CONDUCTIMETRIE Etude de la conductivité électrique de solutions d électrolytes forts et d électrolytes faibles. Notions fondamentales - Rappels.

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "CONDUCTIMETRIE Etude de la conductivité électrique de solutions d électrolytes forts et d électrolytes faibles. Notions fondamentales - Rappels."

Transcription

1 CONDUCTIMETRIE Etude de la conductivité électrique de solutions d électrolytes forts et d électrolytes faibles. Notions fondamentales - Rappels. La matière est constituée d'atomes et molécules qui forment les corps simples He, Xe, H 2, O 2 et les corps composés CO 2, SO 3, H 3 PO 4, C 6 H 12 O 6,... Une solution est un mélange homogène (solide liquide ou gazeux) d'un ou plusieurs "solutés" dans un "solvant", en grand excès par rapport au(x) soluté(s). (Les anciens physico-chimistes disaient: "dans une solution, la partie s identifie au tout".) Une solution d'un ou plusieurs solutés dans un solvant donné est caractérisée par la "concentration" de chaque soluté, qui peut être exprimée, en gramme de soluté par litre de solution, en mole par litre, en mole de soluté par kg de solvant, en fraction molaire, etc... On distingue : - les solutés moléculaires non ioniques (C 6 H 12 O 6, CH 3 CH 2 OH, etc.. ) - les solutés ioniques ou "électrolytes" (NaCl, Na 2 SO 4, CaCl 2, Ca 3 (PO 4 ) 2, etc...) Mis en solution dans un solvant polaire (comme l eau), les solutés ioniques vont se dissocier plus ou moins complètement en ions Na +, Ca 2+, Cl -, SO 4 2-, NO 3 -, PO 4 3-,etc... On appelle : - électrolyte fort, un soluté ionique complètement dissocié dans le solvant, exemple, NaCl dans l eau: NaCl Na + + Cl - - électrolyte faible, un soluté ionique incomplètement dissocié dans le solvant et donnant lieu à un équilibre de dissociation (caractérisé par une constante d équilibre), exemple, CH 3 COOH dans l eau: CH 3 COOH H + + CH 3 COO - Les ions sont des atomes ou groupements d'atomes portant une charge électrique positive (cations) ou négative (anions) multiple de la charge élémentaire e = 1, C ou F = N A.e = 96500C (N A = nombre d Avogadro). - Un ion de charge ± Ze, placé dans un champ électrique dans la direction Ox, subit une force colinéaire au champ électrique : avec : Il subit une accélération constante (on suppose le champ électrique uniforme), il est ainsi animé d'un mouvement uniformément accéléré. Il se déplace donc dans l'espace environnant (milieu liquide, l'eau par exemple) animé d'une vitesse qui augmente de façon continue. Il subit également de la part du milieu une force de frottement visqueux due aux interactions soluté-solvant: 1

2 : vitesse de déplacement de l ion, : coefficient de frottement visqueux (loi de Stockes) pour un ion sphérique de rayon r se déplaçant dans un milieu de viscosité η. La vitesse de déplacement de l'ion évolue dans le temps suivant l'équation ci-dessous: Au bout d un temps suffisamment long (t ), la force de frottement est égale et opposée à la force électrique, la résultante des forces est nulle, l'accélération devient nulle, on est alors en régime stationnaire, l ion se déplace avec une vitesse constante V L : RAPPELS DE DEFINITIONS IMPORTANTES. 1) - Mobilité ionique de l ion i (u i ) = vitesse de déplacement de l'ion dans un champ égal à l'unité (1 V.m -1 ), s exprime en (m 2.V -1.s -1 ) ou (m 3.C -1.s -1 ). (certains auteurs utilisent le terme de "mobilité électrophorétique" de l ion i) ** La mobilité u i est une caractéristique de l ion i (de rayon r i ) dans un solvant donné de viscosité η; elle est proportionnelle à l'électrovalence de l'ion (+) ou (-) c'est une grandeur algébrique. Z i est l électrovalence de l ion, F, le Faraday (F = N A.e = C), N A, le nombre d Avogadro est le coefficient de frottement donné par la loi de Stockes, r i étant le rayon ionique en solution et η, la viscosité du milieu. 2

3 2) - Flux ionique de l ion i = nombre d ions de l espèce i traversant l unité de section droite par unité de temps, s exprime en (mol.m -2.s -1 ). Il correspond au nombre d'ions i contenus dans le volume cylindrique de solution, traversant la section droite unité (V L.S = V L ) par unité de temps: 3) - Densité de courant créé par le flux ionique = quantité d électricité (nombre de Coulombs) traversant l unité de section droite par unité de temps, s exprime en (C.m -2.s -1 ou A.m -2 ). Il correspond au produit : (flux de l ion i) x (charge de l ion i). Par définition, σ ι est la conductivité de l ion i : 4) - Intensité de courant dans un conducteur liquide de section S = quantité d électricité (nombre de Coulombs) traversant la section droite S par unité de temps (correspond à la charge totale de l ion i contenue dans le volume de solution ionique (V L.S), traversant la section droite (S) par unité de temps) ; s exprime en Ampère (A ou C.s -1 ). Si V est la différence de potentiel (ddp) appliquée entre deux électrodes de surface unité et distantes de l, le champ électrique étant la dérivée du potentiel: on peut écrire : d où l on tire : R i étant la résistance due à l ion i, exprimée en Ohm (Ω). Rappel d électricité : pour un conducteur de section droite s, de longueur l et de résistance R, on introduit la résistivité ρ : Remarque : en électricité, à côté de la résistance R exprimée en Ohm (Ω), on est amené à introduire la conductance G (l'inverse de la Résistance), exprimée en Siemens (S ou Ω -1 ) ainsi que la conductivité Λ (inverse de la résistivité,) exprimée en S.m -1. 3

4 On retrouve bien la loi d Ohm avec : ρ i est la résistivité due à l ion i; σ i (ou λ i, Λ i, ou encore Γ i, suivant les auteurs) la conductivité de l ion i; C i sa concentration molaire; u i sa mobilité; Z i son électrovalence et F le Faraday (96500C). La conductivité de l ion i s exprime en Ω -1.m -1 ou Siemens par mètre S.m -1, c est une caractéristique de l ion dans un milieu donné, elle dépend de la concentration de l ion (C i ), de sa charge (Z i.f), de son rayon en solution (r i ) et de la viscosité du milieu (η). Remarquons que la conductivité σ est proportionnelle au produit Z.u, c'est donc une grandeur toujours positive. Rappel : dans un conducteur métallique la conduction de l électricité est assurée par les électrons, portant la charge élémentaire (-e), qui se déplacent du pôle (-) vers le pôle (+), on parle de conducteurs de première classe. La presque totalité des liquides et des gaz purs ainsi que la plupart des métalloïdes ne conduisent pas l électricité. Mais à l état dissous ou fondu, nombre de métalloïdes deviennent eux aussi conducteurs du courant électrique. Leur conductivité est assurée par le déplacement, en sens inverse, des anions chargés (-) et des cations chargés (+); le passage du courant donne lieu, au contact des électrodes, à une transformation du corps dite électrolyse. Remarques : - la viscosité du milieu dépend de la température, il en sera de même du coefficient de friction f; la mobilité des ions dépendra donc, elle aussi, de la température, ainsi que la conductivité (pour une concentration ionique donnée). - la conductivité d une solution, à une température déterminée, sera la somme des conductivités individuelles à cette même température (dans la mesure où l'on peut considérer les ions comme indépendants, c'est à dire suffisamment éloignés les un des autres pour ne pas interagir). 5) - Conductivité d une solution ionique contenant anions et cations. a) - Cas des solutés complètement dissociés (électrolytes forts). Envisageons une solution d un soluté ionique A n C m complètement dissocié suivant l équation : chaque ion est caractérisé par sa mobilité : - pour le cation C n+ (avec Z + = +n) - pour l anion A m- (avec Z - = -m): Pour chaque type d'ion, les flux ioniques s'écrivent: C étant la concentration molaire (mol.l -1 ) de l'électrolyte A n C m. 4

