) Pistes de réflexion sur mes compétences transversales Pour résoudre un problème, il faut mettre à l essai des pistes de solution variées. Mettre en œuvre sa pensée créatrice 1 À travailler J utilise peu d éléments plastiques. Pour être créatif, je dois adopter un fonctionnement souple et explorer différentes façons de faire. Actualiser son potentiel Etc. Mes actions ont des conséquences sur mes succès et mes difficultés. quelles ont été mes forces dans cette situation? Par rapport aux compétences transversales : qu est-ce que cette situation m indique que je dois travailler? Dans cet exemple, on associe l évaluation réalisée à partir des critères disciplinaires à des pistes de régulation plus générales, de l ordre des compétences transversales. Avec l accompagnement de l enseignante ou de l enseignant, ces pistes amènent l élève à prendre conscience de certaines capacités générales qu il a développées dans une discipline et qu il peut mettre à profit dans d autres situations d apprentissage et d évaluation, dans cette discipline comme dans les autres. 3. LES COMPÉTENCES TRANSVERSALES DANS LES COMMUNICATIONS AUX PARENTS La présence des compétences transversales dans les communications officielles que sont les bulletins et le bilan des apprentissages est importante, car ces compétences sont au cœur des apprentissages proposés par le Programme de formation. Communiquer l évaluation des compétences transversales peut prendre plusieurs formes; celles qu on choisit doivent correspondre aux pratiques pédagogiques installées en Compétences transversales 10 Version de consultation

11 classe. De plus, l utilisation d autres moyens de communication, ainsi que le prévoit le régime pédagogique, permet aux parents de constater le type d apprentissages réalisés en classe en ce qui a trait aux compétences transversales. En cours et en fin de cycle, les communications s appuient sur des traces significatives qui ont été consignées en lien avec les critères du Programme de formation et qui témoignent des apprentissages réalisés par l élève dans le développement de ses compétences transversales. 3.1 Les bulletins et le bilan des apprentissages L évaluation communiquée sur les compétences transversales dans les bulletins et dans le bilan des apprentissages prend souvent la forme d appréciations globales ou de commentaires formatifs. Il peut s agir de compétences préalablement ciblées dans la planification, auquel cas les communications portent sur les mêmes compétences pour tous les élèves. Il peut aussi s agir de compétences différentes selon les élèves, si elles sont abordées en classe de manière plus différenciée. Voici trois approches différentes qui pourraient être utilisées dans les communications. Celles-ci sont présentées à titre d exemple uniquement et peuvent être adaptées. Trois approches pour les communications sur les compétences transversales en cours ou en fin de cycle A Appréciation globale COMPÉTENCES TRANSVERSALES Voici une appréciation globale des compétences transversales observées chez l élève : Coopérer 3 Mettre en œuvre sa pensée créatrice 2 Actualiser son potentiel 4 Etc. Légende Très facilement 4 Facilement 3 Avec difficulté 2 Avec beaucoup de difficulté 1 B Commentaires formatifs généraux COMPÉTENCES TRANSVERSALES Voici quelques observations qui traduisent les forces de l élève et les aspects qu il devrait améliorer pour mieux réussir : FORCES : Etc. ASPECTS À AMÉLIORER : Etc. Compétences transversales 11 Version de consultation

12 C Commentaires formatifs par discipline COMPÉTENCES TRANSVERSALES Voici quelques observations qui traduisent les forces de l élève et les aspects qu il devrait améliorer sur le plan des compétences transversales : Arts plastiques Point fort : Aspect à travailler : Histoire et éducation à la citoyenneté Point fort : Aspect à travailler : Etc. Dans les exemples A et B, il peut revenir à l enseignant responsable d un groupe d élèves (souvent nommé tuteur dans plusieurs écoles secondaires) de rendre compte, aux fins de la communication, du développement des compétences transversales des élèves sous sa responsabilité. Pour ce faire, il fait appel aux autres membres de l équipe pour étayer ou consolider son appréciation. Dans ces exemples, l évaluation des compétences transversales peut aussi être réalisée en équipe-cycle. L organisation scolaire doit alors permettre de réaliser une telle évaluation concertée. Les exemples B et C ont l avantage de présenter des pistes d amélioration explicites et sont donc particulièrement appropriés en cours de cycle. Il est à noter que les commentaires formatifs dont il est question découlent directement des indices observables identifiés à l intérieur des outils d évaluation et des observations consignées à l intérieur de ceux-ci par l élève lui-même ou par l enseignante ou l enseignant. Ces modèles permettent en outre d éviter de lister toutes les compétences transversales à chaque bulletin ou de les répartir arbitrairement, car ils sont centrés sur ce qu il y a de plus significatif à communiquer pour chaque élève pour favoriser ses apprentissages, après avoir considéré des observations portant sur l ensemble des compétences transversales. En ce qui a trait au bilan des apprentissages, il est à noter que les compétences transversales sont aussi considérées à l intérieur des échelles des niveaux de compétences disciplinaires, de manière variable d une compétence à l autre. Quelle que soit l approche préconisée, celle-ci devrait être discutée par l équipe-cycle et faire partie des normes et modalités d évaluation adoptées par la direction de l école, sur recommandation des enseignants. 3.2 Les autres formes de communication Le régime pédagogique prévoit qu en plus des bulletins et du bilan des apprentissages, d autres formes de communication soient présentées aux parents à chacune des années du cycle. Ce type de communication représente une occasion supplémentaire pour revenir sur les compétences transversales afin que les parents puissent saisir leur importance pour la réussite de leur enfant et être mieux outillés pour suivre sa progression. Compétences transversales 12 Version de consultation

13 CONCLUSION Pour faire développer et évaluer les compétences transversales, il faut bien les connaître. Il est donc nécessaire de se les approprier en expérimentant différentes approches, que ce soit au niveau de le planification, des pratiques évaluatives ou des moyens de communication. On découvrira que le soutien apporté à leur développement est un soutien direct à la réussite de l élève. À ce titre, l évaluation des compétences transversales est une invitation à saisir ce qui constitue la nature même de la notion de compétence. L évaluation des compétences transversales dans une perspective d aide à l apprentissage Tableau synthèse PLANIFICATION PRATIQUES ÉVALUATIVES COMMUNICATIONS A) Planification de cycle : en s assurant d une prise en charge collective et cohérente des compétences transversales. B) Planification des situations d apprentissage et d évaluation : en ciblant au moins une compétence transversale ou en les considérant dans leur ensemble; en les intégrant de manière explicite aux situations d apprentissage et d évaluation disciplinaires; en favorisant les interactions. Régulations à l intérieur des situations d apprentissage et d évaluation : en misant principalement sur la coévaluation; en utilisant des outils appropriés; en identifiant des indices observables. Présence des compétences transversales dans les différentes communications prévues au régime pédagogique : en formulant une appréciation sous forme de commentaire formatif ou de manière plus globale. Compétences transversales 13 Version de consultation

