Communauté d agglomération du Grand Avignon Diagnostic du logement étudiant sur le Grand Avignon

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1 Communauté d agglomération du Grand Avignon Diagnostic du logement étudiant sur le Grand Avignon Rapport d étude juillet 2012

2 Sommaire Introduction Une Université de proximité en mutation Une stabilité des effectifs mais une recomposition des filières et des sites Un recrutement local pour une majorité de jeunes des étudiants Une demande en logement évaluée à 3800 logements (41% des effectifs) Approche par sites : vers de nouveaux équilibres territoriaux Une demande en logement marquée par les «primo-étudiants» Les besoins en logements marqués par la très faible solvabilité des étudiants Les attentes et les modes d habiter : des enjeux contrastés pour l accès au logement Des attentes différentes selon la diversité des profils Les transports, une question qui «pèse» sur la vie étudiante et qui sous-tend l'importance accordée à la localisation du logement Une demande de centralité et de proximité croissante avec l'accès au logement autonome Les étudiants étrangers hors échange universitaire : une demande singulière L offre et les marchés du logement étudiant à Avignon Un marché largement investi Une offre surabondante de petits logements Le parc de logement étudiant : des produits diversifiés Un marché du logement étudiant fortement concurrentiel : professionnalisé mais vulnérable Le marché du logement étudiant avignonnais cible une demande relativement étroite Positionnement et attractivité des produits logement étudiants : une offre accessible portée par l ensemble des acteurs Synthèse et stratégie proposée Éléments de synthèse La stratégie d ensemble en faveur du logement des jeunes

3 Introduction Avec 9300 étudiants et 6% des effectifs de la région Provence Alpes Cote d Azur, le Grand Avignon constitue le quatrième site universitaire de la Région. Les étudiants représentent 5,3% de la population du Grand Avignon. C est un pôle universitaire qui participe au maillage du territoire dans une stratégie de rapprochement de l offre d enseignement supérieur auprès des publics et d aménagement du territoire. Entre Aix/Marseille et Montpellier, à proximité du pôle nîmois l offre d enseignement est néanmoins fortement concurrentielle et le taux d évasion peut s avérer important. Source : MEN 2010/2011 Dans ce contexte, le logement étudiant constitue un levier de l attractivité des sites d enseignement supérieur du Grand Avignon autant qu un gage de réussite universitaire. La contribution des étudiants et des sites d enseignement supérieur à la vitalité des territoires est essentielle, mais, à l'inverse, l accueil des étudiants dans de mauvaises conditions de logement peut compromettre leur attractivité. C est d abord la question de l accessibilité du marché du logement qui génère des situations plus ou moins tendues. Certains publics en subissent tout particulièrement les effets, notamment les étudiants boursiers, les étudiants étrangers et l égalité des chances dans l accès à l enseignement supérieur s en trouve parfois interrogée. C est aussi la difficile adaptation à la diversification des besoins qui pose problème. Ainsi, le développement de l accueil de publics 3

4 en mobilité (stagiaires, étudiants en convention d échange ), la spécialisation accrue des filières à partir du second cycle dans le cadre de la nouvelle organisation des cursus universitaire (Licence-Master-Doctorant) génèrent de nouveaux besoins en termes de logement. Les évolutions sociétales (mobilité, décohabitation, ) s accompagnent d exigences nouvelles à l égard des logements, de leurs équipements, services, modes de gestion. Bref les besoins comme le rapport au logement ont évolué entre autonomisation, réussite universitaire et condition d accès au logement. Un diagnostic global, détaillé et territorialisé de la situation et des besoins en logement des étudiants. Dans le prolongement d une première approche sur le besoins en logement des étudiants et du second PLH, le diagnostic du logement Étudiant sur l agglomération du Grand Avignon s attache à proposer un regard complet, partagé et actualisé sur les besoins en logement des étudiants et les réponses mobilisables, afin de préciser les axes stratégiques de la politique d agglomération du logement étudiant, ses registres d intervention, ses modalités opératoires, ses engagements. La singularité du site universitaire d Avignon invite à inscrire les réponses logement pour les étudiants dans une approche territorialisée à l échelle de l agglomération (tenant compte des projets de développement-réorganisation des sites d enseignement supérieur, du maillage par les transports en commun et notamment du futur tramway, de l accessibilité aux espaces qui offrent suffisamment d aménités urbaines pour favoriser une vie étudiante). L approche spatiale est ici centrale. Elle l est d autant plus que la géographie des sites d enseignement supérieur est en voie de se modifier largement, avec l affirmation du site d Agroparc. Des investigations multiples et diversifiées pour une démarche partagée Animé par le groupe de pilotage partenarial (Grand Avignon, Université, CROUS), le diagnostic a été réalisé à partir d une identification qualitative et quantitative des besoins et de l offre et de leur déclinaison spatiale. Ainsi, de nombreuses données existantes ont été mobilisées et croisées, notamment celles du Rectorat, des Universités, du CROUS, ou encore les données FILOCOM ou de la CAF. Une enquête qualitative a également été diffusée sous la forme d un questionnaire en ligne (285 réponses) et d entretiens collectifs auprès des étudiants (5 groupes de paroles). Enfin, des rencontres avec les acteurs locaux du logement étudiant ont permis de compléter l approche statistique sur le fonctionnement de l offre dédiée (gestionnaires, agences immobilières etc.) Après une évaluation qualitative et quantitative de la demande en matière de logement, il s est agi de dresser un état des lieux de l offre de logement étudiant existante, au niveau de sa localisation, de son fonctionnement, et de ses logiques sociales et économiques. Cette double entrée permet de déterminer les enjeux et les orientations pour un meilleur accompagnement de la part de la puissance publique et une meilleure intervention des acteurs locaux du logement étudiants. 4

5 1- Une Université de proximité en mutation Si les effectifs avignonnais montrent une grande stabilité dans le temps, la recomposition des sites universitaires constitue un enjeu en termes de développement urbain autour des questions du logement et du transport. Le fonctionnement en «université de proximité» de l'uapv, et donc la relativement faible proportion d'étudiants logés sur place, ne doit pas masquer les besoins. Ces besoins en logement varient selon une diversité de facteurs : le poids des effectifs, les filières d études ou de formation poursuivies, l origine géographique, les profils des publics (âge, sexe, ressources, parcours et expériences de vie ). 5

6 1.1 Une stabilité des effectifs mais une recomposition des filières et des sites Une stabilisation des effectifs autour de 9300 étudiants. Les effectifs ont connu une diminution quasiment continue tout au long des années 2000, avec un point bas atteint à la rentrée 2008/2009. Cependant, une légère reprise a été enregistrée ces deux dernières années, permettant de ramener le nombre d étudiants au même niveau qu au début des années Cette stabilité d ensemble des effectifs étudiants masque des évolutions contrastées selon les filières d enseignement tx évol. évol. Brute Université hors ingénieurs et IUT % -911 paramédical social % 340 CGPE % 129 STS % 100 IUT % 31 Autres % 249 Source : MEN / Atlas des effectifs 6