5 De même les densités de courant: Dans un conducteur liquide de section S, chaque ion porte un courant: L'intensité totale de courant traversant le conducteur liquide de section S sera: σ t est la conductivité totale de la solution : avec : C e est la concentration en équivalent de la solution ionique ou concentration équivalente. Elle représente le nombre d équivalents (+) ou (-) (ou le nombre de moles de charges + ou -) par unité de volume de solution : En effet, le produit m.n = N représente le nombre total d équivalents, c'est-à-dire de charges (+) ou (-) libérées par la dissociation d'une mole de soluté. (Lors du passage du courant, chaque anion A m- libèrera m électrons à l anode (+) et chaque cation C n+ captera n électrons à la cathode (-) ; or, dans chaque molécule, on a n anions pour m cations, il ya bien, pour chaque "molécule" d électrolyte, n.m électrons captés par l anode et n.m électrons libérés par la cathode, on a donc bien n.m électrons circulant dans le circuit par molécule de soluté dissocié). Exemple: une mole de Ca 3 (PO 4 ) 2 donne 3Ca 2+ et 2(PO 4 ) 3- c'est à dire 6 charges (+) et 6 charges (-) pour un total de 5 ions libérés, 3 Ca 2+ et 2(PO 4 ) 3- (en effet m = 2, n = 3). On définit la conductivité équivalente σ e, Λ e ou Γ e, comme la conductivité correspondant à un équivalent de charge (conductivité par équivalent). C'est tout simplement, le rapport entre la conductivité, grandeur mesurée, et la concentration totale en charge ; pour un électrolyte donné, elle devrait donc être indépendante de la concentration. L expérience montre que ce n est pas toujours le cas, ces différences seront interprétées en termes d interactions ioniques pour les électrolytes forts et de dissociation plus ou moins forte pour les électrolytes faibles. 5

6 La dissociation produisant autant de charges (+) que de charges (-), on a : **Attention aux unités! La conductivité (inverse de la résistivité) est exprimée en Siemens par mètre (S.m -1 ou Ω -1.m - 1 ), la concentration équivalente est exprimée en équivalent par litre (eq.l -1 ) ou équivalent par m 3 (eq.m -3 ). La concentration équivalente s exprimera donc en S.m 2.eq -1 ou S.cm 2.eq -1. Remarque : la conductivité de la solution est une fonction croissante de la concentration équivalente (plus il y a d ions, plus la conductivité est élevée), mais la conductivité équivalente de l électrolyte diminue quand la concentration ionique augmente (plus il ya d ions, plus les interactions ioniques sont importantes et diminuent leur mobilité). Nombres de transport : on définit le nombre de transport de chaque ion comme la fraction de l intensité totale qu il assure. - pour un cation : - pour un anion : avec, bien sûr : b) - Cas des solutés non complètement dissociés (électrolytes faibles). Dans ce cas l équilibre de dissociation est caractérisé par une constante d équilibre de dissociation K d : Le coefficient de dissociation α représente la fraction des molécules dissociées en ions A m- et C n+, qui seules participent à la conduction du courant : soit : 6

7 lorsque la dilution tend vers l infini, c'est-à-dire C 0, il y a dissociation complète et α 1. Λ est appelée conductance équivalente limite. Pour un électrolyte du type A n C m, on pourra facilement évaluer le coefficient de dissociation (ou degré de dissociation), en faisant le rapport entre la conductivité mesurée à une concentration déterminée et la conductivité extrapolée à dilution infinie (conductance équivalente limite pour C = 0) : connaissant α, on pourra déterminer la constante K d : dans le cas d un électrolyte monovalent du type CH 3 COOH, pour lequel m = n = 1, on retrouve : Que retenir de ces notions? L introduction des notions précédentes n est pas une lubie de physico-chimiste! A partir de données expérimentales telles que l intensité du courant, la conductivité de la solution, qui dépendent de la nature du conducteur (charge des ions, rayon des ions) et des conditions de mesures (voltage aux bornes du circuit, surface des électrodes, distance séparant les électrodes, concentrations ionique, nature du solvant ), on caractérise le comportement spécifique de chaque ion (représenté par sa mobilité) dans un solvant déterminé. Pour une solution d électrolyte, si l'on connait la concentration, la mesure de l intensité du courant sous un certain voltage, avec une cellule conductimétrique de géométrie connue (surface des électrodes, distance entre les électrodes) permettra de déterminer la mobilité des ions. Inversement, connaissant la nature des ions et leurs mobilités, les mesures d'intensité permettront de déterminer les concentrations ioniques (dosages conductimétriques). En outre, dans le cas des électrolytes faibles, si on connait les mobilités ioniques et les concentrations molaires, les mesures d intensité permettront de déterminer les coefficients de dissociation et les constantes d équilibre. En effet, pour les électrolytes faibles, incomplètement dissociés en solution aqueuse par exemple, la conductivité dépend de la concentration et du coefficient de dissociation (luimême lié à la constante de dissociation K d ). 7

8 Compte tenu des relations précédentes, et dans le cas d'un électrolyte monovalent du type CH 3 COOH, la loi d action de masse peut s écrire sous la forme ci-dessous, connue aussi sous le nom de loi de dilution d Ostwald : on peut réarranger la relation précédente de la façon suivante : avec les constantes : La grandeur (1/Λ e ) (qui est en fait la résistivité de la solution) est une fonction linéaire croissante du produit (Λ e.c), comme cela est représenté sur la figure ci-contre pour l acide acétique. En introduisant le coefficient de dissociation α, l équation précédente peut également s écrire : 8

9 La conductivité équivalente limite est une fonction de 1/ C, mais elle dépend également du coefficient de dissociation α, (qui dépend lui-même de la dilution!). La courbe représentative de Λ e = f( C) aura une allure complexe pas du tout linéaire. Remarquons qu à dilution infinie, C tend vers zéro et α tend vers 1, on a donc une fonction qui tend vers 0/0, on peut en conclure (et démontrer) que Λ e tend bien vers Λ. Pour les électrolytes forts, complètement dissociés, la conductivité équivalente σ e ou Λ e est proportionnelle à la mobilité et indépendante de la concentration équivalente C e. Dans les années , le physicien allemand Kohlrausch procéda avec ses collaborateurs à des mesures très précise de conductivité de solutions ioniques et montra que la conductivité équivalente d une solution d électrolyte fort à une température déterminée, diminuait lorsque la concentration augmentait en suivant une loi du type : C e étant la concentration équivalente, Λ la conductivité extrapolée à dilution infinie (concentration nulle), A une constante dont la valeur dépend des caractéristiques géométriques des ions en présence ainsi que des caractéristiques physicochimiques du solvant (viscosité, constante diélectrique, etc ). Ce comportement atypique des électrolytes forts fut par la suite expliqué par les interactions électrostatiques et phénomènes de relaxation qu'exercent les uns sur les autres les anions et cations se déplaçant en sens inverse. Si on représente la fonction Λ e = f( C e ) pour des électrolytes forts et des électrolytes faibles, on obtient des courbes représentées ci-contre. Le tracé de ces courbes à partir de mesures de conductivité de solutions d électrolytes à différentes concentrations, permet de distinguer les électrolytes forts des électrolytes faibles, incomplètement dissociés ; pour ces derniers, de telles mesures permettront de connaître le coefficient de dissociation et la constante d équilibre de dissociation. Ces questions relatives aux comportements particuliers des solutés salins, aux notions d électrolytes forts ou faibles, complètement ou incomplètement dissociés en solution, ont donné lieu à des débats animés et à de nombreuses controverses dans les milieux des physiciens et physico-chimistes à la fin du XIXème siècle et durant le premier quart du XXème siècle. Ces notions, universellement acceptées aujourd hui, ont été élaborées à partir de l étude des propriétés électriques des solutions, et ont été confirmées par l étude des propriétés colligatives (qui permettent de déterminer l osmolarité globale de la solution, c'est-à-dire la 9

