Les textes qui suivent sont des parodies de la fable (1668). Ils ont été écrits par les 1 TCI pendant les. cours de Français avec Mme Chausson.

Transcription

1 Les textes qui suivent sont des parodies de la fable «Le Corbeau et le Renard» de Jean de La Fontaine (1668). Ils ont été écrits par les 1 TCI pendant les cours de Français avec Mme Chausson. Les illustrations ont été imaginées et créées pendant les cours d Arts Appliqués avec Mme Ducomet. Bravo aux élèves pour leur implication dans le projet!

2 L Entraineur et le Sportif Maître Entraineur, sur un banc de musculation, Tenait en sa main un shaker. Maître Sportif, par l odeur alléché «Eh! Bonjour, monsieur l Entraineur, Que vous êtes joli! Que vous me semblez musclé! Sans mentir, si votre réputation Se rapporte à votre musculature, Vous êtes le culturiste le plus musclé de la salle.» À ces mots, l Entraineur ne se sent pas de joie ; Et pour montrer ses beaux muscles, Il enlève son tee-shirt, laisse tomber son shaker. Le Sportif s en saisit et dit : «Mon bon Monsieur, vit aux dépens de celui qui l écoute : Cette leçon vaut bien un shaker de protéines, sans doute.» L Entraineur, honteux et confus,

3 Ultime Banquier vs Maitre Client L Ultime Banquier sur son bureau installé, Tenait en son poing un sublime stylo. Maitre Client par la valeur intéressé, Lui dit à peu près ces mots : «Bien le bonjour, Ultime Banquier, Que vous êtes puissant, comme vous me semblez haut. Sans mentir, si votre costume Se rapporte à votre fortune, Vous êtes le maitre d ici et de là-bas.» A ces mots, le Banquier, de toute modestie se libéra ; Et pour montrer la puissance dont il était pourvu, Ouvrant grand sa main, laissa tomber son contenu. Le Client s en saisit et dit : «Mon cher Banquier Apprenez que tout Client Cherche par tout moyen à gagner de l argent : Et à mon avis ce stylo Vaut bien son pesant d Euros» Le Banquier toute joie effacée Jura que jamais plus il ne serait berné.

4 Le Livreur et le Client Maitre Livreur, devant la porte de son Client, Tenait en ses mains une pizza. Maitre Client, par l odeur alléché, «Eh! Bonjour! Monsieur le Livreur, Que vous êtes joli, que vous me semblez beau! Sans mentir, si votre travail Se rapporte à cette belle pizza, Vous êtes le meilleur livreur pour ceux de ces immeubles.» A ses mots le livreur ne se sent pas de joie ; Et pour montrer sa belle pizza, Il lève ses larges mains, laisse tomber celle-ci. Le Client s en saisit et dit : «Mon bon Monsieur Cette leçon vaut bien une pizza, sans doute» Le Livreur, honteux et confus, Jura, mais un peu tard, ne l y prendrait plus.

5 L Assureur et le Client Maître Assureur, dans un bureau enfumé, Avait en sa possession une assurance. Maître Client, par l odeur alléché, «Eh! Bonjour, Monsieur l Assureur, Sans mentir, si vos actions Se rapportent à votre réputation, Vous êtes le Prince de ces bureaux.» A ces mots, l Assureur se sent pas de joie ; Et pour montrer son argent, Il ouvre sa large main, laisse tomber l assurance. Le Client s en saisit, et dit : «Mon bon Monsieur Vit avec dépens de celui qui l écoute : Cette leçon vaut bien une assurance, sans doute.» L Assureur, honteux et confus,

6 Le Vendeur et le Client Maitre Vendeur, sur un fauteuil perché, Tenait en sa main des clés de voiture. Maitre Client, à leur vue alléché, «Eh! Bonjour, Monsieur le Vendeur, Sans mentir, si votre voiture Se rapporte à votre réussite, Vous êtes le roi de ce magasin.» À ces mots, le Vendeur ne se sent pas de joie ; Et pour montrer sa belle voiture, Il s avance vers lui, laisse tomber les clés. Le Client s en saisit, et dit : «Mon bon Monsieur Cette leçon vaut bien un petit tour, sans doute.» Le Vendeur, honteux et confus,