7 Les effectifs universitaires restent les plus nombreux et se situent à hauteur de 6300 étudiants, soit près de 2/3 des étudiants avignonnais. Ils ont diminué de 15% entre l année 2003/2004 et l année 2010/2011, accusant une perte de près de 1000 étudiants. Cette tendance baissière a été particulièrement accusée jusqu en Depuis, l évolution des effectifs dénote d une grande stabilité. L IUT (Institut Universitaire de Technologie) consolide ses effectifs à hauteur de 400 étudiants, tandis que l IUFM 1 (Institut Universitaire de Formation des Maîtres) s efforce de contenir une tendance à la baisse des orientations vers cette filière pour se tenir à hauteur de 370 étudiants. Ces deux établissements représentent 8% des étudiants Avignonnais et ont gagné 70 étudiants entre 2003 et Les effectifs des lycéens post-bac ont augmenté de 30% entre 2003 et 2011, soit 230 étudiants supplémentaires. Cette croissance est portée tant par les C.P.G.E. (Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles) que par les S.T.S. (Sections de Techniciens Supérieurs). Les STS accueillent plus de 1100 étudiants, soit 79% des publics lycéens post- bac. Au total, les effectifs des lycéens post-bac représentent 15% des étudiants Avignonnais. Le secteur paramédical et social (Infirmiers et aides-soignantes) a connu une très forte progression de ses effectifs (+88% / +340étudiants) portant cette filière à hauteur de 8% des effectifs. Les autres filières d enseignement supérieur (Ecole de Commerce, de l Ecole d Art ) ont aussi connu une très forte croissance (+69% entre 2003/2004 et 2010/2011), gagnant près de 250 étudiants 1 Depuis la rentrée 2010 avec la reforme de l enseignement des professeurs des écoles, les étudiants sont entièrement inclus dans les effectifs universitaires sans distinction. 7

8 Au-delà de l évolution des effectifs, la composition même de l offre et des filières d enseignement est à considérer avec attention, car avec elle, les profils des publics et les besoins en logement évoluent. Le pôle d enseignement supérieur d Avignon a la particularité d être essentiellement axé sur des formations de premier cycle. Cette organisation des filières d enseignement supérieur conditionne en partie le profil des étudiants. Ainsi, 74 % d entre eux sont inscrits dans des formations de 1 er cycle universitaire (inférieurs à Bac +3). Si l Université d'avignon est majoritairement constituée d une offre d enseignement de premier cycle, elle tend à se diversifier au travers des enseignements plus spécialisés comme les masters et les écoles. La géographie de l enseignement supérieur est en forte recomposition Les projets de création de nouvelles filières et de redéploiement des sites d enseignement au sein de l agglomération sont eux-aussi de nature à impacter la stratégie d accueil des étudiants. En la matière, la répartition spatiale de l offre d enseignement supérieur est en pleine recomposition. Le futur engagé dessine une nouvelle armature des sites d enseignement supérieur au sein de l agglomération. Jusqu à présent, l essentiel de l offre d enseignement était localisée intramuros, à Sainte Marthe et Pasteur. Répartition des étudiants selon les filières d enseignements en

9 Une nouvelle donne se met en place à travers plusieurs projets La consolidation d Agroparc : ce site accueille dès à présent les étudiants de l IUT, du CERI (UAPV), de l IFRIA, de l ISEMA, de l Ecole de Commerce mais aussi les publics en formation au LEGTA François Pétrarque et au CFAi. La vocation de ce nouveau pôle d enseignement supérieur et de formation va se renforcer à court terme avec l installation de l IFOGA et la relocalisation de l IFSI et des écoles paramédicales du GIPES de Vaucluse à l horizon 2013 (plus de 600 étudiants et élèves). Le redéploiement de la faculté des Sciences (horizon 2014) : près de 900 étudiants supplémentaires vont suivre prochainement leur cursus d études à Agroparc. Le nouveau campus accueillera 2900 étudiants. Un restaurant universitaire a été ouvert dans ce site distant de plus de 10 kilomètres du centre-ville. Le redéploiement de l offre d enseignement dans le centre-ville : parallèlement à l affirmation des sites Sainte-Marthe et du Pôle Sportif et de Recherche, le site Pasteur se verra confié une nouvelle vocation à l occasion de la réinstallation de la faculté de sciences à Agroparc. L offre d enseignement supérieur dans le centre-ville se développe également sur d autres sites : école d Art, lycée Mistral, lycée Aubanel Ainsi à terme le pôle universitaire intramuros verra ses effectifs diminuer de 1000 étudiants et développera une offre d enseignement au profit de 4850 étudiants. Le pôle d Agroparc s étoffera quant à lui de près de 1300 étudiants, proposant à terme une offre d enseignement pour 2900 étudiants. 9

10 1.2 Un recrutement local pour une majorité de jeunes des étudiants Une population étudiante marquée par sa jeunesse. La moitié des étudiants a 21 ans et moins et 75% a moins de 23 ans. La jeunesse de la population estudiantine est bien évidemment à mettre en relation avec l offre de formation largement marquée par le premier cycle. Ces âges correspondent à des étapes spécifiques dans les parcours individuels. Ce premier pas vers les études supérieures est souvent l occasion d expérimenter une certaine prise d autonomie. Pourtant, la décohabitation du foyer parental ne va pas de soi. Elle s arbitre dans un jeu de contraintes qui la rend plus ou moins réalisable, mettant en tension notamment la mobilité résidentielle et les déplacements. Un pôle universitaire de proximité : 57% des étudiants ont leurs parents qui résident à moins de 25 km. L analyse du lieu d habitation des parents des étudiants est stratégique. Elle donne à voir l aire d influence du pôle d enseignement supérieur et constitue un facteur essentiel de l analyse des besoins quantitatif en logement. A Avignon, l offre de formation fonctionne sur un recrutement 10

11 fondamentalement local et une aire d attractivité relativement restreinte : 57% des étudiants ont leurs parents qui résident à moins de 25 kilomètres et 72% résident à moins de 45 kilomètres. Construit sur le registre de la proximité, le pôle s enrichit de quelques formations spécialisées rayonnantes. En effet, le pôle d enseignement avignonnais ne doit pas se réduire à cette seule caractéristique. Certaines des formations proposées génèrent une attractivité géographique plus large. C est le cas, par exemple des masters et plus encore des Licences professionnelles et Doctorats. Si les formations de premier cycle sont largement indexées sur un recrutement local, les Masters et les doctorats voient l aire de recrutement universitaire s élargir significativement : c est globalement la moitié des étudiants qui demeure indexée sur la proximité (moins de 25km) tandis que l autre moitié procède du rayonnement et de l attractivité de l université d Avignon au-delà de ce périmètre. Cette ouverture à d autres publics diversifie et renforce la problématique du logement dans la stratégie d accueil des étudiants, les besoins et les attentes étant différents selon les cursus et les âges (confer. Chapitre 2). Aires de recrutement des effectifs selon les filières de formation du pôle universitaire du Grand Avignon 11