14 RÉFÉRENCES AQUOPS. Guide d évaluation, dernière modification le 5 juin [ AUBÉ, M.. «La compétence de l'ordre de la communication : matrice originelle de toutes les compétences», Vie Pédagogique (131), avril-mai 2004, p BECKERS, J. «Développer des démarches mentales au travers des matières scolaires : pas si facile!», Ch. Depover et B. Noël, L'évaluation des compétences et des processus cognitifs : Modèles, pratiques et contextes, Bruxelles, De Boeck Université, 1999, p BECKERS, J. Développer des compétences à l'école : vers plus d'efficacité et d'équité. Bruxelles : Labor, BÉLAIR, L.M. L'évaluation dans l'école. Nouvelles pratiques. Paris : ESF, BERNAERDT, G., et autres. «À ceux qui s'interrogent sur les compétences et leur évaluation», Le Point sur la recherche en éducation (2), 3-21, CAMPANALE, F. «Autoévaluation et transformation de pratiques pédagogiques», Mesure et évaluation en éducation, 20 (1), 1-24, DEPOVER, C., et B. Noël (Éds). L'évaluation des compétences et des processus cognitifs. Modèles, pratiques et contextes. Bruxelles, De Boeck, DONNAY, J., et autres. «Les compétences transversales dénaturées», Le Point sur la recherche en éducation (10), 1-10, FOUREZ, G. (dir.), A. Maingain, et B. Dufour. Approches didactiques de l interdisciplinarité. Bruxelles, De Boeck, FOUREZ, G. «Compétences non disciplinaires pour une participation citoyenne», D. Grootaers et F. Tilman, (éds.), La pédagogie émancipatoire. Bruxelles. Peter Lang, HADJI, C. L'évaluation démystifiée. Paris : ESF, JONNAERT, Ph. Compétences et socioconstructivisme : un cadre théorique, Bruxelles, Éditions De Boeck, LAVEAULT, D. «Interaction entre formation et évaluation : de la régulation entre acteurs et leurs rôles à la régulation de l apprentissage», Mesure et évaluation en éducation, 27 (1), p , LE BOTERF, G. Construire les compétences individuelles et collectives, Paris, Éditions d Organisation, OCDE, L École de demain, Quel avenir pour nos écoles? (2001). QUÉBEC, DIRECTION GÉNÉRALE DE LA FORMATION DES JEUNES. L évaluation des apprentissages au préscolaire et au primaire. Cadre de référence, ministère de l Éducation, Compétences transversales 14 Version de consultation

15 QUÉBEC, DIRECTION GÉNÉRALE DE LA FORMATION DES JEUNES, Programme de formation de l école québécoise, ministère de l Éducation. REY, B. Les compétences transversales en question, Paris, ESF, ROGIERS, X. Une pédagogie de l intégration, Bruxelles, Éditions De Boeck, TARDIF, J. Pour un enseignement stratégique, L'apport de la psychologie cognitive, Québec, Les éditions logiques, Compétences transversales 15 Version de consultation

LE RENOUVEAU PÉDAGOGIQUE

LE RENOUVEAU PÉDAGOGIQUE LE RENOUVEAU PÉDAGOGIQUE Ce qui définit «le changement» préscolaire primaire secondaire Gouvernement du Québec Ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport, 2005-05-00511 ISBN 2-550-45274-7 (version

Plus en détail

RÉSULTAT DISCIPLINAIRE RÈGLE DE RÉUSSITE DISCIPLINAIRE Programme de formation de l école québécoise Secondaire - 1 er cycle

RÉSULTAT DISCIPLINAIRE RÈGLE DE RÉUSSITE DISCIPLINAIRE Programme de formation de l école québécoise Secondaire - 1 er cycle RÉSULTAT DISCIPLINAIRE RÈGLE DE RÉUSSITE DISCIPLINAIRE Programme de formation de l école québécoise Secondaire - er cycle Direction générale de la formation des jeunes Octobre 006 Introduction Dans le

Plus en détail

Guide d utilisation en lien avec le canevas de base du plan d intervention

Guide d utilisation en lien avec le canevas de base du plan d intervention Guide d utilisation en lien avec le canevas de base du plan d intervention Guide d utilisation en lien avec le canevas de base du plan d intervention À moins d indications contraires, toutes les définitions

Plus en détail

Pistes d intervention pour les enfants présentant un retard global de développement

Pistes d intervention pour les enfants présentant un retard global de développement Pistes d intervention pour les enfants présentant un retard global de développement Pistes d intervention pour les enfants présentant un retard global de développement, MELS, novembre 2011 Page 1 Document

Plus en détail

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL 1 REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION L assistant de service social exerce de façon qualifiée, dans le cadre d un mandat

Plus en détail

SOCLE COMMUN: LA CULTURE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE. alain salvadori IA IPR Sciences de la vie et de la Terre 2009-2010 ALAIN SALVADORI IA-IPR SVT

SOCLE COMMUN: LA CULTURE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE. alain salvadori IA IPR Sciences de la vie et de la Terre 2009-2010 ALAIN SALVADORI IA-IPR SVT SOCLE COMMUN: LA CULTURE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE alain salvadori IA IPR Sciences de la vie et de la Terre 2009-2010 ALAIN SALVADORI IA-IPR SVT SOCLE COMMUN ET PROGRAMMES La référence pour la rédaction

Plus en détail

Réguler son enseignement : Pourquoi? Comment?