10 concentration totale en espèces moléculaires libre). C'est dans les années , que les théories de Debye-Onsager et Debye-Hückel, ont permis l interprétation des courbes expérimentales, en introduisant les notions de force ionique et de coefficient d activité ionique (cf cours Mr Bouteville). Dans le cas des électrolytes forts, l extrapolation graphique des mesures de conductivité équivalente quand C e tend vers zéro, permet de déterminer la conductivité équivalente limite de l électrolyte Λ, caractéristique de l électrolyte à température donnée et pour un solvant donné. A dilution infinie, chaque ion migre indépendamment des autres ions présents dans la solution (les ions étant très éloignés les uns des autres les interactions deviennent négligeables). Il en résulte que Λ est la somme des conductivités équivalentes ioniques limites de chaque ion constitutif de l électrolyte. Λ +, Λ -, sont les conductivités équivalentes limites du cation ou de l anion, spécifiques de chaque ion, à une température donnée et pour un solvant donné. Pour les électrolytes faibles, la conductivité équivalente, très petite aux concentrations élevées (molécules non dissociées), croit très vite aux grandes dilutions. Il n y a pas de relation simple entre Λ e et C e : Λ e varie avec (α.c e ) et α varie avec C e (α étant le coefficient de dissociation). On pose encore : mais, à la différence des électrolytes forts, la détermination de Λ par extrapolation graphique est difficile; il est plus sûr de déterminer Λ par le calcul à partir des valeurs obtenues pour des électrolytes forts contenant les ions concernés associés à d autres ions. Exemple : pour l acide acétique, on peut écrire (cf. valeurs numériques dans les tableaux ci-dessous) : (cette valeur sera utilisée dans la partie expérimentale). Application Numérique Exercices : Il est demandé aux étudiants de vérifier les résultats précédents à partir des données expérimentales de tableaux ci-dessous. 10

11 Documents permettant d illustrer ces notions 11

12 12

13 13

14 MANIPULATION Objectif de la séance. L objectif de cette séance de Travaux Pratiques est : - pour les électrolytes forts, de montrer que la conductivité équivalente varie de façon modérée avec la concentration (comportement non "idéal" des solutions) ; - pour les électrolytes faibles, que la conductivité équivalente varie fortement avec la concentration, ce qui permet d évaluer le coefficient (ou degré) d ionisation (ou de dissociation) et par là même, la constante d équilibre de dissociation. Appareil de mesure Montage expérimental. Réglage de la constante de la cellule (facteur de cellule). Nous avons précédemment rappelé l expression de l intensité de courant portée par un ion de charge Z i.f : σ i étant la conductivité de l ion i, C i, la concentration molaire de l ion i, u i, sa mobilité électrique, V, la différence de potentiel appliquée aux bornes du circuit. S est la surface des plaques de la cellule de conductivité et l, la distance entre ces plaques ; ces deux grandeurs représentent les caractéristiques géométriques de la cellule de conductivité et peuvent être réunies en une constante dite constante de la cellule ou "facteur de cellule", k = l/s. 14

15 Cette constante k, fixée par construction, peut être déterminée facilement en mesurant la conductance d une solution étalon d un électrolyte dont on connait la conductivité à une température déterminée. Réglage de la constante de la cellule, on utilise une solution de KCl 0,1 mol.l -1 dont la conductivité à la température ambiante de 21 C est de 12,88 ms.cm -1. Le réglage s effectue de la façon suivante : lorsque la cellule de mesure est branchée au conductimètre, immerger celle-ci dans la solution de KCl 0,1M (veiller à ce qu aucune bulle d air ne soit emprisonnée dans la cellule). L appareil est muni d une touche "Constante"; à l aide de cette touche afficher sur le cadran de l appareil, la valeur de la conductivité de l électrolyte, 12,88 ms.cm -1. L appareil est prêt pour les mesures. Remarques et commentaires relatifs à la mesure de la conductivité. - Il est très important que les surfaces métalliques de la cellule de mesure soient complètement immergées dans la solution de mesure. Veiller à une profondeur d immersion suffisante ainsi qu à l absence de bulles d air, sinon les paramètres géométriques de la cellule seraient modifiés (et donc la constante k) et cela invaliderait les résultats. - Pour toutes les mesures effectuées au moyen de cellules de mesure à immersion, attendre la stabilisation de la valeur de mesure (3 à 5 secondes environ). - Ne jamais soumettre les plaques platinées à un nettoyage par traitement mécanique. - La cellule de conductimétrie doit être manipulée avec beaucoup de précaution et éviter les chocs. - Une fois les mesures terminées, rincer la cellule à l'eau distillée et la stocker dans l eau distillée. - Lorsque l on change d électrolyte (on passe de NaCl à Na 2 SO 4 par exemple), rincer la cellule à l eau distillée (au moyen d'une pissette d'eau distillée à disposition sur la paillasse) et rincer ensuite la cellule avec la solution du nouvel électrolyte que l on va étudier (en la plongeant dans un bécher ou un tube à essai contenant un petit volume de la solution). - Entre deux mesures, sur des solutions d un même électrolyte de concentrations différentes, il suffit de rincer la cellule avec la nouvelle solution. Protocole d étude. 1 Etude de la conductivité de solutions d électrolytes forts. On mesure successivement la conductivité de solutions de NaCl et Na 2 SO 4. Préparation des solutions. Pour chaque électrolyte, à partir d une solution mère de concentration 0,1mol.l -1 (M/10) (à disposition sur la paillasse) l étudiant doit préparer par dilution successives les concentrations suivantes : M/20, M/50, M/100, M/200. Pour cela les dilutions à effectuer sont des dilutions au 1/2 et des dilutions au 1/10 voire au 1/100. On utilise pour cela de la verrerie jaugée, fiole jaugée et pipette à écoulement libre qui sont fournies sur les paillasses. Pour préparer x ml d une solution au M/10 à partir d une solution 1M, on utilisera une fiole jaugée de x ml dans laquelle on introduira 0,1.x ml de la solution mère au moyen d une pipette à deux traits ou d une pipette à écoulement libre. On complètera avec de l eau distillée jusqu au trait de jauge. 15

16 Exemple : - pour préparer 100 ml d une solution M/50 à partir d une solution M/10 on effectuera une dilution au 1/5 (20ml de la solution mère introduite dans une fiole jaugée de 100ml, on complète au trait de jauge avec de l eau distillée). - pour préparer 100ml d une solution M/100, on peut effectuer une dilution au 1/2 de la solution précédente (50ml de solution M/50 dans une fiole jaugée de 100ml, on complète au trait de jauge avec de l eau distillée) ou bien faire directement une dilution au 1/100 de la solution mère M/10 (1ml de solution M/10 dans une fiole jaugée de 100ml, on complète au trait de jauge avec de l eau distillée). Mesures de conductivité. Introduire la solution à mesurer dans un tube à essai ou un bécher (eux-mêmes placés dans un système thermostatique, ou à température ambiante si elle est suffisamment stabilisée), placer la cellule de conductivité dans la solution en veillant à ce que les plaques soient bien immergées, sans emprisonner de bulles d air. Bien respecter les procédures de rinçage expliquées ci-dessus ; - entre deux électrolytes différents rincer le tube à essai à l eau distillée puis avec un peu de la solution à mesurer ; - entre deux dilutions d un même électrolyte, il suffit de rincer avec un peu de la solution que l on va mesurer. Pour chaque solution, on note la valeur de la conductivité, lue sur l appareil, on calcule la conductivité équivalente Λ e, on calcule ensuite la racine carrée de la valeur obtenue C e. Présentation des résultats. Pour chaque électrolyte NaCl et Na 2 SO 4, après avoir repli le tableu ci-dessous, - on représente graphiquement les variations de Λ e = f( C e ). - par extrapolation graphique (abscisse égale à zéro), on détermine la conductivité à dilution infinie Λ (ordonnée à l origine) - on calcule le coefficient de dissociation "apparent" : dilution (mol.l -1 ) 0,1 0,05 0,02 0,01 0,005 C e (eq.l -1 ) Tableau 1 Observer la courbe obtenue, qu en concluez-vous? **Faire bien attention aux unités! Λ 16