12 La mobilité quotidienne comme alternative à l autonomie résidentielle Sur un autre registre, plus de 30% des étudiants ont leurs parents qui résident à moins de 3 km d une gare ouvrant sur un accès à moins de 30 minutes du centre d Avignon 2. D autres peuvent mobiliser le réseau des Bus notamment entre Carpentras et Avignon. Couplée à la gratuité du coût de transport 3, cette offre de mobilité conforte le fonctionnement du pôle de formation d Avignon comme pôle de proximité. Répartition à l adresse des étudiants selon leurs lieux d origines dans l aire de rayonnement immédiat du pôle de formation du Grand Avignon : 2 La mise a disposition des bases de données des étudiants (SCOL) a permis de géolocaliser les étudiants à l adresse et partant d établir une analyse précise des opportunités de mobilité des étudiants de l UAPV. 3 Carte «Zou» proposée par la Région PACA. 12

13 La proximité et l accessibilité du pôle d enseignement supérieur d Avignon pour une grande majorité d étudiants constituent alors une véritable alternative. Ils peuvent reculer le moment de la décohabitation et privilégier une logique de déplacements quotidiens à un déménagement sur place. C est d ailleurs un des fondements de l université. Beaucoup d'étudiants font le choix de l'université d'avignon justement pour des questions de coût : par sa proximité, elle leur permet d'éviter de recourir à un logement indépendant. "Prendre un logement à Avignon? Non, ça ne vaut par le coup (le coût?)... Je vis chez mon père, à moins de 30 km, et ça me coûte beaucoup moins cher que si j'habitais ici. J'aurais pu aller à Montpellier, mais j'aurais été obligé de prendre un logement, je ne pouvais pas faire les allers retours, et financièrement ce n'était pas possible...'' [Entretien] Le coût des trajets quotidiens en voiture domicile-étude permet à de nombreux étudiants d enjamber ou de contourner la prise de logement. Ce coût est largement compétitif. Il pourra osciller entre 1000 et 1500 euros à l année selon les différentes stratégies de gestion de la mobilité (recours au co-voiturage ). aller-retour fréquente 4 jours par semaine pendant 2 semestres (32 semaines) essence (litres) 50 km 6400 km 512 l cout essence (1,5 /l) 768 coût assurance-entretien 750 étudiant seul étudiant co-voiturage Tout laisse à penser qu alors hormis des cursus spécialisés le site d'avignon est attractif pour les étudiants et les familles qui n'ont ''pas les moyens'' d'aller étudier sur des pôles universitaires plus importants (Montpellier, Aix), car ceci impliquerait obligatoirement un logement autonome. Pourtant, l équation «étudiants issus de milieux plutôt modestes, conduisant à privilégier des études à proximité dans un établissement universitaire à taille humaine» n est pas la seule à caractériser la vocation de l UAPJ, ni l ensemble des profils et pratiques sociales des étudiants. L enquête qualitative menée auprès des jeunes témoigne que l'uapv joue aussi un rôle dans l entrée en autonomie de ses étudiants. Elle permet l'accès aux études universitaires à des jeunes soit plutôt «repliés», c est-à-dire pas encore complètement autonomes, soit dont les parents sont réticents à leur laisser cette autonomie. Ils peuvent alors s engager progressivement dans un apprentissage social à l autonomie. Ainsi, parmi les répondants à l enquête en ligne vivant chez leurs parents, si la première raison donnée à cette situation est le coût, près d'un quart 13

14 estime être «trop jeune» et plus de la moitié «se sent bien chez ses parents». Ils ont alors tendance à se projeter dans des solutions de logements très «sécurisantes» (gardien, accès parkings, service de restauration). Ils appréhendent l autonomie avec craintes et réserves ou s en tiennent aux solutions qu ils estiment rassurantes. Ils appartiennent souvent à la tranche d âge la plus jeune et privilégient les produits logements spécifiques telles que les résidences étudiantes privées dédiées. Il est ainsi difficile d'identifier dans quelle mesure, et à quel degré l'absence de décohabitation est choisie ou subie. Ainsi, au-delà du critère économique, le premier, d'autres critères interviennent, plus indicibles, renvoyant à «la capacité» à vivre seul. Un des groupes de parole avec les étudiants en Licence (Licence 2 et Licence 3 en Droit) a mis en évidence des éléments d explications à la décohabitation tardive et choisies, qu ils expriment, dans leurs discours comme un «manque d envie» de sortir du cadre familial. Cette «envie», cette motivation est découragée par un accès au logement autonome qui paraît «inatteignable». Ainsi, l image dominante reste alors celle d'un logement de qualité médiocre coûtant très cher, face à laquelle Les étudiants se disent «un peu livrés à [eux]-mêmes, sans information lisible». Ces représentations sont fortes, et construites avant tout sur un déficit de connaissance. Les parcours d études et de formation se sont également complexifiés. Il est de plus en plus rare d effectuer l intégralité de son cursus au sein d un même établissement ou pôle de formation. Les politiques d éducation participent à ces changements, en faisant la promotion d échanges internationaux et de stages professionnels par exemple. Les réorientations sont également plus fréquentes et la semestrialisation des années universitaires facilitent ces pratiques de mobilités. Ces éléments sont des facteurs importants dans la «prise de décision» d'accéder à un logement autonome : «est-ce que cela vaut le coup (le coût)» en regard des démarches et des frais à engager?». 14

15 1.3 Une demande en logement évaluée à 3800 logements (41% des effectifs) La quantification de la demande en logement prend appui sur l analyse croisée de la base de données de l ensemble des effectifs universitaires et celles de la demande enregistrée par les services du CROUS. Cette évaluation quantitative de la demande s évalue autour de quatre critères qui sont autant de facteurs qui structurent le besoin en logement des étudiants à Avignon : - la distance du foyer parental au lieu d enseignement, - l âge du demandeur de logement étudiant, - les spécificités des filières de formation, - la prise en compte des nouveaux équilibres territoriaux entre les sites d enseignement d Avignon Une approche de la propension à décohabiter L analyse des fichiers de la demande exprimée auprès des services sociaux du CROUS 4 permet de construire les bases de l évaluation quantitative des besoins en logement. Les facteurs de distance et d'âge sont là déterminants comme l exprime le graphique ci-dessous. En effet, si l on prend le seul facteur distance, il apparait clairement que la demande s exprime significativement à partir de 15 kilomètres et s intensifie au-delà de 25 kilomètres. Cette distance apparaît comme un «seuil» clé dans l évaluation de la demande demandes de logement enregistrées au CROUS (hors double compte) source : CROUS rentrée

16 En rapprochant la base de données Crous à celle de l université au sein d une même matrice croisée (âge/distance) on obtient un taux de décohabitation théorique que l on peut considérer comme un seuil bas, une propension à décohabiter. Ainsi, si l on considère les seuls effectifs universitaires c est un étudiant sur cinq qui a formalisé une demande de logement auprès du CROUS. 19%, c est le taux de décohabitation que l on peut considérer comme le seuil minimum. Le taux de décohabitation est alors gradué selon l âge et la distance. Le tableau ci-dessous détaille les taux de décohabitation minimum théorique. Il est par exemple : - de 17% pour les jeunes de 21 ans et moins et 21% pour les étudiants de 24 ans et plus - de moins de 10% pour les jeunes habitants à moins de 25km et de plus de la moitié pour ceux habitant à plus de 45 km. - Au-delà de 100 kilomètres, la demande des logements CROUS est moins prégnante (31%). On peu faire l hypothèse ici que le recrutement de l université change de registre. Les étudiants provenant d autres régions viennent pour les spécificités et la qualité des formations proposées plus que sur des critères économiques. source : Université. en FI CROUS Approche de la propension à décohabiter (minimum) Poids de la demande en logement Crous sur les effectifs étudiants 21 ans et moins de 22 à 23 ans 24 ans et plus Total Avignon 3% 4% 6% 4% moins de 5km 3% 4% 7% 4% de 5 à 10km 3% 1% 4% 3% de 11 à 15 km 6% 7% 6% 6% de 16 à 25 km 9% 10% 11% 10% de 26 à 45 km 30% 31% 20% 28% de 46 à 60 km 59% 47% 43% 53% de 60 à 100 km 60% 57% 89% 65% plus de 100 km 32% 31% 31% 31% étranger 5% 5% 10% 8% total 17% 18% 21% 19% ex : 6% des étudiants de 21 ans et moins habitant entre 11 et 15 km ont fait une demande de logement auprès du CROUS 16