7 Le Banquier et le Client Maître Banquier, sur son haut comptoir, Tenait en sa main un dossier. Maître Client, par l heure pressé, «Eh! Bonjour, Monsieur le Banquier, Sans mentir, si votre belle montre Se rapporte à votre richesse, Vous êtes le meilleur banquier du monde!» A ces mots, le Banquier ne se sent pas de joie ; Et pour montrer sa fierté, Il exhibe sa montre, laisse tomber son dossier. Le Client s en saisit, et dit :» Mon bon Monsieur Cette leçon vaut bien un dossier, sans doute.» Le banquier, honteux et confus,

8 Le Marchand et le Voleur Maître Marchand, sur son stand accoudé ; Tenait dans sa main de beaux billets. Maitre Voleur, par l argent attiré, «Eh! Bonjour Monsieur le Marchand, Que votre stand est joli, qu il me semble beau! Sans mentir, si votre chiffre de vente Se rapporte à ce que je vois, Vous êtes le meilleur Marchand de la ville.» A ces mots, le marchand ne se sent pas de joie ; Et pour montrer les marchandises exposées, Il ouvre les mains, laisse tomber ses beaux billets. Le Voleur s en saisit, et dit : «Mon bon Monsieur, Cette leçon vaut bien quelques billets, sans doute.» Le Marchand, honteux et confus, Maître Thorin et Maître Thranduil Maître Thorin Ecu de Chêne sur un cochon perché, Tenait en ses mains le cœur de la Montagne Solitaire. Maître Thranduil, par la richesse et le pouvoir alléché, «Eh! Bonjour Monsieur Thorin Ecu de Chêne, Sans mentir, si votre maniement de l épée Se rapporte à votre pouvoir, Vous êtes le géant des nains de la Montagne Solitaire.» A ces mots, Thorin ne sent pas de joie Et pour saisir son épée, Il ouvre les mains, laisse tomber le cœur de la Montagne. Thranduil s en saisit et dit «Mon bon nain, Cette leçon vaut bien le cœur de la Montagne, sans doute.» Maître Thorin, honteux et confus,

9 Le Cuistot et son Client Le Banquier et le Client Maître Cuistot dans sa cuisine, Tenait en ses mains une assiette bien garnie. Le client, par l odeur alléché. Lui tint à peu près ce langage. «Eh! Bonjour, Monsieur du Cuistot Sans mentir, si votre assiette Se rapporte à votre élégance, Vous êtes le maître de ces lieux.» A ces mots, Maître Cuistot ne se sent pas de joie ; Et pour montrer sa belle prestance, Il s approche, laisse tomber son assiette. Le Client s en saisit, et dit : «Mon bon Monsieur Cette leçon vaut bien une assiette, sans doute.» Le Cuistot, honteux et confus, Maître Banquier, sur son siège perché, Tenait dans son bec un billet. Maître Client, par l odeur alléché Lui tint à peu près ce langage. «Eh, Bonjour monsieur Le Banco, Que vous êtes joli, que vous me semblez beau. Sans mentir, si votre argent se rapporte à votre jargon, Vous êtes un menteur plutôt bon.» A ces mots, le Banquier ne se sent pas de joie ; Et pour montrer sa belle voix, Il ouvre sa bouche et laisse tomber un poids. Le Client s en saisit et dit : «Mon bon Monsieur, Cette leçon vaut bien un peu d argent, sans doute.» Le Banquier, honteux et confus,

10 Maître Matuidi, sur son podium perché, Tenait dans sa main un ballon d or. Maître Thauvin, par la couleur alléché, «Eh! Bonjour Monsieur de Matuidi, Sans mentir, si votre maillot de foot Se rapporte à votre technique de balle, Vous êtes le meilleur joueur de l histoire du foot.» A ses mots, Matuidi ne se sent pas de joie ; Et pour montrer son grand talent Il ouvre ses mains, laisse tomber le ballon. Thauvin s en saisit et dit : «Mon bon Monsieur, Cette leçon vaut bien un ballon d or, sans doute.» Matuidi, honteux et confus,

11 Le Banquier et le Client Maître Banquier, sur une chaise de bureau. Tenait en sa main un chéquier. Maître Client, par sa vue attiré Lui tint à peu près ce langage: «Eh! Bonjour, Monsieur le Banquier, Sans mentir, si votre chéquier Se rapporte à votre richesse, Vous êtes le plus gros propriétaire du quartier.» À ces mots, le Banquier ne se sent pas de joie ; Et pour montrer son beau stylo, Il le prend, note des chiffres sur un chèque. Le Client s en saisit, et dit : «Mon bon Monsieur Cette leçon vaut bien un chéquier, sans doute.» Le Banquier, honteux et confus,