17 2 Etude de la conductivité de solutions d électrolytes faibles. On opère de la même façon à partir d une solution mère d acide acétique 0,1mol.l -1 (M/10) à disposition sur la paillasse) ; l étudiant doit préparer par dilution successives les concentrations suivantes : M/20, M/50, M/100, M/200, M/1000. Pour chaque dilution, on note la valeur de la conductivité, lue sur l appareil, puis on calcule la conductivité équivalente Λ e ; on calcule la racine carrée C e. - Après avoir remli le Tableau 2, on représente graphiquement les variations de Λ e = f( C e ). Comme cela a été rapporté dans les rappels théoriques, la forme de la courbe est plus complexe que dans le cas des électrolytes forts, ce qui rend plus délicate l extrapolation à dilution infinie, pour Λ, on se servira de la valeur calculée : Λ e = 39,1 ms.cm 2.eq -1. **Attention aux unités! Le pharmacien doit "jongler" avec les systèmes d unité! - On calcule le coefficient de dissociation (qui dans ce cas est un véritable coefficient de dissociation) : - A partir des résultats précédents calculer la constante d équilibre de dissociation K d et le pk a de l acide acétique. Précisez les unités de ces deux paramètres. dilution (mol.l -1 ) 0,1 0,05 0,02 0,01 0,005 C e (eq.l -1 ) Λ K d pk a Tableau 2 Que pouvez vous conclure de ces mesures? 17

18 Documents à rendre par l'étudiant à la fin de la séance (en vue du contrôle continu). 1 Pour chaque électrolyte fort, le Tableau 1 sur lequel figurent les mesures de conductivité Λ et les valeurs calculée de C e, C e, Λ e et α apparent. 2 Pour l'électrolyte faible, le Tableau 1 sur lequel figurent les mesures de conductivité Λ et les valeurs calculée de C e, C e, Λ e et α, K d et pk a. 3 - Le graphe Λ e = f( C e ) avec les points d'extrapolation à dilution infinie (les courbes des trois électrolytes seront tracées sur le même graphe, attention aux échelles!). 5 - Les commentaires et observations de l'étudiant. Il est rappelé que les courbes et graphiques doivent être présentés de façon à être lisibles et exploitables, ce qui implique des axes de coordonnées bien tracés, des échelles lisibles sans être surchargées, les grandeurs représentées ainsi que les unités utilisées, bien définies. -ooooo- 18

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples.

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples. Référentiel CAP Sciences Physiques Page 1/9 SCIENCES PHYSIQUES CERTIFICATS D APTITUDES PROFESSIONNELLES Le référentiel de sciences donne pour les différentes parties du programme de formation la liste

Plus en détail

LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage

LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage Un dosage (ou titrage) a pour but de déterminer la concentration molaire d une espèce (molécule ou ion) en solution (généralement aqueuse). Un réactif de concentration

Plus en détail

pka D UN INDICATEUR COLORE

pka D UN INDICATEUR COLORE TP SPETROPHOTOMETRIE Lycée F.BUISSON PTSI pka D UN INDIATEUR OLORE ) Principes de la spectrophotométrie La spectrophotométrie est une technique d analyse qualitative et quantitative, de substances absorbant

Plus en détail

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE 1. RAPPEL: L ATOME CONSTITUANT DE LA MATIERE Toute la matière de l univers, toute substance, vivante ou inerte, est constituée à partir de particules

Plus en détail

(aq) sont colorées et donnent à la solution cette teinte violette, assimilable au magenta.»

(aq) sont colorées et donnent à la solution cette teinte violette, assimilable au magenta.» Chapitre 5 / TP 1 : Contrôle qualité de l'eau de Dakin par dosage par étalonnage à l'aide d'un spectrophotomètre Objectif : Vous devez vérifier la concentration massique d'un désinfectant, l'eau de Dakin.

Plus en détail

Les solutions. Chapitre 2 - Modèle. 1 Définitions sur les solutions. 2 Concentration massique d une solution. 3 Dilution d une solution

Les solutions. Chapitre 2 - Modèle. 1 Définitions sur les solutions. 2 Concentration massique d une solution. 3 Dilution d une solution Chapitre 2 - Modèle Les solutions 1 Définitions sur les solutions 1.1 Définition d une solution : Une solution est le mélange homogène et liquide d au moins deux espèces chimiques : Le soluté : c est une

Plus en détail

Perrothon Sandrine UV Visible. Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6

Perrothon Sandrine UV Visible. Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6 Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6 1 1.But et théorie: Le but de cette expérience est de comprendre l'intérêt de la spectrophotométrie d'absorption moléculaire

Plus en détail

K W = [H 3 O + ] [OH - ] = 10-14 = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide

K W = [H 3 O + ] [OH - ] = 10-14 = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide La constante d autoprotolyse de l eau, K W, est égale au produit de K a par K b pour un couple acide/base donné : En passant en échelle logarithmique, on voit donc que la somme du pk a et du pk b d un

Plus en détail

L ÉLECTROCUTION Intensité Durée Perception des effets 0,5 à 1 ma. Seuil de perception suivant l'état de la peau 8 ma

L ÉLECTROCUTION Intensité Durée Perception des effets 0,5 à 1 ma. Seuil de perception suivant l'état de la peau 8 ma TP THÈME LUMIÈRES ARTIFICIELLES 1STD2A CHAP.VI. INSTALLATION D ÉCLAIRAGE ÉLECTRIQUE SÉCURISÉE I. RISQUES D UNE ÉLECTROCUTION TP M 02 C PAGE 1 / 4 Courant Effets électriques 0,5 ma Seuil de perception -

Plus en détail

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 I. L ATOME NOTIONS EÉLEÉMENTAIRES DE CIMIE Les atomes sont des «petits grains de matière» qui constituent la matière. L atome est un système complexe que l on

Plus en détail

259 VOLUMETRIE ET TITRATION DOSAGE DU NaOH DANS LE DESTOP

259 VOLUMETRIE ET TITRATION DOSAGE DU NaOH DANS LE DESTOP 259 VOLUMETRIE ET TITRATION DOSAGE DU NaOH DANS LE DESTOP A d a p t a t i o n : A. - M. F o u r n i e r ( C o p a d ), M. C a s a n o v a & H. J e n n y ( C d C ) 2 0 0 1 C o n c e p t i o n D. M a r g

Plus en détail

Plan du chapitre «Milieux diélectriques»

Plan du chapitre «Milieux diélectriques» Plan du chapitre «Milieux diélectriques» 1. Sources microscopiques de la polarisation en régime statique 2. Etude macroscopique de la polarisation en régime statique 3. Susceptibilité diélectrique 4. Polarisation

Plus en détail

Exemple de cahier de laboratoire : cas du sujet 2014

Exemple de cahier de laboratoire : cas du sujet 2014 Exemple de cahier de laboratoire : cas du sujet 2014 Commentaires pour l'évaluation Contenu du cahier de laboratoire Problématique : Le glucose est un nutriment particulièrement important pour le sportif.

Plus en détail

4. Conditionnement et conservation de l échantillon

4. Conditionnement et conservation de l échantillon 1. Objet S-II-3V1 DOSAGE DU MERCURE DANS LES EXTRAITS D EAU RÉGALE Description du dosage du mercure par spectrométrie d absorption atomique de vapeur froide ou par spectrométrie de fluorescence atomique

Plus en détail

TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire. DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée

TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire. DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée EXERCICE I : PRINCIPE D UNE MINUTERIE (5,5 points) A. ÉTUDE THÉORIQUE D'UN DIPÔLE RC SOUMIS À UN ÉCHELON DE TENSION.