17 Une estimation des besoins en logement selon la distance au lieu d études et l âge. Les besoins en logement sont d autant plus forts que la distance s élève. Pour les étudiants dont le domicile parental est situé à proximité du lieu d enseignement, l accès au logement s affirme avec l avancée en âge. L approche de la propension à décohabiter nous donne un cadre. Consolidée par l expertise du groupe technique, un taux de décohabitation a pu être estimé selon l âge des étudiants et leurs origines géographiques. Selon cette méthode, la demande en logement des étudiants d Avignon est évaluée à : - 30% des effectifs soit 880 logements pour les jeunes de 21 ans et moins, - 50% des effectifs soit 765 logements pour les jeunes de 22 ans à 23 ans, - 75% des effectifs soit 1096 logements pour les jeunes de 24 ans et plus Effectifs université en FI ans et moins de 22 à 23 ans 24 ans et plus Total taux de décohabitation estimé Avignon moins de 5km % de 5 à 10km % de 11 à 15 km % de 16 à 25 km % de 26 à 45 km % de 46 à 60 km % de 60 à 100 km plus de 100 km étranger Total général nb et % d'étudiants ayant besoin d'un logement % 50% 75% 46% Globalement selon cette approche, c est 46% des effectifs universitaires qui nécessitent un logement pour suivre leur formation (2740 logements). Une estimation des besoins en logement des filières universitaires. Les besoins en logement varient selon l aire de recrutement des filières d enseignement supérieur, qu elles soient universitaires ou extra universitaires. Certaines sont centrées sur la proximité, d autres ont un rayonnement davantage élargi (doctorants, étudiants en mobilité ). Effectifs université en FI L1L2 DUT L3 LIC PRO M1M2 DOCTORAT ECHANGE Total général taux de décohabitation estimé Avignon moins de 5km % de 5 à 10km % de 11 à 15 km % de 16 à 25 km % de 26 à 45 km % de 46 à 60 km % de 60 à 100 km plus de 100 km étranger Total général nb et % d'étudiants ayant besoin d'un logement % 52% 39% 67% 78% 100% 100% 42% 17

18 Cette deuxième approche permet une estimation des besoins par filière d enseignement (22% pour le Licence 1 et 2, 39% pour les licence 3 et 78% pour les Master ). Globalement selon cette approche, c est 42% des étudiants universitaires qui nécessitent un logement pour suivre leur formation (2469 logements) L approche des besoins pour les autres publics post-bacs a été effectuée par une enquête auprès des établissements. Pour les BTS, les besoins en logement sont estimés à 20% des effectifs comme pour les écoles d infirmières et d aides soignantes. Pour les autres ce sont surtout les écoles spécialisées, dont le rayonnement est plus large qui concentrent la demande. Si l aire de recrutement des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) n est pas forcement très élargie, les besoins de proximité entre lieu d étude et le logement sont très prégnants et imposent un logement autonome pour la moitié des effectifs. Source MEN effectifs taux de décohabitation estimé nb d'étudiants ayant besoin d'un logement STS (BTS) % 206 IFSI % 143 CPGE % 154 école-autres % 400 Total % 903 Globalement selon cette approche, c est 34% des étudiants post-bacs, hors université qui nécessitent un logement pour suivre leur formation (900 logements). In fine, selon ces cadres d analyse et au regard d un scénario médian, les besoins en logements sont estimés autour de 41%, soit des effectifs 3800 logements. Construite à partir des effectifs et de leurs caractéristiques actuelles ces analyses doivent pouvoir permettre de suivre et d évaluer dans le temps l évolution des besoins en logement étudiant. Ainsi, si l on projette les effectifs universitaires à hauteur de étudiants selon une répartition par filière identique à celle d aujourd hui, les besoins se situeraient autour de 4100 logements. 18

19 1.4 Approche par sites : vers de nouveaux équilibres territoriaux L approche territorialisée des besoins en logement est stratégique. Elle pose un cadre au développement de l offre de logement et notamment celle du parc public dédié. Le tableau suivant ventile notre évaluation des besoins en logement selon les sites d enseignement à la rentrée Evaluation besoins (Age et distances) nb de logements Taux de décohabitation Université % Centre ville dt sciences % CPGE Centre ville % STS (BTS) Centre ville % Université 2011 Agroparc % IFSI Agroparc % école-autres Agroparc % Le futur engagé dessine une nouvelle armature des sites d enseignement supérieur au sein de l agglomération. Jusqu à présent, l essentiel de l offre d enseignement était localisé intramuros, à Sainte Marthe et Pasteur. Jusqu à aujourd hui, la majorité des besoins en logement (2560) se concentre sur ce site qui articule dans la proximité formation, offre de logements et aménités urbaines. Si les besoins en logements restent stables à court terme, le transfert d une partie des effectifs vers Agroparc pose un autre cadre à prendre en compte. De fait, sur un besoin global de 3630 logements, le site intra muros «pèsera» moins dans la demande en logement. Elle passerait de 2560 à logements contre 1070 à 1410 logements générés par les enseignements proposés sur le site d Agroparc. 19

20 Ces évolutions majeures proposent de nouveaux équilibres territoriaux et interpellent largement la vie étudiante. Si jusqu à présent la proximité entre lieu d étude, lieu d habitat et lieu de vie était le cadre général d une majorité d étudiants, la nouvelle donne territoriale de l offre d enseignement organise pour partie la dissociation des lieux de vie des étudiants. Avec le glissement des lieux d enseignement faut-il promouvoir le développement d une offre de logement à hauteur sur le campus d Agroparc? La prudence est de mise tant l équation lieux d enseignement / lieux d habitat doit être prise avec nuance. Les besoins qui émanent des sites d enseignement ne peuvent être confondus avec des besoins de développement d une offre de logement en faveur des étudiants sur site! La demande en logement n'est pas uniquement indexée à la proximité des sites universitaires. En effet, l analyse des modes d habiter (cf. partie 2) des publics étudiants indique que la localisation du lieu d études pèse sur les préférences résidentielles des étudiants mais sans en constituer le critère unique. Jouent aussi d autres facteurs : le prix, le besoin de proximité à l offre commerciale, de loisirs, ou culturelle, accessible à pied de chez soi, autant de critères qui façonnent une diversité de besoins. Sur un autre registre, il s agit de prendre en compte les parcs et les marchés du logement étudiant largement vulnérables aujourd hui. Tout développement d une nouvelle offre est sans doute à apprécier dans ce contexte où les interdépendances sont fortes et les équilibres de gestion précaires (cf partie 3). 20