Réguler son enseignement : Pourquoi? Comment? Mon enseignement, je l évalue, il évolue Réguler son enseignement : Pourquoi? Comment? Lucie Mottier Lopez Université de Genève 13 mai 2013 IFRES, Liège lucie.mottier@unige.ch 1 Plan Un cadre pour penser

Plus en détail

Table des matières. Monde contemporain

Table des matières. Monde contemporain 13-0023-031 Table des matières Présentation du programme...............................1 Apport du programme à la formation des élèves................1 Nature du programme.....................................1

Plus en détail

L intégration des TIC chez les futurs enseignants : votre point de vue

L intégration des TIC chez les futurs enseignants : votre point de vue L intégration des TIC chez les futurs enseignants : votre point de vue Réservé à l administration Associés Questionnaire - Enseignants associés 1 QUESTIONNAIRE ENSEIGNANTS ASSOCIÉS Ce questionnaire permettra

Plus en détail

Une école adaptée à tous ses élèves

Une école adaptée à tous ses élèves PRENDRE LE VIRAGE DU SUCCÈS Une école adaptée à tous ses élèves PLAN D'ACTION EN MATIÈRE D'ADAPTATION SCOLAIRE Québec Ministère de l'éducation Une école adaptée à tous ses élèves PRENDRE LE VIRAGE DU SUCCÈS

Plus en détail

repères pour agir et mettre en place un projet de consolidation des compétences de Base des Apprentis

repères pour agir et mettre en place un projet de consolidation des compétences de Base des Apprentis repères pour agir et mettre en place un projet de consolidation des compétences de Base des Apprentis Version 2 : 20 juillet 2012 L expérimentation conduite par l Agence nationale de lutte contre l illettrisme

Plus en détail

Merci beaucoup de votre collaboration

Merci beaucoup de votre collaboration QUESTIONNAIRE ENSEIGNANTS ASSOCIÉS Ce questionnaire permettra de recueillir des informations sur l intégration des technologies de l information et de la communication (TIC) chez les futurs enseignants

Plus en détail

M2S. Formation Management. formation. Animer son équipe Le management de proximité. Manager ses équipes à distance Nouveau manager

M2S. Formation Management. formation. Animer son équipe Le management de proximité. Manager ses équipes à distance Nouveau manager Formation Management M2S formation Animer son équipe Le management de proximité Manager ses équipes à distance Nouveau manager Coacher ses équipes pour mieux manager Déléguer et Organiser le temps de travail

Plus en détail

Préparer la formation

Préparer la formation Préparer Profédus propose des exemples variés de contenus d enseignement en éducation à la santé. Les fiches ne sont pas conçues en «prêt à penser» ; elles restent largement enracinées dans le contexte

Plus en détail

Charte de la laïcité à l École Charte commentée

Charte de la laïcité à l École Charte commentée Charte de la laïcité à l École Charte commentée Ce document propose un commentaire de la phrase de préambule et de chacun des articles de la Charte de la laïcité à l École. Il explicite le sens des principales

Plus en détail

Spécialité auxiliaire en prothèse dentaire du brevet d études professionnelles. ANNEXE IIb DEFINITION DES EPREUVES

Spécialité auxiliaire en prothèse dentaire du brevet d études professionnelles. ANNEXE IIb DEFINITION DES EPREUVES ANNEXE IIb DEFINITION DES EPREUVES 51 Epreuve EP1 : ANALYSE ET COMMUNICATION TECHNOLOGIQUES UP1 Coefficient 4 Finalité et objectifs de l épreuve L épreuve vise à évaluer la capacité du candidat à mobiliser

Plus en détail

la Direction des ressources humaines et des relations de travail (langue du travail ; maîtrise du français par les employé(e)s)

la Direction des ressources humaines et des relations de travail (langue du travail ; maîtrise du français par les employé(e)s) L'application de cette politique est sous la responsabilité et la coordination de la Direction générale en collaboration avec la Direction des études et la Direction de la formation continue (langue d

Plus en détail

LIVRET DE SUIVI DE PROFESSIONNALISATION

LIVRET DE SUIVI DE PROFESSIONNALISATION LIVRET DE SUIVI DE PROFESSIONNALISATION 1 MASTER 2 MEEF en ALTERNANCE PRESENTATION GENERALE 2 La professionnalisation en alternance que vous allez vivre cette année vous permettra d entrer dans le métier

Plus en détail

10 REPÈRES «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF

10 REPÈRES «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF 10 REPÈRES POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 MEN-DGESCO 2013 Sommaire 1. LES OBJECTIFS DU DISPOSITIF 2. LES ACQUISITIONS PRIORITAIREMENT VISÉES 3. LES LIEUX

Plus en détail

DOCUMENT D ACCOMPAGNEMENT

DOCUMENT D ACCOMPAGNEMENT DOCUMENT D ACCOMPAGNEMENT du référentiel C2i niveau 2 «enseignant» Groupe d experts C2i2e SDTICE SOMMAIRE PRÉAMBULE... 3 A... 5 A1... 6 A.1.1... 6 A.1.2... 7 A.1.3... 8 A.1.4... 9 A.1.5... 11 A2... 13

Plus en détail

Nouvelle norme de révision: Contrôle du rapport de gestion sur les comptes annuels (ou consolidés)

Nouvelle norme de révision: Contrôle du rapport de gestion sur les comptes annuels (ou consolidés) Nouvelle norme de révision: Contrôle du rapport de gestion sur les comptes annuels (ou consolidés) INTRODUCTION Historique 1. Le 6 octobre 1989, le Conseil de l IRE a approuvé une recommandation de révision

Plus en détail

la pauvreté 33 ses lutte contre territorial. création.cette n ne doit pas d insertion. 1. UNE Accompagner la Participation travaux sont évidemment

la pauvreté 33 ses lutte contre territorial. création.cette n ne doit pas d insertion. 1. UNE Accompagner la Participation travaux sont évidemment Accompagner la participation des allocataires Par Marion Drouault, responsable de projets à l (Version courte) Participation et RSA : «Accompagner la l participation des allocataires» S appuyant en particulier

Plus en détail

3 SOUTIEN À L ÉDUCATION INTERCULTURELLE (allocation supplémentaire 30212)

3 SOUTIEN À L ÉDUCATION INTERCULTURELLE (allocation supplémentaire 30212) 3 SOUTIEN À L ÉDUCATION INTERCULTURELLE (allocation supplémentaire 30212) Le Ministère apporte un soutien financier aux commissions scolaires pour favoriser le développement de l éducation interculturelle.