Plus en détail

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION)

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Terminale S CHIMIE TP n 2b (correction) 1 SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Objectifs : Déterminer l évolution de la vitesse de réaction par une méthode physique. Relier l absorbance

Plus en détail

TP n 1: Initiation au laboratoire

TP n 1: Initiation au laboratoire Centre Universitaire d El-Tarf Institut des Sciences Agronomiques 3 ème année Contrôle de Qualité en Agroalimentaire TP n 1: Initiation au laboratoire Introduction L analyse de la matière vivante au laboratoire

Plus en détail

Synthèse et propriétés des savons.

Synthèse et propriétés des savons. Synthèse et propriétés des savons. Objectifs: Réaliser la synthèse d'un savon mise en évidence de quelques propriétés des savons. I Introduction: 1. Présentation des savons: a) Composition des savons.

Plus en détail

La spectrophotométrie

La spectrophotométrie Chapitre 2 Document de cours La spectrophotométrie 1 Comment interpréter la couleur d une solution? 1.1 Décomposition de la lumière blanche En 1666, Isaac Newton réalise une expérience cruciale sur la

Plus en détail

SP. 3. Concentration molaire exercices. Savoir son cours. Concentrations : Classement. Concentration encore. Dilution :

SP. 3. Concentration molaire exercices. Savoir son cours. Concentrations : Classement. Concentration encore. Dilution : SP. 3 Concentration molaire exercices Savoir son cours Concentrations : Calculer les concentrations molaires en soluté apporté des solutions désinfectantes suivantes : a) Une solution de 2,0 L contenant

Plus en détail

Mesure de Salinité Réalisation d'un conductimètre

Mesure de Salinité Réalisation d'un conductimètre Kourou Novembre 2010. MANGOTECHNO Mesure de Salinité Réalisation d'un conductimètre Frédéric BOUCHAR (TENUM Toulouse) Version 1.0 Table des matières 1.Introduction...3 2.Qu'est-ce que la salinité?...3

Plus en détail

FICHE 1 Fiche à destination des enseignants

FICHE 1 Fiche à destination des enseignants FICHE 1 Fiche à destination des enseignants 1S 8 (b) Un entretien d embauche autour de l eau de Dakin Type d'activité Activité expérimentale avec démarche d investigation Dans cette version, l élève est

Plus en détail

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points)

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) Bac S 2015 Antilles Guyane http://labolycee.org EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) La benzocaïne (4-aminobenzoate d éthyle) est utilisée en médecine comme anesthésique local

Plus en détail

Module d Electricité. 2 ème partie : Electrostatique. Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere

Module d Electricité. 2 ème partie : Electrostatique. Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere Module d Electricité 2 ème partie : Electrostatique Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere 1 Introduction Principaux constituants de la matière : - protons : charge

Plus en détail

Mesures et incertitudes

Mesures et incertitudes En physique et en chimie, toute grandeur, mesurée ou calculée, est entachée d erreur, ce qui ne l empêche pas d être exploitée pour prendre des décisions. Aujourd hui, la notion d erreur a son vocabulaire

Plus en détail

Méthodes de Caractérisation des Matériaux. Cours, annales http://www.u-picardie.fr/~dellis/

Méthodes de Caractérisation des Matériaux. Cours, annales http://www.u-picardie.fr/~dellis/ Méthodes de Caractérisation des Matériaux Cours, annales http://www.u-picardie.fr/~dellis/ 1. Symboles standards et grandeurs électriques 3 2. Le courant électrique 4 3. La résistance électrique 4 4. Le

Plus en détail

TRAVAUX PRATIQUESDE BIOCHIMIE L1

TRAVAUX PRATIQUESDE BIOCHIMIE L1 TRAVAUX PRATIQUESDE BICHIMIE L1 PRINTEMPS 2011 Les acides aminés : chromatographie sur couche mince courbe de titrage Etude d une enzyme : la phosphatase alcaline QUELQUES RECMMANDATINS IMPRTANTES Le port

Plus en détail

BAC BLANC SCIENCES PHYSIQUES. Durée : 3 heures 30

BAC BLANC SCIENCES PHYSIQUES. Durée : 3 heures 30 Terminales S1, S2, S3 2010 Vendredi 29 janvier BAC BLANC SCIENCES PHYSIQUES Durée : 3 heures 30 Toutes les réponses doivent être correctement rédigées et justifiées. Chaque exercice sera traité sur une

Plus en détail

TP 3 diffusion à travers une membrane

TP 3 diffusion à travers une membrane TP 3 diffusion à travers une membrane CONSIGNES DE SÉCURITÉ Ce TP nécessite la manipulation de liquides pouvant tacher les vêtements. Le port de la blouse est fortement conseillé. Les essuie tout en papier

Plus en détail

C2 - DOSAGE ACIDE FAIBLE - BASE FORTE

C2 - DOSAGE ACIDE FAIBLE - BASE FORTE Fiche professeur himie 2 - DOSAGE AIDE FAIBLE - BASE FORTE Mots-clés : dosage, ph-métrie, acide faible, base forte, neutralisation, concentration. 1. Type d activité ette expérience permet aux élèves de

Plus en détail

MESURE DE LA TEMPERATURE

MESURE DE LA TEMPERATURE 145 T2 MESURE DE LA TEMPERATURE I. INTRODUCTION Dans la majorité des phénomènes physiques, la température joue un rôle prépondérant. Pour la mesurer, les moyens les plus couramment utilisés sont : les

Plus en détail

TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie

TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie Nom : Prénom: n groupe: TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie Consignes de sécurité de base: Porter une blouse en coton, pas de nu-pieds Porter des lunettes, des gants (en fonction des espèces

Plus en détail

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie TECHNIQUES: Principes de la chromatographie 1 Définition La chromatographie est une méthode physique de séparation basée sur les différentes affinités d un ou plusieurs composés à l égard de deux phases

Plus en détail

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points)

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) BAC S 2011 LIBAN http://labolycee.org EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) Les parties A et B sont indépendantes. A : Étude du fonctionnement d un spectrophotomètre

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

Capteur à CO2 en solution

Capteur à CO2 en solution Capteur à CO2 en solution Référence PS-2147CI Boîtier adaptateur Sonde ph Sonde température Sonde CO2 Page 1 sur 9 Introduction Cette sonde est conçue pour mesurer la concentration de CO 2 dans les solutions

Plus en détail

Mesures calorimétriques

Mesures calorimétriques TP N 11 Mesures calorimétriques - page 51 - - T.P. N 11 - Ce document rassemble plusieurs mesures qui vont faire l'objet de quatre séances de travaux pratiques. La quasi totalité de ces manipulations utilisent

Plus en détail

Matériel de laboratoire

Matériel de laboratoire Matériel de laboratoire MATERIAUX UTILISE... 1 L'APPAREILLAGE DE LABORATOIRE... 1 a) Les récipients à réaction... 2 b) La verrerie Graduée... 2 MATERIEL DE FILTRATION... 6 FILTRATION SOUS VIDE AVEC UN

Plus en détail

Mesure du volume d'un gaz, à pression atmosphérique, en fonction de la température. Détermination expérimentale du zéro absolu.