21 2- Une demande en logement marquée par les «primo-étudiants» L'entrée dans les études universitaires constitue bien souvent le premier pas vers la vie adulte et le début de l'autonomie. Si cette autonomie passe encore beaucoup par l'accès au permis de conduire et à une voiture, l'accès à un logement indépendant, bien localisé et donnant accès aux services qu'offre la ville, constitue, à plus ou moins long terme, un passage obligé du parcours universitaire. Si le facteur «coût» constitue ici la principale contrainte, les étudiants ont des parcours, des expériences et des préférences face au logement : ils développent des stratégies variables qu il importe de prendre en compte. 21

22 2.1 Les besoins en logements marqués par la très faible solvabilité des étudiants La précarité économique : premier frein à l autonomie résidentielle Au niveau de la mobilité résidentielle, celle-ci est d abord limitée par les conditions modestes des étudiants. À Avignon, 38% des étudiants sont boursiers sociaux. Comparé aux 33% de la moyenne nationale, l université d Avignon s affirme entre autre comme une université à vocation sociale permettant l'accès aux études universitaires à des jeunes qui n'auraient pu poursuivre un cursus dans d'autre villes universitaires faute de moyens. Marquée par la jeunesse de ses effectifs et son recrutement de proximité, l'université d'avignon, est caractérisée par la vulnérabilité économique des étudiants.: - 43% des étudiants de 21 ans et moins sont boursiers - 42% des étudiants dont les parents sont à moins de 45 km sont boursiers sociaux, contre 34% pour ceux venants de l extérieur. Ces éléments sont confirmés par le fait que, sur 1450 demandes effectuées au CROUS en 2011, les deux tiers sont réalisées par des étudiants boursiers sur critères sociaux et un tiers des demandes relèvent des échelons 5 et 6. La question de la solvabilité des étudiants n est pas sans conséquence sur leurs conditions de logement, avec des répercussions fortes au quotidien sur la gestion du «reste à vivre», une fois le loyer acquitté. Ainsi, sur le panel des 300 étudiants ayant répondu à l'enquête en ligne, la moitié des étudiants en logement autonome dispose de moins de 100 de revenus disponible après avoir payé ses charges incompressibles. "Heureusement que mes parents paient mon logement sinon c'est impossible de faire correctement des études en travaillant, les petits boulots d'été me permettent de m'acheter un ordinateur, de sortir de temps en temps mais le reste est à la charge des parents" 22

23 L enquête qualitative auprès des étudiants confirme ainsi le rôle déterminant des parents dans l appui et l accompagnement à l autonomie résidentielle par l aide financière à la prise d un logement à soi. Une majorité (56%) des répondants à l'enquête et vivant en logement autonome bénéficie d'une aide de leurs parents pour financer leurs études. Des loyers perçus comme élevés par les étudiants en regard de la qualité des logements Ce n'est pas tant la solvabilité des étudiants face à l'offre qui est perçu comme problématique mais bien la qualité de cette offre : 75% des répondants se déclarent satisfaits de leurs conditions de logement au niveau du loyer. Pourtant, cette charge est perçue comme excessive en regard de la qualité souvent jugée médiocre, tant dans le parc privé que dans le parc public. Ce critère de coût vient donc créer des inégalités entre les publics selon leurs conditions sociales, selon qu'ils sont aidés ou non par leur parents... - mais également entre les différents types d'offres, au risque de la spécialisation. L enquête auprès des étudiants confirme largement cette perception d un marché du logement qui ne propose pas les meilleures conditions de logement. «Le problème, c'est pas tant de trouver un logement, je trouve qu'il y a un énorme choix, vraiment beaucoup d'offre... Mais c'est le prix et l'état des logements! En plus de la CAF, c'est obligé que mes parents m'aident. Le premier logement que j'ai pris, parce qu'il n'était pas trop cher et bien situé, je l'ai trouvé par une agence. Mais je ne suis restée qu'un mois! C'était horrible, vraiment humide» [entretien] «Il y a un vrai problème d'hygiène, beaucoup de logements intramuros sont insalubres, très humides, par exemple rue Chapeau Rouge. J'ai plein d'amis qui ont dû changer de logement en cours d'année, parce qu'ils avaient pris un logement rapidement en arrivant, en se disant que le quartier était sympa, mais ce n'était pas vivable... Mais à un prix abordable, c'est dur de trouver dans le centre...» [Entretien] 23

24 L'offre publique CROUS est également perçue comme chère en regard de la qualité proposée. Si les logements gérés par le CROUS sont globalement les moins chers du marché, ils restent perçus comme «trop chers». C est moins le résiduel loyer qui semble être mise en cause que le rapport à la qualité du confort proposé. Ici, l'inconfort de la résidence de La Garidelle pèse particulièrement dans ce sentiment négatif sur la qualité de l'offre CROUS. «Je ne recommande pas le logement du CROUS parce que le prix est trop élevé pour le service que vous recevrez.» [Enquête par questionnaires] «En hiver, nous ressentons vraiment le froid malgré le chauffage, je pense que c'est dû au fait de la mauvaise isolation des chambres. Au prix du loyer, j'estime qu'il serait normal d'avoir une meilleure isolation dans nos studios d'autant plus que les factures EDF que nous recevons sont bien trop souvent coûteuses.» [Enquête par questionnaires, Locataire à Laugier] «J ai accepté ce studio n'ayant pas le choix car je n'avais pas où aller. Le studio était dans un mauvais état, les lavabos et baignoires entartrés, l'évier sale encrassé, les murs non repeints, ce n'est pas joli à voir. [...] après des dégâts importants sur notre plafond des champignons subsistent toujours [...]» [Enquête par questionnaires Locataire à La Garidelle] 24

25 La «facilité» de la recherche de logement : une question qui renvoit également à celle de la solvabilité. La recherche d'un logement n'est considérée comme très difficile que par 13% des répondants. Pour plus de la moitié d'entre eux, elle aura même été «plutôt facile». La recherche d'appartement ancien meublé, de logement CROUS, de résidence universitaire privée a été perçue comme «facile» par 57 à 60% des répondants. En revanche, la recherche d'un logement vide se révèle difficile pour la majorité. Ces éléments doivent être lus en regard de la typologie sociale des étudiants qui «sautent le pas» du logement autonome : ce sont le plus souvent ceux dont les moyens le permettent, généralement parce qu'ils sont aidés par les parents. Si la recherche est plutôt considérée comme facile, il y a le sentiment dominant qu elle se fait dans un cadre restreint, laissant peu de choix possibles. Ainsi, 87% des répondants estiment n'avoir eu que peu voire pas de choix. Ce sont les étudiants vivant en résidences étudiantes privées qui estiment au final avoir eu le plus de choix, sans doute du fait de moyen financiers plus élevés et d'une offre relativement importante donc variée. C est aussi à mettre en rapport avec la présence encore modeste du parc CROUS et de la pression relative de la demande sur ce parc (1 place pour 3 demandes éligibles). Ces éléments sont corroborés par les groupes de travail. Les expériences de recherche de logements racontées confirment le constat posé : Pour une partie des étudiants, la recherche en elle-même est considérée comme relativement facile, au regard d'une offre perçue comme importante. Cependant, trouver «chaussure à son pieds», le «bon logement» adapté à sa situation est souvent plus difficile, face aux différentes contraintes de prix, de localisation, et d'état du logement. La stratégie adoptée est alors parfois celle de prendre un premier logement provisoire, ne répondant pas forcément aux attentes, le temps de trouver - par réseau ou en attendant les périodes de ''départ'' de certaines filières un produit de meilleure qualité ; 25