Plus en détail

Banque d outils d aide à l évaluation diagnostique

Banque d outils d aide à l évaluation diagnostique Banque d outils d aide à l évaluation diagnostique Url : http://www.banqoutils.education.gouv.fr/index.php Niveau : GS au Lycée Conditions d'utilisation : Pas d'inscription nécessaire. Format des ressources

Plus en détail

Dossier d autorisation à mettre en oeuvre le C2i2e

Dossier d autorisation à mettre en oeuvre le C2i2e Extrait du Dossier d autorisation à mettre en oeuvre le C2i2e déposé auprès de la Mission Numérique pour l'enseignement Supérieur par l Institut Catholique de Paris (ICP) - Mars 2011 Au cours du semestre,

Plus en détail

Cahier des charges pour le tutorat d un professeur du second degré

Cahier des charges pour le tutorat d un professeur du second degré Cahier des charges pour le tutorat d un professeur du second degré Référence : Circulaire n 2010-037 du 25 février 2010 relative au dispositif d'accueil, d'accompagnement et de formation des enseignants

Plus en détail

C est quoi un centre d apprentissage Les centres d apprentissage sont des lieux d exploration et de manipulation qui visent l acquisition de

C est quoi un centre d apprentissage Les centres d apprentissage sont des lieux d exploration et de manipulation qui visent l acquisition de C est quoi un centre d apprentissage Les centres d apprentissage sont des lieux d exploration et de manipulation qui visent l acquisition de connaissances, la pratique d habilités ou le développement d

Plus en détail

22 2011 (CC-20111-110)

22 2011 (CC-20111-110) Politiquee linguistique Adoptée : En vigueur : Amendement : 22 mars 2011 (CC-2011-110) 22 mars 2011 Table des matières 1. PRÉAMBULE... 1 2. CHAMP D APPLICATION... 1 3. CADRE LÉGAL ET RÉGLEMENTAIRE...

Plus en détail

LE CARNET DE BORD INFORMATISE (CBI)

LE CARNET DE BORD INFORMATISE (CBI) LE CARNET DE BORD INFORMATISE (CBI) 1. L'utilisation du CBI vous est apparue 1. complexe 2. -3 3. -2 4. -1 5. 1 6. 2 7. 3 8. simple 2. Une formation à l'utilisation du CBI est 1. inutile 2. -3 3. -2 7.

Plus en détail

Projet Pédagogique. - Favoriser la curiosité intellectuelle par le partage des connaissances, des cultures et des échanges.

Projet Pédagogique. - Favoriser la curiosité intellectuelle par le partage des connaissances, des cultures et des échanges. Projet Pédagogique La scolarité vise à aborder les apprentissages en prenant en compte les compétences de chacun afin de permettre l épanouissement de tous. La communauté éducative propose donc un enseignement

Plus en détail

Conception de la page couverture : Stéphane Lizotte, conseiller en communication (designer Web)

Conception de la page couverture : Stéphane Lizotte, conseiller en communication (designer Web) Conception de la page couverture : Stéphane Lizotte, conseiller en communication (designer Web) Table des matières BACCALAURÉAT EN ÉDUCATION PRÉSCOLAIRE ET EN ENSEIGNEMENT PRIMAIRE... 5 LE PROFIL DU DIPLÔMÉ...

Plus en détail

Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION

Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION Classe de terminale de la série Sciences et Technologie du Management et de la Gestion Préambule Présentation Les technologies de l information

Plus en détail

PROJET D ETABLISSEMENT

PROJET D ETABLISSEMENT PROJET D ETABLISSEMENT «Amener chacun à une autonomie responsable» INTRODUCTION Dans l esprit du Projet Educatif défini par le Pouvoir Organisateur du Collège Notre-Dame et dans la volonté de respecter

Plus en détail

Application dans la formation des professionnels de l expertise comptable au Québec. Janie Bérubé, Annie Brisson et Patricia Michaud

Application dans la formation des professionnels de l expertise comptable au Québec. Janie Bérubé, Annie Brisson et Patricia Michaud Une démarche d'accompagnement pour une autoévaluation réflexive Application dans la formation des professionnels de l expertise comptable au Québec Janie Bérubé, Annie Brisson et Patricia Michaud Université

Plus en détail

INDUSTRIE ELECTRICIEN INSTALLATEUR MONTEUR ELECTRICIENNE INSTALLATRICE MONTEUSE SECTEUR : 2. Projet : Ecole Compétences -Entreprise

INDUSTRIE ELECTRICIEN INSTALLATEUR MONTEUR ELECTRICIENNE INSTALLATRICE MONTEUSE SECTEUR : 2. Projet : Ecole Compétences -Entreprise Projet : Ecole Compétences -Entreprise SECTEUR : 2 INDUSTRIE ORIENTATION D'ETUDES : ELECTRICIEN INSTALLATEUR MONTEUR ELECTRICIENNE INSTALLATRICE MONTEUSE Formation en cours de Carrière Avec l aide du Fonds

Plus en détail

Évaluation en vue de l accréditation. Programme Master Européen en Médiation de l Institut Universitaire Kurt Bösch

Évaluation en vue de l accréditation. Programme Master Européen en Médiation de l Institut Universitaire Kurt Bösch Évaluation en vue de l accréditation Programme Master Européen en Médiation de l Institut Universitaire Kurt Bösch Rapport final du Comité de visite de l OAQ 30 août 2005 I - Description du processus d

Plus en détail

Cours Numération Mathématique de base 1 MAT-B111-3. Alphabétisation

Cours Numération Mathématique de base 1 MAT-B111-3. Alphabétisation Cours Numération Mathématique de base 1 MAT-B111-3 Alphabétisation Présentation du cours Numération «L esprit de l homme a trois clés qui ouvrent tout : le chiffre, la lettre et la note.» Victor Hugo

Plus en détail

Les services en ligne

Les services en ligne X Les services en ligne (ressources partagées, cahier de texte numérique, messagerie, forum, blog ) Extrait de l étude «Le développement des usages des TICE dans l enseignement secondaire», 2005-2008 SDTICE

Plus en détail

Organiser des groupes de travail en autonomie

Organiser des groupes de travail en autonomie Organiser des groupes de travail en autonomie Frédérique MIRGALET Conseillère pédagogique L enseignant travaille avec un groupe de niveau de classe et le reste des élèves travaille en autonomie. Il s agira

Plus en détail

D ordre personnel et social, méthodologique, intellectuel, de la communication

D ordre personnel et social, méthodologique, intellectuel, de la communication Activité : La sculpture au temps du Moyen-Âge Période : Moyen-Âge Technique : sculpture Cycle : 1 re année du 3 e cycle Site Web : www.cslaval.qc.ca/lignedutemps But du projet de la ligne du temps virtuelle

Plus en détail

Demande d admission au Centre pédagogique Lucien-Guilbault Secteur primaire

Demande d admission au Centre pédagogique Lucien-Guilbault Secteur primaire Date d envoi : Demande d admission au Centre pédagogique Lucien-Guilbault Secteur primaire QUESTIONNAIRE AU TITULAIRE Ce document doit être complété par le titulaire de classe et/ou par l orthopédagogue

Plus en détail

AP 2nde G.T : «Organiser l information de manière visuelle et créative»

AP 2nde G.T : «Organiser l information de manière visuelle et créative» AP 2nde G.T : «Organiser l information de manière visuelle et créative» Les TICE, un mode d accès à mon autonomie bien sûr! «L'autonomie n'est pas un don! Elle ne survient pas par une sorte de miracle!