Mesure du volume d'un gaz, à pression atmosphérique, en fonction de la température. Détermination expérimentale du zéro absolu. Mesure du volume d'un gaz, à pression atmosphérique, en fonction de la température. Détermination expérimentale du zéro absolu. Auteur : Dr. Wulfran FORTIN Professeur Agrégé de Sciences Physiques TZR -

Plus en détail

DETERMINATION DE LA CONCENTRATION D UNE SOLUTION COLOREE

DETERMINATION DE LA CONCENTRATION D UNE SOLUTION COLOREE P1S2 Chimie ACTIVITE n 5 DETERMINATION DE LA CONCENTRATION D UNE SOLUTION COLOREE Le colorant «bleu brillant FCF», ou E133, est un colorant artificiel (de formule C 37 H 34 N 2 Na 2 O 9 S 3 ) qui a longtemps

Plus en détail

Mesure de conductivité on-line. Mesurer Surveiller Régler. Mesure de conductivité on-line. Eaux d égout communales et eaux usées industrielles

Mesure de conductivité on-line. Mesurer Surveiller Régler. Mesure de conductivité on-line. Eaux d égout communales et eaux usées industrielles Mesure de conductivité on-line Mesurer Surveiller Régler La mesure de conductivité est un paramètre reconnu, dont on ne peut plus se passer en analyse moderne des process, des eaux et eaux usées. On utilise

Plus en détail

Cours d électricité. Introduction. Mathieu Bardoux. 1 re année. IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie

Cours d électricité. Introduction. Mathieu Bardoux. 1 re année. IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie Cours d électricité Introduction Mathieu Bardoux mathieu.bardoux@univ-littoral.fr IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie 1 re année Le terme électricité provient du grec ἤλεκτρον

Plus en détail

Spectrophotométrie - Dilution 1 Dilution et facteur de dilution. 1.1 Mode opératoire :

Spectrophotométrie - Dilution 1 Dilution et facteur de dilution. 1.1 Mode opératoire : Spectrophotométrie - Dilution 1 Dilution et facteur de dilution. 1.1 Mode opératoire : 1. Prélever ml de la solution mère à la pipette jaugée. Est-ce que je sais : Mettre une propipette sur une pipette

Plus en détail

Rappels sur les couples oxydantsréducteurs

Rappels sur les couples oxydantsréducteurs CHAPITRE 1 TRANSFORMATIONS LENTES ET RAPIDES 1 Rappels sur les couples oxydantsréducteurs 1. Oxydants et réducteurs Un réducteur est une espèce chimique capable de céder au moins un électron Demi-équation

Plus en détail

Comment suivre l évolution d une transformation chimique? + S 2 O 8 = I 2 + 2 SO 4

Comment suivre l évolution d une transformation chimique? + S 2 O 8 = I 2 + 2 SO 4 Afin d optimiser leurs procédés, les industries chimiques doivent contrôler le bon déroulement de la réaction de synthèse menant aux espèces voulues. Comment suivre l évolution d une transformation chimique?

Plus en détail

CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules

CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules I. La liaison covalente 1) Formation d une liaison covalente Les molécules sont des assemblages d atomes liés par des liaisons chimiques résultant d interactions

Plus en détail

Chapitre 7 Les solutions colorées

Chapitre 7 Les solutions colorées Chapitre 7 Les solutions colorées Manuel pages 114 à 127 Choix pédagogiques. Ce chapitre a pour objectif d illustrer les points suivants du programme : - dosage de solutions colorées par étalonnage ; -

Plus en détail

Sondes de conductivité pour applications industrielles hygiéniques

Sondes de conductivité pour applications industrielles hygiéniques Sondes de conductivité pour applications industrielles hygiéniques Technologie à 2 ou à 4 électrodes Large plage de mesure 0,05 S/cm... 500 ms/cm process, matériaux, état de surface adaptés aux applications

Plus en détail

FIOLAX. SCHOTT Instruments Solutions. Les solutions tampon dans les ampoules uniques à deux pointes offrent une haute sureté et précision.

FIOLAX. SCHOTT Instruments Solutions. Les solutions tampon dans les ampoules uniques à deux pointes offrent une haute sureté et précision. SCHOTT Instruments Solutions Les solutions tampon dans les ampoules uniques à deux pointes offrent une haute sureté et précision. L exactitude de la mesure de ph dépend de l exactitude de l étalonnage.

Plus en détail

DÉTERMINATION DU POURCENTAGE EN ACIDE D UN VINAIGRE. Sommaire

DÉTERMINATION DU POURCENTAGE EN ACIDE D UN VINAIGRE. Sommaire BACCALAURÉAT SÉRIE S Épreuve de PHYSIQUE CHIMIE Évaluation des compétences expérimentales Sommaire I. DESCRIPTIF DU SUJET DESTINÉ AUX PROFESSEURS... 2 II. LISTE DE MATÉRIEL DESTINÉE AUX PROFESSEURS ET

Plus en détail

Choix multiples : Inscrire la lettre correspondant à la bonne réponse sur le tiret. (10 pts)

Choix multiples : Inscrire la lettre correspondant à la bonne réponse sur le tiret. (10 pts) SNC1D test d électricité Nom : Connaissance et Habiletés de la pensée compréhension (CC) (HP) Communication (Com) Mise en application (MA) 35 % 30 % 15 % 20 % /42 /31 grille /19 Dans tout le test, les

Plus en détail

A propos du sens conventionnel de circulation du courant électrique dans un circuit.

A propos du sens conventionnel de circulation du courant électrique dans un circuit. A propos du sens conventionnel de circulation du courant électrique dans un circuit. Beaucoup de nos élèves sont convaincus qu Ampère s est trompé car, dans un conducteur, les électrons se déplacent dans

Plus en détail

TPG 12 - Spectrophotométrie

TPG 12 - Spectrophotométrie TPG 12 - Spectrophotométrie Travail par binôme Objectif : découvrir les conditions de validité et les utilisations possibles de la loi de Beer-Lambert I- Tracé de la rosace des couleurs Choisir un des

Plus en détail

CODEX ŒNOLOGIQUE INTERNATIONAL. SUCRE DE RAISIN (MOUTS DE RAISIN CONCENTRES RECTIFIES) (Oeno 47/2000, Oeno 419A-2011, Oeno 419B-2012)

CODEX ŒNOLOGIQUE INTERNATIONAL. SUCRE DE RAISIN (MOUTS DE RAISIN CONCENTRES RECTIFIES) (Oeno 47/2000, Oeno 419A-2011, Oeno 419B-2012) SUCRE DE RAISIN (MOUTS DE RAISIN CONCENTRES RECTIFIES) (Oeno 47/2000, Oeno 419A-2011, Oeno 419B-2012) 1. OBJET, ORIGINE ET DOMAINE D APPLICATION Le sucre de raisin est obtenu exclusivement à partir du

Plus en détail

Classe : 1 ère STL Enseignement : Mesure et Instrumentation. d une mesure. Titre : mesure de concentration par spectrophotométrie

Classe : 1 ère STL Enseignement : Mesure et Instrumentation. d une mesure. Titre : mesure de concentration par spectrophotométrie Classe : 1 ère STL Enseignement : Mesure et Instrumentation THEME du programme : mesures et incertitudes de mesures Sous-thème : métrologie, incertitudes Extrait du BOEN NOTIONS ET CONTENUS Mesures et

Plus en détail

Appareil numérique de mesure d oxygène dissous, de conductivité, de TSD et de ph

Appareil numérique de mesure d oxygène dissous, de conductivité, de TSD et de ph Manuel d utilisation Appareil numérique de mesure d oxygène dissous, de conductivité, de TSD et de ph Modèle DO700 Introduction Nous vous félicitons d avoir fait l acquisition de ce mètre Extech DO700.

Plus en détail

A. Énergie nucléaire 1. Fission nucléaire 2. Fusion nucléaire 3. La centrale nucléaire

A. Énergie nucléaire 1. Fission nucléaire 2. Fusion nucléaire 3. La centrale nucléaire Énergie Table des A. Énergie 1. 2. 3. La centrale Énergie Table des Pour ce chapitre du cours il vous faut à peu près 90 minutes. A la fin de ce chapitre, vous pouvez : -distinguer entre fission et fusion.