26 Pour d autres, la recherche est considérée comme difficile. Ce sont les étudiants les plus précaires ou dont le budget est le plus contraint. Ils recherchent alors des logements très peu chers, c'est un critère rédhibitoire. Enfin, le déficit d'information et ''d'outillages'' pour être en capacité de rechercher son logement est fort. Il s agit donc déjà d être bien autonome pour trouver son logement, ce qui n est pas une évidence pour les primoétudiants de Licence (voir chapitre précédent). Une étudiante en Master Patrimoine : «Le truc, c'est qu'il ne faut pas regarder les annonces à la fac ou au PIJ, c'est très cher, les propriétaires savent qu'ils auront beaucoup de demandes, ils en profitent! Le mieux, c'est encore le web, j'ai trouvé mon logement comme ça, sur «Le Bon Coin», ou sinon on peut trouver des trucs dans les agences, mais il faut bien chercher.» Une étudiante en L2 de Droit, vivant encore chez ses parents : «J'envisage de prendre un logement l'an prochain, mais c'est vrai que je ne sais pas où chercher, ni comment... Il paraît que le CROUS n'a pas grand chose, et que pour avoir un T1, il faut d'abord avoir été en cité U... Je ne sais pas s'il y a des lieux où on peut nous aider, pour pas qu'on tombe dans les pièges... Il paraît qu'il faut payer une caution, ou une garantie, mais je ne sais pas ce que c'est, combien ça va coûter... Il faudrait qu'on nous donne des infos, mais au mois de mars-avril, à la rentrée, en septembre, c'est trop tard!» La recherche de la caution et de la garantie : un obstacle à prendre en compte Dans les parcours d accès au logement aux expériences sans embûche particulière, les étudiants mettent cependant en avant, dans leur propos tenus, l écueil de l obtention d une caution et d une garantie. Pour 37% des répondants, sa recherche a été évaluée comme représentant la principale difficulté d accès à un logement. La caution locative : Les propriétaires ou leurs intermédiaires privilégiés, les agences immobilières, exigent qu un tiers, suffisamment solvable (revenus nets d activité 3 ou 4 fois supérieurs au montant du loyer), se porte caution. Par ailleurs, le cautionnaire doit également résider sur le sol métropolitain. Face à ces exigences, certaines catégories d étudiants se retrouvent plus particulièrement en difficulté pour s appuyer sur un cautionnaire : les étudiants internationaux, les étudiants originaires des Départements et Territoires d Outre-mer, les étudiants français issus des classes moyennes dont les parents disposent de revenus modestes, les étudiants qui sont en rupture avec leurs parents Le dépôt de garantie : Avance de trésorerie destinée à couvrir d éventuels impayés de loyers ou des dégradations, le dépôt de garantie correspond à un mois 26

27 de loyer (hors charges) à acquitter par le locataire à son entrée dans le logement. Pour les étudiants, le financement du dépôt de garantie se cumule à d autres frais liés à la rentrée universitaire, rendant son coût particulièrement onéreux pour les étudiants modestes. Une exigence de maîtrise des charges locatives «La caution et la garantie sont un scandale pour les étudiants en rupture avec leur famille! Cela s'appelle une condamnation à mort! C'est une aberration.» [Enquête par questionnaires] Avec le développement des services, les charges annexes ont tendance à peser de plus en plus sensiblement sur le coût du logement. Leur absence de lisibilité est un facteur de fragilité dans une gestion d un budget tendu, et peut contraindre les étudiants à des pratiques visant à réduire leur charges au détriment de leur confort: réduction du chauffage, de l'eau chaude, etc. Ceci est vrai aussi bien pour les logements publics gérés par le CROUS que pour le parc privé diffus: l'inconfort des logements ou leur vétusté ont souvent pour conséquences des charges élevées. «Le poids des charges dans cette résidence (40 mensuels) me semble important : on a toujours la peur de nous voir demander de compléter ce montant à la fin de l'année. Dans le doute, je fais ma vaisselle à l'eau froide, et allume le radiateur ponctuellement, c'est stressant.» [Enquête par questionnaires : locataire CROUS] «Le problème, avec les logements intra-muros, c'est que souvent ils sont en mauvais état, avec des problèmes d'humidité, très sombre. Alors il faut faire gaffe... La première année, je ne me suis pas méfiée: je ne savais pas qu'edf faisait une "estimation" de la consommation, et qu'on recevait un rappel à la fin de l'année... Je ne me suis pas inquiétée, je payais 25 par mois alors que les radiateurs étaient allumés toute la journée... Heureusement que mes parents étaient là pour m'aider quant il a fallu payer la facture finale» [Entretiens avec une étudiante en master] A contrario, les résidences "clés en main" (foyers, internats, certaines résidences étudiantes pour lesquelles le loyer inclue les charges) apparaissent sécurisantes sur ce point. «L'avantage, au FJT, c'est qu'on sait exactement combien on va payer... y a pas d'histoires de charges, de truc comme ça, tout est compris, le chauffage, l'électricité. Et vu qu'en plus y a des gens qui peuvent nous aider à faire notre budget, à gérer, c'est vraiment bien!» [Entretiens avec un étudiant logé au FJT Déclic] L'enjeu est donc double sur cette question de la maîtrise des charges: d'une part l'amélioration du parc de logement, d'autre part l'information et la sensibilisation des étudiants à la maîtrise des charges. 27

28 2.2 Les attentes et les modes d habiter : des enjeux contrastés pour l accès au logement Le quotidien des étudiants est rythmé, d une part par le calendrier scolaire (temps des examens, des cours, des révisions ) mais également par d autres facteurs propres à cette période de la vie. D abord, les ressources matérielles et financières sont limitées et donnent lieu à de nombreux arbitrages. Par exemple, les budgets alimentaires ou dédiés aux loisirs et à la culture ne sont pas extensibles, la possession d une voiture loin d être systématique C est le temps de «la débrouille» et des solidarités (pratiques d entraides diverses comme le covoiturage, l implication associative). C est aussi celui d une vie «communautaire» plus intense où la vie en groupe prend tout son sens dans l espace public (appropriation des espaces verts, fréquentation des terrasses de cafés, etc.). Mais elle peut être également une étape difficile et les étudiants peuvent rencontrer des situations d isolement que les conditions d habitat ne doivent pas accentuer. Ainsi, l accès aux services et aménités urbaines ainsi que les déplacements sont des questions clés qui conditionnent la demande de logement Des attentes différentes selon la diversité des profils Une offre dédiée plébiscitée par les étudiants les plus jeunes Les résidences étudiantes privées ont la préférence des plus jeunes, qui sont souvent les plus «repliés» parce qu elles permettent cette «autonomie sous tutelle», rassurante aussi bien pour l étudiant que pour ses parents. Pour ce public primo-décohabitant, encore très relié au cocon familial (il fait des allers-retours permanents au domicile parental), la résidence offre une solution appréciée en termes de facilité (c est meublé, on sait où s adresser, il y a un interlocuteur unique ) et de sécurité (un gestionnaire qui a un rôle de «surveillance» et à qui on peut s adresser en cas de souci). 28