Plus en détail

UN PROJET SCIENTIFIQUE ET CULTUREL POUR LA SOCIÉTÉ DE LA CONNAISSANCE

UN PROJET SCIENTIFIQUE ET CULTUREL POUR LA SOCIÉTÉ DE LA CONNAISSANCE UN PROJET SCIENTIFIQUE ET CULTUREL POUR LA SOCIÉTÉ DE LA CONNAISSANCE Le regroupement du Palais de la découverte et de la Cité des sciences et de l industrie en un seul établissement apporte les atouts

Plus en détail

DécliCC. savoir. cahier des charges

DécliCC. savoir. cahier des charges DécliCC savoir S ORGANISER cahier des charges Du PARCOURS déclicc savoir S ORGANISER Développer ses compétences clés pour savoir s organiser Module A 30 à 40 heures Organiser l exécution d une tâche Contexte

Plus en détail

COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DE LA CLINIQUE LA LIRONDE. Saint-Clément-de-Rivière 34980 Saint-Gély-du-Fesc

COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DE LA CLINIQUE LA LIRONDE. Saint-Clément-de-Rivière 34980 Saint-Gély-du-Fesc COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DE LA CLINIQUE LA LIRONDE Saint-Clément-de-Rivière 34980 Saint-Gély-du-Fesc Avril 2003 SOMMAIRE COMMENT LIRE LE «COMPTE-RENDU D ACCREDITATION»... p.3 PARTIE 1 PRESENTATION

Plus en détail

UN EXEMPLE D EVALUATION DISCIPLINAIRE : EN ECONOMIE-GESTION (Droit)

UN EXEMPLE D EVALUATION DISCIPLINAIRE : EN ECONOMIE-GESTION (Droit) UN EXEMPLE D EVALUATION DISCIPLINAIRE : EN ECONOMIE-GESTION (Droit) Apportant un complément indispensable aux enseignements d'économie, de management des organisations et de sciences de gestion, l enseignement

Plus en détail

RÉSUMÉ DES NORMES ET MODALITÉS D ÉVALUATION AU SECONDAIRE

RÉSUMÉ DES NORMES ET MODALITÉS D ÉVALUATION AU SECONDAIRE , chemin de la côte Saint-Antoine Westmount, Québec, HY H7 Téléphone () 96-70 RÉSUMÉ DES NORMES ET MODALITÉS D ÉVALUATION AU SECONDAIRE À TRANSMETTRE AU PARENTS Année scolaire 0-0 Document adapté par Tammy

Plus en détail

STAGE : TECHNICIEN EN INFORMATIQUE

STAGE : TECHNICIEN EN INFORMATIQUE MINISTERE DE LA COMMUNAUTE FRANCAISE ADMINISTRATION GENERALE DE L ENSEIGNEMENT ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ENSEIGNEMENT DE PROMOTION SOCIALE DE REGIME 1 DOSSIER PEDAGOGIQUE UNITE DE FORMATION STAGE

Plus en détail

COLLÈGE D'ENSEIGNEMENT GÉNÉRAL ET PROFESSIONNEL BEAUCE-APPALACHES POLITIQUE RELATIVE À LA FORMATION GÉNÉRALE COMPLÉMENTAIRE

COLLÈGE D'ENSEIGNEMENT GÉNÉRAL ET PROFESSIONNEL BEAUCE-APPALACHES POLITIQUE RELATIVE À LA FORMATION GÉNÉRALE COMPLÉMENTAIRE COLLÈGE D'ENSEIGNEMENT GÉNÉRAL ET PROFESSIONNEL BEAUCE-APPALACHES POLITIQUE RELATIVE À LA FORMATION GÉNÉRALE COMPLÉMENTAIRE 1055, 116 e rue Ville Saint-Georges (Québec) G5Y 3G1 La présente politique a

Plus en détail

ANNEXE 4. Réaliser un diagnostic de sécurité Principales méthodes de collecte d information. (Module 3, partie I, section 2.5)

ANNEXE 4. Réaliser un diagnostic de sécurité Principales méthodes de collecte d information. (Module 3, partie I, section 2.5) ANNEXE 4 Réaliser un diagnostic de sécurité Principales méthodes de collecte d information (Module 3, partie I, section 2.5) Dans les pages qui suivent, nous présentons neuf méthodes de collecte d information.

Plus en détail

Guide du programme Transition vers l'après-secondaire

Guide du programme Transition vers l'après-secondaire Guide du programme Juin 2008 Attributs du diplômé de la Colombie-Britannique Au cours de consultations qui se sont échelonnées sur toute une année dans l ensemble de la province, des milliers de citoyens

Plus en détail

des TICE Les plus-values au service de la réussite

des TICE Les plus-values au service de la réussite des TICE Les plus-values au service de la réussite Les plus-values des TICE au service de la réussite Une analyse interdisciplinaire des usages des Technologies de l Information et de la Communication

Plus en détail

Comprendre un texte fictionnel au cycle 3 : quelques remarques

Comprendre un texte fictionnel au cycle 3 : quelques remarques Contribution aux travaux des groupes d élaboration des projets de programmes C 2, C3 et C4 Anne Leclaire-Halté, Professeure d université, Université de Lorraine/ESPÉ Comprendre un texte fictionnel au cycle

Plus en détail

2'223 4'257 (2'734 Équivalent temps plein ETP) 1'935 4'514 (3'210 ETP) 37'126. 1 540 Compris dans l'enseignement obligatoire Enseignement spécialisé

2'223 4'257 (2'734 Équivalent temps plein ETP) 1'935 4'514 (3'210 ETP) 37'126. 1 540 Compris dans l'enseignement obligatoire Enseignement spécialisé af DE VAUD Département de la formation et de la jeunesse DFJ Projet : «Ecole et informatique» 1 Introduction Près de deux décennies après l introduction des premiers ordinateurs dans l École obligatoire,

Plus en détail

Bilan de l an 1 de SOMMAIRE RAPPORT DU COMITÉ AVISEUR DE SOLIDARITÉ JEUNESSE

Bilan de l an 1 de SOMMAIRE RAPPORT DU COMITÉ AVISEUR DE SOLIDARITÉ JEUNESSE Bilan de l an 1 de SOMMAIRE RAPPORT DU COMITÉ AVISEUR DE SOLIDARITÉ JEUNESSE Le Sommaire constitue un abrégé du document intitulé Bilan de l an I de Solidarité jeunesse : Rapport du Comité aviseur de Solidarité