Plus en détail

Physique Chimie. Utiliser les langages scientifiques à l écrit et à l oral pour interpréter les formules chimiques

Physique Chimie. Utiliser les langages scientifiques à l écrit et à l oral pour interpréter les formules chimiques C est Niveau la représentation 4 ème 2. Document du professeur 1/6 Physique Chimie LES ATOMES POUR COMPRENDRE LA TRANSFORMATION CHIMIQUE Programme Cette séance expérimentale illustre la partie de programme

Plus en détail

Bleu comme un Schtroumpf Démarche d investigation

Bleu comme un Schtroumpf Démarche d investigation TP Bleu comme un Schtroumpf Démarche d investigation Règles de sécurité Blouse, lunettes de protection, pas de lentilles de contact, cheveux longs attachés. Toutes les solutions aqueuses seront jetées

Plus en détail

Séquence 5 Réaction chimique par échange de protons et contrôle de la qualité par dosage

Séquence 5 Réaction chimique par échange de protons et contrôle de la qualité par dosage Séquence 5 Réaction chimique par échange de protons et contrôle de la qualité par dosage Problématique La séquence 5, qui comporte deux parties distinctes, mais non indépendantes, traite de la réaction

Plus en détail

REACTIONS D OXYDATION ET DE REDUCTION

REACTIONS D OXYDATION ET DE REDUCTION CHIMIE 2 e OS - 2008/2009 : Cours et exercices -19- CHAPITRE 5 : REACTIONS D OXYDATION ET DE REDUCTION Chacun d entre nous a déjà observé l apparition de rouille sur un objet en fer, ou de «vert-degris»

Plus en détail

CARACTERISTIQUE D UNE DIODE ET POINT DE FONCTIONNEMENT

CARACTERISTIQUE D UNE DIODE ET POINT DE FONCTIONNEMENT TP CIRCUITS ELECTRIQUES R.DUPERRAY Lycée F.BUISSON PTSI CARACTERISTIQUE D UNE DIODE ET POINT DE FONCTIONNEMENT OBJECTIFS Savoir utiliser le multimètre pour mesurer des grandeurs électriques Obtenir expérimentalement

Plus en détail

Chapitre 11 Bilans thermiques

Chapitre 11 Bilans thermiques DERNIÈRE IMPRESSION LE 30 août 2013 à 15:40 Chapitre 11 Bilans thermiques Table des matières 1 L état macroscopique et microcospique de la matière 2 2 Énergie interne d un système 2 2.1 Définition.................................

Plus en détail

CORRIGE. CHAP 04-ACT PB/DOC Electrolyse de l eau 1/12 1. ALIMENTATION ELECTRIQUE D'UNE NAVETTE SPATIALE

CORRIGE. CHAP 04-ACT PB/DOC Electrolyse de l eau 1/12 1. ALIMENTATION ELECTRIQUE D'UNE NAVETTE SPATIALE Thème : L eau CHAP 04-ACT PB/DOC Electrolyse de l eau 1/12 Domaine : Eau et énergie CORRIGE 1. ALIMENTATION ELECTRIQUE D'UNE NAVETTE SPATIALE 2.1. Enoncé L'alimentation électrique d'une navette spatiale

Plus en détail

Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière

Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière Algèbre 1 : (Volume horaire total : 63 heures) UE1 : Analyse et algèbre

Plus en détail

Cours d électricité. Circuits électriques en courant constant. Mathieu Bardoux. 1 re année

Cours d électricité. Circuits électriques en courant constant. Mathieu Bardoux. 1 re année Cours d électricité Circuits électriques en courant constant Mathieu Bardoux mathieu.bardoux@univ-littoral.fr IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie 1 re année Objectifs du chapitre

Plus en détail

Sartorius DocuClip & Docu-pH Meter. La nouvelle référence pour des analyses électrochimiques sûres

Sartorius DocuClip & Docu-pH Meter. La nouvelle référence pour des analyses électrochimiques sûres Sartorius DocuClip & Docu-pH Meter La nouvelle référence pour des analyses électrochimiques sûres Docu-pH Meter Une base solide pour des résultats sûrs La sécurité commence par un fonctionnement facile

Plus en détail

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE CONCOURS EXTERNE Session 2005 TRAVAUX PRATIQUES DE BIOCHIMIE PHYSIOLOGIE ALCOOL ET FOIE L éthanol, psychotrope puissant, est absorbé passivement dans l intestin

Plus en détail

Solutions pour le calibrage et l entretien Gamme complète d accessoires indispensables

Solutions pour le calibrage et l entretien Gamme complète d accessoires indispensables Solutions laboratoires Solutions pour les laboratoires Tampons ph Étalons de conductivité Solutions de mesure redox et O 2 dissous Solutions de mesure ISE Solutions de maintenance Solutions pour le calibrage

Plus en détail

Meine Flüssigkeit ist gefärbt*, comme disaient August Beer (1825-1863) et Johann Heinrich Lambert (1728-1777)

Meine Flüssigkeit ist gefärbt*, comme disaient August Beer (1825-1863) et Johann Heinrich Lambert (1728-1777) 1ère S Meine Flüssigkeit ist gefärbt*, comme disaient August Beer (1825-1863) et Johann Heinrich Lambert (1728-1777) Objectif : pratiquer une démarche expérimentale pour déterminer la concentration d une

Plus en détail

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS ACIDES BASES «Je ne crois pas que l on me conteste que l acide n ait des pointes Il ne faut que le goûter pour tomber dans ce sentiment car il fait des picotements sur la langue.» Notion d activité et

Plus en détail

Suivi d une réaction lente par chromatographie

Suivi d une réaction lente par chromatographie TS Activité Chapitre 8 Cinétique chimique Suivi d une réaction lente par chromatographie Objectifs : Analyser un protocole expérimental de synthèse chimique Analyser un chromatogramme pour mettre en évidence

Plus en détail

Site : http://www.isnab.com mail : mennier@isnab.fr SUJET ES - session 2003 Page 1 68-(7(6VHVVLRQ

Site : http://www.isnab.com mail : mennier@isnab.fr SUJET ES - session 2003 Page 1 68-(7(6VHVVLRQ Site : http://www.isnab.com mail : mennier@isnab.fr SUJET ES - session 003 Page 1 68-(7(6VHVVLRQ LE JUS E FRUIT 35(0,Ê5(3$57,(%LRFKLPLHSRLQWV L'analyse d'un jus de fruit révèle la présence d'un composé

Plus en détail

NOTICE DOUBLE DIPLÔME

NOTICE DOUBLE DIPLÔME NOTICE DOUBLE DIPLÔME MINES ParisTech / HEC MINES ParisTech/ AgroParisTech Diplômes obtenus : Diplôme d ingénieur de l Ecole des Mines de Paris Diplôme de HEC Paris Ou Diplôme d ingénieur de l Ecole des

Plus en détail

Fonctions de deux variables. Mai 2011

Fonctions de deux variables. Mai 2011 Fonctions de deux variables Dédou Mai 2011 D une à deux variables Les fonctions modèlisent de l information dépendant d un paramètre. On a aussi besoin de modéliser de l information dépendant de plusieurs

Plus en détail

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur ht ANALYSE SPECTRALE Une espèce chimique est susceptible d interagir avec un rayonnement électromagnétique. L étude de l intensité du rayonnement (absorbé ou réémis) en fonction des longueurs d ode s appelle

Plus en détail

SECTEUR 4 - Métiers de la santé et de l hygiène

SECTEUR 4 - Métiers de la santé et de l hygiène SECTEUR 4 - Métiers de la santé et de l hygiène A lire attentivement par les candidats Sujet à traiter par tous les candidats inscrit au BEP Les candidats répondront sur la copie. Les annexes éventuelles

Plus en détail

Physique : Thermodynamique

Physique : Thermodynamique Correction du Devoir urveillé n o 8 Physique : hermodynamique I Cycle moteur [Véto 200] Cf Cours : C P m C V m R relation de Mayer, pour un GP. C P m γr γ 29, 0 J.K.mol et C V m R γ 20, 78 J.K.mol. 2 Une

Plus en détail

Fiche de révisions sur les acides et les bases

Fiche de révisions sur les acides et les bases Fiche de révisions sur les s et les s A Définitions : : espèce chimique capable de libérer un (ou plusieurs proton (s. : espèce chimique capable de capter un (ou plusieurs proton (s. Attention! Dans une