29 Avec l âge, les préférences résidentielles évoluent vers plus d autonomie Au contraire, les plus âgés, plus autonomes, se retrouvent plus nombreux dans le parc de logement diffus et ancien du centre-ville, en partie car il ouvre des possibilités de colocation. Entre 22 et 24 ans, celle-ci apparaît comme «naturelle» pour un certain nombre d étudiants. C est une étape suivante vers le logement autonome où l on apprend à vivre avec les autres, gérer un budget et prendre en charge les tâches ménagères. C est un mode d habiter où la socialisation par les pairs joue un rôle central dans l apprentissage de l autonomie. En France, et l enquête le confirme, la colocation se fait majoritairement avec des amis ou des frères et sœurs, à deux ; plus rarement avec des personnes que l on ne connaît pas Les transports, une question qui «pèse» sur la vie étudiante et qui sous-tend l'importance accordée à la localisation du logement. L accessibilité du pôle de formation façonne les pratiques estudiantines. La vie des étudiants avignonnais est, pour une partie d'entre eux, rythmée par la question des transports. Cette dernière varie selon que les étudiants bénéficient d un logement, de sa localisation au lieu d études et de la possession d un véhicule personnel. Se rapprocher du lieu d'études est la première raison évoquée dans l'enquête par les étudiants envisageant de prendre un logement autonome. Ceux qui ne disposent pas d'un logement indépendant à proximité de leur lieu d'étude doivent organiser minutieusement leurs trajets : en transport en commun, en covoiturage, ou encore «déposés» par les parents (et donc articulé à leurs contraintes professionnelles) pour ceux qui ne disposent pas de leur propre véhicule, ce qui peut être ressenti comme une vraie contrainte. 29

30 Ceux qui suivent un cursus sur le site d'agroparc font face à deux logiques possibles : celle du recours aux transports en commun, aujourd'hui peu aisés pour rejoindre le centre ville et celle du recours à la voiture, qui devient alors omniprésente voire envahissante dans l espace public (effet «Agroparking» pour reprendre l'expression d'un étudiant). Aller à l Agroparc implique ainsi pour certains de disposer d un véhicule personnel, en plus d un logement autonome. La voiture, autre forme d'autonomisation qui concurrence le logement indépendant Les étudiants qui ne disposent pas d'un logement autonome sont très fortement dépendants des transports, ils en sont un public «captif». La voiture symbolise alors une forme de «liberté», et incarne fortement, au niveau des représentations, le premier niveau d'autonomisation, avant l'accès au logement. Ici aussi, on retrouve une spécificité liée à l'origine territoriale zones périurbaines ou rurales pour laquelle l'accès à la voiture fait partie du processus d'autonomisation. Elle est perçue comme l alternative principale aux transports en commun et des solutions de covoiturage parental, qui véhiculent un sentiment de «captivité». La «ville des courtes distances» privilégiée par les étudiants en logement autonome À l'inverse, les pratiques des étudiants logés sur place sont plus tournées vers les modes de déplacement doux. C est d autant plus vrai qu ils sont à proximité immédiate de leur lieu d'étude, mais également en cas de trajets plus importants (pratiques multimodales et recours aux transports en commun) Une demande de centralité et de proximité croissante avec l'accès au logement autonome La proximité aux services et aux aménités du quotidien est un besoin crucial pour les étudiants. Ce sont des citadins peu motorisés et les déplacements se font beaucoup à pieds. Les commerces d appoints comme les tabacpresses, cafés, supérettes, laveries et la proximité d une desserte en transports en communs sont importants dans leur gestion du quotidien mais ils facilitent également l appropriation du quartier d'un point de vue symbolique. Ce sont souvent les premiers points d ancrages sur la ville, et ils constituent les premiers repères dans les situations de primodécohabitation. 30

31 Ce besoin d immédiateté aux aménités urbaines pèse dans l attractivité des produits logements. De ce point de vue, les logements apparaissent pour les étudiants plus ou moins bien localisés selon cette logique de proximité. Ils peuvent être considérés comme plutôt proches du lieu d études, mais ceci peut engendrer, pour le site d'agroparc, un éloignement des centres d animation urbaine, concentrés pour la plupart en intramuros. Au regard de cette demande de «centralité», le centre-ville est bien sûr largement plébiscité : «Pour moi, la vie d'étudiant, c'est pas que la fac! Ça veut dire aussi pouvoir sortir facilement le soir, retrouver des potes... il y a un côté ''sortir de chez soi'' qui est important, je sais pas si c'est justement parce qu'on n'est plus chez les parents, qu'on n'a plus besoin de dire ''je rentre à telle heure'', mais c'est vrai que ce qu'on cherche, je pense que c'est aussi ça... descendre de chez soi et facilement trouver un endroit où se poser, où acheter un truc à boire, une épicerie, des rues sympas...» [Entretien] «Moi, j'envisage de prendre un appartement avec mon copain, en couple... Mais je ne sais pas comment on va faire, on voudrait plutôt un vrai appartement, pas une cité U du CROUS. Il faudrait que ce soit à proximité, intramuros, mais à maxi 400 à deux. Quand on a habité toute sa vie dans un village, que ça fait 2 ans qu'on fait les voyages en voiture tous les jours, c'est vrai que si on prend un logement c'est pour être ''en ville'', vraiment sur place» [Entretien] «La localisation, c'est forcément intramuros : pour l'ambiance, parce qu'il y a tout sur place, pour la sécurité... extra-muros, c'est l'enfer!» [Entretien] Cependant, la notion d éloignement doit être également relativisée. Elle peut être envisagée soit comme un gage de tranquillité pour les uns......ou être ressenti comme une situation d isolement pour d autres. «Vivre sur l'agroparc est très agréable, c'est très calme. Seul petit souci, ce lieu est très mal desservi le dimanche par les bus. Avant d'avoir le permis, mes parents étaient obligés de m amener tous les dimanches sinon je restais coincée à la gare.» [Questionnaire] «Pour moi, Agroparc, y a rien, c'est nul! Il n'y a pas de vie étudiantes, de soirées, pas grand chose en terme de vie sociale... en plus c'est super difficile par rapport aux bus. Moi, je fais tout en bus, c'est galère» [entretien] 31