Plus en détail

REFERENTIEL DE CERTIFICATION

REFERENTIEL DE CERTIFICATION REFERENTIEL DE CERTIFICATION DU TITRE PROFESSIONNEL Technicien(ne) Médiation Services Niveau IV Site : http://www.emploi.gouv.fr REFERENTIEL DE CERTIFICATION D'UNE SPECIALITE DU TITRE PROFESSIONNEL DU

Plus en détail

GESTION DU DOSSIER SCOLAIRE DE L ÉLÈVE. Adoption le Amendement le Mise en vigueur le 6 mai 2004 Résolution #

GESTION DU DOSSIER SCOLAIRE DE L ÉLÈVE. Adoption le Amendement le Mise en vigueur le 6 mai 2004 Résolution # PROCÉDURE GESTION DU DOSSIER SCOLAIRE DE L ÉLÈVE # 40-02 Adoption le Amendement le Mise en vigueur le 6 mai 2004 Résolution # Autorisation Susan Tremblay Directrice générale Page 1 de 10 1. Préambule Le

Plus en détail

POLITIQUE RELATIVE À L EMPLOI ET À LA QUALITÉ DE LA LANGUE FRANÇAISE

POLITIQUE RELATIVE À L EMPLOI ET À LA QUALITÉ DE LA LANGUE FRANÇAISE POLITIQUE RELATIVE À L EMPLOI ET À LA QUALITÉ DE LA LANGUE FRANÇAISE (Adoptée par le Conseil d administration lors de son assemblée régulière du 2 juin 2004) 1. PRINCIPE DIRECTEUR LE COLLÈGE, UN MILIEU

Plus en détail

FORMATION CONTINUE SUR L UTILISATION D EXCEL DANS L ENSEIGNEMENT Expérience de l E.N.S de Tétouan (Maroc)

FORMATION CONTINUE SUR L UTILISATION D EXCEL DANS L ENSEIGNEMENT Expérience de l E.N.S de Tétouan (Maroc) 87 FORMATION CONTINUE SUR L UTILISATION D EXCEL DANS L ENSEIGNEMENT Expérience de l E.N.S de Tétouan (Maroc) Dans le cadre de la réforme pédagogique et de l intérêt que porte le Ministère de l Éducation

Plus en détail

L ACCOMPAGNEMENT PERSONNALISE AU LYCEE PICASSO DE PERPIGNAN (Document de travail)

L ACCOMPAGNEMENT PERSONNALISE AU LYCEE PICASSO DE PERPIGNAN (Document de travail) L ACCOMPAGNEMENT PERSONNALISE AU LYCEE PICASSO DE PERPIGNAN (Document de travail) 1. Définition L'accompagnement personnalisé, qui s'adresse à tous les élèves, est un espace de liberté pédagogique permettant

Plus en détail

Cours Informatique de base INF-B101-2. Alphabétisation

Cours Informatique de base INF-B101-2. Alphabétisation Cours Informatique de base INF-B101-2 Alphabétisation Présentation du cours Informatique de base «La curiosité mène à tout : parfois à écouter aux portes, parfois à découvrir l'amérique.» José Maria Eça

Plus en détail

RECUEIL DE LEGISLATION. A N 163 13 juillet 2009. S o m m a i r e

RECUEIL DE LEGISLATION. A N 163 13 juillet 2009. S o m m a i r e MEMORIAL Journal Officiel du Grand-Duché de Luxembourg 2391 MEMORIAL Amtsblatt des Großherzogtums Luxemburg RECUEIL DE LEGISLATION A N 163 13 juillet 2009 S o m m a i r e ENSEIGNEMENT FONDAMENTAL: TÂCHE

Plus en détail

Série «Connaissances et employabilité» Préparation au milieu de travail, 8 e et 9 e années

Série «Connaissances et employabilité» Préparation au milieu de travail, 8 e et 9 e années Série «Connaissances et employabilité» Préparation au milieu de travail, 8 e et 9 e années Les cours de la série «Connaissances et employabilité» du secondaire premier cycle sont axés sur l exploration.

Plus en détail

Avant de parler de projet commun, il est important de rappeler ce qu est un projet à travers quelques indicateurs :

Avant de parler de projet commun, il est important de rappeler ce qu est un projet à travers quelques indicateurs : 2. Qu est-ce qu un projet commun? Avant de parler de projet commun, il est important de rappeler ce qu est un projet à travers quelques indicateurs : le projet a un début et une fin et se structure en

Plus en détail

Charte d audit du groupe Dexia

Charte d audit du groupe Dexia Janvier 2013 Charte d audit du groupe Dexia La présente charte énonce les principes fondamentaux qui gouvernent la fonction d Audit interne dans le groupe Dexia en décrivant ses missions, sa place dans

Plus en détail

Evaluation du cursus «Information et communication» 2009-2010

Evaluation du cursus «Information et communication» 2009-2010 Evaluation du cursus «Information et communication» 2009-2010 RAPPORT FINAL DE SYNTHÈSE Université Libre de Bruxelles (ULB) Comité des experts : M. Pascal LARDELLIER, président, M. Mihai COMAN, M. Frank

Plus en détail

Référentiel de compétences Bachelière et bachelier en soins infirmiers. CATÉGORIE PARAMÉDICALE SAINTE-ÉLISABETH Année académique 2012-2013

Référentiel de compétences Bachelière et bachelier en soins infirmiers. CATÉGORIE PARAMÉDICALE SAINTE-ÉLISABETH Année académique 2012-2013 Référentiel de compétences Bachelière et bachelier en soins infirmiers CATÉGORIE PARAMÉDICALE SAINTE-ÉLISABETH Année académique 2012-2013 Ce référentiel est issu d un travail réalisé à la Haute École de

Plus en détail

Projet d école 2014-2018. Guide méthodologique

Projet d école 2014-2018. Guide méthodologique Projet d école 2014-2018 Guide méthodologique 1 SOMMAIRE INTRODUCTION... 3 LES TEXTES DE REFERENCES... 4 LES ETAPES D ELABORATION DU PROJET D ECOLE... 4 ETAPE 1 : BILAN DU PROJET, DIAGNOSTIC... 5 1. LE

Plus en détail

Devenez expert en éducation. Une formation d excellence avec le master Métiers de l Enseignement, de l Education et de la Formation

Devenez expert en éducation. Une formation d excellence avec le master Métiers de l Enseignement, de l Education et de la Formation Institut Universitaire de Formation des Maîtres Université de Provence - Aix-Marseille Université 20 ans d expérience dans la formation des professionnels dans les métiers de l enseignement, de l éducation