Plus en détail

Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet

Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet A Introduction : ) Définitions : Titre Alcalimétrique (T.A.) : F m / L T.A. T.A.C. Définition : C'est le volume d'acide (exprimé en ml) à 0,0 mol.l

Plus en détail

P17- REACTIONS NUCLEAIRES

P17- REACTIONS NUCLEAIRES PC A DOMICILE - 779165576 P17- REACTIONS NUCLEAIRES TRAVAUX DIRIGES TERMINALE S 1 Questions de cours 1) Définir le phénomène de la radioactivité. 2) Quelles sont les différentes catégories de particules

Plus en détail

Exercices sur le thème II : Les savons

Exercices sur le thème II : Les savons Fiche d'exercices Elève pour la classe de Terminale SMS page 1 Exercices sur le thème : Les savons EXERCICE 1. 1. L oléine, composé le plus important de l huile d olive, est le triglycéride de l acide

Plus en détail

Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission

Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1re B et C 11 Réactions nucléaires, radioactivité et fission 129 Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1. Définitions a) Nucléides (= noyaux atomiques) Les nucléides renferment les

Plus en détail

La gravure. *lagravureparvoiehumide *lagravuresèche

La gravure. *lagravureparvoiehumide *lagravuresèche La gravure Après avoir réalisé l étape de masquage par lithographie, il est alors possible d effectuer l étape de gravure. L étape de gravure consiste à éliminer toutes les zones non protégées par la résine

Plus en détail

À propos d ITER. 1- Principe de la fusion thermonucléaire

À propos d ITER. 1- Principe de la fusion thermonucléaire À propos d ITER Le projet ITER est un projet international destiné à montrer la faisabilité scientifique et technique de la fusion thermonucléaire contrôlée. Le 8 juin 005, les pays engagés dans le projet

Plus en détail

Sujet. calculatrice: autorisée durée: 4 heures

Sujet. calculatrice: autorisée durée: 4 heures DS SCIENCES PHYSIQUES MATHSPÉ calculatrice: autorisée durée: 4 heures Sujet Spectrophotomètre à réseau...2 I.Loi de Beer et Lambert... 2 II.Diffraction par une, puis par deux fentes rectangulaires... 3

Plus en détail

Chap 1: Toujours plus vite... Introduction: Comment déterminer la vitesse d une voiture?

Chap 1: Toujours plus vite... Introduction: Comment déterminer la vitesse d une voiture? Thème 2 La sécurité Chap 1: Toujours plus vite... Introduction: Comment déterminer la vitesse d une voiture?! Il faut deux informations Le temps écoulé La distance parcourue Vitesse= distance temps > Activité

Plus en détail

SVE 222 & PCL-442. Fascicule de Travaux Pratiques

SVE 222 & PCL-442. Fascicule de Travaux Pratiques SVE 222 & PCL-442 Fascicule de Travaux Pratiques 2014-2015 Institut Supérieur de l Education et de la Formation Continue Bassem Jamoussi & Radhouane Chakroun 1 Sommaire PCL 442/SVE222 - TP N 1 : Etude

Plus en détail

LA MAIN A LA PATE L électricité Cycle 3 L électricité.

LA MAIN A LA PATE L électricité Cycle 3 L électricité. LA MAIN A LA PATE L électricité Cycle 3 v L électricité. L électricité cycle 3 - doc Ecole des Mines de Nantes 1 LA MAIN A LA PATE L électricité Cycle 3 v L'électricité. PROGRESSION GENERALE Séance n 1

Plus en détail

101 Adoptée : 12 mai 1981

101 Adoptée : 12 mai 1981 LIGNE DIRECTRICE DE L OCDE POUR LES ESSAIS DE PRODUITS CHIMIQUES 101 Adoptée : 12 mai 1981 «Spectres d'absorption UV-VIS» (Méthode spectrophotométrique) 1. I N T R O D U C T I O N I n f o r m a t i o n

Plus en détail

3 Charges électriques

3 Charges électriques 3 Charges électriques 3.1 Electrisation par frottement Expérience : Frottons un bâton d ébonite avec un morceau de peau de chat. Approchonsle de petits bouts de papier. On observe que les bouts de papier

Plus en détail

4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4)

4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4) PHYSIQUE-CHIMIE 4 ème TRIMESTRE 1 PROGRAMME 2008 (v2.4) Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique Les Cours Pi e-mail : lescourspi@cours-pi.com site : http://www.cours-pi.com

Plus en détail

T4 Pourquoi éteindre les phares d une voiture quand le moteur est arrêté? Comment fabriquer une pile? un accumulateur?

T4 Pourquoi éteindre les phares d une voiture quand le moteur est arrêté? Comment fabriquer une pile? un accumulateur? T4 Pourquoi éteindre les phares d une voiture quand le moteur est arrêté? Comment fabriquer une pile? un accumulateur? Pour ce module, sont proposés et présentés des phases de recherche documentaire, de

Plus en détail

PHYSIQUE-CHIMIE DANS LA CUISINE Chapitre 3 : Chimie et lavage

PHYSIQUE-CHIMIE DANS LA CUISINE Chapitre 3 : Chimie et lavage PHYSIQUE-CHIMIE DANS LA CUISINE Chapitre 3 : Chimie et lavage I) Qu'est-ce qu'un savon et comment le fabrique-t-on? D'après épreuve BAC Liban 2005 Physique-Chimie dans la cuisine Chapitre 3 1/6 1- En vous

Plus en détail

Trépier avec règle, ressort à boudin, chronomètre, 5 masses de 50 g.

Trépier avec règle, ressort à boudin, chronomètre, 5 masses de 50 g. PHYSQ 130: Hooke 1 LOI DE HOOKE: CAS DU RESSORT 1 Introduction La loi de Hooke est fondamentale dans l étude du mouvement oscillatoire. Elle est utilisée, entre autres, dans les théories décrivant les

Plus en détail

Mario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE

Mario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE ÉVAPORATION SOUS VIDE 1 I SOMMAIRE I Sommaire... 2 II Évaporation sous vide... 3 III Description de l installation... 5 IV Travail pratique... 6 But du travail... 6 Principe... 6 Matériel... 6 Méthodes...

Plus en détail

Metrohm. ph-mètre 780 ph-/ionomètre 781. Un nouveau concept qui fait référence. Analyse des ions

Metrohm. ph-mètre 780 ph-/ionomètre 781. Un nouveau concept qui fait référence. Analyse des ions Metrohm Analyse des ions ph-mètre 780 ph-/ionomètre 781 Un nouveau concept qui fait référence Des fonctions multiples faciles à utiliser Le ph-mètre 780 et le ph-/ionomètre 781 associent la qualité Metrohm

Plus en détail

Application à l astrophysique ACTIVITE

Application à l astrophysique ACTIVITE Application à l astrophysique Seconde ACTIVITE I ) But : Le but de l activité est de donner quelques exemples d'utilisations pratiques de l analyse spectrale permettant de connaître un peu mieux les étoiles.

Plus en détail

Principe de fonctionnement des batteries au lithium

Principe de fonctionnement des batteries au lithium Principe de fonctionnement des batteries au lithium Université de Pau et des pays de l Adour Institut des Sciences Analytiques et de Physicochimie pour l Environnement et les Matériaux 22 juin 2011 1 /

Plus en détail

β-galactosidase A.2.1) à 37 C, en tampon phosphate de sodium 0,1 mol/l ph 7 plus 2-mercaptoéthanol 1 mmol/l et MgCl 2 1 mmol/l (tampon P)

β-galactosidase A.2.1) à 37 C, en tampon phosphate de sodium 0,1 mol/l ph 7 plus 2-mercaptoéthanol 1 mmol/l et MgCl 2 1 mmol/l (tampon P) bioch/enzymo/tp-betagal-initiation-michaelis.odt JF Perrin maj sept 2008-sept 2012 page 1/6 Etude de la β-galactosidase de E. Coli : mise en évidence d'un comportement Michaélien lors de l'hydrolyse du

Plus en détail