32 Cette évaluation de la centralité des logements qui leur sont proposés varie selon les profils des étudiants, leur âge, leur solvabilité qui laisse moins de choix, leur motorisation, mais ce besoin de proximité aux commodités est commun à tous. L absence de commodités et d activités proposées aux alentours fait courir le risque de déqualification et de spécialisation du produit logement (en direction des moins solvables, des étudiants en mobilité «parachutés», de ceux en situations d urgence etc.). Ainsi, certains sites apparaissent peu attractifs, alors qu'ils proposent une offre spécialisée importante (secteur de l Épi), ne répondant ni au critère de proximité immédiate des sites d'enseignement, ni à ceux de vie sociale, ce à quoi s'ajoute un critère de prix perçu comme élevé. «A l Épi, c'est au moins 340 une chambre, donc le problème, déjà c'est le prix! Mais en plus, bon... vous avez vu le quartier?... Ce n est pas vraiment un endroit où on a envie d'habiter! À part rester enfermé et travailler, faut pas avoir trop envie de faire autre chose...» [Entretien] L accès aux lieux d étude est bien primordial mais l accès à la vie étudiante est aussi essentiel. Conditions d études et qualité de vie sont ainsi très liés et sont deux critères importants dans les arbitrages résidentiels des étudiants. Une vie étudiante peu développée sur la Ville d Avignon Un des constats posés reste néanmoins celui d'une vie estudiantine qui manque d animation sur la Ville d'avignon. «En même temps, Avignon, même si on vit dans le centre, c'est pas le feu! Ce n est pas Montpellier ou Aix... Il n'y a pas vraiment de ''vie étudiante'', à part directement à côté de l'université, et encore... passé 18h...» [Entretien] Cette question prend alors la forme d un cercle «vicieux ou vertueux» : la faible part d'étudiants vivant en logement autonome relèverait du déficit d'attractivité en termes de vie étudiante, et inversement, c est le déficit de vie étudiante qui serait une conséquence du déficit de logements correspondant aux vrais besoins. «Aujourd'hui, celui qui veut vraiment vivre une ''vie étudiante'', il ne vient pas à Avignon!... Il n'y a pas grand chose si on compare aux autres villes... Après c'est vrai que c'est un effet de nombre, c'est une petite fac, mais quand même... Vu que la plupart ils rentrent chez leurs parents le soir, c'est difficile de développer des choses. Et en même temps, quand on regarde le coût des logements, c'est vrai que c'est difficile de loger sur place, alors...» [Entretien] 32

33 2.2.4 Les étudiants étrangers hors échange universitaire : une demande singulière La plupart sont confrontés à des difficultés d accès au logement, liées à : - la capacité à mobiliser un cautionnaire résidant sur le sol métropolitain, - la permanence de pratiques discriminatoires de la part de certains propriétaires bailleurs face à l accès au logement, - la modicité de leurs ressources financières. Ces processus aboutissent à des échecs récurrents et voient de fait, les étudiants mobiliser des stratégies de substitution, notamment en ayant recours à des solutions d hébergement, dont beaucoup s avèrent être précaires ou problématiques. Rencontrés dans le FJT géré par l'association Déclic, leur situation apparaît spécifique Ils ont une grande satisfaction de l'offre dont ils bénéficient mais regrettent de ne pas avoir accès à d'autres logements ou y rester, faute de moyens. «Pour subvenir à mes besoins, je reçois une aide de mes parents, au Maroc, et j'essaie de travailler un peu en intérim. Mais mes revenus ne me permettent pas de me loger ailleurs qu'à Déclic, le parc privé [diffus ou résidence étudiante] est trop cher.» [Entretien] L'autonomie est déjà «acquise», puisque nécessaire pour envisager des études dans un pays étranger. Néanmoins, elle se pose à différents niveaux, en regard de leur situation socio-culturelle : D abord, un peu à l'image des «primo-étudiants», le logement-foyer proposé par le FJT propose un cadre «rassurant». Le fait de bénéficier au sein du FJT de possibilité d'accompagnement, d'un cadre imposé par un règlement intérieur, apparaît très important pour des jeunes «isolés» d'un point de vue familial. «Ici, on est bien encadré, on nous aide même à faire un bilan de santé, vérifier que tout va bien, s'il faut aller chez le dentiste...». «Il y a plein de réunion d'information, par exemple pour nous aider à trouver du travail, voir comment faire vu qu'on n est pas français, voir si on peut travailler quand même...» «On ne connaît pas bien les aides, les choses auxquelles on a droit... avant d'être ici, on connaissait que l'apl...» Cet encadrement est aussi apprécié pour le calme qu'il apporte à ceux qui étudient beaucoup. «Moi, je travaille au moins 2 heures tous les soirs, et y a pas moyen que ce soit le bazar dans les couloirs ou quoi... Alors même si c'est vrai qu'on n est pas complètement chez nous, que c'est un peu 33

34 comme un internat, on ne peut pas inviter des amis comme on veut, au moins, on peut travailler.» Ce cadre «rassurant» est renforcé par le fait que FJT propose une forme «d'entre-soi». La relative «homogénéité» socio-culturelle des personnes hébergées à Déclic est un des facteurs majeurs expliquant la satisfaction d un logement en FJT. «Ici, on est entre jeunes, on a tous 20 ou 25 ans, on est dans le même ''contexte'', on a tous connu des petites ou des grosses galères» ; «Ici, on peut se faire passer les infos, les bons plans, parce que finalement, on cherche un peu les même choses, un petit taf, des plans pas chers...» «Ici, on crée du lien, il y a des groupes qui se sont créés, parce qu'on a le même mode de vie, ou parce qu'on va jouer au foot ensemble, on peut se retrouver le soir, discuter...l'an dernier, à l'epi, je m ennuyais, je ne connaissais pas les autres, le seul que je connaissais, c'était le gardien!» Cependant, le manque d'indépendance est un problème pour certains, qui, s'ils apprécient les atouts du FJT, préféreraient «vivre chez eux». Ainsi, il est possible d identifier une réelle demande à davantage d autonomie, exprimée par avoir un «vrai logement» à soi. «Ici, on ne peut pas recevoir des gens, il faut prévenir, il y a une heure limite, s'ils veulent dormir c'est payant... et moi, ce que je veux, c'est vivre normalement, je deviens un adulte * + Si je quitte Déclic? J'envisage plutôt un logement privé, dans le centre... de toute façon je crois que je n'aurais pas trop le choix...» [entretien] 34

35 Quelles incidences de ces pratiques sur la demande en logement? Si la demande en logement estudiantine est tout d abord marquée par la recherche d une offre à bas coût, plusieurs éléments viennent aussi qualifier cette demande et peuvent distinguer des profils d'étudiants sensiblement différents : le besoin de proximité dans les pratiques quotidiennes, avec une demande d accès facilité aux aménités et aux services urbains (transports en commun, commerces, loisirs...). Cet attrait pour la vie étudiante et les aménités urbaines s'illustre ainsi par la forte attractivité du centre ville. C'est, après la proximité du lieu d'étude, le premier critère qui intervient pour le choix d'un logement. le besoin d accessibilité au lieu d'étude pour ne pas compromettre la réussite scolaire par des trajets trop importants. le besoin de ''sécurisation'', en contractualisant avec un bailleur institutionnel ou de confiance, en ayant des souplesses dans les modalités de gestion... le besoin de visibilité de l offre de location : la recherche du logement doit être facile, ainsi que les conditions d entrées dans le logement, par exemple, au niveau de l identification de l'offre, la garantie, la souplesse de la durée du bail... Le tableau ci-dessous propose un synoptique de l intensité des enjeux face à l accès au logement selon les grand profils des étudiants (plus la couleur est foncée plus l'enjeu ressort comme important dans le discours des étudiants). 35

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