Plus en détail

Normes de mise en œuvre des programmes et applications concrètes. En vigueur à compter du 1 er janvier 2014

Normes de mise en œuvre des programmes et applications concrètes. En vigueur à compter du 1 er janvier 2014 Normes de mise en œuvre des programmes et applications concrètes En vigueur à compter du 1 er janvier 2014 Normes de mise en œuvre des programmes et applications concrètes En vigueur à compter du 1 er

Plus en détail

Domaine Santé. Plan d études cadre Modules complémentaires santé. HES-SO, les 5 et 6 mai 2011. 1 PEC Modules complémentaires santé

Domaine Santé. Plan d études cadre Modules complémentaires santé. HES-SO, les 5 et 6 mai 2011. 1 PEC Modules complémentaires santé Domaine Santé Plan d études cadre Modules complémentaires santé HES-SO, les 5 et 6 mai 2011 1 PEC Modules complémentaires santé Plan d études cadre Modules complémentaires santé 1. Finalité des modules

Plus en détail

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS 1. RÉFÉRENTIEL PROFESSIONNEL D ÉDUCATEUR SPÉCIALISÉ 2. RÉFÉRENTIEL ACTIVITÉS 3. RÉFÉRENTIEL DE 4. RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION 5. RÉFÉRENTIEL DE FORMATION

Plus en détail

Baccalauréat technologique

Baccalauréat technologique Baccalauréat technologique Épreuve relative aux enseignements technologiques transversaux, épreuve de projet en enseignement spécifique à la spécialité et épreuve d'enseignement technologique en langue

Plus en détail

Mobilisation contre le décrochage scolaire. Bilan de l action entreprise sur l année 2013 et perspectives pour l année 2014

Mobilisation contre le décrochage scolaire. Bilan de l action entreprise sur l année 2013 et perspectives pour l année 2014 Mobilisation contre le décrochage scolaire Bilan de l action entreprise sur l année 2013 et perspectives pour l année 2014 Mercredi 8 janvier 2014 SOMMAIRE Introduction : la Nation mobilisée contre le

Plus en détail

ELABORER UN PROJET D ACCOMPAGNEMENT EDUCATIF

ELABORER UN PROJET D ACCOMPAGNEMENT EDUCATIF ELABORER UN PROJET D ACCOMPAGNEMENT EDUCATIF 1 ELABORER UN PROJET D ACCOMPAGNEMENT EDUCATIF I. Elaborer le projet SOMMAIRE - L accompagnement éducatif - principes généraux - les volets du projet - Identifier

Plus en détail

CADRE DE GESTION DE LA SÉCURITÉ DE L INFORMATION DE TÉLÉ-QUÉBEC

CADRE DE GESTION DE LA SÉCURITÉ DE L INFORMATION DE TÉLÉ-QUÉBEC CADRE DE GESTION DE LA SÉCURITÉ DE L INFORMATION DE TÉLÉ-QUÉBEC TABLE DES MATIÈRES CONTENU 1 PRÉAMBULE ----------------------------------------------------------------------------------------- 3 1.1 Définitions

Plus en détail

FORMATION THÉORIQUE. Trait d Union TM

FORMATION THÉORIQUE. Trait d Union TM TM FORMATION THÉORIQUE Laurier Fortin, titulaire de la chaire CSRS Marie-France Bradley, Amélie Plante et Marielle Thibaudeau, psychoéducatrices et professionnelles de recherche PLAN DE LA PRÉSENTATION

Plus en détail

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DU DIPLÔME D ETAT D INGENIERIE SOCIALE (DEIS) Contexte de l intervention

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DU DIPLÔME D ETAT D INGENIERIE SOCIALE (DEIS) Contexte de l intervention REFERENTIEL PROFESSIONNEL DU DIPLÔME D ETAT D INGENIERIE SOCIALE (DEIS) Contexte de l intervention Les transformations sociales, la territorialisation et la complexité croissante des dispositifs liés aux

Plus en détail

Définir et consolider son projet associatif

Définir et consolider son projet associatif FICHE PRATI QUE Définir et consolider son projet associatif L association se place sous le signe de la liberté : celle de se regrouper pour prendre collectivement une initiative. De l idée à la conception,

Plus en détail

Observations sur l avant-projet de loi, Loi sur l aménagement durable du territoire et l urbanisme

Observations sur l avant-projet de loi, Loi sur l aménagement durable du territoire et l urbanisme Observations sur l avant-projet de loi, Loi sur l aménagement durable du territoire et l urbanisme Déposé à la Commission de l aménagement du territoire de l Assemblée nationale du Québec Dans le cadre

Plus en détail

SERVICE D ACCOMPAGNEMENT PEDAGOGIQUE DE L UNIVERSITE SORBONNE PARIS CITE

SERVICE D ACCOMPAGNEMENT PEDAGOGIQUE DE L UNIVERSITE SORBONNE PARIS CITE SERVICE D ACCOMPAGNEMENT PEDAGOGIQUE DE L UNIVERSITE SORBONNE PARIS CITE CATALOGUE DE FORMATION POUR LES ENSEIGNANTS DE USPC 2014-2015 Le service SAPIENS créé en janvier 2014 propose durant l année 2014-2015

Plus en détail

Dép. 75 «Service d Accueil de Jour»

Dép. 75 «Service d Accueil de Jour» Dép. 75 «Service d Accueil de Jour» PRESENTATION DE L ACTION Intitulé, ancienneté et lieu d implantation Le Service d accueil de jour -SAJE- est implanté sur le 19 e arrondissement de Paris et accueille

Plus en détail

PLAN DE FORMATION Formation : Le rôle du superviseur au quotidien 2014-2015

PLAN DE FORMATION Formation : Le rôle du superviseur au quotidien 2014-2015 1. Contexte PLAN DE FORMATION Formation : Le rôle du superviseur au quotidien 2014-2015 Dans le passé, on recherchait des superviseurs compétents au plan technique. Ce genre d expertise demeurera toujours

Plus en détail

PORTANT AVENANT N 1 A LA CONVENTION COLLECTIVE NATIONALE DES ETAM DU BÂTIMENT DU 12 JUILLET 2006

PORTANT AVENANT N 1 A LA CONVENTION COLLECTIVE NATIONALE DES ETAM DU BÂTIMENT DU 12 JUILLET 2006 ACCORD COLLECTIF NATIONAL DU 26 SEPTEMBRE 2007 RELATIF A LA CLASSIFICATION DES EMPLOIS DES EMPLOYES TECHNICIENS ET AGENTS DE MAITRISE (ETAM) DU BATIMENT PORTANT AVENANT N 1 A LA CONVENTION COLLECTIVE NATIONALE

Plus en détail

A quels élèves profite l approche par les compétences de base? Etude de cas à Djibouti

A quels élèves profite l approche par les compétences de base? Etude de cas à Djibouti A quels élèves profite l approche par les compétences de base? Etude de cas à Djibouti Hamid Mohamed Aden, Directeur du CRIPEN, Djibouti Xavier Roegiers, Professeur à l Université de Louvain, Directeur

Plus en détail

ANNEXE A LA CIRCULAIRE SUR LE CONTROLE INTERNE ET L AUDIT INTERNE TABLE DES MATIERES

ANNEXE A LA CIRCULAIRE SUR LE CONTROLE INTERNE ET L AUDIT INTERNE TABLE DES MATIERES PPB-2006-8-1-CPA ANNEXE A LA CIRCULAIRE SUR LE CONTROLE INTERNE ET L AUDIT INTERNE TABLE DES MATIERES Introduction 0. Base légale 1. Le contrôle interne 1.1. Définition et éléments constitutifs 1.2. Mesures

Plus en détail

Séminaire éducation Focus Rythmes scolaires Compte-rendu 11 mars 2014

Séminaire éducation Focus Rythmes scolaires Compte-rendu 11 mars 2014 Séminaire éducation Focus Rythmes scolaires Compte-rendu 11 mars 2014 OUVERTURE DU SEMINAIRE : Bernard Amsalem, Vice-président du CNOSF Etat de l avancée des travaux depuis le dernier séminaire Rappel

Plus en détail

Questionnaire. sur l évaluation interne Qualité dans les centres d accueil pour enfants, adolescents et jeunes adultes

Questionnaire. sur l évaluation interne Qualité dans les centres d accueil pour enfants, adolescents et jeunes adultes Questionnaire Université du Luxembourg, Version novembre 2013 Ulla Peters, Julia A. Jäger, Danielle Lellinger sur l évaluation interne Qualité dans les centres d accueil pour enfants, adolescents et jeunes

Plus en détail

NOM : Prénom : Date de naissance : Ecole : CM2 Palier 2

NOM : Prénom : Date de naissance : Ecole : CM2 Palier 2 NOM : Prénom : Date de naissance : Ecole : CM2 Palier 2 Résultats aux évaluations nationales CM2 Annexe 1 Résultats de l élève Compétence validée Lire / Ecrire / Vocabulaire / Grammaire / Orthographe /

Plus en détail

Service de l adaptation scolaire et des services complémentaires

Service de l adaptation scolaire et des services complémentaires Service de l adaptation scolaire et des services complémentaires 2955, boulevard de l Université, Sherbrooke (Québec) J1K 2Y3 Téléphone : 819 822-5540 Télécopieur : 819 822-5286 Le concept de besoin Dans

Plus en détail

Charte départementale Accueil et scolarisation des enfants de moins de trois ans

Charte départementale Accueil et scolarisation des enfants de moins de trois ans Charte départementale Accueil et scolarisation des enfants de moins de trois ans Page 1 Charte départementale Accueil et scolarisation des enfants de moins de trois ans Sommaire 1. Cadre institutionnel

Plus en détail

L école publique alternative québécoise ses conditions pour naître et se développer

L école publique alternative québécoise ses conditions pour naître et se développer L école publique alternative québécoise ses conditions pour naître et se développer Consensus entre les écoles publiques alternatives du Québec - Du 24 septembre 2009 au 10 mai 2013 1 Pour écrire le présent

Plus en détail

LA TABLETTE TACTILE, UN OUTIL AU SERVICE DES SCIENCES

LA TABLETTE TACTILE, UN OUTIL AU SERVICE DES SCIENCES PASI NANCY-METZ LA TABLETTE TACTILE, UN OUTIL AU SERVICE DES SCIENCES Académie de Nancy-Metz PASI- CARDIE http://www4.ac-nancy-metz.fr/pasi/ ACTION CANDIDATE AU PRIX ACADEMIQUE DE L INNOVATION 2014 FICHE

Plus en détail

Master Audiovisuel, communication et arts du spectacle

Master Audiovisuel, communication et arts du spectacle Formations et diplômes Rapport d'évaluation Master Audiovisuel, communication et arts du spectacle Université Toulouse II - Jean Jaurès - UT2J Campagne d évaluation 2014-2015 (Vague A) Formations et diplômes

Plus en détail

W. Zacharia TIEMTORE, Docteur en Sciences de l éducation Courriel: zacharia.tiemtore@uhb.fr. Rennes, 5 et 6 juin 2007. http://www.marsouin.

W. Zacharia TIEMTORE, Docteur en Sciences de l éducation Courriel: zacharia.tiemtore@uhb.fr. Rennes, 5 et 6 juin 2007. http://www.marsouin. LES ENSEIGNANTS STAGIAIRES ET INTERNET EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE : QUELLES PRATIQUES ET QUELS USAGES? LE CAS DE L UNIVERSITÉ DE KOUDOUGOU AU BURKINA FASO. W. Zacharia TIEMTORE, Docteur en Sciences de l

Plus en détail

Décret définissant la formation initiale des instituteurs et des régents D. 12-12-2000 M.B. 19-01-2001

Décret définissant la formation initiale des instituteurs et des régents D. 12-12-2000 M.B. 19-01-2001 Lois 25501 p.1 Décret définissant la formation initiale des instituteurs et des régents D. 12-12-2000 M.B. 19-01-2001 modifications : D. 20-12-01 (M.B. 31-01-02) D. 17-07-02 (M.B. 24-08-02) D. 27-02-03

Plus en détail

Plan Réussir Pour la réussite et la persévérance scolaires

Plan Réussir Pour la réussite et la persévérance scolaires Plan Réussir Pour la réussite et la persévérance scolaires Table des matières 1. Introduction...1 2. Mise en contexte...2 3. Élaboration du plan Réussir...3 3.1 Plan stratégique...3 3.2 Parc immobilier...3

Plus en détail

REGLEMENT DES ETUDES

REGLEMENT DES ETUDES P a g e 1 REGLEMENT DES ETUDES INSTITUT DON BOSCO HUY Enseignement ordinaire de plein exercice rue des Cotillages 2-4500 HUY - Tél.: 085/27.07.50 - Fax: 085/23.55.29 E-Mail: direction@donboscohuy.be Site

Plus en détail